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magouille et compagnie - Page 1137

  • Toute vérité n’est donc pas bonne à dire, en Macronie

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    « Qu’est-ce que la vérité ? » La question n’est pas d’hier. C’est celle que posa Ponce Pilate à Jésus-Christ. Pour dire. La vérité, c’est visiblement un truc qui travaille Emmanuel Macron et la Macronie. On se souvient des vœux du Président, le 31 décembre dernier : des vœux de « vérité »« dignité »et « espoir »« Le vœu de vérité, c’est aussi celui qui doit nous conduire, afin de demeurer une démocratie robuste, à mieux nous protéger des fausses informations, des manipulations et des intoxications. »

    Visiblement, en langage macronien, la définition de la fausse information s’étend aux analyses adverses qui ne rentrent pas dans le cadre de la vulgate officielle. Par exemple, estimer que le pacte de Marrakech est un encouragement pressant à accueillir toujours plus de migrants en Europe, et notamment en France, c’est une fausse information.

    Dans un tout autre ordre d’idée, parler de violence policière au vu d’une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et même au journal télévisé de France 2, vidéo où l’on voit très nettement un policier assener un coup de matraque à un jeune homme, lors de la dispersion d’une manifestation à Besançon, la semaine dernière, c’est aussi, en quelque sorte, diffuser une fausse information, manipuler, intoxiquer l’opinion. D’ailleurs, que nous dit Christophe Castaner, interrogé mardi sur cet incident ? « Il n’y a pas d’image de violence policière. Il y a une scène où un policier dans l’action, au moment d’une charge, a effectivement poussé quelqu’un… » À la vérité, en écoutant le ministre, on sent tout de même qu’il a une petite hésitation avant de sortir le verbe « pousser ». Comme on dit : faut pas pousser ! Et Pilate de poser la question à Castaner : « Qu’est-ce que la vérité ? » Notion évolutive, on l’a vu avec l’affaire Benalla, véritable puits sans fond de mensonges, si l’on en croit certains.

    Toujours sur ce rapport à la vérité, une question : est-ce mentir que de ne pas dire la vérité ? Toute la vérité, rien que la vérité ? Autour de la polémique sur les propos de Sibeth Ndiaye, qui aurait assumé de mentir pour protéger le Président – propos qu’elle dément désormais à grand coups de capillotracteur -, le député LREM de l’Hérault Patrick Vignal déclarait benoîtement, le 1er avril sur CNews : « On va être très clair, s’il faut dire la vérité aux Français, ça veut dire dix ans de sang et de larmes […] Vous voulez que je vous parle de dossiers de terrorisme ? Vous voulez dire la vérité aux gens sur ça ? Vous voulez dire sur le chômage aux gens ? Mais attendez, il faut donner une vision d’espérance, aussi, aux Français. » Certes, comme on dit, toute vérité n’est pas bonne à dire, mais là, subitement, on est pris comme d’un doute : la situation serait-elle donc plus grave qu’on l’imagine ? Et tous ces oiseaux de malheur, ces Cassandre, ces complotistes et autres populistes qui nous prédisent les pires choses pour notre pays, notamment la submersion migratoire, l’islamisation de la France, finalement, ne diraient-ils pas un peu la vérité ? Allez savoir.

    Question hautement philosophique à laquelle l’auteur de ces lignes serait bien en peine de répondre : peut-on donner une vision d’espérance aux Français en ne leur disant pas la vérité ? « Qu’est-ce que la vérité ? » Pilate posa cette question après que Jésus-Christ lui avait déclaré : « Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix. » Ceux qui ont accédé au pouvoir, il y a bientôt deux ans, ont donné la nette impression que la vérité leur appartenait, et parfois même qu’ils appartenaient à la vérité. Du reste, le député Vignal, qui reste tout de même un élu de terrain, n’évoque-t-il pas, dans son intervention sur CNews, ces « présomptueux » ? C’est peut-être pour cela qu’ils se sont fracassés contre le mur de la réalité. Qui rime avec vérité.

    Georges Michel

    https://www.bvoltaire.fr/toute-verite-nest-donc-pas-bonne-a-dire-en-macronie/

  • Macron ne pourra pas faire interdire les manifestations à sa guise

    Macron ne pourra pas faire interdire les manifestations à sa guise

    Le Conseil constitutionnel censure l’article 3 du projet de loi dit “anti-casseurs” et qui auraient permis l’interdiction administrative (donc politique) d’une manifestation par les préfets (aux ordres du gouvernement) :

    C’est l’article 3, le plus décrié de ce texte issu de l’opposition sénatoriale de droite auquel la majorité s’est ralliée, qui est censuré par les gardiens de la Constitution. Ils estiment qu’il porte atteinte au « droit d’expression collective des idées et des opinions ». Par cette disposition, le législateur permettait à l’autorité administrative, en l’occurrence les préfets, de prononcer des interdictions de manifester sur tout le territoire national pendant un mois à l’encontre d’individus représentant « une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public », sous peine de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende en cas d’infraction.

    Alors que de nombreuses voix s’étaient élevées contre cette disposition jugée liberticide, y compris jusque dans les rangs des députés de la majorité La République en marche, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, et le gouvernement l’avaient maintenu au nom du maintien de l’ordre. C’est donc un camouflet que leur inflige l’institution présidée par Laurent Fabius.

    https://www.lesalonbeige.fr/macron-ne-pourra-pas-faire-interdire-les-manifestations-a-sa-guise/

  • 20 ans après l’intervention de l’Otan en ex-Yougoslavie, quelles leçons pour aujourd’hui ?

  • I-Média n°244 – Yes, la meuf est porte-parole

    Yes, la meuf est porte-parole

    Sibeth Ndiaye est le nouveau porte-parole du Gouvernement. Cette fille de la haute-bourgeoisie sénégalaise n’est devenue française qu’en 2016. Entre vulgarité et agressivité, voilà qui promet !

    Zapping

    Coup de chapeau à Sonia Mabrouk qui a tenu tête à Bernard-Henri Lévy en lui rappelant son soutien au criminel Battisti.

    Agression « transphobe » : Padamalgam pour tous !

    Même si une agression « transphobe » a lieu en plein milieu d’une manif d’Algériens, hors de question pour les journalistes de faire des amalgames.

    Tweets

    Et si la plus grande victime de la loi anti-fausses nouvelles était en fait… LREM ?

    Le Pen face à Hanouna, papy sympa

    Cyril Hanouna a interrogé Jean-Marie Le Pen. Pour de nombreux médias, l’animateur vedette a rendu l’homme politique trop sympathique.

    https://www.tvlibertes.com/i-media-n244-yes-la-meuf-est-porte-parole

  • Gilets jaunes ep.3 pour mars 2019 – Revue Militant

    #GiletsJaunes #Nationalisme #Militant – XXII ème entretien-vidéo de la Revue Militant réalisé pour fin mars 2019 avec André Gandillon assisté de F. Rouanet (https://francenationaliste.wordpress.com) et de J. Lamour.

    Sommaire séquentiel :
    0:43 Introduction des sujets.
    1:56 Mépris de la classe dirigeante contre la population.
    27:31 Sociologie de la révolte populaire.
    1:06:18 Proposition et récuperation des Gilets Jaunes.
    1:21:14 Crise et réaction. Conclusions nationalistes à tirer des évènements.
    1:36:43 Critiques constructives de nos internautes.
    1:41:20 Suivez et soutenez la Revue Militant !

    Le montage a été renouvelé légèrement depuis ces quelques années de production sans changement. Deux caméras sont rivées sur l’élément principal pour une première, agrémenté également de quelques images.

    https://florianrouanet.wordpress.com/2019/03/26/gilets-jaunes-ep-3-pour-mars-2019-revue-militant/

  • Super-Flic de Grand Président est-il un menteur ou un délirant ?

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    Bernard Plouvier

    L’excellent site Breizh Info (cliquez ici), dans l’édition du soir du mercredi 3 avril, nous informe de la dernière prestation théâtrale de notre distingué ministre de l’Intérieur et des Cultes : selon cet homme, en principe bien informé de toutes les questions touchant à l’ordre public, le Gilet Jaune agressé à Besançon « a été poussé »... et rien de plus !

    Après tout pourquoi pas ? D’autant que 20 épisodes pour accoucher de la souris « Grand Débat » et de cadeaux fiscaux, illusoires car temporaires, ça suffit !

    Objectivement, il est temps de passer aux choses sérieuses : la lutte contre l’immigration incontrôlée et l’insécurité subséquente, la lutte active contre la désertification industrielle de la France et l’inefficacité du système d’Instruction Publique, qui génèrent un chômage massif de longue durée... bref, tout ce qui empoisonne la vie des Français honnêtes.

    L’ennui, c’est que Grand et Génial Président a remplacé un ministre de l’Intérieur un peu usagé par un joueur de poker et que même s’il n’est de sot métier, l’on voit parfois de sottes gens.

    De fait et tout bien considéré, on ne sait plus trop si son excellence Castaner joue au poker menteur ou s’il délire totalement... en clair, s’il se moque de nous ou s’il a pleinement « perdu les pédales », comme d’autres membres de l’entourage présidentiel.

    En effet, notre ministre faisait référence à ce qui s’était passé le samedi 30 mars, au Quai Veïl-Picard de Besançon. Or, un honnête citoyen avait filmé l’agression du dit GJ par un « policier » fou de rage et l’argumentation du Grand Ministre ne tient plus, mais alors plus du tout !

    Le GJ regarde des policiers charger ses co-manifestants et se présente dos tourné à son flic-agresseur. Il regarde et ne fait strictement RIEN, ni jet de pierre, ni hurlement : il contemple médusé les violences policières et se fait agresser d’un violent coup de matraque par un fou en uniforme (car ce lâche cogneur, on ne peut le désigner comme étant un policier, un homme « des forces de l’ordre »). Il s’agit d’un acte de pure brutalité d’un voyou sur un manifestant CALME.

    Il en est résulté un traumatisme crânio-facial... que notre Castaner des familles réduit à un simple effet de poussée.

    Ou bien Castaner nous prend pour des abrutis incapables d’aller consulter les vidéos qui circulent sur le Net. Ou bien, assuré comme ses confrères ministres et députés macroniens, d’être en place pour longtemps et assurés d’une quasi-impunité, il a perdu tout bon sens et prend ses désirs pour des réalités.

    Mensonge ou délire ? Dans les deux cas, cet homme n’est pas un démocrate et n’est en aucun cas apte à gérer le Bien Commun. Les prochaines élections doivent être un raz-de-marée démocratique contre Macron et ses collaborateurs au comportement de mafieux : brutalités gratuites, mensonge et omerta.

    Que Macron et ses sbires aillent « administrer » ailleurs, mais pas la France, autrefois Terre des Lois... Au fait, va-t-on voir un honnête magistrat condamner le flic-voyou et sanctionner le ministre menteur ou délirant ? Bof, il ne faudrait pas trop y compter !  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/04/super-flic-de-grand-president-est-il-un-menteur-ou-un-delira-6141297.html

  • C’est que de l’amour…

    jean-joseph_thorelle-adam_et_eve_au_paradis_terrestre-850x1024.jpgOjim l’avait annoncé, les assassinats, le 21 février 2018, du journaliste slovaque d‘investigation Ján Kuciak et de sa compagne Martina Kušnírová « ont provoqué des changements politiques dans (leur) pays. ». « Le jeune journaliste (s’était) fait rapidement remarquer en publiant des articles dénonçant de possibles malversations, affaires de corruption et autres suspicions de détournements de fonds mettant en cause la mafia calabraise active en Slovaquie et un homme d’affaire slovaque, Marián Kočner.» Surfant sur le ras-le-bol des Slovaques devant les ravages de la corruption mafieuse, Le Monde rapporte que  « la militante anticorruption», « l’avocate libérale Zuzana Caputova » a été largement élue dimanche présidente de la Slovaquie, avec 58% des suffrages, « première femme cheffe de l’Etat slovaque ». « Les analystes comparent Mme Caputova au président français Emmanuel Macron, un outsider arrivé au pouvoir en 2017 avec un programme réformiste. « « Une histoire similaire s’est déroulée à la dernière élection présidentielle en France, où le représentant d’une nouvelle tendance politique et un nouveau mouvement politique ont triomphé , a déclaré (la politologue) Aneta Vilagi. »

    Ojim précise aussi ce que Le Monde laisse dans l’ombre, à savoir que les changements politiques en Slovaquie ont « été  largement exploités par les réseaux Soros ». «  Ainsi, le Premier ministre Robert Fico (social démocrate hostile à l’immigration) a-t’il démissionné. » Ce même site le notait avant cette élection,  « favorable au mariage gay, à l’avortement et plutôt réservée sur le plan de l’immigration, (la)  victoire (de Zuzana Caputova )  ravirait Bruxelles. Même si sa fonction est largement honorifique» puisque comme le soulignait Le Monde, « le président slovaque ne gouverne pas, mais il ratifie les traités internationaux et nomme les plus hauts magistrats. Il est aussi le commandant en chef des forces armées et dispose du droit de veto. »

    Progressistes qui se sont aussi félicités, de manière très pavlovienne, de l’élection de Lori Lightfoot, première femme noire et lesbienne à la tête  d’une grande ville américaine, l’ultra violente et ghettoïsée Chicago dans laquelle Barack Obama débuta sa carrière politique.  Dans les quartiers sud de  Chicago, peuplés à 90% d’afro-américains, municipalité  dirigée dans la précédente mandature qui vient de s’achever avec l’élection de Mme Lightfoot,  par le faucon démocrate et  bi national américano-israélien  Rham Emmanuel,  ex conseiller de Bill Clinton,   ancien directeur de cabinet à la Maison Blanche de M. Obama,   le nombre de meurtres n’a cessé d’augmenter au cours de la dernière décennie.  Plus de 550 homicides ont été comptabilisés en 2018. En 2012 déjà, on dénombrait  dans la cité d’Al Capone,  troisième plus grande ville des Etats-Unis, plus de morts par balles dans les affrontements entre gangs que de soldats américains tués en Afghanistan par les Talibans au plus fort de l’intervention dans ce pays de l’armée yankee…. Et comme on arrête pas le progrès et qu’un bonheur  n’arrive jamais seul, les mêmes ont salué le geste merveilleux de fraîcheur, plein d’amour et de grâce d’une autre américaine,  Cecile Eledge, 61 ans,  qui a accouché la  semaine dernière  de « l’enfant » de  son fils  Matthew et de son compagnon Ellio, bébé dont elle est de fait la grand-mère… En effet, cette petite fille  a  été conçue grâce à un embryon « fabriqué »  avec les gamètes de Matthew et de sa  sœur Lea,… laquelle  sera donc  la tante de ce nouveau-né. Il faut bien sûr être un réac obtus, un passéiste  bas de plafond, un populiste obscurantiste pour ne pas se réjouir de cette avancée sociétale…

    Emotion médiatique, encore et toujours,  avec l’agression très médiatisée, par des manifestants algériens anti-Bouteflika à Paris dimanche dernier, d’un travesti homme qui se décrit comme une «  femme transgenre. » Agression en meute qui a été filmée et dont le caractère « transphobe » ne fait certes aucun doute. Les réactions indignées de Anne Hidalgo et de Marlène Schiappa ne se sont pas fait attendre, et elles sont dans l’ordre des choses. Mais comment ne pas souscrire aux propos de Philippe Carhon qui, sur le site du Salon beige, non seulement  remarque  que le ministre de la Justice, Nicole Belloubet, a déclaré que « La lutte contre le racisme et l’antisémitisme est une priorité gouvernementale », contrairement à l’évidence à la lutte contre  la haine antichrétienne,   mais souligne également que «  ce serait bien que tous ces bien-pensants, qui s’émeuvent aujourd’hui (d’une agression transphobe) et mobilisent la police et les caméras de surveillance (suspect identifié et arrêté en moins de 48 heures), s’émeuvent de la même manière pour toutes les agressions subies par les Français : 139 000 agressions en 2018, une hausse de 7,5% en un an. » Mais  serait-ce trop demander ? Parions  avec Bruno Gollnisch que les Français n’attendent  pas de la nouvelle porte-parole du gouvernement, la socialiste et française de fraîche date Sibeth Ndiaye,  qu’elle rompe avec la posture mensongère qui est la marque de fabrique de la communication gouvernementale. Bref, comme l’a relevé Marianne citant notre camarade Stéphane Ravier, « avec les pratiques de ce gouvernement, elle semble effectivement être taillée pour le poste de porte-parole»!

    https://gollnisch.com/2019/04/03/cest-que-de-lamour/

  • Ils vont installer des radars encore plus puissants et plus répressifs : non, vous ne rêvez pas !

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    Les radars resteront comme l’un des grands symboles de la révolte des gilets jaunes : l’exaspération qu’ils ont suscitée, avec l’imposition du 80 km/h, a littéralement mis le feu aux pays – et aux radars. Le conducteur d’avril 2019 peut constater, tous les jours, ces symboles de sa victoire dans ces radars bâchés, brûlés, vandalisés. Le ministre Castaner rappelait, le 1er mars, l’ampleur de la défaite de l’État : 75 % des 2.000 radars installés en France ont été « soit détruits, soit détériorés, soit attaqués, soit neutralisés ». Pour une fois, ses chiffres étaient justes. On ne triche pas sur les prises de guerre.

    Eh bien, la jacquerie n’est pas encore terminée que l’État n’a rien trouvé de mieux que l’installation, sur tout le territoire, de nouveaux radars, « plus puissants », plus efficaces, plus indestructibles que les autres.

    En pleine sortie du grand débat, alors qu’Édouard Philippe annonçait, hier, des « mesures puissantes » et que l’exécutif prétend, une nouvelle fois, avoir « entendu », on ne sait s’il faut rire ou pleurer. Erreur de communication et de tempo ? Volonté explicite de mettre au pas la France rebelle et exaspérée ? Le symbole est inouï, de maladresse ou d’arrogance.

    Ces super-radars, baptisés « radars tourelles », du nom de code « Mesta fusion 2 » (on imagine que les versions 3 et 4 sont déjà en préparation), permettront un contrôle multifonction : la vitesse, bien sûr, mais en fonction du type de véhicule, mais aussi le respect des feux rouges ou des distances de sécurité, le franchissement d’une ligne continue, la conduite avec un téléphone, le port de la ceinture de sécurité. Il ne manque plus que le captage de propos injurieux à l’égard du Président. Et, après le radar-tourelle, le radar-mirador afin de remettre les automobilistes au pas, dans tous les sens du terme.

    En outre, ces radars seront plus difficiles à attaquer : perchés sur des mâts à 4 m de haut, ils seront aussi plus robustes. Ils pourront scanner plus de 100 véhicules sur 5 voies dans les 2 sens sur une portée de 100 m de chaque côté. Actuellement en phase d’expérimentation, leur déploiement a commencé dans l’Hexagone : à terme, ils seront 2.000, auxquels il faudra ajouter 4.000 cabines leurres. Certains préfets ont d’ores et déjà annoncé que leur département serait rapidement doté d’une centaine d’engins. C’est le cas de l’Oise et de la Haute-Loire. Comme par hasard, des départements de cette France très « gilets jaunes ». Si cela ne ressemble pas à une expédition punitive du pouvoir central contre la France périphérique qui a osé s’insurger… Décidément, ce pouvoir a une main de fer et ne s’embarrasse pas du gant de velours.

    On est stupéfait de voir que l’une des premières réponses du pouvoir à la sortie du grand débat est on ne peut plus rétorsive. Face à la révolte historique des gilets jaunes, Emmanuel Macron n’a rien trouvé de mieux que de continuer dans la voie de la répression encore plus systématique de l’automobiliste. Avec ces radars perchés, on se demande vraiment comment finira ce quinquennat d’un Président lui-même… perché.

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/ils-vont-installer-des-radars-encore-plus-puissants-et-plus-repressifs-non-vous-ne-revez-pas/

  • Clarifications

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    On doit à Emmanuel Macron et à ses ministres plusieurs clarifications importantes.

    Je ne parle pas de ses envolées lors du débat avec les intellectuels, où les « externalités climatiques négatives » rejoignaient les « impacts négatifs d’un système productif » annihilant sans doute le « pouvoir d’évaluation des politiques publiques », ce qui était d’ailleurs sans gravité car « le phasage tel qu’il a été décidé crée une primauté de la fonction présidentielle » dans une « maïeutique à ciel ouvert » (merci à Slate pour son compte rendu).
    On l’aura compris, il s’agissait moins là de clarifier les choses que de les emporter dans l’empyrée des concepts et en même temps de les poser comme soubassements d’une nouvelle civilisation. Vaste programme. Non, la clarification c’est la manière dont le président de la Ve République a définitivement montré que ses institutions ne servaient à rien. La démocratie représentative a vécu, et sans doute la démocratie elle-même. Voilà plusieurs semaines, plusieurs mois que le Parlement assiste sans bouger à l’organisation d’une consultation directe des Français où les représentants ne servent à rien, sinon à parfois réserver les salles. Chaque corporation s’est emparée du Grand Débat pour y participer ou le décliner en version Medef ou Beaux-Arts, un peu comme ces cuisiniers médiatiques qui revisitent la blanquette, et le président lui-même s’est affranchi joyeusement de la règle qu’il avait posée en cannibalisant les réunions où personne ne parle sinon lui, ses ministres lui servant de porteurs d’eau, et en faisant en sorte que les journaux ne parlent que de ses performances puis de ses possibles arbitrages puis du rythme et des séquences de son quinquennat. Le magicien a fait disparaître les représentants et éclipsé le peuple, bravo l’artiste !

    La démocratie représentative a vécu 

    Bruno Le Maire est admirable de constance. À chaque fois que l’Union européenne retoque ses projets fiscaux, sociaux et industriels, il l’accuse d’être une institution aveugle et sourde, insensible aux mouvements du monde et impuissante à s’adapter, refusant tout à la fois de comprendre les enjeux nationaux et d’assurer la défense des intérêts européens – ce qui est logique puisqu’il la suppose incapable de les discerner et de les définir. Les européistes, de leur côté, avec la même constance, expliquent que l’Union européenne protège, défend, et enrichit puis se dépêchent, les uns de ne pas acheter à Arianespace ses vols spatiaux, les autres de ne pas acheter les armes françaises, tous de ne pas taxer les GAFA et ils appellent la France à ne pas traiter ses manifestants comme des Vénézuéliens moyens. Alors Bruno Le Maire explique que les nations sont souveraines puis appelle à voter aux Européennes pour empêcher les nationalistes de défendre les intérêts nationaux et pour empêcher les populistes de réformer l’Union européenne. Quant aux éditorialistes de France Culture, ils expliquent que voter aux Européennes signifie voter contre Marine Le Pen et pour Macron, achevant eux aussi de nationaliser ce scrutin international. Utiles dévoilements des perspectives dans laquelle chacun considère l’Union.

    La dictature de la richesse sans frontière et sans frein 

    Bernard-Henri Lévy considère, dans un journal belge, que le vote des populistes n’est pas à prendre en compte, les adversaires de Trump considèrent que l’enquête qui le blanchit ne prouve rien, les partisans du remain considèrent qu’ils ont raison contre le référendum et qu’il faut donc empêcher le Brexit par tous les moyens légaux ; tous sont démocrates. Démocrate comme Macron qui considère que les Français n’ont pas le choix et pose l’alternative « le chaos ou moi » – alors que le chaos et moi serait plus macronien et plus juste, à considérer les rues. La démocratie ne se confond ni avec la république, ni avec les formes républicaines, ni avec le pouvoir. Voilà l’ultime et la plus nécessaire clarification. Ceux qui détiennent la puissance ne veulent pas que son usage soit limité : les journaux doivent être plus puissants que les faits, la justice doit se plier aux ordres, le peuple ne délègue aucun pouvoir, il doit faire preuve de son allégeance à des intérêts supérieurs que seule l’élite comprend.
    « Les pauvres sont faits pour sentir, les riches pour comprendre et en abuser raisonnablement », disait Marcel Aymé dans son Confort intellectuel. C’était avant. Maintenant que les riches sont au pouvoir, ils réclament d’abuser déraisonnablement de leurs privilèges et ils réclament qu’on les acclame : qu’on proteste, qu’on les suspecte, qu’on les contredise, qu’on les déteste leur est insupportable. La dernière liberté dont jouissait le peuple, ils méditent de la lui enlever. Car le pouvoir n’est pas synonyme de consensus ou de dialogue, surtout quand il vise à établir la dictature de la richesse sans frontière et sans frein.  

    Philippe Mesnard

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/02/clarifications-6140802.html

  • Pour un 1er mai jaune et noir ! Acte Ultime : Paris, capitale de l'émeute

    « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » 
    Article 35 - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen
    Le gouvernement macronien s'est mis en tête de briser la contestation sociale actuelle par la force, atteignant un niveau de répression encore jamais vu jusqu'alors: Interdictions de manifester, déploiement de militaires, utilisation de blindés, utilisation de marqueurs chimiques et d'armes de guerre face aux manifestants, peines d'emprisonnement à la pelle, mains arrachées, manifestants éborgnés...
    Lors de la manifestation du 1er mai 2018, la Préfecture de Police dénombrait 14 500 manifestants "en marge du cortège syndical" (soit presque autant que dans le cortège traditionnel) dont 1 200 "individus radicaux".
     Le 16 mars dernier, lors de l'acte 18, c'était 1 500 "ultras violents" qui étaient présents parmi les 7 000 manifestants selon les chiffres de cette même police.
    Aujourd'hui, ce qui fait peur à l'État, ce ne sont plus les émeutiers eux-mêmes, mais bien l'adhésion et la compréhension qu'ils suscitent parmi le reste de la population. 
    Et ce malgré les appels, semaine après semaine, à se dissocier des "casseurs".
    S'il y a bien un groupe qui frappe actuellement la France de toute sa violence, ce n'est pas le Black Bloc, ce ne sont pas non plus les Gilets Jaunes, c'est bel et bien le gouvernement lui-même.
    Nous lançons un appel à tous les révolutionnaires de France et d'ailleurs, à tous ceux qui veulent que cela change, à venir former un cortège déterminé et combatif. 
    Car si la répression s'abat sur toutes et tous, notre riposte doit être commune et solidaire.
    Contre Macron et son monde, prenons la rue tous ensemble pour faire revivre la convergence des colères et des espoirs.
    Préparons nous, équipons nous, organisons nous, pour le renverser et lui faire revivre une journée en enfer.
    La guerre est déclarée ! 
    Facebook.

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/pour-un-1er-mai-jaune-et-noir-acte.html