Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1632

  • 2017, LE COUP D’ÉTAT (ou hollande et Valls envoient leur marionnette Macron à l'élection présidentielle)

    (L'auteur n'est pas de notre bord, mais l'article va dans notre sens)

    « Une étude un peu approfondie de l’Histoire nous laisse deviner qu’en toute occasion les vraies forces dirigeantes ont à se tenir dans l’ombre des représentants qu’elles se sont choisies, ne pouvant se risquer à s’exposer aux fluctuations événementielles, sous peine de se voir un jour dépossédées de leur puissance ».                                                            Louis Calaferte.

    AVERTISSEMENT :

    Les informations qui ont été utilisées pour cette analyse ont été recoupées et vérifiées conformément aux principes de la charte journalistique de Munich. Elles ont pour origine des articles de presse, interviews télé, images et ouvrages dont les auteurs sont connus et reconnus pour la fiabilité de leurs recherches. Il serait trop long de les énumérer ici. Loin de tout name-droping, vous trouverez en fin de publication les références. Mais tout est vérifiable. Attention, cependant aux sites complotistes, confusionnistes où d’extrême droite. Assurez vous que les sites que vous consultez soient reconnus pour le sérieux de leurs publications. Préférez les sites de recherches universitaires. A ceux qui disent que cet article est complotiste, il s’agit, tout simplement, d’un propos irresponsable qui a pour objectif de discréditer toutes critiques à l’égard de pratiques qui mettent en danger la démocratie. Mais plus grave encore cela permet de les avaliser. Il est urgent de cesser ce genre d’accusation un peu simpliste et de poser les vraies questions. En l’occurence a-t-on oui ou non utilisé l’appareil d’État à des fins de stratégies politiques? Les relais d’influence sont -ils réels ? Les media et les instituts de sondage sont ils indépendants? etc. Ce sont les questions centrales du débat.

    Propos liminaires.

    Une fois de plus, cet article est long. Il est l’avant première d’un livre qui sera publié prochainement. Prenez le temps de le lire tranquillement, mais lisez le. Il révèle comment certains acteurs ont préparé minutieusement ce qu’il faut bien appeler un coup d’État. Il s’agit pour eux de pérenniser, coûte que coûte, la politique engagée par François Hollande. Alors qu’ils se persuadent de servir les desseins heureux de la France, ces putschistes sont en passe de réussir leur ultime objectif, celui de faire perdre à notre pays son libre arbitre, en soumettant son peuple et en violant la démocratie

    L’heure est grave.

    Lire la suite

  • Mathieu Slama : « La France d'en haut s'apprête à confisquer aux classes populaires l'élection présidentielle »

    847298335.jpg

    ANALYSE - « Mathieu Slama voit dans le résultat du premier tour du scrutin présidentiel la preuve que la politique ne peut pas exister en dehors de la lutte des classes ». Il ne peut s'agir de lutte des classes au sens ancien. L'analyse qui suit [Figarovox, 24.04] met toutefois légitimement en lumière les deux France que le Système a dressées l'une face à l'autre, la France d'en-haut - minoritaire - et celle d'en-bas. La dialectique qui oppose ces deux catégories au détriment de l'unité et de l'intérêt du Pays, est familière aux royalistes, plus particulièrement aux maurrassiens. Or la France d'en-haut, en un sens le Pays légal a perdu le sens du Bien Commun. Ce dernier doit être refondé et rétabli.  LFAR    

    On croyait le concept de lutte des classes dépassé. Les intellectuels de gauche Chantal Mouffe et Jean-Claude Michéa, pourtant nourris à la pensée marxienne, déclaraient récemment qu'il devait être repensé. Aucun candidat de gauche, à l'exception de Nathalie Arthaud, n'ont évoqué le concept lors de la campagne.

    Or il n'en est rien. La lutte des classes ressurgit politiquement à la faveur d'un duel de second tour qui va opposer le libéral Emmanuel Macron à la souverainiste Marine Le Pen.

    L'électorat de Macron réunit la France qui va bien, la France optimiste, la France qui gagne bien sa vie, la France qui n'a besoin ni de frontières ni de patrie, ces vieilles lunes de l'ancien monde: cette France «ouverte», généreuse parce qu'elle en a les moyens. La France de Marine Le Pen est la France qui souffre, celle qui s'inquiète. Elle s'inquiète de son avenir, de ses fins de mois, elle souffre de voir les patrons gagner autant d'argent, elle gronde face à l'incroyable arrogance de cette bourgeoisie qui lui donne des leçons d'humanisme et de progressisme du haut de ses 5000 euros par mois.

    La France de Le Pen perdra sans doute face au «front républicain» qui se prépare. Quoiqu'on pense de la candidate du Front national, il y a là une forme d'injustice qui interroge: la France d'en haut s'apprête à confisquer aux classes populaires l'élection présidentielle, la seule élection qui engage véritablement leur destin.

    Il suffisait de constater, hier soir, la différence entre les militants de Macron - des consultants branchés, des étudiants en écoles de commerce, sûrs de leur supériorité de classe -, et les soutiens de Le Pen, des gens simples, timides, ne maîtrisant pas les codes sociaux et médiatiques. Quel contraste, également, entre l'ambiance vulgaire de boîte de nuit chez Macron et le bal improvisé chez Le Pen.

    Derrière cette lutte des classes se cache un affrontement entre deux visions du monde. La vision libérale et universaliste, qui ne croit ni en l'État, ni en la nation ; et la vision que l'on nomme aujourd'hui populiste ou encore souverainiste, qui veut restaurer l'État, les frontières et le sens de la communauté face aux ravages de la mondialisation. C'est le grand combat qui, au final, n'aura jamais cessé depuis 1789.

    Malgré son talent indéniable, l'ancien banquier Emmanuel Macron ne révolutionne rien. Karl Marx le décrivait déjà dans le Manifeste du Parti communiste: la bourgeoisie, écrivait-il, a brisé sans pitié les liens complexes entre les hommes «pour ne laisser subsister d'autre lien, entre l'homme et l'homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant» ; «elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange» ; elle a «dépouillé de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque-là pour vénérables et qu'on considérait avec un saint respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages.». Elle a donné «un caractère cosmopolite à la production et à la consommation» et a «soumis la campagne à la ville». Avec son concept d'homme-entreprise, Macron poursuit la logique implacable du capitalisme qui réifie l'Homme et relègue la politique à un simple instrument de soutien aux intérêts privés. La manière dont il a utilisé tous les codes de l'entreprise et du management durant sa campagne présidentielle n'est pas anodine et mériterait une analyse approfondie.

    L'erreur de Mélenchon est d'avoir cru qu'il était possible de jouer sur tous les tableaux. Il a eu, incontestablement, une intuition géniale en s'adressant non plus à la gauche mais au peuple dans son ensemble, celui qui est victime de la mondialisation sauvage. Mais il a échoué parce qu'il a refusé d'aller jusqu'au bout de cette logique et d'embrasser la cause populiste et souverainiste. Il a aussi échoué parce qu'on ne peut pas défendre le peuple avec un régime parlementaire, régime de tous les compromis qui profitent toujours aux lobbies et aux intérêts privés. La justice sociale n'est possible qu'avec un État fort et un président qui décide souverainement, exerçant le mandat que lui a confié le peuple.

    L'erreur de la droite dans cette campagne a été symétrique de celle du Parti socialiste: celle de croire que la politique pouvait s'extraire des enjeux de classe. La recomposition politique dont on parle tant se fera en partie autour de cet enjeu parce qu'il sous-tend tous les autres: le rapport à la mondialisation, à l'État et à la nation. Et peut-être assistera-t-on, dans un avenir lointain, à une réunion de la France de Le Pen et celle de Mélenchon contre la France des libéraux. 

    Mathieu Slama         

    Consultant et analyste politique, Mathieu Slama collabore à plusieurs médias, notamment Le Figaro et Le Huffington Post, où il intervient particulièrement sur les questions de politique internationale. Il est l'auteur de La guerre des mondes, réflexions sur la croisade de Poutine contre l'Occident, (Ed. de Fallois, 2016).   

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Zoom - Paul Bernard : L’ancien préfet de Corse dénonce la France trahie

  • Que faut-il attendre du 2ème tour des élections présidentielles ? Faits et analyse !

  • Eric Zemmour : « L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes »

    Eric-Zemmour-600x400.jpg

    « On entre dans le XXIe siècle en retournant en marche arrière, au XIXe siècle, estime Eric Zemmour. L’affrontement Macron-Le Pen est un vote de classes qui nous ramène en 1848, quand il y avait les riches et les pauvres, comme il y a aujourd’hui les vainqueurs et les vaincus de la mondialisation, les bourgeois et les prolétaires, comme il y a les métropoles et le reste de la France, ceux dont les enfants font des études dans les universités américaines et ceux qui rêvent de l’université d’Amiens. »

    « Le vote Macron, poursuit-il, c’est l’orléanisme de nos livres de sciences politique, le bourgeois louis-philippard sans la bedaine. Un centrisme libéral qui ne prononce aucun de ces deux mots. La France de Macron, c’est l’optimisme dit-on. Oui, l’optimisme qui chante “Tout va bien très bien, madame la marquise“ et acclame Daladier au retour de Munich. L’optimisme qui prétend que le chancelier Hitler n’est pas si méchant, qu’il va s’assagir si on est gentil avec lui, qu’il a beaucoup souffert. »

    L’éditorialiste enchaîne sur cette observation :

    « L’histoire n’est pas tragique pensent les électeurs de Macron. La guerre de civilisations n’aura pas lieu. Tout le monde veut acheter des Nike et regarder Hanouna à la télévision. Les partisans de Macron scandent “Brigitte ! Brigitte !“ comme ils ont scandé naguère “Nabilla ! Nabilla !“. »

    Et d’enchaîner :

    « “Le capitalisme forge sa propre humanité“ écrivait naguère le cinéaste italien Pasolini. Le capitalisme mondialisé a forgé l’électorat de Macron comme il a forgé l’électorat de Justin Trudeau au Canada ou celui de Matteo Renzi en Italie. L’homme qui affirme que la culture française n’existe pas va s’asseoir dans la fauteuil de Charles de Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand. »

    Mais pourquoi parle-t-il déjà au futur, et pas au conditionnel ?

    Parce que « Marine Le Pen est son adversaire idéal, qui permet de préparer la grande coalition à l’allemande dont Bayrou, Juppé et Valls ont rêvée, qui lui permet de voir ceux qui à droite l’appelaient Emmanuel Hollande se coucher devant lui et se réclamer du patriotisme contre le nationalisme dans un retournement dialectique habile. »

    Eric Zemmour pense en effet que « Marine Le Pen s’est efforcée d’être tout, à la fois Marchais et Mitterrand, à la fois celle qui menace et celle qui rassure, mais elle a troqué une dédiabolisation sur la racisme contre une diabolisation par la monnaie. Marine Le Pen se convertit à l’économisme alors même que les électeurs, les siens mais aussi ceux de Fillon, et même une partie de ceux de Mélenchon, veulent qu’elle leur parle d’identité de la France ».

    Et de conclure ainsi :

    « Elle fera du combat avec Macron un référendum sur l’Europe alors même que c’est là que Macron l’attend. Comme un piège qu’elle se tend à elle-même… »

  • Bien sûr qu’il faut faire barrage… à Macron !

    6a00d83451619c69e201b7c8f10e08970b-800wi.jpg

    6a00d83451619c69e201bb099432dc970d-800wi.jpgLes résultats du premier tour sont une mauvaise nouvelle. Qu’il se trouve, après le calamiteux quinquennat de François Hollande, près de 3 millions d’électeurs de gauche de plus qu’en 2012 – et plus de 7,5 millions se sont portés sur l’un des trois candidats communistes, dont aucun, à ma connaissance, n’a pris ses distances avec le « socialisme réel » et ses plus de 100 millions de morts ! – en dit long sur la crise morale et spirituelle que traverse notre malheureuse patrie.

    Depuis hier soir, toutes les « élites » auto-proclamées nous invitent, que dis-je ? nous somment, de « faire barrage ».

    Pour une fois, j’en suis bien d’accord : il faut faire barrage. Non pas à une fantasmatique menace fasciste. Pour ceux qui y croiraient encore, il suffit de relire ce que disait Lionel Jospin sur France Culture, le 29 septembre 2007 : « L’antifascisme n’était que du théâtre. »

    Non, il faut faire barrage à ce qui menace vraiment la dignité humaine, à savoir l’élection de M. Macron.

    Cet homme, qui a réussi le tour de force de se faire passer pour « neuf », après avoir été aux manettes sur tous les dossiers économiques du quinquennat Hollande, avec le succès que l’on sait – des dizaines de milliards d’impôt en plus, plus d’un million de chômeurs de plus, une dette aggravée de plusieurs autres dizaines de milliards… –, est principalement l’incarnation de la gauche la plus libertaire.

    C’est donc principalement au nom de ma conception de la dignité humaine que je m’oppose radicalement à son élection. Ce sinistre individu – soutenu par des personnalités aussi recommandables que le soixante-huitard Daniel Cohn-Bendit, le communiste Robert Hue, ou l’oligarque LGBT Pierre Bergé, vieil « ami » du Salon beige – refuse de condamner la prétendue « gestation pour autrui » (GPA), qui n’est rien d’autre qu’une pratique esclavagiste. Son principal mentor Bergé annonce d’ailleurs triomphalement que les « réacs » (c’est-à-dire, dans son jargon, nous, les militants de la Manif pour tous) ont déjà perdu et que la GPA sera autorisée. Pour satisfaire les désirs de riches bobos occidentaux, on va donc faire « travailler » à la chaîne pour une bouchée de pain des jeunes femmes dans les pays pauvres, leur arracher leur enfant dès la naissance, voire les forcer à l’assassiner elles-mêmes s’il n’est pas conforme au « cahier des charges ». C’est cela, l’« humanisme » de ces braves gens !

    Bien sûr, nous demandons quelques éclaircissements à Marine Le Pen sur ces sujets anthropologiques majeurs : nous aimerions, en particulier, qu’elle soit plus claire sur la liberté éducative des parents ou sur le fait que la laïcité de l’Etat n’implique pas de renoncer à nos racines chrétiennes.

    Cependant, nous n’oublions pas qu’elle fut la seule des « grands » candidats à proposer l’abrogation de la loi Taubira et à ne pas considérer, à la manière de Mme Touraine ou Mme Rossignol, que la Sécu ou l’hôpital peuvent bien crever pourvu que nous pratiquions toujours plus d’avortements, alpha et oméga de la politique de « santé publique des socialistes !

    Quel que soit le principe non négociable envisagé, Marine Le Pen sera meilleure qu’Emmanuel Macron !

    J’entends d’ici les objections : certes, mais il y a son programme économique.

    Eh bien, parlons-en du programme économique. D’abord, je note que M. Macron ne s’est pas exactement précipité pour nous détailler le sien – et cela ne me semble pas exactement rassurant. Il est possible que le programme économique de Marine Le Pen soit aventureux. Mais il y a pire que l’aventure : il y a la certitude de la banqueroute. Or, M. Macron était responsable de la politique économique de François Hollande. Que faut-il de plus pour le disqualifier totalement en matière économique ? Son élection ne peut signifier qu’une chose : plus de chômage, plus de dette et plus d’impôt – agrémenté, au passage, par plus d’immigration (qui, dans l’imaginaire de M. Attali et des autres « conseillers » – ou plutôt marionnettistes – du sieur Macron, rapporte de l’argent, paiera nos retraites, et sans doute aussi nous fera entrer dans le paradis terrestre).

    Défenseur inlassable des libertés économiques, il m’est souvent arrivé de critiquer le programme économique du FN, trop étatiste à mon goût. Mais, évidemment, il l’est moins que le socialisme « canal historique », représenté dans cette élection par Emmanuel Macron ! Le principal conseiller économique de ce dernier propose de faire payer un impôt sur les loyers que ne versent pas les propriétaires – comme si, par nature, tous nos biens appartenaient à l’Etat ! Que ces projets staliniens puissent être présentés comme relevant des libertés économiques passe l’entendement…

    Et puis, bien sûr, il y a la question de l’identité française. M. Macron, donc, considère que la France doit se repentir jusqu’à la septième génération du prétendu « crime contre l’humanité » qu’aurait constituée la colonisation. Outre que c’est une insulte pour les victimes des véritables crimes contre l’humanité, cela nous annonce une politique de la repentance encore aggravée. Il prétend qu’il n’y a pas de culture française. Il prétend qu’il faut davantage d’immigration – comme si nous n’avions pas assez à faire pour intégrer les millions de Français de fraîche date.

    Les médias dominants ne se sont pas précipité pour le dire, mais Mohamed Saou, référent d’En Marche dans le Val d’Oise, défendu par M. Macron en personne, a été critiqué pour ses sympathies à l’égard de l’islam radical. Autrement dit, comme toujours avec la gauche, la lutte contre le « fondamentalisme » va persécuter encore davantage les catholiques de conviction, ceux qui défendent l’enfant à naître ou la famille naturelle… mais laissera parfaitement en paix l’islam radical, M. Macron nous ayant d’ailleurs aimablement averti qu’il fallait simplement que nous habituions à vivre avec le terrorisme. Eh bien, non, nous ne nous y habituons pas !

    Bref, il est hors de question que je regarde l’élection de M. Macron les bras croisés. Il ne sera pas dit que tous les Français ont applaudi à l’avènement programmé d’un totalitarisme libertaire, incarné par un ectoplasme beau parleur, mais dont nous ne savons pas grand-chose – manipulé par les vieux chevaux de retour d’une oligarchie déracinée dont nous connaissons, hélas, trop bien les buts et la haine de la France et des Français.

    J’espère que de nombreux élus de droite, notamment ceux de la droite populaire, de Sens commun ou du PCD, s’opposeront clairement à cette manipulation. Il est malheureusement probable que M. Macron soit élu. Mais il est capital qu’il le soit avec la plus faible marge possible, pour que la droite de conviction soit la plus forte possible dans la prochaine assemblée et bloque les projets délirants de ces oligarques.

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    Le Salon Beige

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Front républicain « tout pourri » bouge encore face à Marine Le Pen

    Chard-front-républicain-600x440.jpg

    8849-20170426.jpgLeur Front républicain « tout pourri » comme l’a souligné Marine Le Pen, se lézarde dangereusement et présente des brèches incolmatables.

    Le grand barnum de 2002 qui des associations anti-racistes aux artistes de gauche, en passant par les collégiens emmenés par leurs profs, les ostréiculteurs de Cancale et les psychanalystes freudiens, avait porté Chirac à une élection de roi nègre, ne paye plus autant. Marine Le Pen peut espérer chaque jour réduire l’écart qui la sépare de Macron. Elle part d’environ 40 % selon les sondages.

    A ce jour parmi les « vedettes » qui ont appelé à voter Macron pour faire barrage à Marine, outre le catholique Fillon dès dimanche soir, nous avons François Hollande, la CFDT, le Medef et La Grande Mosquée de Paris qui exhorte les musulmans à « voter massivement » pour Macron. Ces soutiens-là aujourd’hui sont tous des repoussoirs pour les Français.

    Le syndicat majoritaire des policiers Alliance (classé à droite) appelle également à voter Macron et à faire barrage à Marine Le Pen. La seule qui a refusé de clouer les flics au pilori dans l’affaire Théo. La seule qui veut réarmer les policiers et renforcer leurs effectifs (recrutement de 15 000 policiers et gendarmes). La seule à proposer des mesures efficaces contre le terrorisme islamiste, le communautarisme, qui a le projet de désarmer les banlieues et de dissoudre les milices antifas. Bravo Alliance qui a tout compris au film ! Son secrétaire général Jean-Claude Delage, intelligence en dessous de la moyenne et franc-mac bon teint, préfère se garantir des avantages corporatistes en caressant dans le sens du poil celui qu’il voit à coup sûr élu dans 15 jours. 

    Depuis son appel, le syndicat se fait littéralement défoncer par ses adhérents comme le souligne F.de Souche. Une preuve de plus de la déconnexion des syndicalistes qui ne font plus de police depuis longtemps, avec les policiers du terrain au contact de la réalité tous les jours.

    A noter que Christine Boutin qui a voté Fillon au premier tour, est la seule de toute la classe politique à annoncer qu’elle mettra un bulletin Marine Le Pen dans l’urne le 7 mai prochain. (A contre-courant de la consigne des LR qui vont droit dans le mur pour les législatives). Elle ne manque pas de courage c’est assez rare pour être signalé :

    « Macron, ce n’est pas possible, c’est l’incarnation de tout ce que je n’aime pas, c’est à l’opposé de mes valeurs qui ont rythmé ma vie politique. C’est le libéralisme libertaire, c’est la mondialisation, c’est l’argent, c’est la banque. »

    Les femmes ont en majorité choisi Marine au premier tour de ces présidentielles. Selon OpinionWay elle est arrivée en tête chez les électrices avec 23,9 % devant Emmanuel Macron à 21,3 %.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard paru dans Présent daté du 26 avril 2017 sous le titre « Les Tout Pourris bougent encore »

    https://fr.novopress.info/

  • Contre le pays légal, pour la France !

    Le résultat d’hier a le mérite de la clarté. Les partis dits « de gouvernement », discrédités par leurs bilans respectifs, sont éliminés et le débat politique s’organise désormais autour d’oppositions plus lisibles et plus concrètes que l’ancien clivage droite-gauche : pays légal contre pays réel, libéralisation contre protection, mondialisation contre identité nationale.

    Répondant aux injonctions des fabricants d’opinion, du monde des affaires et même des puissances étrangères, les candidats malheureux des vieux partis, Messieurs Fillon et Hamon, empruntant le chemin de tous ceux qui les avaient trahis, ont aussitôt appelé à voter pour Emmanuel Macron, confirmant qu’il est le candidat officiel du système.

    Le comportement de ce dernier au soir du premier tour, sa manière de déjà fêter sa victoire sans respect pour les Français qui lui sont opposés, l’immaturité politique de son discours, tout confirme que les patriotes doivent tout mettre en œuvre pour le combattre et le vaincre, lui et l’ensemble de ses soutiens.

    L’Action française, dans le droit fil de sa position du premier tour en faveur du vote souverainiste, appelle donc sans ambiguïté ses militants et sympathisants ainsi que tous les Français à voter au second tour de cette élection présidentielle pour Marine Le Pen.

    https://www.actionfrancaise.net/2017/04/24/contre-pays-legal-france/