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Grosse ambiance sur les autoroutes franciliennes ce soir. Les automobilistes apprécient la défense de la paternité. Un avant goût de la forte mobilisation qui s'annonce #MarchonsEnfants#6octobre
Après avoir gesticulé pour rien lors de la réunion de Biarritz, dont, je l’ai souligné, les résultats sont nuls, sur tous les plans (qui pourrait sérieusement citer un domaine où quoi que ce soit a été changé à Biarritz ?),
Macron a réuni voici peu les ambassadeurs français à Paris pour, disent les journalistes qui cirent ses souliers à longueur de temps, faire souffler un “vent diplomatique nouveau”
Ce vent diplomatique nouveau à la consistance du vide, et en écoutant Macron, on n’y discerne strictement rien de nouveau.
Macron veut dialoguer avec la Russie ? Il a rencontré Vladimir Poutine récemment et lui a fait des remontrances qui ont conduit le Président russe à lui dire qu’il ferait mieux de s’occuper des affaires de la France et à lui rappeler qu’en matière de brutalité policière, la France, où la répression exercée contre les gilets jaunes a laissé des dizaines de gens mutilés ou éborgnés, n’a de leçon à donner à personne.
Macron veut régler le dossier ukrainien ? Il ne peut rien tout seul, l’Union Européenne ne peut rien non plus, et ce n’est pas en faisant des remontrances à Poutine que Macron arrivera à quoi que ce soit.
Plus adepte du multiculturalisme et du relativisme que jamais, Macron évoque l’émergence de nouvelles puissances, sans dire lesquelles, et parlé de la “fin de l’hégémonie occidentale sur le monde”.
Il donne, là, l’impression de divaguer : nul ne peut voir de quelles puissances il parle (la Chine ? l’Iran ?), et nul ne peut voir non plus de “nouvelles puissances” à même de changer l’ordre du monde, et tout comme Macron a dit voici peu n’importe quoi sur les incendies en Amazonie, pour le simple plaisir de s’en prendre au Président brésilien, qu’il déteste visiblement, il dit à nouveau n’importe quoi.
La Chine (s’il s’agit d’elle) ne semble forte qu’aux yeux de qui se montre faible face à elle et est en réalité fragile, instable, confrontée à des problèmes démographiques et financiers, vraisemblablement en récession, incapable d’intimider les Etats-Unis sous Donald Trump, confrontée à un soulèvement à Hong Kong qu’elle ne sait comment résoudre et dont elle discerne qu’il peut faire tache d’huile.
L’Iran (s’agit-il de lui ?) est un pays du tiers-monde soumis à un régime fanatique, raciste, tyrannique, antisémite, terroriste, exsangue financièrement, essentiellement délétère, mais au bord de l’écroulement économique.
Y a-t-il d’autres “puissances” auxquelles Macron peut songer ? Il ne songe pas au Brésil à l’évidence. Alors ? Le Venezuela de Maduro ? Hypothèse risible.
L’hégémonie occidentale n’est aucunement menacée et ceux qui imaginent sa fin prennent leurs désirs pour des réalités.
L’Europe se porte mal, c’est exact. Les données économiques le montrent et indiquent que les pays qui la composent sont tous, sous des formes et à des degrés divers, confrontés à un vieillissement accéléré, à un changement de population, à une islamisation croissante, à une stagnation économique, à des systèmes d’Etat providence à bout de souffle, et il y a donc une dimension crépusculaire dans l’Europe d’aujourd’hui. Mais l’Europe n’est pas l’Occident tout entier.
Macron ne cite pas les Etats-Unis qui, eux, se portent très bien.
Dans son discours d’imposteur arrogant, Macron, tout en brassant beaucoup d’air (ce qui est logique, il se veut champion de l’écologie et des éoliennes), oublie quasiment tout ce qui constitue la réalité.
Dans son discours d’imposteur arrogant, Macron, tout en brassant beaucoup d’air (ce qui est logique, il se veut champion de l’écologie et des éoliennes), oublie quasiment tout ce qui constitue la réalité.
Et il oublie ainsi des données essentielles.
Nulle part il ne parle de ce qui permet le dynamisme économique. Nulle part il ne mentionne les régimes politiques, et ce qui fait la différence entre une démocratie et une dictature, entre un pays qui respecte les libertés économiques, politiques et culturelles et un pays qui ne les respecte pas.
Il n’est, je sais, pas le seul dans ce cas.
Quasiment tous ceux qui en France traitent de stratégie et de géopolitique parlent comme Macron, ce qui rend leurs propos vides et leurs écrits illisibles.
Macron parle de “repenser l’ordre et l’imaginaire politique”, et de la nécessité de “rebattre les cartes” : il ne repense rien, car avec des mots creux on ne repense rien, et il ne rebat aucunement les cartes.
Des journalistes cireurs de souliers voient un “vent diplomatique nouveau”. Vraiment ? Ils sont payés pour écrire ce qu’ils écrivent, je sais. Il faut bien qu’ils gagnent leur vie, je sais.
Au début de notre nouvelle ère globalo-mondialiste, des résistants nord-américains ont forgé un néologisme, celui de Sheeple : le peuple de moutons, asservi à la désinformation des chaînes télévisées et devenus dépendants de la nouvelle drogue, les réseaux sociaux.
De fait, une majorité d’adolescent(e)s luttent contre leur angoisse existentielle en étant rivé(e)s, vissé(e)s, « scotché(e)s » à leur tablette Net ou à leur téléphone-microordinateur portable.
Quant aux adultes, ils sont devenus des consommateurs béats de l’opium télévisuel, qui leur apporte des images (remaniées), des informations triées, voire « reforgées » par des orfèvres en manipulation.
On comprend fort bien que l’ordinateur ou un téléphone portable branchés sur le Net distribuent l’information de façon quasi-instantanée et aseptisée. On élimine ce qu’il peut y avoir d’offensant pour la vue ou l’odorat dans les contacts humains pour n’en retenir que l’échange d’idées, le ping-pong des réactions, dans l’ambiance parfois survoltée, mais si délicieusement primaire du commentaire incisif, enthousiaste ou indigné.
L’on assiste presque partout, du moins dans les zones couvertes par les satellites de télécommunications, au triomphe de la pensée réflexe, de l’automatisme idéatoire, résultat du formidable bourrage de crânes, du formatage de la pensée des moutons, dominés, bernés, dirigés par des loups.
C’est ainsi que l’on en vient – grâce à un exemple, à peine semestriel, de tuerie perpétrée par un psychotique blanc, alors que l’on cache les milliers de meurtres effectués quotidiennement par des Noirs, des Maghrébins, des Latino-Américains, des Moyen-Orientaux – à exiger des Européens ou des Nord-Américains blancs qu’ils se dessaisissent de leurs armes – « Turn in your guns » signifie : livrez vos armes à feu à la police… alors que l’exemple de l’Afrique du Sud démontre les risques évidents pour les Blancs de leur désarmement, face aux hordes noires surarmées.
Certes, l’exemple cité n’est pas bon : « L’Afrique aux Africains » est un slogan légitime. Mais un jour, en Europe ou en Amérique du Nord, les populations de race européenne seront confrontées chez elles à la même stupidité : on aura désarmé la race civilisatrice, alors que l’islamo-pétrodollar et l’argent des trafics de drogue alimente d’énormes ventes d’armes aux à ceux venus d'ailleurs.
Lorsque le prêtre (atypique) et médecin François Rabelais fixait pour la postérité l’image des « moutons de Panurge », l’Europe était bien installée dans sa Grande Renaissance, qui fit des Européens la race civilisatrice par excellence, non sans ratés c’est évident : rien de ce qui est humain ne peut prétendre à l’approche de la perfection.
Le mouvement Sheeple, né au début du XXIe siècle aux USA, est l’avatar nord-américain des mouvements populistes, nés en Europe occidentale au contact des aspects les plus sordides et les plus dangereux pour notre avenir de l’imposition de l’American way of life.
Il faut combattre le Mal par tous les moyens : des idées pour l’élite ; des slogans et des images pour la masse et c’est ce que fait le mouvement Sheeple et sa lutte « for Freedom ».
Dans tous les cas, le but est de « désabrutir »… un néologisme vaut parfois mieux que cent discours.
Ce 4 septembre à Ankara Erdogan s'est livré dans un discours télévisé à un nouveau chantage. Il demande en effet le soutien de l'Europe dans son opération pour le dépècement du territoire syrien.
Il cherche également la pression sur les États-Unis, avec lesquels la Turquie négocie la création d'une "zone de sécurité" dans le nord-est de la Syrie, M. Erdogan s'est dit "déterminé" à ce qu'elle soit créée "d'ici la dernière semaine de septembre".
Il se préoccupe surtout des opérations à Idleb, province syrienne frontalière où résident environ 3 millions de personnes dont un nombre croissant de réfugiés venus d'Afghanistan. Quoique Russes, Iraniens et Turcs aient coopéré en Syrie dans la phase récente, Erdogan se trouve isolé dans son but réel qui est de prendre définitivement pied dans ce pays, première étape de son rêve néo-ottoman. Au contraire, Moscou voit dans le régime syrien le dernier représentant du vieil allié Baath "socialiste arabe", attendant surtout de lui une base méditerranéenne. De son côté le pouvoir des mollahs à Téhéran reconnaît dans la secte des nosayris "alaouites" une branche du chiisme dans sa lutte millénaire contre les sunnites.
"Nous n'avons pas reçu de soutien suffisant, et nous allons être obligés d'agir pour l'obtenir", ajoute Erdogan. Il affirme que la Turquie aurait dépensé 40 milliards de dollars pour l'accueil des réfugiés et n'aurait obtenu que 3 milliards d'euros de l'Union européenne.
Qu'en est-il en réalité ? La Turquie et l'Union européenne ont conclu en 2016 un accord qui prévoyant le renvoi de migrants entrés illégalement en Europe, notamment dans les îles grecques, avec le soutien de la mafia turque mais aussi avec la complicité discrète d'une partie de la gendarmerie turque. La coopération euro-turque, prévue mais très mollement mise en œuvre depuis 3 ans, était programmée en échange d'une aide financière de l'Europe à Ankara de 6 milliards d'euros.
La Commission européenne rappelle à cet égard que l'Union européenne a effectivement alloué 5,6 milliards d'euros sur les 6 alors approuvés et souligne que le reste sera versé prochainement.
Erdogan en demande maintenant beaucoup plus. Il fait état, dans sa rhétorique d'un coût exorbitant supporté par son pays, incluant dans celui-ci par exemple les salaires versés aux travailleurs recrutés dans la population immigrée.
Au-delà de la bataille de chiffres, on doit mesurer qu'il recherche sinon des alliés du moins des complices géopolitiques silencieux. Pour leur tordre le bras il joue de la menace migratoire qui n'apparaît clairement plus comme "une chance pour la France", ou pour l'Allemagne, mais comme un danger pesant sur l'ensemble de 27 pays, du Portugal jusqu'à la Suède.
La Turquie accueille jusqu'ici environ 4 millions de réfugiés.
Plus de 3,5 millions d'entre eux seraient de nationalité syrienne. Ankara réclame la création en Syrie d'une "zone de sécurité". Ils y seraient réimplantés de force. Et, désormais à Istanbul, les Syriens vivent dans la peur.
Affirmant que 350 000 Syriens étaient déjà retournés dans les zones effectivement contrôlées par la Turquie dans le nord de la Syrie, Erdogan souligne qu'il vise à en installer un million "dans une zone de sécurité de 450 kilomètres le long de la frontière".
En fait ce territoire tampon est devenu au fil des mois une pomme de discorde entre Turcs et Russes. Moscou s'attache à consolider le pouvoir baasiste à Damas. Ankara cherche au contraire à ce que la liquidation politique de Bachar el-Assad soit le préalable à un accord lui laissant les coudées franches. Le projet d'Erdogan est dirigé à la fois contre les Kurdes plus ou moins majoritaire dans la région frontalière[1]
"Si cela ne se fait pas, nous serons obligés d'ouvrir les portes. Soit vous nous aidez, soit, si vous ne le faites pas, désolé, mais il y a des limites à ce que l'on peut supporter", a déclaré Erdogan. "Nous disons, établissons une zone de sécurité (...) si nous faisons une telle chose, cela soulagera la Turquie", a-t-il poursuivi.
Depuis que le nouveau gouvernement grec, issu des dernières élections, a adopté une nouvelle politique vis-à-vis du flux migratoire, à la fois plus restrictive, plus rigoureuse et plus respectueuse du droit des gens, c'est un autre État-Membre de l'Union européenne avec lequel la Turquie n'entretient aucune relation, la république de Chypre, qui est devenue la nouvelle route de l'exil pour les migrants venus de Turquie et du Liban voisin.
L'Europe se laissera-t-elle intimider par le nouveau sultan-calife ?
JG Malliarakis Pour recevoir en temps réel les liens du jour de L'Insolent, il suffit de le demander en adressant un message à courrier.insolent@gmail.com
Une réunion des Amis de l'Insolent
Mercredi 18 septembre JG Malliarakis donnera une conférence de 18 h à 20 h suivie d'un débat sur le thème
"Le Moment conservateur" de 18 h à 20 h Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet
Apostilles
[1] Comme ils l'étaient en 1939 dans le sandjak d'Alexandrette, territoire syrien millénaire qui fut alors livré à la Turquie par la France, puissance mandataire, aux termes de l'accord anglo-franco-turc. J'explore le caractère scandaleux de ce traité dans un chapitre mon petit livre "La Question turque et l'Europe", Trident, 2009
« Dans l’ancien monde, les jeunes gens qui défendaient leur frontière contre les envahisseurs étaient des héros. Nos monuments aux morts en sont pleins. Aujourd’hui, on les insulte, on les traite de racistes et on les met en prison ».Telles sont les déclarations d’Eric Zemmour, qui signe là sa rentrée politique et médiatique en référence à la condamnation à de la prison ferme de militants de Génération Identitaire par rapport à leur action menée sur le col de l’Echelle. Il s’agit d’une tribune publiée par Le Figaro, dans laquelle on peut lire également : « Le Conseil constitutionnel lui-même bénit celui qui ouvre les frontières, le passeur qui transgresse la loi française, met en danger ses compatriotes, au nom du concept fumeux de «fraternité». Dans l’ancien monde, les fous se prenaient pour Napoléon et posaient leur main sur le ventre: dans le nouveau, ils crient «Allah Akbar» et plantent un couteau dans le ventre des passants.» Et de conclure, incisif comme à l’accoutumée : « Dans l’ancien monde, l’État avait pour mission de protéger les citoyens français à n’importe quel prix. C’était sa légitimité. D’ailleurs, la justice rend ses jugements au nom du peuple français. Aujourd’hui, l’essentiel pour l’État est d’éviter tout «amalgame». De protéger l’étranger des persécutions imaginaires des Français. De protéger l’islam de toute «stigmatisation» même si nos compatriotes sont massacrés en son nom » [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
Nouveau format pour l’émission I-Média sur TV Libertés, avec Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure. Au sommaire (détaillé ci-dessous) : islamisme, censure, justice, Allemagne…
Sommaire
02:25 Villeurbanne : islamisme et relativisme
Un migrant afghan a poignardé mortellement un jeune Savoyard de 19 ans et blessé plusieurs personnes à Villeurbanne. Les médias ont tout fait pour relativiser l’attaque islamiste.
12:56 Revue de presse
Dans cette nouvelle rubrique, nous balaierons quelques actualités médiatiques particulièrement intéressantes. Censure, bien-pensance et folie végane, il y en aura pour tous les goûts !
25:07 Condamnation inique, silence médiatique
Trois militants identitaires ont été iniquement condamnés pour avoir mené une opération symbolique de sécurisation des frontières dans les Alpes. Les médias ont fait profil bas.
33:55 Vers le réveil allemand ?
Pour clore l’émission, Jean-Yves Le Gallou analysera la hausse notable des scores de l’AfD en Allemagne.
Ce 2 septembre marque bien, en effet, pour des millions de familles, pour 12 millions d'enfants, dont 2,5 millions dans des écoles maternelles, mais aussi pour des millions de parents et de grands-parents, pour des centaines de milliers de professeurs et d'instituteurs, pour autant de personnels techniques et administratifs qui, quant à eux, y ont travaillé depuis plus longtemps, la rentrée des classes.
Le ministre présenté pour le sauveur de l'Éducation Nationale communique donc, lui aussi depuis plusieurs jours, sur des chiffres faux ou très approximatifs, comme celui de la rémunération des enseignants. Ils seront gratifiés généreusement cette année nous dit-on d'un rehaussement de salaire de 300 euros, c'est-à-dire d'une augmentation de 18 euros de leur rémunération nette mensuelle.
Parmi les éléments de désinformation du jour on ne peut pas ne pas mentionner cette significative prétention de faire de l'École, orthographiée avec un grand E, un instrument de la coagulation jacobine. Les paroles de l'hymne constitutionnel deviendront un marqueur imposé aux jeunes générations, sous prétexte de les prémunir contre la lecture littéraliste du Coran. Leur renommée remonte, pour ceux qui s'intéressent encore à l'histoire de France aux journées sanglantes de l'été 1792. Celles-ci, préludes aux martyres respectifs du roi, de la reine et du dauphin, constituent le point de départ de la guerre civile franco-française et européenne, marquées par ce qu'on doit appeler le génocide de la Vendée. Tout ceci se terminera à Waterloo, après un quart de siècle d'abominations.
Qu'on se rassure, les drapeaux officiels français et européens seront installés dans les salles de classe ou les préaux pour qu'on ne s'y trompe pas. L'école étatique de Jules Ferry ne dispense plus la doctrine de la colonisation mais au contraire l'idéologie du sanglot de l'homme blanc. Pourtant elle n'a varié que dans ses caprices, pas dans sa nature monopoliste et péremptoire. Et les petits-fils de ceux qui se sont réfugiés dans l'Hexagone persisteront à apprendre à en haïr les indigènes, mais on prétend, toujours "en même temps" ne pas les laisser aller jusqu'au bout de la logique, celle d'un phénomène qu'on appelle pudiquement "radicalisation".
Étonnante cohabitation : l'introduction dans les mêmes locaux de l'étendard bleu frappé des douze étoiles qui fleurit désormais aussi au fronton des bâtiments publics.
Imaginer que, par ce symbole, nos dirigeants pensent vraiment en fonction de l'Europe, de sa défense, de la consolidation de ses institutions, de la cohésion de sa diplomatie, de son identité et de ses libertés ? pure illusion. Même leur météo, premier centre d'intérêt de leurs instruments de crétinisation quotidienne, demeure hexagonale.
Le règne des éléments de langage retrouve il est vrai toute sa vigueur pour évoquer l'attaque commise à Villeurbanne par un honnête réfugié afghan. Nous avons appris, sans surprise, qu'il s'agit d'un fou, que ses propos sont incohérents, qu'il a décliné trois identités différentes, et surtout, que les commentaires de l'extrême droite se révèlent vraiment désobligeants. En termes d'argot journalistique voilà sans doute ce que l'on doit considérer comme un "scoop". Les islamistes frappent-ils ? les blacks blocs et les antifas infiltrent-ils les manifestations les plus diverses ? c'est l'ultradroite, un concept bien commode puisque personne ne s'en réclame, qu'il faut enrayer par priorité.
Une polémique un peu décalée a vu, aussi, notre omniprésent président, Jupiter bienfaisant appelé à sauver l'école, à rétablir la justice dans les pensions de vieillesse,[1] etc. à dénigrer non pas l'étatisme, mais l'État profond. Cette expression mal traduite de l'américain, peut sembler surprenante dans le contexte.
Cet ectoplasme, à entendre M. Macron, entrave les vues géopolitiques, qu'il présente pour entièrement nouvelles, d'un rapprochement avec Moscou. Cette vieille illusion, remonte pourtant à la belle et bonne alliance conclue en 1944 par De Gaulle et Staline, renouvelée par le plus grand commun diviseur à partir de 1966. Et elle entraîne tant de contresens et de pataquès qu'il me semble utile de rappeler que la France, en fait, très concrètement, a donné son adhésion, depuis 1949 au traité de l'Atlantique nord, sur lequel reste basée la sécurité de l'Europe occidentale mais aussi en 1975 aux accords d'Helsinki, en 1992 au traité de l'Union européenne, etc.
Reprocher leur application à des hauts fonctionnaires qui ont consacré toute leur vie à appliquer une politique constante, au nom d'une nouvelle virevolte, d'un nouveau caprice, d'un nouveau désir de faux clinquant international, voilà un signe assez inquiétant de la volonté de nous faire rentrer un peu plus dans l'univers parallèle de la post-vérité.
Certaines choses fonctionnent encore dans cette république, à commencer, constatons-le, par la rentrée du mensonge.
JG Malliarakis
Une réunion des Amis de l'Insolent
Mercredi 18 septembre de 18h à 20 h JG Malliarakis donnera une conférence suivie d'un débat sur le thème "Le Moment conservateur" Brasserie du Pont Neuf 14 quai du Louvre Paris 1er M° Louvre/Pont Neuf/Châtelet
Apostilles
[1] cf. les gros titres du Journal du Dimanche ou du Figaro en cette fin de semaine...