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lobby - Page 2510

  • Dérapages à l’UMP, vérités au FN

     

    De la conférence  de presse tenue hier par François Hollande à l’Elysée, la première depuis son élection, Marine Le Pen  a dit de manière resserrée tout ce qu’il fallait en penser –voir son communiqué en ligne sur le site du FN. Avec une légitimité dans les critiques qui ne saurait être celle des caciques de l’UMP frayant largement dans les mêmes eaux euromondialistes que leurs frères ennemis du PS.  Une UMP en pleine guerre des chefs –elle laissera des traces…- alors que les adhérents sont amenés à voter dimanche prochain pour désigner leur nouveau président,   et qui pousse MM. Fillon et Copé à sortir les dagues tout en parlant souvent à tort et à travers. 

    Dernière affaire en date, rapporte Lepoint.fr  « interrogé ce mardi matin sur BFM TV/RMC sur l’hypothèse d’un rassemblement entre la droite et l’extrême droite,  François Fillon a répondu : jamais. Interrogé sur  les intentions de Jean-François Copé, il avait assuré, avant d’être coupé par une autre question : Je ne le crois pas, parce que je pense que tout dans ses origines, dans son engagement politique le conduit… Dans son récent livre Manifeste pour une droite décomplexée, Jean-François Copé raconte que son grand-père paternel est arrivé en France en 1926 en provenance de Roumanie pour fuir l’antisémitisme et le bolchévisme et que ses grands-parents et son père ont été sauvés en novembre 1943 d’une rafle nazie par une famille de Justes à Aubusson. »

    « Michèle Tabarot, soutien de Jean-François Copé» a dénoncé « les propos pour le moins ambigus et alambiqués (de François Fillon qui) ne sont pas acceptables.»  Un autre  soutien de M. Copé, «  le député UMP du Nord Sébastien Huyghe, s’est lui aussi étonné que François Fillon ait fait référence aux origines de Jean-François Copé pour expliquer certains positionnements politiques de ce dernier (…). Faut-il rappeler à M. Fillon que c’est ce type de logiques qui ont dérapé par le passé en certaines idéologies éloignées de nos principes républicains (…) », ajoute M. Huyghe.

    Encore un peu et les amis de Jean-François Copé accuseront François Fillon de dîner régulièrement avec  Dieudonné !

    Au registre des énormités, M. Copé n’est pas en reste. En témoigne la  saillie de ce dernier, – petite phrase qui s’inscrit pleinement dans la compétition interne à l’UMP- qui a contesté vendredi dernier le droit de  Florian Philippot, vice-président du FN, à déposer une gerbe, « à titre personnel » et ne portant « pas de marque du Front National », sur la tombe du Général De Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Marne).

     Le  secrétaire général de l’UMP, qui s’est lui aussi rendu  sur la tombe du fondateur de la Vème République a éructé : «Quand on sait que depuis 1940, de manière continuelle, l’extrême droite a appelé à exécuter le général De Gaulle… Que le Front National envoie l’un de ses membres les plus zélés devant la tombe du général De Gaulle, ça s’appelle de l’usurpation d’identité».

     Usurpation, « compliment » que l’on peut renvoyer aux héritiers putatifs du « gaullisme » qui se sont échinés à mettre à bas les aspects positifs de la politique menée par le général et que Florian  Philippot a résumé: «L’indépendance nationale, la grandeur de la France, l’Europe des nations…».

    M. Copé feint  en outre d’ignorer ce qui est la base même de la « philosophie » qui a présidé à la création du FN il ya quarante ans, à savoir, une volonté de rassemblement de toutes les forces patriotiques,  de réconciliation nationale par delà les divisions et les déchirements nés des  traumatismes de la défaite de 1940 et de la décolonisation.

    Un De Gaulle qui serait aujourd’hui cloué au pilori par les Copé, Fillon, Pécresse, Wauquiez, Bertrand, NKM et consorts , rappelait  Bruno Gollnisch, il y a deux ans,  pour avoir alerté des dangers d’une submersion migratoire non européenne et qui,  rapportait Alain Peyrefitte, expliquait que «  Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne ».

    A l’évidence en effet insistait Bruno, « Il y a bien  un peuple français qui est principalement -pas exclusivement- une synthèse des civilisations celtique, latine et germanique » dans une   France qui  «n’est pas réductible aux valeurs républicaines, à l’idéologie des droits de l’homme, n’est pas née en 1789 ;   c’est une réalité charnelle et spirituelle »

    Alors certes, Bruno Gollnisch, modéré en tout, est très modérément « gaulliste », la geste gaullienne étant de son point de vue entachée de beaucoup de travers et d’ambiguïtés.

     Nous l’évoquions déjà sur ce blog, il y a le De Gaulle de la résistance et celui de l’épuration sauvage, « l’homme qui faisait se battre les Français entre eux » ; le De Gaulle cynique, vaniteux, menteur, manipulateur,  aux mains couvertes du sang des patriotes, et celui des belles envolées lyriques de ses Mémoires dans lesquelles, parfois, filtre la vérité…

     Il y a le De Gaulle maurrassien  et le De Gaulle progressiste ; celui du refus d’abdiquer notre indépendance nationale et de la trahison des pieds noirs,  du massacre des harkis ; le De Gaulle des accords d’Evian privant notamment notre pays des ressources énergétiques du Sahara, celui de la décolonisation de l’Afrique noire plus ou moins réussie, de la sortie de l’Otan, de la dissuasion nucléaire, du refus, nous l’avons vu  de l’immigration-invasion

     Et si le drame  de l’Algérie française a été le déclencheur  à l’adolescence, de la conscience politique,  de l’engagement de   Bruno Gollnisch, celui-ci a toujours dénoncé   «le  largage  dans des conditions indignes, indécentes, atroces  de l’Algérie ».  «Je suis persuadé contrairement  au général De Gaulle que si la France était restée en Algérie il y aurait  beaucoup de moins d’immigration en provenance  d’Algérie parce que ce pays serait prospère et les populations auraient   de quoi  vivre et prospérer sur leur territoire natal…»

    Présent samedi à Nice devant 250 militants  pour célébrer le 40e anniversaire du FN, « un événement exceptionnel dans la vie des partis politiques nationaux », Jean-Marie Le Pen n’a pas manqué d’être questionné sur ce dépôt de gerbe d’un dirigeant du FN sur la tombe de De Gaulle.

    « Cela  prouve la largeur d’esprit des gens du Front National» a déclaré son  Président d’honneur  lors d’une conférence de presse. «Il est bien évident que nous ne sommes pas d’accord sur tout au Front National, mais nous sommes d’accord sur l’essentiel ». « Il y a toutes sortes de citoyens au Front National, y compris des gaullistes. Mais je ne serai pas plus choqué par le fait qu’on aille déposer une gerbe sur la tombe du général De Gaulle que je ne serai choqué si quelqu’un du Front National déposait des fleurs sur la tombe du Maréchal Pétain », a-t-il déclaré.

    Un Philippe Pétain qui devant l’Histoire,  comme Charles De Gaulle,  rappelait d’ailleurs Bruno Gollnisch il ya deux ans à Villepreux,  « doit avoir la place que mérite la vérité. »

    «  La vérité d’un régime corrompu et incapable de dirigeants élus par le Front populaire, qui, dans la catastrophe à laquelle ils ont été incapables de faire face, se sont lamentablement débinés et ont refilé à ce vieillard l’ardoise de leurs erreurs (…).  Il y a des gens de bonne foi qui ont suivi Pétain, il y a des gens de bonne foi qui ont suivi De Gaulle.»

    « Ce dont je suis sûr en tout cas, indiquait-il encore, c’est que les dirigeants actuels sont 100 fois plus coupables, si tant est qu’il l’ait été, que le Maréchal Pétain. Il avait au moins une excuse, celle d’une armée victorieuse et implacable qui campait sur le territoire national. »

    «  Tandis que les traîtres qui sont aujourd’hui au pouvoir, c’est en toute connaissance de cause qu’ils bradent la France, qu’ils livrent son économie, qu’ils livrent son identité à l’étranger, portant atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, pour le seul profit de leurs intérêts abjects. »

    Une dernière remarque sur laquelle s’accorde  tous les frontistes et beaucoup de Français, par-delà leur sensibilité particulière.

    http://www.gollnisch.com/

  • DOSSIER SPÉCIAL DE L'ACTION FRANÇAISE : "NON AU MARIAGE HOMO !" NE LE MANQUEZ PAS, EN KIOSQUE DEPUIS JEUDI OU EN VENTE SUR INTERNET

    C’EST UN DOSSIER SPÉCIAL CONSACRÉ AU MARIAGE HOMOSEXUEL ET À L’HOMOPARENTALITÉ QUE L’ACTION FRANÇAISE VIENT DE SORTIR, ALORS QUE LA LUTTE CONTRE LA DÉNATURATION DU MARIAGE ET DE LA FILIATION S’INTENSIFIE

    - MANIFESTE DE L’ACTION FRANÇAISE POUR LA DÉFENSE DU MARIAGE
    - DÉCLARATION DU COMTE DE PARIS
    - ENTRETIEN AVEC THIBAUD COLLIN : "UN BASCULEMENT DE CIVILISATION"
    - MARIAGE HOMO, MARIAGE AUX MAUX par Aristide Leucate
    - NAJAT BELKACEM, GRAND INQUISITEUR DU SEXUELLEMENT CORRECT, par Stéphane Blanchonnet
    - L’HOMOSEXUALITÉ, C’EST GRAVE, DOCTEUR ? par Aristide Leucate
    - UNE FAMILLE FRANÇAISE ET CHRÉTIENNE TRADITIONNELLE HONORÉE PAR L’INSTITUT : propos recueillis par François Marcilhac
    - MARIAGE POUR TOUS : DANS LE MEILLEUR DES MONDES, par Stéphane Blanchonnet
    - RELIRE MAURRAS : DU BONHEUR CONTRE LA NATURE, par Louis de Galice
    - et l’éditorial de François Marcilhac : HOLLANDE, LE FOSSOYEUR DE LA NATION

    NE MANQUEZ PAS LE NUMÉRO 2851 DE L’ACTION FRANÇAISE !

  • Ecologie : La peste verte ?

    Dans un ouvrage prophétique paru en 1991, La Peste verte, Gérard Bramoullé dénonçait la dérive idéologique de l’écologie. Mais il était malheureusement en dessous de la vérité. Car, devenue une religion, l’écologie se situe désormais au delà de l’idéologie. MG.
     
    Comme religion de l’oligarchie, au même titre que la religion antiraciste, l’écologie se place dans le registre de la révélation, du dogme et des anathèmes contre ceux qui ne partagent pas la foi nouvelle : elle est devenue inaccessible à la raison et en particulier à la raison scientifique.

    La foi écologique consiste à croire que la nature se porterait mieux en l’absence de l’homme occidental, responsable notamment du réchauffement climatique qui résulterait des émissions de CO2. On ne reviendra pas sur le fait que ce diagnostic du réchauffement climatique n’est nullement avéré. Par définition la révélation se situe au-delà de la vulgaire preuve scientifique. Intéressons-nous seulement aux effets concrets du dogme vert.

    Le néant vert

    Quel est le bilan réel des politiques conduites depuis la fin du siècle dernier au nom de cette religion ? Tout simplement nul ou catastrophique pour les Européens.

    Pensons à tous ces « Grenelle » ou conférences internationales censés nous prémunir contre les périls climatiques en faisant diminuer notre empreinte carbone, qui joue le rôle de premier Satan dans cette nouvelle religion. Mais ses adeptes oublient de nous dire que les efforts que cela implique pour nous se trouvent immédiatement annulés par le développement économique de tous les pays émergents et notamment de la Chine. Par conséquent tout ce que l’on nous demande de faire pour diminuer nos émissions de CO2 ne sert absolument à rien par rapport au but affiché.

    L’enfer vert

    Cela rend-il au moins notre vie plus agréable ou plus facile en Europe ?

    On peut en douter car, au concret, le prêche écolo débouche avant tout sur deux choses : une avalanche de réglementations et de normes qui ne font que compliquer l’existence et renchérir le coût des produits et des services, d’une part ; une augmentation continue des prélèvements publics, d’autre part.

    Ces deux fléaux se conjuguent pour réduire la liberté d’initiative des Européens et leur capacité à affronter un monde de plus en plus concurrentiel. Car les adeptes de la nouvelle religion ne se bornent pas, hélas, à proférer des idées bizarres dans des colloques : ils veulent surtout faire le bien de la planète malgré nous.

    Le tableau noir des Verts

    La liste ne cesse de s’allonger, en effet, des méfaits déjà imputables à la nouvelle religion verte en Europe :

    • - l’affirmation d’un principe de précaution généralisé qui handicape toute prise de risque ;
    • - la lutte active contre l’énergie nucléaire, et plus récemment contre le « gaz de schiste », c’est-à-dire contre ce qui permet d’assurer l’indépendance énergétique à moindre coût ;
    • - des dépenses publiques massives au bénéfice de prétendues énergies ou moyens de transport « propres » comme le photovoltaïque, les éoliennes ou les réseaux ferrés dont la productivité est aléatoire et le coût élevé. Grâce aux zélotes écolos, les Européens sont en tout cas assurés de payer leur énergie toujours plus cher !
    • - la réduction continue de la liberté de circulation automobile. Car l’auto, inventée par les Européens justement pour faciliter les déplacements, est l’autre grand Satan de la religion verte. Grâce aux écolos, les villes sont ainsi devenues autophobes : des millions d’Européens se trouvent désormais contraints de dépendre de transports collectifs ou de se déplacer à pied ou à vélo pour faire leurs courses, se distraire ou se rendre à leur travail. Retour au XIXe siècle, à la différence notable toutefois que les lieux de domicile et de travail se trouvent aujourd’hui beaucoup plus éloignés !
    • - l’apparition d’une « fiscalité écologique » qui représente quand même déjà 1,86% du PIB en France et qui s’ajoute par conséquent à un niveau de prélèvements publics et sociaux élevé (46%) et que les charmants élus verts veulent bien sûr augmenter à des fins « pédagogiques » ;
    • - des paysages européens dénaturés par les champs d’éoliennes ;
    • - la difficulté croissante d’entreprendre et de conduire de grandes opérations d’aménagement, en raison du harcèlement auquel se livrent les associations au nom de la défense de l’environnement ;
    • - le ralentissement de la recherche dans certains domaines (ex : les OGM) ;
    • - les troubles d’ores et déjà apportés à l’écologie animale et à l’environnement humain du fait d’une ingénierie « verte » brouillonne, comme en témoignent par exemple les perturbations croissantes apportées par la multiplication des loups et des sangliers en Europe, espèces que les zélotes verts voulaient « protéger ».

    Une idéologie au service de l’oligarchie

    Comme toujours en matière de croyances, celles-ci reflètent certains intérêts bien précis.

    La rhétorique écolo sert ainsi à merveille l’oligarchie pour justifier tout à la fois un renforcement du contrôle social de la population et une relance artificielle de la consommation.

    Dans certains pays européens le tri des déchets ménagers, de même que l’utilisation de voitures aux heures de pointe, fait déjà l’objet d’un contrôle répressif des personnes. Et il suffit de penser à la phrase inoubliable de J. Chirac lors du sommet de Johannesburg en 2002 pour qui nous nous rendrions coupables d’un crime contre l’humanité future, pour comprendre tout ce que recèle en puissance cette sympathique philosophie de la culpabilisation de l’action humaine.

    Le mot écologie, capable d’annihiler tout sens commun chez le récepteur, est devenu un argument publicitaire de première importance. L’argument « vert » (dans l’industrie), « bio » (dans l’alimentaire) ou « durable » (dans les services) a eu une fonction capitalistique bien précise : relancer la commercialisation de nouveaux produits. Le système marchand doit impérativement stimuler en permanence le consommateur, en effet. La religion verte y pourvoit.

    Ainsi le consommateur sera tout content d’acquérir une voiture « hybride » dont le coût d’acquisition est en réalité très supérieur à un produit normal et ne sera que très exceptionnellement amorti par l’heureux propriétaire. Bien entendu le discours sur les énergies « propres » convient à merveille aux vendeurs de matériel idoine qui se trouvent par un heureux hasard financer aussi les ONG écolo.

    La justification verte a permis de transférer au surplus sur le consommateur final des charges auparavant supportées par l’entreprise. C’est donc double bénéfice ! Le consommateur peut ainsi acheter des yaourts, des œufs ou des légumes « bio » plus chers, mais il aura le plaisir en plus de ne pas recevoir d’emballage : s’il veut un sac on lui demandera de le payer. Mais heureusement, au nom d’une noble cause : sauver la planète ! Les publicitaires doivent bien rire.

    La religion du déclin européen

    Plus fondamentalement, la religion verte s’analyse comme un des nombreux symptômes de la décadence européenne : cette religion traduit la peur de l’avenir des vieux Européens, au sein du grand hôpital qu’est devenu l’Occident.

    Elle ne présente les évolutions de notre environnement que sous un jour apocalyptique, alors que celles-ci peuvent constituer, au contraire, de nouvelles opportunités humaines.

    Elle sous estime totalement la capacité de l’homme européen à surmonter, grâce à la science et à la technique, qui sont une création de son génie propre, les défis environnementaux.

    La religion verte réussit aussi la performance de promouvoir le paradigme de la décroissance en Europe, alors que notre continent est le seul à souffrir du chômage structurel et de la désindustrialisation ! Elle condamne enfin l’agriculture moderne dont les rendements permettent seuls de nourrir une population croissante.

    A entendre les zélotes verts, notre avenir européen passerait par le vélo, les éoliennes et le chauffage au bois. Un avenir de réserve folklorique.

    Les Chinois et les Indiens, eux, misent sur l’atome, l’informatique, la génétique et la recherche spatiale.

    Merci les Verts !

    Michel Geoffroy http://www.polemia.com
    16/11/2012

  • Souffrance à deux vitesses Discussion sous les bombes entre un Palestinien et un Israélien

    Mise à jour le mercredi 21 novembre  : à ce jour on dénombre 5 morts du côté israélien, et 154 morts dans le camp palestinien de la bande de Gaza. Face aux bombardements ciblés de haute technologie par une aviation et un équipement militaire modernes, près de la moitié des roquettes palestiniennes sont interceptées par les missiles anti-roquettes (Iron Dome) et ne touchent même pas terre.


    Interview croisée entre un palestinien et un... par CptAnderson

    http://www.egaliteetreconciliation.fr

  • Soutien à la défense du Mariage et de la Famille

    Communiqué de Bruno Gollnisch
    Député au Parlement européen

    13 novembre 2012

    A titre personnel, je tiens à apporter publiquement mon entier soutien à toute manifestation tendant à la défense du Mariage et de la Famille, contre les projets de lois gouvernementaux qui veulent les dénaturer, alors que la gravité de la situation économique et sociale devrait imposer d’autres urgences !

    J’appuie donc toute manifestation pacifique, qu’elle soit d’inspiration chrétienne, venant d’autres confessions, ou laïque, que les organisateurs et participants en soient croyants ou agnostiques, politiquement engagés ou non, élus ou citoyens.

    Ceci vaut notamment pour les manifestations organisées ces 17 et 18 novembre, dont j’espère de tout cœur qu’elles précèderont un grand mouvement unitaire.

    Je dénonce l’action opiniâtre et mensongère de lobbies qui, après avoir obtenu le PACS en nous disant qu’il suffirait à résoudre les problèmes des homosexuels, vont plus loin dans l’imposition de novations sociétales inquiétantes, telles que le prétendu « droit à l’enfant ».

    L’enfant n’est pas objet de droits, il en est le sujet. L’enfant abandonné ou orphelin a droit à un père et une mère, dont l’amour remplace celui dont il a été privé. Lui refuser cette double et fondamentale référence pour la satisfaction de personnes dont le mode de vie, librement choisi, exclut la procréation, serait en quelque sorte lui imposer une double peine. Ce serait une grave dérive de notre civilisation.

    http://www.gollnisch.com

  • Une droite contre le colonialisme ?

    Après les accords d'Evian (1962), la gauche s'est politiquement arrogée l'idée anticoloniale. Depuis, elle ne perd aucune occasion de brandir celle-ci contre une droite parfois suspectée de n'avoir pas tout à fait rompu, dans sa mentalité, avec une tradition colonialiste qui lui serait propre. Curieux mythe que cette prétendue tradition ! Revenons donc aux premières décennies de la IIIe République, au moment même où s'élabore une doctrine cohérente de l'impérialisme français. On y voit surgir, en contrepoint, un anticolonialisme en partie conservateur.
    Après la défaite de 1870, l'expansion coloniale apparaît comme un moyen salutaire pour compenser le traumatisme. Il faut retrouver la voie de la grandeur nationale en tendant les énergies vers l'Outre-mer. Restaurer la puissance française, faire rayonner la civilisation et ouvrir de nouveaux marchés sous le soleil des tropiques, tels sont les mots d'ordre de ceux que l'on appelle alors les «colonistes». Avant même que Jules Ferry, dans les années 1880-1885, ne lance concrètement les expéditions de Tunisie, de Madagascar, de l'Annam et du Tonkin. Cet élan en faveur de « la plus grande France », dépassant les clivages politiques, recrute ainsi largement chez les républicains, mais aussi chez les orléanistes ou les légitimistes.
    En face, le courant anticolonial puise lui aussi ses partisans au sein de plusieurs familles politiques. Le radical Clemenceau est alors le parlementaire qui s'oppose le plus fermement aux arguments de Ferry. A droite, à rebours du néo-mercantilisme de ce dernier, les tenants d'une stricte orthodoxie libérale dénoncent l'imposture de l'enrichissement promis par l'exploitation des rivages lointains. La conquête coûte cher. Plus encore, l'administration et l'aménagement des nouveaux territoires. Cette dilapidation des capitaux fera alors défaut pour le développement de la métropole. Une fiscalité plus lourde et ses retombées sur le prix des produits français en seront par ailleurs les fruits économiquement aberrants.
    Mais c'est le sentiment de la Revanche qui fait naître la plus vive opposition. Le réquisitoire est ici géopolitique. L'Allemagne a tout intérêt à nous «pousser aux colonies» et à nous isoler diplomatiquement de l'Angleterre, explique le patriote Déroulède. Et le même de reprocher ainsi aux coloniaux la double inconséquence d'une diversion et d'une dispersion des forces. De fait, le rêve colonial revient à « prodiguer l'or et le sang de la nation française ». Le député bonapartiste Raoul-Duval, faisant chorus avec le sénateur orléaniste de Broglie, s'irrite quant à lui de cette fuite démographique : « le premier article d'exportation est l'article humain », affirme-t-il. Plus tard, Mourras blâmera à son tour ce choix colonial fatidique des républicains de 1880, au détriment de la lutte contre l'hégémonie germanique en Europe. Enfin, notons-le bien, le jeune De Gaulle d'avant 1914 partagera également cette optique proprement continentale contre l'aventure impériale.
    Philippe Gallion LECHOCDUMOIS septembre 2010

     

  • Les FEMEN : des agents provocateurs ?

    Depuis quelques mois, nombre de français ont entendu parler des FEMEN, ce groupuscule féministe Ukrainien composé de jeunes et jolies jeunes femmes, et dont la méthode de combat et de revendication consiste à exposer ses seins au grand jour. Les actions des FEMEN pour l’amélioration de la condition des femmes ou la lutte contre la prostitution en Ukraine ne peuvent au demeurant qu’attirer de la sympathie. Lorsque celles-ci manifestent en petite culotte pour dénoncer le système « sexe contre diplômes » dans les universités ukrainiennes, tous les hommes de la planète les soutiennent, cela va sans dire. On peut tout autant difficilement être contre elles, lors de leur stimulante campagne appelant à « lire plus » et motivée par le slogan : « si tu ne lis pas plus, je ne couche pas avec toi » (!). Enfin comment ne pas être d’accord avec elles lors de leurs manifestations contre la prostitution pendant l’euro de football en Ukraine ? Les FEMEN jouent sur leur somptueuse plastique et une symbolique très identitaire et guerrière qui, une fois n’est pas coutume, ne semble pas déranger les élites globalistes européennes.

    C’est il y a un an que le mouvement a commencé à prendre de l’ampleur et à surtout activement se mêler de politique internationale. Les jeunes féministes se sont revendiquées de l’heritage de la révolution orange en Ukraine, ce coup d’état démocratique destiné à vassaliser durablement l’Ukraine dans l’alliance occidentale. Fin 2011, elles ont aussi manifesté en soutien de la révolution du Lotus en Egypte, contre Moubarak, et pour l’émancipation des femmes Egyptiennes. Nul ne peut douter que le bilan des courses, ne doit sans doute pas être à la hauteur de leurs espérances, mais leur croisade anti-Moubarak et pour l’émancipation des femmes s’est depuis transformé en une croisade contre la Shariah et l’islamisme, ainsi que contre la Burka. Curieusement, les provocations des FEMEN en Turquie et en Tunisie n’ont pas abouti a quoi que ce soit. Le fait de se déshabiller devant une mosquée n’a pas visiblement eu en Turquie l’effet escompté.

    Au sein de l’Union Européenne le mouvement a reçu un accueil beaucoup plus favorable. Les FEMEN ont organisé depuis un an un réel tour d’Europe, destiné à l’organisation d’actions dans différents pays, mais aussi à la création de structures FEMEN dans différents pays: suisse, hollande, Italie ou encore France par exemple en réaction à l’affaire Strauss Khan. A l’international, c’est le Brésil qui a lui été cet été contaminé par cette vague feministe-orange. On se demande toujours avec quels moyens et quels soutiens logistiques ces déplacements ont été organisés. La Voix de la Russie a publié un texte très intéressant à ce sujet, et qui met en lumière des faits assez intéressants, notamment le fait que les FEMEN bénéficient de soutien plus qu’inattendus à l’ouest comme à l’est, via des stars du Show-business Ukrainien, des hommes d’affaires allemands et américains ou encore plausiblement la présence française à l’étranger, puisque les FEMEN notamment étaient invitéesa l’ambassade de France a Kiev le 14 juillet 2012. Ces soutiens ne sont pas surprenants lorsqu’on sait que les FEMEN défendent l’entrée de l’Ukraine dans l’UE et s’opposent également à l’ingérence russe en Ukraine. Il est aussi à noter que lors de leur dernière visite à Moscou, celles-ci ont été reçues par Sergueï Mironov, le leader du parti d’opposition social-démocrate Russie Juste, parti qui a activement participé aux contestations de rues en Russie, contestations que certains ont comparées a une tentative de révolution de couleur en Russie.

    C’est justement cet été que les choses ont commence à prendre une autre ampleur. Le message global des FEMEN s’est politisé, s’affirmant de plus en plus contre le racisme, le sexisme et les valeurs patriarcales qui règnent dans les sociétés industrialisées, valeurs promues selon elles par les religions. Leurs campagnes politiques vont alors de plus en plus se diriger contre les leaders de l’Europe orientale : Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko, Victor Ianoukovitch ou leurs alliés en Europe, Sylvio Berlusconi en tête. En juillet dernier, les FEMEN tentent d’agresser le patriarche orthodoxe Cyrille lors d’une visite a Kiev, sous le slogan : Tuez Cyrille, la campagne étant accompagnée d’une photo de ce dernier décapité. Charlie hebdo n’aurait sans doute pas fait plus ignoble. Très logiquement finalement cette action a été revendiquée en soutien au Pussy-Riot, ces 3 anarchistes russes ayant été arrêtées pour avoir organisé un concert punk dans la cathédrale Saint Sauveur à Moscou et dont deux d’entre elles ont été condamnées pour hooliganisme. En réaction à la condamnation de ces dernières, les FEMEN ont donc jugé nécessaire d’attaquer l’église et de tronçonner une croix érigée en mémoire des victimes de la répression stalinienne et qui datait de la révolution de couleur orange. Ce faisant, elles voulaient tant manifester leur déception de l’Ukraine orange que montrer leur détermination face a l’église Chrétienne.

    La réaction du pouvoir Ukrainien a été sans doute moins disproportionnée que celle du mainstream médiatique qui a réagi de façon relativement obsessionnelle à ce non événement: dans tous les pays du monde les manifestations non organisées sont illégales et la destruction d’édifices publics et religieux également hors la loi. De façon surprenante, suite à cela, la coupeuse de croix arrive à s’enfuir d’Ukraine en étant pourtant recherchée en Ukraine et trouve refuge en France ou s’installera peu de temps après la base arrière et internationale des FEMEN. L’antenne française est rapidement créée à Paris composée de militantes françaises et sous la férule de Inna Shevshenko, Loubna Meliane ou encore Safia Lebdi qui à jugé bon de m’écrire J

    L’orientation très à gauche de ces cadres français est parfaitement adapté aux revendications des FEMEN pour une nouvelle société sans religions, sans différences entre hommes et femmes et en faveur des droits des minorités. La proximité du mouvement avec les groupes libertaires de gauche français tels que « ni putes ni soumises » ou avec « le parti socialiste » semble clairement indiquer les raisons d’êtres de ce groupuscule féministe qui n’a rien trouvé de mieux que d’aller hier en France déranger une manifestation autorisée pour la famille traditionnelle en hurlant « in Gay We trust ». Les FEMEN, déguisées en bonne sœur, ont gazées des poussettes et des enfants avec du faux gaz en hurlant « voila le sperme de dieu », déclenchant vraisemblablement le stress et la colère du service d’ordre de la manifestation. On se demande comment il aurait pu en être autrement. Le mainstream s’est lui contenté de parler de coups que les FEMEN auraient reçu. Evidemment nul ne saurait cautionner les coups que l’une des activistes a vraisemblablement reçu (ce qui n’est pas la première fois) mais de la même façon qu’avec les Pussy-Riot on peut se demander quelles sont les motivations réelles d’une telle action.

    Une femme (théoriquement une future mère) trouve t'elle normal d’aller hurler et jeter du gaz (aussi faux soit t-il) sur des familles en poussette ? N’y a-t-il d’autres moyens pour de jolies jeunes femmes, dont des responsables associatives françaises, de se faire entendre ? Comment la société et les journalistes auraient réagi si des manifestants pour le mariage homosexuel avaient été agressés de la même façon par des partisans du mariage traditionnel ?

    Produit marketing importé à sans doute très bas coût, les FEMEN ont depuis leur arrivée en France dévoilé leur vrai visage, celui d’un groupuscule féministe financé et soutenu par l’Occident, sous contrôle politique et moral d’une gauche française libertaire et sectaire, et dont à ce jour, les revendications exprimées sont bien loin des préoccupations populaires et nationales tant françaises qu’Ukrainiennes.

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com

    source : La Voix de la Russie :: lien

     

  • Dégradations en tous genres

    Le recul de la notation Moody's des produits financiers de l'État central parisien pourrait, en elle-même et dans l'immédiat ne pas entraîner de conséquences trop graves. Elle est cependant intervenue ce 19 novembre, au plus mauvais moment. Elle corrobore la publication par The Economist la semaine précédente d'un dossier accablant de 14 pages qui aurait dû mettre en garde contre la perspective d'une catastrophe analogue aux scénarios imposés à l'Espagne, à la Grèce, au Portugal et même à l'Italie.

    À l'instant même où ces lignes sont écrites la gouvernance européenne se révèle incapable de prendre les mesures les plus évidemment nécessaires. Bizarre assemblage de structures impuissantes typiquement synarchiques elle emboîte des comités qui actuellement se télescopent. Les jours à venir risquent donc d'être sérieusement marqués par ce chaos.

    Tomber dans la dépendance du FMI, de l'Eurogroupe et de la BCE dégraderait donc infiniment plus le pays que la hausse éventuelle des taux d'intérêt nominaux.

    L'attelage Hollande-Ayrault n'avait donc pas besoin du handicap constitué par ce nouvel avertissement sans frais sur les marchés obligataires.

    Or, il se trouve désormais que sur les 17 membres de la Zone Euro, il ne reste plus que 5 pays vraiment crédibles aux yeux de la finance Internationale. Il s'agit de l'Autriche, du Luxembourg, des Pays-Bas, de la Finlande, et bien entendu le plus puissant en Europe : l'Allemagne de Mme Merkel. Les États du sud semblent de plus en plus détachés de ce groupe à la fois géographique et culturel.

    Le découplage frappe également la France de M. Hollande, cela va sans dire mais cela mérite d'être rappelé à ceux qui ne l'ont pas encore compris.

    Il faut certes beaucoup d'ingénuité pour suivre la réaction du gouvernement. Celui-ci réinvente, à 30 ans de distance, – plus exactement il sort des poubelles de l'oubli, – pour expliquer ses échecs, la rhétorique de l'héritage.

    Quand nous entendons un Moscovici déployer cet argumentaire avec l'appui de ce que "Le Monde" (1)⇓ appelle "un proche de François Hollande interrogé par l'AFP" nous voguons allègrement en plein "illusionnisme de gauche" (2)⇓.

    N'ose-t-on pas nous dire sans rire que "ceci valide notre stratégie économique" ?

    Reportons-nous en effet à notre "grand journal du soir, en page précédente. Il décortique à sa manière les raisons de la décision de dégradation prise par Moody's. On pointe trois arguments principaux, alimentant les inquiétudes. Celles-ci ne troublent pas seulement les agences de notation. Elles pèsent sur les décisions de bailleurs de fonds internationaux. Or c'est auprès de ceux-ci que la République jacobine, que ses collectivités locales, que ses caisses sociales, que ses usines à gaz étatiques vont quémander des prêts destinés à payer des intérêts, sans doute encore trop modestes, et faire semblant de combler des déficits en aggravation constante depuis 30 ans.

    Voici donc les 3 motifs, dans l'ordre cité par le Monde

    1° D'abord les multiples défis structurels. Ah, certes, le rapport Gallois est apprécié en lui-même de façon positive au nom de l'agence par M. Dietmar Hornung. Mais ce macro-économiste optimiste basé à Francfort note que son effet positif, auquel il semble croire, ne risque d'être perceptible qu'en 2014.

    Au bout du compte ce rapport, méthodologiquement aberrant, n'a fait qu'amoindrir très provisoirement une dégradation promise à la "catégorie B".

    "Nous attendons les annonces", nous disent les experts à propos d'une question cruciale. Sur celle-ci achoppent actuellement tous les programmes de rigueur en Europe, puisqu'il s'agit de l'évolution du marché du travail.

    Les technocrates internationaux "attendent". Ils risquent fort, telle sœur Anne de ne pas voir grand-chose venir, tant qu'un Michel Sapin pourra dire que les 35 heures restent impossibles à négocier.

    2° Moody's remarque le caractère "incertain" [nous dirions plus précisément "mensonger"] des perspectives budgétaires, elles-mêmes fondées sur des hypothèses de croissance a priori irréalistes.

    3° Enfin la France se trouve l'un des pays les plus exposés à la crise de la Zone Euro, au sein de laquelle précisément son influence ne cesse de reculer.

    Sur aucun de ces trois points le pouvoir actuel ne peut esquiver la responsabilité qui lui incombe, au tire des résultats de son action, ou de son inaction, des six mois écoulés.

    Une telle dégradation technique reflète en définitive un délitement politique, et osons le dire moral.

    On ne pourra plus se le dissimuler longtemps.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    notes

      1. cf. Édition papier en date du 21 novembre p. 3
      2. cf. le petit livre de Claude Fazier.

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  • On ne mentira pas aux enfants !

     Ils étaient près de 100 000 samedi à Paris et des manifestations similaires se déroulaient dans toutes les grandes villes de France. En tête du cortège, des élus de toutes tendances politiques venus défendre notre code civil et réclamer une commission parlementaire sur un sujet des plus fondamentaux pour notre société. Au cœur de cette grande marche citoyenne, des hommes et des femmes, de tous âges, de toutes orientations sexuelles ou politiques, se retrouvaient côte à côte pour défendre les mêmes valeurs, celles qui définissent ce qu’est une famille dans un Etat républicain et laïque : « Par le mariage, l’Etat n’officialise pas une relation affective de l’ordre de l’intime, ce qui n’est pas de son ressort, mais une institution sociale dont l’intérêt particulier rejoint l’intérêt général, à savoir le renouvellement des générations », expliquent les 36 parlementaires réclamant un référendum.

    Parmi les manifestants il y avait aussi un grand nombre d’homosexuels opposants à ce projet de loi. Conscients des enjeux d’une telle loi, leur porte parole a clairement exprimé leur refus face aux revendications des associations gays et lesbiennes pro-mariage.

    Les militants gays et lesbiennes qui revendiquent le droit au « mariage pour tous » sont aussi ceux qui n’existent que parce qu’ils se prétendent « discriminés ». Mais ce qu’ils veulent, au nom de la sacro-sainte « égalité »,  c’est avant tout la possibilité d’adopter des enfants. Ces militants ne sont pas si nombreux mais ils sont très actifs et apparemment très présents dans la sphère politique de gauche. D’après un article publié dans Valeurs actuelles (n° 3961), l’inter-LGBT (traduction : « lesbiennes, gays, bi et trans »), l’ APGL (association des parents et futurs parents gays et lesbiens),  Homosexualité et socialisme, Gaylib… et quelques autres associations de la même nébuleuse, ont été reçues par Christiane Taubira, ministre de la justice et par Dominique Bertinotti, ministre déléguéée chargée de la famille. Leurs revendications ne s’arrêtent pas aux seuls droits au mariage et à l’adoption. Ce qu’ils veulent aussi c’est le droit, pour les lesbiennes, d’avoir recours à la procréation médicalement assistée, c’est le droit, pour les gays, à « la gestation pour autrui », c’est-à-dire la légalisation des mères porteuses.

    Comment peut on parler d’égalité dans une société où certains enfants ne pourront plus dire qu’ils ont un père et une mère mais un « parent  1 » et un « parent 2 » ? Comment peut-on accepter qu’à plus ou moins long terme le recours à des mères porteuses, véritable incitation à la marchandisation des corps, soit légalement reconnu ?

    Ces associations de militants homosexuels, qui prétendent lutter contre la discrimination dont ils sont victimes, sont les promoteurs d’une société décadente où les repères qui construisent l’identité de chacun sur les critères d’altérité entre un homme et une femme ne seront plus la norme, ou la filiation « naturelle » sera concurrencée par la procréation médicalisée et marchandisée, et  « leurs » enfants, inévitablement discriminés parce que différents, en paieront les frais.

    « C’est un énorme mensonge que l’on s’apprête à écrire dans le code civile, explique un professeur de droit public dans Valeurs actuelles, c’est comme si on inscrivait soudain dans la Constitution que la Terre est plate. »

    http://www.frontnational86.fr