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lobby - Page 2424

  • On ne les suivra pas !

    Notre pays compte 8 millions de pauvres, des millions de mal logés  et de chômeurs de longue durée, l’immigration se poursuit   à un rythme aussi effrayant que celui de la  désindustrialisation  –voir ces derniers jours  le cas emblématique de l’usine Goodyear à Amiens, devant laquelle M. Hollande avait  paradé, les promesses à la bouche, pendant sa campagne présidentielle- mais les élus socialistes  et UMP  dans les assemblées continuent de considérer l’argent de contribuables comme un puits sans fond. Argent dont les Français seraient trop abreuvés si l’on en croit d’ailleurs Huw Pill, économiste en chef de Goldman Sachs en Europe, qui dans un entretien  publié vendredi dernier sur le site du   Huffington Post, recommande  d’abaisser tous les salaires d’un tiers pour redresser l’économie française victime de la  crise financière de  la zone euro.

    Bruno Gollnisch l’a souligné hier lors d’une session du Conseil régional Rhône-Alpes ( voir le communiqué publié sur ce blog ), le FN clamera toujours haut et fort  opposition résolue à la   politique de gribouille des exécutifs socialo-écolo-communistes .  Frontistes  Rhône-alpins qui font consciencieusement   leur travail d’élus et d’opposants aux mensonges du système.  Notamment le secrétaire départemental  Christophe Boudot qui a livré  mardi à  la Fédération UMP du Rhône quelques pains au chocolat  à remettre directement à  Jean-François Copé en déplacement à Lyon  pour présider un meeting électoral… (www.fnra.fr) .

    Un Conseil Régional de Rhône-Alpes a relevé Bruno, où « la Gauche socialo-écolo-communiste subventionne grassement des sites informatiques classés comme pornographiques ou incitant à  montrer son cul  (sic).Tout cela sous prétexte de culture…Mais quand une élue Front National leur lit en séance les paroles des auteurs qu’ils subventionnent les Tartuffe en sont choqués ! »  En l’occurrence l’élue FN Liliane Boury qui est intervenue pour dénoncer de prime abord  le soutien quasi unanime des partis dits de gouvernement  aux « gesticulations obscènes et sacrilèges » du célèbre groupe de prostituées, « les Pussy Riot ». Mais aussi plus spécialement ici  le  financement  par l’exécutif régional d’un site de téléchargement musical subventionné  sur lequel figure  des  chansons  dont Mme Boury a cité  les paroles « dégueulasses. »

    Pour justifier ce financement, l’élu écolo-gauchiste  Olivier Longeon a lu un passage de Gargantua citant le fameux torchecul de Rabelais. Comparer Rabelais aux « compositeurs »  sans talents subventionnés ici, en dit long sur la confusion mentale, pour rester poli, qui règne au sein du microcosme.

    Incapable de se démarquer de la fuite en avant euromondialiste de ses prédécesseurs, le  gouvernement socialiste multiplie les mauvaises diversions qui, pour  accessoires et contingentes qu’elles puissent apparaître aux yeux de nos compatriotes confrontés aux difficultés quotidiennes,  n’en sont pas moins  problématiques et nocives.

    Nous le voyons bien sûr avec les discussions autour du projet de loi   sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe, mauvais feuilleton qui lasse déjà les Français.  Selon un sondage Yougov pour le Huffington Post publié mercredi,  72% des sondés  estiment que « le débat » a « trop duré ». Et si  59% des personnes interrogées  seraient  favorables  au  mariage homosexuel  , 54%  se disent opposés à l’adoption (40 % y sont favorables) …sachant que ladite adoption  sera automatiquement  reconnue si cette loi est promulguée.

    Autre diversion,  dont le ressort idéologique visant à satisfaire un certain nombre d’officines  n’échappe là aussi à personne,    l’Élysée envisagerait une réforme constitutionnelle, avant l’été, dans laquelle la suppression du mot « race » serait effective. Bref, persuader les Français, au nom paradoxalement de l’antiracisme, que les races n’existent pas … Le mot figure dans l’article 1er de la Constitution, qui stipule: « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».

     François Hollande avait pris cet engagement lors de sa campagne en mars 2012, faisant sien un vœu ancien des communistes.  « Si ce n’est pas en cassant le thermomètre que l’on fait baisser la fièvre écrivions nous alors,  ce n’est pas en supprimant un mot que disparaît la réalité qu’il recouvre. A moins de se complaire dans la pensée magique propre aux sociétés primitives, d’instruire des procès en sorcellerie, d’emprunter le chemin de la démonologie, il est vrai souvent parcouru par la gauche. La prochaine étape consisterait logiquement à éradiquer le mot race du dictionnaire mais également le mot  origine , par trop discriminant»…

    Marine Le Pen comme Bruno Gollnisch l’ont affirmé,  « la proposition de M. Hollande est absurde. S’il n’y a plus de races, il n’y a plus de racisme alors ? Il ne suffit pas de supprimer un mot et comme cela, cela n’existe plus. Cela s’appelle de l’utopie… »

    Utopie, dangereuse comme souvent,  autre nom pour qualifier plus généralement  l’ensemble de la politique du parti sociétaliste à la sauce hollandaise.

    http://www.gollnisch.com

  • Génération décervelée : Vrais et faux problèmes

    Chers lecteurs, voici donc une nouvelle année scolaire qui commence, nos enfants prennent le chemin de l'école, qui dans un établissement public, qui dans une école catholique sous contrat, qui - moyennant souvent bien des sacrifices - dans une école libre, vraiment libre. Les parents le savent bien : rien n'est parfait dans ce bas monde et une école choisie avec soin peut décevoir, celle où l'on met ses enfants, résignés, faute de pouvoir faire autrement, peut se révéler être celle dont ils avaient précisément besoin. Mais avec raison, le choix de la liberté apparaît de plus en plus souvent indispensable pour que les enfants du XXIe siècle aient réellement à l'école la possibilité de développer leur intelligence, d'apprendre à penser et à raisonner. C'est une véritable guerre culturelle que nous menons, une guerre contre l'ignorance, contre la laideur, contre la domination des passions sur la raison. Voilà pourquoi en cette rentrée 2010, cette rubrique continue. Au risque de me répéter, parfois.
    On se perd parfois dans des discussions qu'on devrait pouvoir rayer d'un trait de plume. Tous les ans ce sont les mêmes sujets qui retiennent l'attention médiatique : les aspects matériels de la rentrée (du coût des fournitures scolaires au poids du cartable), les premières grèves à prévoir, les larmes charmantes des tout-petits qui, souvent très tôt, prennent le chemin de l'école (sans être assurés d'en sortir en sachant lire et compter d'ici à 15 ans)... On parle aussi de la dernière réforme en cours (un mot de cela un peu plus tard) ou du nombre d'enfants inscrits à l'école, au collège, au lycée, des classes qui ferment en zone rurale, bien plus rarement du casse-tête de l'enseignement dans des classes où les nationalités se multiplient et les connaissances se divisent. On évoque les parcours d'excellence (oui, il en demeure) et les écoles du tout-venant. Mais, globalement, l'affirmation d'une méfiance à l'égard de l'institution n'a pas droit de cité au journal de 20 heures. Et le sentiment qui semble prédominer est celui du fatalisme.
    Une vraie presse libre, une télévision qui informe, des journalistes curieux raconteraient une autre histoire celle des moyennes et grandes sections de maternelle où des gamins « apprennent » à écrire des mots qu'ils ne savent ni lire ni comprendre, des CP où des méthodes de lecture présentées comme « syllabiques » plongent les élèves dans l'apprentissage purement visuel d'une activité qui concerne d'abord l'analyse pas à pas et l'oreille, des parcours fourre-tout où les jeunes sont coulés dans un moule sans que l'on se préoccupe de leurs talents, des programmes imposés par un Etat Big Brother qui ose décréter par le menu ce que les jeunes doivent savoir et, surtout, penser et aimer.
    Quels beaux sujets, pourtant, pour des journalistes qui se voient bien en garants de l'indépendance et de la liberté !
    Ce manque de vérité criant est sans doute la première raison pour laquelle je reprends, comme chaque année depuis 2002, cette rubrique. Elle est peut-être un peu essoufflée. Je m'y répète assurément. Mais voyez-vous, devant l'avortement des esprits, auquel bien des facteurs concourent mais où les choix pédagogiques jouent un rôle de premier plan, mon indignation demeure entière. Des enfants vont souffrir, demain, la semaine prochaine, parce que des maîtresses croyant bien faire - vont les déstabiliser, parfois les désespérer en les empêchant d'apprendre selon leur nature et en leur demandant des efforts surhumains.
    Je le dis et je le redis encore : on ne peut plus, dans la grande et scandaleuse affaire de l'échec scolaire, faire comme si les choses allaient somme toute de mieux en mieux parce que les gouvernements successifs s'attellent aux problèmes ; on ne peut plus faire comme si les causes du mal restaient mystérieuses, comme s'il n'y avait aucune solution. Chers lecteurs de Présent, vous avez des enfants, des petits-enfants, des proches qui viennent d'envoyer leurs petits à l'école pour la première fuis. Parlez-leur de cette rubrique, parlez-leur de ce journal qui ne parle pas comme les autres journaux, aidez-nous à exister, à survivre, et à dire ce que nous avons sur le cœur et ce que nous savons, parce que ce faisant vous leur rendrez service.
    Le problème de l'apprentissage de la lecture est et reste crucial. Dans l'ensemble - il y la d'heureuses exceptions, souvent dans le hors-contrat, mais aussi dans les écoles publiques ou privées sous contrat - nos enfants sont confrontés à des méthodes qui les privent de la capacité d'apprendre d'abord les éléments des lettres, puis les lettres et leurs sons, et ensuite les sons codifiés par les assemblages de lettres, les syllabes, et enfin les mots, toujours en verbalisant. Elisabeth Nuyts (L'école des illusionnistes) a montré qu'apprendre à lire de manière globale et très tôt silencieuse produit - entre autres deux effets nocifs qui devraient faire proscrire cela comme un poison : cet apprentissage crée des dyslexies chez les enfants qui n'apprennent pas principalement de manière visuelle, et pire, chez tous, il favorise la lecture non verbale, la « pensée » sans mots, l'écriture et le parler mécanisés. Quand rien ne vient compenser cela, quand en outre les enfants sont parqués dès leur plus jeune âge devant la télévision ou leur écran d'ordinateur, leurs capacités visuelles (s'ils en ont) sont développées à outrance au détriment de la pensée consciente. Chez les auditifs, dont Elisabeth Nuyts a constaté qu'ils doivent dire les choses pour les voir ou à tout le moins pour les retenir, les dégâts peuvent être encore plus désastreux comme en témoigne le nombre de jeunes avec un vocabulaire désespérément pauvre, et une pensée, forcément, à l'avenant.
    À quoi s'ajoutent bien d'autres méthodes et aberrations pédagogiques. Elles vont dans la même direction, comme j'ai essayé de le montrer ici depuis des années, mais elles savent si bien se masquer derrière une accumulation de « connaissances » exigées par des programmes qui ne sont pas aussi pauvres qu'on voudrait le croire. Ces « savoirs » et ces « compétences » accumulés ne donnent souvent pas aux jeunes les moyens de comprendre ce qu'ils font. Ou ils déforment carrément leur pensée, leur sens du sujet et de l'objet, du temps qui passe et de leur pouvoir d'agir sur le monde.
    Dans les semaines à venir, je vous parlerai sans doute de la réforme du lycée, mais non sans avoir interrogé des responsables d'écoles sur sa réalité, puisqu'à l'heure qu'il est, rien n'est prêt, pas même les manuels scolaires. Et que dans une bonne part des établissements, les possibilités accrues de choisir des options ne correspondent à rien, faute de professeurs pour les enseigner. Et que la « science économique » obligatoirement dispensée aux élèves de seconde - qui essuient les plâtres de cette énième réforme ne compensera pas leurs dyslexies, dyspraxies et autres dyscalculies acquises dans le primaire. Non, elle ne mettra même pas les jeunes de 15 ans en mesure de comprendre la crise que nous traversons, ne parlons même pas d'y apporter des remèdes !
    Je vous parlerai de l'apprentissage des langues, mis au service de tout autre chose que... l'apprentissage des langues.
    Je vous parlerai de méthodes de lecture qui ont bonne presse, mais qui méritent sans doute un œil un peu critique.
    Je continuerai de décrire le désastre en rappelant qu'il n'est ni inéluctable, ni irréversible et que chacun, à sa place, a les moyens d'aider un jeune à ne pas y être englouti.
    Mais surtout, aujourd'hui, je formule le vœu qu'en cette nouvelle année scolaire, des parents aient assez le sens de leurs droits d'éducateurs pour mettre leur nez dans les livres qui seront donnés à leurs enfants. Qu'ils n'aient pas peur de passer pour d'éternels grincheux en se manifestant, en réclamant mieux, en réaffirmant qu'ils sont les premiers responsables de l'éducation et de l'instruction de leurs enfants. Qu'ils s'informent, et qu'ils ne se laissent pas endormir par le système. On a les libertés que l'on mérite, et pour lesquelles on se bat.
    JEANNE SMITS PRESENT du 3 septembre 2010

  • Faim et pauvreté : faire payer aux Blancs le pullulement des autres

    Deux ans seulement après les « émeutes de la faim », la FAO vient de lancer une nouvelle alerte à la suite de mauvaises récoltes imputables aux caprices du climat et... à la spéculation. Prétextes qu'on ne finit pas de nous resservir quand il est évident que l'élévation de la démographie mondiale et l'apparition brutale de centaines de millions de nouveaux consommateurs dans les pays émergents en sont les raisons principales. Crise ou pas crise, les tensions ne vont cesser de se renforcer sur le marché ouvert des produits de subsistance. À mesure en particulier que les masses chinoises accédant à la consommation exigeront plus de viande, plus d'œufs, plus de pâtes et que la Chine pillera les stocks de céréales de la planète.

    Le climat ? Depuis 5 000 ans, le néolithique et l'apparition de l'agriculture, il n'a cessé en effet d'être l'impondérable numéro un dans l'équilibre alimentaire des hommes.

    La spéculation ? S'il reproche avec véhémence aux investisseurs institutionnels leurs mauvaises pratiques sur les cours des matières premières, Olivier de Schutter, le nouveau rapporteur spécial de l'ONU sur l'alimentation, évalue leur rôle avec pertinence. « Dès 2001, écrit-il, le marché des produits dérivés des matières premières alimentaires a vu affluer un flot d'investisseurs non traditionnels. La raison en a été que d'autres marchés se sont asséchés les uns après les autres : la bulle Internet éclata fin 2001, puis celle de la Bourse, puis l'immobilier en 2007. À chaque nouvelle crise les investisseurs institutionnels passaient sur un autre marché considéré comme plus stable que le précédent. Et on peut voir de fortes ressemblances dans les comportements des matières premières alimentaires et d'autres valeurs refuge comme l'or ». Il faudra donc bien faire avec une situation dont il est peu probable qu'elle se modifie par un suicide des capitalistes. D'ailleurs, au regard de l'évolution de la Chine et de l'Inde, ils sont innombrables les « damnés de la terre » impatients de prendre leur place.

    Depuis la spectaculaire envolée des prix en 2007/2008 et les «  émeutes de la faim », la situation s'est certes calmée. Les spéculations se sont portées ailleurs. Mais les cours n'ont pas retrouvé leur ancien niveau. La majorité d'entre eux se calant d'ailleurs à plus de 50 % de ce qu'ils étaient précédemment. Il aura donc suffi de peu de choses, quelques intempéries par-ci par-là et une forte pression sur les marchés mondiaux d'importateurs majeurs comme l'Égypte et la Chine, pour que la tendance s'emballe à nouveau.

    Trop de pluies au Canada et au Pakistan, trop de sécheresse en Eurasie, il n'en faut pas plus pour faire monter les prix des céréales. Mais le sucre et les oléo-protéagineux, nullement concernés par les intempéries russes, avaient déjà amorcé le même mouvement. Et si le monde vertueux enrage que certains puissent acheter sous les Tropiques d'immenses territoires mieux pourvus en soleil et en eau, en Afrique par exemple, comment leur reprocher de faire de la priorité alimentaire un objectif vital ?

    Dans de telles conditions les ONG dont la faim dans le monde est le fonds de commerce s'agitent comme des puces. Et relaient avec acrimonie les résultats accablants publiés par les Objectifs du Millénaire pour le Développement, l'agence de l'ONU qui entend éradiquer la pauvreté d'ici 2015. On en lira sans surprise certaines des conclusions : « Nous, chefs d'Etat et de Gouvernements, réunis au siège de l'Organisation des Nations Unies, à New York, du 20 au 22 septembre 2010, constatons avec une vive inquiétude que le nombre de personnes vivant dans une extrême pauvreté ou souffrant de la faim dépasse le milliard et que les inégalités internes et entre les pays demeurent un problème majeur... La faim et la malnutrition ont de nouveau augmenté de 2007 à 2009 annulant en partie les progrès antérieurs ».

    Le document, qui sera sans nul doute avalisé par l'assemblée plénière des Nations Unies, compte 65 pages et sa lecture ne peut laisser insensible tant il est une sorte de catalogue des mesures coercitives que les gestionnaires du Mondialisme entendent imposer aux nations décrétées "riches" afin de réaliser les objectifs extravagants qu'ils se sont fixés.

    En finir avec la faim et la pauvreté dans le monde sans toucher à ce qui en est la cause principale : la démographie débridée des pays qui justement sont incapables de se nourrir et ne savent qu'imputer aux Occidentaux des maux dont ils sont les premiers responsables : « Nous sommes résolus, peut-on lire dans l'acte de clôture, à promouvoir et renforcer ensemble, ces prochaines années, le partenariat mondial pour le développement... affirmé dans la déclaration du Millénium, le Consensus de Monterrey, le Sommet Mondial pour le développement de Johannesburg... et la Déclaration de Doha sur le financement du développement. »

    Et ce ne sont pas des paroles en l'air. Lors de cette réunion, 40 milliards d'US$ ont été promis par la communauté internationale rien que pour financer la Stratégie Mondiale pour la Santé de la Femme et de l'Enfant, une nouvelle structure lancée par Ban-Ki-Moon destinée à « sauver les vies de millions de femmes et d'enfants ». En creusant encore plus les déséquilibres démographiques de la planète.
    Est-il besoin de préciser que, selon les critères du Millenium, parmi les 23 pays développés les mieux placés dans la lutte contre la faim et la pauvreté, on trouve, le Japon et la Corée du Sud mis à part, uniquement des pays blancs ? Ceux-là même qui sont mis au pilori dans tous les forums internationaux où les parasites des quatre points cardinaux viennent avec arrogance exiger leur dû. Les Français seront ravis d'apprendre que, immédiatement après le Luxembourg, ils sont les seconds de la classe, devant l'Espagne, la Suède, le Canada, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Australie, la Norvège, l'Irlande, les États-Unis, etc. L'Espagne ? L'Irlande ? Ne sont-elles pas en état de faillite ? Comme le sont le Royaume-Uni et les États-Unis ?

    Mais l'équarrissage planétaire, acharné à faire disparaître toute bio-diversité humaine, poursuit imperturbablement son cours dans l'indifférence des peuples condamnés.
    René BLANC. RIVAROL 22 OCTOBRE 2010

  • LGBT, fausse culture et capitalisme financier – par Jacques-Yves Rossignol


     J’ai mis longtemps à identifier clairement quelque chose qui me tracassait et qui « ne collait pas » tout à fait dans cette opposition apparemment frontale et clairement délimitée entre les partisans et les opposants à la légalisation de l’union homosexuelle.

    I. Je vais droit au but : c’est l’autosatisfaction béate de nombreux « catholiques sociologiques » (1) qui semblaient absolument persuadés de dominer moralement tous ces pêcheurs invertis qui sonnait très faux et qui me posait question.
    En effet, qu’a été Vatican II si ce n’est l’introduction dans l’Église d’un humanisme relativiste, d’un moralisme invertébré ? Et comment cet humanisme si malléable permettait-il tout soudainement aux cathos bobos d’avoir des certitudes sur un sujet qui relève de la théologie morale la plus pointue, discipline à laquelle ils n’ont guère le temps de se frotter entre leurs séances de psychanalyse et leur agapes charismatiques ? Pour aller encore un peu plus loin, j’avais parfois au fil des commentaires ou des « interviews », l’impression de voir des pharisiens frétillants d’aise d’avoir, enfin, trouvé des prostituées à flétrir. Ce n’est pas si simple mais je garde cette idée en réserve.
    II. Ces invertis, transgenres et autres (on ne sait jamais trop avec eux !) qui sont-ils donc ?
    J’esquisse une classification. D’abord  les métiers traditionnellement efféminés. Rien de nouveau sous le soleil sauf qu’avec l’importance prise par l’esthétique, la mode ils sont plus nombreux, un peu plus exubérants et démonstratifs. Ce qui est nouveau par contre et beaucoup plus inquiétant à priori, ce sont les meneurs prosélytes, liés directement ou indirectement aux sphères mondialistes : politiciens, « décideurs », gens de médias. C’est « l’internationale rose ».
    Mais, surtout, et cela on ne l’a pas assez vu, tout en bas de l’échelle sociale, une foultitude de jeunes garçons et filles dont l’identité, certes « invertie », apparaît fragile et précaire et semble avoir été comme fabriquée, comme construite directement sur commande pour et par cette société capitaliste mondialisée. J’irais jusqu’à dire : semble avoir été construite et fabriquée à l’insu de leur volonté.
    III. La généralisation assez stupéfiante de ces identités incertaines, dans l’ordre sexuel mais aussi indissociablement dans l’ordre du fonctionnement affectif et cognitif, n’est pas de l’ordre de la génération spontanée. On n’a pas assez remarqué que la caractéristique essentielle de la plupart de ces LGBT (Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) n’est pas l’identité sexuelle déviante, mais bien la volubilité mentale, l’irrationalité dans l’ordre social et politique (qui n’est pas incompatible avec un sens pratique très développé), parfois le cynisme facile, l’irresponsabilité revendiquée.
    IV. On peut dire sans crainte d’être démenti qu’au cours du XXe siècle la recherche exacerbée et démentielle du profit capitaliste ne s’est pas arrêtée au seuil des atteintes à l’intégrité de la conscience humaine.
    Pour assurer la poursuite de ce processus de production de profits réservés à ce qu’on a nommé l’hyper-classe, il n’y avait qu’un moyen : « domestiquer » les consommateurs solvables (seuls les consommateurs solvables intéressent les financiers) et s’assurer de leur docilité à consommer à outrance des productions superflues, voire aliénantes et infantilisantes.
    On a reconnu ici l’immense domaine que l’on désigne classiquement sous le nom d’industrie culturelle : grosso modo on peut dire que c’est, aux antipodes de la culture qui suppose discernement et assimilation lente, une culture désamorcée, affadie et neutralisée qui n’est plus ni la culture supérieure, altière et éloquente, ni la culture populaire, vivante et drôle. Presque toute la production « médiatique » rentre dans cette catégorie, ainsi que l’art dit contemporain. Le concept d’industrie culturelle est beaucoup plus précis cependant que celui de « médias » : il évoque bien la quasi impossibilité d’échapper à cette immense emprise et surtout la mécanisation de l’esprit corrélative de cette domestication.
    V. Il n’est pas difficile alors de saisir que c’est bel et bien l’industrie culturelle qui a induit, qui a « téléguidé » si l’on veut, la « production » (il est difficile de parler autrement) de ces nouvelles identités : gays, bis, trans et ainsi de suite.
    Les nouvelles identités sont comme « sculptées » à distance par les industries du cinéma, du disque, des magazines. Industries extrêmement lucratives en elles-mêmes, mais surtout industries de « fabrication » d’individus maintenus au niveau des problèmes interindividuels et du sensualisme, consommateurs non critiques, apathiques, amorphes de tout ce que proposera le marché.
    VI. On sait évidemment que dans les établissements financiers les fonds des différents dépositaires sont mêlés et qu’ils sont investis dans les domaines qui apparaissent alors les plus rentables et qui peuvent être les plus divers. C’est l’une des différences essentielles entre le capitalisme industriel et le capitalisme financier ; entre l’argent investi dans une production repérable et identifiable et l’argent investi de manière obscure dans les productions les plus rentables quelles qu’elles soient. Il existe quelques exceptions et certaines charges assurent par exemple que les fonds placés ne seront investis dans le domaine de la recherche pharmaceutique que dans le capital des laboratoires utilisant et développant des méthodes substitutives à l’expérimentation animale. C’est très bien ainsi, mais de telles possibilités d’affecter des fonds d’une manière éthique sont rarissimes, infimes.
    On n’exagère donc pas si l’on pose qu’au sein du capitalisme financier, les fonds de tout investisseur peuvent servir à tout, et à n’importe quoi.
    VII. On voit maintenant  le paradoxe qu’il fallait parvenir à pointer : une « bourgeoisie  catholique moderniste » pleinement intégrée au capitalisme et pleinement autosatisfaite, imperturbablement souriante, se rengorge de sa haute moralité, plastronne, pontifie et finalement désigne du doigt une population de pêcheurs qui n’a pu être formée comme telle que par le truchement d’une industrie culturelle devenue indispensable au fonctionnement du capitalisme, et aux bénéfices de laquelle la dite bourgeoisie émarge d’une manière à la fois inévitable et insaisissable !
    Industrie culturelle lointaine et anonyme mais d’une efficacité plombante qui n’existe, qui ne peux exister que par l’intermédiaire de mécanismes bancaires anonymes et glacés.
    Ces cathos bobos qui ont de si jolies familles, de si beaux enfants, qui sont tellement à la mode et tellement branchés (y compris en théologie et mystique de pacotille) et qui paradent de leur normalité face à ces horribles dépravés, s’ils vivent aussi aisément, s’ils « bénéficient » de si bons « placements », c’est, inévitablement, pro parte, parce qu’il y a commercialisation industrielle de musiques et autres produits infra-culturels aliénants. Manifester contre les jeunes « dégénérés » « accros » à cette musique et à cette infra-culture, sur la commercialisation desquelles ils émargent discrètement, ne semble pas leur poser de problèmes de conscience.
    Je suis sincèrement confus de venir gâcher ainsi les fêtes de famille de l’autosatisfaction niaise. Mais on se souvient peut être que la famille n’est malgré tout qu’une société imparfaite.
    Et que le plus haut degré d’exercice de la charité est la charité politique.
    VIII. L’humanisme confusionniste qui a pris la place de la morale constituée permet, entre autres, de dissimuler sous un nuage de baratins creux à prétention morale l’actualisation et l’effectivité de pêchés d’ordre économique et usuraire, sans doute trop longtemps confinés dans la sphère judéo-protestante au goût de nos chers modernistes, et qui ont l’immense avantage de se commettre de manière anonyme. Je veux parler bien sûr de la participation aux mécanismes d’usure spécifiques au capitalisme libéral financier qui s’exercent par l’intermédiaire de structures ad hoc que les juristes voués à cette cause ont permis de diversifier à l’envi mais qui ont pour caractéristique commune de permettre de se livrer à des formes élaborées et très complexes d’usure injuste d’une manière on ne peut plus discrète et distanciée.
    Mais, au-delà, on ne semble pas avoir remarqué que ces pêchés dans l’ordre usuraire apparaissent sous une toute autre perspective lorsqu’on ose les mettre en relation avec cette sombre nécessité du capitalisme mondialisme pourrissant : l’abrutissement, l’avilissement et le détraquement des individus par l’industrie culturelle.
    J’évoquais plus haut les jeunes « invertis », ni méchants, ni prosélytes, plutôt emportés par un procès de déclension mondialiste qui les dépasse totalement. Que celui qui est convaincu de ne participer pas aux circuits financiers de l’industrie culturelle aliénante et décivilisatrice leur jette la première pierre !
    Jacques-Yves Rossignol http://www.francepresseinfos.com
    Note

    (1) Je rappelle que les sociologues ont dénommé ainsi dans les années 1960 les pratiquants occasionnels pour lesquels la religion est devenue une sorte de rituel mondain.

  • [Vidéo] Mariage gay = néo-esclavagisme !

    Ce n’est pas nous mais un député communiste martiniquais qui l’affirme !

    Une intervention remarquable à la fois argumentée et pleine de dignité.

    Ou quand l’outre-mer sauve l’honneur de la France.

    http://www.actionfrancaise.net

  • Hollande veut supprimer le mot « race » de la Constitution avant l’été

    Parmi les promesses de campagne du candidat François Hollande figurait la suppression du mot « race » de la Constitution : aujourd’hui, le président François Hollande souhaite mettre en œuvre sa promesse de campagne. La réforme constitutionnelle envisagée par l’Élysée devrait ainsi avoir lieu avant l’été : la suppression du mot « race » deviendrait alors effective. Ce serait ainsi l’article 1er de la Constitution qui serait modifié, lequel stipule pour l’instant que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée« .

    Candidat, François Hollande avait en effet déclaré en mars 2012 : « Il n’y a pas de place dans la République pour la race. Et c’est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot « race »de notre Constitution« .

    Sous couvert des meilleurs sentiments, l’idéologie s’affronte au réel et et veut lui imposer ses vues. Car la question n’est pas de savoir si la république admet les races : mais d’interroger d’abord leur existence. Bref, voir la réalité telle qu’elle est et non telle que l’on voudrait qu’elle soit. François Hollande croit pouvoir supprimer une réalité en supprimant le mot qui la désigne. Enfantillage.

    En tout, cas, il est étonnant que les chantres de la diversité veuillent à ce point chercher l’uniformisation et la standardisation du modèle humain.  « Il n’y a point d’homme dans le monde. J’ai vu, dans ma vie, des Français, des Italiens, des Russes, etc. ; je sais même, grâce à Montesquieu, qu’on peut être Persan : mais quant à l’homme, je déclare ne l’avoir rencontré de ma vie ; s’il existe, c’est bien à mon insu« , déclarait pourtant Joseph de Maistre. Car l’humanité n’est pas un concept, et pas davantage une abstraction, mais une réalité qui s’incarne.

    http://www.contre-info.com/

  • Florence par-ci, Cassez par-là… Caramba ! Vivement que cela cesse !

    Florence par-ci, Cassez par-là… Caramba ! Vivement que cela cesse ! Ce fut le show médiatique de la semaine. Il fallait bien en trouver un de remplacement, puisque les journalistes sont interdits de fouinage au Mali où nos soldats sont engagés, aux côtés des comiques-troupiers de l’armée nationale, contre les djihadistes, heureux bénéficiaires des armes récupérés dans les entrepôts de feu le colonel Khadafi ou directement reçues de notre pays pour leurs convenances personnelles.

    Ce fut donc du « Florence » par-ci, du « Cassez » par là, elle-même en « live » ou par papa et maman interposés, ou encore par son avocat ou par l’actuel ministre des Affaires Étrangères Laurent Fabius en attentant qu’entrent en scène – ce qui ne fut pas long – Madame Trierweiler et son président de compagnon…

    De leurs côtés, quelques ténors de l’opposition UMP essayèrent tant bien que mal de rappeler que Nicolas Sarkozy s’était engagé, lui aussi, en son temps, pour la Française… Mademoiselle Cassez ne manqua pas de le rappeler sitôt sa libération confirmée.

    Quoi qu’on puisse lui reprocher, on lui reconnaîtra qu’elle n’est pas une ingrate… et qu’elle ne lésine pas ses remerciements, passionnés, émus et répétitifs, larges sourires et yeux brillants de gourmandise, à l’intention de tous ceux qui ont été à ses côtés durant toutes ces années.

    Dont acte.

    Dont acte également que le matraquage médiatique pour convaincre l’opinion française de son innocence a été de force 8, ce qui sur l’échelle de Beaufort indique « Ouragan ou bombe météorologique » dont les « effets à terre » sont des « dégâts très importants de l’ordre de la catastrophe naturelle. »

    Catastrophe naturelle, n’exagérons pas ; tout juste une bouffonne indécence politico-médiatique. Une de plus !

    Que Florence Cassez ait été victime d’une mascarade judiciaire sur fond de manipulation politique, policière ou maffieuse, voire des trois, on peut le concevoir si on se fit à ses déclarations, aux aveux récusés de certains témoins l’ayant accusée, aux intérêts électoraux de quelques dirigeants locaux voulant ainsi prouver leur détermination dans la lutte contre la criminalité – et plus particulièrement contre celle liée aux enlèvements de personnes, véritable fléau national – aux présomptions de corruption touchant autant la police que la justice ou la classe politique et, in fine, aux responsabilités de certains protagonistes à commencer par le frère de Florence Cassez, à la tête d’une entreprise d’équipement médical au Mexique, associé à « un certain Edouardo Margoulis, un Mexicain d’origine judéo-libanaise, représentant de nombreuses sociétés israéliennes au Mexique dont des entreprises d’armement et d’équipement pour les forces militaires et policières. Il est également propriétaire de sociétés de protection et de surveillance à Mexico. »(1)

    Ne faisons pas abstraction de tout cela… mais pas non plus que mademoiselle Cassez a été la maîtresse avouée d’Israel Vallarta Cisneros, kidnappeur en chef de la bande des « Zodiaque » (« Los Zodiaco »)… Un brave gars qui a reconnu après son arrestation dix enlèvements et un meurtre ; elle vivait toujours en sa compagnie ou tout au moins à sa proximité lors de son arrestation.

    Aventure sentimentale et plus pour cause d’affinité certaine qui ne fut pas sans importance puisque fifille présenta son exotique et atypique amant à ses parents lors d’une de leur visite au Mexique.

    Alors, de deux choses l’une : soit l’incontestablement séduisante Florence peut postuler à un premier prix de « gourdasserie » pour ne pas avoir deviné, des mois durant, à quelles activités se livrait son chevalier-baisant, soit elle était au mieux complice passive, au pire complice tout court.

    La Justice mexicaine a tranché en abandonnant toutes charges contre elle et en la laissant rentrer en France immédiatement. Sans doute davantage pour en finir avec un dossier sali par ceux qui l’avaient instruit que pour véritablement blanchir l’intéressée. Rien ne les empêchait d’énoncer clairement son innocence dans leur verdict… ou de réclamer un nouveau procès. Ils ne l’ont pas fait.

    Dont acte également. Cela aurait sans doute rajouté de la polémique à la polémique, ce dont plus personne ne semble vouloir désormais.

    Mais de là à accueillir Florence Cassez comme une héroïne, une star oscarisée digne d’une méga-production hollywoodienne, à la faire accompagner par le ministre des Affaires Étrangères en exercice et à la recevoir à l’Élysée… au nom de quoi, tout de même ?

    Florence Cassez, que l’on sache, n’est pas allé au Mexique pour servir les intérêts supérieurs de la Nation… Ses déboires ne sont pas dûs à la France… Son seul fait d’armes aura été de s’envoyer en l’air avec un criminel et de la plus méprisable catégorie encore. En parfaite idiote ou en femelle machiavélique. Au choix.

    Le chroniqueur Nicolas Gauthier, ancien directeur de Flash infos magazine, a justement remarqué : « Florence Cassez : ce n’est pas Jeanne d’Arc non plus ! »(3)

    C’est le moins qu’on puisse observer, alors que l’Élysée et le quai d’Orsay actuel et en l’occurrence, « cela a été Grands Guignol’s parade. »

    Ne serait-ce que pour la mémoire des victimes de la bande des « Zodiaque », voire pour les deux milliers de soldats engagés aux mêmes heures contre les « Fous d’Allah », ce n’était peut-être guère approprié !

    Pour le moins…

    Enfin, les pires choses, comme les meilleures, ont une fin…

    Caramba ! Ne plus entendre parler de Florence Cassez sous peu – un show médiatique en chasse un autre – ne sera pas le moindre de nos soulagements.

    Philippe Randa http://www.voxnr.com

    notes :

    (1) http://fr.wikipedia.org… Citons également le site http://www.francetvinfo.fr : « Le business tourne bien mais il a un associé douteux dans sa boîte vendant des produits parapharmaceutiques : Eduardo Margolis. “On le dit à la fois proche du pouvoir et lié aux cartels de la drogue”, dit-elle. L’homme s’est diversifié dans un tas de branches différentes, mais notamment dans la sécurité. Les deux associés finissent par se séparer et ça ne se passe pas bien. Dans un entretien au site internet destiné aux Français de l’étranger Le Petit Journal, Sébastien Cassez affirme avoir “reçu des menaces de mort et de kidnapping sur nos enfants, par téléphone”. »
    (2) www.bvoltaire.fr, 24 janvier 2013.

  • Etats-Unis : le marché des « mères porteuses »…

    Pour quelques dizaines de milliers de dollars aux États-Unis, les agences qui évoluent dans la filière des mères porteuses proposent des jeunes femmes triées sur le volet.

    Le Figaro propose ici un témoignage singulier. Jennifer, 29 ans, pionnière en matière de «création de familles», figure dans le catalogue de «plus de mille donneuses aux profils des plus exceptionnels et divers» proposé par l’agence américaine Egg Donation (Don d’ovule), «leader du marché». Elle ne veut pas d’enfant mais elle estime que ce serait «un gâchis» de ne pas «utiliser de si bons ovules»…

    Voilà ce qui attend la France, après le « mariage » homosexuel. Car ne nous y trompons pas, détourner la loi de l’intérêt général pour l’ordonner à l’individu et à ses intérêts égoïstes, c’est s’exposer aux plus graves dérives consuméristes. Puisque l’enfant n’est plus sujet, mais objet de la loi, puisque le droit à l’enfant s’est substitué au droit de l’enfant, c’est désormais un véritable marché qui va se mettre en place, si la loi passe. Des « couples » homosexuel qui, par nature, ne sont pas ouverts à la transmission de la vie, auront recours à tous les artifices que la technologie mettra à leur disposition, pour « fabriquer » les enfants que les lois de la nature leur refusent…

    Nous sommes entrés dans l’ère des apprentis sorciers où des lois immuables et séculaires sont bousculées pour satisfaire une idéologie destructrice, au risque de briser le fragile équilibre que l’homme a su construire avec l’apparition de la civilisation.

    http://www.contre-info.com/

  • La banque Goldman Sachs veut baisser tous les salaires de 30% en France

    PARIS (NOVOpress) – Comment redresser l’économie française ? Il faut abaisser tous les salaires de 30 %. C’est la réponse de Huw Pill, l’économiste en chef de la banque américaine, Goldman Sachs. Dans une interview accordée au Huffington Post, le « Monsieur Europe » de la banque internationale d’investissement a déclaré : « Il faudrait s’appuyer sur une baisse des salaires générale, afin de regagner de la compétitivité. On estime que la France devrait réduire sa moyenne salariale d’environ un tiers…». Soit 33% de moins en moyenne. Des mesures comparées plus loin dans l’entretien à des « ajustements » afin que la France prenne « la bonne direction ».

     

    Des propos incroyablement provocateurs quand on sait que la banque avait annoncé en janvier 2011 que le salaire annuel de son PDG, Lloyd Blankfein, passait de 600 000 à… deux millions de dollars. Trois ans après un coup de pouce financier de plusieurs milliards de dollars d’aides de la part du Trésor américain. Pour mieux comprendre les outrances de cet univers, le récent film « Goldman Sachs – La banque qui dirige le monde » (vidéo ci-dessous), démontre comment cette banque a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

    Incarnation de la spéculation financière, Goldman Sachs s’est enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains. Elle a été sauvée ensuite de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier s’exporte en Europe à partir de 2009 via la mondialisation, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Une fois que les gouvernements européens tombent les uns après les autres, « la Firme » va en profiter pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent. Elle devient « la banque qui dirige le monde »

    http://fr.novopress.info

  • Génération décervelée

    « On n'avait jamais rien vu de tel. » Présenté comme une sorte d'OVNI de l'analyse de l'échec scolaire en France, le rapport publié mercredi par l'Institut Montaigne, Vaincre l'échec à l'école primaire, est censé marquer une date aussi bien quant à sa franchise, son origine (les analystes du principal « think tank » français qui rassemble des personnalités de droite comme de gauche) et l'audace de ses propositions. Mazette ! Tenons-nous enfin la pierre philosophale de l'enseignement primaire qui va permettre de rendre à l'école son rôle d'ascenseur social aujourd'hui mis à mal ? Je vous le dis tout de suite : non.
    Le rapport « explosif » de l'Institut Montaigne
    L'une des grandes préoccupations de l'Institut présidé par Claude Bébéar est d'œuvrer pour la diversité et la mixité, au besoin par la discrimination positive. Mais disons-le tout de suite, ce parti pris n'apparaît pas dans le rapport qui souligne à juste titre - dans une certaine mesure - à quel point les enfants de milieux simples ou de parents inactifs sont aujourd'hui à la traîne. Sans suggérer pour autant que cela tient à la capacité de certains parents de compenser les méthodes ineptes qui décervellent les enfants. Pour ma part je connais une gardienne de langue maternelle portugaise, dotée du seul certificat d'études primaires de son pays d'origine, qui a appris la lecture à son enfant en constatant que le CP de l'école publique très « chic » faisait cela par le biais du dessin : son fils fréquente aujourd'hui avec succès un des « bons » lycées de Paris. La réponse de la concierge est plus pertinente que celle de l'Institut Montaigne qui contient des remarques intéressantes et justes, mais aussi bien des idées fausses et avant tout une grave erreur de perspective.
    Il faudra consacrer plusieurs de ces chroniques à ce rapport qui fait beaucoup de bruit et risque de formater la politique éducative de la France dans les années à venir, vu le prestige de l'Institut Montaigne et sa parfaite harmonie avec une certaine philosophie de la société qui a les faveurs des pouvoirs publics.
    Ce qu'en ont retenu d'abord les médias sont ses aspects plus matériels, portant sur les rythmes scolaires, la rémunération des instituteurs du primaire, le nombre d'heures et de jours de classe, les sommes consacrées en moyenne sur le budget public aux élèves. D'un point de vue de rentabilité, sachant que la France dépense en moyenne 5 563 dollars par élève du primaire (un peu moins que la moyenne de l'OCDE, c'est après que les dépenses explosent !), il est évidemment désolant de voir la France dégringoler dans les évaluations de lecture internationales comme « PISA » alors même que les sommes allouées n'ont cessé d'augmenter depuis 1990.
    Soit dit en passant : les frais de scolarité hors contrat, où les classes ont souvent de petits effectifs, frais supportés par les seuls parents, sont très inférieurs à ceux dépensés par l'État. Et les résultats en lecture, écriture et calcul qui intéressent au premier plan les experts de l'Institut Montaigne, y sont généralement bons ou au à tout le moins acceptables pour l'ensemble des élèves dont beaucoup atterrissent d'ailleurs là après avoir subi des pédagogies décervelantes de l'enseignement « officiel ».
    Mais les rédacteurs du rapport ont raison de rappeler ceci, après le Haut Conseil de l'Education en 2007 :
    « L'échec scolaire à l'école primaire est une bombe à retardement pour notre société : « Quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes : près de 200 000 d'entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul ; plus de 100 000 n'ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines. »
    Scandale gigantesque qui aboutit à ce que , « chaque année 150 000 jeunes quittent le système éducatif sans qualification ».
    On s'attendrait à ce propos à une réflexion de fond sur ce qui se passe réellement dans les classes : pourquoi tant d'enfants n'apprennent-ils pas à lire, écrire, compter, connaître leur langue ? Certes, au fil du rapport il est souligné que « l'effet maître » est primordial (ce qui contredit l'idée selon laquelle la réussite serait dictée par l'origine socio-économique) : autrement dit, un bon maître obtient de meilleurs résultats et ses élèves progressent d'autant mieux qu'il est exigeant et qu'il place haut la barre.
    Peut-être tous les mauvais professeurs se concentrent-ils dans les zones les plus déshéritées ? Le rapport ne l'affirme pas mais il ose quand même ceci :
    « C'est un marronnier pour les journaux télévisés chaque année au mois de septembre : l'arrivée des tout jeunes enseignants pour leur première nomination, à l'école, au collège ou au lycée, dans les établissements les plus difficiles, souvent face aux classes les plus complexes, le tout dans les zones les plus défavorisées ! Le tout avec 24 ou 48 heures, au mieux, pour prendre la mesure d'un environnement complètement nouveau... C'est le "baptême du feu" que l'Éducation nationale organise pour les reçus aux différents concours qu'elle organise.
    « Non seulement ils manquent de pratique, mais ils ne connaissent généralement pas le milieu dans lequel ils sont catapulté ». Rares sont ceux à qui l'on donne le choix ... Comment dans ces conditions entretenir leur motivation ? D'autant que ces postes ont le charme du provisoire et de l'incertain : huit jeunes professeurs sur dix sont généralement affectés à des poste provisoires. »
    Il faudrait donc mieux les payer en début de carrière, afin que la profession attire les meilleurs étudiants, quitte à prévoir une progression de salaire moins forte en cours de carrière, ne pas les lâcher dans des classes difficiles en début de parcours... Ce sont encore des mécanismes finalement très... mécaniques. Mais le rapport souligne aussi l'insuffisance de la formation pratique des enseignants qui font beaucoup de théorie, subissent souvent « l'infantilisation » des IUFM (Instituts universitaires de formation de maîtres) et reçoivent peu ou rien quand il s'agit de se préparer à enseigner concrètement une matière ou de faire face à des enfants difficiles ou en difficulté. 
    Aussi le rapport propose-t-il de modifier l'apprentissage du métier pour multiplier les contacts avec les plus anciens et la formation en situation, ce qui paraît tomber sous le sens. Davantage de « formation continue » aussi... Le « hic » reste celui des contenus de ces formations dont on sait qu'elles peuvent receler la pire des choses, jusqu'à la manipulation mentale des intéressés. Dans un pays qui supporte l'avortement de 220 000 tout-petits par an, où les jeunes sont privés de leur culture, de leur intelligence, de leurs capacités d'analyse par un système pédagogique souvent nocif, la confiance que l'on peut avoir en ces « remèdes » reste forcément très modérée.
    Les autres remèdes sont pour la plupart d'un même ordre, mécanique. En comparaison avec les autres pays de l'OCDE, ce sont les petits Français qui passent le moins de jours à l'école (140 par an) et pourtant ils ingurgitent presque le maximum d'heures de cours. À changer ! Ce sont les petits Français qui redoublent le plus, sans aucun bénéfice : ils doivent donc progresser sans rupture d'une année sur l'autre en recevant des soutiens individuels (personne ne se demande si le fait de redoubler en subissant des méthodes ineptes qui ont déjà fait la preuve de leur inefficacité n'est pas le problème, et non le redoublement lui-même).
    Il faut aussi donner plus de pouvoir et plus d'autonomie aux directeurs d'écoles primaires pour que celles-ci cessent d'être gérées comme de simples « services municipaux » :
    L'idée, c'est de donner au vrai responsable de l'école les moyens de vérifier et de contrôler ce qui se passe dans les classes et d'imposer un quota d'heures d'apprentissage du français et des mathématiques. Tiens, j'en connais un comme cela : c'est Marc Le Bris, le courageux directeur instituteur de l'école de Médréac en Îlle-et-Vilaine. Lui-même et ses institutrices obtiennent des résultats magnifiques en respectant des méthodes pédagogiques traditionnelles. Ce qui a valu à Marc Le Bris d'être bloqué dans son avancement par la vertu de l'inspection académique. On reste rêveur devant la recommandation de l'Institut Montaigne d'augmenter le nombre d'inspecteurs et de les rendre plus disponibles pour l'inspection qui, selon lui, devrait être l'un des principaux ressorts pour une amélioration de la situation.
    Je vous l'ai dit, on reste sur une impression d'extériorité par rapport à la gravité et à la nature de l'échec scolaire. Le rapport parle aussi de manière plus détaillée de l'apprentissage de la lecture, sans aller aux vraies causes et en proposant des remèdes pour partie inadéquats ou nocifs...
    Jeanne Smits Présent du 7 mai 2010