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magouille et compagnie - Page 1358

  • Les people ne se bousculent pas pour soutenir les gilets jaunes… Franck Dubosc a osé !

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    Souvenez-vous, c’était le 6 septembre 2015 : 66 artistes avaient lancé un solennel appel dans la presse, s’engageant à donner un de leurs cachets pour les migrants. D’après le JDD, cet appel « [témoignait] de l’ampleur de l’émotion dans la société civile » – il est vrai que la photo du petit Aylan avait fait le tour du monde, quelques jours auparavant – et réunissait, pêle-mêle, des gens aussi importants que Line Renaud, Isabelle Adjani, Florence Foresti, Michel Boujenah, Francis Huster ou encore Marc Lavoine.

    Pour les gilets jaunes, en revanche, les people ne se bousculent pas et sont même, pour ainsi dire, aux abonnés absents. Sans doute ne jugent-ils pas leur misère suffisante, sans doute ne les trouvent-ils pas touchants, sans doute ont-ils d’autres priorités, affinités, désirs de solidarité… Que voulez-vous : le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, n’est-ce pas ?

    Pourtant, pour ne parler que de lui, le récent témoignage, devenu viral, de cet éleveur de volailles de Bresse, qui dit avoir fourni l’Élysée, est édifiant, préoccupant, pour ne pas dire terrifiant : nul ne peut leur reprocher de se rouler les pouces. Ils ont tout essayé, ça ne rentre pas. L’éleveur explique travailler 77 heures par semaine pour gagner 700 euros par mois. À 33 ans, et malgré ses 16.000 volailles, il doit compter sur sa mère – qui ne doit pas être, non plus, madame Rockefeller – pour remplir son frigo. Une plainte qui n’est pas sans rappeler certaine scène de la littérature du XIXequand le paysan vient poser ses poulardes sur la table de l’office et repart, tête basse, avec les quelques piécettes qu’une intendante un peu méprisante a bien voulu lui lancer.

    Au compte-gouttes, pourtant, certaines célébrités osent exprimer leur soutien. Elles tiennent sur les doigts d’une seule main, et encore, celle d’un ectrodactyle…

    Après Arnaud Ducret et Patrick Sébastien, voici Franck Dubosc : « Il faut que l’on soit avec vous, nous les favorisés », a-t-il publié sur sa page Facebook. « Il faut qu’on trouve quelque chose. J’en parle aux copains. » Quels copains ? Il n’en dit pas plus. Peut-être les ci-dessus cités. Peut-être d’autres encore, sait-on jamais, que l’on ne soupçonne pas, encore un peu couards ou flemmards ou longs à la détente, et qu’il tente de tirer par les pieds ?

    Il est amusant de noter que ceux qui se sont manifestés ont déjà eu à souffrir, par le passé, comme les gilets jaunes, du sceau de l’infamie « beauf » collé sur leur dos : Patrick Sébastien pour avoir fait « tourner les serviettes », Franck Dubosc pour son rôle principal dans Camping, et même, de façon moins ouverte, Arnaud Ducret que l’on a vu, l’an passé, à l’affiche dans le très beau film Monsieur Je-sais-tout, parce qu’il campe dans une série populaire un autre « Monsieur », Monsieur Tout-le-Monde, cette fois, père de famille ayant les deux pieds dans la vraie vie et non dans l’idéologie, comme il sied maintenant à la télé.

    Les paris sont ouverts : parmi les favoris, je dirais – gratuitement, sans avoir l’ombre du début d’une preuve, je le précise, loin de moi l’envie de « fakenewser » ! – Jean-Pierre Pernaut, ensuite Christian Clavier, et peut-être Jean Dujardin, encore qu’un récent tweet sur les élections brésiliennes puisse laisser supposer qu’il n’a pas encore tout compris au populisme…

    Franck Dubosc, en tout cas, lui, a compris : c’est son public, les Français qui l’aiment, qui manifeste aujourd’hui son indignation. Et à son tour, il lui renvoie l’ascenseur, comme on fait montre d’un peu d’attention, d’empathie et d’affection pour des amis dans l’adversité.

    Les gilets jaunes, c’est certain, lui en sauront gré.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/les-people-ne-se-bousculent-pas-pour-soutenir-les-gilets-jaunes-franck-dubosc-a-ose/

  • Révolte des Gilets Jaunes : l’histoire est bien le lieu de l’imprévu !

    Le grand historien Dominique Venner aimait à dire que « l’histoire est le lieu de l’imprévu ». La révolte des Gilets Jaunes le démontre une fois de plus.

    En Europe, la révolte des peuples contre le Système oligarchique qui les met en servitude, a pris avant tout une tournure identitaire et anti-immigration.

    C’est pourquoi les pays du groupe de Visegrad sont entrés en dissidence contre l’Union Européenne. Et c’est la question migratoire qui explique l’opposition croissante à Mme Merkel en Allemagne et la victoire de la Ligue du Nord et du mouvement Cinq Etoiles en Italie. Comme elle explique pour une part aussi le vote britannique pour le Brexit.

    Révolte sociale en France

    En France le moteur de la crise est social : la France invisible, celle que le Système a rejeté dans les ténèbres périphériques, a revêtu un gilet jaune qui la rend visible, parce qu’elle a tout simplement de plus en plus de difficultés à vivre décemment.

    Parce qu’elle voit son niveau de vie diminuer, parce qu’elle paye de plus en plus d’impôts et de taxes, parce que l’ascenseur social ne fonctionne plus et parce que l’Etat, si complaisant vis-à-vis des racailles, ne la protège plus. Parce que personne ne répond plus à son angoisse.

    Il y a bien sûr un lien entre la question identitaire et la question sociale. La France invisible souffre d’autant plus qu’elle sent bien que le Système a plus d’égards pour les immigrants, surtout entrés irrégulièrement en France, que pour elle.

    Mais la question migratoire n’a pas été pour autant mise en avant par les Gilets Jaunes : dommage pour le Pouvoir qui se préparait déjà à pourfendre la « xénophobie » ou la « peste brune [1]» !

    Les astrologues n’ont rien vu venir

    Evidemment les écrans de nos télévisions sont, depuis samedi dernier, pleins d’experts qui nous « expliquent » la révolte des Gilets Jaunes. Comme des météorologues qui nous présentent le temps qu’il fera ….hier.

    Mais à vrai dire personne n’avait prévu l’ampleur de la réaction populaire.

    Surtout pas l’oligarchie, qui vit dans sa bulle, dans ses « résidences de standing » protégées par les digicodes ou dans ses palais dorés protégés par la police.

    Pas la classe politique, qui n’a rien vu venir, comme à son habitude.

    Pas les clubs de réflexion, qui n’ont que peu de contacts avec la France qui souffre, notamment ceux de droite.

    Pas les syndicats, qui ne représentent plus qu’une part déclinante de la population.

    Pas les médias, évidemment, trop occupés à nous bassiner à longueur d’antenne avec les « migrants », les « violences faites aux femmes » ou avec « le dérèglement climatique ».

    Un manifestant a bien résumé la problématique : « Ils craignent la fin du monde pendant que nous on craint les fins de mois. »

    Avec les Gilets Jaunes, nos astrologues institutionnels viennent, une nouvelle fois, de tomber dans le puits ! Et avec lui un système politique coupé du peuple.

    Le pouvoir désemparé

    Les Gilets Jaunes ont désemparé un pouvoir déjà bien ébranlé depuis l’été dernier. Avec un Président de la République qui bat les records d’impopularité[2]. Et qui continue de donner le sentiment de vivre sur une autre planète.

    La presse étrangère ne s’y trompe pas.

    « Les Français ont l’impression d’être pris pour des imbéciles. A juste titre. » écrivait la semaine dernière le journal allemand Die Welt.

    La phrase est sévère mais juste : le Pouvoir ne se rend pas compte que sa propagande ne fonctionne plus auprès d’une part croissante de la population. Ni que l’en-même-temps ne fait plus rire personne : tout le monde voit bien qu’Emmanuel Macron n’a obtenu aucun résultat positif concret pour le plus grand nombre depuis qu’il a été élu.

    La France ne marche plus, à l’évidence.

    Les Gilets Jaunes : le signe de la révolte qui vient

    Personne n’a rien vu venir : c’est un signe qui ne trompe pas.

    Qui pouvait penser qu’une obscure question de taxe sur le thé, allait précipiter la révolte des Amériques contre la couronne britannique ? Qui pensait que la réunion des Etats Généraux déboucherait sur la chute de la monarchie en France ? Qui croyait que l’assassinat d’un obscur archiduc autrichien allait précipiter l’Europe dans la guerre mondiale et provoquer, par contre coup,le communisme puis le fascisme ?

    Qui pouvait penser que les « sans-dents » sortiraient de leur apathie ?

    Les Gilets Jaunes viennent à leur tour d’entrer dans l’histoire. Et peut-être finiront-ils par la faire.

    [1] Expression employée par le ministre Darmanin
    [2] En novembre 2018 , Emmanuel Macron bat le record d’impopularité de François Hollande : 26% d’opinions favorables contre 29% pour son prédécesseur et 48% pour N.Sarkozy à la même date (sondage BVA, Orange RTL/la Tribune des 21 et 22 novembre 2018)

    Michel Geoffroy

    Texte repris du site dePolemia

    https://fr.novopress.info/212764/revolte-des-gilets-jaunes-lhistoire-est-bien-le-lieu-de-limprevu/

  • Mobiliser l’opinion publique contre le Système

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    Ligne Droite cliquez ici

    Dans son combat pour donner un avenir à notre peuple et à notre civilisation, la droite nouvelle se heurtera de plein fouet au Système qui dirige aujourd’hui notre pays. Fonctionnant comme une oligarchie, il impose son idéologie politiquement correcte, diabolisant les opinions dissidentes et marginalisant le peuple. Afin de contrer son pouvoir totalitaire, Ligne droite préconise pour la droite nouvelle une stratégie visant à dresser l’opinion publique contre lui en le faisant connaître pour ce qu’il est.

    Le Système, une menace pour la droite nouvelle

    Par ses idées et ses valeurs, la droite nouvelle se situe en effet aux antipodes du Système, lequel représente l’obstacle le plus important à la bonne fin de son projet. Si d’ailleurs la droite nouvelle n’a pas encore émergé, c’est précisément parce que le Système s’efforce d’empêcher l’apparition d’une force dont le projet est exactement l’inverse du sien.

    L’oligarchie veut en effet aller toujours plus loin sur la voie de la globalisation et pousse les feux de l’immigrationnisme, de l’ultralibéralisme, du multilatéralisme ainsi que de l’européisme, de l’atlantisme et de l’écologisme. La droite nouvelle, au contraire, entend défendre notre identité, juguler l’immigration, rétablir les frontières et réguler les échanges.

    Le Système mène par ailleurs un travail de déconstruction de notre société traditionnelle, cherchant à niveler, à gommer, à éradiquer pour créer une société sans repères, capable de se diluer dans un monde globalisé. À l’inverse, la droite nouvelle veut défendre nos valeurs de civilisation, privilégier les familles et œuvrer à la création d’une puissance européenne forte, protectrice et souveraine.

    Le Système en situation dominante

    Si le Système s’oppose en tous points à la droite nouvelle, il le fait de surcroît avec une puissance considérable car il se trouve en situation de domination absolue. Il contrôle les médias, il a le soutien de l’appareil judiciaire, il est en phase avec la Commission de Bruxelles. Il dispose par ailleurs du pouvoir économique puisque les patrons des grandes entreprises mondialisées du cartel de Davos sont derrière lui. Quant au pouvoir politique, désormais entre les mains de M. Macron et de son parti, il a été forgé de toutes pièces par lui, au point qu’on peut qualifier la République en marche de parti officiel du Système.

    Mobiliser les Français contre le Système

    Aussi, pour combattre cette puissance totalitaire, Lignedroitepropose-t-elle comme stratégie de s’appuyer sur le peuple français, la seule force susceptible de la contenir et de la détruire. Cependant, pour mobiliser le peuple contre le Système, il faut d’abord le convaincre de son existence et de la réalité de l’entreprise totalitaire et destructrice qu’il mène actuellement dans notre pays. En effet, à l’exception des partis politiques, toutes les composantes du Système avancent masquées et ce dernier apparait donc pour beaucoup de nos compatriotes comme une abstraction. Certes, les Français sont pour la plupart mécontents des effets de la politique qu’il conduit, s’agissant par exemple de l’immigration, de l’Europe de Bruxelles ou de la repentance. Mais, s’ils se méfient déjà de la classe politique, ils sont encore nombreux à ignorer le rôle néfaste des autres facettes du Système telles le cartel de Davos, la justice et les médias, même si ces derniers ont déjà beaucoup perdu de leur légitimité.

    Mettre en cause les composantes médiatique, judiciaire et patronale du Système

    La droite nouvelle doit donc cibler une par une les principales composantes de l’oligarchie pour les mettre en cause et informer l’opinion de leurs actions et de leurs projets. Au-delà du parti de Macron, qui demeure l’adversaire principal, il s’agira donc de s’attaquer à tous les pouvoirs politiquement corrects.

    Il conviendra de commencer par les médias et de dénoncer les mécanismes de diabolisation et de désinformation qu’ils utilisent pour dominer le pouvoir politique et amener chaque personnalité officielle à se soumettre à l’idéologie de la pensée unique.

    De même, des campagnes d’opinion devront être lancées contre la justice pour faire comprendre à quel point elle est sortie de son rôle et comment, s’immisçant partout, elle cherche à contrôler et à orienter notre société. N’hésitant pas, elle aussi, à s’impliquer dans le débat public pour favoriser les adeptes de la pensée unique et combattre ses opposants, comme elle l’a fait pour disqualifier Fillon en pleine campagne présidentielle.

    Il faudrait aussi informer les Français sur les agissements des patrons des grandes entreprises mondialisées en montrant à quel point ils sont sortis de leur rôle de producteurs et de commerçants pour chercher à faire du monde un espace globalisé, déraciné et marchandisé au service de la superclasse mondiale.

    Gageons que, si une majorité de Français prend conscience de la réalité du Système et de son projet, ce dernier perdra mécaniquement de sa force et de sa crédibilité. En apparaissant tel qu’il est, il sera progressivement neutralisé. Aussi la ligne stratégique de dénonciation du Système est-elle capitale car elle peut changer le rapport de force. Et si l’oligarchie est rejetée, tout redevient possible.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La mobilisation est générale, par Francis Bergeron

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    De la taxe sur les carburants à la folie des éoliennes

    C’est l’augmentation perpétuelle de la taxe sur les carburants qui a mis en marche cette extraordinaire révolte sociale des Gilets jaunes. Le gouvernement vient d’annoncer qu’il renonçait aux péages urbains et à la nouvelle taxe poids lourds, ce qui est une première victoire. Mais la colère ne retombera que s’il est mis un terme à l’inflation des taxes sur les carburants. Déjà, le Sénat vient de voter un gel de la hausse des taxes. Bruno Retailleau, le chef des Républicains au Sénat, préconise que le projet de budget 2019 soit construit sans les augmentations de ces taxes.

    Ce vote sera-t-il vu comme une porte de sortie possible à la crise ? Alors que le prix du pétrole est fortement en baisse, le fait que le prix à la pompe, lui, continue à augmenter, rend hystériques les Français. Retailleau expliquait dimanche qu’il faut « sortir de l’écologie idéologique, qui est un gauchisme, et de l’écologie médiatique que Nicolas Hulot incarne ».

    Si Macron cède sur ce point, son schéma de « transition écologique » aura du plomb dans l’aile. Et c’est toute sa stratégie d’occupation de l’espace politique de l’écologie qui sera remise en cause. L’aile gauche du conglomérat « En marche » risque alors d’aller marcher… dans une autre direction.

    « Peste brune » sur les plateaux du Limousin ?

    Mais s’amorce déjà une seconde vague de contestation, plus rurale, tout aussi déterminée, concernant cette fois les implantations d’éoliennes. La colère contre les éoliennes prend en effet un virage radical. Et les Darmanin et autres Castaner auront beau chercher, ils trouveront encore moins de traces de « peste brune » sur les plateaux du Limousin que sur les Champs-Elysées. La radicalité, ce sont d’abord les très nombreuses associations qui sont en train de se fédérer, ces « vents de colère » qui soufflent sur les campagnes et créent de nouvelles solidarités rurales. Mais jusqu’à ce jour, les manifestations anti-éoliennes, si elles attirent du monde, ne font pas la une des journaux, y compris de la presse de province.

    Le second symptôme d’une radicalisation contre l’écologie idéologique, ce sont les sabotages d’éoliennes. Une liste impressionnante a été mise en ligne, qui montre que de nombreuses éoliennes ont été prises pour cibles et sont à présent à l’arrêt. L’information est pour l’instant mise sous le boisseau pour éviter les phénomènes de contagion.

    Qui sont les saboteurs ? Des gaucho-écolos ? Impossible, puisque ces éoliennes, ce sont eux qui les voulaient ; elles font partie du plan de transition énergétique. Des « pestes brunes » ? Ils auraient alors une capacité de dissimulation extraordinaire ! Non, les anti-éoliennes sont tout simplement ceux qui habitent à proximité des éoliennes. Ils ont pris conscience du préjudice esthétique, du saccage des paysages, ils découvrent le bruit, les conséquences sur l’équilibre écologique, précisément. Or les éoliennes de seconde génération sont en train d’arriver. Elles mesurent 150, 200 mètres de haut. Chacune d’elles nécessite une emprise au sol de 300 ou 400 mètres carrés. On ne peut pas les fixer sur les anciens emplacements. 1 000 ou 1 500 tonnes de béton et de structures métalliques doivent être coulées dans le sol. Ce sont donc des milliers d’énormes blocs bétonnés qui truffent peu à peu nos champs et nos collines, faisant s’effondrer l’immobilier local.

    La fin des éoliennes ? Ce serait aussi la fin de la COP 21, de la transition énergétique, de la dictature de l’écologiquement correct. C’est le combat de demain des Gilets jaunes ruraux.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 27 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets Jaunes : après la déception, la remobilisation – Journal du mercredi 28 novembre 2018

    Politique / Gilets Jaunes : après la déception, la remobilisation

    Alors que l’exécutif refuse tout coup de pouce, les gilets jaunes annoncent poursuivre la mobilisation… Un nouveau rendez-vous sur les Champs-Elysées est fixé pour samedi… Pendant ce temps en province, les gilets jaunes lancent une nouvelle stratégie…

    International / Ukraine : le nouveau mur de Berlin ?

    Une escarmouche en ukraine met à mal les relations russo-américaines. Alors que les présidents Poutine et Trump devaient se rencontrer en fin de semaine, ce nouvel épisode militaire pourrait bien raviver les tensions et tout bonnement empêcher cette entrevue.

    Société / Sport et statistiques ethniques : l’exception vertueuse

    Alors que les football Leaks secouent le petit monde du ballon rond, une révélation a particulièrement retenu l’attention… celle du fichage ethnique. Une pratique qui dérange dans un milieu où la diversité est reine.

    Economie / Niche fiscale : le crédit d’impôt “culture”

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-apres-la-deception-la-remobilisation-journal-du-mercredi-28-novembre-2018

  • «Gilets jaunes»: les Français appuient de plus en plus massivement le mouvement

    «Gilets jaunes»: les Français appuient de plus en plus massivement le mouvement

    SONDAGE - Selon notre enquête Odoxa-Dentsu Consulting, 84 % des Français trouvent désormais la contestation justifiée.

    Plus les jours passent, plus l'adhésion des Français aux «gilets jaunes» progresse. 84 % des Français trouvent le mouvement justifié, selon notre enquête Odoxa-Dentsu Consulting réalisé avec Franceinfo. C'est 7 points de plus que lors de la dernière vague du 22 novembre, et 10 points de plus par rapport à la première mesure, du 16 novembre. «Ni les images de violences et de dégradations choquantes de ce week-end, ni surtout l'intervention d'Emmanuel Macron mardi n'ont permis d'atténuer le soutien au mouvement.

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  • Gilets jaunes : cette fois c’est différent. Reportage de Politique Magazine au coeur de l'actualité

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    3230962538.jpgNotre reportage dans la manifestation Gilets jaunes du 24 novembre le prouve : c’est la France profonde qui s’est montrée ce jour-là. Une France qui durcira sa contestation car elle n’a plus le choix. 

    Ils sont venus de toute la France pour montrer leur ras-le-bol. Leur but ? Obtenir gain de cause. Hors de question, pour cette France qui bosse et a du mal à boucler ses fins de mois, de faire machine arrière. « S’il le faut on reviendra », nous ont dit plusieurs manifestants. Peu de Parisiens dans le cortège de samedi, mais des Jurassiens, des Tarnais, des Auvergnats, etc.(Photo : « Macron, rends-nous notre pognon ».)

    L’un d’eux est arrivé avec deux amis la veille au soir et a dormi dans un hôtel Formule 1. Il explique que, dans sa région, les bus cessent de fonctionner à 19h. Lui part au travail à 21h.

    « C’est pas comme à Paris ou les grandes métropoles, ici vous avez tout. Nous, on est obligé de prendre la voiture. »

    À elle seule, l’essence lui coûte désormais plus de 100 euros par mois. « C’était la goutte d’eau. Les médias ne parlent que de l’essence, ils nous font passer pour des beaufs, mais c’est un tout ». 

    Paris est verrouillé.

    « J’ai vu mes parents galérer toute leur vie. Et moi je continue à galérer. Il y en a marre », nous a dit un jeune habitant d’un petit village. Un peu plus tard, dans un abri protégé des gaz lacrymogènes incessants, un homme originaire de Brioude montrera avec fierté sur son téléphone les blocages organisés par les gens restés au pays. Des barrages en pleine campagne, là où les populations sont livrées à elles-mêmes.

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  • LA TRANSITION ENERGETIQUE A BON DOS !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Mais pour qui nous prennent-ils ? Pour des débiles profonds, prêts à gober n’importer quel bobard, à ingurgiter toute infox, les « fake news » comme « ils » disent, dans leur misérable franglais de snobinards des beaux quartiers ? Le tout illustrant à merveille le vieil adage disant que « plus c’est gros, plus ça passe » ?

    Non, la transition énergétique est un leurre pour bobo branché, pas une réalité pour la France qui peine, qui se lève à l’aube, qui prend son automobile parce que les transports en commun ne sont ni sûrs, ni rapides ou, parfois, totalement inexistant pour ces millions de rurbains qui habitent à la campagne ou à la grande périphérie des villes. (Car les loyers, - et encore ! -, y seraient moins chers).

    C’est un produit de luxe pour des gens aisés, pour une société apaisée, qui est tout le contraire de l’actuelle société française fractionnée en corporations rivales, éclatée en communautés ethniques ou sociétales totalement divergentes, dans  leur comportement comme dans leurs espérances. Là aussi, « le bien vivre ensemble » est un leurre. Le socialisme « hollandien » avait gravement compromis l’unité nationale, le pouvoir « macronien » l’a achevée. Gérard Collomb, lui, dans une démission du genre « courage, fuyons ! », en a déjà tiré les leçons.

    La France toute seule, « pour sauver la planète ? »

    La France de nos jours, c’est 1% maximum de la population planétaire. Peut-on raisonnablement espérer que ce 1%, s’il réduisait sa facture énergétique, concourrait utilement à faire baisser le réchauffement climatique, à supposer d’ailleurs, que les doctrinaires du GIEC aient raison ? Car rien n’est formellement avéré. Ne devrait-on pas parler, plutôt, de dérèglement ? Le polytechnicien Christian Gérondeau, l’ancien « Monsieur sécurité routière », penche pour cette thèse (cf son livre, Climat, les grandes manipulations). Les comparaisons fiables ne pourraient s’effectuer qu’avec plus de recul, car les mesures météorologiques sont, à l’échelle de l’histoire de l’humanité,  très récentes. Il n’en demeure pas moins qu’il y a des phénomènes récurrents anormaux, sinon alarmants : tornades, tempêtes, raz-de-marée, crues hors saisons ou, au contraire, sécheresse. Mais est-ce dû à la seule activité humaine ? Etant « climato-sceptique », j’en doute.

    Que les gros pollueurs lèvent le doigt

    La France a le plus gros parc mondial de centrales nucléaires après les Etats-Unis. Elle a 58 réacteurs répartis en 19 sites. C’est l’essentiel de notre production énergétique « lourde ». Le nucléaire, on le sait, ne pollue pas. Il est vrai que l’angoisse nait de la fiabilité, de la sécurité et de la sûreté des centrales. Ici en France, et heureusement, ce n’est ni Tchernobyl, ni Fukushima. Espérons qu’à chaque centrale est affecté un élément armé de gendarmerie ! Mais il est vrai que l’enfouissement des déchets pose  un problème sur le très long terme. Quelle solution ? Des galeries profondes à l’abri des secousses telluriques ? Nos voisins européens, dans leurs choix énergétiques, ne sont pas très raisonnables. Des centrales à charbon, comme en Pologne ou en Allemagne, polluent allègrement. Aux Etats-Unis, du gaz de schiste extrait sans vergogne et la réouverture de mines, fortifient l’assise électorale de  mister Trump. Les éoliennes qui  gâchent certains de nos paysages, sont-elles une alternative suffisante ? (Je laisse le soin au lecteur de se reporter à l’ouvrage d’Alban d’Arguin ! cliquez ici) N’oublions pas non plus, que la capacité maximum en centrales hydrauliques  est atteinte : il n’y a plus de vallées à inonder. (Et rappelons-nous les déchirements humains causés lors de l’édification des barrages, à Tignes, notamment) Et puis, constatons que l’Inde comme la Chine ne se sentent guère concernées par la COP-21, clôturant en fanfare, le séminaire de la lutte contre le méchant gaz carbonique à effet de serre ! Les pétroliers eux-mêmes, pays producteurs comme compagnies exploitantes, ont tout intérêt à puiser et user « l’or noir » jusqu’à la dernière goutte, tout en investissant et misant sur des énergies nouvelles plus « soft », en vertu d’une prudence comportementale qui consiste à ne pas mettre « tous ses œufs dans le même panier »… Des états comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie Saoudite, jouent du « yoyo » à la pompe, en réduisant leur production pour préserver l’avenir. Tous les membres de l’OPEP semblent à l’unisson. Nous pourrions acheter iranien, moins cher compte-tenu que ce pays est devenu un « paria », mais, l’embargo US auquel nous nous soumettons, nous oblige à nous en détourner. Le prix du baril s’envole, celui du carburant au détail aussi, l’état français répercutant mathématiquement la hausse. Il se goinfre de taxes. Et Mr Dupont/Durand paye plus cher son litre de super comme de gasoil. CQFD ! Il pourra toujours se consoler en sachant qu’un milliard d’euros va au financement de l’Aide médicale d’Etat (AME), et deux autres au financement des « MNA », ces fameux mineurs étrangers non accompagnés, qui ne sont pas plus mineurs que votre grand-mère ou moi-même !

    La démographie démentielle de certains pays n’arrangera rien

    Les écologistes oublient toujours de mentionner, parmi les « coupables » du réchauffement climatique supposé, les pays à forte démographie, comme ceux d’Afrique. Pourquoi ? Par idéologie, parce que l’homme blanc est coupable de tout. On ne nous fera pas croire qu’une planète à 10 ou 11 milliards d’humains dont quatre en provenance d’Afrique, sera plus vivable que notre chère planète bleue d’aujourd’hui ! Si nous souhaitions que les Africains aient un niveau de vie comparable ne serait-ce qu’aux pays européens les moins aisés, - Serbie, Albanie, Macédoine, Bulgarie, Roumanie, Arménie, Géorgie -, il faudrait électrifier massivement le continent noir, - plan Borloo -, et les besoins en eau l’assècherait ! Les barrages sur le haut Nil sont lourds de conflits potentiels entre les riverains du fleuve des Pharaons ! Les usines de dessalement de l’eau de mer pourraient utilement suppléer à la raréfaction de l’eau douce, mais qui paierait l’addition ? Le banlieusard ou le campagnard, qui voit ses notes de carburant et de fioul exploser, on l’a vu, l’entrainant à revêtir le fameux « gilet jaune » ? Et Dupont/Durant peut-il se payer un véhicule électrique, réputé moins polluant (à court terme !), sans mettre gravement en danger l’économie de sa famille ? Que nenni monsieur Macron !

    Et Zorro est arrivé….

    Le lundi 26 novembre, Sa Majesté s’est adressée au pays depuis son palais de l’Elysée devant un parterre de notables et de journalistes. Brillant, se voulant didactique et pédagogique, le discours du chef de l’Etat a été diffusé sur les ondes pendant ¾ d’heure. Macron s’est évertué à nous faire avaler sa stratégie de réduction de la signature carbone, en fait une écologie punitive. Rien, ou presque, sur les revendications très terre à terre des « Gilets jaunes ». Ce n’est pas la création d’un Haut conseil pour l’action climatique, un « comité Théodule » de plus, qui rassurera Bitru, scotché à  son rond-point qu’il occupe depuis le week-end dernier ! On nous annonce 7 à 8 milliards affectés à cette « transition », une fermeture programmée de 14 réacteurs d’ici à 2035, avec comme objectif de réduire notre dépendance nucléaire de moitié. Comment ? Grâce à la géothermie, au gaz méthane, aux véhicules « propres », aux panneaux solaires et aux…éoliennes, avec un parc marin déjà prévu du côté de Saint-Nazaire en attendant mieux, du côté de Dieppe, peut-être.

    Cerise sur le gâteau, concession au peuple, il y aura bien une concertation pendant les trois prochains mois avec tous les acteurs concernés, y compris les « gilets jaunes ». (Comment déterminer avec justesse qui parlera en leur nom ?) S’il est évident qu’il faille, à terme, diminuer l’impact des énergies fossiles, nous ne devons pas être, pour autant, condamnés à voir notre France défigurée par tous ces « obélisques » hideux dressés du nord au midi, grands épouvantails à hélices brassant de l’air comme un fonctionnaire de Courteline, pas plus que tous nos toits doivent se couvrir de panneaux solaires. Ou, encore, que l’habitacle de nos voitures  soit réduit à la portion congrue pour faire de la place aux piles ! (Dont les fabricants sont, au passage, Chinois et Coréens du Sud).

    L’inévitable relai politique

    Les « gilets jaunes » qui, apparemment restent sur leur faim, - à l’origine mouvement informel non violent et non structuré-, doivent se « réinventer » s’ils veulent se maintenir dans la durée. Noël approche et le gouvernement joue le pourrissement de la situation. Pas sûr qu’un tel mouvement aux revendications tellement disparates puisse continuer à mobiliser des salariés. Bientôt, peut-être, ne resteront plus présents que les chômeurs et les retraités. L’opinion, favorable, peut basculer à tout moment devant des blocages persistants.

    A terme, la solution est politique ; elle ne peut être que politique. Ou nous choisissons la voie insurrectionnelle, comme le revendique un porte-parole autoproclamé, ou alors c’est l’issue démocratique qui s’impose. Elle passe, inéluctablement, par de nouvelles élections législatives. Macron, pour l’instant, est « droit dans ses bottes ». Si la situation persistait, si le pays était paralysé, il devrait céder sur les hausses de taxes ou s’en remettre au suffrage universel. C’est ce que De Gaulle avait fait en 1968. Mais pas sûr, cette fois-ci, que les électeurs reconduisent la majorité sortante.

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  • Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive comme il est né: anarchiquement et à partir des réseaux sociaux

    Que le mouvement des Gilets jaunes se poursuive comme il est né: anarchiquement et à partir des réseaux sociaux

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    Malgré les violences, malgré la minimisation gouvernementale, le deuxième acte de la contestation des gilets jaunes, samedi 24 novembre, a été un nouveau succès. Mais cet étrange mouvement politique sans chef n’en finit pas de perturber à la fois ses adversaires et ses soutiens. C’est pourquoi tant de gens rêvent à voix haute de le « structurer » et de lui donner des « porte-parole ». Pour ma part, je pense que ce serait une énorme erreur stratégique.

    Certes, ce mouvement anarchique a un côté inquiétant et dangereux. L’absence de cadres et de service d’ordre a déjà conduit à des drames, comme la mort d’une femme le 17 novembre. Mais, si le mouvement se structure, compte-tenu du rapport de force actuel, il sera récupéré par l’extrême gauche, seule force organisée, au sein des gilets jaunes, capable de faire triompher des mots d’ordre d’un bout à l’autre de la France.

    Dans ce cas, au mieux, la légitime contestation fiscale va être étouffée sous des revendications absurdes (j’entendais récemment Olivier Besancenot dire que la « bonne » réponse à la colère populaire serait la réquisition des logements en centres-villes pour éviter que la « France périphérique » ne soit obligée de prendre sa voiture!). Mais, le pire, c’est-à-dire une situation capable de nous faire regretter M. Macron à brève échéance, serait plus vraisemblable.

    Le mieux serait donc que ce mouvement se poursuive comme il est né: anarchiquement et à partir des réseaux sociaux, comme les printemps arabes. Pour la suite, plusieurs scénarios sont envisageables. Je vous en propose quelques-uns, non pas pour faire de la politique-fiction, mais pour tenter de comprendre ce qui se joue sous nos yeux.

    Le scénario le plus favorable serait la transformation des gilets jaunes en mouvement populiste sur le modèle de « 5 étoiles » en Italie qui, après une contestation fiscale, est arrivé en quelques années au pouvoir, grâce à une alliance avec la Ligue. Pour cela, une condition nécessaire est que les patrons de PME y instillent une dose de « poujadisme » – qui aurait deux intérêts : faire fuir l’extrême gauche et rappeler que la fiscalité est une question globale qui touche ensemble entreprises et ménages.

    Un autre scénario est possible: que M. Macron pousse délibérément à bout les manifestants pour exiger les pleins pouvoirs, selon l’article 16, et se soustraire à la démocratie. Il ne faut, en effet, pas perdre de vue la question institutionnelle. De même que la monarchie est morte de la contestation fiscale, la république peut tout à fait en mourir. Déjà, au parlement, bon nombre de personnes enterrent la réforme constitutionnelle promue par le président. C’est qu’en effet, la fronde peut fort bien ne pas s’arrêter à Emmanuel Macron et renverser tout l’édifice de la Ve République. On constate au passage à quel point le quinquennat a été néfaste, puisque l’élection présidentielle ne laisse plus la moindre place pour des contre-pouvoirs à l’échelle nationale.

    Un autre scénario a déjà été évoqué: il s’agit de la récupération par l’extrême gauche. Je ne crois pas, en revanche, que la droite soit en mesure de « récupérer » le mouvement. Mais elle n’en a pas besoin: ce mouvement est la colère d’une France spontanément identitaire et attachée à ses libertés. En tout cas, nous assistons à l’une des contestations fiscales les plus importantes depuis la grande grève de 1906 et sans doute même depuis 1789. N’oublions pas que l’ impôt est au moins aussi injuste qu’à l’époque – mais surtout colossalement plus lourd.

    https://www.lesalonbeige.fr/que-le-mouvement-des-gilets-jaunes-se-poursuive-comme-il-est-ne-anarchiquement-et-a-partir-des-reseaux-sociaux/