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magouille et compagnie - Page 1204

  • Le grand débat est tronqué sur l’immigration

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Finalement, Emmanuel Macron a abordé le thème de l’immigration dans sa lettre aux Français qui introduit le grand débat. Cependant, il ne s’agit pas d’une question ouverte, mais d’une formule interrogative soigneusement rédigée par le gouvernement. La voici : « En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? ».

    Le site Polémia a décortiqué cette question pour dénoncer sa malhonnêteté.

    En matière d’asile, accepter nos soi-disant obligations, c’est déjà accepter une voie d’immigration. En outre, les étrangers déboutés continuent le plus souvent de séjourner clandestinement en France.

    Par ailleurs, les conventions internationales et la jurisprudence du Conseil constitutionnel empêchent d’appliquer des quotas aux mineurs étrangers ou aux titres de séjour consécutifs au regroupement familial. Quant aux étudiants étrangers, il n’est pas sûr que le gouvernement soit prêt à en réduire significativement le nombre.

    Dès lors, seule l’immigration économique serait impactée par les objectifs évoqués par le président de la République. Un nouveau pied de nez aux Français exaspérés par l’immigration !

    https://fr.novopress.info/

  • Pour Emmanuel Macron, l’accueil des migrants est inconditionnel !

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    La semaine dernière, plus de six heures d’entre-soi, entre messieurs et mesdames les maires invités par des préfets aux ordres qui, comme par hasard, ont oublié Robert Ménard et Julien Sanchez, et une phrase passée presque inaperçue concernant l’immigration.

    Emmanuel Macron a, en effet, prononcé une phrase qui devrait rester historique, et qui montre, s’il était besoin de preuves, combien il se moque de ce que le peuple a à dire et ce, quoi que ce peuple ait à dire. Il fera comme bon lui semble puisque ce même peuple – réduit, il faut le rappeler, à moins du quart des électeurs – lui a donné les pleins pouvoirs. Cette phrase répondait à une question sur l’immigration du maire de Montauban. Je cite cette phrase : « L’accueil et l’hébergement des migrants sont inconditionnels, c’est un vrai investissement de l’État et il a encore augmenté, c’est environ deux milliards d’euros, mais il faut s’en féliciter ! » Fermez le ban. Il aurait pu rajouter : « Non seulement je vais maintenir le cap, mais je vais ouvrir les vannes, comme me le conseille le pacte de Marrakech que j’ai signé avec énergie. »

    Il faudrait analyser chacun des mots de cette déclaration pour bien comprendre l’idéologie qui anime le personnage. Par exemple, l’adjectif « inconditionnel ». La définition en est « qui n’est soumis à aucune condition », c’est-à-dire total et sans réserve. La traduction de cet adjectif est que toute personne arrivant en France en totale illégalité est non seulement la bienvenue mais elle y sera choyée, hébergée, payée, soignée sans aucune contrepartie. Et Macron de se réjouir et de se féliciter inconditionnellement que l’investissement migratoire a encore augmenté jusqu’à environ deux petits milliards d’euros.

    L’opposition avait, jusqu’alors, avancé que le coût de cette immigration clandestine était d’un gros milliard ; et bien le chef de l’État vient de révéler qu’il n’en était rien, qu’elle nous coûtait le double et que, en vérité, cela ne ferait qu’augmenter puisqu’il s’agissait d’un bon investissement. En quoi ? On peut se poser la question ?

    Notre Président reste persuadé que l’intégration est un défi. C’est pourtant, depuis des années, un échec dû à des injustices et à du ressentiment. Vous noterez que, dans sa lettre, il ne parle pas d’assimilation mais d’intégration. Cette nouvelle déclaration du Président devant une assemblée de maires, parmi laquelle certains ont osé huer le courageux maire de Montauban, est une vraie provocation au regard de ce que l’immigration représente.

    Il suffit de parcourir l’épais livre que Laurent Obertone a consacré à l’immigration pour avoir le cafard de réaliser ce qui attend nos enfants et petits-enfants. Nous aimerions que la lecture de La France interdite, la vérité sur l’immigration (https://www.amazon.fr/France-Interdite-Laurent-Obertone/dp/B07C5K541N) serve à nos gouvernants pour qu’ils comprennent le danger de leur politique immigrationniste. Voici ce que M. Macron y aurait appris : aujourd’hui, cent mille natifs sont remplacés par 150.000 « divers ». En 2040, quatre Français sur dix seront issus de la diversité, qui sera majoritaire en 2060. Autrement dit demain.

    Pourtant, M. Macron, comme ses prédécesseurs, hélas, nous entraîne dans cette perspective peu réjouissante pour notre culture, notre civilisation que, du reste, Emmanuel Macron n’évoque pas dans sa lettre, guide-âne du débat. Alors, oser parler d’investissement pour la France en encourageant l’immigration est un propos indigne d’un Président qui s’est vu confier les clefs de la maison France.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/pour-emmanuel-macron-laccueil-des-migrants-est-inconditionnel/

  • UN MOUVEMENT QUI REFUSE DE MOURIR

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    Les tous derniers événements confirment la perte de légitimité du pouvoir actuel.

    À peine Macron a-t-il annoncé, dans son discours de fin d’année, l’ouverture d’un « grand débat national » cadré par une Lettre aux Français à paraître au milieu de ce mois, que le collectif des Gilets jaunes, La France en colère, lui écrit une lettre ouverte, datée du 3 janvier, destinée à expliquer que non seulement son propos ne les a en rien convaincus, mais qu’ils restent plus que jamais déterminés à poursuivre leur action, persuadés qu’ils sont de sa légitimité, nonobstant les sondages. Ce fléchissement, d’ailleurs, quoique important, est relatif, puisque les Gilets jaunes peuvent encore compter sur 55% d’approbations, selon un sondage tout récent (4 janvier) d’Odoxa Dentsu consulting. Sous la plume de Priscilla Ludovsky, Éric Drouet et Maxime Nicolle, le collectif accuse le pouvoir de chercher à endormir les Français, et affirme sa résolution de relancer le mouvement, prévoyant la possible transformation en « haine » de la « colère » populaire, au cas où le président persisterait à ignorer leurs revendications. Et de relancer, dans la foulée, l’exigence de la tenue du fameux référendum d’initiative citoyenne, dont nous avons dit, plus haut, ce que nous en pensions.

    Qualifiant de « mesurettes » les concessions annoncées le 11 décembre (hausse du SMIC, défiscalisation des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour les retraités percevant une pension inférieure à 2 000 euros mensuels, annulation des hausses des carburants… en 2019), les Gilets demandent « une baisse significative de toutes les taxes et impôts sur les produits de première nécessité », ce qui exprime leur détresse et leur révolte face à une situation matérielle qui ne cesse d’empirer, et « une baisse significative de toutes les rentes, salaires, privilèges, et retraites courantes et futures des élus et hauts fonctionnaires d’État », ce qui traduit une exaspération face aux faveurs dont jouit la nomenklatura qui nous dirige. Ces avantages sont perçus comme une inégalité de condition jugée non seulement injuste, mais profondément humiliante à l’égard de la masse de nos compatriotes. Le ton de la lettre ouverte est particulièrement virulent, les Gilets jaunes taxant de « piège » la consultation nationale prévue, dénonçant la répression exercée à leur encontre, stigmatisant le mépris du président à l’égard du peuple, et exprimant leur rejet total des dirigeants actuels en exigeant l’intervention, dans les discussions, d’une personnalité non politique et exempte de tout soupçon au plan judiciaire et financier.

    Le mouvement s’essouffle peut-être, mais apparemment, la braise continue à couver sous la cendre, et il n’est pas impossible qu’elle provoque un incendie.   

    YM

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/01/20/un-mouvement-qui-refuse-de-mourir-6122328.html

  • Sommet « Choose France » – Macron et la voix de ses maîtres, par Franck Deletraz

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    Pour la deuxième édition du sommet « Choose France », Macron recevait le 21 janvier, date anniversaire de la décapitation de Louis XVI, quelque 150 patrons des plus grandes entreprises mondiales au château de Versailles pour les convaincre d’investir en France. Un événement qui, dans le contexte actuel, aura bien sûr poussé nombre d’observateurs à établir un parallèle douteux entre ce président incompétent, empêtré par sa faute dans la crise des Gilets jaunes, et ce pauvre Louis XVI, victime de la folie sanguinaire des républicains. Or, si symbole il y a dans ce sommet de Versailles, c’est plutôt celui du dramatique déclin de notre pays et de sa soumission croissante aux puissances d’argent.

    Une soumission aux puissances d’argent

    En ce haut lieu de la puissance et de la grandeur françaises où, jadis, ambassadeurs et autres diplomates étrangers venaient implorer, avec la plus grande humilité et force déférence, une réponse positive de Sa Majesté très chrétienne, l’ancien banquier, hébergé à nos frais par l’Elysée, a choisi, lui, d’installer sa roulotte publicitaire destinée à convaincre, à grand renfort de cadeaux fiscaux et autres avantages, les ploutocrates de la planète d’investir dans notre pays, et donc de s’en rendre maîtres. Ce qui ne constitue pas à proprement parler une surprise puisque, en 2017 déjà, Dupont-Aignan avait très justement souligné qu’« élire Emmanuel Macron, c’est soumettre notre pays aux puissances d’argent et se résigner à la pire régression sociale depuis la Libération ».

    Quant à la date du 21 janvier, pensée (ou non) comme un message à destination des maçons, particulièrement nombreux samedi, elle est en tout cas symbolique de la mort d’une France qui était respectée et redoutée dans le monde entier.

    La « fine fleur » des patrons voyous

    Quoi qu’il en soit, grâce, ou plutôt à cause de Macron, nous aurons vu samedi le célèbre patron voyou Lakshmi Mittal (ArcelorMittal), Satya Nadella (Microsoft), Dara Khosrowshahi (Uber), Jamie Dimon (JP Morgan), Larry Culp (General Electric), le Turc Yüksel Robert Yildirim (propriétaire du quart du capital du géant français du transport maritime CMA CGM), le Sud-Coréen Jeon-Jin Seo (Celltrion) ou encore l’Indien Umesh Chowdhary (Titagarh), soit quelques-uns des plus grands exploiteurs de la planète, fouler avec la joie insolente des parvenus les parquets de la fameuse galerie des Glaces, dans laquelle, il y a tout juste un siècle, la France victorieuse par les armes imposait sa paix à l’impérialisme germanique. Elle ne savait pas alors que d’autres la vendraient bientôt aux plus offrants des prédateurs étrangers…

    Enfin, comble de l’absurdité, alors même que les milliers de PME françaises, bien qu’étant la proie préférée du fisc, sont aujourd’hui les premières à créer des emplois dans notre pays, pas une seule d’entre elles n’avait été invitée samedi à Versailles !

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 23 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/213352/sommet-choose-france-macron-et-la-voix-de-ses-maitres-par-franck-deletraz/

  • Marc Doyer, le macroniste, candidat sur la liste “gilets jaunes” aux européennes – Le gouvernement applaudit un « processus intéressant »

    Le système a plus d’un tour dans son sac. Il y a quelques jours, une certaine Ingrid Levavasseur annonce qu’elle présentera une liste “gilets jaunes” aux élections européennes.

    Parmi  les premiers candidats de cette liste figure le nom de Marc Doyer, un drôle de gilet jaune.

    Aux élections législatives, Marc Doyer se présentait “En marche”.

    Marc Doyer ne tarissait pas d’éloges à l’égard des Macron. En mai 2017, il était tout fier d’avoir offert un brin de muguet à Brigitte Macron.

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  • Entretien avec Eric Drouet – les Gilets jaunes doivent passer à la vitesse supérieure avec la «Nuit jaune»

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    RT France a diffusé, le 22 janvier, un entretien avec Eric Drouet.

    L’un des porte-paroles des Gilets jaunes revient sur la mise en place de la «Nuit jaune», un appel à manifester de nuit pour «être entendu une bonne fois pour toutes».

    https://fr.novopress.info/213345/entretien-avec-eric-drouet-les-gilets-jaunes-doivent-passer-a-la-vitesse-superieure-avec-la-nuit-jaune/

  • Tribune libre : BERNANOS, VIDEO STAR

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    Christian Rol, écrivain

    Antonin Bernanos, descendant dégénéré du "grand écrivain catholique" Georges Bernanos, vient une fois de plus défrayer la chronique des manifs parisiennes ; à ses dépends.

    En croisant la route de nos amis les « Zouaves », ce rejeton de la grande bourgeoisie du VIème arrondissement, a résolument découvert le retour du concret dans sa gueule puisque la poignée de militants nationalistes qui lui faisait face, ainsi qu’à ses nombreux amis, a remis les pendules à l’heure de manière expéditive.

    Nous ne parlons pas là de « grande politique » mais de sport de rue, un registre dans lequel notre camp a toujours excellé, et auquel la nouvelle génération de natios redonne une certaine vigueur (y compris à Lyon).

    A mon âge canonique, ces gamineries devraient me laisser indifférent mais, comme pas mal d’entre nous, je ne vois jamais sans déplaisir la permanence d’une certaine tradition consistant à faire mordre la poussière aux fils à papas « antifas » qui brandissent le drapeau rouge avant de rentrer dans l’appartement familial à 1 million d’Euros où officie une femme de ménage philippine payée au lance-pierre.

    Je caricature à peine puisque, le sieur Bernanos, déjà connu défavorablement de nos services, s’est fait connaître il y a quelques années pour avoir mis, avec ses amis, le feu à une voiture de flics lors d’une manif. Je n’ai rien contre le principe mais le fait que sa propre mère, prof de gauche à Nanterre ou quasiment, ait rameuté tout le ban et l’arrière ban de ses relations et réseaux pour soustraire le « rebelle » aux foudres de la Justice prouve assez bien dans quel sens pèse la balance. Quand le boxeur Christophe Dettinger fait reculer à lui seul trois hommes armés et casqués, il risque 7 ans ferme ; quand un fils à papa nommé Bernanos incendie une voiture de flics et attaque à dix contre un tel représentant de l’ordre, c’est à peine un peu de préventive. En échange de ce service, le révolutionnaire, fera un très bon indicateur de police...

    Sur la vidéo qui rend compte de l’échauffourée entre nos cadets et les fiottes antifas, on s’aperçoit de la veulerie, celle physique et morale, du personnage. « Retenez-moi ! » semble implorer l’Antonin auprès de ses copains qui scandent « Wesh ! » à la manière de ces racailles qui les fascinent tant. Mais, rien ne viendra de ces révolutionnaires de la rue des Ecoles puisqu’ils n’ont ni les épaules, ni les tripes pour cela. Normal, puisque leur « combat » est une illusion virtuelle, une lutte sans ennemis.

    Leur plus sûr ennemi, ainsi que, probablement, le leur suggèrent leurs psys, c’est eux-mêmes. Ils aimeraient bien être virils, avoir de belles nanas, savoir se battre, être intellectuellement courageux. Mais, les hasards de l’hérédité, de la sociologie et de la génétique sont cruels qui les ont fait naître riches, laids et lâches. C'est Georges qui doit se retourner dans sa tombe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/01/23/tribune-libre-bernanos-video-star-6123122.html

  • Une (des) liste(s) GJ aux européennes: une bonne idée?

    agora.jpgLe sondage Elabe  pour BFMTV publié hier confirmerait une embellie pour la liste LREM/MoDem aux élections européennes qui retrouverait le  score d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle (23,5%). En seconde position,  le Rassemblement National  est crédité de 20,5%, loin devant LR  (12,5%), LFI (9,5%),  EELV (9%),  le PS (6%), DLF (5%) ,le PC (2%), Les Patriotes (1,5%)… BFM précise sur son site que  l’enquête a été publié avant l’annonce du lancement d’une liste de “Gilets Jaunes”, menée  Ingrid Levavasseur. Le sondage  émettait cependant l’hypothèse  d’une telle liste, qui pénaliserait  principalement le Rassemblement National, puisque dans ce cas de figure LREM arriverait en tête avec 22,5% des suffrages, le RN  à 17,5%, la liste GJ à 13%, LR à 11,5%…  « Pour comprendre les bons augures autour des listes LaRem/MoDem et EELV, qui enregistrent les gains les plus nets, il faut examiner l’intérêt suscité par le rendez-vous électoral. Et il est encore bien limité, avec 53% de Français se disant intéressés (…). De plus, les électorats les plus pro-Union européenne, bien qu’avec certaines réserves parfois, concentrent l’essentiel de ces concitoyens enthousiastes à l’idée de se rendre dans l’isoloir (…). Les électorats les plus partagés quant à la marche des institutions européennes sont aussi les moins enclins à se passionner pour le sujet. La perspective de l’élection n’éveille l’intérêt que de 51% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et 55% de ceux de Marine Le Pen. Dans la population, ce sont les jeunes et les classes populaires qui s’annoncent les moins intéressés, avec des seuils respectifs de 41% et 42%. Les cadres et les classes moyennes envisagent bien davantage le vote, avec 69% d’intéressés dans le premier cas, et 56% dans le second. »

    Un constat factuel  auquel  l’analyse de sondage ajoute les thèmes de campagne  plébiscités  par les sondés : « le réchauffement climatique » est cité par  37%. De quoi  réjouir les participants au très controversé  Forum de Davos qui a mis  largement en avant les  questions environnementales. Mais faites ce que je dis et pas ce que fais:  l’Afp rapportait que 1500 jets privés ont acheminé les happy few, 200 de plus que l’année dernière… Les autres thématiques arrivant en tête sont  « La maîtrise des flux migratoires » et « la lutte contre le terrorisme » (tous deux à 34% ), «  la lutte contre le chômage et la croissance économique »  ( 33%) ,  « la lutte contre la fraude fiscale » (28%)…

    Alexandre Jardin ou encore Francis Lalanne ont émis chacun de leur côté le souhait de mettre sur pied une liste de GJ aux élections européennes, mais l’annonce la plus concrète de sa mise sur pied a donc été faite par Ingrid Levavasseur sous l’appellation consensuelle du RIC « Ralliement d’initiative citoyenne», sigle faisant bien évidemment référence à celui  du Référendum d’Initiative citoyenne.  Les premiers noms annoncés pour figurer sur cette liste  n’ont pas été accueillis avec enthousiasme par les GJ sur les réseaux sociaux, et c’est un euphémisme. Fdesouche rapportait le passif européiste et immigrationniste de plusieurs d’entre eux, en tant qu’anciens du PS (Hayk Shahinyan). de l’UDI, (Brigitte Lapeyronie)  ou même  comme Marc  Doyer tout récent candidat à l’investiture LREM aux européennes !

    La constitution d’une ou de listes de GJ était un souhait exprimé de longue date par la macronie, notamment par  Richard  Ferrand  avec la commande  à la clé mi-décembre  d’un sondage IPSOS   pour  donner de la visibilité à cette hypothèse. Une enquête  qui créditait déjà une liste de GJ de 12% des intentions de vote.  « Qu’ils (les gilets jaunes, NDLR) s’organisent, qu’ils fassent une plateforme de propositions et qu’ils aillent aux élections européennes, par exemple (sic) puisque c’est la prochaine échéance» déclarait-il  sur France 3 le 16 décembre. Invité sur France 2 ce matin, le député LR Bruno Retailleau  s’est lui aussi  réjoui   de cette liste (« C’est le jeu de la démocratie, je les félicite, je les encourage », tout comme le chef de file des députés LR, Christian Jacob, sur CNews qui a repris les mêmes arguments que M.  Ferrand : « c’est une bonne initiative, à partir du moment où on se revendique au nom du peuple, et c’est ce que font les gilets jaunes qui disent: nous sommes le peuple, hé bien il faut accepter de s’y soumettre, c’est la règle de la démocratie; »

    Le 18 décembre,  RT relayait les témoignages de Gilets Jaunes sur l’hypothèse d’une liste aux européennes : « c’est exactement ce que veulent Macron et l’oligarchie, pour affaiblir leurs opposants !»;  «  la pire erreur des Gilets Jaunes  serait de se constituer en parti politique. C’est l’ultime erreur qui va les enfoncer et arranger le pouvoir. Plus ils conserveront leur caractère apolitique et protéiforme mieux ils constitueront une menace contre le régime »; « pourquoi tout le monde insiste tant que que les Gilets Jaunes constituent une liste européenne ? Tout simplement parce que ceux qui voteront GJ ne voteront pas pour la FI ou le RN, permettant ainsi LREM de garder le leadership ! »… « L ‘avantage  d’une telle liste ne fait aucun doute pour   les têtes pensantes de la majorité  ne s’y trompent pas, à l’image du président de l’Assemblée nationale  Richard Ferrand (…).  Dans les colonnes du Monde, un cadre du parti ne s’embarrasse même plus de l’argument de la démocratie : Ce serait la meilleure chose qui pourrait nous arriver.»

    Michel Geoffroy relevait sur Polemia le 13 janvier  que le mouvement  des GJ  est  « clairement politique même s’il s’affirme non partisan : quoi de plus politique en effet que la question de l’impôt ou de la représentation du peuple ? A-t-on oublié que la réunion des Etats Généraux en 1789 a achoppé sur ces deux questions ? »« Mais les revendications des Gilets Jaunes sont multiples, pour ne pas dire brouillonnes tout en étant incomplètes : car elles font curieusement l’impasse sur les questions sécuritaires ou relatives à l’immigration, par exemple, qui pourtant concernent aussi la France périphérique. Pour devenir un mouvement crédible, il fallait les mettre en ordre, les hiérarchiser et les replacer dans un cadre politique cohérent. Bref avoir une ambition et un programme (…)Les Gilets Jaunes ont beau crier  Macron Démission  ou réclamer le  référendum d’initiative citoyenne  (RIC) sur l’air des lampions. Cela ne suffit pas à créer une nouvelle dynamique politique dans la France de 2019. » « Dans un tel contexte, la perspective de créer un parti des Gilets Jaunes pour les élections européennes ne peut déboucher en outre que sur un score ridicule et profiter en réalité à Emmanuel Macron, en fractionnant un peu plus l’opposition à sa politique. Comme l’écrivait Lénine dans son célèbre essai La Maladie infantile du communisme : Sans théorie révolutionnaire pas de mouvement révolutionnaire. Le constat, qui remonte à 1920, reste valable. »

    Le mouvement des GJ ajouterons-nous,  est l’expression  d’un peuple se réappropriant le champ politique, qui prend conscience de ses intérêts communs, d’une commune volonté de rupture avec leSystème oligarchique, la Caste,   mais certainement pas un parti politique.  Ce qui fait  sa force (son hétérogénéité, le côté protéiforme de ses revendications, son  absence de leaders, de hiérarchie, toutes choses soulignées et/ou défendues par les Français se revendiquant  de ce mouvement),  ferait sa faiblesse dés qu’il entrerait dans le champ électoral. Or, Il apparait en effet assez évident, note Bruno Gollnisch que tout ce qui peut contribuer à affaiblir, diviser le mouvement d’opposition le plus puissant électoralement,  le plus radical, le plus identifiée, le plus vertébré; cohérent  dans son opposition  à la politique macroniste,  à l’euromondialisme  au sens large, est une aubaine pour le régime. Rejetés par  trois français sur quatre,   Emmanuel Macron et ses soutiens remporteraient  ainsi une victoire symbolique,  celle d’apparaître comme le premier parti de France à  la première  élection majeure  depuis la présidentielle.

  • Emmanuelle Gave : « Fraude à la Sécurité sociale, il est temps qu’une certaine transparence soit instaurée ! »

    Déficit de la Sécurité sociale dû, selon une rumeur, à la crise des gilets jaunes, lutte contre les fraudes et présélection des maires susceptibles de participer au grand débat organisé avec Emmanuel Macron, autant de questions auxquelles répond Emmanuelle Gave au micro de Boulevard Voltaire.

    Le trou de la Sécu serait une des conséquences collatérales du mouvement des gilets jaunes. Cette information vous paraît-elle crédible ?

    Oui, bien sûr, je crois que c’est tout à fait crédible… Je pense que le mouvement des gilets jaunes est aussi à la source des invasions de sauterelles en Égypte et de la déforestation au Brésil ! Et je pense que l’on n’en parle pas assez. Je crois que si on était à l’époque des pharaons, les gilets jaunes auraient, aussi, été la cause des sept plaies d’Égypte ! Je ne suis pas tellement surprise, parce que monsieur Le Maire avait expliqué, avant les vacances de décembre, que la baisse ressentie dans l’économie était due à l’activité des gilets jaunes. Il est certain que si l’on bloque des centrales d’achats pendant le week-end, les gens consomment moins. N’importe quel individu de génie ayant raté ou non Normale Sup’ arrive à ce constat. Néanmoins, la baisse de l’économie n’est pas simplement due à cela. Je suis bien désolée pour monsieur Le Maire.

    Charles Prats s’était fait connaître en dénonçant, notamment, les fraudes au numéro de Sécurité sociale attribué aux étrangers. Le trou de la Sécurité sociale ne pourrait-il pas être comblé en résolvant ce problème de fraude ?

    Je ne maîtrise pas toutes les données sur lesquelles Charles Prats a travaillé, mais je sais très bien que cela a été un travail de fond. Nous savons tous plus ou moins instinctivement qu’il y avait des fraudes à la Sécu. Cela avait, d’ailleurs, été montré dans des rapports que Contribuables associés avait publiés.
    Il serait peut-être intelligent d’essayer de trouver où va ce pognon, de confier à la Cour des comptes la possibilité de pouvoir suivre plus avant les dossiers et de porter ces questions devant la juridiction. Pour l’instant, la Cour des comptes remet des rapports qui, la plupart du temps, pointent du doigt des problèmes, mais sans être suivis d’effets. C’est un peu dommage. Pour qu’on reprenne confiance dans ces institutions étatiques, il serait peut-être bien qu’une certaine transparence soit instaurée et que nous ayons accès à ces informations. J’aime bien qu’on me montre les choses et j’aime voir les chiffres.

    Vous avez suivi les premiers déplacements du Président dans le cadre du grand débat. Qu’en retenez-vous ?

    J’étais reçue tout à l’heure par une radio où Robert Ménard intervenait. J’ai appris qu’il fallait passer par une espèce de centrale des maires pour être sélectionné ou non, pour aller à ce fameux grand débat. Ce fameux grand débat n’est donc rien d’autre qu’un village Potemkine.
    On assiste à une sorte de débat avec des présélections d’intervenants qui seraient bien habilités au nom du parti qui intervient. On sait qu’ils ne diront pas un mot plus haut que l’autre. Cela dit, le maire de Montauban a été courageux. Elle a posé des questions sur l’immigration et a été pointée du doigt. Sinon, ce ne sont que des apparatchiks ou, au moins, des gens sélectionnés sur dossier pour leur docilité. Je ne vois pas comment de ce débat naîtrait la moindre étincelle.

    Emmanuelle Gave

    http://www.bvoltaire.fr/emmanuelle-gave-fraude-a-la-securite-sociale-il-est-temps-quune-certaine-transparence-soit-instauree/

  • Oui, les journalistes ont des comptes à rendre, par Ivan Rioufol

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    Les journalistes seraient-ils inattaquables ? Les imbéciles qui s’en prennent physiquement à des reporters de terrain, lors des manifestations de Gilets jaunes, se comportent comme des petits fachos. Les insultes que reçoivent des personnalités médiatiques laissent souvent voir la bêtise de leurs accusateurs complotistes. Tout ceci est insupportable. Pour autant, l’erreur serait d’ériger le journaliste en une sorte de martyr, ou de vache sacrée. “S’attaquer à la presse, c’est s’en prendre à un des piliers de notre démocratie”, avait déclaré Benjamin Griveaux, il y a un mois. “S’attaquer à la presse procède de la haine des libertés. A quand les autodafés ?“, avait dit avant lui Richard Ferrand, le patron des députés LaRem.

    Ce lundi, sur RTL, le ministre de la Culture et de la Communication, Franck Riester, s’est à son tour indigné : “Les attaques répétées contre les journalistes ne devraient pas exister dans une démocratie comme la nôtre (…) On ne peut pas faire siffler les journalistes quand on est en démocratie“. Est-ce à dire que le journalisme serait un nouveau clergé, dont la parole ferait naturellement autorité ? Faudrait-il inventer un délit de blasphème pour punir ceux qui accusent la presse de ne pas toujours assumer sa mission d’information équilibrée ? Evidemment non. Les raisons de la défiance contre les médias et leur suivisme ne peuvent se réduire à des attaques contre la démocratie, comme le soutient le discours gouvernemental. Plaider pour une impunité médiatique reviendrait à assigner la presse à un rôle de caste protégée par l’Etat. Une obligée du pouvoir en somme. Non, merci ! D’évidence, les journalistes ne sont pas des petits saints. Ils ont naturellement des comptes à rendre.

    Relire Roland Barthes : “Le fascisme n’est pas d’empêcher de dire, c’est d’obliger à dire“. Depuis des lustres, le journalisme s’est majoritairement rangé du côté du discours dominant, aseptisé et hygiéniste. Nombreux sont les faux curés à cartes de presse qui prétendent dire le Bien et décréter les excommunications. Alors qu’il n’est détenteur d’aucune légitimité démocratique, le journaliste peut décider de ce qui existe et de ce qui doit être tu. Le syndrome de la grosse tête accompagne souvent cet abus de pouvoir. Celui qui n’entend pas se plier à cette règle d’essence totalitaire se condamne le plus souvent à la caricature et à la marginalisation. Si les Gilets jaunes n’aiment pas la presse, c’est parce que celle-ci n’a jamais eu un regard pour cette société trop enracinée et trop française. “Nous n’avons rien vu venir“, reconnaissent d’ailleurs la plupart des commentateurs.

    Cette honnêteté intellectuelle les honore. Mais elle dit le manque de curiosité d’une profession qui s’est laissé envahir par l’idéologie et ses idées fausses. Ce matin, Riester a dit vouloir mobiliser la profession et l’Etat contre la “désinformation”, les “fake news”, les “infoxs”. Le ministre a annoncé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le gendarme de la pensée officielle, allait “monter en puissance en termes de pouvoir”. Or cette prétention de l’Etat à contrôler des vérités labellisées s’apparente à de la propagande. Cette dérive est une menace pour la liberté d’expression. C’est cette clef de voute de la démocratie que les journalistes doivent défendre, plutôt qu’un grotesque statut d’intouchables.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 21 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/213335/oui-les-journalistes-ont-des-comptes-a-rendre-par-ivan-rioufol/