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lobby - Page 761

  • Le Danemark rejette le système de redistribution des migrants de l’UE

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    Le Danemark a récemment déclaré qu’il refuserait de prendre part à la nouvelle proposition de Bruxelles de répartition des migrants, que certains des Etats membres ont adopté.

    Le ministre danois de l’immigration et de l’intégration, Mattias Tesfaye, a déclaré que son pays ne participerait pas à l’arrangement qui permettrait de répartir les migrants nouvellement arrivés entre divers États membres, rapporte le média danois The Local.

    A la fin septembre, quelques Etats membres de l’UE ont accepté d’accueillir plus de migrants, dans un « effort de redistribution », lors d’une réunion à Malte.

    Le Danemark ne veut rien entendre

    « Nous ne voulons pas prendre part à la redistribution convenue entre les pays de l’UE et le soi-disant accord de Malte », a déclaré Tesfaye lors de la réunion de mardi entre les ministres européens de l’intérieur au Luxembourg.

    Le ministre danois a alors averti que le nouveau programme de redistribution de l’UE ne ferait qu’encourager davantage de migrants à traverser la Méditerranée.

    « Je pense que c’est une solution à court terme car de plus en plus de bateaux navigueront vers les ports européens », a déclaré Tesfaye.

    Jusqu’à présent, en dehors de quatre pays de l’UE qui ont élaboré un plan de répartition des migrants, seuls trois autres Etats membres ont adhéré au programme – l’Irlande, le Portugal et le Luxembourg.

  • Jean Messiha : « La France n’est pas un désert identitaire »

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    "La France est bien plus ancienne que la République..."

    Polémiques autour de l’intervention de Julien Odoul au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté pour faire enlever le voile islamique à une accompagnatrice scolaire, mais aussi au sujet du match de qualification France-Turquie pour l’Euro 2020. Jean Messiha réagit au micro de Boulevard Voltaire.



    Julien Odoul, le conseiller régional Rassemblement national avait créé une polémique en demandant à une femme voilée accompagnant des enfants en sortie scolaire d’enlever son voile.
    Que pensez-vous de cette histoire ?

    Je ne vais pas revenir sur le soutien que je lui ai accordé dès le début. Il n’a pas demandé à la femme d’enlever son voile, il a demandé à la présidente du Conseil régional de bien vouloir procéder à l’évacuation de cette femme de la salle. Cela n’est pas la même chose.
    Nous ne nous attaquons pas aux individus. Nous nous attaquons aux politiques. Nous nous attaquons à ces politiques qui encouragent l’islamisation de notre société, y compris au travers de la façon dont elles s’incarnent chez les personnes.
    En l’occurrence, ce n’est pas la faute de cette femme, mais surtout celle de l’idéologie de nos élites politiques qui consiste à permettre à cette femme d’arriver voilée dans un Conseil régional, c’est à dire une instance symbolique de la République française.

    Certaines personnes au Rassemblement national concédaient une petite maladresse de la part de Julien Odoul. Pensez-vous vraiment qu’il ait eu raison d’agir de la sorte ?

    Il a parfaitement eu raison d’agir de la sorte. Je crois qu’aujourd’hui l’heure n’est plus ni à la mièvrerie ni aux concessions ni à l’accommodement. L’heure est grave ! L’attitude de Julien Odoul n’a été ni agressive ni excessive. Il a réagi de manière parfaitement calme et sereine. C’est surtout l’excitation que cela a provoquée qui doit être pointée du doigt. La polémique n’a pas été créée par Julien Odoul, mais par l’envie pressante de cette femme d’arriver voilée dans un Conseil régional. Ces gens n’ont plus peur de rien !

    Le match France-Turquie est un match sous tension. Beaucoup s’expriment pour annuler ce match.
    Faites-vous partie de ceux-là ?

    J’étais ce matin parmi les premiers à Twitter en ce sens. Quand une équipe nationale se permet de fissurer la limite entre le sport et la politique de manière aussi symbolique qu’un salut militaire, on ne peut évidemment pas laisser passer cela. Ce salut militaire est le symbole d’une allégeance à l’armée turque dont on sait aujourd’hui qu’elle procède à des exactions à la frontière syrienne. À partir du moment où cette équipe nationale a politisé le sport, il faut apporter une réponse politique à cette compétition sportive.
    J’ajoute que les Turcs n’en sont pas à leur première provocation. Rappelez-vous que les supporters turcs avaient refusé de respecter la minute de silence au stade de France à l’égard des victimes du Bataclan. Pour des raisons d’ordre public, mais beaucoup plus pour des raisons symboliques et d’honneur national, il appartient à nos élites dirigeantes de procéder illico presto à l’annulation de ce match.

    Que ce soit au Moyen-Orient avec l’armée turque ou au sein de nos conseils régionaux avec cette histoire de voile, ou encore à la Préfecture de Police d’un point de vue terroriste, les relations entre l’islam et la République se tendent de plus en plus.
    Comment voyez-vous la suite ?

    Cela fait des années que je dis que l’islam n’est pas compatible avec la République. Il ne faut cependant pas faire de confusion avec les musulmans qui sont des citoyens français. Il ne nous appartient pas de dire comment la République doit s’accommoder pour intégrer l’islam comme l’a récemment affirmé Jean-Michel Apathie parlant au nom du système qui gouverne la France. Il nous appartient de réaffirmer notre identité partout et de remettre enfin le mot national dans notre identité. La France n’est pas un désert identitaire que des identités alternatives ou différentes pourraient investir et conquérir. À partir du moment où l’identité nationale n’est pas réaffirmée, d’autres irrédentismes identitaires vont l’investir et faire souche chez nous. C’est précisément ce que nous combattons.
    Nous avons aujourd’hui une islamisation rampante de la société française à tous les niveaux. Le terrorisme n’est que la face émergée, sanglante et tragique de l’iceberg. Au-delà de cela, vous avez tout le terreau identitaire qui fleurit sur des territoires qui ne sont plus des territoires de non-droit, mais des territoires de non France. On ne combattra pas l’islamisation de la société avec la République, mais avec la France. La République est française. Ce n’est pas une République qui se tient en l’air comme cela sans être soutenue. Elle est irriguée par la France qui est bien plus ancienne que la République. Il faut impérativement remettre la France au cœur de la République et la République au cœur de nos territoires.

    https://www.bvoltaire.fr/jean-messiha-la-france-nest-pas-un-desert-identitaire/

  • La méthode Médiapart, vue par Pierre Péan dans Le Monde diplomatique

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    LE JOURNALISTE PIERRE PÉAN EST DÉCÉDÉ LE 25 JUILLET 2019. IL COLLABORAIT AU MONDE DIPLOMATIQUE DEPUIS 1975 ET A FAIT PARVENIR AVANT SA MORT, À CE JOURNAL UN ARTICLE RÉDIGÉ EN MAI ET QUE LE MENSUEL A PUBLIÉ EN SEPTEMBRE 2019. PÉAN ÉTAIT TRÈS CRITIQUE VIS-À-VIS DE CEUX QUI SE DÉFINISSENT COMME « JOURNALISTES D’INVESTIGATION », QU’IL VOYAIT PLUTÔT COMME DES SOUS-TRAITANTS D’INFORMATIONS FOURNIES PAR LA POLICE OU LES MAGISTRATS. L’ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS DU MENSUEL OU AUX ACHETEURS AU NUMÉRO, NOUS EN EXTRAYONS QUELQUES PÉPITES EN RENDANT UN HOMMAGE POSTHUME À PIERRE PÉAN, ET UN HOMMAGE TOUT COURT AU JOURNAL QUI L’A PUBLIÉ PENDANT PLUS DE QUARANTE ANS. LE TITRE EST DE PIERRE PÉAN, LES INTERTITRES SONT DE NOTRE RÉDACTION.

    DANS LES CUISINES DE L’INVESTIGATION

    Depuis le milieu des années 1980, la vie publique française semble marquée par un paradoxe. D’un côté la montée du chômage, des inégalités sociales et géographiques, la mondialisation économique, le désengagement de l’Etat-providence tel qu’il fut conçu après la seconde guerre mondiale et son redéploiement au profit des entreprises privées ont scandé notre temps. De l’autre, le monde médiatique a hissé au sommet de sa hiérarchie non pas l’enquête sociale ou le reportage économique, susceptibles d’éclairer ces transformations mais un genre et une figure qui d’ordinaire prospèrent quand tout se délite : le scandale de corruption politico-financière et le journaliste dit « d’investigation »… Ces anges dévolus corps et âme à la vertu suprême, le droit à l’information, forment une élite au sein de leur profession…

    OPACITÉ DE FONCTIONNEMENT

    (…) Une singularité de cette activité menée au nom de la morale et de l’exigence de transparence est son opacité. Un gouffre sépare en effet l’image du journaliste d’investigation véhiculée par la presse elle-même à coup de portraits d’enquêteurs, individus au regard ombreux et aux facultés supposées exceptionnelles, photographiés dos à dos comme sur les affiches des films d’espionnage et la pratique du métier…

    (…) Bien qu’elles prétendent généralement suivre ce chemin escarpé, la plupart des têtes d’affiche du journalisme travaillent d’une manière radicalement différente (de celle du journalisme d’enquête classique, NDR). Il ne s’agit pas d’enquêter mais d’attendre une fuite. Celle d’un procès-verbal d’audition ou d’enquête que transmet un juge, un policier, un avocat… L’intrépide limier s’emploie ensuite à le réécrire en style journalistique… L’ascension de ce journalisme qui défraie la chronique découle ainsi d’une alliance de circonstance entre une petite fraction du monde judiciaire et une tête d’épingle du monde médiatique…

    PRÉSOMPTION D’INNOCENCE ET SECRET DE L’INSTRUCTION AUX OUBLIETTES

    (…) l’enquêteur est un gestionnaire de fuites. Le deuxième aspect tient justement à l’origine et à l’usage de ces informations. Leur exploitation repose sur la violation de deux lois, la présomption d’innocence et le secret de l’instruction, au nom d’un principe, le droit à l’information… En d’autres termes, le journaliste ne se contente plus d’aider à la manifestation de la vérité et d’éclairer le jugement des lecteurs : il se fait, dans le cas d’espèce, auxiliaire de justice, voire de police…

    EFFETS PERVERS

    (…) Cette économie de l’investigation a un double effet pervers. Les journalistes qui acceptent de nouer l’alliance médiatico-judiciaire payent l’accès aux documents d’une extrême dépendance aux sources… Compte tenu du tout petit nombre de magistrats, d’avocats ou de policiers qui acceptent de s’affranchir du secret de l’instruction, le nombre de « grands journalistes d’investigation » se consacrant aux affaires fortement judiciarisées s’est jusqu’ici limité en France à une douzaine… un quarteron d’enquêteurs détient le monopole de l’accès aux pièces d’instruction des affaires sensibles…

    L’article en entier mérite lecture, nous espérons que cet emprunt au Monde diplomatique incitera nos lecteurs se procurer le numéro de septembre 2019.

    https://www.ojim.fr/la-methode-mediapart-vue-par-pierre-pean-dans-le-monde-diplomatique/

  • Marion Maréchal en cible, analyse sémantique

    La Convention de la droite organisée à Paris le samedi 28 septembre 2019 à l’initiative du magazine L’Incorrect n’a pas été appréciée des médias dits convenus. Ils y ont vu une réunion de ce qu’ils appellent « extrême droite », avec pour objectif d’enlever toute légitimité à cette réunion. Depuis, les obus journalistiques pleuvent.

    Rappelons que l’usage du mot « extrême droite » n’a aucune scientificité concernant les objets auquel il s’applique dans les médias principaux. Il sert à désigner pêle-mêle les populistes de droite, les conservateurs, les catholiques (mais pas les musulmans radicalisés islamistes et terroristes), les souverainistes, les identitaires… autrement dit, tous ceux qui ne sont pas de gauche ou de droite centriste, et ne pensent pas dans les clous de l’univers mondialiste et libéral-libertaire. Cet usage, qui est aussi une facilité et une paresse, révèle le degré d’infox que peut produire un système médiatique convenu et officiel : aucun de ces courants ne correspond à une quelconque définition du terme « extrême droite » en sciences politiques, sauf sous la plume « d’intellectuels » qui sont avant tout des militants, ainsi de Gérard Noiriel.

    Pourtant l’extrême droite est clairement définissable par des invariants : elle est avant tout antiparlementaire, opposée aux élections et à la démocratie, sinon par appel direct au peuple, autoritaire, raciste, réactionnaire, éventuellement fasciste ou nazie. Le lecteur trouvera une excellente analyse de cette problématique ici. Sans doute de telles mouvances existent-elles en France, elles se rencontrent cependant ailleurs que dans les courants de pensée cités plus haut, dans de rares groupuscules (avant l’été, Macron a eu des difficultés à en trouver trois à dissoudre). D’où la manipulation digne des pires fake news que représente l’utilisation frauduleuse de ce terme de sciences politiques à l’encontre de certains adversaires que l’on souhaite ainsi, au fond, à réduire au silence

    La chasse à la Marion est ouverte ?

    Marion Maréchal a eu droit elle aussi à un traitement particulier de la part du Monde, sous l’égide de Lucie Soullier, journaliste qui semble obsédée (ou amoureuse ?) de la jeune retraitée de la vie politique. L’article est paru dans l’édition du 2 octobre 2019 et semble s’inscrire dans une offensive plus vaste visant à légitimer l’accusation de « retour aux années 30 » employée à tort et à travers contre ceux qui pensent autrement que le bloc libéral élitaire. C’est à l’image des « travaux » prétendument scientifiques de Noiriel, encensés et promus par le même journal. L’idée ? Faire analyser par des intervenants supposés de bonne foi et neutres puisque universitaires (pas de rires, s’il vous plaît), ayant d’ailleurs été conviés à la commission parlementaire de lutte contre l’extrême droite au printemps 2019. Ces derniers, « démontrant » par la comparaison des discours combien un Éric Zemmour (Noiriel) ou une Marion Maréchal (Le Monde du 2 octobre 2019) tiendraient des discours identiques à ceux tenus par l’extrême droite d’antan, discours qui seraient masqués par de nouveaux mots. Avec ce mode d’analyse, Le Monde s’approche de pratiques de type théorie du complot.

    Il s’agit surtout de faire des amalgames anti-historiques puisque la base de tout travail d’historien est justement de ne pas pratiquer l’anachronisme, ce que fait avec volontarisme un Noiriel quand il veut assimiler Zemmour à Drumont.

    Il en va de même de l’offensive lancée contre Marion Maréchal.

    Titre et chapeau :

    « Dans le discours de Marion Maréchal, les mots de l’extrémisme. Lors d’une convention organisée par ses proches, samedi, Marion Maréchal a prononcé un discours quasiment programmatique, dont « Le Monde » a fait analyser de larges extraits par quatre chercheurs ».

    Le but :

    « Cette allocution d’une trentaine de minutes offre l’occasion de décrypter la ligne radicale de Marion Maréchal, « ex-Le Pen », à travers sa sémantique très identitaire, son idéologie sociétalement ultra-conservatrice et économiquement libérale et sa référence décomplexée à la théorie d’extrême droite complotiste du « grand remplacement » (selon laquelle la population française serait progressivement remplacée par une population non européenne). Un véritable acte politique. D’où l’importance de décrypter les mots de celle qui revendique mener une « bataille culturelle ». »

    Si le lecteur n’habite pas dans Paris centre ou dans un quartier bobo de métropole de province, il saisira combien il faut vivre en dehors du réel, pour ne plus voir simplement et avec honnêteté ce qui se passe dans la rue.

    Pour lire la suite, c’est ici !

  • Islamisme : la fierté de Mme Belloubet

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    Mme Belloubet, qui exerce avec brio les fonctions de ministre de la Justice, est très fière. Depuis le début de l’année 2019, 5 gardiens de prison ont été écartés de leurs fonctions pour islamisme radical. Oui, 5 ! Et 25 personnes ont été recalées au concours d’entrée dans la fonction publique pénitentiaire pour les mêmes raisons en 2018. Voilà pourtant un résultat qui démontre l’inefficacité de l’action gouvernementale dans la lutte contre l’islamisme radical.

    Cette déclaration a été faite quelques jours après l’attentat de la préfecture de police de Paris. Alors que quatre personnes sont mortes sous le couteau d’un fonctionnaire converti à l’islam, et après que le gouvernement a prudemment affirmé dans un premier temps qu’aucun élément ne permettait de placer cet acte de barbarie dans un contexte terroriste. Avant d’être sèchement recadré par le patron du parquet antiterroriste, qui a déroulé devant les caméras toutes les preuves du caractère islamiste de ce massacre.

    Ces gens n’ont décidément aucune pudeur, aucune honte. À quels imbéciles – surtout parmi ceux qui connaissent réellement l’institution – feront-ils croire que la profession de gardien de prison ne compterait que cinq terroristes en puissance ? Que parmi les candidats à cette fonction ingrate, mais au contact permanent de criminels et délinquants musulmans, seules vingt-cinq personnes seraient suspectes d’accointances avec cette idéologie criminelle ? Et on ne parle ni de la police – dont Mickaël Harpon est le dernier avatar – ni de l’armée, ni des hôpitaux, des administrations, ni des entreprises nationales « sensibles ». Mme Belloubet, qui s’intéresse plus aux transsexuels hommes devenus femmes candidats à la PMA, n’en parle pas.

    Il est vrai qu’il ne faut pas en parler. Cela pourrait donner des idées aux électeurs. Semer la panique, peut-être. Accorder du crédit au fantasme remplaciste. À tout le moins, le gouvernement, dont la fonction est de protéger les Français, pourrait agir, à défaut d’en parler. Mais il ne le peut pas. Paralysé par les conséquences de la lutte contre toutes les discriminations, il ne peut pas mettre en œuvre les filtres efficaces qui élimineraient des postes à risques les adeptes d’un système théocratique immuable et irréformable, puisqu’il est révélé une fois pour toutes. Alors il se rabat sur des concepts creux, au premier rang desquels la notion de « radicalisation ». Cela ne signifie rien du tout, chacun le sait, mais cela permet de ne pas stigmatiser.

    Un gouvernement courageux pourrait prendre des mesures courageuses. Il dénoncerait toute idéologie, toute religion, toute pratique qui ne respecte pas les principes élémentaires de notre civilisation occidentale, et en interdirait la manifestation, y compris vestimentaire. Il imposerait à ses agents publics et, au-delà, à tous ceux qui ont une activité dans des secteurs essentiels (énergie, communications, sécurité, etc.) de souscrire à une déclaration d’adhésion à ces principes : égalité entre les hommes et les femmes, égale dignité de tous, liberté de conscience, distinction du spirituel et du temporel, primat de la loi nationale sur les coutumes extranationales. Et, surtout, il mettrait en place une surveillance régulière en sanctionnant ceux qui ne respecteraient pas ces principes.

    L’idée est séduisante, mais irréaliste. Elle nécessite d’abord des moyens que l’État n’a plus. Contrôler ses agents n’est pas dans ses capacités, cela nécessiterait un appareil de surveillance tentaculaire. Mais cette idée est surtout porteuse d’un risque majeur de totalitarisme, de la part d’un régime tenté en permanence par la censure et le conditionnement des esprits. Mise en œuvre pour empêcher l’infiltration d’éléments criminels au nom d’une civilisation exogène, elle serait légitime. Utilisée pour criminaliser tous ceux qui n’adhèrent pas au dogme républicain, elle serait redoutable et terrifiante. Les technologies numériques lui donneraient un pouvoir exorbitant, à côté duquel Gestapo et KGB passeraient pour de minables amateurs.

    Ainsi, le régime de M. Macron et tous ses émules sont essentiellement incapables de lutter contre l’infiltration islamiste sans risque pour l’ensemble de la population. Aux Français d’en tirer les conséquences…

    François Teutsch

    https://www.bvoltaire.fr/islamisme-la-fierte-de-madame-belloubet/

  • En dix ans, la taxe foncière a augmenté de 34,7% en moyenne

    Dans certaines villes, les propriétaires doivent faire face à une envolée encore plus spectaculaire de l’impôt local.

    La taxe foncière a véritablement flambé en 10 ans. C’est ce que révèle une étude de l’Observatoire national des taxes foncières de 2019, publiée par l’Union Nationale des Propriétaires (UNPI) et rapportée par RMC.

    Ces dix dernières années, l’impôt des propriétaires immobiliers a en effet augmenté de 34,7% en moyenne. Et les grandes villes sont les plus touchées. À Paris par exemple, on observe un bond de 80% cette dernière décennie.

    L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/en-dix-ans-la-taxe-fonciere-a-augmente-de-347-en-moyenne

  • Pendant que les télés bavassent sur Dupont de Ligonnès et le voile, des « jeunes » attaquent violemment policiers et pompiers !

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    Pendant que toute la presse et toutes les télés vous faisaient tourner en boucle le vrai-faux retour de Dupont de Ligonnès et qu’on débattait mollement, une énième fois, sur ce voile « pas souhaitable pour notre société” (Jean-Michel Blanquer) mais qu’on laisse de fait s’imposer, samedi soir, une banlieue s’enflammait.
    Dans le quartier du Val Fourré, à Mantes-la-Jolie, des groupes de « jeunes » nombreux, et particulièrement violents, s’en sont pris sans raison à une voiture de police qui patrouillait.
    D’après Le Parisien, « une cinquantaine de jeunes, décrits comme excités et très agressifs, se mettent à agresser les fonctionnaires qui se trouvent dans leur véhicule. Des projectiles et une dizaine de mortiers de feux d’artifice sont lancés sur eux ».
    Les policiers ont été contraints d’effectuer « un tir de lanceur de 40 mm pour disperser leurs agresseurs » et ont dû quitter le quartier !
    Mais les choses n’en sont pas restées là : une heure plus tard, rebelote !
    Une nouvelle voiture de police prend en chasse une Clio ayant refusé un contrôle.
    Les policiers sont de nouveau la cible de projectiles.
    Contraints de nouveau de battre en retraite, ils endommagent leur véhicule…
    Il y a eu, malheureusement, un troisième acte.
    Le Parisien rapporte qu’« à minuit, une autre patrouille est violemment prise à partie sur le boulevard Charles-de-Gaulle qui traverse le quartier. Le pare-brise du véhicule, pourtant renforcé, est brisé par des tirs de mortiers. »
    Une voiture est incendiée.
    Les pompiers, à leur tour, ne peuvent pénétrer dans le quartier et doivent laisser la voiture brûler.
    Bilan de la soirée : pompiers et forces de l’ordre sont tenus en échec.
    Le Parisien ajoute, sans détailler, que « des violences similaires se sont produites dans la nuit aux Mureaux et à Trappes obligeant les forces de l’ordre à intervenir ».
    Et à reculer ?
    Le ministre de l’Intérieur a-t-il réagi ?
    Dominique Monthus

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/pendant-que-les-teles-bavassent-sur.html#more

  • La nation jacobine des programmes scolaires de 2019.

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    La France de l’an 2019 n’est plus celle de 1914 ni celle de 1945, ni même celle de Mai 68 : parfois, du coup, nous, Vieux Français, avons du mal à la reconnaître, bercés que nous étions par une histoire qui puisait ses racines dans une France d’Ancien Régime pas encore morte dans les tranchées de Verdun, qui trouvait sa respiration dans les paysages familiers et si divers de ce cher et vieux pays ayant survécu aux tourments des révolutions et des empires, et qui se reconnaissait dans toute une galerie de personnages, héros ou salauds, dont nous étions les héritiers parfois infidèles. Or, ce qui formait une sorte de terreau commun aux Français dans leur être propre et au-delà de leurs préférences, semble se déliter ou s’effacer devant la mondialisation et son revers, les identitarismes agressifs et exclusifs : évoquer les périodes lointaines qui ont fait l’histoire de France semble ne plus rien réveiller au cœur de nombre d’élèves ou d’étudiants, et le frisson qui pouvait nous traverser jadis au souvenir des épopées antiques ou médiévales (ah, Alexandre, Duguesclin, Jeanne…) a laissé la place à une indifférence polie ou une concentration studieuse purement scolaire devant des programmes qui manquent de ce souffle que l’on pourrait attendre de toute œuvre formatrice des intelligences et fondatrices des rêves du lendemain…

    Bien sûr, les nouveaux programmes d’histoire du lycée accordent visiblement plus de place à notre histoire nationale que les précédents, et le thème même de la nation prédomine dans l’étude de la Révolution française et de ses suites, jusqu’au grand cataclysme mondial de 14-18. Mais cela ressemble parfois plus à une autopsie qu’à la reconnaissance de la nation vivante au fil des siècles. Et la nation n’est guère évoquée autrement que sous sa définition et ses lourds oripeaux jacobins, négligeant son caractère pluriel d’avant 1789, un caractère qui a longtemps survécu à travers les langues de France, du breton au basque, et par les cultures locales qui n’étaient pas encore (dé)confites en folklores parfois bien artificiels. Cette réduction scolaire à une Nation idéologique, née des Lumières et codifiée sous la Révolution, explique alors que certains collègues enseignants se croient ainsi autorisés, excusés pourrait-on dire, à faire de 1789 la date de naissance d’une France qui ne serait plus qu’un cadre idéologique dans lequel la Nation servirait désormais de ciment mais aussi bientôt de clé de voûte en remplacement d’une dynastie violemment déposée en 1792 : l’identité nationale est née de la déconstruction de l’unité française qui, en perdant son incarnation royale, cherchait désormais à survivre en se figeant en un bloc « un et indivisible ».

    Le drame de notre société contemporaine naît sans doute dans les affres des déchirements et des illusions de la période révolutionnaire, celle qui court de la Bastille à Waterloo, et les programmes scolaires cherchent à redonner du sens à ce qui en a perdu aux yeux des jeunes générations habituées à une mondialisation intrusive et « ouverte » à tous les vents de la mode et de la « consommation de possession », sans remettre en cause (ni officiellement le permettre) la doxa « républicaine » qui, en jacobinisant la nation, en a fait un monstre idéologique, sans doute aujourd’hui apaisé mais toujours pesant. Le refus répété de la République de reconnaître l’existence d’une pluralité provinciale inscrite dans l’histoire de la « fondation française » se marque jusqu’à l’absence de l’évocation des résistances ou des particularités régionales, dans des programmes « centralistes » qui oublient que la diversité française est, d’abord, « intérieure » avant que d’être issue de « l’extérieur ».

    Que les jeunes générations actuelles connaissent quelques difficultés à saisir la richesse de l’héritage français peut ainsi aisément se comprendre quand le système éducatif officiel ne valorise que ce qui « doit être obéi » quand il faudrait que cela soit, d’abord, « la noble occasion du sentiment amoureux » : à quinze ans ou à vingt ans, une matière scolaire soumise à examen de contrôle ne suscite trop souvent que bachotage ou esprit de compétition, et non esprit de vie et, éventuellement, de sacrifice… Et la « nation enseignée et obligatoire » n’émeut guère quand la nation charnelle et sentimentale, intimement vécue, celle qui vibre sous nos pieds et nous rattache à des ancêtres lointains et si proches, parfois un peu légendaires et imaginaires, cette nation qui porte le nom de France avant que d’être une « idée », même « certaine », nous fait, par l’histoire et le rêve, ce que nous sommes, des Français issus d’une terre d’histoire, et fils d’histoires de terres et de terroirs

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1580:la-nation-jacobine-des-programmes-scolaires-de-2019&catid=53:2019&Itemid=64

  • Mickaël Harpon : un scandale d’État, par Jean Rouxel

    Le 3 octobre, un dénommé Mickaël Harpon, agent administratif à la Préfecture de police de Paris, a assassiné au couteau 4 de ses collègues avant d’être abattu.

    Malgré tous les cris d’orfraies sur le thème « padamalgam », il fut vite évident que l’assassin s’était converti à l’islam radical.

    Il fréquentait la mosquée de Gonesse – dont d’ailleurs l’ancien imam faisait l’objet, depuis 2015 (!) d’une obligation de quitter le territoire.

    Le plus ahurissant, dans cette histoire, est qu’un individu dangereux – dont les collègues avaient repéré d’inquiétants changements – ait pu continuer à avoir accès au cœur du renseignement policier français.

    On ignore aujourd’hui à quoi il a pu avoir accès, mais, potentiellement, il a pu connaître (et éventuellement transmettre à d’autres assassins) les données personnelles de nombreux agents des forces de l’ordre.

    Le laxisme et la peur panique d’être taxé d’« islamophobie » ont causé la mort de quatre personnes et entraîneront peut-être des conséquences encore plus graves dans l’avenir.

    Avec le dossier Harpon, nous disposons de tous les « dysfonctionnements » (comme dirait Christophe Castaner pour minimiser l’effarant scandale) possibles en matière de traitement de l’islam radical par les forces de l’ordre et de renseignement.

    Un homme connu comme dangereux a été laissé en place au cœur même du dispositif policier français.

    Le politiquement correct, l’inertie administrative, le laxisme se sont conjugués pour obtenir ce résultat effrayant.

    Le pire, c’est qu’aucune leçon ne semble jamais être tirée des catastrophes précédentes.

    Que l’on n’ait pas vu la dangerosité de l’islam radical en 1980 pouvait se comprendre. Qu’on fasse mine de l’ignorer au sommet de l’État en 2019 est proprement ahurissant. Je sais bien que l’on ne peut pas juridiquement s’en prendre à un simple suspect. Mais, précisément, il est urgent de changer la loi pour qu’il devienne impossible à un homme potentiellement dangereux d’exercer des missions régaliennes.

    Et il devient également nécessaire de préciser à quelles conditions les musulmans peuvent s’installer chez nous (on se souvient que les musulmans « modérés » ont choisi l’État islamique contre leurs voisins chrétiens en Irak et en Syrie. Pourquoi en irait-il autrement chez nous ?).

    Il n’est pas supportable que la seule réponse aux attentats, entre deux processions à la bougie et à l’ours en peluche, soit de dire sur tous les tons que « cela n’a rien à voir avec l’islam ».
    Oui, nous avons un problème – qu’il faut regarder en face – avec l’islam, idéologie totalitaire !

    Jean Rouxel

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/