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magouille et compagnie - Page 1201

  • Macron, le fossoyeur de la Police ? – Journal du mardi 9 avril 2019

    Macron, le fossoyeur de la Police ?

    Un suicide tous les quatre jours dans la police. Depuis le début de l’année, déjà 31 membres des forces de l’ordre se sont données la mort… La perspective d’une année noire se profile sans qu’aucune décision politique ne soit à l’ordre du jour.

    Retrouvez le Zoom avec Laurent Cassiau « Un commandant de police à visage découvert »

    L’État d’urgence fiscale : la nouvelle boîte à outils ?

    Alors que le Grand Débat National touche à sa fin, le premier ministre, Edouard Philippe, a présenté les premières conclusions. Pour esquisser une sortie de crise, le chef du gouvernement met le cap sur l’exaspération fiscale. Une parade loin de répondre aux principales revendications des gilets jaunes.

    Retrouver l’émission Politique & Eco avec Philippe Nemo : L’impôt est-il légitime ?

    Institut Iliade : un 6e colloque pour la route

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-le-fossoyeur-de-la-police-journal-du-mardi-9-avril-2019

  • Grand blabla national : tout ça pour ça

    Grand blabla national : tout ça pour ça

    Lors d’un bref discours prononcé à l’issue de la cérémonie de restitution du grand débat national, le Premier ministre a constaté :

    «La première exigence, c’est en fait une immense exaspération fiscale». «Mon gouvernement en assume sa part de responsabilité, et en a tiré conséquence en annulant la hausse de la taxe carbone»… de 2019 mais pas de 2018…

    «Notre pays a atteint une sorte de “tolérance fiscale zéro”. Les débats nous indiquent la direction à prendre: nous devons baisser, et baisser plus vite les impôts».

    Il a donc fallu 4 mois de grand débat, des dizaines de déplacements du président, des centaines de réunions et des heures de soliloque, pour que Emmanuel Macron constate que les Français veulent payer moins d’impôts ? Que des Français, asphyxiés par des taxes en tout genre, ne parviennent plus à joindre les deux bouts, notamment avec la hausse des prix à la pompe ?

    Et donc, on baisse les impôts ? Édouard Philippe a expliqué qu’«il reviendra au président de la République de donner les grandes orientations» de la sortie du grand débat, lors d’une expression qui est prévue à la mi-avril. Il reviendra ensuite au gouvernement de travailler avec le Parlement, les partenaires sociaux, les élus locaux, et les acteurs associatifs pour apporter des réponses concrètes. Bref, ce n’est pas encore pour demain…

    https://www.lesalonbeige.fr/grand-blabla-national-tout-ca-pour-ca/

  • Gilets Jaunes, Macron, violences politiques et après ?

    Gilets Jaunes, Macron, violences politiques et après ?

    Analyse de Franck Abed :

    Depuis que Macron fut imposé pour diriger les destinées de la France par le dernier tirage de la grande loterie du suffrage universel direct sur candidatures partisanes, nous pouvons constater qu’il n’a plus jamais vraiment évolué dans la réalité. Quand je dis réalité, j’entends la vraie vie que vivent ou subissent la grande majorité des Français.

    La prévisible crise des Gilets Jaunes aurait pu aider à le faire redescendre sur terre, lui qui évolue sur des cimes olympiennes. Les Gilets Jaunes ne représentent peut-être qu’une petite partie des Français, ils ont cependant tenté, maladroitement mais loyalement, d’alerter le Président sur leurs conditions de vies précaires. Je ne reviendrai pas sur les critiques qui leur sont adressées à cause de revendications purement personnelles et d’une étonnante absence de stratégie. Je souhaite ici analyser la réponse de Macron adressée aux Gilets Jaunes, ou plus exactement sa non-réponse : non pas simple absence de réponse, mais son choix de ne pas écouter.

    Depuis octobre 2018, la ligne de conduite de Macron face à ce phénomène reste inchangée et repose sur quatre axes principaux.Il joue d’abord la montre, pour que le mouvement se noie de lui-même dans le flux incessant de l’actualité médiatique. Il favorise en même temps la carte de la division interne, en essayant de le mettre sous l’influence de personnalités pilotées par l’Elysée. Il laisse avec une régularité d’horloge la violence s’installer lors des différentes manifestations, alors que l’appareil d’Etat dispose de tous les outils suffisants pour faire rentrer dans le rang les racailles et autres groupuscules violents. Il répond enfin sans cesse à côté des principales revendications des Français, et fait semblant de donner du grain à moudre au bon peuple en organisant un « Grand Débat National », auquel personne ou presque n’a participé par manque d’intérêt et de conviction. Heureusement, la plupart des Français ont refusé d’entrer dans la combine.

    Il était illusoire de croire que les Gilets Jaunes bousculeraient Macron au point de lui faire quitter l’Elysée. Estimer que Macron écouterait la rue relevait d’une naïveté tout aussi déconcertante. Qui pouvait envisager sérieusement que l’ancien élève du lycée Henri IV déclarerait : « J’ai compris et je change le cap de ma politique… » ? En même temps, la dernière fois qu’une personnalité politique du premier plan a prononcé sur un balcon le fameux « Je vous ai compris ! », les Français l’ont chèrement payé, au sens propre comme au sens figuré. Par ailleurs, nous continuons encore aujourd’hui d’en payer le prix, mais cela relève d’un autre sujet.

    Macron ne fascine que les naïfs, et les personnes faiblement armées sur le plan intellectuel et politique. En plus d’évoluer dans une sphère de courtisans et de financiers internationaux, il affecte un profond mépris pour notre pays et les Français de la « France d’en bas », les fameux « Sans-dents » du précédent quinquennat. L’illusion que ses communicants avaient su réaliser pour le faire élire ne prend plus, au point qu’un vent de scepticisme souffle fort sur « les Marcheurs » de la première heure.

    Je pense sérieusement que Macron, au plus profond de lui-même, croit être l’homme de la situation. Son entourage doit sans cesse lui susurrer qu’il appartient aux cercles fermés des grands hommes politiques. Il avait même déclaré en octobre 2016 : « La France a besoin d’un chef d’Etat jupitérien. » A écouter sa garde rapprochée, il serait un « nouveau Petit Prince » de la politique. Mon Dieu, Macron l’Ingénu ! que ne faut-il pas lire ?

    En réalité, mais beaucoup l’oublient malheureusement, Macron ne dispose d’aucune marge de manœuvre politique et financière pour au moins deux raisons. Voici la première : il est en réalité un pantin entre les mains de ceux qui l’ont faire élire (Xavier Niel, la Banque Rotschild, Patrick Drahi, Bernard Arnault, Jacques Attali, Bernard Henri Lévy, pour ne citer que les plus connus). Et la seconde : ce système politico-économique se montre en définitive irréformable, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur. Ita missa est.

    Macron, comme l’a clamé son prédécesseur d’un air très intéressé, est le président non pas des riches, mais des ultra-riches. Il a été joué placé par ces derniers, qui l’ont imposé au moyen d’une propagande médiatique jamais vue à ce jour en France, afin d’appliquer une politique anti-française, libérale, européiste et bien évidemment mondialiste : internationale et apatride, matérialiste et économique, où le socialisme le plus éclairé fraie sans honte ni fausse pudeur avec le capitalisme le plus sauvage. S’imaginer que Macron remettrait en cause le système libre-échangiste découle d’une naïveté déconcertante, et indique clairement une faiblesse d’analyse abyssale, une véritable incapacité à comprendre. Penser qu’il réussirait à sortir de la France de l’impasse ne pouvait être envisagé par les gens sérieux. 

    Alors qu’il aurait pu saisir l’occasion donnée par les Gilets Jaunes d’exposer à la France et au monde son génie politique, il a préféré rester dans sa tour d’ivoire et « penser printemps ». Non sans rire, cet homme a une capacité extraordinaire à parler pour ne rien dire avec un sérieux qui dépasse l’entendement. Il suffit de le voir fixer son interlocuteur droit dans les yeux, avec une fausse autorité, en énonçant des phrases sans queue ni tête, pour s’apercevoir, si on ne l’avait pas déjà compris, que cet homme ne peut aucunement être l’homme qui sauverait le navire France du syndrome Titanic. Ses métaphores ressemblent en tout point à sa politique : vide de sens, paillettes pour dissimuler l’inconsistance la plus totale, et des rodomontades ! 

    Je ne le regrette pas mais le constate, les Gilets Jaunes n’ont pas réussi à le pousser dans ses retranchements, pour les raisons déjà évoquées. Même si une brise de colère souffle en France, nous sommes très loin d’un tsunami, en dépit des images choquantes que nous voyons circuler sur les réseaux sociaux et autres médias. En France, beaucoup, et cela constitue un sérieux problème, tiennent à leurs petits avantages réels ou non. L’ouvrier d’hier, aujourd’hui retraité, est devenu par la force des choses un rentier au sens strict du terme. Un rentier préfèrera toujours l’ordre établi, même précaire ou excessif, aux incertitudes du lendemain. Par définition, un rentier s’assimile à un conservateur. Concrètement, il faudra bien plus que des manifestations le samedi pour bousculer l’infrastructure étatique… En un sens, il faudrait un véritable prolétariat – au moins en esprit – pour que la (contre)révolution advienne !

    On nous parle de la violence lors des manifestations des Gilets Jaunes. Mais objectivement, celle-ci se montre toute relative. Nous vivons vraiment dans une époque aseptisée. Un CRS qui prend trois poings dans la figure prend 10 jours d’ITT. Un manifestant, pacifique ou non, qui reçoit du gaz lacrymogène dans les yeux, pleure pendant des jours sur la violence policière et porte plainte… Quelques rues dépavées et les bienpensants crient déjà à la révolution. Arrêtez ! Alors oui, les LDB ont gâché des vies et plusieurs éborgnés ou mutilés d’un membre peuvent en témoigner. Mais de grâce, que les observateurs et acteurs des Gilets Jaunes ne parlent pas de l’emploi d’armes de guerre. Il faut ne vraiment pas connaitre ce qu’est réellement la guerre, ne l’avoir jamais faite, ne s’être jamais rendus dans un pays en guerre ou sur un théâtre d’opérations pour professer ce genre d’ineptie. Je leur conseille d’aller en Syrie, en Irak, en Somalie, ils découvriront réellement les dégâts provoqués par les mines, les grenades, les mortiers, les bazookas, les avions, etc. D’une manière générale, dois-je rappeler les manifestations politiques qui se sont déroulées dans notre pays par le passé, et dont certaines ont provoqué la mort de très nombreux Français ? La violence politique d’aujourd’hui se montre très faible et limitée en comparaison de ce que la France a connu par le passé.

    Quand on réfléchit sérieusement et en prenant du recul, la société française est surtout devenue violente sur le plan social. En fin de compte, les émotions vécues lors des manifestations ne me semblent pas être à la hauteur du désastre français que nous encaissons tous. La France qui était célébrée dans le monde entier pour sa qualité de vie devient une prison à ciel ouvert. On peut recevoir des coups de poignard dans la rue pour un regard, mourir en étant assis à la terrasse d’un café ou en marchant le long de la plage un 14 juillet au soir, etc. Il devient difficile dans une conversation sérieuse de parler avec autrui, sans se faire taxer de macho, de raciste, de collaborateur, de nazi, d’esclavagiste et maintenant de pollueur. Buvez un verre de vin dans la rue avec des amis pour fêter un diplôme ou un contrat d’affaire et vous serez ramassés par la police municipale pour alcoolémie et trouble à l’ordre public. France, pays des libertés, qu’es-tu devenue ? 

    Mais ce n’est pas tout. Et que dire de l’ « état de l’Etat » ? Des fonctionnaires payés au lance-pierres pour assurer des missions, dont certaines pensées en dépit du bon sens, et avec des moyens ridicules. Des professeurs et instituteurs rémunérés pour faire avaler aux enfants de France un catéchisme, certes « républicain » mais violemment anti-national. Des services de santé où des infirmières dévouées travaillent sans compter en risquant leur santé… et celles de leurs patients. Sans oublier des urgences saturées, visitées par des populations inconscientes qui souffrent d’un rhume, d’un mal de dos, ou d’un ongle cassé…

    Pendant ce temps, une minorité de hauts-fonctionnaires (hauts par la place, non par les compétences) se gavent sur la bête, au point que du mobilier d’art disparaît tous les ans des inventaires de l’Etat, dans des proportions inimaginables – et je ne parle même pas de leurs appointements. L’Etat, loin de laisser de saines libertés économiques aux entreprises et aux entrepreneurs, les pille, les assèche en leur assénant impôts sur impôts, pendant que les multinationales arrivent à les esquiver par des moyens « légaux ». Et nous, Français de la base, de toutes conditions ou presque, sommes taxés constamment pour enrichir un Etat qui n’assume plus ses fonctions régaliennes, à commencer par la sécurité. Je n’évoque pas ici le délabrement des mœurs… qui représente à dire vrai une violence incommensurable contre l’esprit et la nature humaine. Qui parle de cette violence à l’endroit des plus jeunes et des bébés sans défense ?

    Alors oui, il y a eu des débordements lors des actions organisées par les Gilets Jaunes, des violences provoquées par des idiots utiles, des imbéciles, des agitateurs professionnels, peut-être même des agents de l’étranger. Mais en réalité, tout ceci est peu de choses face à la chute vertigineuse de la France dans le concert des nations, bien peu de choses face à la médiocrité de la vie, de l’esprit et de l’idéal qui s’impose presque partout en France. Nos ancêtres ont combattu et se sont sacrifiés pour nous offrir un pays en paix et resplendissant. Aujourd’hui ils vendent notre héritage à l’encan, mais tout reste possible car, après la chute, la renaissance vient…

    https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-macron-violences-politiques-et-apres/

  • L’avenir n’est pas pour demain

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    Le billet de Patrick Parment

    Les statistiques sont intraitables. L’Europe est un territoire vieillissant. L’âge médian – atteint par la moitié de la population – est de 43 ans dans l’Union européenne quand il est de 30 ans à l’échelle mondiale – ce dont on se fiche, par ailleurs. Le problème est que mécaniquement cela va modifier les équilibres dans l’Union. La charge des actifs supportant les dépenses sociales liées à leurs aînés va exploser. La diminution de la population active  entrainera une baisse de la production. Ce qui ne fera qu’accentuer notre déclassement économique face aux pays émergents, notamment la Chine et l’Inde. Certes, de nombreux paramètres peuvent venir contrarier cette perspective, mais certainement pas le vieillissement de la population.

    Et il y a encore des zozos pour nous dire que l’immigration est une chance pour la France et l’Europe ! Les fadaises du genre les « immigrés paieront vos retraites » relève du pur fantasme.  Et ce pour plusieurs raisons. La première est que la charge des immigrés improductifs ne cessera d’augmenter parallèlement à une augmentation du nombre de retraités. A moins que notre système de santé ne s’effondre à son tour. Malgré les offres de formation, la plupart des emplois à pourvoir ne sont pas satisfaits. Si une minorité de gens issus de l’immigration s’intègrent – plus le niveau de scolarité est élevé, plus on constate une tendance à l’assimilation – tel n’est pas le cas de la grande majorité abonnée aux aides sociales et aux trafics en tout genre. Quant aux immigrés qui trouvent du travail, c’est le plus souvent dans des métiers sans grande technicité.

    On se demande donc où est cette « immigration, chance pour la pour la France » que clament les sociaux-libéraux, d’Emmanuel Macron à Jean-Luc Mélenchon.

    Autre exemple, si nécessaire. Le plus vaste gisement d’emploi se trouve au sein des petites entreprises (de 0 à 10 employés) et notamment dans le domaine artisanal. Nous avons en France une très riche tradition artisanale qui touche une large palette de métiers (bois, fer, textile, terre, etc.) Sans eux les Vuitton, Hermès et autres, n’existeraient pas. Or, ces métiers crient famine et ne trouvent pas assez de candidats pour renouveler une population d’artisans qui, elle aussi, vieillit. Ces métiers sont le fruit d’une longue tradition de techniques mais aussi de gestes qui font le lien entre la main et l’esprit. Leur disparition est donc irrémédiable, leur perte un dramatique appauvrissement. Or, il ne me semble pas que les immigrés aient saisi toute l’opportunité d’une telle ouverture.

    Les immigrés, semble-t-il, préfèrent se réfugier dans un communautarisme qui ne cessera de les marginaliser. Et ce n’est pas la société libérale actuelle qui nous sortira du pétrin. Bien au contraire, elle ne fait qu’accentuer les disparités sociales qui nous mènent droit à l’effondrement démographique (« no future ») et industriel.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/08/l-avenir-n-est-pas-pour-demain-6142335.html

  • Gilets jaunes : ce bilan accablant que vous ne lirez nulle part ailleurs

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    Il y a quatre mois que le mouvement des gilets jaunes s’est imposé en une de l’actualité, avec des temps forts et de cruelles déceptions, tant chez les manifestants que du côté du gouvernement.

    On a assez répété que la force du mouvement faisait aussi sa faiblesse. Sans chef ni ligne de conduite, le 8 décembre, il a fait peur au pouvoir, physiquement peur, et ce dernier ne l’a pas pardonné. D’où une répression inédite.

    Pour les analystes, le mouvement devait disparaître dès lors qu’il n’ouvrait aucune perspective politique nouvelle. Il suffisait d’attendre. Pour le gouvernement, l’administration d’une bonne raclée avant Noël ne pouvait que précipiter les choses et clore ce regrettable épisode ; le jeu trouble avec l’extrême gauche ultra-violente faisait partie du scénario. Fin décembre, le pire était passé, pensait-il, et on allait pouvoir se souhaiter une bonne année.

    Début janvier, il fallut déchanter. Les gilets jaunes, toujours soutenus par la majorité de la population, étaient à nouveau sur les ronds-points et au cœur des villes emblématiques. Changement de tactique, donc. L’heure était au grand débat et à la performance physique du débatteur. Sept heures d’affilée sur tous les sujets, sans note et sans même prendre le temps de faire pipi – une performance, vous dis-je. On apprit, après coup, que le public était trié sur le volet et les questions préalablement soumises à l’intéressé.

    Après avoir eu un Président commentateur de sa propre inaction, on attendait un chef, un vrai – Jupiter, disaient-ils – et on découvrit un animateur de débat connaissant, certes, toutes les ficelles du métier mais ayant perdu toute idée de la fonction présidentielle.

    La morosité gagnait : entre des gilets jaunes qui se retrouvaient chaque samedi parce qu’ils étaient là le samedi précédent, et un Président courant après les débats dans toute la France comme un canard fait encore le tour de la basse-cour quand on lui a coupé la tête, il faut bien avouer que ce début d’année avait un côté surréaliste.

    N’était l’intermède des Champs-Élysées, où le ministère de l’Intérieur chercha à faire porter la violence des Black blocs sur les gilets jaunes, nous n’aurions pas vu passer les semaines.

    Aujourd’hui, le grand débat est clos. 24 % des interventions porteraient sur l’écologie ; je peine à le croire. Il est certain, en revanche, qu’à l’heure des synthèses et des propositions, il y aura beaucoup de déçus chez les gilets jaunes. En dehors du fameux référendum d’initiative populaire, qu’aucun homme politique responsable ne peut à bon droit accepter, les gilets jaunes n’ont pas réussi à présenter une seule demande forte et imparable par le gouvernement et soutenue par la base et l’opinion.

    Cette déception, qui pourra même virer à la colère, sera renforcée par l’incompréhension quasi maladive dont font preuve, aujourd’hui encore, à l’égard du mouvement et le Président et le gouvernement. Car, mis bout à bout, les faits sont accablants. Dernier en date : la provocation de l’installation de 400 nouveaux radars encore plus puissants.

    Mais on pourrait aussi ajouter :
    – la frénésie de comparutions immédiates et les sanctions disproportionnées ;
    – le dévoiement des règles d’emploi de certaines armes de maintien de l’ordre ;
    – l’inconscience du transfert de certaines gardes statiques à l’opération Sentinelle ;
    – la duplicité qu’il y a à signer le pacte de Marrakech en prétendant qu’il n’engage à rien ;
    – la hargne tranquille mise à détruire la famille ;
    – l’irresponsabilité de vendre sans raison le patrimoine économique de la France ;
    – et, d’une façon plus générale, l’usage systématique du deux poids deux mesures quand il s’agit d’accabler le peuple.

    Sauf événement majeur, le gouvernement a toutes les chances de faire triompher ses propositions et de remporter une victoire inespérée. Que les gilets jaunes se rassurent : ce sera une victoire à la Pyrrhus, de celles dont l’Histoire nous enseigne qu’il eût mieux valu ne pas les remporter.

    Lucien Paillet

    https://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-ce-bilan-accablant-que-vous-ne-lirez-nulle-part-ailleurs/

  • Le chef de la diplomatie hongroise accuse l’ONU et l’UE « d’organiser » un « changement de population » en Europe, avec la complicité des « médias de gauche »

    La Hongrie peut être fière d’avoir rejeté le pacte des migrations de l’ONU, a déclaré vendredi le ministre des Affaires étrangères Péter Szijjártó, ajoutant en même temps que « la bataille n’est pas encore terminée ».

    Szijjártó a déclaré lors du dévoilement officiel du programme électoral du Fidesz pour les élections européennes, qu’il était désormais « clair » que l’afflux de migrants illégaux en Europe faisait « partie d’un plan bien conçu » pour organiser un « changement de population ».

    « Il existe un plan mondial pour changer la population en Europe, dans lequel le Parlement européen, les politiciens européens, les Nations Unies et les médias de gauche jouent tous un rôle. »

    Il a ajouté que l’objectif de l’ONU était de légaliser l’immigration illégale avec l’aide de son pacte mondial sur les migrations.

    (…) Hungary Today

    http://www.fdesouche.com/1188893-le-ministre-des-affaires-etrangeres-hongrois-accuse-lonu-et-lue-dorganiser-un-changement-de-population-en-europe-avec-la-complicite-des-medias-de-gauche

  • Immigration clandestine : En Marche drague la droite – Journal du lundi 8 avril 2019

     

    Immigration clandestine : En Marche drague la droite

    C’était considéré comme une fake news, mais Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur l’a enfin avoué : les ONG d’aide aux clandestins sont complices des passeurs. Retour sur une évidence enfin avouée.

    Gilets Jaunes et Grand débat : le dialogue de sourds ?

    Deux mois de grands débats, des centaines d’heures de palabres et des conclusions timides. Alors que le 21e acte des Gilets Jaunes a mobilisé moins de monde, l’exécutif tente d’éteindre définitivement la flamme.

    Mosquée de Strasbourg : une ville dans la ville ?

    Alors que la Capitale alsacienne a inauguré sa grande mosquée en 2012, un nouveau chantier est en cours pour construire un autre lieu de culte musulman dans le quartier de la Meinau, à quelques centaines de mètres du lieu où est installé le Marché de Noël récemment frappé par le terroriste Chérif Chekat. Jean-Paul Garraud, ancien magistrat et fondateur de la droite populaire, 9e sur la liste du Rassemblement National s’est rendu sur place avec une équipe de TVLibertés.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-clandestine-en-marche-drague-la-droite-journal-du-lundi-8-avril-2019

  • Immigration clandestine : En Marche drague la droite – Journal du lundi 8 avril 2019

     

    Immigration clandestine : En Marche drague la droite

    C’était considéré comme une fake news, mais Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur l’a enfin avoué : les ONG d’aide aux clandestins sont complices des passeurs. Retour sur une évidence enfin avouée.

    Gilets Jaunes et Grand débat : le dialogue de sourds ?

    Deux mois de grands débats, des centaines d’heures de palabres et des conclusions timides. Alors que le 21e acte des Gilets Jaunes a mobilisé moins de monde, l’exécutif tente d’éteindre définitivement la flamme.

    Mosquée de Strasbourg : une ville dans la ville ?

    Alors que la Capitale alsacienne a inauguré sa grande mosquée en 2012, un nouveau chantier est en cours pour construire un autre lieu de culte musulman dans le quartier de la Meinau, à quelques centaines de mètres du lieu où est installé le Marché de Noël récemment frappé par le terroriste Chérif Chekat. Jean-Paul Garraud, ancien magistrat et fondateur de la droite populaire, 9e sur la liste du Rassemblement National s’est rendu sur place avec une équipe de TVLibertés.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/immigration-clandestine-en-marche-drague-la-droite-journal-du-lundi-8-avril-2019

  • Acte XXI des Gilets jaunes : un engagement politique de plus en plus attendu

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Malgré une participation en baisse, qui peut s’expliquer en partie par la multiplication des contrôles préventifs (6075 selon les chiffres du ministère), les Gilets jaunes ont parcouru à Paris, le trajet le plus long de leur histoire : 16 km entre La République et La Défense. La marche s’est déroulée sans incident majeur, malgré la tentative de blocage du périphérique porte de Champerret. Eric Drouet a eu droit de nouveau à une amende de 135 € alors qu’il prenait le métro pour rejoindre le point de ralliement…
    Mais peut-on dire pour autant que le mouvement s’essouffle ?

    Non si l’on regarde du côté de Saint-Nazaire, où les Gilets jaunes ont tenu leur assemblée à la veille de l’acte XXI. Le nombre de délégations présentes (environ 300) a été multiplié par 4 par rapport à la première assemblée de Commercy des 26 et 27 janvier et l’on a dénombré plus de 800 participants. Le but était de réfléchir à une structuration du mouvement, à ses modes d’actions, à la formulation de ses revendications et à son avenir.

    Sur France Info, Benjamin Cauchy, ancien porte-parole des Gilets jaunes de Toulouse, et neuvième sur la liste de Dupont-Aignan pour les élections européennes, a invité les Gilets jaunes à s’investir dans la sphère politique.
    Et la mobilisation en province n’a-t-elle pas failli à sa réputation ?

    Colère à Rouen où l’interdiction d’accès du centre-ville a provoqué quelques débordements et notamment l’incendie d’un engin de chantier. A Nantes, la tension est restée vive : des enfants ont été gazés sur le manège d’une fête foraine. Et en Corrèze, des Gilets jaunes ont cru bon manifester contre la vente à la découpe de la France et contre le projet de privatisation des barrages hydroélectriques.

    https://fr.novopress.info/214214/acte-xxi-des-gilets-jaunes-un-engagement-politique-de-plus-en-plus-attendu/

  • Brexit – Le coup d’État des élites, par Olivier Bault

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    Si le sujet n’était aussi grave, il y aurait matière à rire face à cette Commission et ce Parlement européens qui prétendent défendre la constitution nationale contre la majorité parlementaire en Pologne mais qui encouragent les parlementaires britanniques à violer leur propre constitution pour bloquer le Brexit voulu par le peuple. Certes, le Royaume-Uni a une particularité : il n’a pas de constitution écrite. Néanmoins, toute une série d’usages et de procédures hérités de plusieurs siècles de parlementarisme ont outre-Manche valeur de règles constitutionnelles, et c’est bien cette constitution-là qui est allègrement violée cette semaine par les parlementaires hostiles au Brexit.

    Andrea Leadsom, « leader » de la Chambre des communes (c’est-à-dire ministre chargé des relations avec la Chambre des communes), a dit après l’adoption expresse d’un projet de loi permettant au Parlement de prendre le contrôle du Brexit et de bloquer le Brexit dur maintenant prévu pour le 12 avril : « Si ces gens avaient des armes, nous décririons cela comme un coup d’Etat militaire. » L’attention des médias, après le vote en quelques heures de ce projet de loi proposé par un député travailliste et un député conservateur et adopté à une voix de majorité (313 contre 312), s’est concentrée sur le vote de la travailliste Fiona Onasanya, mise en prison en janvier dernier et qui bénéficie d’une mesure de libération anticipée suite à une affaire de mensonges à la police pour éviter une amende pour excès de vitesse. Sans le vote de cette délinquante, font remarquer les pro-Brexit, le coup d’Etat de la Chambre des communes échouait.

    Le projet de loi en question, désormais à la Chambre des lords où il fait aussi l’objet d’une procédure accélérée avec un vote en dernière lecture planifié pour lundi, contraindrait Theresa May à demander un nouveau report du Brexit et à obtenir l’assentiment du Parlement pour la date négociée avec les 27. Une fuite reprise vendredi matin par les médias britanniques évoquait un report de douze mois que voudrait proposer le président du Conseil européen Donald Tusk, en échange de la promesse d’un maintien du Royaume-Uni dans l’union douanière européenne ou même d’un deuxième référendum. Ces deux propositions étaient négociées cette semaine par Theresa May avec le leader de l’opposition, le travailliste d’extrême gauche Jeremy Corbyn, que le Premier ministre a invité lundi soir à la table des négociations pour trouver une solution conjointe à l’impasse actuelle, aggravant les scissions au sein du Parti conservateur et provoquant la démission de deux secrétaires d’Etat. Une dizaine d’autres membres du gouvernement pourraient bientôt suivre selon le Telegraph.

    La Chambre des lords, à l’ambiance d’habitude plutôt calme, bouillonnait jeudi alors que certains des pairs du Royaume tentaient d’empêcher l’adoption expresse du projet de loi de la Chambre des communes en dénonçant une violation flagrante de la constitution. Certains tories ont même mis en avant le risque d’une insurrection violente des électeurs si les parlementaires refusent d’accepter le résultat du référendum de 2016. Lord Lawson, ancien chancelier de l’Echiquier (ministre des Finances et du Trésor) de Margaret Thatcher de 1983 à 1989, s’est dit scandalisé : « Je siège au Parlement depuis quarante-cinq ans et il n’y avait jamais eu un tel exemple de vandalisme constitutionnel à cette échelle. »

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 5 avril 2019

    https://fr.novopress.info/