Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1195

  • « Gilet jaune » bordelais blessé à la tête par un tir de LBD : l’enquête vidéo accablante !

    Cette enquête vidéo sérieuse du Monde révèle comment un manifestant a été touché à la tête par un tir de LBD, suivi d’un jet de grenade de désencerclement non autorisé, lors d’un rassemblement de « gilets jaunes » à Bordeaux, le 12 janvier 2019.

     

  • La Turquie bombarde et l’Union Européenne donne un milliard

    Dans le contexte d’une Turquie qui bombarde la Syrie, l’Union Européenne a décidé d’offrir à nouveau un milliard d’euros à Erdogan.

    Jeudi dernier, d’Ankara, le vice-président américain Mike Pence annonçait ce que les États-Unis appellent un « cessez-le-feu » et que les Turcs n’hésitent pas à désigner comme une « pause » dans le conflit. Un arrêt de 5 jours dans les combats, le temps pour les Kurdes de se replier à 30 km au sud de la frontière syrienne.

    Ce même jour, le conseil européen de Bruxelles publie une condamnation de l’attaque unilatérale turque contre les Kurdes mais en même temps, poussé par l’Allemagne, engage le payement d’une nouvelle tranche des sommes destinées à Ankara sur la base de l’accord de 2016. Celui qui, en échange du traitement des réfugiés syriens en Turquie, oblige l’Union européenne à régler à Erdogan 6 milliards d’euros. Pour acheter la paix sociale en Europe !

    La chancelière allemande Merkel a peur de se retrouver avec 500 000, si ce n’est plus, de réfugiés syriens en Allemagne, comme cela est arrivé en 2015 et 2016. D’où cet amoindrissement de ton envers la Turquie et les négociations lancées pour empêcher Erdogan de donner suite à ses menaces d’envoyer les « migrants » en territoire européen.

    La Turquie bombarde et l’Europe paye ! Telle est la conclusion de l’action de l’Union Européenne dans le contexte syrien des derniers jours. Une UE toujours plus faible et ridicule sur le plan international, soumise qu’elle est au bon vouloir du « sultan » turc.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/la-turquie-bombarde-et-lunion-europeenne-donne-un-milliard/113445/

  • Climat. Les regrettables erreurs et détournements du GIEC [L’Agora]


    Michel Duthé, retraité, ingénieur ENSIGC de Toulouse, master of sciences de l’Université de Sherbrooke, a été ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique, inspecteur des installations classées pour l’environnement et des installations nucléaires de base, cadre dans l’Autorité de sûreté nucléaire civile (ASN), puis dans l’Autorité de sûreté des installations nucléaires intéressant la défense (DSND).
    En tant que physicien, il rejoint nombre de points mentionnés par Jean-Pierre Bardinet qui dénonce « l’hystérie climato-religieuse ».
    On observe depuis quelque temps dans les médias des comportements de type refus obstiné de la contradiction de la part des adeptes de la nouvelle religion climatique (« le réchauffement climatique est dû aux activités humaines »).
    Au-delà du caractère fondamentaliste de ces tenants de la nouvelle vérité, sujet qui mériterait en soi un autre développement, ces personnes se réfèrent aveuglément aux conclusions du GIEC qui semblent être leur nouvelle Bible.
    Cet organisme politique ne réunit pas « des milliers de scientifiques » mais pilote une centaine de labos qui attendent leurs subventions et dont 10 % se sont d’ailleurs déjà retirés, en désaccord avec les conclusions générales.
    En tant que scientifique, je souhaite attirer ici l’attention sur les principales incohérences, pour ne pas dire détournements, sciemment colportés par l’organisme onusien précité, phagocyté par le mouvement mondialiste.
      Malgré les émissions qui ne cessent de croître énormément, la teneur atmosphérique en CO2 n’augmente quasiment pas depuis 20 ans (elle est passée de 390 à 410 ppm, alors qu’elle était de 220 ppm dans les années 60).
    Le GIEC « oublie » que le CO2 est absorbé par les océans (loi d’équilibre de dissolution de Henry) et par la végétation qui s’en nourrit (les forêts de l’hémisphère nord sont en forte expansion).
    Il n’y a donc aucune « urgence climatique » à cesser nos émissions de CO2 qui, en excès, sont réabsorbées par les océans.
    Bien au contraire le CO2 est nécessaire aux bonnes moissons et contribue à la résolution du problème de la faim dans le monde (préoccupation curieusement passée de mode).
      Les calculs de l’effet de serre par le GIEC excluent la chaleur apportée par le rayonnement solaire, considérée comme « négligeable ».
    En fait elle est variable, fonction des tâches solaires et de l’ordre de 0,5 à 1 W/m2 à comparer au seul effet de serre calculé par le GIEC de l’ordre de 2,5 W/m2.
    Ce n’est pas négligeable d’autant que la valeur du GIEC est surestimée (voir §3 ci-après).
    Donc si les cycles solaires baissent d’activité et que le 1 W/m2 diminue, ce qui va bientôt arriver avec les prochains cycles solaires 25 et 26, l’effet de serre sera insuffisant pour maintenir la température à la surface de la Terre, hypothèse que le GIEC refuse d’envisager…
    L’effet de serre, compte tenu de ce qui est dit dans le § suivant est plutôt de l’ordre de 1,5 W/m2.
    La chaleur apportée par les cycles 21, 22, 23 (fortuitement concomitants à l’essor industriel), a été très forte, de l’ordre d’au moins 1 W/m2.
    Cette valeur risque de tomber à 0,3 ou 0,4 W/m2.
    Faites le calcul, 0,4 + 1,5 < 2,5 W/m2, valeur nécessaire pour maintenir la température moyenne
    planétaire.
      Le GIEC calcule l’effet de serre de façon surestimée.
    Le spectre d’absorption du CO2 dans l’infrarouge donne deux pics étroits, ce qui fait de lui un absorbeur de chaleur faible.
    Le problème est que dans les modèles on s’arrête là et le CO2 est présenté comme ayant une petite incidence en tant que GES.
    Or dans l’atmosphère le CO2 n’est pas seul, il est en particulier mélangé à la vapeur d’eau et, pas de chance, H2O a un spectre d’absorption qui présente des bandes d’absorption larges lesquelles recouvrent totalement (en fréquence et en intensité) celles du CO2 (entre autres), voir figure 5 de la première référence reproduite ici.
    De ce fait et compte tenu de la quantité bien plus élevée de vapeur dans l’air (25 à 100 fois plus), c’est l’eau qui absorbe la chaleur et la quantité restante absorbée par le CO2 est infime (le gaz CO2 n’est donc pour rien dans le réchauffement climatique).
      C’est le phénomène physique dit de saturation qui fait que H2O récupère 90 % des infrarouges, le reste étant imputable à quelques gaz tels que l’ozone ou le méthane.
    Alors que le GIEC additionne scolairement tous les effets des gaz présents.
    Dès lors, l’effet de serre est notablement inférieur à 2,5 W/m2, et les extrapolations de long terme sont très incertaines, voire inconsidéré
      Pire encore, le GIEC ne recale pas ses modèles sur les valeurs expérimentales (recueillies par ballons et satellites, voir figure 1 de la seconde référence reproduite ici).
    Tout scientifique sait qu’un modèle doit être validé par les points expérimentaux et que si un modèle s’en écarte, il doit être rejeté et les études afférentes quand elles proposent des extrapolations faire l’objet, par précaution, d’un classement vertical direct.
    Et de fait les courbes du GIEC sont au-dessus des relevés expérimentaux et ascendantes alors que ces derniers sont quasiment horizontaux depuis 20 ans.
     Seul le GIEC s’entête dans cette démarche contraire à toutes les bonnes pratiques physiques.
      Dernière erreur, les modèles du GIEC ne tiennent pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui accompagne les augmentations de température dénoncées.
    L’épaississement des couches nuageuses aura pour contre-effet de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace et donc de diminuer l’effet de serre, lequel devrait s’emballer si l’on en croit ses modèles (par ailleurs très foisonnants et imprécis).
    Hors, dans le passé la Terre a eu beaucoup plus chaud et l’effet de serre ne s’est jamais emballé. Notamment sur les derniers 10 000 ans, voir figure suivante, référence 4, nous ne faisons au contraire que remonter à la moyenne !
     
     
     
      Et bien sûr le GIEC s’appuie sur ces modèles discutables pour annoncer la fin du monde dans 80 ans.
    Cela n’a pas de sens, alors que certains spécialistes des cycles solaires attendent un long minimum solaire, qui a déjà commencé mais dont les effets vont se faire sentir dans 10 à 15 ans, compte tenu de la grande inertie des océans.
    Une mini-période glaciaire de type minimum de Maunder devrait commencer à se faire sentir sérieusement vers 2030 et pour 150 à 200 ans.
    Mais ceci est l’objet d’autres considérations (*), disons au moins ici que l’isolation thermique des habitations est importante et même urgente…
    En conclusion, l’homme, en modifiant la nature de ses activités, n’aura aucune influence mesurable sur l’évolution climatique, laquelle lui échappe totalement en ne parlant que d’effet de serre (voir la troisième référence).
    Il ferait mieux de s’adapter et de traiter les graves problèmes environnementaux sur lesquels il a les moyens de jouer : la biodiversité, la répartition de l’eau, le développement des pays pauvres (en utilisant toutes leurs ressources, y compris « carbonées »), les pollutions diverses et variées.
    Références :
    On en a encore pour quelques années de chaleur.
    Après on repart vers un refroidissement climatique probablement sévère et long (150 à 200 ans type minimum de Maunder sous Louis XIV) d’après les spécialistes des cycles climatiques (NOAA, NASA).
    On est d’ailleurs déjà entré dans un minimum solaire jamais vu depuis longtemps (zéro tache solaire depuis des mois !), à l’inverse des cycles 21, 22, 23 de 1970 à 2000 qui ont été très actifs (concomitants aux émissions de l’essor industriel qui n’ont rien à y voir contrairement à la pensée dominante).
    Le cycle 24 qui s’achève a été très doux, les prochains probablement pires.
    Le phénomène prépondérant est l’inertie énorme des océans qui ont été échauffés et qui vont prendre plusieurs dizaines d’années à refroidir.
    Vers 2030 ça va commencer à refroidir sérieusement.
    Mais ce n’est pas un cadeau, le CO2 va rediminuer (en équilibre de dissolution avec les océans où sa concentration va baisser en même temps que la température, et entraînant des dépôts calcaires dans les bassins sédimentaires, certes, mais entraînant surtout des famines (la dernière fois c’était avant 1789) car les récoltes sont proportionnelles au taux de CO2 dans l’atmosphère (aujourd’hui 410 ppm soit le double des années 60 quand on se préoccupait de la faim dans le monde, problème oublié aujourd’hui).
    Alors patience, et calorifugeons nos habitations en attendant !
    Et qu’on cesse de nous culpabiliser avec le CO2 qui n’a strictement rien à voir dans le changement climatique, et les taxes carbone associées totalement injustifiées pour la seule question du climat…
    Si ce qui est pressenti ici est avéré, que certains prennent au moins quelques précautions de langage avant d’avoir l’air, au mieux bien embarrassés, dans dix ans…
    Les fraudes écolos
    Octobre 2019
    « Jamais la température n’a été aussi élevée »
    FAUX, il a fait plus chaud au Moyen Âge et le Groenland était largement vert comme son nom l’indique.
     
    « Le CO2 gouverne la température »
    FAUX, la courbe de gauche montre que le CO2 est indépendant de la température.
    La courbe de droite montre que la température est cohérente avec l’activité solaire.
    À noter le mini-âge glaciaire au XVIIe siècle (minimum de Maunder qui devrait se reproduire bientôt selon les modèles des spécialistes de l’activité solaire, modèles validés par les observations antérieures sur 400 ans) : en bleu l’activité solaire observée des cycles de 11 ans, en rouge les modèles d’activité solaire.
     
    Source
    Michel Duthé  Retraité. Ingénieur CEA, physicien.
    Précision : les points de vue exposés n’engagent que l’auteur de ce texte et nullement notre rédaction. Média alternatif, Breizh-info.com est avant tout attaché à la liberté d’expression. Ce qui implique tout naturellement que des opinions diverses, voire opposées, puissent y trouver leur place.
    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V
  • Mayotte, préfiguration de l’enfer migratoire ?

    mayotte.png

    La phrase convenue pour désigner Mayotte, l’île où se rend aujourd’hui notre Président, est invariablement « petit bout de France posé au milieu de l’océan Indien ».

    C’est faux. Mayotte n’est absolument pas au milieu de l’océan Indien. Elle est un point de l’archipel des Comores, au nord-ouest de la grande île de Madagascar, à l’entrée du canal du Mozambique, ce qui la fait évidemment plus proche de l’Afrique que de la base américaine de Diego Garcia, par exemple – très bien centrée”, celle-là –, ou de la Réunion qui, elle, se trouve 1.000 kilomètres, environ, à l’est de Madagascar.

    C’est important, la géographie, surtout lorsqu’on veut parler d’immigration.

    Emmanuel Macron entame, ce jour, sa reconquête du pays profond par une balade dans nos terres de l’océan Indien. Première halte à Mayotte, exception à la française s’il en est puisque, dans ce nouveau département (il est devenu le 101e en 2011) qui compte 256.000 habitants officiels, 48 % sont des étrangers, dont 95 % de Comoriens. Là-dessus, la moitié sont sans papiers.

    C’est là, donc, que le président de la République va « entamer l’acte II du quinquennat », dit la presse officielle. Ce déplacement est le cinquième dans nos territoires d’outre-mer et devrait se dérouler autour de trois thèmes : « le régalien, l’environnement et la lutte contre les inégalités ».

    Des mots qui posent, certes, le problème en termes élégants mais paraissent totalement déconnectés du réel quand on sait que ces dizaines de milliers d’ vivent dans « le plus grand bidonville de France », celui de Kaweni. Des baraquements surgis du déboisement sauvage, des tonnes d’immondices, sans eau, sans électricité… Et pourtant, confie un habitant à l’envoyé du Figaro« personne ne vous dira qu’il veut retourner aux Comores ».

    Emmanuel Macron doit recevoir le Collectif des citoyens de Mayotte dont la présidente appelle au secours : « Aucun territoire ne subit cette . Il n’y a pas, à Mayotte, les ressources naturelles capables d’accueillir toutes ces personnes. Et 84 % de la population est en situation de pauvreté », dit-elle, et de pointer « la saturation des écoles – et leurs salles de classe tournantes, occupées par certains élèves le matin, par d’autres l’après-midi ; la surabondance de déchets ; l’insécurité ».

    À noter que, selon les chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur, 42 % des habitants de 16 à 64 ans (ayant été scolarisés en France) sont illettrés, ce qui ne facilite évidemment pas le décollage économique de l’île…

    Tout cela porter un nom : l’enfer.

    Pour lutter contre a été mis en place le plan Shikandra, dont la philosophie est « humanité-fermeté », et qui a suscité 22.000 reconduites à la frontière depuis janvier dernier. Une réponse au mouvement de protestation qui, au printemps 2018, a secoué l’île, révélant les ravages causés par cette immigration folle et l’insécurité qu’elle provoque à tous les niveaux. Car dans les records battus par Mayotte figurent les « mineurs isolés étrangers », dont plusieurs milliers ont été recensés sur une île dont plus de la moitié de la population officielle a moins de 18 ans. Parmi eux, nombre d’enfants arrivés sur les fameux « kwassa-kwassa » et abandonnés par leurs parents à la famille ou des amis déjà sur place. Mais ils viennent aussi du continent africain, notamment de la région des Grands Lacs, ou de la proche Madagascar. La géographie…

    L’association chargée des dossiers note ainsi « qu’un nombre significatif de mineurs non accompagnés arrivent sur le territoire pour effectuer un regroupement familial. Ces jeunes passent par Mayotte pour rejoindre leurs parents qui, après avoir été eux-mêmes en demande d’asile dans l’archipel, y sont devenus réfugiés et vivent aujourd’hui en métropole. » Ils sont majoritairement congolais et rwandais.

    Bref, une situation dantesque sur ce territoire où la croissance démographique est déjà explosive, avec une moyenne de cinq enfants par femme.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/mayotte-prefiguration-de-lenfer-migratoire/

  • Grève sauvage à la SNCF : droit de retrait ? Mon œil…

    606px-23.10.1963._Gr%C3%A8ve_SNCF_voyageur_seul._1963_-_53Fi3142-606x475.jpg

    Coup de gueule

    On dira que c’est l’expression de la colère, mais bon… les chiffres sont là : à 80 %, les lecteurs du Point ont voté en ligne, ce lundi matin, pour la privatisation de la SNCF.

    Je ne suis pas allée voir les autres sondages à chaud, mais j’imagine bien qu’après trois jours de galère, alors que commencent les vacances d’automne, les Français sont nombreux à honnir les cheminots.

    On rappelle rapidement les faits : un accident de passage à niveau, mercredi dernier, soit le 16 octobre, et un «  » généralisé le vendredi 18, premier jour des départs en vacances. Bravo ! Parfait, le calendrier ! Le temps de la réflexion, sans doute…

    Les syndicats,  en tête, l’assurent la main sur le cœur : les cheminots font jouer leur droit de retrait pour notre sécurité, toute notre sécurité, rien que notre sécurité.

    On connaît ça, le droit de retrait. C’est un truc qui vous attrape inopinément sur les coups de cinq heures du soir, après qu’un agent s’est fait agresser dans un train de banlieue, ou à l’entrée au collège quand un prof s’est fait tabasser par un parent d’apprenant un peu trop énervé… Cela concerne une ligne, un établissement. Pas la France entière. Bref, pour le droit de retrait, on repassera. Et hélas, trois fois hélas, on va sûrement y repasser.

    « SNCF, c’est possible ! » disait la pub en 1988. Je confirme : avec la SNCF, tout est possible. Y compris des grèves sauvages, des grèves tournantes, des grèves un jour sur deux, des trains qui, sans prévenir, passent une nuit en gare (Toulon, dernièrement) ou arrivent à destination avec un jour de retard… Alors, pourquoi se gêner ? On peut bien en remettre une couche sur l’usager. Pardon, le « client ».

    C’est intéressant, cette nouvelle dénomination, car il y a une petite différence entre les deux : l’usager est la personne « qui a un droit réel d’usage, qui utilise » ; le client est celui « qui achète ou requiert des services moyennant rétribution ». L’adage dit que le client est roi. Pas à la SNCF. Avec la SNCF, le client est content si le service lui est à peu près assuré.

    Nous sommes au quatrième jour d’une grève qui refuse de dire son nom et va NOUS coûter les yeux de la tête. Guillaume Pepy, celui qui est encore pour dix jours le patron de la maison, l’a promis : tous les billets des trajets non effectués seront remboursés. Il annonce, en plus, mettre sur la table un million d’euros pour éponger les frais des malheureux qui auront dû racheter un titre de transport, payer une nuit d’hôtel, etc.

    Bien bien, dit le gogo pensant rentrer dans ses fonds. Erreur, grossière erreur, car c’est qui, la SNCF ? C’est l’État. Et c’est qui, l’État ? C’est vous et moi. Autrement dit, nous sommes couillonnés au carré puisqu’on va nous prendre dans une poche ce qu’on mettra dans l’autre au titre du remboursement.

    Sur le fond de l’histoire et le pourquoi du comment, il ne faut pas être grand clerc pour saisir la manœuvre. Le droit de retrait n’est qu’un prétexte opportunément saisi pour mobiliser les troupes et installer le bras de fer. Comme l’écrit Le Figaro« si les syndicats ont pris le risque de jouer avec la légalité et de s’affranchir, de façon inédite, de la loi de 2007 sur le service minimum en arguant d’un droit de retrait contestable, c’est qu’ils veulent à tout prix l’épreuve de force ». Et parmi eux, principalement la CGT Cheminots qui ne digère pas l’échec de l’interminable grève du printemps 2018. Martinez veut sa revanche et mobilise déjà ses troupes en prévision du 5 décembre prochain, jour de l’ouverture officielle des hostilités. Le secrétaire général de la CGT Cheminots, Laurent Brun, le confiait déjà à L’Humanité au printemps : « Notre problème, c’est à la fois de remobiliser et de remobiliser différemment qu’en 2018 […] Nous devons convaincre les cheminots de paralyser la production. » Ça a le mérite d’être clair.

    Alors, Français, vous savez ce qui vous attend : la CGT essaie de se remettre en jambes et c’est vous qui marchez !

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/greve-sauvage-a-la-sncf-droit-de-retrait-mon-oeil/

  • Julien Odoul : « La méthode des réseaux islamistes, c’est à la fois la victimisation et la criminalisation de toute critique de l’islam »

    julien-odoul-8220-la-m-thode-des-r-seaux-islamistes-c-8217-est-la-fois-la-victimisation-et-la-criminalisation-de-toute-critique-de-l-8217-islam-8221-Wc9c9hg1Wgg-845x475.jpg

    Dix jour après l’affaire du voile au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté et après les propos ambigus, voire menaçants, sur Twitter de Yasser Louati, ancien porte-parole du CCIF, Julien Odoul, qui a porté plainte contre ce dernier, donne un long entretien à Boulevard Voltaire. Si c’était à refaire, il recommencerait ce qu’il a fait au conseil régional car, selon lui, « il ne faut plus baisser les yeux ».

  • Aide médicale d’État: scandales en série à l’hôpital public

    Totem ou tabou hexagonal, l’AME bénéficie chaque année à 320.000 personnes en situation irrégulière. Elle est au cœur des discussions parlementaires, dans le cadre de la loi sur l’immigration. Derrière la volonté de solidarité, un système largement dévoyé qui autorise tous les abus.

    Dans son bureau exigu de l’hôpital public, rempli des cadeaux de patients reconnaissants, ce grand chirurgien a l’air abattu: «Je ne veux plus qu’on m’agresse ni qu’on me menace. Cela fait trente-six ans que je sers à l’hôpital. Je ne pensais pas me retrouver un jour aussi las», chuchote-t-il, l’administration ayant refusé qu’il se confie officiellement à un journaliste. Tout au long de cet entretien, mené après sa journée d’opérations, les anecdotes fusent.

    Lire la suite sur Le Figaro

    https://www.tvlibertes.com/actus/aide-medicale-detat-scandales-en-serie-a-lhopital-public

  • Politique-Eco n°233 La fronde des banquiers centraux contre la BCE et M. Draghi avec Vincent Brousseau (UPR)


    Ancien haut fonctionnaire à la BCE pendant 15 ans devenu conseiller économique de l’UPR, Vincent Brousseau évoque la tribune au vitriol d’un groupe d’anciens membres de la Banque centrale européenne ou de banques centrales nationales sur l’action menée par Mario Draghi, futur ex-président de la BCE. Ils dénoncent sa politique dévastatrice de taux d’intérêt négatifs, accommodants certains gouvernements lourdement endettés, notamment celui de son pays, l’Italie… Vincent Brousseau est l’invité de « Politique-Eco ».

    https://www.tvlibertes.com/politique-eco-n233-la-fronde-des-banquiers-centraux-contre-la-bce-et-m-draghi-avec-vincent-brousseau-upr

  • L’ère des catacombes. Anne-Sophie Chazaud

    annnnnnnn.jpg

    Dès les débuts du mouvement populaire des Gilets Jaunes et face à la réaction répressive de l’exécutif, j’avais alerté sur la caractéristique fondamentale du macronisme que j’avais surtout explorée à travers l’étude de son versant rhétorique : provoquer les clivages et la division jusqu’à l’extrême, designer l’adversaire en ennemi, monter toutes les portions du peuple français les unes contre les autres afin de pouvoir, pendant ce temps, poursuivre le dépeçage et la prédation des Biens Communs, du patrimoine et de la souveraineté nationale.

     J’avais notamment produit un article (publié chez Causeur https://www.causeur.fr/peuple-police-macron-castaner-violence-158219 )    mettant en garde contre l’instrumentalisation de la police à des fins de basse politique.
    J’y rappelais que la police est républicaine parce qu’elle protège et émane du peuple qui lui transfère délibérément cette légitimité (en l’occurrence, celle de la violence dite « légitime » et qui, donc, ne l’est que parce qu’elle émane du peuple qui accepte, en échange de sa protection, de lui « remettre » les armes.
    L’œuvre du macronisme aura pourtant consisté à monter le peuple contre sa police –une police dont le savoir-faire en matière de maintien de l’ordre nous était pendant des années envié et exporté dans le monde entier-, monter, la police contre son peuple, à monter absolument tout le monde contre tout le monde et c’est cette division profonde que retiendra l’Histoire.
    Jamais dans son histoire récente notre pays n’a été aussi divisé et hystérisé, et l’état du débat public comme de l’espace public matériel lui-même semblent relever du film d’horreur ou du cauchemar historique.
    Cet esprit intrinsèque de division perverse de la communauté nationale a été poussé à son insupportable acmé lors de la répression symboliquement et concrètement insupportable de la manifestation des Pompiers en colère.
     
    Photo Isa Harsin
    Après avoir éborgné des Gilets Jaunes, arrosé de gaz lacrymogènes les marcheurs pour le climat, nous avons pu assister au spectacle tout simplement hallucinant d’une police qui, obéissant aux ordres (et probablement pour certains avec tristesse et colère), s’en prend à nos pompiers, lesquels sont probablement les acteurs de la sécurité les plus appréciés de la population. 
    Devant ce gouffre dans lequel l’Etat semble s’être effondré, il prend parfois envie de simplement mettre la clé sous la porte et de partir très loin, sauf qu’on ne voit même pas où les choses seraient meilleures.

    L’ère des catacombes

    Un jour, il y a quelques années, l’écrivain que j’aime et admire, Pierre Bergounioux, que j’avais invité au Centre Pompidou, me confiait, à propos du vide culturel qui s’ouvrait sous nos pas, que nous entrions dans «l’ère des catacombes».
    Cette phrase résonne de plus en plus sombrement dans mon esprit.
    Il faudra bien que quelque chose advienne pour nous en faire sortir…
    source
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/10/lere-des-catacombes-anne-sophie-chazaud.html
  • Michel Thooris : « Dans les zones de non-droit, la plupart du temps les policiers évitent les contrôles sur des femmes voilées »

    michel-thooris.png

    Vendredi soir, en Seine-Saint-Denis, une femme, vêtue d’une burqa, a été interpellée par la , interpellation qui a enflammé la Toile car la scène a été filmée. Pour Michel Thooris, il s’agit en fait d’« une affaire très simple » : celle du contrôle routier d’un véhicule qui circulait à vive allure. Explications au micro de Boulevard Voltaire.