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  • Migrants mineurs isolés : le scandale à tous les étages

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    Leur nombre explose et ils deviennent de plus en plus médiatiques : les migrants mineurs, ou, pour parler le langage administratif – compassionnel et culpabilisant à souhait -, les MNA : les migrants mineurs non accompagnés.

    Ainsi, on les a vus occuper le parvis de la cathédrale de Quimper, ce lundi 20 août, ou un terrain de la paroisse de Saint-Pierre-des-Corps, en juillet. Personne, dans les associations humanitaires pour qui le MNA est devenu le prochain indépassable de notre temps, n’a eu l’idée de les aiguiller vers un autre parvis ou une autre communauté ?

    À Paris, concernée au premier chef par le phénomène, la mairie vient justement de lancer un appel d’offres sur son site dédié : un « Appel à projet pour la création d’environ 600 places d’accueil pérenne pour des mineurs non accompagnés ».

    Cette catégorie de migrants mobilise donc les pouvoirs publics. Et les budgets…

    Car, selon un rapport du Sénat, leur nombre a triplé entre 2014 et 2017. Et 2018 ne devrait pas voir s’inverser la courbe. Le Sénat avance le nombre de 40.000. Pour Le Figaro« les services d’aide sociale à l’enfance ont pris en charge plus de 25.000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». Le coût incombe aux départements qui, devant l’explosion de ce budget dans un contexte de rigueur budgétaire, communiquent enfin sur ce sujet. En Haute-Garonne, Arnaud Simion, vice-président du conseil départemental délégué à l’enfance et la jeunesse, confirmait, dans La Dépêche, l’envol du budget MNA :

    « L’aide aux mineurs étrangers a atteint 35 millions d’euros cette année. Elle était de 31 millions d’euros en 2016. »

    On comprend, dans ces conditions, le bras de fer qui oppose les départements à l’État. Le coût total était évalué à 1,9 milliard d’euros par Jean-Louis Thiériot, président du conseil départemental de Seine-et-Marne.

    Ce sont, d’ailleurs, les mêmes départements qui ont soulevé officiellement, via les tests médicaux controversés qu’ils ont parfois demandés, le problème de l’âge de ces « mineurs ». Le Figarosouligne que le « système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes »en donnant le chiffre de 60 % pour ces migrants ! Sur RMC, le président du conseil départemental du Nord avait démonté cette filière et dénoncé ce qui est un véritable appel d’air (encore un !) :

    « Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ! »

    Ainsi, l’aide sociale à l’enfance originellement créée pour les mineurs isolés français subit un double détournement au profit de personnes qui ne sont ni mineures ni françaises…

    Mais ce n’est pas le dernier détournement auquel donne lieu cette affaire de vrais-faux mineurs, car il y a aussi le traitement médiatique qui l’accompagne, dénoncé par une synthèse éloquente publiée par l’OJIM le 21 août : la plupart des journaux, jouant sur l’émotion et la compassion de leurs photos, présentent systématiquement ces migrants comme des victimes, toujours désireuses de s’insérer, en passant sous silence tous ces faits divers qui révèlent une situation bien moins idyllique.

    Devant un tel phénomène, qui peut encore dire que l’immigration n’a pas un coût financier, humain et culturel considérable ?

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/migrants-mineurs-isoles-le-scandale-a-tous-les-etages/

  • Chômeurs et « déséquilibrés » : l’apport le plus évident de l’immigration-invasion

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    Bernard Plouvier

    Un fou furieux poignarde et tue deux personnes (de sa famille) et en blesse une autre à Trappes, en gueulant la ritournelle : "allahou akbar", et notre chenu ministre de l’Intérieur – l’homme qui a si bien manœuvré dans l’affaire Benalla – nous apprend que l’assassin est un « déséquilibré mental ».

    Que nous voilà bien informés ! On peut difficilement imaginer qu’un terroriste, qu’un meurtrier mû par le fanatisme politique ou religieux, ou encore par la haine raciale (car, n’en déplaise à nos maîtres, il existe des crimes à motivation raciste), soit autre chose qu’un paranoïaque délirant, un halluciné, déséquilibré par une psychose ou une drogue modifiant le bon fonctionnement du cerveau.

    Bref, notre génie de la Place Beauvau fait dans le lieu commun, la platitude, l’évidence la plus criante. Il nous prend pour des demeurés. Et il n’a pas tort : la majorité de l’opinion publique est composée de veaux, s’il faut en croire un connaisseur gaullien. La Nation peut donc ruminer la phrase du bon ministre, puisqu’aussi bien un bovin, c’est « bête à manger du foin ».  

    Si chaque semaine nous amène son lot d’attentats et de crimes en Europe occidentale et scandinave, c’est que nous en sommes responsables. Nous avons accepté, par notre passivité et par l’élection des nervis de l’économie mondiale, ce très stupide et très inutile brassage des races et des cultures au sein de notre Europe.

    Nous avons introduit en masse des mahométans, d’autant plus violents qu’un nombre étonnant d’imams militants les persuadent qu’ils vont gagner leur paradis en implantant la charî’a sur notre sol, qui sera « domaine de guerre » (dâr al-Harb) tant que l’islam n’y règnera pas en maître exclusif. Sauf pour les soufis, ces franciscains éthérés de l’islam, le djihâd est une réalité guerrière rendue obligatoire à tout croyant, robuste et en bonne santé, par une douzaine de sourates coraniques.

    On nous a persuadés qu’il fallait introduire des millions d’extra-européens parce que nous étions en pénurie de travailleurs et qu’il fallait du sang neuf pour payer les trop nombreux retraités. Or, les statistiques nous prouvent que nous avons surtout importé des chômeurs, dépourvus de toute qualification professionnelle.

    Veut-on prendre l’exemple de Trappes ? Il est démonstratif. Mais la réalité est la même partout : à Roubaix ou à Marseille, à Toulouse ou dans la région lyonnaise, à Rouen ou à Saint-Étienne. Elle l’est aussi en Allemagne, en Belgique, en Norvège et en Suède. Chez nos voisins, plus ou moins proches, les statistiques ethniques démontrent à l’évidence un fort taux de chômage chez les immigrés, bien supérieur à celui des autochtones.

    Sur les 32 000 habitants de Trappes, on dénombre officiellement 28% d’immigrés (INSEE, données de 2014), soit 20% d’étrangers et 8% de naturalisés. En pratique, cette estimation est parfaitement inexacte puisque les nombreux enfants issus d’immigrés sont automatiquement déclarés de « nationalité française » par l’effet du droit du sol et comptabilisés dans la rubrique des autochtones.

    Le taux de chômage est de 20% de la population en âge de travailler. Au conseil municipal, même les « étrangers » sont sûrs d’être écoutés : sur 35 membres, 10 sont des citoyens français d’origine africaine (noire ou maghrébine) et turque, ou apparentés par mariage. 28% de la population, 28% d’élus : la représentation démocratique est parfaite.  

    Une grave question se pose. Quand le peuple souverain a-t-il été consulté sur le bien-fondé de cette immigration massive d’origine extra-européenne ?

    Avec en corollaire une question subsidiaire. Quand aurons-nous droit aux véritables statistiques ethniques, à la fois générales et catégorielles : les statistiques ethniques des chômeurs, des criminels et délinquants, des incarcérés, des « fichés » par la police ?

    Grand Président, qui est en pleine forme, puisque revenu de vacances fort médiatisées, va très certainement consulter bientôt la Nation, seule titulaire légitime du Pouvoir, et, bien sûr, l’informer aussi complètement que possible. Il va le faire, puisque c’est un grand donneur de leçons de Démocratie… du moins pour l’étranger.    

  • Attentat familial à Trappes – Journal du jeudi 23 août 2018

    Terrorisme / Attentat familial à Trappes
    Ce jeudi, un islamiste a tué sa mère et sa soeur et blessé une troisième personne à Trappes dans les Yvelines. Malgré la revendication de Daesh, la thèse de l’attentat terroriste n’a pas encore été retenue.

    Politique / Partis politiques : Les universités d’été à la peine
    Les universités d’été des partis à la peine. Devenu une institution depuis bientôt un demi-siècle, ce rendez-vous estival des formations politiques ne fait plus recette… pire après un an de présidence Macron, seule la France Insoumise organise un événement de grande ampleur.

    Agriculture / Le bio en manque de PAC
    Les agriculteurs bio plombés par l’Etat. Alors que les difficultés financières s’accumulent dans le secteur agricole, une grande majorité des paysans bio n’a toujours pas vu la couleur des aides de la Pac.

    L’actualité en bref

    Voir la vidéo sur daylimotion :

  • « L’Europe souveraine » n’est qu’un slogan

    Comme De Gaulle l’avait compris, il n’y a pas un seul peuple européen mais plusieurs. Dans ces conditions, seule une Europe confédérale respectueuse des Etats-nations représente une solution d’avenir réaliste face aux géants américain et chinois.

    Tandis que l’Autriche préside l’Union Européenne depuis le 1er juillet, la Roumanie se prépare à prendre la relève au 1er janvier 2019. A quelques mois des élections européennes de mars mais aussi du Brexit, cette double présidence austro-roumaine souligne l’importance croissante des pays d’Europe centrale dans les mécanismes bruxellois. Même lorsque les coalitions ou les gouvernements au pouvoir suscitent de vives réserves parmi les élites libérales de France et d’ailleurs, les pays d’Europe centrale sont devenus incontournables.

    Lire la suite sur Causeur

  • Attaque islamique à Trappes au cri de Allah akbar: 1 mort et deux blessés graves

    L’islamiste a crié « Allah akbar, si vous entrez je vous fume », selon des sources policières. Les policiers lui ont tiré dessus alors qu’il se dirigeait vers eux avec un couteau, les secouristes tentaient de le ranimer au moment où j’écris. À ce stade, le ministère de l’Intérieur indique ne pas être en mesure de confirmer s’il s’agit ou non d’une attaque terroriste.

    Cependant Cnews indique que l’individu était connu des services de police comme apologiste du terrorisme islamique. Une connaissance que la police n’a pas utilisée pour prévenir cet attentat, comme on le constate. En dépit de ce profil révélateur le ministère de l’Intérieur ne veut tirer aucune conclusion précipitée… Le fait est que les attaques, qu’elles soient qualifiées d’islamiques ou non, sont régulièrement le fait de personnes issues de l’immigration en provenance de pays musulmans.

    Voir aussi: Le FMI et l’Espagne d’accord pour ouvrir les frontières de l’Europe aux clandestins

    http://www.medias-presse.info/attaque-islamique-a-trappes-au-cri-de-allah-akbar-1-mort-et-deux-blesses-graves/96865/

  • Mineurs étrangers : une filière d’immigration en pleine expansion et à bas bruit médiatique

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    Les arrivées de mineurs étrangers en France n’ont pas pris de vacances. Parmi les incitations à venir dans notre pays, certaines dispositions du code de l’action sociale sont bien placées. L’aide sociale à l’enfance (ASE) prévoit en effet une prise en charge inconditionnelle des « mineurs isolés ». Initialement prévue pour protéger les jeunes en rupture ou sans famille, cette mesure est depuis quelques années détournée de son objectif initial et facilite une immigration clandestine de plus en plus massive. Nous nous sommes attardés sur le traitement médiatique durant l’été de ce phénomène en pleine expansion.

    Dans une distribution des rôles convenue, chaque média respecte sa vocation : les journaux régionaux dispensent des informations locales quand les médias nationaux tentent d’analyser le phénomène. Dans les articles, le choix des sujets et des mots, le traitement des événements et les personnes interviewées, sous des apparences de récits factuels, ont des partis pris implicites.

    L’ouverture de structure d’accueil

    Le Figaro nous informe le 8 juillet que « les services d’aide sociale à l‘enfance ont pris en charge plus de 25 000 enfants migrants en 2017, soit 92 % de plus qu’en 2016 ». La tendance en 2018 est toujours à la hausse. Les ouvertures de structures d’accueil pour mineurs isolés sont annoncées comme autant de bonnes nouvelles et témoignages de l’hospitalité de la France.

    Parmi les récentes annonces, à Lyon, Lyon Mag fait état le 24 juillet d’« un lieu de répit pour mineurs non-accompagnés (qui) ouvre ses portes dans le 1er arrondissement ». Une élue interviewée affirme : « il est de notre responsabilité morale de mettre à l’abri ces mineurs et d’organiser leur accueil dans les meilleures conditions possibles ».

    Ouest-France annonce l’ouverture à Guérande d’« une structure pour insérer les mineurs non accompagnés. Elle vient en soutien à des jeunes étrangers en souffrance, qui ont parfois, eux aussi, vécu des situations de guerre ou d’oppression dans leur pays, qu’ils ont fui. Ils se retrouvent en France, 500 en Loire-Atlantique, et espèrent des jours meilleurs ».

    Le quotidien régional consacre un article le 21 juillet à un autre nouveau foyer pour mineurs non accompagnés, à Pontivy. « Dix-huit jeunes y vivent en attendant leur majorité. Ils sont préparés à devenir indépendants ». « Ils ont entre 15 et 18 ans, viennent du Cameroun, du Mali, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, de l’Albanie et d’Afghanistan », explique Emmanuel Panis, directeur de l’Arass ». « Ces adolescents sont très autonomes car la plupart vivaient en chambre d’hôtels juste avant de rejoindre le foyer. Chacun dispose de sa propre chambre ».

    FranceInfo relate « la bonne intégration des migrants mineurs en zone rurale à St Macaire en Gironde. La scolarisation, les apprentissages, les stages sont plus faciles à trouver en milieu rural pour les jeunes migrants mineurs. La métropole bordelaise étant saturée. A St Macaire, 23 garçons sont accueillis depuis le mois de mars dans l’ancienne gendarmerie. Et déjà bien intégrés. 890 migrants mineurs sont actuellement accueillis en Gironde. Un nombre qui a doublé en trois ans.».

    Rue89 Bordeaux annonce en mars que dans le département, « six structures supplémentaires ont vu le jour ou verront le jour dans les prochaines semaines : à Saint-Macaire, à Martillac, à Parempuyre, à Mérignac, à La Réole (en projet) et dans des tétrodons aménagés (petits espaces habitables et modulables) à Bordeaux (Darwin) ». L’explication : « Comme Moussa, Abdou et Yamoussa, des centaines de mineurs viennent chaque année en Gironde. 500 mineurs supplémentaires ont été confiés au département depuis le 1er janvier 2017. Le département en avait en charge 529 au 31 décembre 2017 ».

    L’Est Républicain annonce le 20 juillet que « 74 mineurs isolés seront accueillis en deux temps sur l’ex campus de l’ONF d’ici l’automne » à Velaine. « Le conseil municipal de Velaine a couché sur papier sa désapprobation face à cette nouvelle décision. Principalement originaires de Guinée, Côte d’Ivoire et Mali, les jeunes, âgés de 16 à 17 ans, seront hébergés dans deux bâtiments distincts d’une capacité de 37 places chacun. Ils étaient 20 en 2012 et 600 l’an dernier. D’où la décision du préfet de mettre à disposition de la collectivité ses locaux ».

    Ce qui est passé sous silence

    Les articles ont plusieurs points communs :

    • Les jeunes étrangers sont présentés comme souhaitant s’insérer. Ils sont de plus en plus nombreux mais le problème relevé par la majorité des titres régionaux est le manque de places dans des structures qui – pourtant – ne cessent de s’ouvrir. La Charente Libre le résume de la façon suivante : « Accueil des enfants migrants: la Charente débordée, les moyens ne suivent pas ».
    • Le coût pour le contribuable est par contre très souvent passé sous silence. Un coût annuel estimé en avril à 1,9 milliard selon le Président du Conseil départemental de Seine-et-Marne dans Le Figaro.
    • Le fait que nombre de ces jeunes viennent de pays dits sûrs n’est jamais évoqué.
    • Les personnes interviewées sont les jeunes, les encadrants associatifs ou des élus et fonctionnaires des Conseils départementaux. L’avis de la population, des voisins de ces centres et des élus hostiles à cet accueil n’est pratiquement jamais demandé. L’ouverture incessante de nouveaux centres accueillant quasi- exclusivement des étrangers ne fait pas débat.

    Occupations illégales

    Les occupations illégales par des jeunes clandestins se multiplient sur le territoire : à Clermont-Ferrand, La Montagne évoque le squat de La Pardieu à Clermont-Ferrand. Dans deux maisons « vivent depuis septembre dernier plusieurs dizaines de mineurs non accompagnés ».

    Le 27 juillet, La Nouvelle République nous informe que « 25 mineurs sont accueillis dans un campement de fortune, à Saint-Pierre-des-Corps. Une occupation des lieux sans autorisation ».

    Selon Le Progrès, le squat du Pennessuy compte plusieurs mineurs, essentiellement venus des Balkans. « Il s’organise ». A Lille, ils sont une centaine qui « survivent dans un squat «5 étoiles sans eau potable depuis des mois » selon La Voix du Nord. A Angers, Ouest-France nous apprend que « 14 jeunes se déclarant mineurs non isolés, mais non reconnus comme tels par le Département occupent un squat de la Vendange, à Saint-Barthélemy-d’Anjou ». On apprend qu’ils sont défendus par plusieurs associations. Streetpress fait état d’un squat dans le 12e arrondissement de Paris. Les 16 mineurs sans papiers y « reprennent goût à la vie ».

    A Nantes, selon Breizh-Info, « des ouvreurs de squat proches de la mouvance d’extrême-gauche pro-migrants ont installé sept mineurs isolés étrangers – ou du moins qui se disent comme tels – dans les anciens locaux du Secours Populaire, rue Émile Zola à Rezé. Ils sont originaires d’Afrique de l’Ouest – de l’immigration purement économique donc ».

    Selon Rue89 Bordeaux, « le squat pour ados exilés La Ruche ne « lâchera rien ». « En première instance, 80 % de ces derniers sont reconnus comme majeurs. Après un recours, 80 % de ces mêmes jeunes sont évalués mineurs ». » D’après le département, en charge de l’aide à l’enfance, environ un millier de jeunes mineurs isolés sont arrivés en Gironde en 2017 ».

    On pourrait multiplier les exemples. Il est vrai qu’à Nantes, un signal fort a été donné : une maison de retraite désaffectée, a selon 20 Minutes été « transformée en squat puis en centre d’hébergement d’urgence depuis début mars ».

    Les capacités d’accueil des conseils départementaux sont complètement saturées, comme en témoignait déjà l’été dernier le Président du département du Nord. Il affirmait au micro de RMC ne plus avoir les moyens d’accueillir de jeunes nordistes « car priorité est donnée aux mineurs non accompagnés étrangers », « qui arrivent à raison de 100 par semaine ». Pas de quoi ébranler les certitudes d’associations qui se mobilisent comme à Angers pour que le département prenne en charge des jeunes squatters étrangers…non reconnus mineurs !

    Les articles dans les médias nationaux

    Parmi les articles sur les mineurs étrangers non accompagnés (MNA), on trouve d’une part ceux qui considèrent essentiellement les jeunes comme des victimes. D’autres, moins nombreux, écartent une victimisation systématique et démontrent que les MNA ont des stratégies et des objectifs, et qu’ils s’en donnent les moyens.

    Le mineur étranger comme victime

    Le mensuel Carto, « l’actualité internationale grâce aux cartes », consacre dans son numéro de mars 2018 un article aux « migrants et mineurs ». On y apprend qu’en matière d’aide sociale à l’enfance, « l’Allemagne et la France sont plus réactives que l’Italie et la Grèce ». Par ailleurs, « 60% des demandeurs se font recaler par les départements ». Ne serait-il donc pas plus adéquat de parler de jeunes clandestins ? Des cartes illustrent l’origine et la localisation des mineurs étrangers en France. L’article ne traite le sujet que sous l’angle des droits des mineurs étrangers, qui ne seraient pas toujours respectés.

    Même tonalité avec le site Infomigrants : « de plus en plus de mineurs isolés étrangers arrivent en Europe et en France à la recherche d’une protection mais ils ne connaissent rien à la législation française ». Pour remédier à cela, le site cofinancé par le service public fait le point sur la procédure à suivre pour faire reconnaître sa minorité sur le sol français. Et nous rappelle qu’en vertu des lois européennes et de la Convention internationale des droits de l’enfant, un mineur est un enfant avant d’être un migrant. « À ce titre, il a le droit d’entrer dans le dispositif français de protection de l’enfance ». La Croix s’interroge : « quelle solution pour les mineurs migrants ? ». La question qui semble essentielle en mars 2018 est… qui doit prendre en charge la phase d’évaluation des jeunes étrangers ?

    Médiapart dédie un blog aux « jeunes étrangers isolés ». Les articles sont une longue litanie des droits revendiqués par les étrangers et les associations les défendant.

    Pour le site Slate, la question est : « Les migrants mineurs sont-ils mieux traités en France qu’aux États-Unis ? ». « Sans aller jusqu’à séparer les familles, la France place toujours plus d’enfants en rétention, y compris des mineurs isolés étrangers, normalement protégés ». « Les procédures qui permettent de vérifier l’âge des mineurs isolés étrangers sont critiquées par plusieurs associations »«L’évaluation de la minorité doit être revue», selon Corinne Torre, cheffe de mission France pour Médecins sans frontières. Plusieurs articles relaient les accusations d’associations de défense des migrants selon lesquelles l’évaluation de l’âge des migrants serait déficiente : Le Figarodonne la parole le 8 juillet à Human Rights Watch, tout comme 20 MinutesL’Obs37degrés.mag, etc..

    Le mineur étranger vu comme acteur d’une stratégie

    Certains articles comportent des informations accréditant l’idée que les jeunes étrangers peuvent avoir une stratégie plus ou moins élaborée visant à s’installer en France.

    Sur les ondes de RMC, le Président du Conseil départemental du Nord indique : « ils ne viennent pas de boat people. Ils arrivent par Roissy. Ils ont perdu leurs papiers d’identité ou ils en achètent à Lille pour démontrer qu’ils ont 16 ans même quand ils en ont 25 ».

    Même stratégie dans les Landes selon France Bleu : « à chaque fois, le scénario est le même. Les jeunes, pour la plupart originaire d’Afrique de l’Ouest, de Guinée Conakry ou du Mali, arrivent en train sans papiers, se présentent d’eux-mêmes au commissariat de Dax ou de Mont-de-Marsan. Ils racontent être nés au début des années 2000, et donc, être mineurs ».

    Dans une interview accordée au Figaro le 16 septembre 2017, le Président de l’Assemblée des départements de France indiquait avoir noté que « ces jeunes arrivent en France via des réseaux de passeurs. Ils se présentent avec des fiches plastifiées déjà prêtes, contenant les noms et les numéros de téléphone de nos travailleurs sociaux ». Ouest-France nous apprend en août 2017 qu’à Laval, on constate « un afflux de mineurs étrangers ». « Ceux qui les envoient leur disent de venir à Laval car il y a déjà une communauté », selon le Président du Conseil départemental. Le scenario se répète : « Ils arrivent à la gare, souvent sans billet, et viennent directement au conseil départemental ou sont récupérés par la police et le 115. Le logement relève ensuite de notre responsabilité, car ils sont mineurs ». « Certains hôtels ont été sollicités ». Le mensuel Causeur souligne que la récente croissance économique des pays subsahariens accélère les départs, « des parentèles africaines se cotisant pour financer les départs ». « L’émigration est considérée comme une filière économique à part entière ».

    Faux mineurs, vrais clandestins

    Le statut de mineur permet une prise en charge inconditionnelle en France. Cela n’est pas sans effet : Le Figaro Magazine estime le 7 juillet que « le système de protection des mineurs est massivement détourné par des adultes ». « Un rapport sénatorial publié en juin 2017 évalue à 40% au mieux la proportion d’individus vraiment mineurs et vraiment isolés ».

    Le mensuel Causeur consacre fin 2017 un article sur le thème : « Comment les migrants adultes se font passer pour des mineurs isolés ? ». « En deux ans, le nombre de clandestins mineurs non accompagnés, donc inexpulsables, a doublé en France. Leur prise en charge absorbe autour d’un milliard d’euro. Une tâche que l’État et les départements vont sous-traiter au secteur associatif, malgré les risque de dérives financières ».

    État des lieux juridique et détournement de l’aide à l’enfance

    Les mises en perspective européenne et juridique de l’accueil des mineurs étrangers sont assez rares. Deux articles font un état des lieux assez intéressants à ce sujet :

    Le Monde tente en octobre 2017 de répondre à la question : « Comment sont pris en charge les mineurs isolés étrangers en France ? ». « Si l’arrivée de migrants mineurs est un phénomène constaté depuis la fin des années 1990, elle a pris une ampleur considérable ces dernières années ». « Selon l’association France terre d’asile,  la particularité française est de considérer ces jeunes comme des mineurs avant de les considérer comme des migrants ». « Au Royaume-Uni, à l’inverse, les mineurs ont obligation de déposer une demande d’asile pour être pris en charge ». Une information importante qui n’engage pourtant aucune réflexion en France.

    Localtis, le journal de la Caisse Dépôts, indique le 28 octobre 2017 à l’occasion de la présentation d’une étude de France Terre d’Asile intitulée “L’accueil et la prise en charge des mineurs non accompagnés dans huit pays de l’Union européenne” que « la législation de quatre pays (Grèce, Hongrie, Grande-Bretagne et Suède) fait qu’il existe une possibilité d’irrégularité du séjour d’un mineur isolé (…). En France, par exemple, leur prise en charge par les services de protection de l’enfance rend automatiquement régulier le séjour des mineurs non accompagnés. (…) ». Dans Le Figaro du 1er juin, le délégué général de l’Institut Thomas-More démontre que les migrants font effectivement du « benchmarking » (comparaison des législations en vigueur). Une thèse que les flux d’entrées en France semblent accréditer.

    La loi Asile et immigration : « Soyons désinvoltes, n’ayons l’air de rien »

    Tous ces éléments, qui contribuent au choix de destination des jeunes étrangers, étaient connus au moment du débat sur la Loi Asile et immigration, adoptée en dernière lecture fin juillet. Des informations étayées par un rapport sur les MNA réalisé par plusieurs administrations et rendu public en février 2018. Un contributeur du site Polemia le résume de la façon suivante « le dispositif est organisé pour attirer et accueillir de plus en plus de Mineurs Isolés Etrangers (…) lorsque certains en viennent à craindre un flux de 100 000 entrées, cela n’a rien de déraisonnable ».

    Que nous disent les médias sur les conclusions qu’en ont tirées les parlementaires ?

    Le sujet de crispation a été selon Francesoir, non pas le détournement de sa vocation de l’aide sociale à l’enfance, mais…la rétention des mineurs. Un sujet abondamment traité par LibérationLe MondeFrance InfoLe Parisien, etc. La seule mesure un tant soit peu restrictive dans la Loi concernant les MNA sera la création d’un fichier national des évaluations de minorité, évoqué furtivement par La Dépêche. Une mesure destinée à éviter qu’un mineur se fasse évaluer par plusieurs départements jusqu’à obtenir un avis de minorité.

    Que ressort-il de cette revue de presse ?

    Les nombreuses ouvertures de centres d’accueil, essentiellement dédiés aux jeunes étrangers, sont présentées dans la presse régionale comme autant de bonnes nouvelles. Quand des indices accréditent l’existence de filières d’immigration illégales, le bien-fondé de l’aide sociale à l’enfance en sa forme actuelle, qui agit comme un véritable appel d’air, n’est pas questionné dans les médias. Le fait que les collectivités soient prises en étau entre des dotations en baisse et des dépenses sociales pour les MNA qui explosent n’est évoqué que par les élus eux-mêmes.

    La « gauche castafiore », qui donne de la voix avec une hégémonie médiatique imparable, distribue les sujets qu’il faut traiter : à l’occasion du débat sur la loi Asile et immigration, le sujet de la rétention des mineurs a occupé les tribunes. Pas un mot n’a été dit dans les médias mainstream sur le détournement de l’aide sociale à l’enfance. Dans ce contexte, le site Boulevard Voltaire s’interroge dans une tribune rafraichissante : « Sauf à être inhumain, on ne peut renvoyer les mineurs isolés à la rue. Mais pourquoi les garder chez nous ? Et de quel droit séquestrons-nous des ressortissants mineurs d’autres États ? Il s’agit d’une violation des lois internationales, car nous devrions en principe les rapatrier ». On attend avec impatience la réponse…

    Observatoire du journalisme 21/08/2018

    Source : OJIM.fr

    Crédit photo : Migrants marchant vers la frontière hongroise – Freedom House [Domaine public] via Flickr

    https://www.polemia.com/mineurs-etrangers-une-filiere-dimmigration-en-pleine-expansion-et-a-bas-bruit-mediatique/

  • Marre des faux-culs : Les donneurs de leçons s’épargnent souvent de s’appliquer ce qu’ils ordonnent aux autres

    ivan-rioufol.jpgLes donneurs de leçons s’épargnent souvent de s’appliquer ce qu’ils ordonnent aux autres. Dans les années 70-80, pétitions et articles étaient publiés dans Libération ou le Nouvel Observateur pour défendre la liberté sexuelle, y compris avec des fillettes de 6 ans. Nombreux sont les "humanistes" qui promeuvent l’accueil des "migrants", en se gardant d’en héberger ou d'en parainner. Les plus cyniques vivent dans des quartiers où la "diversité" est tenue à distance.
    C’est ainsi que les moralistes ont repris leur combat contre l’Eglise catholique, qui ne cesse de s’excuser des crimes pédophiles commis par des membres du clergé.
    Lundi, le Pape a publié une lettre pour condamner à nouveau ces actes. Ces violences sont répugnantes et doivent être sanctionnées. Mais qui demandera en retour à la gauche de rendre des comptes pour avoir, jadis, promu la pédophilie ? Dans les années 70-80, pétitions et articles étaient publiés dans Libération ou le Nouvel Observateur pour défendre la liberté sexuelle, y compris avec des fillettes de 6 ans. De beaux esprits ont apposé leur nom sous cette cause sordide. De la même manière, nombreux sont les "humanistes" qui promeuvent l’accueil des "migrants", en se gardant d’en héberger ou d'en parrainner. Les plus cyniques vivent dans des quartiers où la "diversité" est tenue à distance. Il faut aussi dire un mot des Tartuffe qui ont lancé Media, ce site web-télé proche de Mélenchon, qui prétendait inventer une nouvelle presse. En réalité, les censures, les purges et les embrouilles financières ont été le lieu commun de cette "aventure démocratique" qui a viré à la farce et sombre dans une querelle de gros sous.
    Mais le pompon a été décroché, cette semaine, par l’actrice et réalisatrice italienne Asla Argento, fer de lance dans la dénonciation des pratiques machistes du producteur américain Harvey Weinstein et dans la promotion du mouvement #MeeToo, version anglo-saxonne de #BalanceTonPorc. Lundi, le New York Times a révélé que Asla Argento, qui fut une des premières à porter plainte contre les agressions sexuelles de Weinstein, se serait elle-même lassé aller à un semblable comportement sur l’acteur Jimmy Benett, mineur à l’époque des faits. Le viol présumé, commis par la dénonciatrice, se serait déroulé dans sa chambre, au Ritz Carlon de Marina del Rey (Californie). La jeune victime aurait porté plainte pour agression sexuelle. Afin de couper court à cette affaire, l’actrice aurait indemnisé récemment Benett à hauteur de 380.000 dollars. Si Asia Argento ne conteste pas le versement de cette somme, elle dément en revanche, dans un communiqué publié mardi, "toute relation sexuelle". Il n’en reste pas moins que le combat des néo-féministes contre les hommes, vus comme des prédateurs sexuels en puissance, rejoint ici la cohorte des pharisiens qui s’exonèrent volontiers de leur propre turpitude. Tous ces faux-culs sont méprisables. Vite : #BalanceTonTartuffe.
    Un article de Ivan Rioufol paru sur son blog

  • Concurrence et service public

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    Economie. En France, des technocrates néo-libéraux se sont emparés de l’État jacobin. D’où des mixtures auxquelles les Français ont du mal à s’adapter.

    L’ actualité sociale des dernières semaines a mis sur le devant de la scène, à côté des agents de la Fonction publique, des entreprises nationales telles que la SNCF et Air France. Or, ce qui est à l’origine de cette célébrité médiatique, ce ne sont ni les performances économiques et financières, ni les innovations technologiques, ni la qualité exceptionnelle de leurs services, mais leur persévérance dans la grève. Au-delà des revendications immédiates à propos desquelles chacun peut voir le verre à moitié plein ou à moitié vide selon son humeur ou son intérêt personnel, ces événements devraient nous amener à réfléchir sur quelques aspects fondamentaux de notre système économique et social actuel.

    Des décisions qui ne rencontrent aucun soutien populaire

    À première vue, il semblerait que les causes des deux principaux mouvements sociaux n’ont pas grand-chose en commun. Le premier se présente comme une réponse à un texte législatif qui vise à « réformer » une institution que les élites perçoivent comme obsolète, alors que le second vise à « conserver », et même accentuer, les acquis sociaux obtenus par une catégorie de personnels perçus comme des privilégiés. Et pourtant, ils ont bien en commun quelque chose qui dépasse ces intérêts immédiats. Ces deux conflits résultent de décisions – bonnes ou mauvaises, là n’est pas la question – prises sous la pression d’instances administratives supranationales qui n’ont aucune légitimité et qui, par le biais du dogme de la libre concurrence – libre circulation des biens, des services, des hommes et des capitaux – remettent en cause des systèmes qui fonctionnent mais qui sont onéreux. Pour faire simple, force est de constater que les choix édictés par Bruxelles n’ont d’autre finalité que de faire apparaître comme moins onéreux certains trajets – en fait ceux qui correspondent aux « besoins » des entreprises multinationales – sans se préoccuper réellement ni des nécessités liées à l’aménagement du territoire, ni des coûts cachés discrètement mis à la charge des contribuables, ni du fait qu’en exacerbant les aspirations égoïstes des individusregroupés en catégories uniquement identifiés par une convergence d’intérêts immédiats, ils détruisent la société. Il ne faut pas s’étonner du fait que ces « réformes » n’emportent pas d’adhésion populaire mais en même temps que les actions menées contre elles par ceux qui apparaissent alors aux yeux de tous comme des privilégiés, ne soient pas non plus vues positivement. Et ce n’est pas la propagande gouvernementale abusivement appelée « pédagogie » qui y changera quoi que ce soit, à terme. Si elle permet de calmer le jeu pendant un certain temps, elle générera des frustrations supplémentaires qui viendront grossir les mécontentements.

    Le service public contre le service du public

    Dans ces deux conflits, les grévistes expliquent qu’ils défendent le « service public », mais pour cela, ils prennent en otage ledit public. Que recouvre en fait cette notion de « service public » ? Normalement ce devrait être un service indispensable au bon fonctionnement de la société et qui, de ce fait, devrait pouvoir être assuré en toutes circonstances et auquel tous les citoyens devraient pouvoir avoir recours autant que de besoin. Un service public devrait être un « lien social », une forme d’expression de la solidarité entre les diverses composantes de la société. Dans un monde où les intérêts financiers communs à certains individus ont remplacé les relations entre les personnes comme agents de cohésion, le « service public » se dégrade. Il n’est même plus, ni ce que l’Union européenne considère comme un « service essentiel », ni ce que l’Organisation mondiale du commerce regarde comme un « service d’intérêt économique général ». Il est simplement devenu un secteur économique soutenu par des fonds publics en cas de difficultés, que celles-ci soient inhérentes au fonctionnement de l’entreprise ou qu’elles résultent de choix politiques qui leur sont imposés. Un « service public » est donc devenu aujourd’hui un secteur économique qui peut se permettre de ne pas être rentable, car il sera renfloué par l’argent des contribuables – qui, eux, sont de moins en moins nombreux !

    Lors de sa réception du prix Charlemagne, le président Macron a déploré qu’en France on ait « une préférence pour la dépense publique plutôt que pour la norme », comme l’auraient les Allemands. Les Allemands, toujours la norme idéale de l’Europe ! Affirmant que sa politique avait pour but de « bousculer les fétiches », il laissait donc entendre qu’il voulait donner plus d’ampleur aux normes. Comme jusqu’à présent, quoiqu’en dise la « pédagogie » gouvernementale, la dépense publique n’a pas pris le chemin de la baisse, les Français vont pouvoir bénéficier à la fois de plus de dépenses publiques et de plus de normes. Est-ce cela le « changement » attendu ?

    La concurrence contre les privilèges

    Mais ces deux conflits révèlent aussi un autre aspect de l’évolution actuelle de nos sociétés. La « pédagogie » officielle explique que la libre concurrence est un facteur de progrès ; qu’elle permet d’offrir au consommateur plus de services, de meilleurs services, une plus grande qualité, tout cela au moindre coût. Mais dans un monde où seul l’intérêt financier compte, il est plus important de faire apparaître un meilleur coût, facilement mesurable, qu’une plus grande qualité, plus difficile à percevoir, surtout lors des achats impulsifs et compulsifs. Il en résulte que la concurrence a pour but premier de faire baisser les prix, quitte à chercher à masquer derrière une présentation attrayante les différences de qualité. Dans une société où plus personne ne cherche à servir mais où tout le monde cherche à vendre, la concurrence est en fait devenue un outil majeur pour lutter contre les « avantages acquis », pour détruire tous les privilèges, que ceux-ci soient légitimes ou non. En se mettant en grève pour défendre les « spécificités à la française », les cheminots comme les pilotes d’avion sont acculés à défendre leurs privilèges. Il faut bien s’entendre : malgré la propagande égalitaire développée par une démocratie individualiste, les privilèges ne sont pas, en soi, de mauvaises choses. Ce qui est mauvais c’est de les laisser se scléroser et de ne proposer pour remédier à cet abâtardissement que de les supprimer. Pour parler clairement, ce qui est choquant, ce n’est pas que les cheminots bénéficient d’un statut particulier mais que tous les éléments de ce statut ne paraissent plus justifiés.

    En vérité, ce qui est choquant dans ces conflits ce n’est pas de savoir si ces entreprises doivent ou non être détenues, en tout ou en partie, par l’État, mais de voir que malgré leur rôle essentiel au service du bien commun, ils puissent s’arrêter et mettre en péril des quantités d’activités exercées honnêtement par d’autres membres de la communauté nationale. Peut-être, faudrait-il rappeler aux grévistes le discours du pape Pie XII, le 21 octobre 1948 : « Si la grève est un droit inscrit dans la Constitution, auquel certaines catégories de travailleurs se sont trouvées dans la nécessité de recourir à la suite du déséquilibre entre les salaires et les prix, il n’est pas permis de l’employer à des fins politiques, ni d’en user de telle sorte qu’elle finisse par léser la nation elle-même et par porter atteinte à l’autorité de l’État ». Tout est dit.    

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    Crèches en grève : elles relèvent aussi du service public à la française comme l’Université ! Pourquoi pas les bébés en grève comme les étudiants ?

  • Par quels moyens le pouvoir se maintient-il ? – Conférence de Lucien Cerise à Grenoble

     

     

    L’équipe d’E&R Rhône-Alpes a reçu Lucien Cerise le 28 septembre 2017 à Grenoble pour une conférence intitulée « Présidentielles 2017 : par quels moyens le pouvoir se maintient-il ? ». 

    Retrouvez Lucien Cerise
    dans le Cycle de formations E&R saison 2018-2019 :

    Lire la suite

  • L’ex-député MoDem Thierry Robert entendu pour « incitation à la haine raciale » contre les Blancs

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    Thierry Robert, ex-député MoDem de la Saint-Leu (ouest de La Réunion), a été entendu par les gendarmes locaux pour « incitation à la haine raciale » après avoir qualifié une décision de « politique de gros blancs ». Thierry Robert n’y voit nulle haine raciale mais une simple expression créole : « en créole le gros blanc c’est celui qui a le pouvoir, je n’ai pas à avoir honte de le dénoncer ».

     http://www.medias-presse.info/lex-depute-modem-thierry-robert-entendu-pour-incitation-a-la-haine-raciale-contre-les-blancs/96827/