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magouille et compagnie - Page 1360

  • Les Français ne croient plus les grands (gros) medias. Et ils ont raison

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    Tous les ans, notre bon confrère La Croix procède à un sondage d’opinion sur la crédibilité des médias. Tremblement de terre, cette année : jamais les Français n’ont exprimé autant de défiance à l’égard des journalistes et des supports de presse, jamais ils n’ont autant douté de leur objectivité, de leur indépendance.

    Les chiffres sont cruels : la radio, qui est traditionnellement le média considéré comme le plus crédible ne suscite qu’un niveau de confiance de 50% (6 points de moins que l’an dernier), la presse écrite tombe à 44% (moins 8%), et la télévision perd 10 points à 38%. Ce qui signifie que, désormais, une majorité de Français ne croient plus ce qu’ils lisent, ce qu’ils entendent, ce qu’on leur montre.

    Comme les Français de droite, qui pratiquent ce sport depuis des dizaines d’années, c’est tout le peuple français qui apprend désormais à lire entre les lignes. Sur tous les grands sujets : immigration, mariage homo, PMA, racailles de banlieue, Gilets jaunes, terrorisme, islam, écologie etc., ils tentent de percevoir la réalité derrière les mots obligés.

    Il n’est pas possible de soutenir non plus, – comme on l’entend trop souvent – que cette défiance viendrait des médias sociaux qui véhiculeraient des bobards, des fake news, et entretiendraient ainsi un climat complotiste et une défiance à l’égard des médias traditionnels. En effet, lorsque l’on sonde les Français, ils ne sont que 25% (comme en 2018) à faire confiance à internet. Ou plus exactement ils ne croient qu’à 25% des informations qu’ils recueillent sur internet. Ce sondage, loin de démontrer une perméabilité aux théories complotistes, montre au contraire un fort degré de maturité des consommateurs d’information.

    Du « camp du bien » à celui des désinformateurs professionnels

    Le traitement des informations relatives aux Gilets jaunes a sans doute joué un rôle de révélateur, mais cette actualité n’a pas fait passer à elle seule les journalistes, les grands médias, du « camp du bien » à celui des désinformateurs professionnels. Les Français s’intéressent à nouveau à la politique, veulent se réapproprier leur destin. Mais ils découvrent aussi que certains thèmes, certains débats, sont interdits de médias. Des hommes politiques, des médias, l’ont clairement exprimé. Il est interdit de contester l’avortement, le mariage homo, la PMA etc. On voit aussi la difficulté à faire accepter l’idée que le référendum pourrait se banaliser et porter sur autre chose que les sujets choisis et encadrés par le pouvoir. Les Français découvrent que sur cette question, les grands médias pratiquent un discours uniforme…contre l’opinion publique. Les Français avaient touché du doigt cette pratique, lors du référendum de 2005 sur le traité de Maastricht… De même ont-ils noté ce qui s’est passé aux Etats-Unis avec un président détesté par 96% des médias, mais élu quand même. L’affaire des Gilets jaunes a fait émerger la revendication du recours au référendum d’initiative populaire, mais la classe politique résiste, avec l’aide de la classe médiatique, à cette exigence qui, pourtant, fait pratiquement l’unanimité.

    En fait, internet a permis – sans qu’on puisse parler de complotisme ou de fake news –, de révéler que les grands médias sont désormais concentrés entre les mains d’un tout petit noyau de milliardaires, les fameux gagnants de la mondialisation, qui ne paient pas d’impôts, ou qui en paient très peu, et pour qui la planète est un jardin qu’ils savent cultiver au mieux de leurs intérêts : Drahi, Soros, Arnaud, Niel etc. La concentration est maximale, et si ces médias perdent structurellement de l’argent, peu importe, ils entrent dans une stratégie politico-financière planétaire.

    Léa Salamé, femme de Glucksmann, c’est l’entre-soi absolu

    Les Français savent aussi les incroyables accointances qui unissent politiques et journalistes. Que la journaliste Léa Salamé soit la femme du politicien d’extrême gauche Raphaël Glucksmann, et on comprend mieux la complaisance des médias à l’égard de ce charlatan politique constamment invité des médias payés par nos impôts. On ne peut oublier que les Baroin, Kouchner, Strauss-Kahn, Sapin, Montebourg, Hollande etc. ont, ou ont eu, pour épouse ou compagne, une journaliste des grands médias. De même est-on surpris de découvrir que les journalistes tutoient les politiques, s’appellent par leur prénom etc., du moins certains journalistes, et certains politiques. A présent les Français en sont pleinement conscients.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 29 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/213424/les-francais-ne-croient-plus-les-grands-gros-medias-et-ils-ont-raison/

  • La baisse du nombre de morts sur les routes n’a rien à voir avec les 80km/h

    La baisse du nombre de morts sur les routes n’a rien à voir avec les 80km/h

    L’association 40 millions d’automobilistes décrypte l’information de la baisse annoncée de la mortalité en montrant que cette baisse est constante depuis 2017 donc bien avant l’instauration des 80 km/h :

    Le CIE a d’abord constaté que la baisse de la mortalité sur l’ensemble des routes françaises – observée depuis le second semestre 2017, c’est à-dire bien avant l’annonce de la mesure – s’est poursuivie après cette annonce en janvier 2018, alors que la vitesse était encore autorisée à 90km/h sur les routes secondaires.

    Jean-Luc Michaud, président du CIE, détaille les conclusions du Comité d’évaluation : « Nous avons constaté une baisse continue de la mortalité routière sur les 3 derniers semestres : -4,3% entre juillet et décembre 2017 par rapport au second semestre de 2016, -6,9% entre janvier et juin 2018, et -5,7% entre juillet et novembre 2018 (cf graphique ci-dessous). Les chiffres de décembre 2018 ne sont pas encore publiés, mais la baisse de -9,1% de la consommation des carburants routiers au mois de décembre 2018 (selon l’UFIP) laisserait supposer une baisse significative du trafic routier à cette période, qui pourrait s’accompagner d’une baisse de la mortalité routière, qui serait évidemment sans rapport avec les 80km/h… » (…)

    La mortalité routière était donc déjà largement orientée à la baisse une année avant l’entrée en vigueur – et donc bien avant l’annonce – des 80km/h. Comme le démontre le graphique ci-dessus, la mise en œuvre de cette nouvelle limitation n’a eu aucun impact sur la réduction du nombre de morts sur nos routes, que celles-ci soient ou non concernées par les 80km/h.

    Le CIE relève en outre que la baisse du nombre de tués enregistrée aux mois de juillet et août 2018 coïncide avec la diminution de moitié du nombre des radars actifs en France, ce qui conduit à douter sérieusement de l’efficacité de leur multiplication, qui coûte cher à la fois au contribuable et à l’usager de la route.

    En outre, le CIE s’étonne de la présentation de certains chiffres par la Sécurité routière : pour le mois de novembre 2018, celle-ci a communiqué sur une baisse de -1,8% (-5 tués) de la mortalité routière en France. Or, ces chiffres ne concernent que la métropole : dans les outre-mer, c’est au contraire une hausse de +56,3% (+9 tués) qui est intervenue sur le même mois. Au total, c’est donc une augmentation globale de +1,4% (+4 tués) qui est à déplorer sur l’ensemble des routes de France en novembre.

    Pire encore, l’association s’est rendu compte que le gouvernement mentait aux Français en omettant volontairement le bilan des outre-mer :

    Mais c’était sans compter la vigilance de l’association « 40 millions d’automobilistes », qui a relevé que les données relatives aux DOM-TOM n’avaient pas été comptabilisées, bien que la baisse de la limitation de vitesse à 80km/h concerne les routes de la France entière.

    Au total, 3503 personnes tuées sont à déplorer en 2018 sur les routes françaises (de la France entière), et non 3259 à mettre en regard avec les 3427 tués sur la France entière en 2013.

    En effet, si les chiffres métropolitains de 2018 sont sensiblement les mêmes que ceux de 2013, la prise en considération de ces données pour les DOM-TOM fait en revanche état d’une augmentation de la mortalité routière de +2,2% (+76 tués) par rapport à 2013.

    2013 2018 Évolution
    Métropole 3268 3259 -0,3%
    France entière 3427 3503 +2,2%

    Fort de cette donnée décrédibilisant l’impartialité de la Sécurité routière, l’association « 40 millions d’automobilistes » réitère sa demande de suppression pure et simple des 80km/h.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-baisse-du-nombre-de-morts-sur-les-routes-na-rien-a-voir-avec-les-80km-h/

  • Zoom – Matthieu Baumier : « une époque viendra où des comptes seront demandés »

    En pleine crise des Gilets Jaunes, l’écrivain Matthieu Baumier publie un pamphlet au titre évocateur : « Voyage au bout des ruines libérales-libertaires », chez Pierre-Guillaume de Roux. Une critique radicale du mondialisme, « parti de l’anti-terre ». Pour l’auteur, « la mort de la modernité à laquelle nous assistons actuellement est une renaissance de l’authenticité de l’homme ».

    https://www.tvlibertes.com/matthieu-baumier-une-epoque-viendra-ou-des-comptes-seront-demandes

     
  • Les cités, indifférentes aux Gilets jaunes, par Ivan Rioufol

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    Les Gilets jaunes, une menace pour la République ? Le pouvoir ne retient plus ses coups contre les révoltés des provinces oubliées. Il suffit de regarder les photos des manifestants défigurés par des lanceurs de balle de défense (LBD) pour s’en convaincre. L’État n’a jamais déployé une même brutalité contre les islamo-fascistes qui attisent les intifadas dans les cités délaissées. Deux journalistes, Philippe Val et Zineb El Rhazoui, vivent aujourd’hui sous haute protection policière. Le premier a été condamné à mort par al-Qaida en avril, pour avoir participé à la rédaction d’un “manifeste contre le nouvel antisémitisme“, publié par Le Parisien : le texte demandait l’abrogation des versets du Coran appelant au meurtre des juifs, des chrétiens et des incroyants. La seconde est à nouveau menacée de mort pour avoir récemment déclaré que l’islam devait  “se soumettre à la critique“. Le philosophe Robert Redeker a interrompu toute vie normale depuis 2006, après avoir critiqué le Coran, dans Le Figaro.

    La violence ne peut faire la loi, c’est entendu. Des casseurs en gilets jaunes ont pu, dans un premier temps, faire reculer l’État. Leurs actes justifient les ripostes policières. Reste que le pouvoir s’est gardé d’un tel zèle répressif contre les zadistes, chéris des écolos. L’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a été arraché sous la pression d’une guérilla des champs. La poignée d’insurgés a eu raison d’un référendum local et de multiples votes et décisions de justice. C’est aussi par l’intimidation et le terrorisme que les combattants de l’islam politique ont fait courber l’échine de la République : Emmanuel Macron s’apprête à modifier la loi de 1905, afin d’aménager la laïcité. Le délit de blasphème est une réalité quand des citoyens doivent vivre cloîtrés pour avoir critiqué l’islam. Les incendiaires des cités sont moins malmenés que ceux qui n’ont pas le statut de victimes. Les Gilets jaunes seraient-ils trop “vieille France” pour attendrir l’État macronien ?

    Le gouvernement se trompe en voulant voir dans la révolte populaire un danger pour la République : elle n’a rien à craindre d’une demande de démocratie.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 24 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/213399/les-cites-indifferentes-aux-gilets-jaunes-par-ivan-rioufol/

  • Le gouvernement n’a pas le choix, le peuple non plus, n’a pas le choix. Le clash est inévitable !

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    Parlant de l’Italie, l’économiste et entrepreneur Charles Gave avait pronostiqué une querelle de légitimité. Qui a le vrai pouvoir de décision ? Est-ce le peuple italien qui vote ou bien la Commission de Bruxelles, organe à la fois non élu et impossible à révoquer ?

    Par une ruse de l’Histoire, c’est en France avec les gilets jaunes que ce problème de légitimité s’est déclenché en premier. L’Histoire réelle est souvent la rencontre de déterminants structurels et de l’écume des jours de la vraie vie.

    Tout a commencé avec une « banale » augmentation du prix du gazole. Banale, mais celle de trop. Le peuple français s’est révolté. Le gouvernement s’est entêté. En fait, il n’avait pas le choix. Car le budget de l’État est à la dérive. Il n’y a aucune maîtrise des dépenses et le ruineux tsunami migratoire n’arrange rien. Côté recettes, tout est en baisse. La TVA sur la consommation est en baisse, l’appauvrissement des Français étant bien réel. L’économie est rongée par cette monnaie toxique appelée euro. Les taxes sur l’essence augmentent mais les recettes baissent, car les gens roulent de moins en moins. Entre la fraude légale et les faillites, il ne reste pas grand-chose à traire dans les entreprises.

    Le gouvernement n’a pas le choix, le peuple non plus n’a pas le choix, car il faut joindre les deux bouts. Le clash est inévitable.

    Nous vivons une époque merveilleuse où les acteurs ne comprennent pas ce qu’ils font.

    Les journalistes crient à la liberté de la presse alors que la plupart des médias sont la vitrine audiovisuelle du Système. Ils sont aussi indépendants que la vitrine des Galeries Lafayette. Ils ne sont que l’instrument de formatage mental du nouvel ordre mondial.

    Le peuple n’a pas (encore) compris que le gouvernement est en guerre contre lui. Il veut plus de démocratie et il est lassé de subir des élections « chèque en blanc », où la caste au pouvoir prétend puiser le droit de faire ce qu’elle veut sans rendre de comptes à personne. Elle répond aux gilets jaunes à coups de matraque et de Flash-Ball® en les accusant de menacer la démocratie… Un bel exemple d’inversion accusatoire.

    À quoi sert cette mascarade du grand-débat-sur-rien lancé par Macron ? Sans doute à plusieurs choses : saturer l’espace médiatique avec un agenda préétabli, se donner l’apparence d’une légitimité démocratique, totalement inexistante. Macron croit être Président, il est un pantin de luxe au service des banques. Sa bulle d’autosatisfaction lui tient lieu de bunker. Macron ne sait pas qu’il joue le rôle du salaud.

    Dans une guerre, il est difficile de savoir à l’avance qui va gagner. Quoi qu’il advienne, le peuple français joue sa survie à court terme. Soit les gilets jaunes sont matés, et la France continuera d’être liquidée. Soit le gouvernement de Macron tombe. Combien y aura-t-il de morts et d’éborgnés ? Nul ne sait. La fin de l’histoire n’est pas encore écrite.

    Arnaud Fournet

    http://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-na-pas-le-choix-le-peuple-non-plus-na-pas-le-choix-le-clash-est-inevitable/

  • Gilets jaunes acte 12 L’ImPaCt!: une nouvelle manifestation annoncée avec les victimes en tête de cortège

    Gilet jaune.pngLa mobilisation des Gilets jaunes ne faiblit pas. Un nouveau acte, nommé « Acte 12 L’ImPaCt! » est annoncé pour samedi 2 février, après l’acte XI qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes dans toute la France.
    Une manifestation qui mettra en avant les blessés des dernières manifestations, et qui entend dénoncer les violences policières dont les Gilets jaunes ont fait l’objet ces dernières semaines.
    « Une centaine de blessés graves dont la vie a basculé, 4 personnes dont la main a été arrachée à cause de grenades avec TNT, 18 personnes qui ont perdu un œil ou l’usage d’un œil suite à des tirs de flashball…Nous invitons TOUS LES BLESSÉS qui le peuvent à nous rejoindre ce jour là », est-il indiqué. Ceux-ci seront placés « en début de cortège et protégés par un cordon de bénévoles « expliquent les organisateurs.
    Par ailleurs, tous les autres manifestants sont invités à « venir en se mettant des pansements sur l’œil, des bandages, de mettre du rouge sur les gilets jaunes en guise de sang… » Samedi à Paris, Jérôme Rodrigues, une figure connue du mouvement, a été gravement blessé à l’oeil, alors qu’il filmait la manifestation.
    Les organisateurs appellent les manifestants à se comporter pacifiquement, via la page de l’évènement facebook lancée pour l’occasion.
    Pour la Bretagne, il semblerait que ce soit Morlaix qui regroupe la mobilisation

  • Allemagne : une ONG appelle les Allemandes à se marier avec des migrants pour qu’ils puissent « rester ici » (MàJ : « Cet appel au mariage blanc discrédite toutes les ONG » déclare un député)

    29/01/2019

    Le tweet d’une organisation allemande de sauvetage en mer a suscité de vives réactions. Accusée d’inciter les gens au mariage blanc*, elle rétorque.

    Selon «Bild», divers internautes voire même des politiciens accusent l’organisation d’inciter les gens au mariage blanc.

    Interrogée par le quotidien allemand, un cofondateur de Mission Lifeline rejette ces accusations. Selon lui, le tweet n’est rien d’autre qu’un «appel aux dons pour les sauvetage en mer». Il précise qu’il ne s’agit pas de mariage, mais d’amour. Son explication n’a visiblement pas su convaincre les internautes. Tandis que certains pensent que le tweet a été rédigé par un stagiaire, d’autres estiment que cette publication discrédite tout le travail effectué par l’ONG.

    20min.ch

    Philipp Amthor (26 ans, CDU), député appartenant au groupe parlementaire CDU/CSU au Bundestag, dit : « Cet appel absurde aux mariages de complaisance montre clairement que ces « sauveteurs en mer » poursuivent en fait un programme beaucoup plus vaste. Ils veulent saper notre loi sur les étrangers avec leur idéologie de gauche et bafouer notre État de droit. »

    Michael Theurer (52 ans), vice-président du groupe parlementaire du parti libéral FDP au Bundestag, est également en colère : « Cette organisation se discrédite avec ce quasi appel au mariage blanc. Elle se discrédite non seulement elle-même, mais aussi les autres organisations humanitaires. »

    Matthias Waldraff (66 ans), un avocat pénaliste de Hanovre, évoque le tweet de l’ONG Mission Lifeline : « Il est évident que l’intention du message est d’encourager les mariages de complaisance »

     

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  • Sébastien Chenu (RN) : “Après le grand débat, la grande poubelle ?”

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    Sébastien Chenu, député du Nord et porte-parole du Rassemblement national, était l’invité politique de Patrick Roger mardi 29 janvier 2019 sur Sud Radio.

    Alors que le RN est toujours donné au coude à coude dans les sondages, face à LREM, pour les élections européennes, Sébastien Chenu était interrogé sur la pertinence d’une loi anti-casseurs, qui sera présentée aujourd’hui à l’Assemblée.
    Il a l’impression “de revenir dans les années Sarkozy avec des lois de circonstance. Maintenant, je veux bien la voter si c’est une loi anti-casseurs, pas anti-‘gilets jaunes’. Si c’est du pipeau, non. On va voir les articles, mais j’ai eu le sentiment qu’elle a été beaucoup détricotée en commission. Se faire éborgner, perdre une main, c’est une mutilation. Mais les violences sont dans les deux sens et le président de la République est responsable : il laisse les Français se haïr. Cela va faire trois mois qu’on laisse les Français se faire face“.

    Quand au grand débat, Sébastien Chenu est dubitatif :

    J’ai peur qu’après le grand débat, le gouvernement n’ouvre le couvercle de la grande poubelle. Il n’y a pas de garantie sur la sortie de tout cela. L’Assemblée nationale devrait pouvoir débattre d un certain nombre de sujets, mais le problème c’est qu’elle n’est pas représentative, ses décisions sont contestées par une majorité des Français ! Mettons en place la proportionnelle intégrale, élisons une Assemblée nationale représentative et là, on avancera !.

  • Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Nouvelle défection dans la liste Gilets jaunes pour les européennes

    Le soutien un peu trop voyant de Macron a jeté l’éponge :

    Marc Doyer, huitième sur la liste, ancien militant LREM fraîchement converti au militantisme de rond-point, était à l’évidence une erreur de casting et son départ ne constitue pas réellement une surprise.

    https://www.lesalonbeige.fr/nouvelle-defection-dans-la-liste-gilets-jaunes-pour-les-europeennes/

     

  • Alain Bauer : « Certaines de ces armes, notamment les grenades de désencerclement, devraient être interdites en maintien de l’ordre »

    Depuis le début des manifestations de gilets jaunes, on voit un nombre important de blessures graves dues à des tirs de LBD. Peut-on parler d’usage disproportionné de la force ?

    Il y a trois problèmes distincts en maintien de l’ordre :
    – le type d’armes utilisés ;
    – la manière dont elles sont utilisées ;
    – par qui elles sont utilisées.

    Certaines de ces armes, notamment les grenades de désencerclement, devraient être interdites en maintien de l’ordre et d’autres devraient être modifiées ou remises dans un état antérieur (puissance de tir réduite et diamètre augmenté).
    Certains de ces équipements ne sont pas utilisés dans des conditions convenables, notamment du point de vue du fabricant.
    Enfin, elles ne devraient être utilisés en maintien de l’ordre que par des CRS et des gardes mobiles de la gendarmerie.

    De manière générale, la violence vécue d’un côté comme de l’autre lors de ces manifestations va de pair avec une communication assez fébrile de la part du gouvernement. Y voyez-vous une corrélation ?

    Non. Le gouvernement voit les centaines de blessés dans les forces de l’ordre dont il faut souligner le professionnalisme et la maîtrise, surtout chez les forces mobiles. Les manifestants, souvent engagés dans leur première manifestation, découvrent l’envers du décor et sont douloureusement surpris par la réalité violente des jacqueries à la française et de la riposte des autorités. Et chacun communique en interne plutôt qu’en général, ce qui provoque ce sentiment de communication « en mono » plutôt qu’en stéréo.

    De nombreux officiers de police se plaignent des ordres reçus pour juguler ces manifestations. De manière générale, comment jugez-vous le maintien de l’ordre lors de ces manifestations de gilets jaunes ?

    Cela dépend qui donne les ordres. On note des instructions très professionnelles mais avec des effectifs épuisés ou non professionnels, et l’inverse. C’est la durée et la violence de ce mouvement qui coagule les colères plus qu’il ne conjugue les luttes qui pose le problème d’une adaptation régulière à la réalité d’un mouvement déstructuré et multiple, très « gaulois ».

    Vous aviez déclaré, sur France 5, qu’Emmanuel Macron « n’a pas compris qui il avait en face de lui » en parlant des gilets jaunes. Pourquoi cette analyse ?

    Elle portait sur un commentaire attribué au chef de l’État sur l’idée que ce mouvement était surtout composé d’inactifs. Il s’agit, selon moi, d’un mouvement de travailleurs pauvres ou appauvris, de classes moyennes en voie de paupérisation, mais aussi de retraités. Leur sujet est moins le travail que le revenu. Et sans doute le respect.

    http://www.bvoltaire.fr/alain-bauer-certaines-de-ces-armes-notamment-les-grenades-de-desencerclement-devraient-etre-interdites-en-maintien-de-lordre/