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magouille et compagnie - Page 1563

  • Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre…soyons lucides!

    Il est bon que les méchants soient punis et les gentils réhabilités. Une fois n’est pas coutume, félicitons-nous de la condamnation prononcée par le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre du  directeur de la publication de Mediapart, l’ancien de la LCR Edwy Plenel, à 500 euros d’amende, et d’une autre militante antinationale travaillant pour lui, Marine Turchi,  à 500 euros avec sursis. Celle-ci avait affirmé, sur la foi de l’interprétation très capillotractée d’une photo, qu’Axel Loustau,  Conseiller régional FN d’Ile-de-France,  faisait un  salut fasciste lors de la fête d’anniversaire de ses quarante ans!  E. Plenel et M. Turchi   devront  en outre verser solidairement 1.000 euros de dommages et intérêts à M. Loustau et 2.000 euros pour les frais de justice. Certes les coups tordus en provenance d’un organe  d’information contrôlé par M. Plenel  -qui peut impunément, via encore une fois les articles de Mme Turchi,  publier les PV d’audition des salariés entendus dans le cadre de l’affaire dite des assistants parlementaire du FN…- ne sont pas pour nous surprendre. L’ex ministre des Affaires étrangères Roland Dumas confirmait la réputation de traîtres et de  vendus  qui a souvent été faite aux trotskistes. M. Dumas  rapportait  cette confidence que lui  avait  faite  François Mitterrand alors qu’il était en fonction: « Il faut  que vous sachiez Monsieur le ministre que Monsieur Plenel  est un agent de l’étranger. » Ce qui est certain c’est que ce n’est pas un ami de la France française. 

    Ce qui fait au moins un point commun entre Edwy Plenel et Angela Merkel.  Nous devrions parait-il nous en réjouir et y voir une avancée, elle aurait cédé aux objurgations de l’aide droite de son parti laCDU et de ses alliés bavarois de la CSU. Sur fond de percée du parti anti-immigration AfD aux législatives, de plus mauvais score de son parti depuis 1949,  d’une colère sans cesse grandissante en Allemagne devant le tsunami migratoire et ses conséquences dramatiques, la chancelière a accepté officiellement lundi  pour la première fois d’évoquer une limitation de celui-ci,  ce qu’elle jugeait auparavant « irréaliste!». Dans les faits 200 000 immigrés «seulement» seraient accueillis par an sur le sol allemand, « pour raison humanitaire ». Rappelons que la politique d’ouverture des vannes de Mme Merkel a fait entrer environ deux millions d’immigrés clandestins depuis 2015. Ces derniers,  en vertu du regroupement familial,  pourraient être 18 millions dans quelques années... en toute légalité, c’est-à-dire à titre d’exemple plus nombreux que les populations suisse et hongroise réunies…

    Pendant  ce temps Gérard Collomb bombait le torse hier pour annoncer des mesures  de fermeté. Il entendait  réagir  à l’égorgement et à l’éviscération,  aux cris de Allah Akbar,  de Laura et Mauranne devant la gare  Saint-Charles de Marseille  le 1er octobre, par l’immigré  clandestin tunisien et  délinquant multirécidiviste Ahmed Hanachi. Le ministre de l’Intérieur  a annoncé le limogeage du préfet des Bouches-du-Rhône, « un renforcement des services étrangers des préfectures, avec 150 postes en plus, et une maximisation de l’utilisation des centres de rétention administratifs (CRA), avec 200 places supplémentaires dans ces centres d’ici à fin 2017. Les préfectures auront un accès au système d’information des centres de rétention. Le ministre annonce aussi  un meilleur suivi des politiques d’éloignement  avec l’accent mis sur l’identification biométrique  et l’encadrement juridique des éloignements.» De maigres promesses entendues des dizaines  de fois depuis 20 ans dans toutes les bouches des ministre de l’Intérieur successifs.

    200 places supplémentaires dans les CRA? De qui se moque-t-on? Cette annonce est-elle à la hauteur de la situation? Assurément non constate Bruno Gollnisch alors que l’on sait pertinemment que ce sont au bas mot des centaines de milliers d’immigrés illégaux qui campent sur notre territoire sans frontières et que le taux d’expulsion  est  dérisoire,  faute de moyens et surtout  de réelle volonté politique… enfumage encore et toujours…

    Mais l’important pour Emmanuel Macron c’est…de pérenniser la présence du drapeau européen dans l’hémicycle de l’assemblée nationale, mis en place lors du précédent  quinquennat. Un  symbole de  notre assujettissement à Bruxelles, qui a été dénoncé  par le FN mais aussi par LFI. Pour autant Jean-Luc Mélenchon a-t-il encore toute l’énergie nécessaire pour mener ce combat là, obnubilé qu’il est par sa querelle personnelle avec Manuel Valls dont la tournure obsessionnelle inquiète désormais même  ses amis?

    D’après Le Canard Enchaîné paru aujourd’hui  -il faut en prendre (un peu) et en laisser  (beaucoup) dans cet hebdomadaire mais l’information a été confirmée par le député PS des Pyrénées-Atlantiques,  David Habib -   le 3 octobre le lider de LFI   a croisé Manuel Valls  dans la salle de la commission des lois du Palais Bourbon. Il  dit  alors  à l’ex Premier ministre : « Moi je ne m’assieds pas à côté de ce nazi !(…) Tu n’es qu’une ordure ! un pauvre type ! une merde ! – Mais tu es complètement fou ! Tu vas te calmer !, lui répond Manuel Valls.»  David Habib, proche soutien de M. Valls,  vice-président du groupe d’amitié Israël,  signataire en septembre 2011  d’une « lettre à Nicolas  Sarkozy » lui demandant de ne pas reconnaître un État palestinien,  n’a pas apprécié en toute logique  cet épithète de nazi  attribué à son ami et lance alors à M. Mélenchon: « Arrête ton numéro… Tu es vraiment un connard ! ». Et après cela on se demande encore pourquoi l’abstention ne cesse de progresser quand il s’agit d’envoyer siéger des élus,  chargés par ailleurs d’enregistrer des lois décidées et élaborées dans les cénacles bruxellois et sous influence du  parti de l’étranger…

    C’est depuis l’Allemagne justement, lors d’un débat à l’université Goethe de Francfort,  qu’Emmanuel Macron  s’est livré à une énième profession de foi européiste : « Au moment où certains en France sont en train d’avoir des débats (…) et voudraient enlever le drapeau européen, je voudrais vous dire que lors du prochain Conseil européen (les 19 et 20 octobre, NDLR) je ferai la déclaration solennelle qui fera que la France rejoindra seize autres Etats qui l’ont déjà fait.» «J’affirmerai officiellement que la France reconnaît le statut de l’hymne européen et du drapeau européen, ce qui ne permettra pas à certains d’enlever le drapeau européen de l’hémicycle français ou de tout autre lieu. »  « Il sera bien maintenu parce que je ferai cette déclaration (…) Le combat que nous menons le mérite largement. »

    Jusqu’où ce combat le mènera-t-il et surtout  mènera la France et le peuple Français ? Dans un  entretien accordé à Nicolas Gauthier sur boulevard voltaireAlain de Benoist constate que « Macron est un homme difficile à cerner. Il a un ego hypertrophié et un tempérament autoritaire, un mental d’adolescent cynique qui rêverait d’un bonapartisme moderniste et libéral. Mais il n’est pas Napoléon, et l’on ignore comment il se comporterait en situation d’urgence. Pour l’instant, il communique plus qu’il ne règne. Il fait des déclarations contradictoires (certaines ne sont pas mauvaises) dans l’espoir de séduire chacun, mais en prenant le risque de décevoir tout le monde. Il ne supporte pas qu’on lui résiste, il n’aime pas les corps intermédiaires, il est insensible aux aspirations populaires, il n’a rien à dire à la France qui va mal. Tout cela n’est pas de bon augure. »

    Et de noter encore: « Après les ouvriers, les employés et les commerçants, les professions intermédiaires et bientôt les retraités : les classes moyennes sont appelées à rejoindre les classes populaires face à un  monde d’en haut  qui se trouve de plus en plus dans une position de domination de classe, car il a définitivement renoncé à prendre en charge ceux d’en bas. C’est aussi pourquoi l’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif. D’autant qu’en période d’insécurité et d’attentats, tout le monde se radicalise. » Une radicalité qui peut être aussi l’autre nom de l’urgente prise de conscience du peuple français des menaces mortelles,  multiformes qui pèsent sur son devenir.  Prise de conscience, appel à la lucidité, bref une acceptation de la réalité à laquelle travaille le FN depuis 45 ans.  Français, ouvrez les yeux !

    https://gollnisch.com/2017/10/11/jupiter-rend-fous-quil-veut-perdre-soyons-lucides/

  • Invasion migratoire : Macron décide d’accueillir encore plus de « réfugiés » !

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    L’invasion migratoire continue et se renforce : Emmanuel Macron a annoncé que la France va ouvrir au moins 10 000 places supplémentaires pour des « réfugiés » d’ici à 2019.

    Ceux ci seront cherchés directement au Niger et au Tchad par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides. Ce chiffre ne prend donc pas en compte le nombre d’étrangers passant illégalement les frontières, mais vient s’ajouter à celui-ci.

    Cette mesure est l’une des premières d’une série de modifications législatives et réglementaires visant à aligner la politique d’accueil de la France avec celle de l’Allemagne.

    Pour rappel, cette politique a conduit l’Allemagne à accueillir plus d’un million d’immigrés depuis 2015 et six millions de migrants attendent aux portes de l’Europe !

    https://fr.novopress.info/

     
  • Ardisson et Baffie à leur tour face à Big Brother

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    La chronique de Philippe Rada

    Il y a peu, Cyril Hanouna et ses sketches lourdingues autant que vulgaires et surtout bien débiles – mais, que cela plaise ou non, c’est la marque de fabrique de cet animateur, elle réjouit quelques 2 millions de téléspectateurs et personne n’est obligé de se l’infliger – était sanctionné par le CSA pour un canular téléphonique jugé homophobe : 3 semaines sans annonce publicitaire, soit 5 et 6 millions d’euros perdus pour la chaîne C8.

    Aujourd’hui, c’est l’émission « Salut les terriens ! » de Thierry Ardisson qui provoque un tollé : Laurent Baffie y tenta de remonter la jupe de la chanteuse Nolwenn Leroy qui ne s’en ait pourtant pas offusqué, expliquant qu’elle « le laisse faire parce que c’est Laurent et c’est (son) ami »… ce qui rappelle une réplique culte du film Le père est une ordure à propos des derniers outrages réservés à une dame : « Ah ! si c’est un ami, alors ! »

    Certains ne l’entendent pourtant pas ainsi : « Geste miso­gyne », pour les uns, « agres­sion sexuelle » pour d’autres… De qui se moquent donc ces télespectateurs-là ? Si Thierry Ardisson a de tout temps fait dans la provocation graveleuse, Laurent Baffie est-il connu pour autre chose que des blagues salaces, des saillies (verbales) outrancières et des gestes déplacés ?

    Quel hypocrite peut aujourd’hui s’installer devant son poste de télévision sans savoir ce qui l’attend avec ce duo dont la complicité date de 1991 ?

    Ils sont pour le moins méprisables ceux qui, brusquement, dénoncent des spectacles dont le succès dépend avant tout de l’audience qu’ils leurs apportent !

    En dehors de tout jugement de valeurs (en l’occurrence déplacés pour de leurs émissions raccoleuses), les déboires de ces icônes télévisuelles sont révélateurs qu’aujourd’hui, même celles-ci ont leur liberté d’expression menacée…

    Big Brother contre tous ? C’est peut-être ça, finalement, ce changement qu’on nous a tant annoncé !

    Lire EuroLibertés cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Commission européenne, en guerre contre les Etats-nations, renforce son autorité

    09/10/2017 – EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le laxisme de la Commission européenne a entraîné un gros manque à gagner pour certains Etats européens.

    L’optimisation fiscale est devenue un art dans lequel excellent certains poids lourds de l’économie mondiale, aidée par les pays où ils installent leurs filiales. Des montages complexes et des conventions avec certains Etats leur permettent de ne payer que très peu d’impôts en Europe. Relativement à Google et Facebook, le manque à gagner pour les Etats européens représente de 5,1 à 5,4 milliards d’euros sur 2013 2015.

    Après avoir laissé prospérer cette situation pendant des années, la Commission semble réagir

    Dans ce contexte, les enquêtes de la Commission européenne n’ont lieu que depuis trois ans. Ce mercredi 4 octobre, le commissaire européen à la concurrence, Margrethe Vestager, a annoncé deux sanctions. D’une part une poursuite de l’Etat irlandais accusé de ne pas avoir récupéré 13 milliards d’euros dus par Apple en compensation des aides fiscales accordées. D’autre part, une accusation envers le Luxembourg d’avoir accordé 250 millions d’euros d’avantages à Amazon. Comme une autre volonté de fragiliser les Etats Nation, ce même 4 octobre, Pierre Moscovici a déclaré, à propos de la TVA : « Cessons de considérer les ventes intracommunautaires comme des importations ou des exportations puisque nous avons un marché unique ».

    La Commission est timide quant à la crise espagnole

    Lors d’un débat dit « d’urgence », après quatre jours de crise, son vice président Frans Timmermans a ainsi appelé au dialogue et à : « Travailler conformément à l’ordre constitutionnel espagnol ». Un porte parole de la Commission a répété le 6 octobre : « Il s’agit d’une affaire intérieure à l’Espagne ». Pour Eric Verhaeghe, dans un article paru sur Atlantico, ce souhait affiché de non ingérence et de dialogue est : « Un coup de pouce donné aux Catalans ». La position de la Commission ne va t elle pas, en effet, à rebours de l’intransigeance de Mariano Rajoy ? Ne s’agit il pas d’une nouvelle occasion pour elle d’affaiblir un Etat souverain ?

    https://fr.novopress.info/

  • DANIÈLE OBONO COMPARE LA MANIF POUR TOUS AUX ISLAMISTES… POURQUOI SE GÊNER ?

    C’est moi, ou ce pays devient doucettement un asile de fous ?

    Sur les grands médias « gommettes vertes », ayant passé haut la main le contrôle qualité Décodex, on ne disserte, comme chacun sait, que de façon nuancée et étayée, tout y est hautement fiable.

    Ainsi, la députée Danièle Obono, sur France Info, a-t-elle pu, avec le plus grand sérieux, établir un parallèle entre le terrorisme islamique et… la Manif pour tous. Toujours plus loin, toujours plus fort : « Est-ce qu’il y a des personnes qui, au nom de leur religion, ont une idéologie réactionnaire et discriminante ? Oui ! De toutes les religions. Je vous rappelle qu’il y a quatre ans, il y a eu des dizaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue au nom de leur religion (ah bon ?) pour s’opposer à une loi qui finalement a été votée » (c’est interdit ?). Et de poursuivre avec assurance : « Oui, il y a donc des personnes qui utilisent leur religion comme justification de leur comportement […] et qui justifient les actes d’autres personnes pour commettre des actes terroristes. » La journaliste de France Info lève un sourcil perplexe, émet une molle objection : « Ce n’est quand même pas du terrorisme. » Merci, vraiment, pour le gentil « quand même » qui ira droit au cœur desdits manifestants.

    Personne, sur le plateau, pas un seul de ces distingués journalistes décorés de l’ordre de la pastille verte, de ces grands officiers du Décodex, n’a osé demander à Danièle Obono de citer l’ombre du début du commencement d’un acte terroriste inspiré de près ou de loin – même de très, très loin – par LMPT.

    Pour minimiser l’horreur absolue, excuser l’inexcusable, il faut bien dire qu’à gauche, on commence à ramer… on donne d’un côté de la pagaie relativisme, de l’autre de la pagaie sophisme. En rythme, et on recommence. « Tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat », expliquait doctement le Logicien dans Le Rhinocéros de Ionesco. Tous les islamistes sont monothéistes. Le christianisme est monothéiste. Donc le christianisme est islamiste. Saperlipopette, c’est clair comme de l’eau de roche.

    Et l’on peut décliner les variantes à l’infini : les terroristes sont croyants. Les catholiques sont croyants. Les catholiques sont donc des terroristes. J’ai bon, Danièle ? C’était déjà, du reste, peu ou prou la démonstration développée lors de son intervention à la tribune de l’Assemblée le 27 septembre dernier.

    C’est, d’ailleurs aussi, en filigrane, la philosophie générale de toute la rhétorique « laïcité ». « Religion au travail : comment les entreprises font face », titrait Le Parisien, il y a quelques jours. « Deux managers sur trois sont confrontés au fait religieux dans leur entreprise », pouvait-on lire… avant quelques exemples : « C’est le refus de travailler sous les ordres d’une femme, d’accomplir une tâche à l’heure de la prière ou pendant le ramadan. » Il ne s’agit donc que d’une seule religion. Mais ce sont toutes les autres que l’on fourre dans le même sac : l’islam pose des problèmes au travail. L’islam est une religion. Toutes les religions posent donc des problèmes au travail. 

    C’était encore le point de vue, il y a quelques jours dans Libération, de Nicolas Mariot, qui avait comparé la radicalisation islamique façon Merah à la radicalisation patriotique des poilus. L’historien, face à la vague d’indignation, a présenté ses excuses à ceux qu’il avait pu choquer – c’est assez rare et méritoire pour le signaler -, mais l’idée était là.

    C’était, enfin, l’angle de Sonia Nour, collaboratrice à la mairie de La Courneuve, renvoyant, à propos de la gare Saint-Charles, le « martyr (sic) [qui] égorge une femme et poignarde une autre » au « terrorisme patriarcal [qui] nous tue tous les deux jours ». Le terroriste islamiste, en somme, n’est pas plus criminel que le Français moyen, et Socrate fait miaou quand on lui gratte le cou. C’est moi, ou ce pays devient doucettement un asile de fous ?

     Ecrivain, journaliste Son blog
  • MARTINE DONNETTE : « LES COMMERÇANTS EN LIQUIDATION SONT COMPLÈTEMENT RUINÉS, SPOLIÉS ET ENFIN EXPULSÉS ! »

    Martine Donnette est une ancienne commerçante qui a perdu sa boutique. Depuis vingt ans, elle se bat contre les grandes surfaces. Son livre entend ouvrir les yeux des élus et des consommateurs, et informer les « petits » commerçants.

    Martine Donnette, votre livre s’intitule Seule face aux géants. Vous y relatez votre combat contre les grandes surfaces qui dure depuis le début des années 1990. Pourquoi avez-vous écrit ce livre ?

    On a voulu écrire ce livre pour expliquer le fonctionnement des commissions départementales d’aménagement commercial et des commissions nationales d’aménagement commercial.

    Vous êtes une ancienne commerçante et avez perdu votre boutique à la suite de votre conflit avec Carrefour. Depuis vingt ans, vous dévouez votre vie à la lutte contre les grandes surfaces. Pourquoi les grandes surfaces doivent-elles être combattues aujourd’hui par les petits commerçants que vous représentez ?

    Nous voyons bien que les expansions et les extensions de la grande distribution ne se font pas dans les règles et ne respectent pas la déontologie du commerce. Nous constatons que tous les dossiers comprennent des fraudes. La réglementation n’est pas respectée. Il est important, pour les commerçants, d’être au courant de leur fonctionnement.

    Cela fait vingt ans que vous êtes en procédure multiple avec les grandes surfaces. Que leur reprochez-vous ? Comment avez-vous vu le non-respect des lois par les grandes surfaces ?

    Nous savons que la loi n’est pas respectée lorsque les dossiers, même incomplets, sont présentés devant les commissions.
    Les services préfectoraux ne sont pas assez vigilants à la réception des dossiers pour refuser ceux qui sont mal montés.
    Une fois ces dossiers acceptés, ils permettent de frauder sur les plans locaux d’urbanisme et les plans de prévention des risques.

    Vous avez créé une association qui s’appelle En toute franchise. Cette association a pour but de prendre la défense des commerçants. Avez-vous calculé le nombre d’amendes que les grandes surfaces doivent à l’État ?

    Si la grande distribution payait toutes ses infractions, l’association estime qu’elle devrait payer 418 milliards d’euros.
    Cette somme se justifie par le nombre de mètres carrés qui ont été dénoncés aux préfets, aux instances et aux mairies.
    Personne n’a bougé pour que ces infractions soient sanctionnées.

    On est frappé par l’aspect presque stratosphérique de ce chiffre de 418 milliards d’euros…

    Oui, bien sûr.
    La grande distribution a plus de quatre millions de mètres carrés de surface illicite. Il faut savoir qu’un m2 illégal est puni de 150 euros par jour d’infraction.
    Avec 2.000 m2 de surface illicite, par exemple, les sommes sont astronomiques.

    Que retirez-vous de ces vingt ans de procédure ? Où sont les failles du système et les complicités ? Qu’avez-vous découvert ?

    Le préfet ne vérifie pas et ne contrôle pas les surfaces illicites. Si, toutefois, il les vérifie, la Justice ne s’enclenche pas comme elle devrait s’enclencher.
    Les sanctions ne sont jamais prononcées à l’encontre des fraudeurs.

    Êtes-vous bien accueillie auprès des petits commerçants ? Prennent-il fait et cause pour votre combat ? Etes-vous soutenue et vous demandent-ils de l’aide ?

    Les commerçants sont déboussolés lorsqu’on leur parle d’un problème juridique général comme celui de l’amende de 418 milliards.
    Ils font rapidement le parallèle entre le fonctionnement d’un hypermarché qui se trouve près de chez eux et d’autres centres commerciaux.
    Par exemple, à Genay dans le Rhône, un centre commercial a une superficie de 2.000 m2qui n’a pas d’autorisation. Au départ, c’était un problème d’extension du centre commercial, mais après avoir fouillé dans le dossier, on s’aperçoit de l’illégalité de la déclaration de la surface.

    Comment expliquez-vous cela ? Y a-t-il une complicité entre l’État et les grandes surfaces ? Ou est-ce la faute du législateur ?

    Il y a bien une complicité entre l’administration et la grande distribution.
    On peut parler d’un dysfonctionnement.
    Aujourd’hui, nous avons des preuves grâce à l’aboutissement d’un dossier complet.
    Le préfet a été enjoint par le tribunal de faire les contrôles, mais il ne les fait pas entièrement et n’applique pas la loi. Il devrait demander la fermeture des surfaces illicites mais ne le fait pas.

    On a du mal à comprendre comment les maires peuvent soutenir l’insertion des grandes surfaces dans la mesure où la plupart se plaignent de voir leur centre-ville se vider… Comment interprétez-vous cette espèce de complaisance ainsi que cette passivité des maires vis-à-vis des grandes surfaces ?

    Les maires ont un double langage.
    Leur centre-ville se paupérise. Un taux de vacance de 25 % s’explique par la fermeture de nombreux locaux.
    Pourtant, ils continuent de donner des autorisations d’ouverture de grandes surfaces alors que cela va, justement, accentuer le problème de la désertification des centres-villes.
    Il s’agit bien d’un double langage.
    Les maires se demandent comment ils vont résoudre le problème. Puis, cinq minutes plus tard, ils vont aller en commission et vont donner une autorisation.
    C’est clair, soit ils ne savent pas gérer, soit ils mentent pertinemment à leurs commerçants indépendants !

    Vous aviez lancé un appel aux candidats à la présidence de la République française au moment des élections. Qu’aimeriez-vous dire aux politiques aujourd’hui ?

    En premier lieu, nous avons envoyé trois courriers à monsieur Macron.
    On lui demande la transcription totale de la directive européenne.
    Cela permettrait à l’administration française de contrôler immédiatement les surfaces illicites de la grande distribution. Il s’y refuse.

    La directive européenne dit que la grande distribution ne doit pas porter atteinte aux droits fondamentaux des commerçants. Or, on ne s’occupe pas du devenir des commerçants qui sont en liquidation judiciaire. Ils sont complètement ruinés, spoliés et enfin expulsés.
    Les élus n’en ont rien à faire.

    Et, enfin, les décisions sont discriminatoires. On donne des autorisations à des établissements qui ne paient pas leurs impôts en France.
    Le commerçant indépendant va avoir 65 % de charges, alors que ces autres sociétés ne payent pas les mêmes charges en France que le commerçant indépendant.
    C’est discriminatoire.

    http://www.bvoltaire.fr/commercants-liquidation-completement-ruines-spolies-enfin-expulses/

  • Islamisation : le procès des Identitaires

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    8962-20171010.jpgClément Galant est porte-parole de Génération Identitaire et était, par ailleurs, le responsable français de l’opération « Defend Europe » cet été, dont Présent a parlé régulièrement. Il était également présent sur le toit de la mosquée de Poitiers le 20 octobre 2012 et revient sur cet événement, à quelques jours du procès de six militants.

    — Pouvez-vous nous rappeler les circonstances et le déroulement de cet événement ?

    — Tout s’est passé dans la nuit du vendredi au samedi 20 octobre 2012. En ce qui me concerne, j’étais parti de Lyon avec quelques autres voitures, dans une direction inconnue. Seule une personne de Lyon la connaissait, et nous devions la suivre « aveuglément ». On ne savait pas qu’il s’agissait d’une mosquée, qu’il s’agissait de monter sur le toit et d’y rester plusieurs heures. On a retrouvé les autres militants peu avant d’arriver à Poitiers pour apprendre quelle action serait menée, nous étions 73 au total. Une fois sur place, nous avons installé notre échelle et nous sommes donc montés sur le toit du chantier de la mosquée pour déployer nos banderoles. Il devait être 5 ou 6 heures du matin, il n’y avait pas grand monde dans la rue à cette heure-là, et les premières personnes qui nous ont remarqués sont les quelques musulmans qui se rendaient dans leur salle de prière qui était – et est encore – juste en bas du chantier. Aujourd’hui, cette mosquée en est toujours au même point, c’est-à-dire que les travaux n’ont pas avancé.

    — Il n’y eut donc ni violence ni menaces ?

    — Non, jamais ! Nous sommes montés sur ce toit de manière totalement pacifique, avec pour seules « armes » des banderoles afin de véhiculer un message. Il faut d’ailleurs se rappeler que ce que nous demandions à l’époque était la tenue d’un référendum sur la construction de mosquées en France, et nous dénoncions l’immigration massive qui sévissait déjà en Europe. Qui peut nous juger pour cette action faite il y a cinq ans, quand on voit l’actualité ? On ne peut que se considérer comme des précurseurs lorsqu’on connaît le nombre de mosquées radicales qu’il y a aujourd’hui dans notre pays, et l’on peut dire que cette action de Poitiers, qui a lancé le mouvement Génération Identitaire, est plus que jamais d’actualité.

    — Quelles furent les conséquences immédiates pour les militants concernés ?

    — Quatre militants présents ce jour-là et qui étaient identifiés par les services de police comme étant les potentiels encadrants de cette action ont fait 48 heures de garde à vue. Un contrôle judiciaire a été mis en place à l’époque, ces quatre militants ont donc eu l’interdiction de voir leurs camarades présents ce jour-là à Poitiers, ils ne pouvaient pas non plus participer aux rassemblements ou événements en lien avec Génération Identitaire.

    — Quatre d’entre vous ont donc été mis en examen, pour quel motif ?

    — Par la suite, deux autres militants – en plus des quatre arrêtés le jour de l’action – ont été inculpés, Arnaud Delrieux en tant que président de Génération Identitaire, et Damien Rieu en tant qu’ex-porte-parole du mouvement. Donc ce sont finalement six militants qui sont mis en examen pour « dégradation ». Il pleuvait beaucoup ce jour-là et nous avons donc monté des tapis de prière qui se trouvaient sur place sur le toit, on prenait ce qu’on pouvait pour éponger un peu l’eau, et on nous accuse d’avoir abîmé des espèces de pièges à pigeon… totalement ridicule ! Dans les autres chefs d’inculpation, il y avait « incitation à la haine ». C’est tout ce qu’ils ont trouvé contre nous.

    — Quel sera votre axe de défense ?

    — Notre axe de défense est que nous nous sommes révélés totalement précurseurs, que nous avions mis en garde tout le monde, la France tout du moins, sur l’islamisation de l’Europe et ses dangers. Notre plaidoirie réclamera un non-lieu.

    — Des militants du Nord ont été condamnés à une amende après une action similaire sur le toit de la gare d’Arras, vous attendez-vous à un jugement équivalent ou craignez-vous un acharnement pour l’exemple ?

    — Nous attendons une relaxe pure et simple de nos militants dans cette affaire, mais il est possible que la justice veuille donner une leçon politique et inflige des peines de prison avec sursis, des peines de prison ferme ou des amendes, bien sûr… Nous nous préparons à toutes les éventualités, en tant que militants politiques nous avions conscience du risque.

    — Comment jugez-vous le traitement médiatique de l’affaire ?

    — Pour le moment c’est plutôt plat, peu d’articles sont sortis sur ce sujet. De notre côté nous préparons notre communication qui sortira d’ici peu, sur nos réseaux sociaux notamment.

    — Cinq ans après les faits, la situation s’est fortement aggravée avec de nombreux attentats commis par des islamistes. Quel regard portez-vous sur l’islamisation du pays et comment vous y opposez-vous désormais ?

    — Les Identitaires dénoncent l’islamisation depuis 2002. Nous sommes aujourd’hui en 2017, et il y a eu des centaines de morts causés par des fils de l’immigration, des islamistes viennent nous décapiter sur notre propre sol, à 50 kilomètres ou 50 mètres de chez nous. Comme vous avez pu le voir ces derniers mois avec la mission « Defend Europe », nous nous sommes lancés dans une action d’une toute nouvelle dimension avec la location d’un bateau pour patrouiller sur la mer Méditerranée et stopper les flux de migrants encouragés par les ONG, qui communiquent avec les mafias de passeurs pour en faire passer toujours plus. Cette action récente s’est avérée très concluante, des mesures ont été prises en Italie après notre départ, nous avons exercé une pression assez forte sur les gouvernements pour qu’ils constatent qu’il y avait effectivement un problème. Ils ont par conséquent décidé d’accélérer les choses pour tout ce qui concerne le contrôle et l’investigation sur les ONG. Pour faire court, nous avons vraiment pris une nouvelle dimension.

    Propos recueillis par Alexandre Rivet

    Article paru dans Présent daté du 10 octobre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • La France n'expulse pratiquement plus aucun étranger irrégulier, fût-ce un dangereux condamné

    Gilles-William Goldnadel écrit dans une tribune du Figarovox :

    "Laura et Maurane reposent à présent dedans la terre froide. ...] Une nouvelle fois, en France, deux êtres humains sont morts, ici deux jeunes filles, non par quelque étrange fatalité mais uniquement par la folie de notre société. Après Nice, après Saint-Étienne-du-Rouvray, à Marseille.

    L'égorgeur islamiste tunisien vivait irrégulièrement en France depuis dix ans mais était régulièrement arrêté et condamné sans jamais être expulsé. Tout est dit. Aussitôt la presse, le ministre de l'intérieur ont évoqué un dysfonctionnement et une enquête a été ordonnée. Les fonctionnaires qui avaient relâché l'assassin la veille encore, le préfet des Bouches-du-Rhône ont été mis sur la sellette. Et l'on a eu raison. Mais on a eu tort aussi: Ce qui est présenté et regardé comme une faute anormale correspond dans les faits à la norme habituelle.

    Disons -le clairement: la France n'expulse pratiquement plus aucun étranger irrégulier, fusse un dangereux condamné. Et les décisions politiques, judiciaires et administratives empilées qui empêchent pratiquement le respect de la souveraineté nationale ne sont que les conséquences mécaniques de la névrose intellectuelle qui s'est emparée des esprits depuis trois décennies. Après le drame, la presse bien-pensante a crié haro contre le préfet défaillant pour ne pas avoir expulsé le délinquant étranger.

    C'est la même qui depuis 30 ans nous explique qu'il ne faut pas expulser un étranger, fut-il délinquant, car il n'y a plus d'étrangers mais que des semblables et plus de frontières mais qu'un seul monde.… Voilà, en profondeur, ce qui a inexorablement creusé les tombes des deux petites, et celle d'un prêtre catholique, et puis d'une centaine de niçois, et puis de quelques juifs et qui va continuer encore à creuser. C'est dit. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Zoom - Jean-Christophe Buisson : Le monde de 2017 est le produit de 1917 !

  • Pascal Bruckner : « La gauche extrême voit dans l’islam radical un prolétariat de substitution »

    Pascal-Bruckner-600x312.jpg

    09/10/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Pascal Bruckner l’écrit dans Le Figaro Magazine qui fait sa une sur « l’islamosphère » :

    « La gauche extrême qui a tout perdu, l’Union soviétique, le tiers-monde, la classe ouvrière, voit dans l’islam radical un prolétariat de substitution à mobiliser contre les forces du marché. »

    « Ex-communistes, trotskistes, maoïstes, déroule-t-il, rivalisent dans leur allégeance à la bigoterie pourvu qu’elle soit portée par les adeptes du Coran. Ils haïssent la France non parce qu’elle opprimerait les musulmans, mais parce qu’elle les libère. Dès lors, l’ennemi à leurs yeux devient la laïcité et surtout les dissidents de l’islam qui veulent en finir avec la chape de plomb cléricale, avoir le droit de croire ou de ne pas croire, de vivre comme ils l’entendent. »

    L’auteur d’Un racisme imaginaire (Grasset) conclut ainsi sa tribune :

    « L’Histoire retiendra que, face à la Peste verte, les islamo-poujadistes, de Mediapart à Alain Soral, du Bondy Blog et du NPA à Dieudonné, se sont prosternés comme leurs prédécesseurs du XXe siècle face au nazisme et au communisme. Dans notre belle République, les collabos aiment à se parer du masque des rebelles. »

    https://fr.novopress.info/207788/pascal-bruckner-la-gauche-extreme-voit-dans-lislam-radical-un-proletariat-de-substitution/