
C’était en 2017 et on allait voir ce que l’on allait voir, tel que fielleusement rapporté par Sébastien Le Fol dans Le Point de ce 4 février dernier : « Le destin de la France était trop sérieux pour être confié à des politiciens ignorant les réalités économiques et juridiques. » Bref, les « têtes à claques » issues des écoles de commerce et de Sciences Po allaient en remontrer au « vieux monde ».
On voit aujourd’hui le constat, dressé par Guillaume Tabard dans Le Figaro : « On est loin de l’euphorie des débuts, quand l’étiquette Macron suffisait à faire l’élection. Les députés ont découvert depuis les “contraintes” du terrain et les affres de l’impopularité par procuration. […] S’ils n’oublient pas tous qu’ils ont été élus grâce à Emmanuel Macron, beaucoup commencent à redouter d’être battus à cause de lui. »

A force de se rendre à Berlin comme il irait à Canossa et de signer, comme il l’a fait en janvier 2019 à Aix-la-Chapelle, des traités rognant sur notre souveraineté, Macron a ouvert la porte aux pires revendications et provocations allemandes. Ainsi, après l’incroyable toupet affiché par la présidente de la CDU, Annegret Kramp-Karrenbauer, demandant en juillet dernier à ce que notre pays cède à l’UE son siège au Conseil de sécurité de l’ONU, c’est un autre proche de la chancelière Merkel, Johann Wadephul, vice-président du groupe parlementaire de la CDU, qui a osé proposer que la France place sa force de dissuasion nucléaire « sous un commandement commun de l’Union européenne ou de l’OTAN » !





