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magouille et compagnie - Page 1105

  • Pour « sauver la planète », l'industrie tue les campagnes

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    Au nom de la transition énergétique, les campagnes s’industrialisent à grande vitesse. L’autrice de cette tribune raconte la métamorphose de la Haute-Marne, autrefois vivante et dorénavant colonisée par les éoliennes, les méthaniseurs, les plantations de biomasse

    Il est minuit, ma maison vrombit, mon cœur est écrasé, mon crâne résonne. Les fenêtres fermées, les boules Quies ne font qu’empirer les choses. Où aller ? Au fond des bois ? Les infrasons des éoliennes industrielles ne connaissent pas les frontières. Elles sont partout. Mon corps est à bout.

    Seules deux vallées ne sont pas encore attaquées à proximité de chez moi. Les mâts des éoliennes et les méthaniseurs poussent aussi vite que tombent les forêts ! Il n’y a plus de refuge. La campagne s’industrialise.

    J’ai passé le week-end chez moi, face aux collines, dans mon village de 70 habitants, la maison dans laquelle mes enfants ont grandi, qu’on a restaurée ensemble. J’avais beaucoup à faire, je n’ai rien fait ou presque, je n’ai pas eu besoin de regarder la météo pour savoir d’où venait le vent. Mon corps n’avait qu’une tension, fuir ce lieu inondé par un poison vibratoire. Du sud au nord, en passant par l’ouest, plus de 70 éoliennes industrielles de 150 mètres. À l’Est, six, 183 m de haut, diamètre 150 m, bientôt 29. Partout, des centaines en projet ou prêtes à sortir de terre. Du haut de la colline, j’ai dit adieu aux couchers de soleil il y a neuf ans, et récemment aux levers. Adieu à la nuit pure. Les promenades sur le plateau rendent fou.

    Les bois qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse 

    À 200 m de la maison, deux fermes, « normales » il y a peu, incarcèrent désormais douze mois sur douze quelques centaines de vaches sous les tôles. Ventilateurs, tanks à lait, robots de traite, engins qui désilent, mélangent, transportent, paillent, distribuent, curent, et retransportent. Les bruits de moteur sont incessants. Vaches à méthane ou vaches à lait, toutes ont le même sort, les riverains aussi !

    Marie, une riveraine, est à bout, sur sa petite route de campagne. Sept jours sur sept, les tracteurs passent pour alimenter le méthaniseur voisin en fumier collecté dans un rayon de 60 km, les prés ont été retournés pour planter le maïs qui servira à nourrir le méthaniseur et les vaches prisonnières qui fournissent la manne. La paille aussi voyage. Sous la canicule, les vaches enfermées hurlent, tapent nuit et jour dans la ferraille qui les enferme, l’ensilage pue.

    Où aller ? Au fond des bois ? Quels bois ? Ceux qui n’ont pas encore été rasés sont dépouillés depuis qu’on ne parle plus de forêts, mais de biomasse. De mes fenêtres, je vois clair au travers des collines. Plus de sous-bois, des champs de troncs. Le long des chemins, les arbres trop jeunes, condamnés à ne pas devenir des chênes centenaires, s’alignent, en attendant d’être déchiquetés avec beaucoup d’énergie, recollés en pellets, voire transformés en carburant ! Il y a quelque temps, un bûcheron s’inquiétait : « Dans dix ans, il n’y aura plus rien ! » Sur les photos aériennes, une bande boisée au bord des routes, pour tromper le peuple, mais c’est une coquille vide. Dix ans, c’était optimiste. Qui ose encore signer les pétitions contre la déforestation de la forêt amazonienne ? Le poumon vert de la France, ça ne compte pas ?

    Officiellement, on n’a plus le droit de retourner les prairies [pas pour leur flore et leur faune, on s’en moque, mais comme pièges à carbone, fixateurs de sol…] Jamais on n’en a retourné autant que depuis les débuts de la « transition énergétique » ! Pour le maïs des méthaniseurs, le colza des carburants… Qui ose encore signer les pétitions contre l’huile de palme ?

    « C’est une violence inouïe ! » m’a dit ce citadin reconverti à l’agriculture bio. Pour moi, c’est un viol. Un viol de ce pays qui m’a vue grandir, que mes ancêtres paysans ont soigné, que j’ai parcouru jusque dans ses moindres recoins… Un viol de mon droit au silence, ce bien le plus précieux. Depuis bientôt dix ans, hormis quelques nuits glaciales sans vent, pas une heure sans bourdonnement de moteur ou d’éolienne, dans ma maison dont les murs tremblent de cette maladie galopante.

    Je bondis en lisant une phrase de l’association NégaWatt : « Nous avons également de vastes zones peu peuplées qui permettent l’installation [d’éoliennes]. » Ben voyons ! Nos élus comptent aussi remplir ainsi la « diagonale du vide ». Mais le vide n’est pas vide, nous y vivons, la nature y vit. Nous ne sommes pas un territoire à coloniser ! Pour eux, nous sommes une poignée de sauvages qui empêchent l’expansion de projets, qu’ils n’osent plus appeler « progrès », mais ont rebaptisé « transition énergétique », et font passer pour une « reconversion écologique ». Nous préférions être abandonnés : au moins, on nous laissait tranquilles !

    On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue 

    L’écologie, c’est ce que nous avions, avant. Du silence, de vraies nuits, des forêts gérées avec sagesse en mode cueillette, avec respect pour leurs bêtes, grandes et petites. Celles qui ne peuvent pas fuir crèvent désormais au soleil de vastes étendues rasées, les autres ne savent plus où aller. L’écologie, ce n’est pas ce monde industriel qui se cache derrière des noms aguicheurs.

    Ce monde, on nous l’impose sans démocratie, avec le plus profond déni de notre citoyenneté, des enquêtes publiques, qui sont des mascarades, les rares refus préfectoraux étant cassés par les tribunaux administratifs. Les enquêtes surviennent sans annonce claire, il faut surveiller les sites préfectoraux, qui ont changé de page sans l’annoncer clairement, supprimé les dates, lieux, natures d’activité ; certains se retrouvent avec des éoliennes derrière chez eux sans jamais en avoir entendu parler. Lors des plaintes, les promoteurs sont juge et partie, seules leurs conclusions sont retenues. La notion de conflit d’intérêts disparaît, les directives régionales sont piétinées, les lois faites sur mesure pour faciliter l’invasion…

    Nous sommes dépossédés de notre territoire, sans droit à la parole, sans droit de nous défendre, la proie de lobbies qui manipulent le pouvoir. On nous accuse de « retarder la transition énergétique » avec nos vaines rébellions ; retarder, c’est tout, on se défend, mais on se fait quand même dévorer ! La démocratie est bafouée.

    Ceux qui pleurent à cause du bruit, des acouphènes, du cœur qui s’emballe au rythme des pales osent rarement témoigner. Ils ont honte, ce ne serait pas politiquement correct, il faut accepter de souffrir pour « le bien de la planète ». On n’a pas le droit d’avouer que quelque chose cloche dans ce qui est présenté comme la seule issue. Ils ont peur, aussi. Alors que l’électrosensibilité peine à se faire reconnaître, on se gausse de la sensibilité aux infrasons, trop méconnue, qu’on fait passer pour une maladie psychique.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions » 

    « Les opposants retardent la transition énergétique. » Mais qui se penche sur nos vies brisées, nos investissements et nos projets tués ? Les vergers que nous ne plantons plus, la maison devenue invivable et invendable, nos promenades quotidiennes, les circuits de randonnée, le panorama d’une ville touristique… L’âme de nos campagnes, notre silence, notre sommeil, notre santé, notre capacité de concentration et celle des enfants des écoles, notre efficacité au travail, les étoiles, le noir de la nuit, nos forêts, nos prairies, la liberté des vaches, le relief, écrasé, ce qu’on n’a plus la force de faire. Tout est tué brutalement ou à petit feu.

    Et les ressources ! Que de pétrole pour nourrir avec l’ensilage et l’enrubanné de l’an dernier des vaches qui il y a peu broutaient dehors, là où on cultive le maïs qu’elles ingurgiteront l’an prochain ; pour ériger ces monstres blancs trois fois plus hauts que nos collines, qui, ici, ne fonctionnent qu’à 18 % de leur capacité, de façon intermittente et aléatoire ; pour couper, transporter, déchiqueter nos trop jeunes arbres, cultiver le maïs et le colza. Pour fuir ! Que de sols détruits ! Nous sommes assez près de notre terre pour constater au quotidien cette tromperie que les citadins ne voient pas !

    Si au moins tout cela servait à autre chose qu’engraisser sur nos deniers des lobbies et ceux qui leur ouvrent grand les portes. Nous sommes sacrifiés sur l’autel d’une idéologie capitaliste qui veut vendre les engins nécessaires à son accomplissement. Jamais nous n’avons vu autant de machines, entendu autant de moteurs dans nos campagnes, nos forêts, planer sur nos têtes… La « croissance verte » tue l’idée de décroissance, autant que nos territoires, pour justifier ses objectifs.

    On assiste à un parfait écocide, discret, se cachant sous de pseudo « bonnes intentions », ou pire, sous une injonction de « sauver la planète ». Mais on s’est trompé de ministère, la production d’énergie pour le confort humain, ce n’est jamais de l’écologie, c’est de l’industrie !

    Comme chaque fois que le vent vient du nord-ouest, ma maison vrombit plus que les autres jours. Mon corps ne sait où aller, je pleure. Dans quelques mois, le vent d’est sera lui aussi un poison. Arrêtez la torture ! Laissez-nous vivre ! VIVRE !

    Blandine Vue  

    https://reporterre.net/Pour-sauver-la-planete-l-industrie...

    Blandine Vue est docteur ès lettres, diplômée en sciences du langage, lauréate de la Fondation Nicolas Hulot pour ses activités pédagogiques de terrain. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Histoire des paysages (éd. Errance) et un roman, La Colonie (éditions L’Harmattan).

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Révélation sur l'affaire Alstom : le parquet national financier se saisit de l'affaire...

    La messe est dite pour les travailleurs de Belfort : lundi 21 octobre, une majorité de salariés a adopté à main levée le plan de licenciement de la direction de General Electric.

    Au lieu de virer 792 salariés du site de Belfort, comme initialement prévu, la multinationale américaine n’en vire que 495 ! La belle affaire ! Une technique de négociations somme toute assez classique lorsque les partis sont déséquilibrés : tu sauves ton bras, mais tu n’as plus ta main.

    En 2014, la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l’américain General Electric. Cinq ans plus tard, cette cession continue de faire couler beaucoup d’encre.

    Le parquet national financier, notamment, a récemment indiqué s’être saisi de l’affaire après qu’un député a émis des soupçons quant à un potentiel «pacte de corruption» impliquant Emmanuel Macron.

    Action française Toulon

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/04/revelation-sur-l-affaire-alstom-le-parquet-national-financie-6187362.html

  • Émeutes urbaines: la répétition générale.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Après Issy-Saint-Léger, Champigny-sur-Marne, Étampes, Émerainville, Grigny, Les Mureaux, Mantes-la-Jolie, Trappes, en région parisienne, mais aussi Toulouse ou Béziers, les scènes de guérilla urbaine qui viennent de se dérouler à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines, ne sont que les premiers feux d'un embrasement général qui viendra tôt ou tard. 
    Qualifier, comme vient de le faire le Premier ministre Édouard Philippe, cette flambée de guet-apens contre la police et les pompiers de "violences commises par de petites bandes d'imbéciles et d'irresponsables" relève au mieux du déni, au pire du foutage de gueule.
    Dans les deux cas, l'impuissance de l'Etat à maintenir l'ordre en usant, avant qu'il ne soit trop tard, de tous les moyens de répression nécessaires, est criminelle car elle ouvre grand la porte aux prémices d'une guerre qui, pour se dérouler sur notre sol, ne sera pas, pour autant, une guerre civile.
    Les bandes ethniques organisées et offensives qui passent désormais délibérément à l'action le font par haine globale et viscérale de la France. Une France qu'ils rêvent de voir à feux et à sang.
    Nous n'en sommes encore qu'au stade de la répétition générale. Quand la pièce se jouera il sera trop tard pour regretter de n'avoir pas agi a temps.
  • WikiLeaks Les documents accablants sur MACRON

  • Immigration : en même temps, ça continue ! – Journal du mardi 5 novembre 2019

     

    Immigration : en même temps, ça continue !

    Mercredi, le gouvernement dévoilera son plan sur l’immigration. Vingt mesures dont les premières fuites sont déjà apparues dans la presse ce mardi en guise de ballon d’essai. Derrière un durcissement de façade, l’impact des propositions semble ténu… De quoi assurer que la situation migratoire en France n’est pas prête de changer.

    Trump officialise sa sortie de l’accord de Paris sur le climat

    Donald Trump une nouvelle fois au cœur des critiques avec l’officialisation de la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat. Des critiques concentrées sur le chef d’Etat américain alors que d’autres pays semblent paradoxalement épargnés… C’est le cas notamment de la Chine où le président Macron multiplie les courbettes face à son homologue Xi Jinping.

    Sophie le Tan, nouvelle victime de l’humanisme judiciaire?

    Alors que les enquêteurs s’affairent à confondre le meurtrier de Sophie Le Tan, les preuves s’accumulent contre le principal suspect, Jean-Marc Reiser, déjà condamné par le passé. Une affaire qui pourrait mettre en lumière les nombreuses failles de l’appareil judiciaire.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-en-meme-temps-ca-continue-journal-du-mardi-5-novembre-2019

  • Privatisation d’Aéroports de Paris : les réseaux Macron en plein conflits d’intérêts ?


    De la loi votée à l’Assemblée nationale privatisant Aéroports de Paris jusqu’aux acheteurs potentiels de l’entreprise publique, on retrouve les réseaux Macron à la manœuvre.
    Un forte interconnexion entre politique et intérêts privés qui pose question.
    S’agit-il d’une fâcheuse coïncidence, ou bien d’un nouveau signe que nous vivons, depuis l’élection d’Emmanuel Macron, dans un régime de conflits d’intérêts permanents et banalisés au sommet de l’État ?
    La loi dite Pacte, pour « plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises », adoptée au printemps 2019, prévoit la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), de la Française des Jeux, mais aussi d’Engie et de GRTgaz, sa filiale en charge des gazoducs et des terminaux gaziers français (lire notre enquête sur le sujet).
    L’un des personnages clés de ces privatisations est le rapporteur de la loi à l’Assemblée nationale, Roland Lescure.
    Il a été en première ligne pour répondre aux opposants à la privatisation d’ADP dans l’hémicycle et les médias.
    Député LREM des Français d’Amérique du Nord, ce personnage clé des réseaux Macron sur les dossiers économiques était, jusqu’à son élection, le numéro 2 de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ).
     Or, le nom de ce puissant fonds de pension canadien, gérant plus de 200 milliards d’euros d’actifs, est abondamment cité parmi les repreneurs potentiels d’ADP et d’Engie.
    À notre connaissance, le sujet n’a été évoqué publiquement qu’une seule fois, lors du passage de la loi Pacte en commission en mars 2019, par le député LFI François Ruffin, citant un article de Mediapart.
    Réponse de Roland Lescure : « J’ai quitté toutes mes fonctions et toutes mes responsabilités à la Caisse de dépôt et placement du Québec, il y a deux ans. »
    Cela suffit-il à clore le sujet ?
    L’association Anticor estime que, sur le principe, il y a là une situation de conflit d’intérêts potentiel. Cette possible « interférence » entre ancienne activité professionnelle et nouvelle fonction publique ne suffit cependant pas à elle seule à constituer une infraction.
    Elle « n’emporte pas de qualification pénale et de sanction attachée », précise Anticor.
    Contacté à plusieurs reprises, Roland Lescure n’a pas souhaité répondre à nos questions.
    La Haute autorité pour la transparence de la vie politique nous a renvoyé vers la déontologue de l’Assemblée nationale, qui est aussi restée silencieuse.
    Bonus de deux millions d’euros
    Qui est Roland Lescure ?
    Après être passé par Polytechnique, le ministère des Finances et l’Insee, ce fils de militants communistes se tourne vers la gestion d’actifs.
    D’abord pour le compte de Natixis et de Groupama, puis pendant huit ans (de 2009 à 2017), pour la CDPQ.
    Il y est en charge de la politique des placements et préside à une forte internationalisation du portefeuille d’actifs géré par le fonds.
    Si la caisse des retraités québécois affiche une confortable taux de rentabilité pour ses placements (plus de 8 % sur cinq ans), elle et son vice-président ont été épinglés pour sa présence importante dans les paradis fiscaux.
    C’est dans le cadre de ces activités que Roland Lescure rencontre en 2012 Emmanuel Macron, alors Secrétaire général de l’Élysée, lors d’une réunion à destination des investisseurs.
    Roland Lescure sera ensuite, quelques années plus tard, l’un des premiers contributeurs financiers à la campagne du mouvement « En marche ! », avant de quitter ses fonctions à la CDPQ en mai 2017, parallèlement à l’élection d’Emmanuel Macron et à son élection personnelle comme député.
    Or, Roland Lescure n’a pas quitté la CDPQ les mains vides : selon sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, il reçoit cette même année une rémunération totale de 3,7 millions d’euros bruts, soit près de deux millions de plus que l’année précédente.
    Un beau cadeau de départ.


    Un fonds de pension québecois très proche du secteur public français
    Des entreprises telles ADP, la Française des Jeux, Engie ou GRTgaz sont exactement le type d’actif que recherche un fonds de pension comme la Caisse de dépôt et placement du Québec : des investissements sans risque, garantissant une rente régulière dans la durée qui permettra de faire fructifier les pensions de ses membres.
    La CDPQ est d’ailleurs familière du secteur public français, puisqu’elle est présente à hauteur de 30% au capital d’Eurostar et de Keolis, deux filiales de droit privé créées par la SNCF.
    Dans l’aéroportuaire, elle possède déjà une participation de 13% dans l’aéroport de Heathrow, à Londres.
    C’est donc en toute logique que son nom est cité parmi les repreneurs possibles d’Aéroports de Paris.
    L’ombre de la Caisse de dépôt et placement du Québec plane également sur deux autres entreprises françaises dont la privatisation est prévue par la loi Pacte : Engie et sa filiale GRTgaz.
    L’État se prépare à sortir entièrement du capital de l’entreprise énergétique, issue de Gaz de France. Sur ce dossier, le nom de la Caisse de dépôt et de placement du Québec est cité avec encore plus d’insistance, d’autant que le fonds de pension annonce vouloir investir « 50 milliards de dollars d’ici trois ans dans le secteur de l’énergie dans le monde ».
    Les liens sont déjà étroits entre Engie et la CDPQ.
    Celle-ci possède déjà une petite participation au capital de l’entreprise, selon une liste d’actionnaires que nous avons pu consulter.
    Ils viennent de racheter conjointement, pour 8,6 milliards de dollars, l’entreprise brésilienne de transport de gaz TAG, privatisée par le gouvernement de Jair Bolsonaro.
    Quelques mois plus tôt, la CDPQ s’était associée à Suez – filiale d’Engie – pour racheter GE Water. Le fonds de pension est également déjà présent dans le secteur des infrastructures gazières à travers sa participation de 20 % dans Fluxys, l’homologue belge de GRTgaz.
    Un mélange des genres qui pose question
    Roland Lescure ne s’en cache pas : « J’ai été actionnaire d’un aéroport de Londres et je peux vous dire qu’un aéroport, c’est avant tout des boutiques de luxe »déclarait-il ainsi à L’Humanité pour défendre la privatisation d’ADP.
    Aucun élément n’indique aujourd’hui qu’il ait pu ou voulu favoriser les intérêts de son ancien employeur dans ce dossier.
    Mais sa situation pose question, d’autant qu’il est loin d’être le seul, sur le dossier des privatisations, à pratiquer un tel mélange des genres.
    Sa collaboratrice parlementaire en charge du dossier ADP n’est autre qu’Aigline de Ginestous, une ancienne de la banque Rothschild tout comme Emmanuel Macron.
    Elle était responsable de la levée de fonds d’En Marche !, et aujourd’hui cheffe de cabinet d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances.
    Bernard Mourad, ancien directeur financier d’Altice (groupe présidé par Patrick Drahi et qui a racheté SFR en 2018), s’est lui aussi occupé de la levée de fonds d’En marche !, avant de rejoindre la filiale française de Bank of America, laquelle agit comme banque conseil de l’État dans la privatisation d’ADP.
    Bernard Mourad et son employeur assurent cependant qu’il n’est en rien chargé du dossier ADP.


     Autre cas emblématique : un conseiller d’Emmanuel Macron à l’Élysée de 2017 à 2019, et ancien membre de son équipe de campagne, Emmanuel Miquel, venait d’un autre fonds d’investissement lui aussi pressenti pour racheter une partie du capital d’ADP : Ardian (anciennement Axa Private Equity).
    À sa sortie de l’Élysée, Emmanuel Miquel est tout simplement retourné... chez Ardian.
    par Olivier Petitjean bastamag
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/privatisation-daeroports-de-paris-les.html

  • Les contradictions ou les mensonges de Macron sur l’immigration et l’islam, par Christian Vanneste

    3309368304.jpgDepuis longtemps déjà les Français soucieux de la survie de leur pays pensaient avoir le choix entre ceux qui voulaient en finir avec lui et leur proposaient une France métissée promise à la faillite économique et ceux qui leur promettaient de remettre à flot le pays tout en colmatant les brèches par où entrait une population différente de moins en moins disposée à s’assimiler. La troisième option leur était présentée comme l’horreur absolue aussi bien pour l’économie que pour l’humanité, et servait d’épouvantail pour faire triompher l’une ou l’autre des deux premières. Finalement, c’est une quatrième solution qui l’emporta : la France serait sauvée par un génie de la finance, et la peur du marasme fit disparaître celle de l’invasion. Depuis deux ans, la France n’a guère amélioré ses performances économiques, mais le thème du changement de population perçu naguère comme un fantasme paranoïaque est devenu beaucoup plus puissant, avec l’extension d’une « communauté » musulmane venue d’ailleurs, de moins en moins encline à l’assimilation et de plus en plus disposée à la provocation, voire plus.

    Malgré les efforts conjoints des politiques et des médias, l’idée qu’on puisse mettre sur le même plan, les deux blessés après « l’attentat » commis contre une mosquée à Bayonne par un vieil homme qui n’a plus toute sa tête et les 263 morts des attentats islamistes dans notre pays, n’est pas de nature à rassurer l’opinion. Celle-ci est de plus en plus consciente qu’une communauté différente s’est installée et se développe sur le territoire en affectionnant d’occuper celui-ci avec les signes ostentatoires de sa présence. Les voiles islamiques ne sont pas des fichus qu’on porte par tradition et par habitude, au nom d’une décence féminine, ce sont les marques d’une appartenance qui se veut conquérante, et il faut être bien naïf ou de mauvaise foi, pour en nier l’intention.  Le point de savoir jusqu’où doit être toléré ce signal est anecdotique. La menace qu’il représente pour l’existence de notre pays et pour la permanence de son identité ne l’est pas. Le président de la République a tenté de répondre à cette angoissante question qui n’était manifestement pas à son programme.

    Il l’a fait selon son habitude en tentant de manipuler l’opinion. Il s’est adressé pour évoquer le sujet à un hebdomadaire clairement de droite, « Valeurs Actuelles ». C’était une manière de dire que non seulement il n’esquivait pas le problème mais allait même au-devant de ceux qu’il préoccupait davantage. Peu après avoir dit que le voile dans l’espace public n’était pas son affaire, il a donc reconnu que notre politique de peuplement était mauvaise, que notre intégration économique était en échec au moment même où l’islam était en crise, que l’abandon d’exigences républicaines avait accentué les difficultés. Demande-t-on à un Chef d’Etat des analyses ? Non, on lui demande des actes, et il est clair qu’ici la clarté apparente du discours de contrition n’ouvre la voie à aucune solution. M. Macron a simplement dit : je vois la question et je m’en occupe.

    Peu de temps auparavant, il avait dit qu’il fallait être vigilant contre l’hydre islamiste, et qu’il refusait le communautarisme. La seconde affirmation est évidemment fausse. En 2016, selon le sociologue canadien, Mathieu Bock-Côté, en égrenant l’origine des citoyens venus à son meeting de Marseille, Emmanuel Macron a dévoilé sa vision idéologique multiculturaliste : « Je vois des Arméniens, des Comoriens, des Italiens, Algériens, Marocains, Tunisiens, Maliens, Sénégalais… Mais je vois quoi ? Je vois des Marseillais… Je vois des Français. » 

    Emmanuel Macron n’est évidemment pas un homme de droite attaché à l’identité de la France. C’est un mondialiste qui pense que les Etats-nations sont voués à disparaître au profit d’une gouvernance mondiale qui devra gérer non seulement la circulation des biens et des capitaux, mais aussi celle des personnes tout aussi indispensable pour répondre aux déséquilibres démographiques de la planète. Son attachement à souligner l’importance du risque climatique, qui ne concerne guère la France, n’est que la conséquence de son idéologie : effectivement, le climat ne peut être traité qu’à un niveau mondial. Selon lui, le réchauffement climatique est un danger, les migrations ne le sont pas : elles conduisent tout naturellement à créer des nations composites sur le modèle américain qui exige le respect mutuel des composantes, et de leurs cultures différentes. Le multiculturalisme est la conséquence logique de cette politique, sauf que la France n’est pas un pays d’immigration de longue date comme le rappelait récemment Michèle Tibalat, que ses immigrants ne sont pas issus de l’Amérique latine catholique, qu’ils ne viennent pas avec l’espoir de devenir les citoyens d’un Eldorado admiré, mais souvent avec l’idée d’une revanche à prendre sur d’anciens colonisateurs, entretenue d’ailleurs stupidement par les Français partisans de l’immigration.

    Les Français ont élu un homme qui est totalement inconscient de la principale menace qui pèse sur eux, car il ne se rend pas compte à quel point le multiculturalisme suicidaire, qui se construit dans les quartiers où les minorités deviennent majoritaires, est le terreau de l’islamisme. Mohamed Merah a été le prototype de ces enfants d’immigrés non assimilés, passant de la drogue et de la délinquance au terrorisme, par la case prison parce que détenteurs d’une double nationalité, et éduqués souvent dans la haine de la France, ils sont la réserve d’une armée hostile au sein même du pays. Entre le quartier où la police n’entre plus par peur du guet-apens et l’acte terroriste à l’extérieur, la différence est de degré et non de nature. C’est la raison pour laquelle l’hydre du terrorisme verra sans cesse ses têtes repousser. L’idée d’une « société de vigilance » dans des quartiers où se pratique l' »omerta » communautaire fait preuve d’un paradoxal aveuglement. On ne peut « en même temps » vouloir l’immigration de masse en provenance de pays musulmans et prétendre s’attaquer à l’hydre de l’islamisme.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/05/les-contradictions-ou-les-mensonges-de-macron-sur-l-immigrat-6187906.html#more

  • Théorie du genre : aveux d’un “chercheur” universitaire canadien qui reconnaît avoir tout inventé de ses élucubrations qualifiées d’études…

    Des abus décapants sur la genèse des constructions sociologiques : il suffit de prendre pour acquis les élucubrations de quelqu’un pour qu’en les citant dans certains travaux les affirmations qu’ils contiennent deviennent vérités absolues alors qu’aucune analyse n’en a été faites!
    Le point relate l’affaire dans un gros dossier au titre fracassant:

    Théorie du genre : confessions d’un homme dangereux

    Un historien canadien, expert en « gender studies », avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique.

    “Selon les enquêtes sur les domaines de spécialisation menées en 2005 et 2007 par l’Association des historiens américains, les plus gros effectifs se comptaient dans l’histoire des femmes et du genre, suivis de près par l’histoire sociale, l’histoire culturelle et l’histoire raciale et sexuelle. Autant de domaines partageant avec moi une même vision du monde : que pratiquement toutes les identités ne sont qu’une construction sociale et que l’identité n’est qu’une question de pouvoir.

    …/…

    À l’époque, pas mal de gens n’étaient pas de mon avis. Toute personne – c’est-à-dire pratiquement tout le monde – n’ayant pas été exposée à ces théories à l’université avait bien du mal à croire que le sexe n’était globalement qu’une construction sociale, tant cela allait à l’encontre du sens commun. Mais, aujourd’hui, ma grande idée est partout. (sic!)

    …/…

    Aujourd’hui, j’aimerais faire mon mea culpa. Mais je ne me contenterai pas d’être désolé pour le rôle que j’ai pu jouer dans ce mouvement. Je veux détailler les raisons qui me faisaient faire fausse route à l’époque, et celles qui expliquent les errements des socio-constructionnistes radicaux contemporains. J’ai avancé les mêmes arguments qu’eux et que je sais qu’ils sont faux.

    …/…

    La question du pouvoir alors, est-elle réellement omniprésente ? Peut-être. Et peut-être pas. Pour prouver que c’était le cas, je ne faisais que citer d’autres chercheurs qui en étaient persuadés. Et encore mieux s’ils étaient philosophes avec un nom français. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur les travaux d’une sociologue australienne, DNW Conwell. Selon elle, la masculinité est avant tout une question de pouvoir – et permet d’affirmer la domination des hommes sur les femmes.

    Sauf que ses travaux ne permettent pas de le prouver. Tout ce qu’elle fait, comme je le faisais, c’est d’extrapoler à partir de petites études de cas. J’ai donc cité Connell. Et d’autres m’ont cité. Voici comment l’on « prouve » que le genre est une construction sociale et une question de pouvoir. Comment on peut prouver n’importe quoi et son contraire.

    …/…
    Mon raisonnement bancal et d’autres travaux universitaires exploitant une même pensée défectueuse sont aujourd’hui repris par des militants et des gouvernements pour imposer un nouveau code de conduite moral. Lorsque je prenais des verres avec d’autres étudiants et que nous bataillions tous pour la suprématie de nos ego, cela ne portait pas trop à conséquence. Mais les enjeux sont aujourd’hui tout autre. J’aimerais pouvoir dire que ce domaine d’études s’est amélioré – que les règles de la preuve et la validation par les pairs sont plus exigeantes. Sauf que, en réalité, l’acceptation aujourd’hui presque totale du socio-constructivisme dans certains cercles est bien davantage le fruit d’un changement démographique au sein du monde académique, avec des points de vue désormais encore plus hégémoniques qu’ils ne l’étaient à l’époque de mes études supérieures.”

    https://www.lepoint.fr/debats/theorie-du-genre-confessions-d-un-homme-dangereux-03-11-2019-2344979_2.php

    On ne peut pas être plus clair !
    On regrettera que cette introspection et cette sincérité n’aient pas encore atteint les universitaires français… Et pas seulement en ce qui concerne les domaines du “genre”…
    Claude  Timmerman
  • Macron a menti aux Français : Merkel crache le morceau sur Marrakech


    En signant le Pacte de Marrakech, Macron a menti au peuple français, le gouvernement a menti et les médias lèche-bottes ont menti.

    Il y a bien eu intention de cacher la vérité sur le caractère contraignant du pacte, contrairement aux dires du gouvernement.

    C’est le gouvernement allemand qui l’a reconnu.
    En France, pas un seul média n’a évoqué le sujet alors que les discussions ont duré plus d’un an ! C’est dire combien Macron est fiable et digne de confiance !

    Réunions secrètes, discussions confidentielles, communication partielle, tout s’est fait volontairement dans le dos des peuples européens.

    Lire la suite sur l'Info National

  • Pourquoi parle-t-on moins des migrants à la télévision ?

    Migrants-sur-le-bassin-d-Arcachon
     
    Pour mieux les faire rentrer douce.
    Quand j’étais jeune on nous disait que les immigrés allaient nous aider à construire notre économie, puis qu’ils rentreraient chez eux.
    Puis on nous a dit qu’il n’allaient pas rentrer chez eux mais s’intégrer et devenir des citoyens comme les autres.
    Puis ont nous a dit qu’il ne devraient surtout pas s’intégrer, que ce serait raciste d’exiger ça d’eux, mais que nous allions vivre ensemble dans un paradis multiculturel.
    Maintenant ce serait plutôt aux Européens de souche à s’intégrer…
    Quand un grand nombre d’Européens de souche habitent un quartier, on nous dit qu’il n’y a pas assez de diversité.
    La diversité n’est considérée comme accomplie que lorsque les derniers Européens ont quitté leur quartier.
    L’immigration de masse que nous connaissons ne fait qu’augmenter, quoiqu’en disent les chiffres. Ceci est vrai même quand des politiciens qui y sont opposés sont au pouvoir, comme aux États-Unis.
    Cette immigration de masse est raciste ; elle attise la haine entre des communautés, qui auparavant n’existait pas, et divise le pays.
    Les immigrés de deuxième et troisième génération qui veulent s’intégrer voire s’assimiler, sont toujours assimilés aux yeux des derniers arrivants.
    Le but de cette immigration est le changement de population ; il est d’empêcher les peuples européens d’avoir des états démocratiques et souverains (voir Der Praktischer Idealismus, livre projet du fondateur de l’UE).
    Il est aussi de priver les pays d’origine des ressources humaines nécessaires à leur reconstruction.
    Des pays comme le Canada importent massivement les personnes les plus diplômées.
    Dans l’ensemble l’immigration de masse sert à mettre les peuples à genoux, en les divisant et montant les uns contre les autres, afin de les soumettre à une dictature globale, sans que les populations concernées aient le droit de le savoir.
    Voilà pourquoi les médias n’en parlent pas.
    Emmanuel Brun d’Aubignosc pour Quora
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/pourquoi-parle-t-on-moins-des-migrants.html#more