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lobby - Page 1003

  • La Horde ou la propagande rouge et noir pour rebelles en culottes courtes

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    Comme l’avait révélé notre rédaction, La Horde, publication « méchamment antifasciste », est hébergée par Samizdat dont le contact administratif n’est autre que Aris Papathéodorou le directeur artistique du Monde, journal « objectif » des grands financiers Niel et Pigasse. Visiblement, les employeurs de nos « méchants antifascistes » ne sont pas regardants en ce qui concerne les méthodes douteuses de ces vaillants combattants.

    Les méthodes répugnantes des antifascistes

    Directement inspirés de leur maître à penser Willy Münzenberg, les antifascistes vaguement lettrés appliquent à la lettre les méthodes émétiques du maître de la bien pensance.
    Willy Münzenberg, né en 1889 en Thuringe, s’engage très jeune au Parti Social Démocrate d’Allemagne (SPD) avant de se ranger aux côtés des communistes. Sa lâcheté le pousse à s’enfuir et à rester caché en Suisse durant toute la première guerre mondiale. Il en profitera pour devenir le secrétaire des Jeunesses internationales communistes avant de rejoindre le mouvement spartakiste après son expulsion de Suisse. Il rencontre Lénine et part pour Moscou étaler ses talents présumés de propagandiste.

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  • 1984 orwellisé : “novlangue” devient “néoparler” dans une nouvelle traduction déplorable

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    Par Fortunin Revengé 

    [Rediffusion] Nous publions à nouveau cette analyse exclusive, publiée initialement dans nos colonnes le 24 juin 2018. En effet, ce texte fait partie des articles les plus lus du début d’année 2018. Un intérêt massif qui motive une nouvelle diffusion en cette période estivale pour préparer au mieux la rentrée politique. Bonne lecture et bonnes vacances.
    Polémia

    41928180381_0bfc867afd_k-312x450.jpgLa nouvelle traduction de 1984 de Georges Orwell : traduction, escroquerie ou réécriture ? C’est la question à laquelle tente de répondre Fortunin Revengé dans cet article. En effet, une nouveauté énorme de la traduction 2018 du célèbre romain 1984 d’Orwell est le remplacement du terme “novlangue” par “néoparler”. Une modification qui avait de quoi rendre perplexe chez Polémia, qui utilise régulièrement le terme “Novlangue” pour dénoncer l’aseptisation volontaire des discours politiquement corrects visant à masquer le réel, très souvent dérangeant pour les élites. Jean-Yves Le Gallou et Michel Geoffroy ont même publié un très complet Dictionnaire de novlangue. Les Républicains parisiens ont également récemment eu recours à ce terme pour dénoncer l’une des championnes de novlangue : Anne Hidalgo.
    C’est pourquoi Jean-Yves Le Gallou a lancé un appel sur le réseau Twitter à une analyse poussée de cette nouvelle traduction et de ce qu’elle impliquait.
    Polémia remercie Fortunin Revengé d’avoir relevé ce défi dans les lignes qui suivent.
    Polémia

    Suite à un appel de Jean-Yves Le Gallou sur twitter, j’ai entrepris une comparaison du texte original en anglais du livre 1984 de Georges Orwell, de la traduction en français de 1950 due à Amélie Audiberti et de la nouvelle traduction par Josée Kamoun publiée récemment en mai 2018.

    Pour ce faire, nous avons mis en regard les trois textes dans un tableau à trois colonnes, paragraphe par paragraphe. L’analyse porte, pour être précis, sur les premières pages qui sont mises en ligne sur le site de Gallimard. Notre examen est donc partiel, sur une dizaine de pages, mais il permet sans doute de cerner un nombre de faits essentiels.

    Il est facile de trouver sur internet différentes versions en anglais et en français. Nous avons réassemblé les versions en vis-à-vis dans un tableau unique. Nous avons également parcouru par curiosité une version en allemand (et en roumain), pour vérifier quelques points précis.

    Le texte original en anglais

    En premier lieu, il faut dire que le texte anglais est rédigé dans une langue littéraire, à la fois élégante, fluide et de bonne tenue, tout en évitant précisiosité, pédantisme ou affectation particulière. Le texte respecte les canons classiques de rédaction littéraire au passé à la 3ème personne. Pour dire les choses simplement, l’auteur maîtrise sa langue et son style.

    D’une certaine façon, le livre ressemble à un reportage semi-journalistique sur l’ambiance de vie en zone totalitaire, mais qui serait écrit comme un roman, avec un personnage central, appelé Winston Smith. C’est en quelque sorte le projet éditorial du livre.

    On peut relever le pronom relatif whom ‘qui, que’, qui est un peu à l’anglais ce que l’imparfait du subjonctif est au français. Néanmoins, il est probable, sinon certain, qu’un locuteur anglophone compétent peut lire la prose d’Orwell sans difficulté, et même y prendre quelque plaisir.

    Critères d’évaluation des traductions

    Dans les codes de déontologie des diverses associations de traducteurs, un critère fréquemment mis en avant est la fidélité en terme de contenu, de style et de registre de langue. Il s’y ajoute la maîtrise de la langue cible et, bien sûr, la compréhension de la langue source. C’est la grille d’évalution à laquelle les traductions disponibles doivent être soumises.

    La traduction de 1950 : plusieurs erreurs grossières mais satisfaisante

    De façon préliminaire, il faut dire que la traduction (AA1950) n’est pas à l’abri de certaines critiques.

    Par exemple, le texte en français respecte les paragraphes de l’original, mais tend à segmenter en phrases séparées ce qui est membre de phrase dans l’original. Un élément déclencheur de la resegmentation est la présence de gérondifs qui sont généralement remplacés par des verbes conjuguées dans des phrases séparées. De ce fait, la traduction de 1950 tend à augmenter le nombre de phrases, et le bornage en phrases n’est pas celui de l’original en anglais, ce qui change un peu le rythme et la respiration du texte, un point évidemment critiquable.

    Un autre problème est la présence de mots franglais : by leaving the Ministry => en laissant [sic] le ministère, gulped it down like a dose of medecine => avala le gin comme une médecine [sic], he realized now => il réalisa [sic] maintenant. Egalement étrange : his wrist-watch => son bracelet-montre [sic].

    Il y a aussi des erreurs : within half a kilometre => à moins d’un[sic] kilomètre[plutôt: à moins d’un demi-kilomètre], his predicament =>sonenseignement [plutôt: sa situation difficile].

    Certaines traductions sont contestables voire inventées : on to the floor => sur le parquet [plutôt: par terre ou sur le sol], with thick hair => avec d’épais cheveux noirs [plutôt: à l’épaisse chevelure], the shapeliness of her hips =>la forme agile et dure de ses hanches[plutôt: le galbe de ses hanches], with black terror => d’une atroce terreur [plutôt: d’une terreur noire].

    Curieusement, la traduction en allemand (et en roumain) partage certaines anomalies avec la version française : (hallucination) mit üppigem schwarzen Haar [avec une luxuriante chevelure noire]. Il ne fait aucun doute que rien dans les versions anglaises que nous avons pu consulter ne motivent ce genre d’erreur ou d’hallucination. En revanche, la traduction allemand dit bien : nur auf einen halben Kilometer [seulement à un demi-kilomètre], qui est fidèle à l’original.

    Le synoptique comparé des différentes versions montre que la traduction de 1950 est plus longue que l’original anglais, puisque le français a souvent des mots plus longs et utilise plus volontiers certains articles ou “petits mots” que l’anglais.Il est tout à fait logique que la traduction en français tende à être plus longue que l’original anglais, à contenu sémantique équivalent.

    Cela étant observé, dans l’ensemble, la traduction de 1950 est convenable, sensiblement satisfaisante, même si des améliorations sont certainement possibles, comme il est montré ci-dessus. Par rapport à l’asymptote de la perfection idéale, la traduction de 1950 présente un écart, certes, mais qui en soi n’est pas choquant ou démesuré.

    Les nombreuses trahisons de la nouvelle traduction de Josée Kamoun

    La couverture de la nouvelle version arbore la mention « Nouvelle traduction, Roman traduit de l’anglais par Josée Kamoun ».
    Comme on va le voir ci-dessus, la nouvelle version JK2018 est extrêmement problématique pour de nombreuses raisons.

    Pour commencer, le texte de la version JK2018 tend à être systématiquement le plus court, d’une, deux voire trois lignes par paragraphe, y compris en comparaison de l’original en anglais, ce qui est clairement étonnant. La conclusion est d’emblée que le contenu de cette version ne peut pas être le même et qu’il y a nécessairement perte.

    Un autre problème sérieux est que la version JK2018 tend à être rédigée au présent, alors que l’original en anglais utilise les différents temps du passé, comme il est d’usage dans les textes littéraires. Outre le fait que le français n’a qu’un seul présent, ce qui aggrave la dégradation linguistique, la rédaction au présent est louvoyante. Certains passages sont malgré tout en partie au passé composé ou à l’imparfait. De ce point de vue, la nouvelle version trahit l’original en lui faisait perdre sa tenue littéraire classique.

    Une autre question concerne les liens possibles entre la traduction AA1950 et la nouvelle version JK2018. Autrement dit, s’agit-il d’une nouvelle traduction ab initio, de l’original anglais vers une page blanche ? Ou bien, le texte de l’ancienne traduction AA1950 sert-il de point de départ, de substrat implicite à la nouvelle version JK2018 ? Pour répondre à cette question, plusieurs indices convergent.

    On peut noter que certaines phrases de la version JK2018 sont rédigés au passé, un peu comme si l’ancienne traduction faisait résurgence dans la nouvelle. Un louvoiement étrange est par exemple :

    « Quoi qu’il en soit,il offre l’apparence de quelqu’un à qui on aimerait parler si on parvenait à ruser le télécran pour se trouver en tête à tête avec lui. Winston n’a jamais fait le moindre effort pour vérifier cette hypothèse – comment le pourrait-il ?C’est alors qu’O’Brien, ayant jeté un coup d’œil à sa montre, a vu [sic] qu’il était[sic] presque 11:00 et a manifestement décidé de rester jusqu’à la fin des Deux Minutes de Haine. Il a pris[sic] une chaise dans la même rangée que Winston, deux places plus loin. Entre eux s’était assise[sic] une petite femme aux cheveux blond-roux qui travaille dans la cabine voisine de celle de Winston. Quant à la brune, elle se trouvait[sic] juste derrière eux.

    Aussitôt, un grincement de mécanique monstrueuse aux rouages mal huilés a crevé[sic] le grand télécran, au fond de la pièce – un bruit à mettre les nerfs à vif, à hérisser les cheveux de la nuque. La Haine venait de commencer.

    Comme d’habitude, le visage d’Emmanuel Goldstein, l’Ennemi du Peuple, a surgi sur l’écran. Coups de sifflets dans le public. La petite femme rousse a poussé un couinement où la peur le disputait au dégoût. Goldstein,c’est le renégat, l’apostat […] »

    On peut s’interroger sur cette mixture de présent, de passé composé, d’imparfait et même de plus-que-parfait dans le même texte, parfois dans la même phrase.

    On peut aussi noter que la version JK2018 présente la même hallucination lexicale que l’ancienne traduction : with thick hair => avec d’épais cheveux noirs [AA1950], une opulente chevelure brune [JK2018]. On ne voit pas dans le texte original la moindre mention de couleur. On peut noter aussi que, dans le premier paragraphe du livre, le simple verbe to enter ‘entrer’ est curieusement traduit par ‘engouffrer’ dans les deux versions. La traduction allemand utilise eindringen ‘pénétrer’.

    Ces différents indices laissent ainsi à penser que la nouvelle version embarque une part d’héritage de l’ancienne traduction. En particulier, on ne voit pas comment les mots “with thick hair” peuvent motiver “une opulente chevelure brune [sic]” [JK2018], si la traduction existante (et fautive) “avec d’épais cheveux noirs [sic]” [AA1950] n’intervient pas dans le processus à un moment quelconque. La même chose vaut pour le simple verbe to enter ‘entrer’ traduit par ‘engouffrer’ dans les deux versions. Il est plus qu’étrange que les deux versions partagent les mêmes hallucinations et traductions contestables exactement aux mêmes endroits.

    Le diagnostic est donc que la nouvelle version JK2018 est (au moins en partie) une paraphrase de l’ancienne traduction. L’hypothèse d’une nouvelle traduction ab initio ne permet pas d’expliquer certaines anomalies manifestes communes aux deux versions, que rien ne motive dans le texte original en anglais. Pour cette raison, nous préférons parler de nouvelle « version »plutôt que de nouvelle « traduction ».

    L’ancienne traduction est paraphrasée dans la nouvelle version, par différents procédés, en particulier par la transposition (incomplète) du passé au présent, la réécriture et aussi, de façon massive, par le jeu des synonymes. Par exemple : horloges [AA1950]> pendules [JK2018],pas assez rapidement cependant [AA1950] >pas assez vite tout de même [JK2018], comme une flèche [AA1950] > comme une fusée [JK2018], etc. Le jeu des synonymes s’applique aussi à l’hallucination lexicale : “avec d’épais cheveux noirs [sic]” [AA1950]>“une opulente chevelure brune [sic]” [JK2018]. Ce jeu de synonymes est plus ou moins opportun, et dans le cas de flèche>fusée, il faut préférer flèche pour rendre l’original dart.

    La nouvelle traduction ; une baisse globale de qualité

    Comme nous l’avons indiqué ci-dessus, l’ancienne traduction présente un écart à l’asymptote de la perfection idéale et pourrait certainement être améliorée. Le plus simple d’ailleurs serait sans doute de partir de l’ancienne traduction et de l’amender pour la rapprocher autant que possible de l’original en anglais, tout en écrivant en bon français.

    La nouvelle version JK2018 rectifie certaines choses marginales : certains mots de franglais et certaines erreurs sont éliminés. Par exemple : living-room > séjour, à moins d’un [sic] kilomètre> à moins de cinq cents mètres.

    Mais, globalement, la nouvelle version JK2018 augmente de façon massive l’écart à l’asymptote de la perfection idéale, sur de nombreux points.

    Le contenu est en partie sabordé. Par exemple : He could be heard, of course, but so long as he stayed in his present position he could not be seen =>Il pouvait être entendu, bien sûr, mais aussi longtemps qu’il demeurait dans sa position actuelle, il ne pourrait être vu [AA1950] =>On peut l’entendre, certes, mais pas le voir [JK2018]. Autre exemple : That, it was true, was very unlikely =>C’était à vrai dire très improbable [AA1950] =>Peu probable, certes[JK2018].

    La tenue littéraire est abîmée par la transposition au présent et aussi par un niveau de langue, un peu erratique, argotique, familier ou vulgaire : se blinder au choc, l’hélico, Quant à la brune, elle […],dégueulasse, etc. On peut comparer par exemple : One very good one => Un très bon film [AA1950] =>Un fameux[JK2018]. La maîtrise du style et du registre de langue fait clairement question.

    Le texte de la version JK2018 est également problématique en ce qui concerne la langue française, elle-même. Outre la mixture de présent, de passé composé, d’imparfait et même de plus-que-parfait, signalée plus haut, on peut relever différentes choses : l’hiver qui finit tout juste [franglais], son écriture gondole [sic], ruser le télécran [sic], etc. Ces faits contrastent avec la langue élégante, maîtrisée et surtout correcte (!) du texte original.

    Une autre anomalie est l’introduction d’une forme de subjectivité sensorielle, alors que le texte original prend au contraire un soin particulier à éviter les modalisations plus ou moins subjectives, hormis pour le vécu de Winston Smith. Par exemple :  Outside, even through the shut window-pane, the world looked cold =>Au-dehors, même à travers le carreau de la fenêtre fermée, le monde paraissait froid [AA1950] =>Même fenêtre fermée, on sent qu’il fait froid dans le monde extérieur [JK2018]. Autre exemple, mais de confusion entre conscience et sensation : He was conscious of nothing except the blankness of the page in front of him =>Winston n’était conscient que du vide de la page qui était devant lui[AA1950] =>Il perd toute sensation sinon celle de la page blanche devant lui [JK2018].

    De façon générale, on peut considérer la nouvelle version JK2018 comme une paraphrase de l’ancienne traduction,extrêmement dégradée, discordante, non-professionnelle et faisant outrage au texte original.

    On peut se demander si un recours auprès de Gallimard ne serait pas opportun, voire nécessaire, pour faire retirer de la vente cette nouvelle version JK2018.

    Le néoparler, une réécriture orwellienne d’Orwell

    Le mot novlangue est maintenant largement passé dans la langue courante. On se demande un peu pourquoi la nouvelle version JK2018 s’ingénie à inventer « néoparler ».

    Le mot forgé par Orwell est Newspeak. On peut souligner au moins deux choses. La première est que Newspeak en deux syllabes est cohérent avec l’espèce de charabia soviéto-russe où on accole des mots tronqués : gaz-prom, gos-plan, russ-neft, etc. La deuxième, encore plus notable, est que, normalement, en anglais, speak est uniquement un verbe. Son emploi en tant que nominal dans Newspeak est hautement transgressif, beaucoup plus transgressif que novlangue, auquel on pourrait presque reprocher d’être trop normal. De ce point de vue, « néoparler » est totalement minable. A la rigueur, on pourrait proposer de traduire Newspeak par nouvparl, qui rend assez bien cette dislocation transgressive du lexique. Une autre idée serait de combiner nov avec charabia pour former novabia, néologisme que je trouve assez séduisant.

    Autre source de perplexité : pourquoi traduire Thought Police par « Mentopolice », un mot incompréhensible et, qui plus est, mal construit, plutôt que par Police de la Pensée, qui est attesté au moins depuis les années 1940 et 50 dans l’une et l’autre langue. « Mentopolice » est typiquement du novabia. Autre exemple, mais en prime, de novabia genré : « une agente de la Mentopolice ».

    Je conclurai avec un extrait : « C’est une patrouille de police qui vient mettre son nez aux fenêtres. Mais les patrouilles, ce n’est pas grave. La grande affaire, c’est la Mentopolice. » Il me semble que Josée Kamoun n’a pas pris la mesure du sujet avec le sérieux qui convient…

    Fortunin Revengé 16/08/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédits photos : Big Brother is watching you – Sstrobeck23 [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons / George Orwell – Cassowary Colorizations [CC BY 2.0], via Flickr / IngSoc – Nirwrath [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons / Big Brother Inc. – MTT [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/1984-orwellise-novlangue-devient-neoparler-nouvelle-traduction-rediff/

  • Une Yézidie réfugiée en Allemagne, rencontre par hasard son tortionnaire

    Une adolescente yézidie asservie par l’État islamique est retournée en Irak après avoir rencontré l’un de ses tortionnaires dans les rues d’une ville près de Stuttgart, en Allemagne, où il résidait en tant que réfugié. Ashwaq Ta’lo a déclaré qu’elle marchait dans la rue en février dernier lorsqu’elle a aperçu Abu Humam, un ancien gardien de l’Etat islamique, qui l’avait achetée en Irak pour 100 dollars.

    « J’avais des sueurs froides en regardant attentivement son visage ». « C’était Abu Humam, avec la même barbe effrayante et le même visage hideux. »

    L’adolescente a déclaré que Humam avait immédiatement proféré des menaces en lui disant:

    « Je suis Abou Humam et je sais vous étiez avec moi pendant un moment à Mossoul. Je sais où tu vis, avec qui tu vis et ce que tu fais. »

    Ta’lo a dénoncé Humam aux autorités, mais la police allemande a signifié qu’elle ne pouvait pas l’arrêter parce que le tortionnaire djihadiste a obtenu un statut de réfugié politique. L’adolescente a décidé de quitter l’Allemagne et est retournée au Kurdistan irakien pour vivre avec son père. « Je ne reviendrai jamais ».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’État face à l’immigration : où est le bon sens et l’intérêt supérieur de la patrie ?

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    La France, c’est-à-dire l’État qui la dirige et la représente, devrait pour certains, par exemple les associations ou les ONG qui ne parlent que pour elles-mêmes, accueillir les migrants recueillis en mer au nom de la solidarité, humaine et européenne, et en vertu du droit maritime, afin notamment de sauver son « honneur ». Des individus, d’ailleurs, se donnent le droit d’aider les migrants illégaux, ou proposent de les recevoir en Corse ou à Sète, sans la moindre légitimité pour le faire.

    La notion de l’honneur appartient à la morale subjective. Elle n’a guère sa place dans le comportement des États qui doivent avant tout être pragmatiques et efficaces, sauf lorsqu’il s’agit de respecter des engagements internationaux. C’était l’un des arguments du général de Gaulle : il fallait continuer le combat pour respecter notre alliance avec le Royaume-Uni. Mais on remarquera qu’il y en avait deux autres : le bon sens et l’intérêt supérieur de la patrie. Ces deux-là sont évidemment absents, aujourd’hui, chez les partisans de l’immigration. Il est absurde de favoriser une immigration africaine en provenance de pays dénués de liens avec le nôtre comme l’Érythrée, par exemple, dont la population musulmane et peu formée n’apportera dans notre pays que des problèmes supplémentaires. Il n’est pas dans l’intérêt de la France de laisser entrer des étrangers en faisant semblant de croire qu’il s’agit de réfugiés politiques quand leur profil montre à l’évidence qu’ils sont avant tout des migrants économiques dont notre pays n’a nul besoin et qu’on aura le plus grand mal à faire repartir ensuite. Les hommes jeunes qui sont une large majorité des clandestins, une fois installés, n’auront de cesse que de se faire régulariser et de faire venir leur famille. Il n’y a aucun honneur à être dupe, et cela vaut pour le respect des traités. Le sauvetage en mer doit s’imposer en cas de naufrage accidentel. Or, nous faisons face à un détournement pervers du droit qui consiste à organiser le sauvetage sous la menace du naufrage au bénéfice de passeurs immondes dont les ONG se font les complices plus ou moins conscients et volontaires. Ce système entretient le trafic migratoire et ses tragédies humaines.

    Le rôle de l’État est d’assurer le bien commun du peuple dont il a la charge, au premier rang duquel se situe la sécurité. En dehors des vrais demandeurs d’asile qui ne seraient qu’une poignée, des opposants victimes de la répression d’une dictature uniquement, lesquels devraient être identifiés sur place, en Afrique, dans ces « centres d’accueil » dont on parle comme de l’Arlésienne, sans jamais les voir, il n’y a ni devoir ni intérêt, pour l’État, à ouvrir nos frontières à la vague migratoire. Son pouvoir n’est légitime que par l’onction de la volonté populaire ; or, celle-ci est, avec bon sens, de plus en plus hostile à l’immigration. On a envie de crier « au fou » lorsque des partisans acharnés de celle-ci prétendent qu’il faut changer les mentalités ! Certes, le pouvoir populaire n’est pas absolu, mais celui des minorités ne l’est pas davantage. Le droit suprême, en l’occurrence celui qui est inscrit dans notre « Déclaration », affirme notamment que la souveraineté réside dans la nation, et donc que ni la Corse ni le port de Sète n’en détiennent ne serait-ce qu’une partie. Elle professe également que la liberté, la propriété et la sûreté sont trois des droits fondamentaux qui doivent être sauvegardés.

    Il convient donc de rappeler aux élus qui sont à la tête de notre pays que toute politique qui porte atteinte, par ses effets, à la liberté, à la propriété ou à la sécurité des Français est une trahison à l’égard du mandat qu’ils ont reçu du peuple souverain ! Les quartiers où la police n’ose plus pénétrer, les fêtes ou les manifestations qui se terminent en pillages ou en incendies, la multiplication des attaques à l’arme blanche sont pourtant des signaux assez effrayants pour savoir ce que l’honneur, le bon sens et l’intérêt supérieur de la patrie imposent maintenant. Vouloir « sauver l’honneur » en douce en accueillant 60 passagers de l’Aquarius pour satisfaire une partie de sa clientèle politique revient à encourager le trafic et à trahir sa mission.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/letat-face-a-limmigration-ou-est-le-bon-sens-et-linteret-superieur-de-la-patrie/

  • C'est un migrant qui a égorgé le passager du bus

    L’homme soupçonné d’avoir égorgé un passager dans un bus parisien le 8 août, mis en examen et écroué jeudi, est un étranger en situation irrégulièredéjà connu des services de police pour différents types d’infractions.

    Alain Lamy analyse ce terrorisme de proximité :

    "Dans le crime de masse, il appartient à la branche artisanale : c’est l’auto-entrepreneur de l’attentat, l’assassin du quotidien ; appelons-le le terroriste de proximité. Lui, il ne tue pas en se réclamant de Daesh, il n’a même pas besoin de crier : « Allahou akbar ! ». Non, lui, il va acheter un couteau de cuisine à Carrefour, et il poignarde sa voisine de quatre-vingts ans.

    Avant, il a fait ses armes dans la drogue et la prédation, et s’est mêlé à d’autres ambitieux, qui tuent leur temps en tuant des individus isolés. Ils en choisissent un, blanc, lui demandent une cigarette, lui reprochent de les avoir regardés, et lui tombent dessus à sept ou huit, le tabassent et le laissent pour mort après lui avoir volé son smartphone et vingt euros. Si Anne-Sophie Lapix en parle, le lendemain, ce sera pour évoquer une « rixe » ou un « crime gratuit ».

    Encouragé, notre homme lance donc sa petite entreprise. Encore une fois, ce n’est pas lui qui se fera sauter dans une salle de spectacle ou foncera dans une foule avec une estafette louée ; non, lui, il travaille dans le local : il essaie de violer une lycéenne à la sortie d’une boîte de nuit, et poignarde le jeune homme qui l’a défendue. Si Laurent Delahousse en parle, le lendemain, ce sera en évitant de dire son nom, sa nationalité, en indiquant qu’il est « déséquilibré », et en rangeant son attentat Leader Price parmi les faits divers.

    Ce terrorisme artisanal, qui s’est tellement banalisé que nous ne voyons plus qu’il est du terrorisme, s’étend partout, désormais ; on le trouve à Périgueux, à Mons, à Châtellerault, à Dunkerque, à Aix, à Metz – partout, donc. Il continuera de prospérer tant qu’on le considèrera de façon isolée, seul dans son genre alors qu’il se produit tous les jours en France, tant qu’on jugera ces tueurs comme s’il s’agissait de types qui ont provoqué une bagarre dans un bal du samedi soir après avoir trop bu, tant qu’on refusera de les voir comme les membres du terrorisme islamiste, dont ils occupent un segment de marché en apparence moins spectaculaire que celui de leurs « grands frères » de Daesh, mais qui se révèle jour après jour plus meurtrier."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/cest-un-migrant-qui-a-%C3%A9gorg%C3%A9-le-passager-du-bus.html

  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (fin) (4e partie)

    Pour renforcer encore la démoralisation, le Système laisse faire et manipule des nervis et des provocateurs (Femen, Antifas, casseurs) qui entretiennent l’insécurité et choquent les Français moyens dans leurs convictions. L’impunité dont ces groupes bénéficient et l’arbitraire qu’elle révèle de la part du Système contribuent au climat d’inquiétude.

    Les campagnes idéologiques qui se multiplient créent également un climat d’intimidation morale à l’égard de la population moyenne de souche : les Français sont soupçonnés et implicitement accusés d’être tentés par le sexisme, l’homophobie, le racisme. Le Système vient rappeler sans cesse que ces opinions sont proscrites et que leur diffusion constitue un délit.

    De même le Système place les Français moyens sous la menace en soulignant sans cesse qu’ils ne sont pas libres d’embaucher qui ils veulent ou de louer leur bien immobilier à la personne de leur choix : des campagnes de testing et les objurgations de la Halde viennent leur rappeler qu’ils courent les plus grands risques s’ils s’avisent d’opérer un tri sélectif entre les candidats à l’embauche ou à la location.

    L’un des thèmes principaux de la propagande du Système est celui de l’égalité entre hommes et femmes. Chacun est sommé d’adhérer à cet objectif. Les femmes et les hommes doivent avoir le même rôle et les mêmes fonctions dans la société, les quotas et les lois de parité y veillant. Ils doivent également avoir le même rôle dans la famille et dans le couple, qu’il s’agisse des enfants ou des tâches ménagères. C’est dans cet esprit qu’a été créé un congé de paternité, que l’on vient de décider d’allonger. C’est aussi le sens de la PMA qui sera bientôt légalisée pour toute personne et qui permet de couper le lien entre l’homme et la parenté : on pourra se passer d’homme pour avoir un enfant. Rappelons dans le même registre que la fin du service militaire a contribué également à la dévirilisation et à la destruction du rôle masculin traditionnel.

    La cible première de toute cette entreprise d’intimidation est en effet « le mâle blanc hétérosexuel ». C’est lui qui est implicitement accusé de sexisme, soupçonné d’être tenté par le harcèlement sexuel, accusé d’être homophobe, accusé d’être raciste. C’est lui que l’on cherche à dévaloriser en promouvant les valeurs féminines. C’est lui, le macho infantile séduit par la vitesse, que l’on pourchasse au volant. C’est sa vitalité qui est atteinte par l’assistanat et le cannabis. C’est sa virilité qui est humiliée par la prise de contrôle de la rue par les immigrés, par les intimidations et agressions auxquelles ceux-ci se livrent en toute impunité. En affaiblissant, en dénigrant et en humiliant le mâle blanc hétéro, le Système neutralise son adversaire potentiel principal.

    Neutraliser l’armée et la police

    Pour contrôler la population, surveiller et pourchasser les dissidents, le Système ne s’appuie pas d’abord sur l’armée et la police, ce qui constitue une particularité par rapport à ses devanciers le communisme et le nazisme. Il s’appuie sur d’autres forces, qui constituent une « police de la pensée » (voir ci-après). Il cherche au contraire à neutraliser l’armée et la police, qui représentent pour lui un danger potentiel. La neutralisation de ces deux forces passe par l’utilisation de nombreuses techniques.

    La première d’entre elles consiste, et elle est utilisée depuis longtemps, à nommer au sommet de la hiérarchie des chefs sélectionnés à partir de leurs opinions conformes : les Francs-maçons sont ainsi fortement représentés depuis toujours au sommet de la hiérarchie policière. Ils sont aussi présents au sommet de la hiérarchie militaire. Le Système favorise également le carriérisme : les officiers dociles sont récompensés, voient leur carrière progresser et accèdent à des postes pourvus de nombreux avantages.

    Pour neutraliser l’armée le Système multiplie les OPEX. Ces OPEX, censées protéger le pays contre le terrorisme, sont en réalité inutiles, le djihadisme reprenant de plus belle une fois que les forces alliées contre lui ont tourné le dos. L’enjeu de la sécurité du pays serait évidemment dans la garde des frontières contre l’immigration d’une part et dans la reprise en main des « quartiers » d’autre part, quartiers qui échappent depuis quarante ans au contrôle de l’Etat. Ces OPEX inutiles ont pourtant pour le Système un intérêt majeur : elles tiennent l’armée éloignée du territoire et interdisent toute tentation putschiste.

    Le Système neutralise également l’armée en la démoralisant. Les moyens qui lui sont accordés sont volontairement fixés à un niveau insuffisant. Sur le territoire, l’armée est affectée à des missions de surveillance de type Sentinelle, inutiles et déprimantes. Enfin le Système fragilise l’armée de l’intérieur et la démoralise en la contraignant à recruter un nombre conséquent d’immigrés.

    La neutralisation de la police passe par des voies comparables. Seuls les fonctionnaires zélés et dociles sont promus ou affectés comme ils le souhaitent. Les moyens insuffisants donnés aux services (mauvais état des locaux, matériels obsolète) sont également une façon de la démoraliser. Un autre moyen majeur de démoralisation est de placer délibérément les policiers en situation humiliante. La police a l’ordre par exemple de fermer les yeux sur de nombreux comportements interdits (vente à la sauvette ; rickshaws illégaux ; jeux d’argents illégaux dans la rue ; campements sauvages dans la rue ; crachats et hurlements gratuits destinés à intimider l’homme de la rue…). La police assiste ainsi impuissante à la parade dans les centres-villes de jeunes caïds de 25 ans au volant de voitures de luxe. De même la police a l’ordre de ne pas pénétrer dans les quartiers afin d’éviter les émeutes. Lorsqu’elle est contrainte d’intervenir dans ces quartiers, généralement à la suite d’une embuscade (contre des pompiers, contre des bus…), elle se fait caillasser avec l’ordre de ne pas riposter.

    Les policiers sont en outre sous surveillance de leur hiérarchie, de l’IGPN et des juges, qui traquent la bavure. Confrontés de façon permanente à des racailles qui les provoquent et les insultent, avec l’ordre de ne pas faire usage de la force, ils savent qu’ils seront lâchés en cas de bavure. L’affaire Théo est particulièrement éclairante : il s’agissait là d’une racaille, membre d’une famille de caïds, délinquants et escrocs, qui a été blessée après s’être rebellée au cours d’un contrôle. Les 4 policiers ayant procédé à son interpellation ont été suspendus et mis en examen. L’un d’entre eux est accusé de viol. Théo a été dès le premier jour soutenu par les associations et par l’ensemble des médias. Il a même reçu la visite du président de la république sur son lit d’hôpital. La même situation s’était déjà produite pour Zyed et Bouna. Ces deux jeunes racailles ont été sanctifiées par les politiciens et par tous les médias. La police, elle, a été mise au pilori.

    De façon générale, les médias participent de façon délibérée à l’humiliation de la police en la mettant sur le même plan que « les jeunes ». Les émeutes et les attaques contre la police donnent ainsi lieu systématiquement à des titres de la presse évoquant « un affrontement entre jeunes et policiers », une « rixe entre migrants et CRS » ou encore « une situation d’incompréhension entre les jeunes et la police », comme s’il s’agissait de bandes rivales.

    Un autre moyen privilégié de neutralisation de la police est de la voir assister impuissante aux décisions délibérément laxiste des juges. Les juges, agents du Système, libèrent les délinquants et immigrés clandestins en masse, classent les dossiers et transforment un grand nombre de peines de prison ferme en peines alternatives. Ces décisions contribuent dans une large mesure à humilier les policiers et à les convaincre de leur inutilité (voir cette chronique).

    De même, le plan « Vigipirate » conduit la police à se consacrer à des tâches déprimantes et inutiles, telles que celle qui consiste à intervenir dès qu’un clochard a abandonné un paquet de vieux vêtements dans le métro au motif qu’il pourrait s’agir d’une bombe, à neutraliser tout le secteur pendant une heure et à mobiliser les équipes de déminage.

    Dans le même temps, le Système ordonne aux policiers de faire preuve de sévérité à l’égard du Français moyen au volant. La politique de contrôle des automobilistes contribue à couper la population de la police. D’autres facteurs jouent dans le même sens : la rémunération des policiers affectés sur la voie publique est ainsi pour partie liée au nombre des contraventions dressées. Tandis qu’une partie des policiers sont conscients du rôle malsain qu’on leur fait jouer, d’autres se laissent aller à se défouler sur les Français moyens, qui ne présentent pour eux aucun risque. Alors que les policiers et gendarmes sont eux-mêmes issus de la France profonde, la politique du Système parvient à dresser entre eux et la population des Français moyens un mur d’incompréhension et de mépris réciproque.

    Relevons enfin que la police a dû se féminiser, ce qui ne renforce pas son efficacité. Surtout, comme l’armée, elle a été contrainte par le Système de recruter de nombreux immigrés, ce qui constitue un facteur de fragilisation et de dissensions internes.

    Cette situation catastrophique dans laquelle sont placées les forces de police contribue sans doute à expliquer le fait que la police est une catégorie socio-professionnelle particulièrement touchée par le phénomène de suicide.

    Surveiller et pourchasser les dissidents

    Comme on l’a vu plus haut, le Système considère que ses valeurs incarnent le Bien : il s’estime donc moralement autorisé à pourchasser les dissidents et les adversaires de ces valeurs supérieures.

    Pour limiter ou interdire l’expression des opinions dissidentes, le Système a mis en place très tôt un arsenal législatif, dont la pièce maîtresse est la loi « Pleven » (1972). Seront ainsi punis d’emprisonnement et d’amende ceux qui « auront provoqué à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ».

    Cette loi a été complétée par la loi « Gayssot » (1990) qui réprime la négation des crimes nazis. Elle a été encore étendue par une loi du 30/12/ 2014 qui punit ceux « qui auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation ou identité sexuelle ou de leur handicap ».

    Ce dispositif permet d’empêcher et de réprimer toute opinion dissidente contre le Système immigrationniste. Le Système et ses juges considèrent en effet que tout propos négatif à l’égard des immigrés, de l’immigration ou de l’islam constitue une incitation à la haine. Il est par exemple interdit de déclarer que l’immigration est à l’origine d’une grande part de la délinquance ou qu’elle explique dans une large mesure la dégradation des comptes publics. La Cour de cassation juge ainsi par exemple que constitue une provocation à la haine un propos qui « instille dans l’esprit du public la conviction que la sécurité des Français passe par le rejet des musulmans et que l’inquiétude et la peur, liées à leur présence croissante en France, cesseront si leur nombre décroît et s’ils disparaissent »  (Cass. crim., 21 oct. 1997, n°96-80391).

    Nous nous sommes efforcés de montrer dans une chronique précédente (voir ici), combien l’argument de la haine sur lequel le Système s’appuie pour interdire l’expression des opposants est mensonger et illégitime. Il fonctionne pourtant à tout coup et justifie aux yeux du plus grand nombre la limitation de la liberté d’expression.

    S’appuyant sur la législation qu’il a édictée pour lutter contre « la haine », le Système pourchasse et condamne les dissidents. Des maires ont été condamnés pour avoir dénoncé la délinquance immigrée dans leur commune. Jean-Marie Le Pen a été condamné à de nombreuses reprises pour avoir fait un lien entre immigration et délinquance. L’un des principaux animateurs du site Fdesouche, P. Sautarel, est harcelé depuis des années par de multiples plaintes, en raison de commentaires de lecteurs jugés haineux qui paraissent sur ce site. S’il n’a pour l’instant jamais été condamné, il est régulièrement convoqué, interrogé, jugé, son appartement et son ordinateur fouillés. E. Zemmour a été lui aussi poursuivi et condamné à plusieurs reprises (en 2011, en 2015,  puis de nouveau en mai 2018 pour avoir écrit que la France était confrontée depuis trente ans « à une invasion ».

    Les réseaux sociaux sont également une scène où les dissidents sont repérés et surveillés. Des comptes d’extrême-droite, considérés comme les vecteurs d’un « comportement haineux » sont ainsi régulièrement fermés sur Twitter et Facebook (voir par exemple cette chronique).

    S’appuyant sur les lois réprimant la provocation à la haine envers les minorités, un dispositif de « police politique » s’est mis en place, constitué de trois forces principales. Les juges en premier lieu constituent des agents majeurs du Système. Le deuxième pôle est formé des institutions para judiciaires chargées de lutter contre le racisme et les discriminations, en particulier le Défenseur des droits et sa succursale la Halde. Enfin des centaines d’associations financées sur fonds publics sont notamment chargées de repérer et de dénoncer les opinions et les comportements dissidents. Elles traquent notamment les faits de « racisme » ou de « discrimination » dans le domaine du travail, du logement ou encore de la consommation.

    La dernière méthode pour museler les opposants est le travail de propagande consistant à s’efforcer de les discréditer et de les ridiculiser. Les dissidents sont ainsi présentés comme des gens peu instruits, bornés et dépassés par le mouvement du monde. Ils sont peureux, effrayés devant ces évolutions qui les dépassent. Ils sont mus par l’égoïsme et la haine. Ils sont psychiquement malades, atteints par différentes « phobies » telles que la xénophobie et l’homophobie, « obsédés » par les immigrés, saisis par « la peur de l’autre ». On se rappelle que la technique était largement utilisée par les communistes pour désigner les dissidents, toujours désignés par des qualificatifs offensants (« vipères lubriques, chiens courants du capitalisme »…). De la même manière l’un des principaux moyens avec lesquels le communisme traitait les opposants était de les psychiatriser. Le Système lui aussi comme on vient de le voir, et comme on l’a noté plus haut au paragraphe consacré à la Novlangue,  utilise abondamment le registre lexical psychiatrique pour discréditer les opposants (voir également cette chronique).

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    A suivre la cinquième partie : « Contrôler les esprits en amenant chacun à partager l’idéologie du Système »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/08/14/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-4e-partie/

  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (1) (4e partie)

    Chronique de Paysan Savoyard (n° 206 – août 2018)

    Le présent article, publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie a traité le point suivant :  » Un système où l’idéologie prédomine ». La deuxième :  » Un système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions »La troisième : « La propagande omniprésente ». Voici la quatrième partie :

    • Neutraliser la société et pourchasser les dissidents

    Un système totalitaire se caractérise par la surveillance et le contrôle de la société : le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire n’est pas en reste sous ce registre.

    Rendre la société passive, apathique, hébétée

    L’un des principaux objectifs du Système est de neutraliser la population, en la rendant passive, docile, résignée. La propagande incessante, dont il vient d’être traité, joue un rôle déterminant. Mais le Système déploie de nombreuses autres techniques.

    La consommation de masse, relayée par la publicité ; les divertissements de différents types (émissions de divertissements à la télé, jeux vidéos…) ; l’abrutissement, la perte de capacité de concentration et le manque de sommeil liés au zapping sur les différents écrans ; l’effondrement de la lecture associé à ces pratiques « culturelles » nouvelles ; les concerts fondés sur le bruit, le rythme, les vibrations, les sensations de transe ; l’adoption du rap par les jeunes blancs eux-mêmes ; la consommation d’alcool des jeunes ; les jeux d’argent : tous ces comportements et ces phénomènes sociaux constituent pour le Système une excellente nouvelle. Le Système les suscite et les encourage : ils sont en effet pour lui des moyens efficaces de maintenir la population en situation de passivité, de soumission et d’hébétude.

    On peut également relever le rôle joué par la « culture de la dérision », portée notamment par les humoristes des médias. Elle  joue elle aussi un rôle important pour conduire la population à perdre tout repère, toute espérance, toute foi en ce qui pourrait la dépasser et la stimuler.

    Pour la même raison, le Système tolère l’usage massif du cannabis : les pouvoirs publics laissent faire le trafic en provenance du Maroc et se gardent bien de mettre en œuvre une véritable répression contre les trafiquants. Ils s’apprêtent désormais à passer à l’étape suivante et à dépénaliser la consommation. De même les pouvoirs publics laissent s’installer le trafic de cocaïne, dont la consommation se développe rapidement.

    L’organisation d’un assistanat massif avait pour objectif de rendre relativement indolores les délocalisations que le Système a opérées à partir des années quatre-vingt : mais l’assistanat compte également parmi les méthodes utilisées par le Système pour rendre la population passive et lui faire perdre toute vitalité et tout repère.

    Casser le moral de la population de souche et la placer en situation de faiblesse

    L’un des objectifs majeurs du Système est de « casser le moral » de la population de souche, de la placer en insécurité, de la rendre craintive, de lui faire perdre confiance, en elle-même et en l’avenir, afin de la pousser à la passivité et à la résignation. Les résultats attendus sont pleinement atteints, spécialement en France. Les enquêtes d’opinion montrent de façon unanime que, depuis plus de vingt ans, soit une génération, la population française est la plus pessimiste du monde occidental. Les mêmes sondages montrent également que les Français sont très majoritairement persuadés que leurs enfants vivront moins bien qu’eux. Dans ce contexte, la France comme on le sait détient le record de consommation de tranquillisants. Les moyens utilisés par le Système pour parvenir à ce résultat sont nombreux.

    Le Système, tout d’abord, a placé la plus grande partie de la société en état d’insécurité économique. L’organisation des délocalisations a installé des régions françaises entières en situation de chômage massif, d’assistanat et de démoralisation. Ceux des Français moyens qui conservent un emploi sont écrasés par un niveau d’impôt et de taxes confiscatoire et sans cesse accru (le niveau des « prélèvements obligatoires » n’a cessé d’augmenter et est désormais le plus élevé du monde occidental ; avec un niveau de prélèvements obligatoires représentant 45,3 % du revenu annuel (PIB) en 2017, la France est première au sein de l’UE, à un niveau très supérieur à la moyenne de l’UE et de la zone euro). La classe moyenne écrasée d’impôts voit dans le même temps une grande partie de la population s’installer dans l’assistanat. Elle assiste également à l’arrivée en masse d’une quantité d’immigrés sur-aidés. Cette situation injuste contribue à sa démoralisation, ainsi que le souhaite le Système.

    La politique de fragilisation de la population se porte aussi sur l’immobilier, qui est, dans l’esprit des Français moyens de souche, le principal refuge contre l’insécurité économique. Dans cette perspective, le Système a adopté un dispositif dit « SRU », qui impose l’implantation de HLM dans toutes les villes et quartiers. Ces HLM étant de plus en plus fréquemment attribués par les pouvoirs publics à des immigrés, il s’ensuit une cohabitation forcée avec l’immigration, même dans les quartiers autrefois protégés. Cette cohabitation forcée entraîne une dégradation de la qualité de vie mais également une dépréciation des biens situés à proximité des HLM qui se construisent. Ce phénomène constitue un nouveau facteur de démoralisation de la population de souche : alors qu’ils se sont souvent lourdement endettés pour acquérir leur logement, les Français moyens de souche constatent que l’installation d’immigrés à proximité vient dévaloriser le bien qu’ils ont acquis, et ce alors même que les immigrés en question sont eux logés gratuitement ou presque. Dans le même registre, un récent rapport officiel vient d’introduire l’idée d’un recours plus fréquent à la réquisition de logements privés vacants ou peu occupés : ce type de proposition délibérément choquante n’a pas pour objet d’être appliqué à court ou moyen terme mais d’inquiéter et de placer la population en état d’insécurité psychologique.

    Constituant un facteur de démoralisation et de fragilisation, le phénomène de séparation des familles est pour le Système une bonne nouvelle. Il n’est en pas à l’origine, bien entendu, mais il l’a tout de même encouragé par l’exemple que les élites ont montré. Il l’a également accompagné par des réformes facilitant les séparations (facilitation du divorce, PACS).

    C’est de façon délibérée en revanche que le Système organise une politique dite de sécurité routière qui a pour objectif et pour effet d’accroître l’insécurité psychologique et matérielle des Français moyens. En mettant en avant sans cesse la responsabilité de la vitesse dans les accidents, le Système justifie l’installation massive de radars. Or l’insécurité routière n’est pas due à la vitesse des voitures sur la route et encore moins à la vitesse seule. Les responsables premiers des accidents graves sont : les camions ; les véhicules en agglomération ; les jeunes permis ; et les conducteurs sous l’emprise de l’alcool et de la drogue (voir cette chronique). Ce mensonge sur les causes des accidents permet de mener une politique d’intimidation des Français moyens qui conduit à prélever environ 1 milliard d’euros par an sur les automobilistes et à retirer leur permis à plus de 70 000 personnes par an.

    L’immigration massive et la délinquance qui lui est associée ont, entre autres intérêts pour le Système, celui de contribuer fortement à entretenir un sentiment d’insécurité et de démoralisation. Les tags et le rap notamment alimentent ce climat de tension et d’inquiétude. La présence nocive et parasitaire des « gens du voyage » y contribue également. Constatant l’invasion de son pays, bien conscient qu’il va devenir minoritaire, craignant d’être agressé dans la rue ou dans les transports, conscient de ce que les délinquants bénéficient d’une quasi-totale impunité, le Français moyen voit son moral atteint.

    À suivre

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/08/14/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-4e-partie/

     

  • En finir avec la censure idéologique des lois par le Conseil constitutionnel

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    Source Ligne Droite cliquez ici
    Parmi les contre-pouvoirs qui réduisent les prérogatives du gouvernement et du parlement, le Conseil constitutionnel est sans doute le plus puissant. Prévu à l’origine comme une instance aux compétences très limitées, il a progressivement étendu son champ d’intervention au point de contrôler toutes les lois, aussi bien d’ailleurs celles qui viennent d’être votées que celles qui sont entrées en application depuis longtemps. Pour rétablir la souveraineté du peuple, Ligne droite préconise donc d’instaurer une procédure d’appel des décisions du Conseil constitutionnel qui donne le dernier mot aux Français et à ses représentants. 

    Un Conseil constitutionnel de plus en plus puissant

    Au début de la Ve République, les neuf Sages se contentaient d’intervenir en application stricte des articles de la Constitution, lesquels portent exclusivement sur le fonctionnement des institutions de la République. Puis, en 1971, inventant la théorie du bloc de constitutionnalité, ils se sont autorisés à fonder leurs décisions sur les textes du préambule de la Constitution, lesquels énumèrent toute une série de principes d’ordre politique, comme ceux contenus par exemple dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ou plus tard dans la Charte de l’environnement. Dès lors, les membres du Conseil constitutionnel ont pu prendre des décisions d’opportunité souvent parfaitement arbitraires car fondées sur l’interprétation qui est la leur de l’esprit des textes du préambule et même parfois sur des normes implicites ou non écrites.Dans le même temps, le droit de saisine, qui était à l’origine l’apanage du président de la République, du premier Ministre et des présidents des deux chambres du parlement, a été élargie en 1974 aux parlementaires pour peu qu’ils soient au nombre de soixante, ce qui autorise l’opposition à saisir le Conseil constitutionnel de tout projet de loi qu’elle conteste. Puis, avec la question prioritaire de constitutionnalité, la réforme de juillet 2008 a encore élargi la possibilité de saisine en offrant l’opportunité au simple citoyen d’en appeler au Conseil constitutionnel dans le cadre d’une procédure judiciaire.

    Une juridiction qui prétend protéger les Français contre eux-mêmes

    Ces évolutions renforçant le poids des neuf Sages ont été à chaque étape justifiées par la même argumentation : plus le Conseil constitutionnel a de pouvoir, plus il est facile de le saisir et plus les droits des Français sont protégés. Mais un tel raisonnement, cher aux tenants du Système et aux défenseurs de « l’état de droit », révèle en réalité la nature profondément malsaine de ce dispositif. Car de qui cette haute juridiction est-elle censée protéger les Français sinon du parlement, c’est-à-dire des représentants du peuple et donc du peuple lui-même ? Et l’on touche là au nœud du problème car, si le Conseil constitutionnel s’est arrogé la mission de protéger les Français contre eux-mêmes, cela veut dire qu’il les a placés sous tutelle et que le peuple n’est plus souverain.

    Un tribunal idéologique au service de la pensée unique

    Cette instance, qui n’existait pas sous la IVe République ni sous les républiques précédentes et qui est inspirée du droit anglo-saxon, a été favorisée par le Système qui voit en elle l’instrument idéal pour empêcher nos compatriotes et leurs représentants de s’écarter de la pensée unique. Aujourd’hui, le Conseil constitutionnel fonctionne en effet comme un tribunal idéologique qui censure les lois non politiquement correctes. Aussi cette haute juridiction compromet-elle la démocratie car, quel que soit le résultat des élections, quelle que soit la couleur politique des parlementaires élus, les lois qui pourront entrer en vigueur seront nécessairement conformes à la pensée unique définie par le Système. C’est là que réside l’une des causes principales du mauvais fonctionnement de la démocratie dans notre pays. La politique y est en effet désormais dominée par des juges nommés qui ont mis sous leur tutelle les députés et les sénateurs pourtant élus par le peuple. En France, aujourd’hui, l’équilibre des pouvoirs est rompu et le gouvernement des juges l’emporte sur le gouvernement légal.

    Une réforme pour donner le dernier mot au peuple français

    Pour Ligne droite, cette configuration, à la fois illégitime et dangereuse, doit être corrigée au plus vite. Aussi est-il nécessaire de lancer une réforme constitutionnelle pour instaurer un droit de recours des décisions du Conseil constitutionnel concernant les textes législatifs. L’idée est de donner au président de la République le droit de faire appel de ces décisions et de soumettre le texte incriminé soit à l’Assemblée nationale pour un vote définitif soit au peuple par l’intermédiaire d’un référendum. Dans tous les cas, le dernier mot reviendrait à nouveau aux Français ou à leurs représentants élus. Une telle réforme est essentielle, car, si la souveraineté du peuple n’est pas ainsi rétablie, la France ne sortira pas du politiquement correct et continuera de décliner.
  • Aquarius : à peine débarqués, des migrants victimes de viol instrumentalisés par la gauche

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    France Info pense avoir trouvé le moyen imparable de clouer le bec à ceux qui disent, partout en Europe, que la solution aux problèmes de l’Afrique n’est certainement pas l’émigration organisée, dans des conditions douteuses, d’une grande partie de sa population vers l’Europe, une Europe par ailleurs incapable d’assurer sans heurt l’intégration des millions d’immigrés précédents, comme le montre le développement des communautarismes. Jeudi, elle a diffusé un témoignage choc de l’un des migrants de l’Aquarius révélant des pratiques barbares de viols sur les femmes et les hommes en Libye. Les mots sont crus, les réalités horribles.

    « En plein désert, ils nous ont rattrapés. [Notre guide] a subi des abus. Ils l’ont sodomisé à tour de rôle. Ce n’était pas beau à voir. Ils prennent des comprimés pour booster leur libido, pour faire du mal. Ils vont vous détruire au maximum. »

    France Info présente ce témoignage ainsi dans son titre : « Un rescapé de l’Aquarius brise le tabou des viols sur des hommes en Libye. »

    Plusieurs remarques s’imposent.

    D’abord, cette réalité n’est plus un tabou depuis qu’il y a un an, un reportage l’avait déjà mis en lumière. Oui, les passeurs africains et musulmans de Libye se comportent en véritables bourreaux et esclavagistes sanguinaires vis-à-vis des migrants provenant d’Afrique noire. La documentariste Cécile Allegra avait établi, dans son enquête, que la pratique systématique du viol fut d’abord le fait des milices sous Kadhafi, avant d’être ensuite utilisée par ces passeurs. On est donc stupéfait qu’à aucun moment, devant ce témoignage, personne ne pose la question du « ils », des responsables. Comme si cela gênait.

    Ensuite, cette réalité, loin d’inciter à la complaisance pour ces migrations dans lesquelles les ONG de l’Aquarius ne sont que le maillon d’une triste chaîne, devrait au contraire pousser nos gouvernants, au lieu de se démener tous les deux jours pour savoir où vont débarquer les Aquarius, à aller vraiment mettre de l’ordre en Libye. Où en est le projet mirobolant des « hot spots » qu’Emmanuel Macron nous avait vendu il y a un an ?

    Enfin, il serait bon que toutes les bonnes âmes qui veulent nous faire avaler leur politique migratoire à coups d’émotions aient aussi la même émotion, la même réactivité et le même militantisme quand il s’agit de femmes – ou d’hommes – européens qui sont agressés sexuellement, comme ce fut le cas à Cologne, par des hommes maghrébins, le 31 décembre 2015, et régulièrement depuis lors, par des migrants. Si je me souviens bien, il avait fallu plusieurs jours aux médias français pour commencer à s’intéresser à la parole des femmes agressées de Cologne. Dans les deux cas, il s’agit de viols et au minimum d’agressions sexuelles odieuses. La différence de traitement n’en est que plus scandaleuse.

    La gauche ne parvenant plus à nous vendre sa politique migratoire par la raison ne compte plus que sur l’émotion. Sauf que cette émotion, sélective et univoque, respire l’instrumentalisation grossière et ne persuade plus que les convaincus.

    Il faut cesser de pleurer sur les victimes – et, surtout, davantage sur les unes que sur les autres –, voir plus loin que le bout de son émotion et enfin s’attaquer aux responsables et aux causes. Mais là, pas certain que la gauche veuille regarder la réalité en face.

    Frédéric Sirgant

    http://www.bvoltaire.fr/aquarius-a-peine-debarques-des-migrants-victimes-de-viol-instrumentalises-par-la-gauche/