Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1406

  • Dépenses publiques : ce rapport que le gouvernement tente de garder secret

    Emmanuel Macron ne veut plus rendre public le rapport du comité CAP 22. Un symbole des tergiversations de l’exécutif.

    La scène est un brin surréaliste. Le 27 juin, dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg, Christine Lavarde, membre du comité CAP 22, qui a planché sur la réforme de l’Etat, interpelle le gouvernement sur le devenir de son rapport.  » Sera-t-il porté à la .. connaissance des parlementaires, voire des citoyens ?  » Devant la réponse embarrassée de la secrétaire d’Etat Delphine Gény-Stephann, la sénatrice LR précise :  » En tant que membre du comité, je n’ai même pas eu connaissance de ce rapport.  » Pas de chance, elle n’a pu assister à la dernière réunion durant laquelle les membres de CAP 22, soumis à une clause de confidentialité, ont juste eu le droit de consulter le document sur place.

    Lire la suite

  • Vérité et liberté

    PAR JACQUES TRÉMOLET DE VILLERS

    Justice. Qui est détenteur de la vérité ? Et qui garantit la liberté ? Amusant de voir les contradictions dans lesquelles s’emmêlent les autorités du jour.

    A l’heure où j’écris ces lignes la proposition de la loi relative à la lutte contre la manipulation de l’information a été adoptée, en première lecture, par l’Assemblée Nationale, après des débats houleux.

    La lecture du texte et des débats laisse une impression de grande confusion. Le citoyen qui s’y livre, ne cesse de se demander quelle est, derrière la logomachie utilisée, la vraie raison de cette loi.

    Proposition de loi ou projet ?

    En effet, cette « proposition de loi » qui émane des députés, et non, comme un projet de loi, du gouvernement, a cependant été travaillée et préparée comme si elle émanait du gouvernement. La proposition est donc un masque, et, dans la violence des débats, le masque est tombé. Seuls, deux ou trois des nombreux signataires la soutiennent, plus en tant que rapporteurs de la commission des Affaires culturelles et de l’Éducation qu’en leur qualité de rédacteurs de la proposition. Le ministre de la Culture et le rapporteur sont en première ligne.

    L’idée de la proposition est de lutter contre « la campagne massive de diffusion des fausses informations destinées à modifier le cours normal du processus électoral par l’intermédiaire des services de communication en ligne ».

    Les campagnes seraient menées par des opérateurs à qui il conviendrait d’imposer une transparence absolue sur leurs ressources financières, les origines de ces ressources, leur caractère commercial ou économique.

    Une procédure de référé permettra à tout citoyen comme au président de la République, ou à tout parti ou candidat, de faire cesser la diffusion de ces fausses informations susceptibles d’influencer le cours du scrutin : « La fausse information » est définie comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvu d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ».

    Les débats sont centrés sur le caractère abstrait et très vague de la définition de la « fausse information », l’accessibilité de la saisine du Juge des référés qui a priori, en 48 heures, doit dire si l’information est fausse, et si elle est de nature à influencer le scrutin, et, surtout, le fait souligné par l’opposition que l’arsenal juridique de la loi de 1881 sur la presse est largement suffisant. En bref, l’opposition considère cette loi comme « liberticide », tandis que la majorité la vote comme étant raisonnable et, surtout, indispensable.

    Une rencontre objective se fait, dans l’hémicycle entre les intervenants de la France Insoumise et les « non-inscrits », Marine le Pen, Sébastien Chenu, Nicolas Dupont-Aignan, Luc Lassalle, Emmanuelle Ménard. Mélenchon convoque Socrate et Platon, tandis que le rapporteur qu’on appelle « la rapporteure », s’en tient à Robespierre, comme modèle du respect de la liberté.

    Le couple vérité-liberté

    En prenant le recul qui est la marque propre de Politique Magazine, il me semble qu’il faut distinguer trois plans :

    • le plan philosophique, qui pose la question de la liberté d’opinion et de la vérité des faits et des idées ;
    • le plan législatif, qui en découle ;
    • et enfin notre situation actuelle, en droit positif.

    Il est réconfortant de voir que la vérité, cette inconnue ou cette exclue de nos études secondaires et supérieures, fait un retour en force. Rémi Brague le faisait observer dans une méditation brillante et non conformiste qu’il offrit aux journalistes catholiques lors de leur pèlerinage traditionnel du 1er juin ; dans les campus américains où le mot même de vérité était banni, la lutte contre Trump, qualifié par ces intellectuels de « menteur professionnel », fait revenir en force le concept de vérité. En France, nous voyons les députés macroniens s’élever avec force contre l’idée que nous serions dans un temps de « post-vérité ». Que la classe politique tienne à la vérité ne peut que réjouir le cœur du citoyen ! Mais la question rebondit : « quelle vérité ? » et qui dira où est la vérité ? Est-ce le législateur ? Est-ce le juge ? Est-ce la conscience droitement éclairée de chacun ? Le fondement manque cruellement surtout lorsque cette « vérité » est mise en opposition avec le respect de la liberté d’opinion, la liberté de penser, la liberté d’écrire, la liberté de dire.

    Un bon élève de philosophie classique, – aristotélicienne, thomiste, celle que Bergson appelait « la métaphysique naturelle de l’esprit humain » –, répondra : La vérité est l’adéquation entre la chose et la pensée : « adaequatio rei et intellectus ». Ce qui est est, ce qui n’est pas n’est pas. Le principe d’identité gouverne la raison qui, ajoutera mon confrère Cicéron, nous dicte l’adhésion à la vérité. C’est par la raison qui distingue l’homme des autres animaux et le fait frère des dieux, que les hommes peuvent chercher et trouver la vérité. La liberté, dès lors, leur est nécessaire, non pour dire ou penser n’importe quoi, mais justement pour aller à la vérité, laquelle, à son tour, est source de liberté : « Veritas liberavit vos ». La liberté vous rendra libre.

    Dans ce débat souvent à front renversé, on entend les macroniens défendre le respect de la vérité au mépris de la liberté, et les partisans de la vérité, défendre le droit à l’erreur ou au mensonge, au nom de la liberté !

    Mais c’est que les uns et les autres ne parlent, ni de la vérité, au sens philosophique du mot, ni de la vraie liberté.

    Pour la majorité parlementaire actuelle, la vérité, c’est un ensemble de dogmes qu’on ne peut pas remettre en question : l’Europe, l’antiracisme, la lutte contre l’homophobie, le droit à l’avortement, avec la morale installée du moment contre laquelle la liberté n’a pas sa place. Pour l’opposition, la liberté, quelle qu’elle soit, c’est un espace de respiration et de contestation de cette morale imposée.

    Les deux références faites dans l’exposé des motifs et qui reviennent sans cesse dans les débats, sont le Brexit et l’élection de Trump. Deux erreurs majeures commises par le scrutin qui aurait été abusé par de fausses nouvelles ! On voit nettement qui est l’ennemi qui devra être combattu : le populisme.

    L’ennemi qui est coupable

    Or cet ennemi, qui n’est pas nommé, mais qu’on devine facilement, ne s’exprime pas par les médias installés et raisonnables, mais par les réseaux sociaux, totalement insaisissables.

    Il faut donc le poursuivre là où il fait son œuvre, sur ces plateformes incontrôlées et pouvoir l’interdire. On pourra aussi, s’il est avéré que ces réseaux sont en lien avec les États étrangers, leur interdire toute existence par la voie du CSA au nom des intérêts fondamentaux de la nation.

    Traduisez : si vous diffusez d’une plateforme des idées semblables à celles qui dominent en Italie, en Autriche, en Tchéquie, en Hongrie, en Pologne, voire au Royaume-Uni, vous pouvez être interdit pour intelligence avec une puissance étrangère.

    Ce ne sera pas par voie de justice, mais par voie de décision administrative prise par le CSA auquel la loi donne ce pouvoir.

    Parallèlement, une éducation sera mise en place auprès des jeunes dans les écoles et les universités pour leur apprendre à se méfier des réseaux sociaux et à faire confiance aux médias reconnus qui sont les soutiens de la démocratie.

    Car, ce qui découle, au plan législatif, de cette « philosophie » ou de cette absence de vraie philosophie, c’est la « défense de la démocratie dans ce qu’elle a de plus sacré, le scrutin ». La loi sanctuarise ainsi l’évènement électoral que rien ne doit troubler afin d’éviter que le peuple, égaré, vote mal, et trahisse ainsi la démocratie comme ce fut le cas aux Etats-Unis, avec l’élection de Trump, au Royaume-Uni avec le vote du Brexit. On ne parle pas des autres pays… mais on les devine.

    Le tableau est simple. Il y a, d’un côté, les bons, qui sont les médias installés, à qui on peut faire confiance et qui sont éducateurs. De l’autre côté, ces réseaux sociaux innombrables et incontrôlables, à qui il faut interdire de troubler l’opinion, au moment sacré du scrutin.

    L’ironie n’a pas manqué de déferler, du côté des opposants. Si nous avions dit que M. Cahuzac, Ministre du Budget, avait des comptes en Suisse ouverts pour le parti socialiste, quel juge ne nous aurait pas condamnés pour diffusion d’une fausse information capable d’influencer sur le scrutin ?

    En revanche, la poursuite contre Fillon qui a vraiment influencé le scrutin présidentiel, et s’est, depuis, arrêtée comme si elle était sans fondement, n’est pas condamnée comme une « fausse information » puisque les juges la menaient…

    Dans ce relativisme absolu, la vérité et la liberté périssent ensemble, ce qui est philosophiquement logique et politiquement désastreux.

    Droit positif aujourd’hui

    Cette loi dont on ne sait pas dans quel état final elle va sortir, après lecture au Sénat et relecture à l’Assemblée, sera peut-être nocive, en tout cas inefficace.

    La loi de 1881 sur la presse, qui n’est pas un chef d’œuvre, avait, par le jeu des jurisprudences, gagné une certaine utilité pratique qui permettait de saisir le juge tout en donnant à l’expression écrite et orale l’espace de liberté dont elle a besoin pour vivre. Internet est un nouvel espace, moins ordonné encore que celui de la presse écrite ou rediffusée ou télévisée, mais qui peut aussi, à l’usage… et par les outils de cette loi, se policer, à défaut de se moraliser. Ajouter un instrument législatif et une règlementation supplémentaire ne résoudra rien et ne pourra que contribuer – mollement, espérons-le – à entraver un peu plus la vraie libre pensée.

    La proposition n’est pas déraisonnable quand elle met le doigt sur l’éducation. Là est la vraie question. Seulement, cette éducation n’est pas le « respect de l’espace sacré de la démocratie, le temps du scrutin ». La véritable éducation est tout simplement dans le goût de la vérité et la passion de la liberté qui sont à la racine de la culture française.

    Rien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est aimable !

    Allez à la vérité de toute votre âme, et vous verrez bien qu’elle existe !

    La liberté, c’est de dire oui au vrai…

    Ces maximes sont présentes dans nos décisions judiciaires, car l’esprit humain, quand il raisonne, ne peut pas s’en écarter, sauf à tomber dans le scepticisme et l’inconséquence. Mais elles ne gouvernent plus l’État, au moins officiellement.

    Ce sera l’œuvre de la génération qui vient, si elle veut, d’imposer comme source de salut et de féconde harmonie ces deux réalités que seuls des esprits faux continuent d’opposer, la vérité et la liberté.  

    Jacques Trémolet de Villers

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Affaire Benalla : une affaire d’Etat ? – JT TVL 20 juillet 2018

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Version Rutube :

    1) Politique / Affaire Benalla : une affaire d’Etat ?

    Après la révélation de l’identité d’un membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron dans une affaire de violence en marge des manifestations du 1er mai, de nombreuses questions restent sans réponse. L’homme, visiblement adepte du coup de poing, évolue depuis longtemps chez les cadres socialistes et semble avoir bénéficié de la protection de l’Elysée dans cette affaire. Une commission d’enquête a été ouverte.

    2) Union européenne / Bruxelles tremble face au Brexit

    Alors que la situation politique en Grande-Bretagne s’enlise, Bruxelles a préparé son plan d’action face au Brexit au cas où aucun accord serait trouvé avec les Anglais avant mars prochain. Un scénario du pire qui a de plus en plus de chance de se réaliser.

    3) Société / Les animaux sauvages victimes de la cybercriminalité

    4) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/20/24440/affaire-benalla-affaire-detat-jt-tvl-20-juillet-2018

  • Les intégristes végétariens (vegans) épargnent les boucheries halal. Voici pourquoi, par Francis Bergeron

    vegan-halal-9157-chard-600x383.jpg

    Cela se passe en Suisse. Mais cela pourrait aussi bien se passer en France : ces trois derniers mois, seize boucheries ont été attaquées, saccagées, vandalisées, peinturlurées ou ont eu leurs vitrines brisées, en particulier à Genève et dans les communes du bord du lac Léman. Il y a eu aussi, à plusieurs reprises, des jets de pierres, qui ont visé un magasin de fourrures, un McDonald’s, des commerces de restauration rapide.

    Très curieusement la presse locale (moins muselée que la presse française) a relevé que ces attaques ne visaient jamais les boucheries halal. Avec une certaine pertinence les militants antispécistes ou végétariens ont été interrogés sur cette application sélective de leurs opérations d’éradication

    La réponse est assez étrange : « Tenir un discours critiquant l’abattage rituel en particulier, risquerait d’être relayé par des mouvements xénophobes. »

    Mais la complaisance à l’égard des mangeurs de viande halal risque aussi d’être relayée par des mouvements xénophobes…

    L’extrémiste végétarienne Pia Shazar est plus explicite encore : « Au vu du contexte d’islamophobie inacceptable dans lequel nous vivons, taper sur une population déjà stigmatisée ne serait pas anodin. » S’enfonçant dans le racisme primaire, madame Shazar ajoute que pour des Noirs, ce n’est pas évident de consommer des produits animaux, de la viande, c’est-à-dire des produits de « nos frères animaux » assassinés par les bouchers. Sans doute madame Shazar, qui estime apparemment qu’un Noir est forcément un musulman, pense-t-elle en outre que les Noirs qui vivent en Suisse sont d’anciens anthropophages et qu’on ne peut les empêcher de se livrer à ces rites barbares, qui appartiennent à leur culture. Seule la culture des « souchiens » doit être entravée.

    Embaucher un apprenti noir !

    Une suggestion aux bouchers suisses, mais aussi aux bouchers des Hauts-de-France, dont une dizaine de boutiques ont été aspergées de faux sang ou saccagées, ces derniers mois : embaucher un apprenti noir. Lui seul aura le droit d’abattre, de découper, et même sans doute de continuer à manger de la viande, conformément aux rites ancestraux. Tandis que les Blancs, qui appartiennent généralement à la « classe moyenne supérieure », peuvent être privés de viande, puisqu’ils sont plus faciles à rééduquer sur ce plan.

    De mauvaises langues (de bœuf) suggèrent qu’en fait les vegans épargnent les boucheries halal uniquement par peur des islamistes. Il est bien certain que ces derniers ne reculent jamais devant la perspective de se livrer à de vraies boucheries.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/

  • Le RN deux fois moins invité dans les médias que le PS

    Dans Présent, Guy Rouvrais évoque une étude du site Politique media, publiée dans Le Figaro (18 juillet), portant sur les interviews diffusées du 21 août 2017 au 13 juillet 2018 :

    Images-2

    "Les membres du gouvernement ont eu droit à 592 interventions, ceux qui le soutiennent, les élus de LREM, à 361, il faut leur ajouter les 43 de Benjamin Griveaux, porte-parole du gouvernement qui détient, en outre, le record de passages par rapport à toutes les autres personnalités politiques. Au total, donc, les représentants du pouvoir ont vu le micro se tendre vers eux 996 fois, presque 1 000 ! A côté, les Républicains ont bénéficié de 464 invitations, le PS de 330, les Verts de 56, ce qui, pour ces derniers, les écologistes, signe leur influence déclinante dans le pays. Mais, là où gît le scandale, c’est le traitement discriminatoire infligé au Rassemblement national avec 152 prestations seulement, c’est-à-dire deux fois moins qu’un PS agonisant ne représentant plus rien et dont le candidat, Benoît Hamon, a recueilli 6 % des voix à la présidentielle tandis que Marine Le Pen en obtenait 3,5 fois plus, 22,1 % au premier tour, et plus de cinq fois au second avec 34 % des suffrages. Manifestement, les balances des médias sont totalement mais aussi délibérément faussées."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Poitiers : un couple tabassé pour avoir répondu « vive la France ! » à des racailles qui criaient « vive l’Algérie ! »

    algerie-football-mondial-paris-algerian-soccer-fans-celebrate-near-the-arc-de-triomphe-after-algeria-s-2014-world-cup-group-h-soccer-match-against-russia-in-paris_4944063.jpg

    Si d’autres grandes villes ont connu une nuit beaucoup plus chaud, Poitiers a tout de même été le théâtre d’incidents dans la nuit de dimanche à lundi. 

    Vers minuit, quartier de Saint-Eloi, deux jeunes de 19 ans sont dépassés par une voiture d’où sort un cri : « Vive l’Algérie ! ».

    Les passants ont le malheur de répondre « Non, vive la France ». Le conducteur descend, donne un coup de poing à la jeune femme qui tombe au sol. Puis des complices arrivent à pied et frappent son compagnon qui s’en tire avec des bleus sur tout le corps. Il a un arrêt de travail inférieur à 8 jours. Les agresseurs sont recherchés par la police. (…) France Bleu via FDS

    http://www.contre-info.com/poitiers-un-couple-tabasse-pour-avoir-repondu-vive-la-france-a-des-merdes-arabes-qui-criaient-vive-lalgerie

  • Appel de Marine Le Pen à sauver le Rassemblement National et la liberté

  • En France, fêter la victoire voudrait donc dire aussi… agresser les femmes ?

    woman-1006100_960_720-1-845x475.jpg

    Le Point, France Info, BFMTV, Le Parisien, Le JDD, Closermag, le Dauphiné, Madmoizelle, Madame Figaro, l’Obs… la liste des  journaux évoquant cet épineux sujet s’allonge, même si une fois de plus, ce ne sont pas eux qui ont levé le lièvre mais les réseaux sociaux : sur Twitter, pour rassembler les nombreux témoignages livrés ça et là de façon désordonnée, a été lancé le hashtag #MeTooFoot. Vous avez compris.

    Nombre de jeunes femmes qui avaient souhaité se joindre à la foule dimanche soir, dans les bars ou sur les Champs-Élysées ont vite déchanté et rebroussé chemin. Quand elles le pouvaient encore : « La coupe du monde m’a rappelé qu’en tant que femme, je reste parfois une proie », « je me débattais en pleurant », « Je le repousse, il me prend par le cou en me disant :  c’est la victoire, qu’est-ce que tu attends ? » , « Je suis mal, très mal », «j’avais envie de pleurer d’énervement ».

    Voilà. L’écriture inclusive n’y peut rien. L’éradication des cartables roses non plus. Tous les bouquins de Marlène Schiappa encore moins : le premier droit de la femme devrait être celui d’évoluer librement où elle veut, dans la rue, les bars ou les transports en commun, quand elle veut, le matin, dès potron minet ou le soir, entre chien et loup, et si cela lui chante. Mais l’égalité entre homme et femme ne peut se concevoir que si une toute petite chose, purement matérielle, qui fait défaut à cette dernière et que l’on appelle la force physique, n’est pas toute puissante dans l’espace public. Et elle le devient sitôt qu’une société, par laxisme, paralysie, inconscience, idéologie, retourne à la loi de la jungle autrement appelée… celle du plus fort.

    Mais que croyait-on, au juste ? Que des petites frappes alcoolisées et agressives, cognant les passants, défiant les forces de l’ordre, saccageant les voitures, brisant les devantures et pillant les magasins allaient s’incliner, devant les jeunes filles en fleur, comme des gentlemen déférents : « mais après vous, mademoiselle ! ».

    Prise en étau entre une population masculine autochtone biberonnée à l’école libertaire – qui a dérégulé les relations hommes-femmes pour une plus grande fluidité du commerce sexuel (au vieux sens du terme), comme l’école libérale a dérégulé les relations marchandes pour une plus grande fluidité du commerce tout court, conduisant, dans l’un et l’autre cas, à plus de brutalité et moins de protection pour le (la) plus faible -, et une population masculine allochtone dont le regard sur la femme n’est pas culturellement le nôtre – et qui jauge péremptoirement la vertu de celle-ci à l’aune de critères qui nous sont étrangers -, ne pouvant compter, pour plaider sa cause en haut lieu, que sur un bataillons de féministes sourdes et aveugles à cette enclume comme à ce marteau, la femme est parfois, disons-là, bien seulette. Et le soir de la coupe du monde, elle n’était pas à la fête. Comment s’en étonner ?

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/en-france-feter-la-victoire-voudrait-donc-dire-aussi-agresser-les-femmes/

  • De quoi Alexandre Benalla est il le nom ?

    37357021_694135064262888_3897750561344192512_n.jpg

    Jean-François Touzé

    membre du Bureau politique du Parti de la France

    Alexandre Benalla est une racaille. Une racaille comme il y en a tant dans les milieux de la sécurité. Une racaille entrée dans la lumière du Président de la République sans, pour autant, quitter l'ombre des basses besognes de la mafia institutionnelle.

    En soixante ans d'existence la Cinquième République nous a habitués à ces «chargés de mission » qui, par la grâce du SAC gaulliste, des réseaux giscardiens, des cellules mitterrandiennes ou des cabinets noirs chiraco-sarkozistes, bénéficiaient, pour les uns de cartes barrées de tricolore, pour les autres de coupe-files officiels, pour tous de l'impunité d’État.

    Savoir, dans ces conditions ce que faisait Benalla le 1er mai place de la Contrescape dans le cinquième arrondissement de Paris, et qui lui a fourni le brassard «police" qu'il arborait fièrement ce jour là en tabassant ce manifestant gauchiste sur les petits bobos duquel il va de soi que nous ne verserons pas de larmes, importe finalement assez peu. Tout comme reste relativement indifférent l'éclairage qui sera donné (ou pas) par la commission des lois transformée avec une étonnante rapidité en Commission d'enquête.

    La question est de savoir combien de temps encore les Français, une nouvelle fois instruits de la réalité de la République pourrie des coquins et des copains, continueront ils à s'en remettre à ce Système dépravé ?

    La question est de savoir combien de temps encore ils accepteront les méthodes et les mœurs de cette classe politicienne moralement dissolue ?

    La question est de savoir combien de temps encore ils reculeront le jour de l'échéance ultime qui permettra l’émergence d'un pouvoir de force et d'autorité ouvertement assumées en se tournant enfin vers la Droite nationale ?

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/07/20/de-quoi-alexandre-benalla-est-il-le-nom-6067435.html

  • Christine Tasin & Daniel Conversano : Vive L'Europe qui résiste à l'islamisation ! (juillet 2018)