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magouille et compagnie - Page 1105

  • Européennes. Conspirationnisme et hystérie médiatico-politique contre le RN

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    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Marine Le Pen sera-t-elle arrêtée avant le scrutin de dimanche pour espionnage au profit de la Russie et trahison en faveur des USA ? Ce serait logique si on se réfère au déferlement d’accusations de ces derniers jours venant du camp Macron et complaisamment relayés par des médias amis. Un véritable torrent de haine et un discours conspirationniste de la part de ceux la même qui ne cessent d’en faire le marqueur des populistes. Plus conspirationniste que Loiseau – l’étourneau Macroniste qui se prend pour un rapace —, tu meurs.

    Le « populisme », voilà l’ennemi

    Cette panique politique évidente est devenue une obsession médiatique — ce qui confirme la collusion idéologique du mondialisme politico- médiatique. CQFD. Les médias dominants sont brusquement devenus hystériques contre les populistes. Cela a commencé avec le montage du selfie de Marine aux cotés d’un jeune Estonien faisant le signe du ok des plongeurs devenu, parait il, celui du ralliement des suprémacistes blancs et notamment du suprématisme finno-ougrien… à large base asiate ! Ce qui se passe depuis quelques jours dans les médias, qui ne tirent leçon de rien, explique la haine portée par une partie de la population à certains journalistes qui veulent imposer leurs idées aux citoyens électeurs.

    L’écoute de BFMTV le lundi 20 mai en est une parfaite illustration. La matinale était mobilisée comme jamais contre les populistes. Le représentant éditorialiste de l’idéologie médiatique, Christophe Barbier, a listé tous les programmes en moins de deux minutes. Tout le positif du coté des européistes, tout le négatif chez les autres. On a eu droit à une enquête auprès d’un agriculteur expliquant pourquoi la PAC avait sauvé l’agriculture française. Puis après des analyses présentées comme objectives mais toujours orientées dans le même sens et fielleuses dans le ton sirupeux de Laurent Neumann, Bourdin faisait donner la Grosse Bertha contre le Grand Satan : Steve Bannon. La cible a été ratée car l’Américain, profitant largement du décalage de la traduction, a évité tous les pièges tendus par l’animateur qui voulait prouver en gros que le KKK soutenait Marine Le Pen pour détruite l’Europe.

    Plus c’est gros, plus ça passe ?Pas forcément comme le prouve la mobilisation inutile de 90 %des médias contre les électeurs lors du vote du référendum de 2005, violé ensuite par Nicolas Sarkozy qui fit voter par le Parlement l’adhésion au traité de Lisbonne rejeté à 55% par les Français.

    Autriche : un scandale soigneusement gardé au chaud

    Il y a cependant une très mauvaise nouvelle objective pour la cause identitaire européenne. C’est l’explosion en plein vol de la coalition droite conservatrice- droite nationale en Autriche. La faute en revient exclusivement aux alliés de Le Pen et Salvini, leur dirigeant vice-chancelier pris la main dans le sac, lors d’une soirée arrosée, de proposition indécente à la Russie. C’est un élément concret qui va peser notamment dans la volonté de Viktor Orban le Hongrois de ne pas s’allier politiquement à ceux qui, en fait, pensent comme lui. Cela va relancer les suspicions d’ingérence russe. C’est une très mauvaise nouvelle, même si cette vidéo mise de côté et ressortie deux ans après par l’hebdo de gauche allemand Der Spiegel, au bon moment, est un coup bas préparé de longue date. Le chancelier autrichien Sebastian Kürz a annoncé samedi soir des législatives anticipées. Le parti conservateur rompt ses liens avec l’extrême droite du FPÖ. «Assez est assez », a estimé le chancelier, déplorant un scandale qui « porte atteinte à la politique du changement (…) et à l’image » de l’Autriche.

    Il n’est pas sûr qu’un corrupteur porte préjudice au vote populiste mais, on le sait, une pomme suffit à pourrir le panier et ceux qui ont cherché la pomme gâtée l’ont hélas trouvé. Il faut sauver le panier. Finalement la partialité des médias peut se transformer en atout notamment en France et minorer l’impact de cette vidéo sauvage.

    Il faudrait que les politiques intègrent dans leur comportement que tout peut être filmé et que des propos d après-boire pour séduire une jeune Russe peuvent briser une carrière et surtout porter atteinte à une cause estimable.

    Heinz-Christian Strache a porté un très mauvais coup à son camp. Sa mésaventure confirme que l’ennemi des Européens des nations historique, c’est l’idéologie médiatique mondialiste, et sa traque permanente de ceux qui lui déplaisent. Ses agents ne cessent de chercher et parfois hélas, ils trouvent.

    Pierre Boisghilbert 21/05/2019

    https://www.polemia.com/europeennes-conspirationnisme-et-hysterie-mediatico-politique-contre-le-rn/

  • La presse quotidienne régionale sous la dictée d’Emmanuel Macron ?

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    La presse régionale quotidienne : très important ! C’est celle qu’on lit sur le coin du zinc, le matin, en prenant un café
    Mais pas seulement. Ainsi, La Dépêche, en septembre 2018, soulignait que la PQR (c’est comme ça qu’on dit) pèse pas moins de 41 millions de lecteurs mensuels, sur 51 millions.
    Le quotidien régional : le journal de la proximité, des « territoires », comme on dit aujourd’hui, de la France périphérique, des ronds-points…
    Le canard qui offre son heure de gloire à la grand-mère centenaire ou aux gamins de la kermesse des écoles.
    En 2012, 37 % des Français lisaient au moins un titre de presse quotidienne régionale.
    En 2000, une étude de l’INSEE montrait que plus de la moitié des 70 ans et plus lisaient au moins deux fois par semaine un quotidien régional, contre moins d’un quart chez les moins de trente ans. Toutes ces données statistiques, sans doute plus actualisées que les miennes, l’Élysée les a en sa possession.
    D’où, sans doute, l’interview donnée par Emmanuel Macron à la plupart des journaux régionaux, interview parue ce mardi.
    À cinq jours des élections européennes…
    Quand on sait que la presse écrite n’est pas tenue par les règles imposées aux radios et chaînes télé (décompte du temps de parole), c’est un moyen, pour le Président, de s’impliquer dans la campagne à peu de frais.
    Un journal peut même prendre parti pour un candidat, ce que ne peut pas faire une télévision.
    En principe.
    Par cette interview de la dernière chance, ultima ratio, Emmanuel Macron espère sans doute toucher un lectorat pour le transformer en électorat.
    Les retraités, notamment, qu’il secoue pourtant drôlement depuis deux ans, et qui votent plus que les jeunes.
    Et quoi de mieux, pour gagner ou regagner les générations plus anciennes, que d’agir sur la peur : « Décider de ne pas aller voter, c’est décider de donner sa voix à ceux qui ne veulent que détruire. » Histoire d’essayer d’ébranler les grognons encore fâchés par la hausse de la CSG et le gel des pensions, et de les inciter à aller voter dimanche.
    Deux quotidiens, pourtant, n’ont pas marché dans la combine : Le Télégramme (Bretagne) et La Voix du Nord.
    Le rédacteur en chef du quotidien du Nord s’en est expliqué : « La Voix du Nord ne participe pas à l’interview d’E. Macron par la PQR. À 5 jours du scrutin, cela perturberait l’équilibre du traitement de la campagne auquel nous essayons de veiller et la publication est soumise à la relecture préalable de l’Elysée. Donc c’est sans nous. » »
     Clair. Quant au directeur de publication du Télégramme, il a été encore plus clair : « Comme La Voix du Nord, Le Télégramme n’a pas souhaité se plier à l’interview collective du Président Emmanuel Macron dont le principe est une négation de l’identité des titres de la presse régionale et des territoires qu’ils représentent. »
    A contrarioNice-Matin, qui a répondu favorablement à cette interview, a justifié cette relecture de façon assez curieuse.
    « Le groupe Nice-Matin a ainsi refusé systématiquement toute relecture de la part des têtes de liste aux européennes… Pourquoi, dès lors, faire une exception pour Emmanuel Macron ? Parce qu’un Président, dont chaque mot est scruté, notamment sur la scène internationale, et dont la pensée peut parfois se révéler complexe, n’est pas tout à fait un politique comme un autre. »
    Sans commentaires.
    Mais ne voyons pas mal à cette volonté du Président de ne pas laisser passer une coquille, une faute d’orthographe ou une expression triviale dans son entretien, toutes choses qui pourraient trahir sa pensée complexe.
    N’est-ce pas lui, d’ailleurs, qui, lors de ses vœux à la presse en janvier 2018, déclarait : « Lorsque le contre-pouvoir que la presse constitue commence à être bâillonné, limité, encadré […], c’est la vitalité de nos démocraties dans ce qu’elles portent depuis plusieurs siècles qui est ainsi bousculée. »
    Et puis, un peu de dictée ne fait pas de mal : « Je dis moutonsses »…
    Georges Michel
     
  • Qui peut croire un seul instant à l’efficacité des annonces de Gérald Darmanin ?

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    M. Darmanin vient de donner une interview au Parisien. En dehors de longs développements oiseux et sans intérêt sur la campagne des européennes où il vante les mérites de Mme Loiseau et dénigre Mme Le Pen et les LR, le ministre des Comptes publics apporte quelques précisions sur les baisses d’impôts et les moyens de les compenser.

    Pour lui, 95 % de ceux qui payent l’impôt sur le revenu verront leur facture s’alléger de 300 euros en moyenne. Mais ceux qui gagnent 8.000 euros par mois (comme les ministres) n’auront rien. Il ne s’agit pourtant pas d’ultra-riches. Selon Gérald Darmanin, un contribuable gagnant 2.000 euros par mois paiera, en 2020, environ 900 euros d’impôts de moins qu’en 2017 (impôt sur le revenu et taxe d’habitation compris).

    D’autre part, les 20 % de contribuables qui payent encore la taxe d’habitation seront exonérés à leur tour, en 2022. La baisse de l’impôt sur le revenu sera intégrée, dès janvier 2020, dans le calcul du prélèvement à la source, ce qui rendra la baisse immédiatement visible. Quant à la fiscalité verte, le ministre a une réponse ambiguë : il parle d’aller vers l’incitatif en mettant en avant la taxe des ordures ménagères qui sera, désormais, modulée suivant la quantité de déchets.

    Cette mesure est stupide et aggrave les problèmes au lieu de les résoudre. En effet, on ne diminue pas les taxes de ceux qui produisent le moins de déchets, on augmente en fait sensiblement les prélèvements sur tous les autres. Et pour payer moins de taxes, beaucoup de Français vont ruser : ils vont déposer leurs ordures chez les voisins ou carrément en pleine nature dans des décharges sauvages. Incitatif signifie-t-il, en fait, punitif ? Doit-on s’attendre au pire ? À une taxe salée lors de la vente d’un logement mal isolé ? À la reprise de la hausse de la taxe carbone sur toutes les énergies, en prétextant que des compensations suffisantes ont été mises en place avec les aides au remplacement de véhicules et celles sur l’isolation des logements ?

    En fait, M. Darmanin reste flou et son interview n’est que de la propagande. Pourquoi le processus de la baisse des impôts n’est-il pas présenté immédiatement ? On ne connaîtra les détails qu’après les élections européennes. Prétendre qu’il faut encore un mois pour affiner les mesures est ridicule puisqu’on connaît le montant de la baisse retenu. La diminution sera-t-elle, en fait, plus faible qu’annoncée ? LREM, en retardant le moment de vérité et en faisant des annonces alléchantes, cherche-t-elle à tromper les électeurs ?

    L’interview de M. Darmanin perd toute crédibilité quand le ministre prétend qu’il suffira de baisser la dépense publique pour combler le trou du budget. On avait déjà donné cet argument pour la taxe d’habitation. Faire 22 milliards d’économies serait possible si nous avions un gouvernement efficace, mais les moyens évoqués par Gérald Darmanin laissent songeur.

    Sa principale proposition consiste à déporter 3.000 fonctionnaires de Bercy à Guéret, avec tous les drames humains que cela comporterait ! Tout bonnement inhumain. M. Darmanin est persuadé d’être à 2 % de déficit en 2020, mais faute d’avoir présenté des mesures adaptées, son vœu restera pieux.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/qui-peut-croire-un-seul-instant-a-lefficacite-des-annonces-de-gerald-darmanin/

  • Éric Zemmour : « Ces mythes qui font vibrer les dirigeants de l’Union européenne (mais pas leurs peuples) »

    « Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre » : Éric restitue à la question européenne sa véritable dimension. Et resitue l'élection du parlement européen à sa place qui est relative. Les enjeux sont bien supérieurs et la partie se jouera bien au-delà du 26 mai.  [Le Figaro du 17.05). Un bel article. À lire absolument.  LFAR 

    « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs. »

    Paul Valery 

    Airbus, Erasmus, L’Auberge Espagnole... Les partisans de l’Union européenne ont inventé des slogans, des mantras. Mais la tragique réalité de l’Histoire ramène les Européens à ce qu’ils sont vraiment : une civilisation.

    Ils reviennent à chaque élection, à chaque débat, à chaque controverse. C’est ce qui reste quand les partisans de l’Union eupéenne ont tout essayé, tout tenté, tout oublié. Des mantras, des slogans qui parlent au cœur et réchauffent l’âme. Mais qui ne résistent guère à la raison. Des Airbus comme s’il en pleuvait. Des Airbus du rail, des Airbus des piles électriques, des Airbus de tout et de rien, l’important est de prononcer le mot magique. Le mot, mais pas la réalité. Car Airbus constitue tout ce qu’abhorre la Commission de Bruxelles: des accords entre deux gouvernements (la France et l’Allemagne), auxquels se joignent deux autres (l’Angleterre et l’Italie) ; des aides d’Etat comme s’il en pleuvait ; pas de concurrence et du protectionnisme à tout-va ; la France en leader technique et économique. Bref, l’horreur absolue. Qui serait quasi impossible aujourd’hui. Même chose pour Arianespace, d’ailleurs.

    Mais peu importe, l’Europe, c’est la paix. Et le nationalisme, c’est la guerre, ajoutent ceux qui se souviennent de l’ultime testament de François Mitterrand. Pourtant, la réalité historique dit autre chose. Comme le rappelle justement Hubert Védrine, l’ancien conseiller diplomatique de ce même Mitterrand, «l’Europe n’est pas la mère de la paix, mais sa fille». C’est la fin de la Seconde Guerre mondiale et la ruine des protagonistes européens - Allemagne, mais aussi Angleterre et France - qui les a obligés à se soumettre tous trois au protectorat américain. Ce sont les Etats-Unis, et plus particulièrement le secrétaire d’Etat de l’époque, John Foster Dulles, qui ont forgé la construction européenne. L’Europe et l’Otan sont deux organisations sœurs et ont la même mère: l’Amérique. Les trois Grands européens, «empires humiliés», comme dit Peter Sloterdijk, se sont terrés sous le parapluie nucléaire américain pour se protéger de la menace soviétique. La paix, c’est d’abord la peur de l’apocalypse nucléaire. L’Angleterre, la France et l’Allemagne achevaient ainsi trois siècles de lutte pour l’hégémonie européenne et mondiale, commencée sous le règne de Louis XIV, poursuivie avec la guerre de Sept Ans (1756-1763) et les guerres de la Révolution et de l’Empire, avant que l’Allemagne, unifiée en 1870, ne vienne prendre la place de la France en grand hégémon continental. Ce sont donc les tentatives réitérées de constituer un empire européen, et l’opiniâtreté britannique à l’empêcher, qui sont à l’origine de toutes les guerres européennes, et non l’existence de ces nations.

    Mais foin d’histoire, foin de guerres, foin de nations et de peuples ; l’important, ce sont les individus, le bonheur et l’amour. C’est le dernier message: celui de la jeunesse, d’Erasmus, de L’Auberge espagnole. Le plus médiocre argument et le plus facile. Celui qui incarne le mieux le désir de sortie de l’Histoire qui anime une partie du projet européen.

    Mais le retour des grandes nations, des énormes vagues migratoires, du djihadisme, ramène les Européens à la tragique réalité de l’Histoire et de ce qu’ils sont: une civilisation. « J’appelle européenne toute terre qui a été successivement romanisée, christianisée et soumise, quant à l’esprit, à la discipline des Grecs », disait Paul Valéry. Une civilisation unique, exceptionnelle et menacée qu’il faut défendre.    

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/05/22/z-6152853.html

  • Ingérence américaine : il faut annuler l’élection présidentielle de 2017

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  • La spoliation des retraités

    La spoliation des retraités

    Extrait d’un article du Bulletin d’André Noël :

    […] En 2013, le président Hollande créée la Contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (CASA.) Tout le monde est frappé, pas de quartier ! Elle est prélevée sur les pensions de retraite versées par tous les régimes de retraite obligatoires – régimes de base et complémentaires – du privé comme du public mais également sur les rentes viagères versées à la sortie d’un produit d’épargne retraite : Perp, Préfon, Madelin. Son taux est de 0,3%. Elle vient s’ajouter à la CSG calculée au taux de 6,6% et à la CRDS de 0,5%. Au total, ce sont donc 7,4% qui sont désormais prélevés directement par les caisses de retraite au moment du versement des pensions.

    Les socialistes ont toujours été hostiles aux familles, surtout si elles sont nombreuses, le plus souvent catholiques. Avant Hollande, les majorations de pension accordées aux parents de 3 enfants et plus étaient exonérées d’impôt sur le revenu. Depuis l’imposition des revenus de 2013 ces majorations sont soumises à l’impôt dans les mêmes conditions que les pensions de retraite proprement dites. Cette imposition concerne aussi bien les majorations versées par les différents régimes de base, que celles versées par les régimes complémentaires et ceux de la fonction publique.

    La loi de réforme des retraites du 20 janvier a décalé de 6 mois la date de revalorisation des pensions, la reportant du 1er avril au 1er octobre 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue sauf pour les retraités bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Mais la loi de financement rectificative pour la sécurité sociale adoptée plus tard a finalement gelé les pensions versées en 2014. Aucune revalorisation n’est donc intervenue au 1er octobre. Il est vrai que Fillon avait donné le mauvais exemple en retardant la revalorisation des pensions… que Hollande avait promis d’annuler ! Maigre consolation toutefois pour les retraités qui perçoivent des pensions de retraite inférieures à 1.200 € par mois : ils ont reçu de Hollande une prime de…40€ début 2015. Une aumône !

    Dernier acte de Hollande qui modifie les conditions d’application du taux réduit de CSG (3,8 % contre 6,6 %). Jusqu’à présent réservé aux contribuables qui ne payent pas l’impôt sur le revenu, le bénéfice du taux réduit serait désormais subordonné à un seuil de revenus à ne pas dépasser (13.900 euros pour une personne seule). Ce nouveau critère rend imposable à la CASA certains retraités qui bénéficiaient du taux réduit de CSG.

    Macron à l’offensive contre les retraités

    Rappel ! En janvier 2018, une partie des cotisations sociales pesant sur les actifs a été transformée en CSG, un impôt imputé sur tous les revenus, y compris sur les pensions. L’augmentation de leur taux de CSG, passé de 6,6 % à 8,3 %, a rapporté 4,8 milliards € supplémentaires à la Sécurité sociale, selon l’estimation officielle.

    La révolte des gilets jaunes, des retraités et, au-delà de leurs enfants et petits-enfants, devant cette injustice contraint le gouvernement à reculer… un peu.

    Si 4,5 millions de retraités ayant subi la hausse de CSG ont obtenu une compensation sous forme de baisse de leur taxe d’habitation, 2,5 millions sont trop « aisés » pour y avoir droit. Plus scandaleux, les pensionnaires modestes hébergés en maison de retraite en étaient aussi privés. Il a fallu amender le texte de loi pour qu’ils soient eux aussi compensés… Partiellement. C’est l’improvisation qui conduit à cette usine à gaz que l’administration elle-même a du mal à suivre.

    En septembre 2018, le premier ministre a annoncé qu’aucun retraité vivant dans un ménage ayant accru ses revenus ne verra son taux de CSG croître avant deux ans : concrètement, il n’y aura aucune hausse de CSG en 2019, une mesure de lissage des effets de seuil qui doit profiter à … seulement 300.000 retraités.

    Enfin, en décembre, Emmanuel Macron a renoncé à 1,3milliard€ de recettes en supprimant la hausse de CSG pour les retraités au revenu compris entre 1.200 et 2.000 € par mois. Ces ménages touchent un chèque de remboursement de l’excédent versé depuis le 9 mai.

    En août 2018 : le gouvernement a décidé, cyniquement, de sous-indexer les pensions pendant deux ans pour économiser 5,2 milliards €. Ces pensions n’ont pourtant pas été revalorisées en 2018. Elles ont aussi souffert de la faible inflation au cours des années précédentes, et ont été quasiment gelées pendant six ans pour les retraites complémentaires. Hélas pour le gouvernement, le Conseil constitutionnel a censuré la disposition au titre de 2020 : il faudra repasser devant le Parlement pour voter à nouveau 2,4 milliards € d’économies sur les pensions. Ce serait remuer le couteau dans la plaie alors que certains députés de la majorité ont cherché en vain à « moduler » les revalorisations en fonction du revenu des retraités.

    Un anonyme proche du chef de l’Etat a déclaré, début mai 2019, au Monde que le président « veut absolument se réconcilier avec les retraités, dont une immense majorité a l’impression d’être méprisée par le pouvoir ». Comme s’il ne s’agissait que d’une impression !

    Mais que valent ces paroles en direction des retraités compte tenu de la réalité chiffrée depuis deux ans et qui doit se prolonger jusqu’en décembre 2020 sur décision présidentielle ? Il ne faut pas avoir la mémoire courte ! Nouveau rappel : dès le mois de janvier 2018, les pensions nettes de plus de 10 millions de retraités ont baissé entraînant une perte de pouvoir d’achat de près de 4% sur la seule année 2018 et se prolonge sur les années suivantes.

    Cette spoliation des retraités a servi (théoriquement et pour l’instant…) à compenser la suppression de la cotisation chômage et de la cotisation maladie des actifs. Cela s’est traduit par une petite augmentation du salaire net qui n’a rien coûté aux employeurs ? Tant mieux pour eux : les retraités ont payé à leur place.

    Mais, s’agissant des retraités, Emmanuel Macron, ses ministres et les députés godillots du groupe LREM sont encore allés plus loin. Ils ont décidé que les pensions de retraite n’augmenteraient que de 0,3% en 2019 et en 2020 alors que la hausse des prix est estimée à 1,5% par an sur ces deux années. La hausse des prix sera peut-être plus importante car celui de l’électricité va augmenter de 5,9% d’ici l’été et celui des carburants est reparti à la hausse. Macron s’est donc dit « favorable » à une revalorisation des petites retraites, mais il soumet, en même temps, beaucoup de ces mêmes retraités à une double peine en 2019 et en 2020. Ainsi, ceux qui vivent en HLM ne bénéficieront que d’une hausse de 0,3% de l’Aide Personnalisée au Logement (APL) en 2019 et en 2020. Cela se traduira par plus de dépenses consacrées au loyer à partir de pension désindexées de la hausse des prix.

    Enfin, dire que l’on va revaloriser les seules petites pensions ne signifie pas que ces pensions vont évoluer en fonction de la hausse des prix. Même quand l’évolution des pensions est indexée sur les prix, la structure des dépenses d’un ménage modeste, disent les experts de l’INSEE, comme celui de la plupart des retraités, n’est pas la même que la structure des dépenses du ménage moyen retenu par ce même INSEE pour calculer l’évolution du pouvoir d’achat des ménages de manière globale. Outre ceux qui perçoivent l’APL, ceux qui se chauffent au fioule seront également perdants, vu l’évolution actuelle de son prix. Même s’ils sont des propriétaires occupants de leur maison.

    Il y a ce que l’on a pris aux retraités mais il y a aussi ce dont ils ne peuvent pas bénéficier. Ainsi de la « prime exceptionnelle » défiscalisée et exonérée de charges sociales, versée par l’employeur, entre 400 et 1000 €. Macron la renouvelle pour 2020 : elle ne lui coûte rien ! Mais les retraités, eux, ne recevront rien puisqu’ils n’ont pas d’employeur.

    Bien sûr, ces attaques répétées et systématiques contre les retraités affichent une nécessité économique pour équilibrer les comptes sociaux. Mais cet argument financier n’est que l’habillage d’une idéologie libérale et technocratique. Car pour parvenir à financer les caisses de retraite comme le budget, on sait ce qu’il faut faire, Emmanuel Macron l’a dit lui-même : « Les Français doivent travailler plus.» Mais il ne joint pas le geste à la parole pour qu’ils travaillent davantage : il conserve la semaine de 35 heures, la retraite à 62 ans, il a renoncé à supprimer un jour férié, ce qu’il avait lui-même suggéré. Ce sont les retraités qui, ayant déjà travaillé, devront payer.

    Bien avant qu’il soit président, il était au sein d’un « think tank » (groupe de réflexion) de jeunes technocrates qui pensaient que pour sortir de la crise et libérer l’économie, il fallait privilégier les « productifs », créateurs de richesses. Pour cela, on devait en finir avec « la rente », les revenus improductifs qui seraient ceux des retraités et du troisième âge, sources de dépenses sans recettes.

    Au pouvoir, c’est devenu la nécessité, selon lui, de privilégier les « actifs » au détriment des inactifs. Depuis 2017, il accorde donc la priorité à la compétitivité et au travail. Il pense que le redressement de l’économie française dépend des français productifs, ceux qui créent de la richesse et non pas de ceux qui touchent des revenus de redistribution, à commencer par les retraités, quitte à piétiner ceux-là qui, pour lui, avant d’être des personnes, sont des poids-morts plombant notre productivité. D’où les mesures punitives que nous évoquons ci-dessus.

    Il nous dit qu’il ne nous a pas pris en traître pour la hausse de la CSG figurant dans son programme. C’est vrai, mais, nulle part, il n’a annoncé qu’une grave sous-indexation s’y ajouterait. De toute façon, pour les retraités, il promettait, globalement, en mars 2017 sur France 2 qu’ « il n’y aura pas de perte de pouvoir d’achat » s’il était élu, « Le niveau de vie des retraités, on doit le préserver », annonçait-il dans un clip de campagne. Il se payait même le luxe de s’en prendre à François Fillon qu’il accusait de vouloir « faire des économies sur le dos des retraités » dans son projet présidentiel.

    « Sauver notre système de retraite » ?

    Tous les responsables de la spoliation des retraités depuis vingt-cinq ans affichent le vertueux motif de vouloir « sauver notre système de retraite » et cela mérite des sacrifices. Mais ils ne se rendent pas compte qu’ils sont en train de le tuer, Macron tout particulièrement. Demandez aujourd’hui à un jeune de trente ou quarante ans, ce qu’il espère comme retraite. La plupart du temps il vous répondra : rien. Ou : pas grand-chose.

    Une des conséquences les plus fortes de cette politique qui a ciblé les retraités sera d’accélérer la pédagogie des jeunes salariés sur les systèmes de retraite par capitalisation. Les professionnels de l’assurance ne manqueront pas d’arguments. Notamment les anglo-saxons qui sont déjà prêts à les démarcher.

    En pénalisant les retraités actuels, Emmanuel Macron contribue à tuer les systèmes par répartition désormais soumis aux contraintes politiques et à la conjoncture financière. La pension n’est plus un droit acquis grâce à une vie de labeur mais une somme aléatoire, une variable d’ajustement du budget social de la Nation.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-spoliation-des-retraites/

  • Le terminal 2F de Roissy envahi par les clandestins, par Franck Deletraz

    Pour les nombreux touristes venus découvrir et admirer « la plus belle ville du monde », nul doute que le choc aura été terrible et aura sérieusement égratigné la vision idyllique qu’ils pouvaient avoir de notre pays. Et comment ne pas les comprendre après le spectacle affligeant, auquel nous avons assisté dimanche, de cette véritable horde de clandestins envahissant l’aéroport de Roissy – Charles-de-Gaulle pour dénoncer les expulsions et réclamer « des papiers pour tous » ?

    « La France c’est pas aux Français » (sic)

    Mobilisés et cornaqués par ces deux collectifs pro-invasion que sont La Chapelle debout ! et les Gilets noirs, plusieurs centaines de clandestins, pour la plupart originaires d’Afrique sub-saharienne, ont en effet déferlé en début d’après-midi sur le terminal 2F de l’aéroport de Roissy, sous le regard médusé des voyageurs, en lançant des slogans aussi édifiants que… « La France c’est pas aux Français, toute l’Afrique a le droit d’être ici » (sic) ! Un véritable tsunami qui, bien que se voulant officiellement « pacifique », a tout de même contraint les policiers présents à faire usage de gaz lacrymogènes pour rétablir l’ordre. Après quoi, les manifestants étrangers, lors d’un sit-in improvisé, ont exigé d’être reçus dans les plus brefs délais par le Premier ministre Edouard Philippe, accusé d’organiser une « véritable déportation », et par les dirigeants d’Air France, considérés comme étant « complices » de ces « expulsions massives ». Une exigence bien sûr immédiatement satisfaite par Air France, dont une délégation officielle a promis aux représentants des Gilets noirs, qui demandent à la compagnie de « stopper toute participation financière, matérielle, logistique ou politique aux déportations » (comprenez : les reconduites à la frontière), de « faire part [de leurs] doléances à la direction ».

    L’incroyable lâcheté des autorités

    Un comble, quand on pense que tous ces gens ont délibérément violé nos lois en pénétrant et en s’installant illégalement sur notre sol ! Un comble aussi, quand on sait que la quasi-totalité des clandestins déboutés de leur demande d’asile non seulement ne sont jamais expulsés vers leur pays d’origine mais sont même relâchés dans la nature et laissés libres de vivre comme ils le souhaitent en France.

    Bien conscients du laxisme criminel et de la terrible pleutrerie qui animent depuis des décennies les autorités françaises en matière de lutte contre l’immigration, sans cesse chauffés à blanc par les innombrables collectifs du lobby de l’immigration, ils ne se gênent même plus pour exiger, au grand jour, et devant les caméras complices des journalistes, la régularisation de l’ensemble des clandestins vivant dans notre pays, et même celle de ceux qui débarquent chaque jour sur notre sol.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 21 mai 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Bilal Hassani ou les Brigandes, un choix de civilisation

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    Thierry Decruzy Polémia cliquez ici

    l’Eurovision, se produit dans les salons dorés de la Mairie de Paris pendant que Les Brigandes sont convoquées à l’Assemblée nationale. Manifestement, les élus de la République démentent Serge Gainsbourg qui classait la chanson dans les arts mineurs [1]…

    Bilal Hassani, produit marketing

    La nouvelle coqueluche poussée par les médias est un(e) chanteur(euse) transgenre qui représente la France à Tel-Aviv pour l’Eurovision. Il est soutenu dans sa prestation par une danseuse “grosse” et une autre “sourde”. Avec l’origine marocaine du chanteur et asiatique d’une danseuse, on sent que le manager a voulu cocher toutes les cases.

    C’était pas gagné, Bilal avait soutenu Dieudonné et accusé Israël de crimes contre l’humanité… Inconnu l’année dernière, il est propulsé « icône pour la jeunesse LGBT+ française » par Têtu en décembre 2018. Dès le 6 du même mois il est parmi les candidats à l’Eurovision, le 20 sa chanson, Roi, est mise en ligne, le 12 janvier il est officiellement le candidat de la France et le 14 sa chanson dépasse les 3 millions de vues.

    Vieux crocodile des milieux “branchés” parisiens, le journaliste Patrick Eudeline [2] (BestRock & Folk) se lâche expliquant que ça « dégouline sur une boucle en do de quatre accords basiques, le BAba de la chanson commerciale. […] Arpèges façon “Le piano pour les Nuls”, batterie compressée, reverb 80 et clichés R’n’B, faux-violons tartinés, portés de voix et vibes 90 sous Autotune, construction maladroite. » Il confirme que la candidature était « jouée d’avance », que la star aux millions de vues sur Youtube, c’est de l’« enfumage ». Son jugement est celui d’un professionnel qui n’a rien renié de sa jeunesse puisque « Lucifer porte un gilet jaune et le monde qu’on veut nous imposer n’est pas “sataniste”, il est vide ».

    Le « jeune gay macroniste » n’est qu’un produit marketing destiné à promouvoir dans la jeunesse française le modèle comportemental voulu (imposé?) par le régime, tout comme Conchita Wurst en 2014. Coupés du pays réel, les Macronistes ont déjà sur le dos les Gilets jaunes et un Marocain transgenre ne peut qu’énerver les banlieues. Pas sûr que tout ce barnum médiatique sera suffisant : Madame Monsieur, les compositeurs choisis pour l’insipide chanson de Bilal, sont les loosers de l’Eurovision 2018, arrivés seulement 13e

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    Les Brigandes face aux parlementaires

    La chanson préoccupe les élus, pendant que certains font le forcing pour l’Eurovision, d’autres convoquent les chanteuses des Brigandes devant la commission d’enquête parlementaire sur les « groupuscules d’extrême droite ». Pas pour la liberté d’expression, on s’en doute : le compte Youtube du groupe a été fermé sans explication le 11 février dernier. Ça n’a pas intéressé les députés. Pourtant, aucune procédure, ni a fortiori de condamnation, ne pèse sur leurs chansons. Avec des titres dépassant le million de vues (pas l’enfumage de Bilal), cette élimination de pacifiques et charmantes chanteuses est significatif de leur audience et de l’importance que leur accordent les censeurs. Par leur convocation, les députés hissent ces artistes dissidentes quasiment au niveau de l’hommage qu’ils avaient rendu à Johnny en décembre 2017. Leurs compositions bénéficient dorénavant de la reconnaissance des élus de la Nation ! Leur censure n’en est que plus injustifiable.

    Le contrôle d’internet, « la lutte contre les propos haineux » en novlangue, est devenu un enjeu stratégique pour les “démocrates”. Vendredi 10 mai, Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook est venu spécialement à l’Elysée pour rédiger avec Emmanuel Macron le texte de la nouvelle loi qui va « faire de la France le pays qui invente la régulation », en clair pour alourdir la censure. Promouvoir les bonnes, éliminer les mauvaises, la chanson s’impose comme l’outil de conditionnement des foules.

    Un nouveau disque de combat

    Dans ce contexte hostile que Les Brigandes diffusent leur 8e CD, Contre le temps avec 12 titres et un bonus. Le 8e en moins de cinq ans ! Et par le seul groupe de musiciens professionnels existant dans la dissidence. Cette productivité et l’audience du groupe en font un véritable phénomène musical, expliquant l‘acharnement de la censure à réduire ces jeunes femmes au silence. Télévisions, radios et journaux ont envoyé leurs commissaires-politiques (journalistes en novlangue) dans leur petit village du Languedoc pour tenter de dresser la population et ses élus contre les musiciens. Le père de la député – Muriel Ressiguier (LFI) préside la commission d’enquête parlementaire – a des attaches dans leur village et leur a déjà manifesté son intérêt [3]. Au final, toutes ces campagnes médiatiques d’ampleur nationale n’ont fait qu’augmenter leur visibilité sans affecter leur créativité.

    Dans leur dernier CD, comme pour les précédents, les thématiques se répartissent entre l’actualité et l’enracinement. Car les Brigandes ne vivent pas recluses dans leur village, elles sont au contact de la réalité vécue quotidiennement par les Français des transports en commun et des ronds-points, des impôts, des taxes et des migrants. Leurs dernières chansons puisent donc leur inspiration dans l’actualité la plus brûlante, Quand on voit arriver les migrants. Elles décrivent ce que chacun peut observer et peut aussi chanter avec elles comme dans Tomber plus bas. Très médiatique, notre Président a aussi sa chanson, Ne m’appelez plus président : « J’suis le clown du gouvernement, / Je vaux pas tripette / Comme un haut-parleur / Je suis là pour transmettre… / Les instructions à la lettre / De mes employeurs. » On relève une pointe de provocation dans Ah Ruedi, mets ta kippa dis !

    Trois chansons sont empreintes de la nostalgie d’une époque révolue. Elle a quitté le Portugal, pour ces Européens qui venaient chercher du travail en France. On a du mal à croire que Marseille en rêvea pu exister, même si la ville est chantée : « J’entre dans un bistro, ça joue Vincent Scotto ; / Oui, c’est comme Marseille en rêve / La serveuse Fanny vous sert un aïoli, / Que même les morts s’en relèvent / Dans la crèche, un santon a la tête, / Dirait-on, de Francis le Belge / Et l’odeur du pastis repousse le cannabis. » Le coureur cycliste Jacques Anquetil est fêté pour le temps où le dopage n’avait pas envahi la compétition dans La Caravelle.

    Les Brigandes chantent leurs rêves avec le serment de Ragnar, « Nous avons frappé avec l’épée / Et moi Ragnar, je le promets / Pour rassembler ma grande armée / Je reviendrai. » Il fait écho à celui du Soldat d’Odin.

    Hommage trop rare et donc courageux, elles chantent, Robert Brasillach, le poète assassiné qu’elles ne veulent pas oublier, Dans la prison de Fresnes : « A leurs promesses d’un misérable bonheur, / Sur la voie héroïque, c’est un destin tragique / Pour ceux qui ne suivent que leur cœur. » Bel espoir, les jeunes femmes consacrent un titre pour accueillir la fille de Marianne née le 30 avril, Quand un enfant va venir : « C’est une être qui s’avance, Une âme est venue du Ciel, / Un présent que l’Eternel / Nous confie. »

    La culture est un tout, l’esthétique participe du projet culturel des Brigandes. Elles ont donc conçu leur CD avec leurs propres illustrations et si la censure les a empêchées de tourner des vidéos comme elles l’avaient fait pour leurs précédentes compositions, on peut les admirer armées en valkyries. Toutes les titres sont composés par leur (trop?) discret mentor, Joël Labruyère, qui inspire avec brio cette jolie équipe de chanteuses.

    Certaines chansons auraient pu totaliser des scores sur Youtube, ce n’est plus possible. Les jaloux, les envieux, les ennemis de la culture populaire ont fait appel à l’implacable censure numérique. La génération « il est interdit d’interdire » ne supporte pas la contradiction.

    Mais vous pouvez leur rire au nez en commandant ce CD cliquez là 

    (1) Apostrophes, 26/12/1986 cliquez ici

    (2) L’Incorrect, « Les travelos c’était mieux avant »  cliquez là

    (3) Languedoc infos cliquez là

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/05/22/bilal-hassani-ou-les-brigandes-un-choix-de-civilisation-6152895.html

  • L'arnaque du nouveau contrôle technique et de l'UE

    L' UE nous enfonce chaque jour davantage.......

    Je sors du contrôle technique pour ma voiture , résultat : 84 euros ! Il y a 2 ans , je payais 61 euros .Macron et sa clique nous ont fait croire que le nouveau CT ainsi que la flambée de son prix étaient repoussés en juillet 2019 suite aux manifestations des gilets jaunes .
    Il n'en est rien dans les faits ! 
    Et c'est comme ça pour tout le reste .

    Toutes les mesures auxquelles on a fait semblant de renoncer histoire de calmer les esprits ne sont en fait qu'un report à une date ultérieure dans le meilleur des cas ! 
    Je discute avec le mécanicien-contrôleur qui me dit que les nouveaux appareillages de mesure sont en place depuis belle lurette et que donc le report en juillet est caduque .

    Les accélérations sont 3 fois plus importantes sur les véhicules ( j'ai eu peur en entendant le vrombissement insensé du mien ! ) et il m'avoue que sur les voitures anciennes " ça peut tout casser...." , mais "ce sont les nouvelles normes européennes , et ...faut s'y faire " ! 

    Le porte-monnaie des usagers , par contre , je ne suis pas sûr qu'il s'y fera !
    Eh bien pour ma part , ces "normes" européennes commencent à m'exaspérer "grave " pour employer un terme cher à une certaine jeunesse !
    L'UE nous tue à petit feu , et le plus souvent à notre insu , en catimini .

    Notre vie quotidienne en pâtit tous les jours , ainsi que notre pouvoir d'achat.

    Nous vivons sous le diktat absolu de m. Juncker et de son acolyte Macron .........ça ne peut plus continuer ainsi !
    On emmerde les gens ( pardon d'être vulgaire ! ) avec les particules de je ne sais quoi , sachant que les petits travailleurs qui ont du mal à s'en sortir avec leur petite bagnole de 8 ans ne pourront plus payer , mais par contre les plus gros pollueurs de la planète , cargos qui pourrissent la mer et autres avions , sont eux détaxés !
    J'apprends en outre , chose que j'ignorais , que l' UE compte s'attaquer à présent aux pompiers volontaires ainsi qu'à leur statut .............Lamentable .
    Il est temps de réagir ! 

    La France , c'est la France .....pardon pour cette lapalissade , mais notre pays n'est ni l' Allemagne , ni l' Espagne , ni la Grèce , ni tout ce que vous voulez .

    L'UE remet en cause jusqu'à nos valeurs .......c'est une machine débridée qui part dans tous les sens , et qu'on NE PEUT PAS CHANGER , contrairement à ce qu'essaient de faire croire les "progressistes" de pacotille , parce que pour la changer , il faudrait CHANGER LES TRAITES !
    Ceux qui essaient de faire croire que l'UE ,c'est la paix et un rempart contre la guerre , se trompent totalement . 

    Morcelez les peuples , ôtez-leur leur identité et leurs racines , et tôt ou tard ils se révolteront .

    Prenons le cas de l'ex-Yougoslavie , même si ce n'est pas comparable : on a voulu faire un melting-pot avec des groupes qui n'avaient ni la même histoire , ni la même origine , ni les mêmes moeurs , ni parfois la même religion.

    Résultat : chacun a fini par revendiquer son identité propre ........dans la violence et la guerre .

    L'UE est en train de devenir folle , avec 28 états membres , une volonté d'élargissement permanente ( pourquoi pas la Turquie un jour ! ) , une propension inévitable au fédéralisme ( il ne nous manque plus que ça ! ) , une technocratie irraisonnée où seuls dominent les intérêts financiers.Alors STOP ! 

    Stop avant d'être noyés et définitivement dépouillés de tout , que ce soit d'un point de vue collectif ou individuel !!

  • Le Rassemblement national fait face à une chasse aux sorcières ciblée autour de ses liens avec Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump

    22/05/2019 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    L’homme d’affaires conservateur américain gravite autour des mouvements nationalistes d’Europe depuis mi-2018, échangeant notamment avec Matteo Salvini et Boris Johnson. Le Rassemblement national est sous le feu des critiques depuis quelques jours, à cause de certaines rencontres entre monsieur Bannon et des élus du parti.

    Il est reproché à M. Bannon de porter atteinte à la souveraineté des élections. Ces accusations, lancées d’abord par le directeur de la campagne de La République en marche Stéphane Séjourné ce samedi, ont été reprises par le Premier ministre, puis par Nathalie Loiseau lundi matin dans un entretien au Figaro. Le reste de l’échiquier politique a, lui-aussi, lancé ses forces dans cet ultime assaut contre le Rassemblement national.

    Un appel demandant à « enquêter sur les liaisons dangereuses de Le Pen et Bannon » lancé par l’ancien député des Républicains François Lefebvre et signé par une quinzaine de députés allant du Parti socialiste au Modem a ainsi suivi ce lundi.

    À une semaine du scrutin cette union des forces politiques contre le Rassemblement national n’est pas sans rappeler le second tour des élections de 2017. Reste donc à voir si les deux ans de gouvernement Macron qui ont suivi ont fait réfléchir les électeurs français.

    https://fr.novopress.info/