Les émeutes que nous avons vues aux États-Unis pourraient bien cesser, il n’en reste pas moins qu’une vision subversive de l’histoire domine la jeunesse de ce pays et par extension la jeunesse occidentale. Au nom de l’antiracisme, une sorte d radicalisme intégral.
La notion de racisme a beaucoup évolué depuis le Comte Arthur de Gobineau 1853-1855), qui est l'un des premiers à avoir théorisé ce qu'il appelait l'inégalité des races. On peut aussi évoquer le marquis de Boulainvilliers, qui en plein XVIIIe siècle, rêvait de noblesse généalogique en se croyant descendant de Francs. Une telle fierté nobiliaire relevait d'une sorte de complexe identitaire, mais cela n'engendrait pas une vision du monde.
Le racisme va devenir de plus en plus à la mode au fur et à mesure que l'on avance dans le temps. C'est un concept élémentaire lié à la forme du corps ou à sa couleur. Il renvoie à un matérialisme plus ou moins bétonné, qui attire de plus en plus ceux qui vivent de préjugés, les esprits simples, qui cherchent à mettre le monde en base 2 : ceux qui en sont et ceux qui n'en sont pas. La race est en train de devenir la nouvelle grille de lecture du monde.