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magouille et compagnie - Page 1628

  • Julien Sanchez : « On ne peut nier qu’il y a substitution de population »

    Invité hier de France Info, Julien Sanchez, le maire FN de Beaucaire (Gard) et porte-parole national de la campagne du Front national pour les élections législatives, a évoqué le Grand Remplacement :

    « Il y a dans certains endroits une substitution de population. Lorsque vous voyez les prénoms donnés aux enfants et lorsque vous voyez les prénoms des personnes qui décèdent dans certains endroits, c’est très clair. Ce sont des faits objectifs. »

    Julien Sanchez s’en est également pris à la politique de la ville, ces milliards d’euros dépensés « à fonds perdus » dans les banlieues. Il faut plutôt, a-t-il expliqué, « restaurer l’autorité et l’exemplarité », pour éradiquer la délinquance et la criminalité, notamment le trafic de drogue, et lutter dans le même temps contre la « radicalisation » :

    « La radicalisation existe parce qu’on a abandonné des pans entiers du territoire où la police ne peut plus pénétrer […] Il faut reconquérir ces territoires. »

  • Macronmania : la recette indigeste - Journal du vendredi 9 juin 2017

  • I-Média#155 : Attentats Londres, Paris : comment les médias vous ont menti

  • Ma contre-attaque : J'accuse le député PS Jean-Paul Dupré d'être un prédateur sexuel et un négrier

  • Que sait Richard Ferrand pour qu'Emmanuel Macron le couvre ?

    6a00d83451619c69e201bb09a3a1e9970d-200wi.jpgLu sur le site de la Ligue du midi

    "À la question de savoir si le ministre de la Cohésion des territoires peut rester au gouvernement, le Premier ministre a répondu : ‘’Je dis oui, après avoir parfaitement compris, avoir parfaitement conscience de l'exaspération des Français, de leur émotion, de leur agacement.’’ Pour Edouard Philippe, Richard Ferrand n'a rien commis d'illégal et a fourni des explications suffisantes. En témoigne, selon lui, l'absence de procédures judiciaires. "Un ministre qui serait mis en examen devrait démissionner, il n'y a aucune ambiguïté là-dessus", a déclaré le chef du gouvernement. Echappatoire facile quand on sait que le parquet national financier s’est immédiatement déclaré incompétent et que le procureur de BREST s’est empressé de classer l’affaire dans les 2 heures.

    CASTANER, langue de bois et enfumage

    Le porte-parole du gouvernement Christophe CASTANER a assuré mercredi que personne ne ferait "obstruction" à une éventuelle enquête concernant l'affaire dans laquelle serait impliqué Richard FERRAND, mais a souligné que ce n'est pas au gouvernement "de déclencher des enquêtes". "Le malaise est perceptible", a reconnu le porte-parole du gouvernement. "Donc il nous faut répondre, répondre par la transparence, par la clarté". Langue de bois et enfumage, pas d’enquête, pas d’obstruction pardi!

    MACRON obligé de descendre dans l’arène

    Le porte-parole du gouvernement, Christophe CASTANER, a également déclaré le 31 mai qu'Emmanuel MACRON avait appelé au cours du conseil des ministres le gouvernement à la «solidarité» et à la «responsabilité», estimant aussi que la presse ne doit «pas devenir juge».

    Les questions

    - Pourquoi dans une affaire aussi dangereuse, aussi toxique et aussi hautement politique, MACRON maintient ’il sa confiance à FERRAND envers et contre tout, alors que la presse se déchaine et que l’affaire prend une dimension explosive ?

    - Pourquoi, alors que l’opinion publique réclame la démission de FERRAND à 70%, celui ci reste-il au gouvernement sous la protection de MACRON ? Certainement pas par sentiment, certainement pas par respect d’un quelconque principe. Ces gens n’ont ni morale ni principes. Les seuls principes qu’ils invoquent sont ceux qu’ils nous opposent.

    - Alors pourquoi MACRON s’expose t’il ainsi dans cette affaire qui entâche très gravement son début de quinquennat et menace d’en pourrir durablement le déroulement ? Pourquoi cherche-t-il à s’épargner d’avoir à trancher la cas FERRAND et s’en remet 'il aux électeurs, éludant sa propre responsabilité ? Pourquoi ce choix d’une sortie par la petite porte ?

    - Pourquoi cette attitude de fuite alors qu’il avait fait de la moralisation le thème fort de sa campagne, et qu’il sait que l’opinion publique le jugera sur cette question ?

    Le gros doute

    Que sait FERRAND, tout premier des supporters de MACRON et pilier de sa campagne électorale ? Que sait cet homme des dessous de la campagne électorale de MACRON ? Quelle grenade dégoupillée tient cet homme dans sa main qui tétanise MACRON et l’oblige à le couvrir de la sorte ?

    Une affaire en cache-t’elle une autre?

    Y a t’il une affaire MACRON liée à sa campagne électorale, provisoirement masquée par l’affaire FERRAND ? Quel secret lie ces deux hommes pour que l’un protège l’autre au risque de voir l’opinion publique se retourner contre lui dès le début de son quinquennat ?

    Ce sont les questions que l’opinion publique doit se poser."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentats de Londres : le but du djihad, c’est d’imposer la charia, point !

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    8877-20170609.jpgTrois attaques terroristes islamistes en moins de trois mois en Grande Bretagne. La dernière, à Londres, fut la plus meurtrière. Désormais, c’est à peine un événement, c’est un sanglant et abominable rituel. Rituelles aussi les réactions qui s’ensuivent. Après la condamnation unanime, l’expression de la solidarité des capitales étrangères et, à Paris, la Tour Eiffel éteinte une fois de plus – il faudrait installer un va-et-vient –, à Londres, les autorités assurent que la sécurité va être renforcée pour la énième fois ; il y a des bougies et des bouquets sur les lieux du drame, un concert où vont ceux qui croient effrayer Daesh en continuant à s’y trémousser héroïquement.

    Pourquoi ces attentats ? Le maire de Londres a répondu : « Parce qu’ils haïssent la démocratie », et notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, de renchérir avec la même vision : « La meilleure manière de riposter à ceux qui veulent atteindre la démocratie, c’est de riposter avec les armes de la démocratie, c’est-à-dire le bulletin de vote. » Contre les attentats suicides, les camions qui écrasent des innocents, contre les couteaux des égorgeurs, l’arme la plus efficace, c’est le bulletin de vote. Et c’est un spécialiste, ancien ministre de la Défense, qui vous le dit ! Les terroristes, foi de ministre, tremblent quand on brandit un tel bulletin, terrible « riposte » qui les fait reculer.

    De doctes commentateurs nous expliquent que ces assassins entendaient peser sur les élections en Grande-Bretagne, voire les empêcher, elles auront lieu jeudi.

    Or, s’il y a cette terrible flambée d’attentats en ce moment en Grande-Bretagne, certes, mais aussi en Egypte, en Irak, en Syrie en Indonésie, c’est pour des motifs non pas politiques mais religieux. C’est à cause du ramadan qui, dans la tradition musulmane, est une période pendant laquelle Dieu donne la victoire aux croyants, toutes les actions des pieux musulmans étant davantage récompensées par le Ciel.

    Pour les djihadistes, de telles « actions pieuses » incluent les attaques terroristes et les missions suicides.

    Ils se moquent de la démocratie comme d’une guigne ! Comment, avec un diagnostic erroné, peut-on lutter efficacement contre l’islamisme ?

    Ils ne veulent pas détruire la démocratie d’abord, leur objectif proclamé et répété c’est d’étendre le califat à toute la planète, d’imposer la charia. C’est le but du djihad. La fin de la démocratie en est la conséquence, mais ce n’est pas l’objectif.

    Au demeurant, en attendant la victoire finale de l’islam promise dans le Coran, la démocratie est bonne fille avec eux. C’est grâce à elle qu’ils peuvent dire : « Au nom de vos principes nous réclamons la liberté, au nom des nôtres nous vous la refusons. »

    C’est particulièrement vrai en Grande-Bretagne où ils ont obtenu tout ce qu’ils réclament encore en France, le communautarisme et le multiculturalisme étant cultivés comme des vertus nécessaires au « vivre-ensemble » au Royaume-Uni. Nos voisins d’outre-Manche croyaient donc, en ayant donné ces gages de bonne volonté, avoir acheté leur immunité contre la terreur islamique. Theresa May vient de se demander si, finalement, son pays n’avait pas manifesté « trop de tolérance vis-à-vis de l’extrémisme ». Il serait temps de s’en apercevoir !

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 7 juin 2017
    sous le titre « Attentats du ramadan »

    https://fr.novopress.info/

  • Farid Ikken : un terroriste loin de tout soupçon - Journal du jeudi 8 juin 2017

  • Sale climat (mondialiste)

    Le gouvernement entend redonner confiance en la politique aux Français. Confiance obérée  par les manœuvres d’un Système foulant au pied les résultats d’un référendum en 2005 et quand nos compatriotes constatent que les banques qui prêtent de l’argent à tous les partis pour mener campagne aux législatives, refusent de le faire pour le FN. Face à ce refus militant, idéologique du système bancaire, Marine vient de lancer un appel à contributions à ses électeurs et plus largement en direction de tous ceux qui entendent voir respecter l’équité démocratique. Certes, nos compatriotes retrouveront déjà ladite confiance en la politique le jour ou l’Assemblée représentera fidèlement leurs sensibilités (en 2012 les millions d’électeurs frontistes n’ont eu que deux députés), quand le Système respectera leurs aspirations et que la classe politicienne tiendra ses promesses. Les abus des uns et des autres contribuent bien sûr également à cette défiance des Français vis-à-vis des partis et des élus. Pour y remédier, François Bayrou présentait hier (de manière bien poussive) la loi sur la moralisation de la vie politique. Un coup totalement foiré et plombé par le scandale Richard Ferrand, d’autant que son maintien au gouvernement décrédibilise d’entrée aux yeux des Français toutes les bonnes intentions affichées.

    Avec un sens de la communication (et de la diversion) qu’on ne peut pas lui retirer, Emmanuel Macron, la mine grave de circonstance, s’est fendu hier soir depuis l’Elysée d’une déclaration officielle. Il entendait réagir à l’annonce toute aussi officielle par Donald Trump à la Maison Blanche du désengagement des Etats-Unis de la 21 ème conférence des partis (COP 21) en 2015, dit accord de Paris sur le climat, signés par 195 Etats, dont  s’étaient tant gargarisés François Hollande et Laurent Fabius.

    M. Macron a prononcé son allocution non seulement en Français mais aussi dans la langue dominante, en anglais, grande première,  symbole d’une présidence occupée par un Young Leader adoubé par le club Bilderberg (qui se réuni aux Etats-Unis en ce moment)   et qui se veut de plein pied dans la mondialisation… 

    Rappelons-le, à l’issue de la COP 21, quiconque ne communiait pas dans l’allégresse générale était alors désigné comme le dernier des monstres, un débile mental,  un complotiste particulièrement déviant et pervers. Pourtant comme le note un internaute sur le site d‘E&R relayant le refus du président américain de mettre  ici ses pas dans ceux de Barack Obama, la Cop 21 c’est concrètement une ” taxe supra-nationale de 10 Trillions (100 milliards) sur les pays riches, pour la reverser aux pays pauvres sous de faux prétextes. Tous ceci sous le contrôle des banques et des professionnels a la taxe carbone. Suivez mon regard !”.

    M. Trump a mis en avant ses promesses de campagne, la nécessité de préserver des emplois, la souveraineté nationale pour justifier son retrait. M Macron s’est pour sa part livré à une belle profession de foi planétarienne, tandis que les grands prêtre de la pensée officielle vouaient Trump aux gémonies. Mme Ségolène Royal, ex ministre de l’Ecologie des dernières années du calamiteux quinquennat Hollande, estimait hier  que le très climato-sceptique président américain était coupable d’un “délit contre l”humanité“, le mot crime n’a pas été prononcé mais ce n’était pas loin…

    Dans son discours hier soir,  le président Macron s’est posé comme celui qui reprenant le flambeau du combat du bien écolo-progressiste contre le mal des pollueurs-égoïstes, tient à faire de  la France le pays phare, le modèle de cette noble lutte là.  Il a notamment lancé un appel du pied très clair aux scientifiques américains: “Ingénieurs, scientifiques américains qui travaillez sur le climat, je lance un appel. Venez en France travailler avec nous”. M. Macron n’ignore pourtant pas que ceux-ci sont financés  très largement par des entreprises privées, bénéficient de conditions matérielles de travail et de rémunérations que les chercheurs français n’ont pas, beaucoup partent d’ailleurs Outre-Atlantique…

    “Make our planet great again”, s’est exclamé le président français, plagiant le slogan de campagne de Trump tout en  prenant soin, c’était  frappant,  de ne jamais totalement sortir de son statut de vassal intellectuel,  de l’allégeance  morale vis-à-vis des Etats-Unis, patrie de la Raison progressiste.

    “Je considère qu’il (Donal Trump) commet là une erreur pour les intérêts de son peuple et une faute pour l’avenir. J’ai eu l’occasion de lui en faire part”. “Ce n’est pas l’avenir que nous voulons pour nous, nos enfants, le monde. La vocation de la France est de mener ces combats qui impliquent l’humanité toute entière. (…) La France a réussi ce tour de force de faire signer l’accord climat avec 195 pays. Nous ne négocierons pas un accord moins ambitieux. La France appelle tous les signataires à rester à la hauteur de nos responsabilités, à ne rien céder.” Mais a-t-il précisé aussitôt,  “la France n’abandonnera pas le combat” même si ” Nous aurions préféré mener ce combat aux côtés des Etats-Unis mais il en est ainsi. La porte n’est pas fermée, elle ne le sera jamais à cette nation à laquelle nous devons tantJe dis aux Etats-Unis: la France croit en vous, le monde croit en vous. Vous êtes une très grande nation, vous vous êtes dressés contre l’ignorance et l’obscurité. Mais pour le climat, il n’y a pas de plan B car il n’y a pas de planète B.” La France jouera donc son rôle dans le monde. (…) Nous ne tiendrons pas seulement nos engagements passés. Dès ce soir, la France se doit d’être plus ambitieuse encore.”

    Un discours aux accents déterminés  dont l’aspect positif, visant à flatter l’ego des Français, est celui d’une volonté de voir la France jouer un rôle de premier plan sur la scène internationale. Mais quel crédit lui donner, si le postulat de départ est tronqué, vicié ? M. Macron se base comme toutes nos élites sur les travaux du GIEC  mis en place en leur temps par Margaret Thatcher et Ronald Reagan pour faire la nique aux écolo-gauchistes. Travaux du GIEC qui sont formellement contestables, qui sont contestés par de nombreux scientifiques décrits comme isolés, pas sérieux  et marginaux par la propagande officielle. Nos lecteurs pourront écouter avec profit sur cette question, le récent entretien de l’ingénieur polytechnicien  climato-réaliste Christian Gérondeau  accordé à  l’excellent média TV libertés.

    Emmanuel Macron  part du principe selon lequel la pollution liée à l’activité humaine (les deux plus gros émetteurs de gaz à effet de serre sont la Chine et les Etats-Unis) entraîne le réchauffement de notre planète. Avec comme conséquence a-t-il dit, une augmentation du niveau de la mer qui menace les  îles et les  villes côtières, le départ des populations vers l’Europe (migrants écologiques), des atteintes graves à la faune et à la flore;  toutes choses qui pèsent à l’évidence sur notre  sécurité et l’avenir de nos enfants.

    Mais ce que M. Macron ne dit pas note Bruno Gollnisch, et pour cause,  ce sont les autres facteurs, bien  tangibles qui sont la source principale d’une partie des maux qu’il souligne. A savoir l’explosion démographique des pays du sud qui  participe largement de l’appauvrissement et de la pollution des sols, de la disparition accélérée de la biodiversité. Ce sont aussi des personnels politiques corrompus et prévaricateurs, le terrorisme et les guerres suscitées,  instrumentalisées, le capitalisme spéculatif sauvage, l’ultra libre échangisme,  les agissements des multinationales, les impérialismes économiques qui sont directement  responsables des drames écologiques et de l’exode des populations. Mais le dire clairement et franchement ne cadre certainement pas avec le projet de M. Macron et de ses soutiens internationaux

    https://gollnisch.com/2017/06/02/sale-climat-mondialiste/

  • Avec Macron l’Islam qui gagne accède au pouvoir

    Certes, « la culture française ça n'existe pas » finassait M. Macron quand il ne s'imaginait même pas au deuxième tour de l'élection présidentielle. C'était le temps où il se rendait en Algérie pour insulter les Pieds-Noirs et, de retour en France, braillait qu'on l'avait mal compris et que d'ailleurs, il leur avait adressé bien des gracieusetés quelques mois plus tôt. Après tout il est peut-être plus habile que les autres. Est-il certain que dans cette France aux haines tenaces au point de passer par dessus les siècles, traiter de criminels contre l'humanité les arrière-petits-fils de colons d'Afrique du Nord ne lui aura pas valu plein de bulletins de vote de dinosaures rancis de l’anti-colonialisme ? Celui-là qu'entretiennent des centaines d'"historiens" de cour qui monnayent ainsi leur accès aux média, aux directions d'instituts, de musées et aux salons du Livre.

    Mais cela aussi fait peut-être partie d'une stratégie à long terme. Comme par exemple quand, prenant son air de sainte Nitouche le plus mièvre, il accuse à de nombreuses reprises Marine Le Pen de mentir alors qu'il n'a pas cessé de le faire tout au long des deux heures et demie de débat.

    Un seul exemple : quand il soutient effrontément qu'il n'avait aucun lien avec les Frères musulmans et l'UOIF, alors qu'il eut pour responsables locaux de En Marcher deux islamistes radicalisés.

    Mohammed Saou, réfèrent départemental de En Marche dans le Val-d'Oise, fut mis sur la touche pour des propos djhadistes mais sur Beurfm Macron dira en aparté : « C'est un type très bien, Mohammed, et c'est peur ça que je ne l'ai pas viré, » Ce Saou est un cadre du CCIF (structure issue des Frères Musulmans et liée à Tariq Ramadan). Le futur président dira même à Marine Le Pen qu'il ne le connaît pas alors qu'une photo les représentant hilares circule sur Internet. Citera-t-on encore Rachid El-Kheng, lui aussi sorti des mêmes milieux (Frères Musulmans et Ramadan), réfèrent de EM à Oignies dans le Pas-de-Calais. Cela fait beaucoup... Trop ? En tout cas cela rajoute à la litanie des mensonges qui jalonnent le parcours de Macron mais n'ont pas suscité dans les média enchaînés le même tintamarre qui depuis des mois suit Trump à la trace.

    Le parrainage de Cohn-Bendit

    Tout au long de sa campagne il a joué les matamores sur l'immigration, réussissant, grâce à sa connivence avec les média, à se faire passer pour un gardien vigilant de nos frontières et menaçant d'expulsion immédiate tous ceux qui les franchissent illégalement. Certes on ne l'a pas souvent bousculé sur son euro-manie obsessionnelle dont le principe cardinal est la suppression des frontières nationales. On va pouvoir rapidement juger à l'aune de ses assertions quel est donc ce patriotisme dont il ne cessa de prétendre qu'il était le contraire du nationalisme.

    Quelle est sa conception des frontières et de l’"ouverture" en matière d'invasion migratoire. 227 000 nouveaux venus par an (2016), plus 80 000 demandeurs d'asile auxquels viendra ultérieurement s'ajouter le regroupement familial, n'est-ce pas en effet ce qu'il prétend être le signe « d'une France raisonnablement ouverte »? Il est un partisan décidé du "testing" et de la condamnation des entreprises qui discriminent à l'embauche. Au prétexte que celle-ci serait illégale. Sauf qu'il y est favorable quand il s'agit d'embauché des jeunes de banlieue. En fait ce centriste douteux semble sorti de la gauche la plus ringarde selon laquelle il n'est de discrimination que lorsque l'étranger en est victime.

    Trois voyages illustrent parfaitement l'ouverture béante des frontières à laquelle nous pouvons nous attendre au cours des cinq années à venir. Celui qui le mena en Algérie au cours duquel il développa son plan de libéralisation totale des flux de population entre l'Algérie et la France. Et les deux qu'il effectua en Allemagne, en guise de soumission à Merkel, la grande prêtresse de l'immigration de masse « qui a sauvé, dit-il, nos valeurs communes ». Il reprocha même à l'Europe de n'avoir pas accepté les quotas d'accueil qu'elle voulait imposer. Submergeant ainsi les 26 autres comme elle l'a fait de l'Allemagne. Par ces mots il s'attira les félicitations de l'un des gourous de la désintégration européenne, Daniel Cohn-Bendit, qui l'avait intronisé bien avant la plupart en le désignant comme « le plus grand responsable français à sauver l'honneur »...

    Cohn-Bendit parlant d’honneur ? À se tordre de rire

    L'idéologie à laquelle il s'adosse est celle qui s'insinue dans tous les pays de peuplement européen. On peut appeler cela le sans-frontiérisme. Son moteur est à la fois l'accélération du développement sous toutes ses formes et le métissage que Sarkozy avait vigoureusement défendu dans son discours de Palaiseau du 25 mai 2009. Non seulement il y soutenait la discrimination positive mais il se déclarait prêt « à relever le défi du métissage ». Recourant même à la menace pour fane plier les récalcitrants « La diversité, à la base du pays, doit se trouver illustrée par la diversité à la tête du pays. Ce n'est pas un choix. C'est une obligation. C'est un impératif… Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. » Et que peut-on espérer d'autre de Macron qui de surcroît a fait savoir qu'il entendait réaliser ses changements au pas de charge, à coups d'ordonnances ? Le 2 mars 2017, celui qui allait être élu trois mois plus tard accorda un entretien à Geneviève Jacques, présidente de la Cimade. Un choix qui n'est pas anodin, cette organisation figurant parmi les deux ou trois les plus furieusement commises à l'ouverture totale des frontières. Son mot d'ordre est une profession de foi « Les politiques migratoires dissuadent, méprisent, discriminent, précarisent, humilient, excluent... Quand elles ne tuent pas ». À l'occasion du second tour de l'élection présidentielle elle lança « un appel à une vigilance citoyenne ». Soulignant qu'il n'y avait d'alternative qu'entre « le repli sur les peurs et l'ouverture aux autres et au monde ». Un sophisme largement entaché d'hypocrisie puisque cet appel ne faisait - longuement - référence qu'à Marine Le Pen, « dont le programme anti-immigration et l'idéologie xénophobe qui raccompagne est fondé non seulement sur des contre-vérités mais remet en cause les principes fondamentaux du droit international ». Bobard ou « vérité alternative » ? Celle-ci étant une très vilaine chose dans la bouche de Kellyanne Conway, la porte-parole de Trump, mais une insinuation subtile sous la plume d'un journaliste de gauche. Quand une organisation soutient un candidat à la présidentielle avec autant de fougue et de détermination que le fait la Cimade, après l'avoir longuement entendu, c'est qu'il existe entre eux une parfaite identité de vues sur l'essentiel l'accueil de tous les réfugiés du monde. Ce que résume le site de l'association dite caritative qui ne sait probablement pas comment s'écrit Afrikaner

    - Instauration de voies légales d'accès pour les demandeurs d'asile.

    - Interprétation plus large des critères de protection, adaptée aux causes nouvelles des déracinements forcés.

    - Sécurisation du droit au séjour et au travail.

    - Fin des dispositifs d'enfermement et de sanctions judiciaires spécifiques aux personnes étrangères.

    François Clavairoly : « Le FN, c’est la peste » !

    Macron ne dit pas autre chose. Pour lui l'invasion de l'Europe est un fantasme entretenu par l'extrême droite. Selon la Cimade en effet seuls 3 % des gens quittent leur pays. La plupart d'entre eux pour un pays limitrophe. Ce chiffre, qui signifierait d'ailleurs quelque 200 millions d'individus, est fantaisiste mais sera sans doute atteint dans un avenir proche. D'après le Haut Commissariat aux Réfugiés en 2015 il y avait 65,5 millions de déplacés dont 213 millions de réfugiés à travers le monde. Mais d'après les données qu'il a en sa possession toutes les catégories de déplacés sont en augmentation brutale. Sans importance pour M. Macron...

    La Cimade elle-même est obligée de reconnaître « que le nombre des réfugiés et déplacés a explosé au XXIe siècle ». Les demandes d'asiles en Europe sont passées de 332 000 en 2012 à 434 000 en 2013, 625 000 en 2014 et 1,2 million en 2015. Avec les immigrés légaux et les clandestins cela a représenté au cours de ces cinq années plusieurs millions d'individus et ne cessera d'augmenter dans les prochaines années. Qu'importe, nous explique-t-on, cet essor du nombre de réfugiés ou de migrants serait conforme à celui de la population mondiale. « Le discours sur l'invasion n'est qu'un piège », nous assure-t-on ils ne seraient pas plus nombreux qu'ils l'étaient il y a 25 ans.

    Ayant violemment dénoncé tout le mal qu'elle pensait du programme « haineux et violent » du Front National envers « les personnes étrangères », la Cimade appelait « à rejeter l’abstention et le vote nul ». Ce qui revenait en somme à soutenir le candidat Macron, dont justement sa directrice, Geneviève Jacques, diffusait sur ses réseaux et sur les sites amis, notamment, le 2 mars, celui de Réforme; principal journal protestant de France, un vibrant plaidoyer pour Macron. Article repris le 1er mai par l'hebdomadaire confessionnel consacré à des incitations directes  à voter. pour lui - pour sa grande sympathie envers les immigrés - ou à des attaques haineuses contre le Front National et sa candidate - le président de la Fédération Protestante de France, François Clavairoly, allant même jusqu'à parler de "peste"

    Qu'affirme Macron « Contrairement à ce que certains disent, nous ne sommes pas aujourd'hui confrontés à une vague d'immigration. Un peu plus de 200 000 titres de séjour ont été octroyés l’année dernière, ce n'est pas un tsunami que nous ne saurions freiner ». Or, selon le ministère de l'Intérieur 227 550 titres auraient été distribués, y compris les 32 300 pour « raisons humanitaires ». À quoi il faut ajouter les 85 500 (7 % de plus qu'en 2015) demandes d'asile enregistrées et le chiffre ne peut que croître quand en 2016, 6 200 étrangers en situation irrégulière seulement ont été reconduits à la frontière. Si on additionne ces données on serait plutôt entre 250 et 300 000 demeurés dans le pays. Or, en dépit des affirmations des ONG, la plupart de ceux qui ont franchi les frontières dans le flot des "migrants" sont des hommes jeunes dont on peut être assuré que leur premier souci sera de faire venir leur famille élargie.

    Enfin les actuelles législations sont temporaires. M. Macron le sait fort bien. C'est écrit en toutes lettres dans le programme de la Cimade. « Ouvrir davantage de voies légales d'accès au territoire européen et permettre un accès inconditionnel pour les personnes bloquées aux frontières extérieures ». On peut même lire :

    « élargir les critères qui ouvrent droit au statut de réfugié pour prendre en compte les nouvelles causes d'exil forcé... (afin) d'inclure... le respect... des droits économiques, sociaux et culturels, et la protection des personnes en exil pour des raisons climatiques ». (Lire surpopulation due à une natalité excessive).

    Ou encore « abandonner la logique de l'immigration sélective pour favoriser un droit au séjour fondé sur le respect des droits fondamentaux ». Pour les clandestins il est exigé de « supprimer toutes les formes d'enfermement spécifiques aux personnes étrangères ». Et leur apporter de l'aide devient « une valeur fondamentale elle doit être encouragée par les responsables politiques et non criminalisée ».

    Nulle part dans le discours macronien sur l'immigration on ne trouve la moindre critique de ce programme. Au contraire, il est parfaitement en accord avec ces positions.

    René BLANC. Rivarol du 11 mai 2017

  • Ils veulent moraliser ? Chiche ! Qu'ils démissionnent !

    Un proverbe des pays chauds dit que, quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu'il ait les fesses propres...

    Qu'est-ce qu'il lui a pris, à Macron, de vouloir, d'un coup, comme ça, mettre « du blanc », de la morale, de la pureté partout ? Certes, on sortait du désastreux quinquennium horribile du non moins désastreux Hollande ; certes il y avait eu Thévenoud et Cahuzac ; certes il y avait eu tout le reste... Alors, oui, on pouvait, et il fallait, promettre qu'on ferait tout pour faire moins pire (ce qui, là, n'était vraiment pas difficile, et n'aurait pas demandé beaucoup d'efforts). Mais, de là à promettre la lune ! De là à se lier soi-même les mains en faisant une promesse par nature impossible à tenir - tous, toujours et partout irréprochables - il y a un pas ! Comment Macron, qui est tout sauf stupide, n'a-t-il pas vu que la démagogie de sa promesse insensée ne pourrait que lui revenir en pleine figure, tôt ou tard ? Ce fut tôt, plus que tard, et beaucoup plus tôt que prévu. Et cela fait d'autant plus mal que la promesse avait fait son petit effet.

    Résumons-nous, du moins pour l'instant, parce que, comme on dit familièrement, « ça pleut ! », et il faut suivre ! A chaque jour, son lot de révélation(s)...

    1. Véronique Avril aime-t-elle les poissons du même nom ? Si oui, ce qu'on hésite à appeler le sien est de très mauvais goût... Candidate de La République en marche pour les élections législatives à Saint-Denis (2ème circonscription), elle a mis en location un appartement dans un immeuble insalubre, durant cinq ans. Et qu'on ne dise pas qu'il s'agit d'un oubli de l'instant : l'immeuble, de 23 m², dans le centre de Saint-Denis, a été acheté en 2011, alors même que, insalubre, il était déjà classé en état de « péril imminent » à la suite d'arrêtés pris en 2004 et 2008 ! Largement le temps pour une dame, même distraite, de se rendre compte de la situation ! Ah, on allait oublier : Véronique Avril osait louer ce taudis à une famille de 5 personnes, pour 650 euros par mois !

    C'est beau, le respect de l'autre, l'amour du genre humain ! Enfin, ne tombons pas dans la simplification, toute la gauche n'est pas comme ça...

    Le parti d'Emmanuel Macron a précisé lundi soir avoir saisi le « comité d’éthique » pour examiner l'affaire concernant Véronique Avril. Mais l'annonce de la composition du gouvernement n'avait-elle pas été reportée d'un jour pour, précisément, « tout vérifier » ? Quand le grotesque le dispute à l'amateurisme, à ce point, c'en devient inquiétant... 

    2. Et Richard Ferrand ? C'est fou comme il ressemble de plus en plus, et de plus en plus vite, à François Fillon : mêmes mots, même défense (?), même crispation dérisoire et arrogante, même appel au « peuple souverain » qui, lui, décidera par son vote ! Finalement, pour lui aussi - qui avait pourtant été l'un des promoteurs les plus ardents du « laver plus blanc » - la Justice, c'est pour les autres !... On revit le proche passé, pénible pour tous, du candidat LR, et on se dit que, finalement, l'expérience des uns ne sert pas aux autres.

    L'enrichissement personnel, pas évoqué au début de « l’affaire », l'est maintenant ouvertement. Soyons clair : Ferrand, l'enferré dans sa sale affaire, n'a qu'une chose à faire : démissionner ! 

    3. Et Sarnez, la comparse de Bayrou, le dernier des Caïmans ? On sait que, Macron étant d'accord - démagogie pré-électorale oblige ! - c'est Bayrou qui a formulé le premier ce projet de « moralisation de la vie publique ». Lui qui a contribué à faire élire Hollande, d'abord, Macron, ensuite, mais qui s'est fait élire, entre les deux, maire de Pau par ce qu'on appelle « la droite » ! Et qui ira bientôt au Tribunal pour avoir insulté une association, mais, là, c'est une autre affaire, dont nous parlerons une autre fois...

    Bayrou se pourléchait les babines du cas Ferrand parce qu'il le déteste : Ferrand avait osé conseiller à Macron de refuser de céder aux exigences exorbitantes de Bayrou en matière de circonscriptions gagnables pour le Modem. Du coup, Bayrou se gardait bien de dire quoi que ce soit : il a « perdu sa langue », écrivions-nous récemment. Oui, mais le voilà rattrapé par l'affaire de sa comparse Sarnez, qui - d'ailleurs - n'a rien fait d'autre que de faire comme tout le monde. Mais voilà, comme nous le disions plus haut, à partir du moment où l'on a promis qu'on allait tout changer, et qu'on allait voir ce qu'on allait voir... eh ! bien, on voit ! Sarnez ne fait pas pire que les autres, pire, elle fait comme les autres; et pas mieux...

    Là aussi, une seule solution : la démission, pour la donneuse de leçon !

    Ne restent plus que Bayrou et Macron, dans ce qui ressemble à la comptine des Dix petits nègres d'Agatha Christie, mais divisée par deux. 

    Pour ce qui est de Bayrou, rien ne le pousse à démissionner, certes, mais on le voit très mal, maintenant, présenter bientôt, sans éclater de rire, ou sans que quelqu'un (ou quelques-uns) le fasse dans le public, son projet de moralisation de la vie politique...

    Quant à Macron, il est maintenant protégé pour cinq ans par l'immunité attachée à sa fonction. Mais Jean-Philippe Delsol a expliqué, avec beaucoup de clarté et de pédagogie (de concision aussi : en 8'13") que Macron était passible d'une sanction d'interdiction d'exercer une fonction publique∗.

    Pourquoi ?

    Parce que, ayant gagné beaucoup d'argent lorsqu'il était à la Banque Rothschild, il a déclaré avoir employé une grosse part de cet argent pour réaliser des travaux dans l'appartement de sa femme : on vous laisse découvrir l'affaire avec Jean-Philippe Delsol... 

    En somme, à côté du dernier des caïmans se cache un gros lézard. Et ce quinquennat, qui avait promis en fanfare de tout changer, commence à peine : ça promet ! 

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    Vers un « impeachment » à la française ?  [20.05.2017]

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