magouille et compagnie - Page 1104
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ADP 10 raisons de signer
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Radars-tourelles : la révolte repart de plus belle !
Bien des indices montrent que le mouvement des gilets jaunes, malgré la répression, l’essoufflement et la récupération par l’extrême gauche et les Black Blocs, n’a peut-être pas fini de mijoter. Sous une forme ou sous une autre. Peut-être en repartant à la base de son élan.
Et la base, c’était les radars : pendant tout l’été précédant l’explosion du mouvement, le 17 novembre dernier, les radars étaient incendiés ou vandalisés partout en province. Le gouvernement n’avait pas voulu voir.
Or, voici que, dès le 25 octobre dernier, on apprenait, dans Capital, que la destruction des radars était, cette semaine-là, repartie à la hausse, à la surprise générale – enfin, surtout celle des autorités -, et ce, malgré les peines très lourdes prévues contre les auteurs de dégradation de ces engins : « Selon le site radars-auto, 11 cabines ont été incendiées cette semaine. Le phénomène, qui touche aussi bien les radars fixes que les radars autonomes, les radars tourelles, les radars discriminants ou les radars double face, a été constaté dans toute la France. Pourtant, précise le site, de nombreux engins sont sous surveillance policière. Le week-end dernier, deux radars ont été incendiés : un radar autonome en Meurthe-et-Moselle et un radar fixe en Saône-et-Loire. Des destructions qui se sont poursuivies tout au long de la semaine. Lundi, c’est un radar tourelle qui a pris feu dans le Morbihan alors que trois nouveaux appareils ont été vandalisés mardi : dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Val-d’Oise et la Haute-Marne. Le lendemain, un autre radar tourelle a été retrouvé au sol dans la Sarthe et une cabine installée le matin même a été incendiée jeudi dans l’Oise. Enfin, dans la nuit de vendredi à samedi, deux autres radars ont été victimes des flammes. À nouveau dans l’Oise pour l’un et en Loire-Atlantique pour le second. »
Mais cette flambée n’est pas retombée et toute la France semble de nouveau touchée. Le Président et le gouvernement devraient s’en inquiéter.
Ces jours-ci, c’est en Bretagne que les destructions les plus spectaculaires ont eu lieu : des radars tourelles, réputés imprenables, incassables, in-…, ont été mis hors service, sciés, et cela, dans les heures mêmes qui ont suivi leur installation !
Selon France Bleu Armorique, le radar de la RN164, à Plémet (Côtes-d’Armor), est déjà hors d’usage : il « il a été vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi. Scié à la base, l’appareil est tombé sur la voie. »
D’après 20 Minutes, le week-end dernier, « un radar tourelle installé à Plouvara, toujours dans les Côtes-d’Armor, avait déjà été incendié et mis hors service ».
La Bretagne s’était fait connaître par la révolte des bonnets rouges puis avait pris une part active à celle des gilets jaunes. Une réponse aussi radicale à l’installation de ces nouveaux radars devrait faire réfléchir le gouvernement.
Il est, en tout cas, consternant qu’un an après, les mêmes gouvernants soient toujours en place, d’Édouard Philippe à Christophe Castaner, et, surtout, que la politique en la matière n’ait pas changé, se contentant d’inventer des radars plus nombreux, plus hauts, plus résistants, plus « efficaces », puisque le gouvernement a prévu d’installer 1.200 radars tourelles d’ici à « fin 2020 », selon le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe.
Nul doute que la France périphérique appréciera cette attention et cet investissement qui lui est spécialement destiné…
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Christophe Castaner se prend pour Vladimir Poutine et ça fait peur (ou pas)
De l’avis général, les mots choisis, lundi, par Édouard Philippe pour commenter les événements de Chanteloup-les-Vignes n’étaient pas ajustés : « irresponsable » et « imbéciles », convenons que le champ lexical du directeur de collège morigénant des galopins ayant séché l’heure de gym était un peu sous-dimensionné. Le registre lénifiant « Que voulez-vous, il faut bien que jeunesse se passe ! » – comme si vous et moi, adolescents, avions, bien sûr, comme tout un chacun, mis le feu à des cirques et tendu des embuscades à des policiers – a fait son temps. Force est de constater que les Français ne marchent plus.
Qu’à cela ne tienne, mardi, c’est Christophe Castaner, flanqué de deux autres ministres, Nicole Belloubet et Julien Denormandie, qui est venu faire le service après-vente. Quittant le registre de la cour de récréation pour investir celui de la place d’armes du régiment et ses accents martiaux, il a évoqué un acte « odieux et inacceptable » et, enfilant la panoplie de Vladimir Poutine, chaussant ses larges bottes de cosaque battant les steppes, il a même affirmé, sur le ton du chef sachant cheffer : « Nous irons chercher, mètre carré par mètre carré, chacun de ces territoires pour les rendre à la République. » Il valide donc, en creux, au passage, la thèse qui pourtant avait valu tant de noms d’oiseaux aux auteurs des Territoires perdus de la République – sinon pourquoi faudrait-il les récupérer ? N’a pas été clairement évoqué le projet de traquer les délinquants jusque dans ce-petit-coin-où-même-la-reine-va-seule, comme dans la métaphore imagée du maître du Kremlin, mais on sent bien que l’idée est là.
On va voir ce qu’on voir, on va pouvoir être fier de Christophe Castaner ! Cette gentille bourgade au nom fleurant bon la treille, le vin clairet, la nouvelle de Maupassant et la France oubliée, sera rendue à ses braves habitants. Ne manqueront plus que les ombrelles et les crinolines. Mais bien sûr ! On y croit dur comme fer.
Sur le champ sémantique, rhétorique, dialectique, symbolique… cela ferraille sec dans le monde politique. Depuis des dizaines d’années, on nous promet La Guerre des étoiles, Austerlitz et Apocalypse Now réunis. Le vrai « hic », c’est le champ pratique, le vrai champ de bataille, celui des banlieues qu’il faut pénétrer. Et là, c’est la Bérézina. On change de chanson, Poutine devenu Dalida se contorsionne en combinaison lamée et bat des cils pour faire oublier ses lâches infidélités : « Paroles, paroles, paroles… » Nicolas Sarkozy avait promis le Kärcher™, les Français eurent-ils seulement le verre à dents ?
La vérité – car c’est écrit – est qu’il en sera de cette cité de la Noé à Chanteloup-les-Vignes comme des autres, de toutes les autres qui font périodiquement parler d’elles : on jettera pudiquement sur elle le manteau du même nom et on n’en parlera plus jusqu’à la prochaine fois.
Après les exactions de ce week-end, seuls deux individus ont été arrêtés. Moitié moins que de ministres qui se sont déplacés. Christophe Castaner veut aller rendre ses territoires à la République mètre carré par mètre carré. Gageons que dans six mois, on n’aura toujours pas récupéré la surface d’un timbre-poste. Et même que ces territoires perdus se seront encore un peu plus étendus. Mais chut, ce n’est pas parce que tout le monde le sait qu’on a le droit d’en parler.
https://www.bvoltaire.fr/christophe-castaner-se-prend-pour-vladimir-poutine-et-ca-fait-peur-ou-pas/
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Cadres et retraités : les vaches à lait
André Rougé, député (RN) français au Parlement européen, dénonce des réformes qui s’attaquent… aux principaux électeurs d’Emmanuel Macron. Il serait temps de commencer à baisser les finances dispendieuses de l’Etat, surtout si l’on veut continuer à pouvoir financer les retraites. A titre d’exemple, même si ce n’est pas grand chose dans le budget de l’Etat, les finances de l’Elysée sont encore à la hausse pour 2020.
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Le discours d’Emmanuel Macron sur l’immigration : la déchirure
En 2017, pris dans le tourbillon médiatique et judiciaire lancé par les amis du candidat Macron, les Français ont fait entrer celui-ci à l’Élysée pour ne pas y installer Marine Le Pen.Toutefois, ils ont écarté cette dernière beaucoup plus en raison des inquiétudes liées au « jour d’après » économique et social qu’en raison d’un rejet de l’idéologie « nationale ».
Beaucoup n’avaient pas perçu d’où venait Mister Macron, qui avait pris soin d’aller à Orléans et au Puy du Fou, comme il s’est adressé récemment à Valeurs actuelles. Dans la ville libérée par Jeanne d’Arc, il avait parlé de l’unité de la France, et en Vendée affirmé qu’il n’était pas socialiste.
La France n’est pas un pays vieux de quelques siècles, mais une nation de longue tradition et de vieille histoire.
Loin d’attirer les diplômés du monde entier, ou les catholiques de l’Europe du Sud, comme naguère, elle a mis en place un système absurde qui transforme en Français de papiers et en allocataires sociaux une foule étrangère qui, loin d’être fascinée par un phare éclairant le monde, vient quelquefois se venger d’un passé colonial injustement décrié ou, au mieux, trouver en France une générosité inespérée, une qualité des soins et des moyens d’existence qui font parfois défaut aux Français eux-mêmes.
Entre 2017 et 2018, le flux migratoire s’est poursuivi, avec 256.000 titres de séjour accordés, en augmentation de 3,4 %, dont 33.000 pour motif économique et 90.000 pour raison familiale.
Le stock présente un écart considérable : le motif familial correspond à 1.200.000, l’humanitaire à 381.000 et l’économie seulement à 186.000.
Les demandes d’asile ont augmenté de 21,8 %, à 123.000, et 33.000 ont été accordés, soit 4,4 % de plus qu’en 2017.
Le décalage entre les deux chiffres correspond à la lenteur de l’instruction, qui conduira à une majorité de rejets, pour beaucoup sans suite, les demandeurs d’asile déboutés devenant des clandestins, eux-mêmes évalués à 300.000 mais, par définition, l’évaluation est très imprécise.
Face à cette politique menée dans le brouillard, et qu’il a poursuivie, le Président tente de rationaliser les faits par le discours, un discours évidemment favorable à l’immigration : « Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années plutôt que du travail détaché dissimulé. Je préfère avoir des gens qui viennent de Guinée ou de Côte d’Ivoire légaux, qui sont là et qui font ce travail, que des filières bulgares ou ukrainiennes clandestines. »
Cette déclaration avait un but apparent : justifier l’immigration légale par rapport à l’immigration illégale.
Elle avait une intention plus discrète : valoriser l’immigration africaine, plus visible aux yeux des Français.
Elle a eu un résultat : révulser les gouvernements ukrainien et bulgare qui ont convoqué les ambassadeurs de France.
Il avait oublié que la Bulgarie fait partie de l’Union européenne.
Son objectif était d’opposer, apparemment, les immigrés légaux et illégaux mais, en fait, de montrer la supériorité de l’immigration du Sud sur celle de l’Est, dans un esprit bien cosmopolite tendu vers une France métissée.
On ne peut comprendre que de cette manière ses déclarations envers les Algériens et, donc, les Français d’origine algérienne et les doubles nationaux, et qui ne peuvent que blesser de nombreux Français.
Ce fut la monstruosité de l’expression « crime contre l’humanité » commis par la France en Algérie, et ce sont maintenant des félicitations inopportunes à l’occasion du 1er novembre que l’Algérie célèbre comme le début de sa « révolution », alors que pour la France, elle marque la date d’assassinats de Français chrétiens, juifs ou musulmans lors de la Toussaint rouge de 1954.
Mister Macron n’a pas compris que la France a créé artificiellement un problème infiniment plus grave. Loin d’importer une mosaïque dans un pays d’immigration, on fait éclater la France en un archipel où « les communautés » ne sont pas « côte à côte mais face à face », comme l’avait craint Gérard Collomb.
Béziers, Mantes-la-Jolie, Chanteloup-les-Vignes : en quelques jours, des incendies d’écoles, des guets-apens tendus aux policiers et aux pompiers sont venus rappeler l’existence de ces territoires perdus de la République qui vivent de trafics illicites, obéissent à d’autres lois que les nôtres et refusent la présence de l’État dans leur périmètre.
Vouloir réduire ces faits à des comportements imbéciles est d’une totale irresponsabilité.
Cette réalité déchire l’illusion macronienne.
Christian Vannestehttp://by-jipp.blogspot.com/2019/11/le-discours-demmanuel-macron-sur.html#more
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Louis Aliot : “Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera !”
Louis Aliot, député RN des Pyrénées-Orientales et candidat à la mairie de Perpignan, était l’invité politique du Grand Matin Sud Radio de Patrick Roger et Cécile de Ménibus.
Pour ce dernier, « Le débat sur l’immigration, il n’y a que le RN qui le réglera ! ».
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Emeutes : une petite bande d’imbéciles ?
Édouard Philippe a réagi aux violences qui ont eu lieu samedi soir à Chanteloup-les-Vignes, dans les Yvelines. Le Premier ministre a dénoncé… “une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables”.
“Nous déplorons évidemment ces actes imbéciles et violents (…) Je crois qu’en vérité il s’agit d’une petite bande d’imbéciles et d’irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de faire avancer les choses”.
Des imbéciles ou des émeutiers qui veulent conserver leur zone de non-droit ? Alors que des policiers étaient pris pour cible par une trentaine de voyous, le chapiteau de Chanteloup-les-Vignes a été incendié. Plusieurs départs de feu ayant été détectés, il ne s’agit pas d’un accident ou d’un effet collatéral aux violences urbaines. Et c’est ce que le Premier ministre appelle lui-même un “message de fermeté”…
L’incendie du chapiteau, bâtiment culturel emblématique de la ville, inauguré il y a un an, s’est déclenché vers 22h30. La police compte deux blessés légers dans ses rangs et deux suspects ont été interpellés.
Le cirque incendié de Chanteloup-les-Vignes avait pour vocation de favoriser le vivre-ensemble. Derrière l’incendie du chapiteau, il y a aussi la croyance lunaire que c’est avec la diffusion de la culture bobo, des cracheurs de feu, du cirque qu’on peut vaincre la délinquance… D’ailleurs, un habitant de Chanteloup soutient ainsi les casseurs :
« on en a marre, il y a des plages nudistes, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait pas des plages islamiques »
Ces faits ne sont pas isolés. A Béziers par exemple, le maire a déploré l’incendie d’une école. Le député Emmanuelle Ménard alerte le ministre de l’Intérieur, celui qui n’hésite pas à réprimer violemment les gilets jaunes, mais qui n’osent pas faire de même dans les banlieues.
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La France terre d’immigration ? Le mensonge de Macron
Depuis la fin de l’été et son souhait de s’emparer médiatiquement de la question migratoire, Emmanuel Macron s’applique à répéter que la France a toujours été une terre d’immigration (1). Un élément de langage presque pavlovien dès lors que le président parle du sujet, comme pour mieux justifier l’inaction et les insuffisances de l’exécutif sur ce thème. Les quelques mesures lacunaires annoncées à travers le durcissement des conditions d’accès des clandestins à l’aide médicale d’État sont ainsi aussitôt contrebalancées par cette litanie : « la France a toujours été une terre d’immigration ». La culture du « en même temps » est d’abord l’art de faire accepter les renoncements.
Un mythe réfuté par la démographie historique
La démographie historique a pourtant, dès ses origines, démenti cette antienne en affirmant que les Français constituaient historiquement un peuple de sédentaires. Quelle grande vague migratoire en France entre les grandes invasions barbares et la révolution industrielle ? Pendant au moins mille ans, le substrat ethnique du peuple français est remarquablement resté stable.
Dans son livre « L’Ancien Régime » publié en 1969, l’historien et démographe Pierre Goubert affirmait ainsi que « ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité ».
Une affirmation par la suite méticuleusement détaillée par une autre figure majeure de la démographie historique française, Jacques Dupâquier. Dans son ouvrage « La population française aux XVIIe et XVIIIe siècles » (1979), le démographe établit que l’un des principaux traits de la nuptialité française à cette époque est « la très forte endogamie géographique combinée à une très forte homogamie sociale : en moyenne sur dix mariages ruraux, sept impliquent un garçon et une fille de la paroisse ; deux autres un époux né dans un rayon de dix kilomètres, un seul fait intervenir un conjoint d’origine plus lointaine ».
Un mythe démoli par la généalogie, science des origines
Chacun peut facilement vérifier l’exactitude de ces travaux scientifiques désormais anciens et incontestés : il suffit pour cela de remonter son arbre généalogique, entreprise aujourd’hui grandement facilitée par les sites de généalogie en ligne et la numérisation des archives.
Alors que 7 français sur 10 s’intéressent à elle (2), la généalogie s’affirme ainsi comme une science des origines accessible à tous. Une science qui ne peut pas être contredite ni contrefaite puisqu’elle se réfère à la « petite histoire » de chacun. En parcourant leur arbre, les Français peuvent connaitre les noms et les lieux de naissance de leurs ancêtres, le tout en remontant au moins jusqu’au XVIIIe siècle le plus souvent. Et que leur apprend leur arbre généalogique ? Il leur murmure qu’à de rares exceptions près, leurs ancêtres n’étaient pas les fruits de migrations ; que ces derniers venaient très majoritairement des mêmes régions, des mêmes départements, des mêmes villages ; qu’ils exerçaient les mêmes métiers, parcouraient les mêmes chemins, fréquentaient les mêmes églises. Que Goubert et Dupâquier ont raison, et que Macron leur ment. Le fait-il consciemment ? La réponse n’est même pas certaine : en matière d’identité, une contre-vérité infusera toujours mieux chez celui qui ne sait plus qui il est.
Cyril Raul05/11/2019
(1) Une première fois énoncée en septembre, cette affirmation a encore été récemment reprise face aux journalistes de Valeurs actuelles.
(2) Généalogie : grâce au numérique et à l’ADN, les Français se prennent de passion pour leurs originesSource : Les Identitaires
https://www.polemia.com/la-france-terre-dimmigration-le-mensonge-de-macron/
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Arrêtons de dire « les jeunes » pour dénommer des délinquants !
Les mots ont un sens. Et lorsque des journalistes ou responsables politiques les utilisent, ils savent pourquoi. Nous avons déjà abordé l’utilisation abondante du terme « mamans » pour désigner des femmes portant cet étendard qu’est le voile islamiste. L’heure est maintenant venue de décrypter ce qui se cache derrière le mot « jeune ».
Il désigne généralement un « homme jeune ». Ici placé, il s’agit d’un adjectif qui vient qualifier le nom « homme ». Mais en le mettant dans une phrase telle « des jeunes ont incendié… », il devient substantif. Autrement dit, la substance même du sujet d’une telle phrase serait liée au fait d’être jeune. Est-ce vraiment le problème ? Serait-ce simplement le fait d’être jeune qui pousserait un individu à se munir de cocktails Molotov, de mortiers, de couteaux ou tous autres ustensiles pour dégrader des écoles, des collèges, des fêtes foraines, des commissariats ou menacer des pompiers ? Si on poursuivait le raisonnement, on en déduirait logiquement qu’il s’agirait d’un manque de maturité qui toucherait des personnes immatures de Creuse, des Landes ou du Jura et que tout ceci passerait avec le temps. Or, ceux-là ne se baladent pas encapuchés la nuit avec des bâtons. La pauvreté et le chômage existent pourtant bel et bien en milieu rural.
Non, les « jeunes » en général et sans raison ne vont pas saccager des bâtiments publics payés avec les impôts de leurs parents. En figure de style, cette utilisation de l’expression « des jeunes » relèverait de la périphrase ou de l’euphémisme, comme pour ne pas voir la responsabilité de ceux qui commettent ces actes. On retrouve aussi cette forme de déni dans l’utilisation volontaire du terme « bêtises » pour nommer des saccages et des agressions.
Non, « le jeune » n’est pas une catégorie justifiée pour désigner les auteurs de ces faits. Le problème est que les qualificatifs pertinents relèveraient alors de la « stigmatisation », de « l’amalgame », de « l’islamophobie », du « racisme », alors on ne peut les utiliser.
Ainsi, si on ne peut qualifier ces individus avec leurs véritables adjectifs, utilisons au moins des termes comme « émeutiers », « voyous », « casseurs », « délinquants »… mais, de grâce, arrêtons de dire « les jeunes », car nos jeunes, eux, n’y sont pour rien !
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Islamisme : naufrage de la gauche collabo, par Ivan Rioufol
Le gratin des collabos de l’islamisme a signé son entrée dans l’Annuaire de Honte. En effet, plus de cinquante personnalités ont appelé, vendredi dans Libération, à manifester contre l’islamophobie, le 10 novembre à Paris. Alors que bilan officiel des actes racistes en France pour 2018 a recensé 100 actes antimusulmans, soit le plus bas niveau depuis 2010, les signataires assurent : “Depuis des années, la dignité des musulmanes et des musulmans est jetée en pâture (…) Depuis des années, les actes qui les visent s’intensifient”. En réalité, seuls les actes antisémites (541) ont bondi de 74% en 2018, majoritairement sous la pression de la judéophobie islamique. Les actes antichrétiens (1063) sont restés stables. Mais le récent attentat contre la mosquée de Bayonne par un vieux cinglé, ajouté à la remarque faite par un élu RN à une mère portant le hidjab dans une enceinte publique, ont suffi à ces militants de l’islam pour faire passer les musulmans de France pour les victimes d’un racisme “en raison de leur foi”.
La lutte contre l’islamophobie n’est plus seulement la bannière des fondamentalistes, qui cherchent à criminaliser la critique de l’islam politique et à réintroduire le délit de blasphème. Ce combat est devenu également celui d’une gauche qui s’est perdue dans la flatterie d’une idéologie totalitaire, violente, sexiste, judéophobe. A côté d’organismes infiltrés par l’islamisme comme le CCIF ou l’Unef, ou de militants comme Yassine Belattar, Rokkaya Diallo ou Edwy Plenel, se retrouvent dans Libé les noms de Jean-Luc Mélenchon (LFI), Philippe Martinez (CGT) Yannick Jadot (EELV), Olivier Besancenot (NPA)…
Ce pacte entre l’islamisme et la gauche communautariste n’est, à dire vrai, pas une surprise. Ces deux mondes partagent une même détestation de l’Occident et de ses libertés. Mais ce front vient opportunément consolider la stratégie de victimisation de l’islam politique, qui pousse les exaltés à la confrontation avec leurs opposants. Samedi, une manifestation islamiste anti-Zemmour, organisée devant CNews, a laissé déborder un ahurissant flot de haine et de menaces. Abdelaziz Chaambi, militant de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie et fiché S, a tout d’abord dénoncé “la poignée de sionistes” qu’il croit voir dans une partie du PS. Il a ensuite rendu hommage à ses “frères de Gaza“. “Gaza, c’est l’islam qui résiste et qui se bat contre l’armée sioniste”, a-t-il déclaré sous les applaudissements d’une petite foule. “Maintenant il faut se battre !“. Parlant d’Eric Zemmour, Chaambi l’a présenté comme “un bâtard né d’un mariage incestueux entre les politiques et les médias“.
Il a poursuivi : “Ils ont fabriqué un monstre. Une bête immonde, quand elle est nourrie de nourriture avariée, elle nous chie sur la gueule. Quand elle mange de la nourriture franco-française, elle nous chie des Caroline Fourest, des Bruckner, des Praud, des Zemmour, des Morano, des Rioufol, des Clavreul, des Bouvet, des Odoul. Et quand ce monstre mange du couscous ou de la harissa il nous chie des Zohra Bitan, des Lydia Guirous, des Zineb El Rhazoui “.
Voici avec qui la gauche traîtresse et ses censeurs ont choisi de faire cause commune. Est-il besoin de commenter davantage ce naufrage?Ivan Rioufol
Texte daté du 4 novembre 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/215919/islamisme-naufrage-de-la-gauche-collabo-par-ivan-rioufol/