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lobby - Page 996

  • Mélenchon veut accueillir les migrants « au nom de la Révolution de 89 » !

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    Ce dernier week-end d’août, les troupes de Jean-Luc Mélenchon étaient rassemblées à Marseille pour les « AMFiS d’été » de La France insoumise.

    Mélenchon, donc. Sans son costume de garde-chasse, mais en chemise bleu ciel infroissable au mistral. Mélenchon-le-teigneux, Mélenchon hargneux, Mélenchon-les-postillons… bref, le Mélenchon comme l’aime la grande presse.

    Les médias et Mélenchon, c’est en fait un numéro de duettistes bien rodé. Chacun dans son rôle, les victimes et leur bourreau. « Vas-y, Jean-Luc, fais-moi mal ! Et surtout fais-lui mal : dézingue-le, ce Macron, venge-nous de sa morgue ! »

    Il a fait parfaitement le job, Mélenchon, surtout ce samedi. Parfait sur toute la ligne, postillons et vociférations ad libitum. Alors, la presse a respecté le contrat, elle aussi, louant unanimement le seul opposant véritable à la politique du gouvernement, martelant que le patron de La France insoumise avait « appelé à faire des élections européennes un véritable référendum anti-Macron ».

    Et après ? Rien. C’est là, justement, où c’est intéressant : rien du côté de la presse, rien non plus du côté de Mélenchon.

    Car le bonhomme, s’il a parlé « du changement climatique » et dénoncé la politique de Macron, a aussi parlé d’immigration. Pour nous culpabiliser et traiter en substance les Français de salauds d’égoïstes, une fois de plus – ce que personne n’a jugé bon de relever.

    « Un sujet qui est, paraît-il, délicat pour nous – il ne l’est nullement ! –, c’est celui des vagues d’immigration auxquelles nous assistons », dit Mélenchon pour introduire la chose qui n’intéresse personne.

    Habile orateur, comme toujours, il martèle sa phrase choc : « Notre position est la suivante. »L’auditeur est en haleine… mais rien ne vient, sinon la critique du (large) camp d’en face : « Votre attitude est irraisonnable parce qu’elle est irraisonnée. Vous comptez sur la peur parce que vous espérez submerger toute la discussion politique par un sentiment de peur d’une invasion QUI N’EXISTE PAS ! »

    Reconnaissons que c’est habile. Critiquer sans jamais se mouiller, c’est tout un art. Mélenchon poursuit : « Oui, il y a des vagues migratoires. Oui, elles peuvent poser de nombreux problèmes aux sociétés d’accueil. Elles posent de nombreux problèmes quand certains s’en servent pour faire du profit sur le dos des malheureux. » Il poursuit, écumant : « Honte à vous, qui nous parlez d’appel d’air. Parce qu’on n’a pas rejeté les gens à la mer, parce qu’on ne les a pas laissés mourir sur place, ce serait un appel d’air ! Bravo, l’Aquarius ! Bravos, SOS Méditerranée ! À bas la cruauté indigne de ceux qui décident, contre le droit de la mer le plus permanent… » Etc.

    Enfin arrive un début d’engagement au nom de « la révolution de 89 qui avait dit “cette terre est la terre de la liberté” ». Alors, qu’on se le dise, « il n’y aura pas d’exception pour La France insoumise. Le devoir de soutien à la détresse, la protection de tous ceux qui sont dans la misère et le danger est un devoir pour nous quand les gens ont touché le sol sacré de la terre de la patrie. »

    Car tous les migrants, dit Mélenchon, sont nos victimes : « Qui les a fait partir ? L’Europe, les États-Unis, le capitalisme, et je vais vous en donner une preuve immédiate », ajoute-t-il : « On met plus d’argent pour s’occuper de l’opération Barkhane qu’on en met dans l’aide au développement des pays qui se trouvent dans cette zone. »

    Faux : chaque année, 40 % de l’aide publique au développement générée par la Commission européenne est destinée à l’Afrique. Dans un rapport de l’OCDE daté de 2015, on lit aussi que s’il y a trois fois plus de chômeurs chez les immigrés, c’est en raison de leur faible niveau d’études et de compétence : cela coûte 0,5 point de PIB à la France. Rien à voir, par exemple, avec un pays comme le Canada « qui pratique une immigration hautement sélective et attire des Asiatiques et des Européens ».

    Mais ce sont là des nuances qui n’intéressent pas Mélenchon.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/melenchon-veut-accueillir-les-migrants-au-nom-de-la-revolution-de-89/

  • Macron aujourd'hui au Danemark en quête de la « souveraineté européenne »

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    L'usine Peugeot de Khodro, près de Téhéran, en 2016. (Photo BEHROUZ MEHRI/AFP) 

    Emmanuel Macron entame aujourd'hui au Danemark sa tournée nordique à la recherche de la souveraineté européenne. Il ne la trouvera pas tout simplement parce qu'elle n'existe pas. Voici ce que nous en disions le 14 août. Rien n'a changé ...  

    C'est un fait que, nonobstant les ventes perdues, parfois considérables, la quasi-totalité des entreprises européennes, notamment celles du secteur automobile, aéronautique, et de l'énergie, mais pas seulement, ont plié bagage en Iran.

    Elles ont obtempéré sans broncher. La double menace de rétorsions sur le marché américain et de pénalités financières étatsuniennes pour les transactions avec l'Iran simplement parce qu'elles se traitent en dollars, ont amplement suffi à contraindre les entreprises européennes à se retirer sans délai du marché iranien. Peugeot-Citroën renonce à 300 000 véhicules annuels, Airbus à des intentions de commandes de l’ordre de 100 avions, et ainsi de suite.

    Qu'importe que la plupart des États signataires du traité sur le nucléaire iranien conclu sous Obama le proclament toujours en vigueur : après que Trump l'eut déchiré (mai 2018) et qu'il eut rétabli les sanctions qui frappaient l'Iran, ce traité s'est vidé de tout contenu. Les velléités de résistance européenne, un temps affirmées, parfois en termes bravaches, ont fait long feu. On a pensé à résister, on a envisagé de s'organiser pour cela. Puis, on a abandonné, calé, renoncé. Paroles verbales, volonté faible, réactivité nulle ! Résister était trop difficile, eût demandé trop d'efforts... Notamment des accords monétaires et financiers avec la Russie et sans-doute aussi avec la Chine. Les Européens n’en ont pas eu la volonté ni le courage. 

    Il faut bien en tirer les conclusions. s'agissant de la prétendue « Europe puissance ».  

    Qu'on le regrette ou non, et sans-doute faut-il le regretter, les faits sont là. Ceux qui ont dit, cru, professé que l'addition de 27 ou 28 économies nationales formant un marché unique de cinq cents millions de citoyens-consommateurs, constituaient ipso facto une puissance, et - pourquoi pas ? - la première du monde, ont été des naïfs, des incompétents ou des marchands d'illusions.  

    Trump démontre qu'il n'y a de puissance économique et d'ailleurs aucune autre d'un type quelconque, notamment militaire, qu'adossée à une souveraineté. Trump incarne la nation américaine. Il décide souverainement en son nom. Mais il n'y a ni peuple, ni nation, ni État européens. En conséquence, il n'y a pas davantage d’ « Europe puissance ».

    Il nous faut bien nous répéter : il n'est, même en matière économique, de réelle puissance que politique.   

    Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/28/macron-aujourd-hui-au-danemark-en-quete-de-la-souverainete-e-6075444.html

  • Richard Ferrand vous demande de choisir : l’Europe de Macron et Merkel ou celle d’Orban et Salvini ?

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    Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, considère les prochaines élections européennes comme un choix entre deux visions opposées de l’Europe, celle de Macron, Merkel et Sanchez ou celle d’Orban et Salvini.

    « Donc au fond, les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orban, Salvini et compagnie. Au fond c’est Macron, Merkel, et Sanchez en Espagne si je résume, c’est-à-dire ceux qui se disent que nous avons un avenir européen, que ce soit la gestion de l’immigration, sur la politique de défense, sur les convergences fiscales et sociales, sur la capacité de recréer une Europe de puissance, sur tous les enjeux d’éducation avec Erasmus, la recherche etc, ou ceux qui disent non, il faut se recroqueviller sur soi parce que tout seul on va y arriver mieux », a-t-il déclaré dimanche.

    A résumer ainsi l’enjeu des élections européennes, Richard Ferrand risque bien de se prendre une sérieuse claque électorale.

    http://www.medias-presse.info/richard-ferrand-vous-demande-de-choisir-leurope-de-macron-et-merkel-ou-celle-dorban-et-salvini/97059/

  • Avortement : on ne peut pas forcer un médecin à supprimer la vie

    Les médecins pro-vie seront-ils obligés de disséquer des petits d'hommes dans le  sein de leur mère ?

    "Depuis janvier 2018, le Centre le centre hospitalier du Bailleul de la Flèche ne pratique plus d’interventions volontaires de grossesse.

    La sénatrice socialiste de la Sarthe, Nadine Grelet-Certenais, a jugé « intolérable que les femmes ne puissent pas exercer leur droit essentiel parce que des médecins, au mépris de l’accès aux soins, font valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique ». Interpelée, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, « a promis un retour à la normale pour septembre ».

    Cependant, la réaction de la sénatrice a suscité une prise de position du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) qui, dans sa réponse, souligne que « la réalisation de l’avortement n’est pas un acte de soins ordinaire » et qu’elle « nécessite des médecins à qui la loi reconnaît le droit d’avoir une liberté de conscience »Et le syndicat juge « intolérable » que cette liberté ne soit pas reconnue par la sénatrice : « Prétendre que les médecins ont le mépris de l’accès aux soins, alors qu’ils sont au contact direct avec la souffrance de leurs patientes, c’est ne pas connaître leur vie ».

    Les gynécologues s’inquiètent des récentes remises en question de la clause de conscience spécifique liée à l’avortement : tout d’abord au cours des discussions sur la loi Santé de 2016, « dont plusieurs articles concernaient l’IVG », ensuite début 2017, quand le Haut Conseil à l'égalité a aussi réclamé sa suppression. Or pour le Dr de Rochambeau, qui regrette la disparition du délai de réflexion obligatoire et la suppression de la notion de détresse,« retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire ». Il ajoute qu’« on ne peut pas forcer [un médecin] à supprimer la vie »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Migrations et réalité démographique de l’Afrique

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    7,6 enfants par femme, 13,6 par homme.

    Ces chiffres ne sortent pas du chapeau d’un prestidigitateur, mais d’une étude de l’INED (Institut national des études démographiques) publiée le 18 octobre 2017. Il s’agit du taux de fécondité au Niger, l’écart hommes/femmes s’expliquant par la différence d’âge entre époux et la polygamie, dixit le rapport. Le Niger est le champion du monde de la fécondité, sa population devrait passer de 21,5 millions actuellement à 55 millions en 2050 !

    Selon les critères de la Banque mondiale, le Niger fait partie des dix pays les plus pauvres du monde avec un revenu par habitant de 360 euros par an.

    Prenons un peu de recul avec deux chiffres.

    284,9 millions d’habitants en 1960, 1,25 milliard en 2017.
    C’est la population de l’Afrique, dont 40 % est âgée de 0 à 14 ans et 19 % de 15 à 24 ans. En 2018, 418,8 millions de personnes y vivent dans des conditions d’extrême pauvreté, soit le tiers de la population.
    Comment alors, avec de tels chiffres, s’étonner de la « pression migratoire » ?

    Il est clair que tant que les États africains n’auront pas mis en place des politiques de planning familial efficaces, notamment par l’éducation des femmes à la contraception, on voit mal comment limiter les flux massifs de populations voulant légitimement fuir une misère inévitable.

    Ouvrons les yeux !

    Le Rwanda a réussi à le faire puisque son taux de fécondité est passé de 8,2 enfants à 4 entre 1980 et 2015.

    Et il est temps de relancer très énergiquement le développement économique de ce continent qui, en 2007, comptait 60 % des terres arables non exploitées dans le monde. Un continent qui a tout pour réussir et qui, ne l’oublions pas, est le berceau de l’humanité. C’est là qu’est né l’Homo sapiens ! Sapiens, cela veut dire « sage ». Aurons-nous la sagesse de traiter le problème à sa source au lieu d’en subir les effets, alors même que ces effets sont parfaitement connus ?

    Tout l’enjeu est là, à moins que ce ne soit volontaire. Mais c’est une autre histoire.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/migrations-et-realite-demographique-de-lafrique/

  • La mise en place d’un islam de France : une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics

    6a00d83451619c69e2022ad3663205200c-200wi.jpgL'abbé Michel Viot revient sur le projet gouvernemental concernant l'organisation de l’islam de France :

    "[...] Je pense, et je crois ne pas être le seul, qu’il va s’appuyer sur les idées développées par Monsieur Hakim El Karoui dans son livre L’islam, une religion française (Editions Gallimard-Le Débat, décembre 2017). Ce livre est important (il a été précédé par une étude publiée par l’Institut Montaigne), parce qu’il est fort intelligemment présenté et aborde pratiquement tous les points difficiles de l’entreprise. Mais des flous et des obscurités demeurent, et même ce qui peut apparaître comme des dissimulations. Pourquoi, par exemple, laisser entendre que ce serait la seule lutte contre l’islamisme, à partir de 2015, qui aurait motivé son engagement dans la cité comme musulman alors que Monsieur El Karoui dirigeait dès 2010-11 – et c’était parfaitement son droit – un établissement musulman culturel et cultuel (l’ICI de Paris). S’agissait-il alors de lutter contre l’islamisme ? C’est certes à la limite du procès d’intention fait à l’auteur ; je l’assume parce que je crois simplement que ce qu’il propose peut avoir, entre autres, de très graves conséquences sur la paix publique. Pire, il est permis de se poser la question, à la lecture de son livre, si cette mise en place d’un islam de France ne va pas en fait consister en une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics.

    Je dirige depuis deux ans une émission mensuelle sur Radio Courtoisie : Le libre journal de lumière et d’espérance. Mon émission de rentrée se tiendra le dimanche 2 septembre en direct de 12 h à 13 h 30, avec pour titre « Islam de France, l’heure de vérité ». Nous y discuterons de « l’islam de France », et essaierons de montrer quelles sont les conséquences de sa mise en place et structuration pour tous les Français.

    J’aurais souhaité la présence de Monsieur El Karoui. Elle ne sera apparemment pas possible, et s’il doit en être ainsi, je le regrette. Mais le sujet sera quand même traité. Accompagné d‘Alain Wagner (de l’International Civil Liberties Alliance), mon ami et collaborateur Odon Lafontaine, auteur du Grand secret de l’islam sera présent. Il fait partie de ceux qui dans le sillage du P. Edouard-Marie Gallez étudient l’islam avec sérieux, avec la même exigence de vérité que pour tout ce qui concerne le christianisme. L’esprit critique n’est point incompatible avec celui de foi dans la tradition catholique. Nous avons donc des questions précises à poser, tant à partir de textes religieux que de faits historiques incontestables. Ce qui se produit par exemple quand l’islam rencontre la modernité. Les siècles qui précèdent le nôtre sont riches d’exemples à ce sujet. Ils seront évoqués au cours de cette émission, avec d’autres considérations, tirées du livre de Monsieur El Karoui que nous commenterons. Je me permets de rappeler à ce propos qu’Odon Lafontaine et moi-même avons écrit La Laïcité, mère porteuse de l’islam ?(éditions Saint Léger-Les Unpertinents) qui traite ce sujet au fond. J’y renvois les lecteurs pour préparer l’émission."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rennes (35) : les agressions se multiplient, ce phénomène de violences commises par des migrants mineurs inquiète les policiers

    Deux jeunes hommes se disant mineurs ont été interpellés place de la République, à Rennes, suite à des vols à l’arraché. La police s’alarme de voir ces faits se multiplier et la violence monter d’un cran.

    (…) Depuis le début de l’été, ce phénomène de violences commis par des mineurs non accompagnés inquiète les policiers. Ils occupent les places et les rues du centre, dans les endroits les plus peuplés. Tous les soirs, ils constituent des groupes imposants rue Leperdit, près de la place Saint-Michel. La journée, ils la passent fréquemment place de la République.

    (…) « Après le service, je ne demande plus à mon personnel d’aller vider les poubelles place des Lices, explique un commerçant de la rue de Penhoët, excédé. Ils bloquent le passage, nous insultent et sont menaçants. C’est dur à vivre. »

    (…) « Le phénomène devient très préoccupant, confirme le commandant Yannick Trotoux, chargé de la communication à la direction départementale de la sécurité publique d’Ille-et-Vilaine. Depuis le début de l’été, le nombre d’agressions par ces mineurs non accompagnés est en constante augmentation. »

    Déclarant dans leurs dépositions être originaires du Maroc, de l’Algérie ou de la Tunisie et être mineurs (même si aucun document officiel ne peut prouver ces informations), ces jeunes gens « mobilisent énormément les effectifs de polices ».

    (…) Autre problème pour les policiers, le taux de récidive important chez cette catégorie de délinquants : « L’arsenal juridique est impuissant dès lors qu’il s’agit de mineurs. Ils sont relâchés quelques heures après leur interpellation et on les retrouve un peu plus tard sur d’autres vols. Ils n’ont pas peur de nous et se montrent souvent violents lors des interpellations », déplore un policier.

    Ouest-France

    http://www.fdesouche.com/1065355-rennes-35-les-agressions-se-multiplient-ce-phenomene-de-violences-commises-par-des-migrants-mineurs-inquiete-les-policiers

  • Italie – Des migrants entame une grève de la faim. La réponse cinglante de Salvini

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    150 « migrants » embarqués sur le bateau des gardes-côtes italiens, le Diciotti, ont l’interdiction de débarquer dans le port de Catane en Sicile. Le gouvernement italien n’a vraiment pas l’intention de continuer à recueillir, comme par le passé, tous les clandestins qui décident de venir en Europe par la Méditerranée.

    Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, avait donné jusqu’au 24 août à Bruxelles pour trouver une solution sur la répartition des migrants bloqués sur le navire italien, menaçant de réduire les versements de l’Italie à l’UE. Mais pour l’instant les technocrates de Bruxelles font la sourde oreille, peut-être dans l’espoir que l’Italie baissera les bras. Ce qui ne semble visiblement pas le cas : le gouvernement italien tient bon dans ce bras de fer avec les instances européennes et contre leur folle politique immigrationniste.

    « L’Italie est obligée de prendre acte que l’Europe a perdu aujourd’hui une bonne occasion » de montrer son attachement aux « principes de solidarité et responsabilité » qu’elle cite toujours comme étant des « valeurs fondamentales », a déclaré sur Facebook le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte.

    Depuis hier matin, certains de ces aspirants à l’Eldorado européen retenus à bord duDiciotti ont donc décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre cette interdiction de débarquer. Ils ont refusé, paraît-il de prendre leur petit déjeuner.

    La réponse que Matteo Salvini leur a faite devrait faire réfléchir tous les biens-pensants radicaux-chic et bobos gauche-caviar :

    « En Italie, 5 millions de personnes, dont 1,2 million d’enfants, vivent en situation de pauvreté absolue et font la grève de la faim tous les jours, dans le silence des journalistes et des bien-pensants. Pour moi, les Italiens viennent en premier, puis le reste du monde. Un juge voudrait-il enquêter sur eux ou m’arrêter pour cela ?  Aucun problème. Je l’attends.»

    Et toc !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/italie-des-migrants-entame-une-greve-de-la-faim-la-reponse-cinglante-de-salvini/96978/

  • Au-delà des affaires, la question institutionnelle.

    L'affaire Benalla a largement empoisonné l'été présidentiel et montré quelques failles du système de M. Macron : l'absence de relais véritablement enracinés dans le pays ; un personnel politicien et parlementaire macronien peu efficace, voire trop arrogant pour être entendu par l'opinion publique ; une communication élyséenne maladroite ; la fragilisation de l'image d'autorité du président, soupçonné d'autoritarisme et sa dégradation aux yeux des États étrangers, certains trop heureux de voir les difficultés de la magistrature suprême française occulter leurs propres faiblesses...

    Il faut pourtant replacer cette affaire dans son contexte et ne pas en faire ce qu'elle n'est pas, dans une dérive qui reste une tendance lourde et facile des médias et des oppositions en régime démocratique d'opinion. L'affaire Benalla est un scandale qui touche la magistrature suprême de l’État, mais ce n'est pas, pour autant, une crise d’État comme certains ont pu le dire ou l'écrire : le régime ne va pas s'effondrer et la République n'a pas tremblé sur ses bases, qu'on le regrette ou non. En revanche, c'est bien plutôt une « crise d'état d'esprit », et, en cela, elle dépasse largement les seuls protagonistes de cette affaire : c'est aussi ce que voulait signifier le slogan popularisé par le Groupe d'Action Royaliste cet été : « Le Roi avait d'Artagnan, le Président a Benalla ! ». La comparaison entre les deux noms et les deux régimes a, d'ailleurs, fait mouche dans la rue et parmi ceux qui ont aperçu cette formule au hasard de leurs déplacements estivaux...

    Un de nos interlocuteurs résumait par une autre formule (approchante) cette affaire : « Quand la Monarchie suscite le service et la fidélité, la République, elle, valorise les grands principes... et favorise les opportunistes ». Cela n'a pas empêché la Monarchie de connaître aussi des scandales et des courtisans, mais sa nature même empêchait les dérives inhérentes à la logique propre et à la pratique des institutions républicaines, et pouvait préserver l'autorité de l’État qui, non élu en sa magistrature suprême, ne dépendait pas des coteries ou des arrangements entre les plus puissants : un Nicolas Fouquet fit d'ailleurs les frais de cette politique d'indépendance de la Monarchie à l'égard des féodalités de l'Argent, et c'est d'Artagnan lui-même qui, sur ordre du roi Louis XIV, se chargea de l'arrêter au sortir d'un conseil des ministres. Cela paraît inenvisageable dans la République actuelle, et, au regard de l'histoire des cinq Républiques françaises, cela semble bien une constante depuis Danton, corrompu au plus haut point et qui, exception marquante et néanmoins sinistre, le payera de sa tête au nom d'une vertu républicaine que Robespierre incarnera dans le sang et qui fera regretter l'ancienne justice royale, plus mesurée en comparaison.

    Néanmoins, la pression de l'opinion publique ou, plutôt, celle des médias et des réseaux sociaux, se fait désormais derrière des écrans, ce qui évite à la République d'avoir à affronter des manifestations de rue comme celles, tragiques en leur terme, des mois de janvier et février 1934, initiées et emmenées par l'Action Française et ses Camelots du Roi dont plusieurs seront alors tués par une République aux abois et toujours scandaleuse. Soyons précis : les affaires actuelles, pour ce que l'on en sait et ce qu'en feuilletonne Le Canard enchaîné avec gourmandise, sont bien mineures au regard de l'affaire Stavisky, du nom de cet autre « Monsieur Alexandre », ou de celles qui concernent les multinationales de la chimie (Monsanto, Bayer), de l'agroalimentaire ou des « GAFAM » états-uniens, celles-ci privant le budget de l’État de plusieurs milliards d'euros chaque année  ! En fait, Benalla, Kohler ou Nyssen, au-delà de leurs fautes respectives et évidemment condamnables, au moins politiquement et moralement, ne sont que des leurres qui, parfois, nous empêchent de voir le plus grave et le plus inquiétant, cette main-mise des féodalités financières et économiques sur nos sociétés et sur les États politiques contemporains, ce que dénonçait, dans une scène d'anthologie, le « Président Beaufort » (Jean Gabin) devant un parlement houleux et furieux de voir sa proximité avec les milieux d'affaires ainsi mise en lumière par celui qui paraît bien le seul homme libre de l'assemblée, ce que la République parlementaire ne peut, d'ailleurs, longtemps supporter... Que dirait-il aujourd'hui !

    Depuis ses origines tumultueuses, la République a un vrai problème avec l'Argent, une forme d'addiction qui est la règle quand la Monarchie, elle, cherchait et réussissait souvent à ne pas en être dépendante, aidée en cela par le principe de la transmission héréditaire : « la naissance ne s'achète pas », diront les théoriciens royalistes du XXe siècle, ce qui assure, d'office, une véritable indépendance de la magistrature suprême de l’État à travers la personne du roi qui s'est « contenté » de naître « fils de roi » et qui doit attendre l'événement le plus triste qui soit, la mort de son prédécesseur, de son propre père le plus souvent, pour monter sur le trône. Cet avantage de la Monarchie repose aussi sur une approche liée à sa tradition plus politique que financière, et à sa compréhension de la fameuse formule issue de l'Antiquité romaine : « L'Argent est un bon serviteur mais un mauvais maître ». Le général de Gaulle avait, sous son règne présidentiel, traduit la citation par « L'intendance suivra » qui remettait l'Argent à sa place, qui ne doit pas être la première, mais cela ne dura que le temps des fondateurs de la Cinquième République.

    Ce qui manque à la magistrature suprême de l’État aujourd'hui en République (même cinquième et malgré de Gaulle), c'est cette indépendance véritable à l'égard des puissances d'argent et cet enracinement dans le temps et l'histoire qui permettent la fidélité à l'Auctoritas et le service désintéressé de l’État : en cela, la République, hors quelques idéalistes, hommes d'honneur ou honnêtes commis, ne peut susciter ces d'Artagnan qui, pourtant et en ces temps de mondialisation déstabilisante, seraient fort utiles à la France...

    http://nouvelle-chouannerie.com/