Quand le porte-parole de la conférence des évêques de France, Mgr Ribadeau-Dumas, affirme qu’« il n’y a pas de christianophobie en France », il montre son incapacité à nommer le réel. Une occasion perdue pour l’Église qui se débat dans l’affaire Barbarin.
Il ne mâche pas ses mots pour le Père Serge Sauvas, curé de l'église de Notre-Dame-des-Enfants à Nîmes (Gard), « c'est une profanation, un acte délibéré. Ça n'est pas le commun des mortels qui ferait une chose pareille. On touche là au cœur de notre foi. » Pourquoi ? Dans son église, il a vu un tabernacle fracturé et une croix de 50 centimètres composées d'excréments et d'hosties collées aux quatre coins pour décorer ce crucifix d'infortune. Comme si l’obscène exposition du « Piss Christ » de 2011 avait lancé la mode des profanations glauques les pilleurs d'église se sont donné le mot. La dérision de certains « artistes » contemporains rejaillirait-elle sur ces derniers ?