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magouille et compagnie - Page 1029

  • Grand Remplacement en Europe : la France en voie de submersion

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    Par Paul Tormenen, juriste ♦ Polémia continue son tour d’Europe du Grand Remplacement. Après avoir étudié l’emblématique cas de la Suède puis l’inquiétante submersion démographique de la Belgiquel’espoir d’une réaction politique au Danemarkle désastre multiculturel britanniquele suicide de l’Allemagneles tentatives de résistances de l’Autrichel’espoir naissant en Italiela spirale infernale en Espagnel’islamisation galopante des Pays-Basle bon élève portugaisla lente chute de la Suisse et la crise migratoire en Grèce… c’est au tour de la France d’être étudiée par Paul Tormenen.
    Et, malgré les dénégations obscurantistes de nombreux apôtres du vivre-ensemble, la situation démographique française est dramatique.
    Polémia

    La France connait depuis plusieurs décennies une immigration massive. En dépit de la volonté d’une majorité de français d’y mettre un terme, les flux qui arrivent chaque année dans le pays ne font qu’augmenter. L’immigration et le communautarisme accélérèrent une transformation profonde de la population du pays. Pendant ce temps, le Président de la République multiplie les déclarations bravaches comme autant de coups d’épée dans l’eau face à une situation qui semble le dépasser chaque jour davantage.

    Une immigration récente

    Contrairement à ce que certains historiens voudraient nous faire accroire, la France n’est pas un vieux pays d’immigration. Des immigrants ont commencé à arriver en nombre avec la première révolution industrielle à la fin du 19e siècle. Les nouveaux arrivants étaient Belges, Italiens, Polonais, etc. (1).

    L’essor de l’économie durant les « trente glorieuses » a réactivé une immigration issue notamment d’Espagne, du Portugal, de Yougoslavie et d’Afrique. L’autorisation du regroupement familial à partir de 1976, des titres de séjour accordés sans compter et le dévoiement du droit d’asile ont favorisé ces dernières décennies une immigration extra-européenne massive.

    Les flux d’arrivées

    Alors que les flux d’immigration étaient déjà élevés pendant les trente glorieuses, les arrivées légales et illégales en France ne font qu’augmenter dans la période récente.

    1. Le nombre de premiers titres de séjour accordés chaque année à des ressortissants extra-européens est passé de 204 000 en 2010 à 264 800 en 2018 (2). La part de l’immigration de travail parmi ceux qui entrent légalement en France est très faible et ne représente que 12 % en 2018.

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  • Fabien Bouglé: La face noire de la transition écologique

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    Fabien Bouglé publie un nouveau livre ICI


    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Gilbert Collard dénonce la responsabilité colossale des journalistes-voyous de BFM dans la montée des violences

    Gilbert Collard dénonce la responsabilité colossale des journalistes-voyous de BFM dans la montée des violences

    Alors que tous les journalistes dénonçaient à l’unisson la pratique de l’amalgame lorsqu’il s’agit d’un agresseur ou terroriste musulman, la totalité des médias ne traite que d’un seul sujet ce matin en boucle : le fait que l’agresseur âgé de 84 ans des 2 musulmans à la mosquée de Bayonne ait été candidat du FN en 2015. Pas un seul ne fait preuve de retenue ou n’évoque un éventuel déséquilibre mental. C’est beau les médias !

    L’agression, le 8 octobre dernier à la gare RER de Corbeil-Essonnes, de deux personnes blessées au couteau à la gorge et au thorax n’a pas même pas été évoqué sur BFM… On ne saura jamais ni le nom ni l’origine de l’agresseur.

    Gilbert Collard (RN) a remis à sa place un journaliste de BFM en direct :

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  • Élimination d’Al-Baghadi : Macron mauvais joueur

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    Succès retentissant de Donald Trump dont la politique extérieure semble parfois, au simple observateur, touffue, dirons-nous. N’empêche, l’élimination du « calife » de l’État islamique Abou Bakr al-Baghadi par les forces spéciales américaines est une victoire majeure dans la lutte contre le terrorisme et une page d’histoire.

    À sa manière quelque peu hollywoodienne, Donald Trump a conté lui-même au monde entier cet exploit.

    « Ce raid était parfait et n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide d’autres nations et populations. Je tiens à remercier la Russie, la Turquie, la Syrie, l’Irak et les Kurdes syriens. »

    Dans le récit épique du président américain, une grande absente : la France. Nous disposons pourtant de forces terrestres en Syrie. Et Jupiter en pleine gloire, à ses débuts, avait pourtant commandé de tirer depuis la frégate Aquitaine un missile de croisière afin d’anéantir un centre de recherche présumé « dangerosissime » du préqualifié tyran Bachar el-Assad.

    Mais les temps ont bien changé ! Jupiter est descendu de l’Olympe, les déconvenues se sont ajoutées aux gaffes, bévues et boulettes dont la liste est, hélas, bien longue.

    Alors, le commentaire présidentiel français laisse transparaître son amertume de petit perdant : « La mort d’al-Baghdadi est un coup dur porté contre Daech, mais ce n’est qu’une étape. Le combat continue avec nos partenaires de la coalition internationale pour que l’organisation terroriste soit définitivement défaite. C’est notre priorité au Levant. »

    Qu’une étape ? Souvenons-nous, c’était le 9 novembre 2017, presque deux ans. Emmanuel Macron déclarait, martial : « Presque deux ans jour pour jour après ces attentats [ceux du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis], nous avons gagné… »

    Notons, aussi, le curieux emploi du terme « Levant », terme pour le moins désuet et fleurant bon les années vingt, voire François Ier et la République de Venise. Ah, cette méconnaissance de l’Histoire, toujours évoquée mal à propos !

    Dans « ce n’est qu’une étape », je sens, pour ma part, un caprice de petit joueur perdant qui ne peut supporter le verdict des réalités.

    Le métier de Président, c’est vraiment dur, pour un jeune. Grâce à Emmanuel Macron, une partie des électeurs français guériront peut-être de leur stupide jeunisme.

  • Christian Estrosi condamné en appel pour injure publique contre Philippe Vardon

    Le maire de Nice Christian Estrosi (LR) a été condamné mardi par la Cour d’appel d’Aix-en-Provence à verser 2000 euros de dommages et intérêts au candidat du Rassemblement national à la mairie, Philippe Vardon, a indiqué la Cour d’appel.

    (…) Le Figaro

    http://www.fdesouche.com/1286371-christian-estrosi-condamne-en-appel-pour-injure-publique-contre-philippe-vardon

  • Dérive totalitaire

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    9480-20191030.jpgLa conférence de Sylviane Agacinsky annulée

    Par Franck Delétraz

    On le savait très influent, particulièrement intolérant et virulent. Mais l’annulation in extremis par l’Université Bordeaux Montaigne du débat auquel devait participer la philosophe Sylviane Agacinski jeudi soir dans ses locaux de Pessac sur « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » en raison de « menaces violentes » vient de mettre en évidence l’actuelle dérive totalitaire voire terroriste du lobby LGBT.

    A l’origine de cette annulation scandaleuse, un communiqué intitulé « L’Université Bordeaux Montaigne invite une homophobe notoire pour parler PMA/GPA », daté du 6 octobre, émanant du syndicat « Solidaires étudiant-e-s Bordeaux » et des associations « GRRR »,  « Riposte trans », « Mauvais Genre-s » et « Wake Up ! », appelant les « étudiant-e-s à se mobiliser contre la venue de cette conférencière au sein de leur lieu d’étude » et à mettre « tout en œuvre afin que cette conférence n’ait pas lieu ». Sans préciser pour autant quels seraient les moyens de pression utilisés, les auteurs de ce communiqué ajoutaient que « dans un contexte d’homophobie et de transphobie décomplexées (médias, manifestations anti-PMA, agressions, refus de la PMA aux personnes transgenres...), il est dangereux et inconscient que l’université offre une tribune à une personne aux discours dignes de la Manif Pour Tous ». Bref, si l’on ne voit pas trop un commando de folles furieuses mettre à sac le campus, la direction de l’établissement, estimant ne pouvoir « assurer pleinement la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat vif mais respectueux face à des menaces violentes », a quand même décidé de renoncer à ce rendez-vous. Tout en indiquant fort justement sur son site que « cette manifestation de censure est une atteinte excessivement grave et violente à la confrontation des idées à laquelle notre université est attachée » et qu’« empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive liberticide ».

    Absence de réaction des pouvoirs publics

    Une dérive tellement grave qu’elle a d’ailleurs, fort heureusement, suscité l’indignation d’un certain nombre de personnalités depuis jeudi soir. A commencer bien sûr par Sylviane Agacinski elle-même, qui a affirmé comprendre la difficulté de l’université de Bordeaux à « résister à des groupes qui excluent toute critique, y compris celles inspirées par le respect des personnes », et a déploré « une forme de terreur intellectuelle qui affecte gravement l’état du débat public ». Mais aussi l’ancien magistrat Philippe Bilger qui, s’indignant face à cette « honte », a demandé sur Twitter : « Jusqu’où va aller ce terrorisme ? » Tout comme l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy qui, apportant son soutien à la philosophe, s’est lui aussi demandé sur Twitter : « Sommes- nous encore en démocratie ? Incroyable qu’une intellectuelle reconnue soit empêchée de s’exprimer dans une université, au seul motif qu’elle est engagée depuis longtemps contre la marchandisation du corps » ! Mais aussi le CoRP, le collectif pour l’abolition de la maternité de substitution (GPA), auquel participe Sylviane Agacinski, qui a très justement observé que cette atteinte à la liberté d’expression « justifierait une réaction des pouvoirs publics pour garantir cette liberté, notamment au sein de l’université ». Car, a-t-il ajouté, « les associations en question, en voulant par tous les moyens réduire au silence celles et ceux qui ne pensent pas comme elles, utilisent des méthodes qui relèvent d’une forme de violence politique propre aux mouvements totalitaires »

    Source : Présent 26/10/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/29/derive-totalitaire-6186315.html

  • L’HEURE DE SE REVEILLER – GILETS JAUNES : Ce que vous devez savoir ! (Vidéo)

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    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦ Les mouvements radicaux appelant à un changement de société semblent se répandre dans tous les pays occidentaux à mesure que les prophéties apocalyptiques sur l’avenir de la Terre et de l’humanité se multiplient. Mais que cachent réellement ces personnalités et ces organisations quasi-révolutionnaires ? Un début de réponse avec cet article de Françoise Monestier.
    Polémia

    Toujours présents

    Les descendants des grands pontes soixante-huitards devenus sénateurs comme Henri Weber ou cinéastes comme Romain Goupil, délateur zélé de tout ce qui est franchouillard, rêvent – comme leurs parents d’ailleurs — de nouvelles barricades et du grand frisson tandis qu’ils sont bien au chaud dans leurs appartements parisiens devenus bientôt aussi chers que l’immobilier londonien ou new-yorkais. Alors, dès que la délétère Greta est apparue avec sa pancarte sur les écrans et que les activistes londoniens, à l’origine de la création d’Extinction-Rebellion, ont occupé des ponts pour protester contre le prétendu réchauffement climatique, tout ce beau monde parisien a sauté de joie. Rebelote quand le coup de la ZAD (zone à défendre) du Châtelet a été monté de main de maître par des professionnels de l’agitation révolutionnaire. Le tout en continuant de bénir le groupe Sleeping Giants (Géants endormis) qui mène la guerre aux médias de réinformation en incitant les grandes entreprises à leur couper les vivres de la publicité. On remarquera que ces deux lobbies sont deux produits d’importation, américain pour l’un, anglo-saxon pour l’autre, mais qu’ils portent tous les deux la marque de Sörös et de la finance internationale.

    Une rébellion bien bourgeoise

    Né à Londres voici un an à peine, ce mouvement a comme soutien des représentants de ce capitalisme financier que les idiots utiles qui ont récemment occupé un centre commercial place d’Italie puis la place du Châtelet vouent d’habitude aux gémonies, mais qui les manipule bigrement dans cette affaire. En effet, ses trois principaux parrains sont des requins de la finance reconvertis dans le caritatif environnemental. A commencer par Rory Kennedy, nièce du défunt président et admiratrice de Nelson Mandela. Autre rejeton qui a porté Extinction-Rebellion sur les fonts baptismaux (mais aussi Greta Thunberg, laquelle a également bénéficié de la sollicitude financières des Grimaldi monégasques) : Aileen Getty, petite-fille du magnat du pétrole Jean-Paul Getty. Le troisième larron ne vaut pas mieux. Trevor Neilson fit ses classes auprès de Bill Clinton avant de devenir un des maillons forts de la Fondation Bill Gates, première fortune des Etats-Unis pendant des années. Après les incendies qui ravagèrent la Californie en juillet 2018, il enfourcha le cheval climatique et crée le Climate Emergency Fund (CEF), un fonds consacré au financement de la désobéissance civile pour le climat. Des millions de dollars vont alors permettre le lancement concomitant d’XR et de Greta Thunberg et expliquent, notamment, que les occupants de la place du Châtelet et autres lieux, soient payés 450 € la semaine.

    Une impardonnable tolérance

    On ne peut que s’étonner de la clémence du gouvernement d’Edouard Philippe à l’égard de ce mouvement. Pas le moindre tir de flash-ball ou de LBD, pas la moindre interpellation comme a pu le constater le gilet jaune Maxime Nicolle. Même mansuétude du côté d’Hidalgo qui a martelé soutenir « les mouvements non- violents ». De l’aveu même des militants d’X-R, ils ne s’attendaient pas à tant de complaisance : « Le blocage se passe trop bien : il n’y a pas de réaction des pouvoirs publics. Nous allons muscler le bras de fer, et tant qu’il n’y aura pas de réponse, on va paralyser Paris. » Avertissement sans frais pour l’instant mais qui peut faire craindre le pire quand on sait que ces prosélytes « veulent créer collectivement les structures nécessaires pour défier le pouvoir ». Leur modèle, l’activiste Roger Hallam, cofondateur d’XR, est d’ailleurs en détention provisoire pour avoir récemment voulu perturber le trafic de l’aéroport londonien d’Heathrow à l’aide d’un drone.

    De drôles de paroissiens

    On a vu roder place du Châtelet des membres du comité de soutien d’Adama Traoré qui ne perdent jamais une occasion de taper l’incruste dans des manifestations de soutien aux migrants ou de parasiter une assemblée de Gilets jaunes. De nombreux gilets noirs – des migrants clandestins — se pressaient ainsi pour faire une ovation à Frau Carole Rackete, le capitaine de navire et activiste allemande poursuivie par la justice italienne pour « aide à l’immigration clandestine ». Et ne parlons de tous ces militants se revendiquant de la France Insoumise ou de Nuit Debout qui espèrent tous voir les antifas reprendre leurs bonnes vieilles habitudes. Et quoi de plus normal quand on sait que, parmi les créateurs de la branche française d’XT, on trouve, par exemple, Corinne Morel-Darlieu, conseillère régionale d’Auvergne de la France Insoumise jusqu’en 2018, chroniqueuse à France-Inter ( « Là-bas si j’y suis ») et qui fait partie des nouveau penseurs de l’écologie radicale ?

    Bref un mouvement qui promet de conjuguer imposture et dictature climatiques.

    Françoise Monestier 26/10/2019

    https://www.polemia.com/greta-thunberg-extinction-rebellion-revolution-verte-bourgeoise/

  • Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »

    Islam : oui, Macron est bien « complice de la confusion collective »

    De Bernard Antony :

    Ce lundi matin, Emmanuel Macron rencontrait à l’Élysée les représentants du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM), cet organisme jadis créé à l’initiative (malheureuse) de Nicolas Sarkozy.

    Feu le cardinal Lustiger exprima alors sur ce fait une juste réprobation, regrettant que ce dernier ait ainsi fait de l’islam en France une sorte de « religion d’État ».

    Ce n’est en effet que par la reconnaissance de l’État que l’islam en France existe en tant que religion !

    Or, combien de fois faudra-t-il répéter qu’ils se trompent lourdement, les laïques qui fondamentalement ne voient l’islam que comme un phénomène religieux somme toute très semblable au catholicisme en particulier et au christianisme en général,  dont les églises s’appelleraient mosquées, les curés imans, et dont la bible s’appellerait Coran ?

    Cela, alors que l’islam est avant tout une « orthopraxie », c’est-à-dire une pratique de vie conforme au modèle du prophète Mahomet, et non une « orthodoxie », c’est-à-dire d’abord une doctrine théologique juste.

    Emmanuel Macron affirme préférer parler de laïcité que d’islam pour n’être pas « complice d’une espèce de confusion collective ».

    En termes chrétiens, cela se traduirait par une affirmation de volonté de ne pas mélanger ce qui relève de l’État et ce qui relève de la religion (« Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ! »). Et donc, en termes laïques, de ne demander aux musulmans que de respecter les lois de la République.

    Mais c’est là qu’est l’erreur et même une macro-erreur !

    Car l’islam est une gouvernance sociale totalitaire, depuis le gouvernement de Médine par le prophète Mahomet, à la fois chef politique, chef de guerre, chef religieux, chef des mœurs.

    Sa constitution fondamentale, régissant tous les ordres, est la charia, c’est-à-dire la loi tirée, pour tous les aspects de la vie, du Coran et des Hadîths, les actes et les paroles du prophète.

    Emmanuel Macron hélas s’inscrit totalement dans la confusion collective en croyant que l’on peut établir dans l’islam la distinction entre le religieux et la politique, entre ce que l’on appelle en terme chrétien « le spirituel » et « le temporel ».

    Ce serait là vouloir un islam sans la charia !

    Mais sans la charia, l’islam ne serait plus l’islam ou deviendrait un autre islam. Et dans ce cas, il n’y aurait certes plus, et très heureusement, « d’islamisme » !

    Nous avons été heureux de lire sous la plume de Rémi Brague, grand historien et philosophe des religions, grand scientifique de l’islam, « qu’entre l’islamisme et l’islam, il y a différences de degrés, non pas de nature ».

    C’est ce que nous écrivions en 2006 dans notre livre « L’islam sans complaisance ». C’est ce que nous n’avons cessé de répéter au long des années. Quant au recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, ancien président du CFCM, aujourd’hui comme si souvent, reçu à l’Élysée, qui prétend défendre un islam non politique, n’écrivait-il pas :

    « L’islam est à la fois une religion, une communauté, une loi et une civilisation. (…) Ne sont pas seulement musulmans ceux qui pratiquent les cinq piliers de l’islam, mais tous ceux qui appartiennent à cet ensemble identitaire ».

    Ainsi la France selon M. Dalil Boubakeur doit-elle accueillir et intégrer un ensemble qui est à la fois religion, communauté, loi et civilisation !

    Mais cet ensemble, selon lui, serait étranger à toute dimension politique !

    Bon courage à monsieur Macron qui veut d’un islam non communautariste !

    https://www.lesalonbeige.fr/islam-oui-macron-est-bien-complice-de-la-confusion-collective/

  • Les représailles de Macron contre un journal de La Réunion

    En visite sur l’île de La Réunion, Emmanuel Macron a fait l’objet d’une Une acerbe du JIR (Journal de l’île de La Réunion) qui titrait « Pour l’instant, c’est du vent ». Réponse immédiate : le quotidien régional a été mis à l’écart d’un déplacement du président. Nouvel exemple du rapport contrarié du pouvoir à la liberté de la presse…

    Le 24 octobre, le JIR publiait une Une mordante concernant la visite présidentielle dans le département d’outre-mer [1] :


    La réaction de l’équipe présidentielle ne s’est pas faite attendre : suite à la publication de cette Une, l’Élysée a mis à l’écart le quotidien d’un déplacement organisé dans le quartier des Camélias à Saint-Denis. Le quotidien ne s’est pas démonté pour autant. Dans le numéro du 25 octobre, il publie une page blanche à propos de la visite présidentielle :

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