On sait que la distanciation sociale est un élément fondamental pour éviter la contagion. Déjà difficile à envisager dans des communautés telles que les EHPAD – surtout quand on nous expliquait, fin janvier, qu’en France, « les risques de propagation du coronavirus sont très faibles » (Buzyn) -, il est des lieux où éviter la promiscuité est tout simplement irréalisable : les foyers de migrants.
Dans un article du Monde dépeignant, dans un département à contourner si vous arrivez de Roissy, un hangar-squat de 700 m2 où 270 sans-papiers se partagent 110 lits superposés à touche-touche avec une seule douche, un « collectif de soutien » alerte sur cette « bombe sanitaire à désamorcer d’urgence ». Et elle n’est pas la seule : il y a treize foyers dans la ville…