Cette enquête vidéo sérieuse du Monde révèle comment un manifestant a été touché à la tête par un tir de LBD, suivi d’un jet de grenade de désencerclement non autorisé, lors d’un rassemblement de « gilets jaunes » à Bordeaux, le 12 janvier 2019.
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Cette enquête vidéo sérieuse du Monde révèle comment un manifestant a été touché à la tête par un tir de LBD, suivi d’un jet de grenade de désencerclement non autorisé, lors d’un rassemblement de « gilets jaunes » à Bordeaux, le 12 janvier 2019.
Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.
Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.
Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !
La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.
La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.
Francesca de Villasmundo
https://www.medias-presse.info/la-turquie-bombarde-et-lunion-europeenne-donne-un-milliard/113445/
La phrase convenue pour désigner Mayotte, l’île où se rend aujourd’hui notre Président, est invariablement « petit bout de France posé au milieu de l’océan Indien ».
C’est faux. Mayotte n’est absolument pas au milieu de l’océan Indien. Elle est un point de l’archipel des Comores, au nord-ouest de la grande île de Madagascar, à l’entrée du canal du Mozambique, ce qui la fait évidemment plus proche de l’Afrique que de la base américaine de Diego Garcia, par exemple – très bien centrée”, celle-là –, ou de la Réunion qui, elle, se trouve 1.000 kilomètres, environ, à l’est de Madagascar.
C’est important, la géographie, surtout lorsqu’on veut parler d’immigration.
Emmanuel Macron entame, ce jour, sa reconquête du pays profond par une balade dans nos terres de l’océan Indien. Première halte à Mayotte, exception à la française s’il en est puisque, dans ce nouveau département (il est devenu le 101e en 2011) qui compte 256.000 habitants officiels, 48 % sont des étrangers, dont 95 % de Comoriens. Là-dessus, la moitié sont sans papiers.
C’est là, donc, que le président de la République va « entamer l’acte II du quinquennat », dit la presse officielle. Ce déplacement est le cinquième dans nos territoires d’outre-mer et devrait se dérouler autour de trois thèmes : « le régalien, l’environnement et la lutte contre les inégalités ».
Des mots qui posent, certes, le problème en termes élégants mais paraissent totalement déconnectés du réel quand on sait que ces dizaines de milliers d’immigrés clandestins vivent dans « le plus grand bidonville de France », celui de Kaweni. Des baraquements surgis du déboisement sauvage, des tonnes d’immondices, sans eau, sans électricité… Et pourtant, confie un habitant à l’envoyé du Figaro, « personne ne vous dira qu’il veut retourner aux Comores ».
Emmanuel Macron doit recevoir le Collectif des citoyens de Mayotte dont la présidente appelle au secours : « Aucun territoire ne subit cette pression migratoire. Il n’y a pas, à Mayotte, les ressources naturelles capables d’accueillir toutes ces personnes. Et 84 % de la population est en situation de pauvreté », dit-elle, et de pointer « la saturation des écoles – et leurs salles de classe tournantes, occupées par certains élèves le matin, par d’autres l’après-midi ; la surabondance de déchets ; l’insécurité ».
À noter que, selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 42 % des habitants de 16 à 64 ans (ayant été scolarisés en France) sont illettrés, ce qui ne facilite évidemment pas le décollage économique de l’île…
Tout cela porter un nom : l’enfer.
Pour lutter contre a été mis en place le plan Shikandra, dont la philosophie est « humanité-fermeté », et qui a suscité 22.000 reconduites à la frontière depuis janvier dernier. Une réponse au mouvement de protestation qui, au printemps 2018, a secoué l’île, révélant les ravages causés par cette immigration folle et l’insécurité qu’elle provoque à tous les niveaux. Car dans les records battus par Mayotte figurent les « mineurs isolés étrangers », dont plusieurs milliers ont été recensés sur une île dont plus de la moitié de la population officielle a moins de 18 ans. Parmi eux, nombre d’enfants arrivés sur les fameux « kwassa-kwassa » et abandonnés par leurs parents à la famille ou des amis déjà sur place. Mais ils viennent aussi du continent africain, notamment de la région des Grands Lacs, ou de la proche Madagascar. La géographie…
L’association chargée des dossiers note ainsi « qu’un nombre significatif de mineurs non accompagnés arrivent sur le territoire pour effectuer un regroupement familial. Ces jeunes passent par Mayotte pour rejoindre leurs parents qui, après avoir été eux-mêmes en demande d’asile dans l’archipel, y sont devenus réfugiés et vivent aujourd’hui en métropole. » Ils sont majoritairement congolais et rwandais.
Bref, une situation dantesque sur ce territoire où la croissance démographique est déjà explosive, avec une moyenne de cinq enfants par femme.
Coup de gueule
On dira que c’est l’expression de la colère, mais bon… les chiffres sont là : à 80 %, les lecteurs du Point ont voté en ligne, ce lundi matin, pour la privatisation de la SNCF.
Je ne suis pas allée voir les autres sondages à chaud, mais j’imagine bien qu’après trois jours de galère, alors que commencent les vacances d’automne, les Français sont nombreux à honnir les cheminots.
On rappelle rapidement les faits : un accident de passage à niveau, mercredi dernier, soit le 16 octobre, et un « droit de retrait » généralisé le vendredi 18, premier jour des départs en vacances. Bravo ! Parfait, le calendrier ! Le temps de la réflexion, sans doute…
Les syndicats, CGT en tête, l’assurent la main sur le cœur : les cheminots font jouer leur droit de retrait pour notre sécurité, toute notre sécurité, rien que notre sécurité.
On connaît ça, le droit de retrait. C’est un truc qui vous attrape inopinément sur les coups de cinq heures du soir, après qu’un agent s’est fait agresser dans un train de banlieue, ou à l’entrée au collège quand un prof s’est fait tabasser par un parent d’apprenant un peu trop énervé… Cela concerne une ligne, un établissement. Pas la France entière. Bref, pour le droit de retrait, on repassera. Et hélas, trois fois hélas, on va sûrement y repasser.
« SNCF, c’est possible ! » disait la pub en 1988. Je confirme : avec la SNCF, tout est possible. Y compris des grèves sauvages, des grèves tournantes, des grèves un jour sur deux, des trains qui, sans prévenir, passent une nuit en gare (Toulon, dernièrement) ou arrivent à destination avec un jour de retard… Alors, pourquoi se gêner ? On peut bien en remettre une couche sur l’usager. Pardon, le « client ».
C’est intéressant, cette nouvelle dénomination, car il y a une petite différence entre les deux : l’usager est la personne « qui a un droit réel d’usage, qui utilise » ; le client est celui « qui achète ou requiert des services moyennant rétribution ». L’adage dit que le client est roi. Pas à la SNCF. Avec la SNCF, le client est content si le service lui est à peu près assuré.
Nous sommes au quatrième jour d’une grève qui refuse de dire son nom et va NOUS coûter les yeux de la tête. Guillaume Pepy, celui qui est encore pour dix jours le patron de la maison, l’a promis : tous les billets des trajets non effectués seront remboursés. Il annonce, en plus, mettre sur la table un million d’euros pour éponger les frais des malheureux qui auront dû racheter un titre de transport, payer une nuit d’hôtel, etc.
Bien bien, dit le gogo pensant rentrer dans ses fonds. Erreur, grossière erreur, car c’est qui, la SNCF ? C’est l’État. Et c’est qui, l’État ? C’est vous et moi. Autrement dit, nous sommes couillonnés au carré puisqu’on va nous prendre dans une poche ce qu’on mettra dans l’autre au titre du remboursement.
Sur le fond de l’histoire et le pourquoi du comment, il ne faut pas être grand clerc pour saisir la manœuvre. Le droit de retrait n’est qu’un prétexte opportunément saisi pour mobiliser les troupes et installer le bras de fer. Comme l’écrit Le Figaro, « si les syndicats ont pris le risque de jouer avec la légalité et de s’affranchir, de façon inédite, de la loi de 2007 sur le service minimum en arguant d’un droit de retrait contestable, c’est qu’ils veulent à tout prix l’épreuve de force ». Et parmi eux, principalement la CGT Cheminots qui ne digère pas l’échec de l’interminable grève du printemps 2018. Martinez veut sa revanche et mobilise déjà ses troupes en prévision du 5 décembre prochain, jour de l’ouverture officielle des hostilités. Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, le confiait déjà à L’Humanité au printemps : « Notre problème, c’est à la fois de remobiliser et de remobiliser différemment qu’en 2018 […] Nous devons convaincre les cheminots de paralyser la production. » Ça a le mérite d’être clair.
Alors, Français, vous savez ce qui vous attend : la CGT essaie de se remettre en jambes et c’est vous qui marchez !
Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».
Totem ou tabou hexagonal, l’AME bénéficie chaque année à 320.000 personnes en situation irrégulière. Elle est au cœur des discussions parlementaires, dans le cadre de la loi sur l’immigration. Derrière la volonté de solidarité, un système largement dévoyé qui autorise tous les abus.
Dans son bureau exigu de l’hôpital public, rempli des cadeaux de patients reconnaissants, ce grand chirurgien a l’air abattu: «Je ne veux plus qu’on m’agresse ni qu’on me menace. Cela fait trente-six ans que je sers à l’hôpital. Je ne pensais pas me retrouver un jour aussi las», chuchote-t-il, l’administration ayant refusé qu’il se confie officiellement à un journaliste. Tout au long de cet entretien, mené après sa journée d’opérations, les anecdotes fusent.
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https://www.tvlibertes.com/actus/aide-medicale-detat-scandales-en-serie-a-lhopital-public
Ancien haut fonctionnaire à la BCE pendant 15 ans devenu conseiller économique de l’UPR, Vincent Brousseau évoque la tribune au vitriol d’un groupe d’anciens membres de la Banque centrale européenne ou de banques centrales nationales sur l’action menée par Mario Draghi, futur ex-président de la BCE. Ils dénoncent sa politique dévastatrice de taux d’intérêt négatifs, accommodants certains gouvernements lourdement endettés, notamment celui de son pays, l’Italie… Vincent Brousseau est l’invité de « Politique-Eco ».
L’ère des catacombes
Vendredi soir, en Seine-Saint-Denis, une femme, vêtue d’une burqa, a été interpellée par la police, interpellation qui a enflammé la Toile car la scène a été filmée. Pour Michel Thooris, il s’agit en fait d’« une affaire très simple » : celle du contrôle routier d’un véhicule qui circulait à vive allure. Explications au micro de Boulevard Voltaire.
http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/climat-les-regrettables-erreurs-et.html