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magouille et compagnie - Page 1417

  • Ecologie : les peurs et les profits

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    Alban d'Arguin

    À partir de l’exemple des éoliennes et de l’énergie qu'elles sont censées produire, Alban d'Argun, dans un livre très précis, met en cause les juteux fromages de l’écologie citoyenne. Il déplore la paresse d'esprit qu nous empêche de penser à côté de l’écolo-correctness.

    ENTRETIEN avec l’abbé G de Tanoùarn

    Pourquoi vous êtes-vous passionné pour la question particulière des éoliennes ?

    Il me semble que ce cas particulier est aussi un cas emblématique de ces scandales d'État devant lesquels trop souvent aujourd'hui, tout le monde reste muet. Si je remonte un peu dans le temps, disons dans une vie antérieure, je tenais une chronique que j’avais placée sous le signe des lemmings, ces petits rongeurs de l'Europe Scandinave, qui se reproduisent très rapidement. Lorsqu'ils sont trop nombreux, ils organisent leur suicide collectif en se jetant par centaines de milliers, du haut des fjords. Ils meurent en se débattant dans l’eau glacée. Eh bien ! Je me demande parfois si les hommes, aujourd'hui, ne cherchent pas à imiter ce sinistre destin des lemmings. Nous nous laissons mener sans réagir par les idées correctes, qui cachent souvent des scandales d'État. Nous nous détruisons nous-mêmes collectivement, comme si nous étions fatigués de vivre… L’écologie en général nous présente bien quelque chose de cet instinct de mort qui anime régulièrement les lemmings au cours de leur histoire.

    Prenons une grande cause écologique : la lutte contre le réchauffement climatique représente non pas cette théâtralisation de la mort que vous stigmatisez, mais bien une lutte pour la vie, pour l'avenir de l'espèce.

    Le sujet du réchauffement est relativement neuf, il émerge dans les années 90, alors que, pour la première fois dans l'histoire, des données permettant de décrire le climat au niveau planétaire s'accumulent. Très vite, l'ONU s'en empare et, autour des années 2000, elle en fait une grande cause mondiale. La canicule de 2003 en Europe fournira largement un argumentaire, qui est, ne nous y trompons pas, un argumentaire de culpabilisation. Autre chose en effet est de constater des cycles plus ou moins chauds au cours de l'histoire, on sait bien que le climat change. Le Groenland au Moyen Âge est la « terre verte » où paissent des vaches. En revanche, on parle du XVIIe siècle en Europe comme d'une petite période glacière. Vous noterez que le problème des écologistes d'aujourd'hui n’est pas dans ces différentes sautes d'humeur du climat. Leur problème est d’établir et de blâmer la responsabilité humaine dans ces changements climatiques. C'est la dimension anthropique du réchauffement qui intéresse le GIEC, le groupe d'étude international sur le climat. Les Instances internationales cultivent une peur irrationnelle et millénariste, exacerbée par les valets médiatiques, nouveaux pasteurs en charge de guider et paître le troupeau pour la « caste » Vous voyez que nous ne sommes, pas si loin des lemmings et de leur certitude de la mort !

    Vous avez écrit tout un chapitre sur le réchauffement climatique et sur les scandales qui ont marqué le développement de la propagande réchauffiste. Je laisse nos lecteurs découvrir les révélations que vous nous faites. Mais prenons la question des énergies fossiles : ne faut-il pas économiser ces énergies, en laisser pour nos descendants ?

    On sous-évalue les ressources de la terre. Bien sûr le pétrole s’épuisera un jour que nul ne connaît, remplacé par d’autres sources d’énergie qui nous sont peut-être encore inconnues. Notez quand même qu'entre 1994 et 2014 l’analyse des réserves mondiales montre une progression supérieure à 50 % des réserves de pétrole prouvées. De même le gaz les réserves connues sont au plus haut dans l'histoire de son exploitation. Mais surtout, les recherches en cours sur la fusion nucléaire pourraient dans les années à venir remplacer l'uranium par d’autres types d'énergie quasi inépuisables à travers d'autres types de réacteurs, dits de quatrième génération permettant une réutilisation de l'uranium. Si nous avons la force de démentir les Cassandre et autres oiseaux de malheur, vous comprenez combien de mythes sont en train de s’effondrer la voiture électrique, dont, en réalité, les batteries sont très polluantes, l'exploitation à grande échelle de schiste bitumineux, mais au risque de détruire des kilomètres de paysage etc. La vraie écologie, l’écologie chrétienne refuse elle d'exploiter les peurs. Elle est faite de confiance dans l'ordre du monde et dans le Créateur.

    Mais enfin, cette grande énergie de substitution qu'est le nucléaire est aussi une énergie dangereuse ?

    On crée une peur panique de l’énergie nucléaire au nom de son utilisation militaire. En réalité, il y a très peu d'accidents avec le nucléaire. Citons les deux derniers Tchernobyl et Fukushima. Tchernobyl, en Ukraine, est dû aux négligences d'un pouvoir totalitaire à l’agonie. Quant à Fukushima, au Japon, il ne faut pas oublier que ce n’est pas d'abord un accident nucléaire, puisqu'à l’origine, il s'agit d'un raz-de-marée, lequel raz-de-marée a eu des conséquences sur la centrale de Fukushima. Pour le reste, le nucléaire est une énergie propre, qui ne rejette pas de C02, qui ne fait pas de mal à la couche d ozone. L’Allemagne y a renoncé progressivement. Le résultat ne s’est pas fait attendre aujourd'hui, avec ses vieilles centrales thermiques, c'est le plus gros pollueur d'Europe. Je ne parle même pas du nuage de particules fines et de cendre qui est cancérigène, remontant jusque sur Paris. En fait d’écologie, nous avons des mensonges d'État, qui forment une propagande mensongère.

    Au moins l'éolien, contre lequel vous êtes parti en guerre, est une énergie gratuite ?

    Pas du tout. Certes le vent est une énergie gratuite, mais le développement de l'éolien n'a pas fini de nous coûter cher. Gérard Mestrallet, président d'Engie, a vendu la mèche lors d'un sommet à Montréal au Canada « L'île veut être verte affirme-t-il, donc elle construit 1000 mégawatts d'éoliennes C'est très bien, surtout quand il y a du vent, c'est-à-dire 30 % du temps Mais comme les consommateurs veulent de l'électricité tout le temps, il faut construire à côté de ces éoliennes 1000 mégawatts de turbines à gaz, qu'on peut mettre en route comme des mobylettes quand il n'y a pas de vent et les éteindre quand il y a du vent ». En clair, avec ces turbines à gaz ressurgies du passé, au lieu de lutter contre le gaz à effets de serre, on va en produire encore plus. Ainsi, les éoliennes s'avèrent polluantes, ce n'est pas un paradoxe, c'est un fait.

    Mais alors, si vous avez raison, pourquoi ce consensus autour des éoliennes ?

    Tout simplement parce que les pollueurs traditionnels ont intérêt au développement d'énergies incomplètes, comme l'éolien, pour pouvoir caser leurs vieilles centrales. L'un des principaux lobbies pro-éolien, la Compagnie du vent (un nom qui ne s'invente pas !), a été racheté par Engie. Voyez, tout le monde y trouve son compte ! Je ne parle pas du marché que constitue la vente et la maintenance des éoliennes, par des fleurons comme Greensolver, Boralex, Enerco, Siemens, Nordex. L'Allemagne est grande exportatrice dans le business des énergies renouvelables. Sur 15 milliards de chiffre pour les entreprises allemandes, 4 milliards auraient été réalisés à l'ex-port. Vous voyez tout le monde y gagne.

    Et en France ?

    En France, c'est bien entendu l'argent l'État qui finance et le déficit et les appétits uns et des autres. L'EDF est le client unique l'industrie éolienne. Elle doit acheter l'ensemble de la production, même lorsqu'elle n'en pas besoin, et même si des concurrents fournisseurs lui propose l'électricité à un prix moindre. La commercialisation de l'électricité obtenue par éolienne représente une vraie petite bulle financière ! Voilà pour ce qui est de la politique de l'État. Mais les particuliers ne sont en reste. Il existe un service, lié au ministère la Justice, le Service Central de Prévention la Corruption, qui a très tôt tiré le signal d'alarme. En juin 2014, ce service d'État écrit « Le développement de l'activité éolienne semble s'accompagner de nombreux cas de prises illégales d'intérêts impliquant les élus locaux ». Il note aussi un système de subvention qui confine à ce qu'il nomme « une corruption légale ». « Pour le seul site de Noirmoutier, subventions annuelles allouées aux pêcheurs et aux communes littorales seront de 7,5 millions d'euros » pour avoir le droit de placer des éoliennes. À ce prix-là, qui ne serait pas d’accord pour manifester les bons sentiments de la doxa politiquement correcte ? Cette mascarade politico-financière se déroule sous nos yeux alors même que le système français actuel, fondé sur le nucléaire, est un des moins polluants au monde.

    Alban d'Arguin a fait des études d'histoire de droit public. Il a réalisé une carrière de management et de direction générale à l'international dans un grand groupe financier. Retiré aujourd'hui dans l'ouest de la France où il travaille à la restauration d'un domaine entouré vergers anciens, il est passionné par les questions environnementales. Son livre Eolienne. un scandale d'État est édité par la revue Synthèse nationale (20 €).

    monde&vie  12 juillet 2018

  • Meurtre d'Adrien Perez : " l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens"

    6a00d83451619c69e2022ad3860dfd200d-250wi-1.jpgSes parents s'expriment après la mort de ce jeune homme de 26 ans, poignardé alors qu'il volait au secours de son meilleur ami agressé par des racailles armées.

    "Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, les parents d’Adrien Perez - le jeune homme de 26 ans tué d’un coup de couteau dimanche matin à Meylan - évoquent  longuement la mémoire de leur fils et se disent révoltés par ce drame. « Il y a eu Grégory [Baharizadeh] à Échirolles, il y a mon fils aujourd’hui.  On pourra toujours organiser des marches blanches pour tenter de mobiliser l’opinion, cela ne servira à rien.  Car il y aura encore d’autres victimes : une jeune fille demain, une grand-mère ensuite. Et cela ne s’arrêtera jamais. Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. La police et les gendarmes font tout ce qu’ils peuvent, mais la vérité, c’est que l’Etat a peur de cette minorité de personnes ultra-violentes qui terrorisent la majorité des pauvres gens dans les quartiers », estime notamment Bruno Perez, le père d’Adrien.  

     « Mon fils a tenté de venir au secours d’un couple d’amis qui était pris à partie par les agresseurs. C’est en venant les aider qu’il a été tué.  Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés, alors que les autres avaient des couteaux.  Mais comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque en étant armés ? », s’interroge, effondrée, la mère d’Adrien, Patricia" (suite). 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Face à la violence des migrants, l’Europe ne doit plus subir mais agir !

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    Par Anthony Grange, contributeur pour Les Identitaires

    Les images sont choquantes. Le 26 juillet, des centaines de migrants africains montent à l’assaut de la frontière espagnole, à Ceuta. Le terme « assaut » est bien celui qui convient, car les clandestins sont entrés par la violence, en agressant les gardes civils espagnols au moyen d’armes chimiques artisanales.

    Ils avaient des pierres et des bâtons, qu’ils n’ont pas hésiter à utiliser dans leur attaque. Ils ont même jeté des récipients d’excréments pour favoriser leur progression. Ils ont balancé de la chaux vive au visage des gardes civils espagnols, ce qui peut provoquer de graves lésions, notamment aux yeux. Ils ont employé des sprays enflammés, s’en servant comme des lance-flammes artisanaux.

    Cet assaut, son organisation, les armes employées, font que nous ne sommes plus dans le registre de l’immigration clandestine ou de la délinquance. Il s’agissait d’une violation claire et caractérisée de la souveraineté de l’État espagnol par l’usage de la violence contre ses représentants.

    Bref, d’un acte de guerre.

    Qu’il n’y ait pas d’État ou d’entité juridique derrière cet assaut ne change rien à l’affaire. Les attentats du 11 septembre n’étaient pas le fait d’un État, ils ont pourtant été unanimement reconnus comme étant des actes de guerre.

    L’assaut du 26 juillet, quoi qu’extrêmement différent dans ses moyens et ses conséquences, n’en relève pas moins d’un acte de guerre mené contre un État souverain.

    La frontière de Ceuta ne peut donc plus relever du droit commun, ni de la police.

    La Guardia Civil et les policiers espagnols ont pour mission d’appréhender criminels et délinquants, ils ne sont pas dans l’état actuel des choses en mesure de lutter contre des groupes de centaines de migrants clandestins qui utilisent des armes chimiques pour forcer les frontières.

    De nombreux moyens de force intermédiaire, non létaux mais plus puissants que ce qu’une démocratie peut mettre à disposition de sa police, peuvent être utilisés par les militaires pour faire face à pareils assauts. De tels moyens sont déjà employés par les forces armées de démocraties occidentales pour faire face aux situations de crise. Il faut donc renforcer la militarisation des frontières extérieures de l’Europe et donner à ceux qui en ont la charge les moyens d’effectuer efficacement leur mission.

    Cela passe aussi par une évolution du cadre légal car face à un acte de guerre comme l’était l’assaut du 26 juillet, le droit commun n’est plus adapté. Un droit d’exception apparait aujourd’hui plus que jamais nécessaire. Il faut que les clandestins qui s’introduisent de force à Ceuta ne puissent plus, en aucun cas, déposer de demande d’asile. La violence employée, en plus du reste, les disqualifie d’office de toute prétention d’accueil sur le territoire espagnol ou européen.

    Il est totalement inacceptable qu’après avoir agressé et blessé des gardes-frontière espagnols, les clandestins paradent triomphalement dans les rues de Ceuta.

    Ceuta, au même titre que Melilla, que la Grèce, ou que Lampedusa, ne doit pas être considéré comme un problème strictement espagnol. Les clandestins qui ont forcé les frontières espagnoles ne cherchent pas spécifiquement à s’implanter dans la péninsule ibérique : ce qu’ils visent, c’est bien l’Europe. Il y a fort à parier qu’un grand nombre d’entre eux chercheront à s’installer en France, en Allemagne, ou en Suède, voire tenteront de rentrer en Angleterre et se retrouveront bloqués à Calais où la violence ne cesse d’augmenter.

    Il ne faut donc pas que seule l’Espagne ait à prendre en charge les frais inhérents à la défense de cette frontière. Les États européens devraient proposer leur aide au gouvernement espagnol, qu’elle soit financière, matérielle, voire même par l’envoi d’hommes.

    Si ces mesures de bon sens, tout à fait applicables par une démocratie respectueuse des droits et libertés de ses citoyens, ne sont pas mises en œuvre, il est à craindre que l’assaut du 26 juillet ne soit que le prélude à une montée de la violence. Il est probable que, dans les camps de migrants qui entourent Ceuta et Melilla, le résultat de l’assaut du 26 juillet soit connu et qu’il en encourage déjà d’autres à retenter l’expérience.

    Les migrants savent dorénavant qu’ils peuvent faire usage de la violence contre les gardes civils. Ils savent qu’ils peuvent agresser, casser, brûler même des policiers espagnols, et que cela restera sans conséquence. Ils savent que, quels que soient les moyens mis en œuvre, leur intégrité physique ne sera jamais réellement menacée. Ils savent que, peu importe la violence dont ils font preuve, ils seront de fait acceptés en Europe, et jamais expulsés.

    Ils savent, en fait, que la violence et la casse sont récompensées.

    Il est urgent que cela change.

    Anthony Grange 02/08/2018

    Source : Les-Identitaires.com

    Crédit photo : Capture Youtube

    https://www.polemia.com/face-a-la-violence-des-migrants-leurope-ne-doit-plus-subir-mais-agir/

  • Meurtre d’Adrien Perez : le grand silence des bien-pensants !

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    Du sang, des larmes et le silence, ce silence assourdissant de la bien-pensance qui équivaut à un crachat sur la dépouille d’un jeune homme.

    Mais commençons par le début : Adrien Perez, pour son anniversaire, samedi soir 28 juillet, invite des amis à faire la fête au Phénix, une discothèque de Meylan (Isère). Dans l’établissement, trois « jeunes », issus des banlieues à risque qui foisonnent autour de Grenoble, se font remarquer en adressant à la jeune femme du groupe gestes et remarques déplacés. La réaction immédiate des copains provoque un premier incident sans gravité. Mais vers 5 h 30, à la sortie des fêtards, nos racailles remettent cela. Une rixe éclate sur le parking, les trois malfrats brandissent des armes blanches. Adrien, frappé en plein cœur, meurt sur le coup, un de ses amis est grièvement blessé d’un coup de couteau qui lui perfore un poumon. Heureusement pour les enquêteurs, la scène a été filmée par des caméras de vidéosurveillance. Le lendemain matin, deux frères, Younes et Yanis El Habib, se livrent à la gendarmerie. Un troisième individu, arrêté, est lui aussi mis en examen.

    Dans une interview accordée au Dauphiné libéré, les parents d’Adrien se disent révoltés par ce drame :

    « Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible… C’est en venant aider un couple d’amis qu’il a été tué. Il a fait preuve d’héroïsme. Ni lui ni ses copains n’étaient évidemment armés. Comment est-il possible que des gens puissent entrer dans une discothèque avec des couteaux ? »

    Effondré, le père conclura par ces mots : « En tuant notre fils, ils ont détruit notre vie, je ne pardonnerai jamais. »

    Voilà, dans toute sa barbarie, le récit de ce drame. Encore une fois, pour ce type de meurtriers, le relatif silence de la presse est de rigueur. Aujourd’hui, j’ai décidé d’exprimer ma colère contre la multitude de ces agressions commises par des bandes ethnicisées et aussi ma honte face à ce deux poids deux mesures.
    Honte à France 3 Rhône-Alpes, qui retient surtout que le papa ne veut pas être catalogué comme « raciste » et ne désire pas « que les politiques récupèrent cette affaire ».
    Honte au juge des libertés et de la détention qui, pour le troisième suspect mis en examen, n’a pas suivi les réquisitions du parquet et l’a laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
    Honte à tous ces médias « mainstream » qui se répandent en écrits haineux contre les gendarmes dans l’affaire Adama Traoré, mort suite à son interpellation, mais qui refusent de consacrer une ligne au meurtre d’Adrien.
    Honte à cet ancien président de la République qui se rend au chevet de Théo Luhaka, un menteur et un délinquant, mais ne daigne pas envoyer un simple message à la famille de la jeune victime.
    Honte à ces artistes qui, comme le comédien Omar Sy, soutiennent les crapules si elles sont de couleur mais n’ont pas un mot pour un Perez.
    Honte au Figaro qui détaille le jet, en Italie, d’un œuf en voiture contre Daisy Osakue, athlète d’origine nigériane, en concluant que l’Italie est face à une série d’agressions racistes (ce qui serait faux) mais est resté muet jusqu’à ce matin sur le crime de Meylan.
    Honte, enfin, à Macron, qui a félicité à l’Élysée Mamoudou Gassama et l’a naturalisé mais n’a fait aucune allusion à la bravoure du jeune Grenoblois.

    Pour ma part, je vais mettre un mot sur le site Libra Memoria et envoyer une étoile.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/meurtre-dadrien-perez-le-grand-silence-des-bien-pensants/

  • Le Monde change son titre : « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » devient « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »

    Le titre d’un article publié ce matin, « L’inquiétante radicalité des jeunes musulmans » (encore visible dans l’url de l’article, dans Google et Google News) est devenu « L’inquiétante radicalité d’une minorité de jeunes »

    L’article

    http://www.fdesouche.com/981441-le-monde-change-son-titre-linquietante-radicalite-des-jeunes-musulmans-devient-linquietante-radicalite-dune-minorite-de-jeunes

  • En Marche vers la sortie : un 7ème directeur sur le départ en 15 mois au ministère de la culture

    Ca valse à la culture : 

    "La valse des directeurs se poursuit au ministère de la Culture. Cette fois, c'est au tour du directeur adjoint du cabinet Pierre-Emmanuel Lecerf de prendre la poudre d'escampette. Comme le révèle La Correspondance de la Presse. En poste depuis seulement sept mois, l'énarque quittera le ministère de la Culture en septembre pour rejoindre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il sera remplacé par Philippe Lonné, sous-directeur à la direction du Budget à Bercy.

    Ce départ intervient après celui de la quasi-totalité des directeurs du ministère. Ils avaient, pour la plupart, gagné des cieux plus favorables. Pierre-Emmanuel Lecerf, remplaçait déjà Laurence Tison-Vuillaume, elle-même promue directrice de cabinet après le départ de Marc Schwartz. L'hémorragie se poursuit. En un peu plus d'un an d'exercice, le cabinet de Françoise Nyssen a vu sept hauts fonctionnaires plier bagage. Une belle performance quand on sait que le nombre de conseillers du ministère est passé de 20 à 10 sous François Hollande".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Harcèlement de rue : la nouvelle arnaque gouvernementale – Journal du Vendredi 3 Août 2018

    1) Société / Harcèlement de rue : la nouvelle arnaque gouvernementale

    Le secrétaire d’Etat Schiappa présente son nouveau joujou législatif : une loi contre le harcèlement. Face à un problème réel, l’exécutif crée un énième texte de loi inapplicable et qui illustre la tendance à l’incontinence législative.

    2) Santé / Arrêts maladies : la nouvelle mauvaise idée du gouvernement

    Les arrêts maladie coûtent de plus en plus cher… pour y remédier, l’exécutif propose de faire payer l’addition aux entreprises et non à l’Etat… une bien vilaine idée rejetée par les syndicat de salariés et d’employeur.

    3) Economie / Rassurez vous Madame c’est français, ce sont des jeans français !

    Des jeans fabriqués en France ! A l’heure des délocalisations cela peut paraître paradoxale et pourtant un fabricant de Florac dans les Cévennes a su faire mieux que survivre grâce à un modèle à cheval entre le savoir faire traditionnel et la start-up.

    4) Les étoiles filantes

    5) L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Lien Rutube :

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/03/24683/harcelement-de-rue-nouvelle-arnaque-gouvernementale-journal-vendredi-3-aout-2018
  • Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme (2e partie)

    Chronique de Paysan Savoyard (n°204 – juillet 2018)

    Le présent article, qui sera publié en plusieurs parties au cours de l’été, se propose de montrer que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire présente toutes les caractéristiques du totalitarisme. La première partie traitait le point suivant : « Un système où l’idéologie prédomine ». Voici la deuxième partie :

    • Un Système de pouvoir qui permet de contrôler les principales organisations et institutions

    Un régime totalitaire se caractérise également par un système de pouvoir qui comprend trois éléments : l’existence d’un parti unique ; une confusion entre ce parti et l’Etat ; l’absence de barrière entre sphère politique et sphère privée, qui permet de placer tous les secteurs de la société sous contrôle. Le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire relève bien de ce type de régime.

    Une démocratie factice

    Il n’existe pas, certes, dans le cas de la France, de parti unique mais au contraire un certain nombre de partis différents qui couvrent tout l’arc politique, l’extrême-gauche, la gauche, le centre, la droite, l’extrême-droite. Cependant ce pluripartisme n’est qu’une apparence : en réalité, l’extrême-droite mise à part, qui est rejetée du Système et se vit elle-même comme anti Système, tous les partis ne sont que les différentes facettes du même système de pouvoir.

    Les différents partis, tout d’abord, partagent les points essentiels de l’idéologie du Système. Jusque dans les années quatre-vingt, il existait une droite et une gauche nettement opposées : la droite était libérale sur le plan économique et conservatrice sur le plan sociétal. La gauche à l’inverse était dirigiste sur le plan économique et libertaire quant aux mœurs. Dans les années quatre-vingt, la gauche de gouvernement a abandonné les idées dirigistes et est devenue libérale sur le plan économique, quand de son côté la droite tournait le dos au conservatisme sociétal pour s’aligner sur la gauche et devenir « humaniste » et sociétalement libertaire. Depuis lors les deux camps, qui se remplacent à la faveur des alternances, partagent les mêmes valeurs et mènent des politiques identiques. E. Macron, à la tête d’un parti nouveau qui couvre à la fois le spectre de la gauche et celui de la droite, incarne cette synthèse.

    La démocratie n’est donc qu’une apparence. Les partis qui se succèdent au pouvoir étant en réalité d’accord, les alternances sont factices. L’opposition entre eux, que les deux camps mettent en scène, est également factice. Elle permet de donner à l’électorat l’illusion d’un choix démocratique, alors que, sous différents masques, c’est le même Système qui gouverne et suit son cap, en tenant à l’écart toute opposition réelle.

    Le caractère factice de la démocratie découle également d’un autre élément : le Système se garde bien d’organiser des référendums et récuse toute démocratie directe. Lorsqu’il commet l’erreur d’organiser un référendum et que les résultats de celui-ci sont négatifs contrairement aux prévisions, le Système choisit alors de ne pas en respecter les résultats. C’est ainsi qu’en dépit du « non » majoritaire en France lors du référendum de 2005 portant sur les institutions de l’Union européenne, les dispositions que le Système souhaitait voir adopter ont tout de même été mises en œuvre, par le traité de Lisbonne. De même le Système s’efforce actuellement de ne pas donner suite au Brexit choisi par la majorité des Anglais.

    Les « extrêmes », de gauche et de droite, jouent dans ce contexte un rôle utile. Leur présence vient tout d’abord renforcer l’illusion démocratique : la gauche et la droite s’étant ouvertement rapprochées, il est utile de mettre en scène des partis qui jouent le rôle d’opposants du Système. Ces partis extrêmes permettent également de canaliser les opposants en les conduisant à entrer dans le jeu politique. La présence de ces extrêmes est sans risque pour le Système, les suffrages qu’ils recueillent étant stérilisés. S’agissant de l’extrême-gauche, ses dirigeants choisissent en effet finalement d’appeler à voter au second tour pour le Système, pour « barrer la route à l’extrême-droite ». L’extrême-droite ne constitue pas davantage un danger politique pour le Système, qui réussit à limiter son influence en la diabolisant et en la présentant comme un danger pour les libertés et pour la paix civile. Surtout le Système est jusqu’ici parvenu à forcer l’extrême-droite à mettre un frein à son opposition au Système, en la menaçant d’interdiction dans le cas où elle enfreindrait les règles et les principes majeurs. C’est ainsi que le Front national a été amené à déclarer régulièrement son attachement à la démocratie, à la république et à ses valeurs. Le Front national a dû également accepter le principe de la présence en France des immigrés et de l’islam, se contentant, comme les autres partis, de dénoncer « l’islamisme » et « l’immigration clandestine ». S’il en allait autrement et que l’extrême-droite décidait d’appeler à renverser le Système, elle serait probablement immédiatement interdite, au nom des « valeurs » et du principe selon lequel il ne doit pas y avoir de liberté « pour les ennemis de la liberté ». Les poursuites et les condamnations des leaders de l’extrême-droite, telles que les condamnations pénales répétées de Jean-Marie Le Pen, la récente levée de l’immunité parlementaire de Marine Le Pen ou encore les poursuites engagées contre le FN sous le prétexte d’une utilisation irrégulière de ses assistants parlementaires, sont là pour rappeler à l’extrême-droite qu’elle ne doit pas franchir certaines lignes.

    Il faut mentionner, sur cette question de la démocratie, un dernier élément. En cas de risque de basculement de l’électorat en faveur d’un parti anti Système, ce dernier conserve différents moyens grâce auxquels il maintiendrait son pouvoir. Il pourrait d’une part, comme il vient d’être dit, interdire les partis anti Système, en arguant de la nécessité de défendre les valeurs de démocratie et de liberté. Il faut souligner en outre que le Système a le complet contrôle de l’organisation des scrutins, par le biais des élus locaux, de l’administration préfectorale et des juges : il pourrait donc sans difficulté et en toute discrétion organiser une fraude des résultats suffisamment massive, si d’aventure les sondages faisaient apparaître un risque d’arrivée au pouvoir d’un parti anti Système.

    Le contrôle de tous les lieux de pouvoir et institutions

    Un autre élément du régime totalitaire est également présent dans les constituants du Système au pouvoir : il n’existe pas aujourd’hui de séparation réelle entre les partis politiques principaux, l’Etat, les différents lieux de pouvoir et les différentes institutions et organisations qui innervent la société et la travaillent de l’intérieur.

    Politiciens, hauts-fonctionnaires, juges, syndicalistes, médias, cinéma, publicité, intellectuels, monde de la culture, université et éducation nationale, grandes voix morales (les églises, les Francs-maçons…), ONG et associations, tout cet ensemble forme un continuum et un bloc. Toutes ces organisations sont financées sur crédits publics : soit directement parce qu’elles appartiennent à la structure étatique ; soit par le biais de subventions et de dispositifs ad hoc pour les associations, ONG, monde de la culture, médias, cinéma et syndicats. Les nominations à la tête de toutes ces organisations et institutions sont dès lors contrôlées par le Système, qui les finance. Ce maillage dense d’institutions et d’organismes, qui ont des ramifications nationales aussi bien que locales, permet au Système d’intervenir dans tous les secteurs de la société pour la contrôler, y diffuser l’idéologie, repérer et neutraliser les dissidents.

    De la même manière le champ économique est lui aussi contrôlé par le Système. L’économie est structurée de façon croissante par de grands groupes. Ces groupes, qui sont multinationaux, appartiennent le plus souvent à des capitaux privés mais un certain nombre d’entre eux, parmi les plus importants, sont des entreprises publiques (SNCF, EDF…) ou des groupes dans le capital desquels l’Etat est présent voire majoritaire (tels que Renault). Que ces entreprises soient privées ou publiques, ce sont souvent des technocrates qui sont placés à leur tête. Qu’ils soient privés ou publics, ces groupes vivent pour partie de commandes publiques. Ces groupes enfin sont propriétaires de la plupart des médias. On le voit, il n’y a pas de solution de continuité entre ce monde économique et le monde politique et médiatique.

    Relevons également que ces groupes forment en réalité un bloc, au sein duquel la concurrence est en fait limitée. Leurs conseils d’administration sont interpénétrés. Leur taille leur donne la possibilité d’asphyxier les entreprises de plus petite taille ou de les racheter. Ces groupes contrôlent en outre une myriade d’entreprises sous-traitantes, qui sont dans leur dépendance étroite. Leur puissance leur permet également de circonvenir et de soudoyer élus et fonctionnaires. Ils passent entre eux des accords pour se répartir les marchés et s’entendre sur les prix. Ces groupes forment en réalité un ensemble homogène et cohérent, partie intégrante essentielle du Système.

    On voit par-là que le Système domine l’ensemble de la société : la politique ; les rouages de l’Etat ; les médias ; et l’essentiel de l’économie.

    Un système décentralisé, informel, plastique, insaisissable

    Le système de pouvoir est doublement remarquable. Il est d’une part extrêmement puissant et  efficace puisqu’il contrôle comme on vient de le voir les ressorts essentiels du fonctionnement de la société. Il occupe d’autre part une position presque inexpugnable : il est en effet presque totalement informel.

    Le système de pouvoir qui est à l’œuvre ne ressemble pas en effet à une espèce d’organisation secrète, pyramidale ou par cercles concentriques, avec ses réunions occultes et ses ordres donnés de façon codée. Il est beaucoup plus solide qu’une organisation de type complotiste ou mafieux, qui peut toujours être identifiée et démantelée.

    A la différence d’un complot ou d’une mafia, le Système, tout d’abord, agit à visage découvert. Ses intentions sont parfaitement publiques et connues de tous : elles sont clairement exposées dans les agendas et mémorandums des grandes institutions publiques et privées tels que l’OCDE ou la Commission européenne. Ces intentions et objectifs sont relayés par les médias (voir cette chronique).

    Deuxièmement, un certain nombre de lieux de décisions sont parfaitement identifiés et pour certains connus même du grand public : les conseils d’administration des groupes financiers et capitalistes ; les conseils des instances publiques telles que la Fed aux Etats-Unis ou les institutions de l’Union européenne ; les clubs, tels que Bilderberg aux Etats-Unis ou Le Siècle en France ; les réunions de Young Leadersorganisées par les Etats-Unis ; les rencontres internationales telles que Davos.

    Il n’y a donc pas, troisièmement, de conseil d’administration du Système, pas de gouvernement mondial, pas d’organisation suprême chargée de donner des ordres et de les faire appliquer : le système de décision est décentralisé, éclaté, diffracté. Chaque acteur du Système, politicien, capitaliste, fonctionnaire ou journaliste, quel que soit son niveau hiérarchique, agit pour l’essentiel de son propre chef, sans recevoir d’instruction précise ni d’ordre secret. Il agit spontanément en fonction des objectifs du Système, et ce pour deux raisons. Parce que, premièrement, il y adhère personnellement. Et parce que, deuxièmement, sa carrière en dépend.

    L’une des principales armatures du Système est ainsi constituée de l’armée des fonctionnaires et agents des services publics, qui font marcher l’ensemble en fonction de motivations diverses mais convergentes : par carriérisme ; par adhésion plus ou moins franche ; par conscience professionnelle et amour du travail bien fait ; par habitude de l’obéissance et manque de réflexion.

    Il reste que l’essentiel du pouvoir appartient à un faible nombre de tireurs de ficelles : les capitalistes, en petit nombre, reliés aux autres capitalistes occidentaux. Les principaux centres de pouvoir se trouvent bien entendu aux Etats-Unis : GAFA, grands groupes capitalistiques, institutions financières privées et publiques. Ces décideurs les plus puissants se tiennent souvent en retrait et sont bien moins médiatisés que les politiciens, les journalistes ou les intellectuels, qui sont pourtant leurs instruments.

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    La 3e partie de l’article à suivre : « La propagande omniprésente »

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2018/07/23/le-systeme-mondialiste-immigrationniste-et-liberal-libertaire-est-un-totalitarisme-2e-partie/

  • Harcèlement de rue : un policier répond à Marlène Schiappa

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    Verbaliser les regards appuyés ? Un projet démonté en exactement deux minutes par un policier. Regardez…

     
  • Loi anti-fake news ... « Contre la manipulation de l’information »

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    Par Philippe Ménard

    Une prétendue loi de confiance dans l’information. En fait une loi de plus pour penser « correctement », ce qui traduit une profonde crise de confiance.

    La question de l’information est éminemment politique.

    Il ne s’agit pas de remonter à Platon et de revenir sur la justification des mensonges des gouvernants, mais d’examiner la manière dont, aujourd’hui, en France, le pouvoir médiatique s’allie au pouvoir politique. Il y a, d’une part, la concentration des médias les plus répandus aux mains de quelques propriétaires qui, par le jeu des participations, des alliances et des accords commerciaux, sont en situation de contrôler à la fois les « contenus », comme on dit à présent, et leur distribution numérique auprès du plus grand nombre, dans le cadre des bouquets proposés par abonnement. Il y a, d’autre part, une profession clairement positionnée à gauche et qui, avec plus ou moins de sincérité, s’efforce de promouvoir un modèle de société multiculturelle manifestement en opposition avec le cadre de l’État-nation. Il y a, enfin, une opinion publique qui bénéficie de façon inédite de la double capacité de s’exprimer individuellement sans limite et d’empêcher collectivement l’expression des voix discordantes.

    Nous voici donc à un moment où les médias de service public, les médias dits « de référence » et l’État, tant par ses propositions législatives que par sa Justice, forment une coalition de fait pour imposer l’idée que « penser autrement » est dangereux. Vous pensez mal et voilà le danger ! Danger qui va du désagrément moral – la mauvaise odeur de la France moisie – jusqu’à la réelle mise en danger de la vie d’autrui et même jusqu’à la mise en cause de l’honneur et de l’indépendance de la France, soudainement exposée par la seule force de ces mauvaises opinions !

    Mais question : est-ce vraiment à l’État de déterminer ce qui est vrai ? Est-ce vraiment à ses médias de discriminer l’information avec tant de partis-pris que tel scandale est traité en anecdote et tel fait divers haussé au rang d’enjeu de civilisation ? Est-ce vraiment aux juges de dire instantanément, ou presque, ce qu’il est licite de diffuser et ce qui doit être tu, la démocratie étant supposée ne pas supporter, en périodes d’élections, ce qu’elle digère pourtant quotidiennement ?

    Mais quand un ministre parle de rééduquer « les Français réactionnaires », quand la Justice poursuit Georges Bensoussan qui dénonce l’antisémitisme des banlieues mais laisse en paix le CCIC – reconnu d’intérêt général en 2011… –, quand des faits avérés sont niés par les plus hautes autorités, tel Jacques Toubon, Défenseur des droits, quand les journaux expliquent à longueur de colonnes que le peuple pense mal, quand les plateformes numériques décident d’être les arbitres du vrai et du bien et que les politiques restent passifs, quelle confiance les Français pourraient-ils garder envers leurs gouvernants, leurs représentants et même entre eux ? Au fond de la question de l’information se retrouve une fois encore celle de la confiance : confiance que le pouvoir a dans le peuple ; confiance que l’État français a en lui-même ; confiance que les Français mettent dans l’État et ses institutions. 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/08/02/loi-anti-fake-news-ccontre-la-manipulation-de-l-information-6070236.html