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magouille et compagnie - Page 1691

  • Marketing ou convictions

    Dans un entretien accordé au site sputnik fin décembre, Marine Le Pen prédisait que la bulle favorable à François Fillon (allait) éclater. Force est de constater qu’il est  en tout cas à la peine en ce début d’année dans les enquêtes d’opinion. Selon le tout dernier sondage Odoxa réalisé pour France 2, 57 % des personnes interrogées disent avoir une mauvaise opinion de François Fillon, lequel est en recul de 12 points par rapport à novembre dernier. Cette même enquête indique cependant qu’il  ferait un « meilleur président » que Marine Le Pen,  Jean-Luc Mélenchon et Manuel Valls,  mais une majorité  des sondés estime  en revanche qu’il ferait un « moins bon président de la République » qu’Emmanuel Macron. Ce dernier est plus que jamais la bête noire d’un PS qui doute de son avenir. Reste que les Français ont logiquement du mal à  percevoir les différences essentielles  entre MM.  Valls et Macron.  S’appliquent à tous deux ce que Aquilino Morelle, l’ex conseiller de François Hollande,  dit   aujourd’hui  du chef de l’Etat au Parisien .  A savoir que «François Hollande est le représentant d’une gauche libérale, européiste, parfaitement à l’aise avec la mondialisation libérale, à l’essor de laquelle elle a d’ailleurs très activement participé. Pour les représentants de cette gauche-là, l’économie aurait définitivement pris le dessus, la politique ne pourrait plus grand-chose, sinon agir à la marge.»

    Prime à la nouveauté ou lame de de fond, tout cela se décantera  dans les semaines à venir, les observateurs constatent que  les réunions publiques d’Emmanuel Macron  font le plein, contrairement à celles de M. Valls…par ailleurs  donné perdant au second tour de la primaire socialiste face à Arnaud Montebourg  dans  le  tout récent sondage  Kantar Sofres-OnePoint pour RTL, Le Figaro et LCI.

    Interrogé par les lecteurs du Parisien ce lundi 9 janvier, Manuel Valls, tout à sa stratégie visant à apparaître comme le candidat légitime du  peuple de gauche  (et des minorités en martelant un discours multiculturaliste),  concentre ses attaques  sur   le « projet dur, thatchérien » de François Fillon. Il  a estimé  que la mise en avant par le candidat de la droite  de sa foi catholique, alors que  « la religion relève de l’intime » ,  « c’est faire monter les communautarismes .» Invité le 3 janvier dernier du journal de 20h  de TF1, M. Fillon s’était dit  «gaulliste et de surcroît chrétien»,  la preuve disait-il qu’il ne prendra  «jamais de décision contraire à la dignité humaine».

    Une profession de foi qui n’a pas convaincu Philippe de Villiers qui a déclaré au Figaro la semaine dernière que M. Fillon est «un piètre candidat en campagne» et qu’il «ne sera pas présent» au deuxième tour de la présidentielle. Il juge aussi sévèrement sa déclaration sur sa foi chrétienne, un vulgaire coup de communication: «Il s’en remet à Anne Méaux  pour lui souffler des idées de marketing, comme elle le fait pour les grands chefs d’entreprises ».   Présidente de la société de communication Image 7 créée en 1988, conseillère de M. Fillon, ancienne militante  d’extrême droite  (Occident, Ordre Nouveau, Gud, PFN…), Mme Méaux a suivi la même trajectoire qu’un  Alain Madelin ou d’un Gérard Longuet en ralliant les rangs de la droite libérale dés l’élection de Giscard d’Estaing en 1974.

    François  Fillon est surtout comptable, note Bruno Gollnisch,  d’un bilan lors de son passage à Matignon  que beaucoup se chargeront de rappeler au cours de cette campagne: 600 milliards de dettes de 2007 a 2012,  un million de naturalisés, l’entrée de plus d’un  million d’immigrés supplémentaires,  l’absence de lutte contre le communautarisme, l’aveuglement devant la montée du fondamentalisme salafiste dans les banlieues…  

    Dans l’entretien qu’il a accordé hier à des médias Français  (France info, RTL et LCP) le président de la République arabe syrienne, Bachar al-Assad,  relève une évidence en notant la position certes plus équilibrée de François Fillon au sujet de l’attitude qui devrait être celle de notre diplomatie vis-à-vis  de la guerre qui ravage la Syrie et de son gouvernement légal. «Sa vision (celle de M. Fillon, NDLR)  concernant les terroristes, ou disons la priorité du combat contre le terrorisme sans s’ingérer dans les affaires des autres pays, est bienvenue», se félicite-t-il tout en  rappelant prudemment que «nous avons appris dans cette région, ces dernières années, que beaucoup de responsables disent des choses et font le contraire».

    François Fillon est connu pour ses prises de position fluctuantes selon les moments et les époques et  Guillaume Faye , comme M.  de Villiers,  ne croit pas en la capacité du champion de la droite libérale, soutenu par Bilderberg,   à incarner une alternative, y compris dit-il  en matière de politique étrangère. Il pointe ses ambiguïtés et ses reculades sur la Russie de Vladimir Poutine: «François Fillon avait pris partie pour la Russie en reconnaissant que c’est le parlement ukrainien qui refuse de voter l’accord sur l’autonomie des parties orientales russophones de l’Ukraine. Mais très rapidement, il a reculé (…).  Si M. Fillon est élu, on peut parier qu’il trouvera un prétexte pour changer d’option et ne pas exiger une levée des sanctions de l’UE contre la Russie.»

     Il a d’ores et déjà «fait cette déclaration d’allégeance humiliante à Washington, empreinte d’une russophobie bas de gamme :  l’intérêt de la France n’est évidemment pas de changer d’alliance en se tournant vers la Russie plutôt que les États–Unis. (…) Nous sommes les alliés des États–Unis, nous partageons avec les États–Unis des valeurs fondamentales que nous ne partageons pas avec les Russes et nous avons une alliance de sécurité avec les États–Unis, donc nous n’allons pas la remettre en cause  (débat télévisé du 24 novembre l’opposant à Alain Juppé). Quelle soumission… Et en même temps, le pseudo pilote de course parle de retisser un lien avec la Russie et l’amarrer à l’Europe. Il juge la politique de Hollande  absurde  qui  conduit Moscou à se durcir, à s’isoler, à actionner les réflexes nationalistes. Il affirme que la Russie, puissance nucléaire, est  un pays dangereux si on le traite comme nous l’avons traité depuis cinq ans . Propos contradictoires, où l’on change d’avis comme de chemise sans affirmer une véritable position». Quand on subordonne le marketing aux convictions…

    https://gollnisch.com/2017/01/09/marketing-ou-convictions/

  • Crèche de la cathédrale de Saint-Étienne incendiée. Où sont les flots d’indignation ?

    8774-20170110.jpgLa crèche de la cathédrale de Saint-Etienne a été incendiée volontairement vendredi soir. Plusieurs figurines dont celles de la Sainte Vierge ont été brisées et carbonisées. Un autre feu a été allumé sous une chapelle de la Vierge.

    Une crèche dont même les plus enragés des laïcards peuvent difficilement dire qu’elle n’était pas au bon endroit ni à sa place. Saccagée, en cendres, profanée.

    L’incendiaire a été aperçu en train de prendre la fuite vers 18 heures juste avant la messe. Les flammes ont été partiellement éteintes grâce à la rapidité des paroissiens qui se sont servi tout d’abord de l’eau du bénitier.

    A ce jour ni Bernard Cazeneuve ni Bruno Le Roux n’ont exprimé la moindre indignation ni promis le zèle des enquêteurs. Comme le fait justement remarquer Christine Tasin sur Résistance Républicaine, on verra « si incendier une crèche dans une cathédrale, essayer de mettre le feu à la même cathédrale est considéré comme moins grave ou plus grave que mettre des lardons dans la boîte à lettres d’une mosquée ».

    Alors que le maire LR de la ville Gaël Perdriau parle de « profanation », Mgr Bataille, l’évêque de Saint-Etienne, (ils sont rarement décevants) a fait bien heureusement des déclarations « très loin des décharges de haine et de racisme visibles sur les réseaux sociaux » comme le souligne Radio France Bleu.

    « Le geste est douloureux » tempère l’évêque du lieu « mais l’acte en lui même est assez limité dans le sens où c’est juste la crèche et les personnages » (…) « Cela peut très bien être un acte de gaminerie, comme ça arrive souvent. Et puis la crèche c’est un peu tentant : il y a de la paille donc on va mettre le feu. Ça n’est pas la première fois ! (…) En tout cas, ça retentit parce qu’il y a cette sensibilité qui est celle de notre pays en ce moment mais sur le fond je ne suis pas sûr que l’acte ait un tel poids. »

    De quelle sensibilité pour le moins excessive, parle-t-il ? De la peur des actes de haine et de mort contre les symboles de notre foi et de notre civilisation ? De l’égorgement d’un prêtre en pleine messe comme en juillet dernier ?

    Curieuse similitude, il y a quelques jours à Foggia en Italie, un migrant gambien de 25 ans a été pris en flagrant délit alors qu’il mettait le feu à la crèche et venait de fracasser une statue de la Vierge Marie. Ce grand gamin aimant jouer avec des allumettes (la paille c’est drôlement tentant) a néanmoins déclaré à la police qu’il était musulman et qu’il voulait détruire des symboles chrétiens.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 10 janvier 2017

    http://fr.novopress.info/202644/creche-de-la-cathedrale-de-saint-etienne-incendiee-ou-sont-les-flots-dindignation/

  • Le Kosovo, citadelle du djihadisme?

    Ex: http://www.decryptnewsonline.com 

    D’après les services de sécurité italiens, environ 400 djihadistes sont entrés en Europe en se faisant passer pour des réfugiés, y compris l’un des recruteurs principaux de l’EI, Lavdrim Muhaxheri.

    Entre 300 et 400 combattants du groupe terroriste État islamique (EI, Daech) ont pénétré au Kosovo depuis la Syrie en se faisant passer pour des réfugiés, écrit le site Daily Mail, citant une source au sein des services de renseignement italiens. Les terroristes, poursuit le média, quittent la Syrie suite à des défaites cuisantes face à l'armée syrienne et ses alliés. Pour passer inaperçus, ils mettent des vêtements civils et essayent de se fondre parmi les milliers de réfugiés. Bien que certains d'entre eux soient interceptés par les services de renseignement, la plupart des djihadistes parviennent toutefois à passer entre les mailles du filet. Il est à noter que parmi les terroristes qui ont pénétré récemment en Europe figure notamment l'un des chefs principaux de Daech, Lavdrim Muhaxheri, alias Abu Abdullah al Kosova. Muhaxheri est connu non seulement comme l'un des leaders des terroristes albanais du Kosovo, mais aussi comme un recruteur émérite de l'EI. Originaire de Macédoine, al Kosova s'est rendu en Syrie fin 2012, a été par la suite repéré dans plusieurs vidéos de propagande de Daech dans lesquelles il appelait les Albanais à rejoindre les rangs des djihadistes. En outre, plusieurs images ont été publiées sur Internet sur lesquelles on voyait Muhaxheri décapiter un otage, ainsi qu'une vidéo dans laquelle il tirait sur un homme avec un lance-roquettes. À en croire les services de sécurité italiens, Muhaxheri et ses acolytes envisageraient de perpétrer des attaques contre des institutions publiques et internationales. Le Kosovo, qui a proclamé son indépendance en 2008, n'a pas été la cible d'attentats islamistes, mais au moins 200 personnes ont été interpellées ou font l'objet d'enquêtes policières pour des activités illicites en lien avec l'État islamique. Environ 300 Kosovars combattent au sein du groupe en Syrie et en Irak.Environ 70 citoyens du Kosovo sont impliqués dans les combats en Irak et en Syrie, contre 300 auparavant, a déclaré le ministre kosovar de l'Intérieur Skender Hyseni. Selon lui, en Irak et en Syrie, il y a également 38 femmes et 27 enfants provenant du Kosovo.

    Le Kosovo est depuis longtemps considéré comme le "bastion européen" de l'Etat islamique (EI, Daech). Le représentant russe au Conseil de sécurité de l'Onu a notamment qualifié le Kosovo de "centre de formation" de Daech, rappelant que cette région avait donné aux groupes islamistes radicaux plus de membres en proportion du nombre total d'habitants que d'autres pays. Cependant, les autorités kosovares sont impuissantes face à ce problème, parce que, tout d'abord, beaucoup de ceux qui sont partis en Syrie et en Irak étaient des combattants de l'Armée de libération du Kosovo, une organisation terroriste dont les soldats sont toujours considérés comme des héros de la guerre de libération du Kosovo de "l'occupation serbe". Les frontières du Kosovo avec l'Albanie et la Macédoine n'existent que sur le papier et les camps de formation des radicaux sont bien cachés. Ainsi, il est presque impossible de contrôler les cellules des islamistes. "Des dizaines de combattants du Kosovo ont lutté aux côtés de l'Etat islamique, et ils sont tous soigneusement surveillés par les autorités compétentes. Mais il est impossible de tout prévoir, et il y a beaucoup cas de ce genre", a indiqué à Sputnik Fadil Lepaja, chef du Centre des recherches balkaniques.  Beaucoup de jeunes, non seulement du Kosovo, mais aussi de la Bosnie-Herzégovine et des régions musulmanes de la Serbie, sont recrutés alors qu'ils suivent un programme éducatif gratuit dans des Etats du monde arabe qui soutiennent les terroristes islamistes. Plus tard, on les retrouve dans des cellules islamistes en Europe, où, le cas échéant, ils sont prêts à prendre part à des actes terroristes. Selon des experts, il est difficile pour les services secrets des pays européens d'identifier les membres de groupes terroristes, car la plupart d'entre eux sont des jeunes bien instruits et dont la biographie ne laisse rien transparaître.


    Ces derniers jours, des nouvelles informations ont déclenché des alertes sur de l'étendue réelle de la présence djihadiste dans le narco-état créé par l'OTAN et par les pétromonarchies. Les camps d'entraînement de l'État islamique dans le Kosovo seraient jusqu'à cinq, et se trouveraient à Ferizaj, Gjakovica, Decani, Prizren et Pejë. Où des centaines d'aspirants jihadistes, la plupart d'ethnie albanaise provenant de divers pays, en plus d'étudier l'arabe et une version paranoïaque du Coran, apprennent à utiliser les armes et les explosifs et différentes techniques  de guérilla, formés par des hommes du Califat et par des 'ex' miliciens de l'UCK, la soi-disant "armée de libération" kosovare qui grâce à la guerre déclenchée par l'Alliance atlantique contre la Yougoslavie en 1999 avait réussi à s'imposer dans l'ancienne province autonome de Belgrade devenu 'indépendante'.

    Tout cela se passe dans un petit territoire qui est en fait encore un protectorat de l'Alliance atlantique et de l'Union européenne, des institutions qui peuvent compter sur la présence au Kosovo de diverses bases militaires, de centres de commandement et de contrôle, de dizaines de milliers de militaires, observateurs et fonctionnaires civils. Par exemple, le camp d'entraînement de Daesh de Ferizaj se trouverait à quelques kilomètres de Camp Bondsteel, la plus grande base militaire que les Etats-Unis aient jamais réalisé en dehors de leur propre territoire après la guerre du Vietnam, qui accueille en moyenne 7.000 soldats et  employés civils. Près de Gjakovica, une autre ville kosovare qui abrite l'un des camps d'entraînement du Califat, siège le détachement aéronautique de l'Amiko (Force italienne de l'Air au Kosovo), ce qui n'a pas empêché que Daesh prolifère à un pas des installations de la mission de la KFOR. Et la même chose arrive à Pejë, où surgit le Village Italia, et à Prizren, où la présence de l'Alliance atlantique est également consistante.

    Lorsque l'État islamique n'était pas encore été considéré comme un problème par les États-Unis, Lavdrim Muhaxheri, le commandant de la malfamée "brigade des Balkans" de Daesh, a travaillé au Camp Bondsteel, et l'on dit la même chose pour Blerim Heta, un kamikaze albanais qui s'est ensuite fait exploser à Bagdad.

    L'histoire a été remontée à la surface par des reportages réalisés par des  médias internationaux après l'arrestation de quatre citoyens kosovars  accusés d'être membres du réseau terroriste de l'Etat islamique. Des nouvelles d'arrestations sont fréquentes au Kosovo, en Macédoine, en Bosnie, en Serbie elle-même. Selon les données fournies dans les derniers jours par le ministre de l'Intérieur du Kosovo, Skender Hyseni, au moins 57 combattants étrangers ont été tués au combat, quarante ont été arrêtés avant de pouvoir partir, 102 ont été arrêtés sur des soupçons d'avoir participé à des activités terroristes.

    Mais à finir menottés ne sont qu'un petit pourcentage des miliciens du Califat ou des aspirants jihadistes, alors que la plupart continuent à agir sans être dérangés dans les enclaves fondamentalistes des Balkans.

    Par Bob Woodward

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/01/07/le-kosovo-citadelle-du-djihadisme.html

  • « Notre identité, c'est la république », dit Vincent Peillon. Certainement pas !

    On l'a déjà dit, et c'est très vrai, la Révolution, c'est comme Daech (ou l'inverse) : Daech fait commencer l'histoire du monde avec Mahomet, la république idéologique française, héritière de la Révolution, la fait commencer avec cette révolution, en 1789. Et nous ampute donc de 2.000 ans d'histoire ! De même Daech détruit, autant qu'il le peut, tous les trésors monumentaux et artistiques datant d'avant l'Islam (Al Qaïda avait fait la même chose), comme la révolution a détruit entre le quart et le tiers de notre patrimoine artistique. La parenté est nette entre Daech et la république idéologique : l'un et l'autre pensent être eux-mêmes l'identité du peuple, et que rien d'autre n'existe en dehors d'eux. Définition parfaite du Totalitarisme. Vincent Peillon - qui, de notre point de vue, a évidemment tort - ne fait que réciter la doxa de la république idéologique, en digne continuateur de ses prédécesseurs en idéologie. Quelqu'un a parfaitement expliqué tout ceci : il s'agit de Philippe Val, qui a travaillé à Charlie Hebdo, et qui a « commis » une très intéressante chronique sur France Inter, à l'époque où la droite envisageait de faire passer des test ADN aux soi-disant enfants d'immigrés, pour limiter les fraudes ; chronique qui remonte à 2007 et qu'il est fort utile de réécouter aujourd'hui.

    En trois minutes et vingt-quatre secondes (dont quatre d'un mémorable bafouillement...) Philippe Val nous dit en somme que les pays en royauté sont ceux qui conservent leurs traditions, leurs mœurs et leurs coutumes, fondées sur la transmission biologique du pouvoir (incarnée par la Famille Royale), car ils n'ont pas connu de rupture radicale avec leur passé ; alors qu'en France la république, après la coupure révolutionnaire, a décidé de « mettre un point final à la transmission génétique du pouvoir ».

    La conséquence immense de cette révolution est que les transmissions - qui se faisaient « naturellement » en France, avant la Révolution, sur une base biologique, donc charnelle, enracinée, comme c'est toujours le cas dans les pays en royauté - se font maintenant sur une base abstraite et idéologique : ce n'est plus la filiation qui crée le droit à un héritage, c'est une idée, une théorie désincarnée.

    En clair, les Français ne sont plus les maîtres de la France ; ils ne peuvent plus se transmettre de père en fils, « naturellement », leur Nation, leur Patrie. Celle-ci est à tout le monde, à la terre entière, à n'importe qui. La France est un hall de gare aux dimensions de l’univers ; vient qui veut ; elle est aux autres autant qu'à nous ! Nous sommes ainsi dépossédés de notre héritage, de notre bien le plus précieux, et tout simplement parce que nous sommes en république !

    « La république, et c'est sa force, et c'est son identité, affirme qu'en son sein l'élection et le rôle d'un individu dans la société ne seront plus jamais liés à une quelconque hérédité. Et ce qui est vrai pour les dirigeants, qui seront désormais élus selon leurs mérites par les suffrages de leurs égaux, est aussi vrai pour les citoyens dont le statut ne peut, en aucune façon, être lié à l'hérédité biologique. Voilà pourquoi l'instauration d'un test ADN pour décider du sort d'un individu est une violation de la Loi républicaine et un scandale constitutionnel... »

    « Terra Nova » est le nom qu'a pris le groupe de réflexion du Parti socialiste, pour qui le propos de Philippe Val est parole d'évangile. « Terra perennis » serait le nom que prendrait un groupe de réflexion royaliste, ou simplement de citoyens français qui veulent simplement rester ce que l'Histoire les a faits, et continuer à vivre selon leurs coutumes et leurs traditions sur la terre que l'Histoire a faite leur. Et qui, pour cela, opposeraient la juste pensée de Charles Maurras aux lubies d'un Philippe Val ou d'un Vincent Peillon : 

    « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie... » (L'Action française, 6 juillet 1912).    

    Pour écouter la chronique de Philippe VAL, cliquez sur le lien ci-dessous : 

    podcast
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • Rappel : Macron va devoir payer l'ISF, il avait sous-évalué son patrimoine

    Les vérifications faites autour de la situation fiscale d'Emmanuel Macron après son entrée au gouvernement, en août 2014, ont révélé que le ministre de l'Economie devait payer l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) pour les années 2013 et 2014 révèle Mediapart ce mardi. 
    Le rattrapage ne devrait pas dépasser les 10 000 euros. 
    Depuis «l'affaire Cahuzac», chaque membre du gouvernement fait l'objet d'une enquête sur sa situation fiscale. Au moment d'arriver à Bercy, Emmanuel Macron n'y a pas échappé. Le ministre estimait alors qu'il n'avait pas à payer l'ISF, dont le seuil est fixé à 1,3 million d'euros, mais aurait sous-évalué la maison de son épouse de 200 000 euros d'après les chiffres du Canard Enchaîné. Après un an et demi de discussion avec le fisc, Emmanuel Macron s'est donc résolu à payer l'ISF. 
    Il voulait supprimer l'ISF 
    Ces révélations arrivent alors que le locataire de Bercy a lancé son propre parti politique «En Marche» et que certains de ses proches le voient se lancer dans la course à l'Elysée en 2017. Du côté du cabinet d'Emmanuel Macron, on assure qu'il n'y a pas d'affaire et qu'il s'agit seulement d'une erreur d'estimation. 
    Alors qu'Emmanuel Macron enchaîne les initiaves sur des sujets qui bousculent la gauche et le gouvernement, le ministre s'en est justement pris à l'impôt de solidarité sur la fortune le 19 avril dans la revue spécialisée Risques : «Si on a une préférence pour le risque face à la rente, ce qui est mon cas, il faut préférer la taxation sur la succession aux impôts de type ISF.» Dès le lendemain, le Premier ministre l'avait recadré estimant que « supprimer l’impôt sur la fortune (...) serait une faute». Le tout accompagné d'un petit tacle : «Je demande à chaque ministre, puisqu’il reste encore un an, d’être pleinement attelé à sa fonction, à sa mission».

  • Pour la LDH, ramadan : bien ! Crèches : pas bien !

    Une manifestation festive, le ramadan ? Rien à voir avec la religion, le ramadan ?

     

    Pourquoi la Ligue des droits de l’homme ne trouve rien à redire à ce que la mairie de Paris, depuis 2001, se mette en quatre pour fêter des nuits du ramadan à 100.000 euros mais porte plainte pour cause de présence de crèches dans les mairies ? Parce qu’« une crèche de la Nativité, c’est extrêmement marqué religieusement » alors que le ramadan, lui, c’est… « une manifestation festive » ! Ainsi l’explique la présidente de la LDH à Midi libre en réponse aux reproches « d’une partie de la droite » de favoriser l’un au détriment de l’autre.

    Une manifestation festive, le ramadan ? Rien à voir avec la religion, le ramadan ? Cette retraitée de l’enseignement qu’est la présidente de la LDH montre pour le moins une ignorance crasse ou une hypocrisie sans nom, quand on sait que le ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam ! Autrefois, les mauvaises langues auraient accusé madame la présidente d’avoir fait ses études chez les Jésuites…

    Mais le cheval de bataille de la LDH, on l’a compris, c’est la religion catholique. Et cette bonne dame Dumont de se féliciter d’attaquer « pratiquement systématiquement » les mairies qui ont exposé des crèches ou rendu des arrêtés contre le burkini. Ainsi, selon sa grille de lecture, crèches et interdiction du burkini – vêtement religieux par excellence ! – représentent toutes deux des atteintes à la laïcité !

    Nous en sommes là. À subir en même temps – au nom de la laïcité – les interdictions de signes chrétiens et les autorisations de signes musulmans.

    Ce qui revient à dire qu’au nom de cette laïcité complètement détournée, l’État français s’entend à implanter la religion musulmane en extirpant petit à petit notre passé chrétien millénaire. En outre, quelle aubaine pour les défenseurs de l’islam : la loi, lit-on dans Le Monde, de toutes façons, ne prévoit rien « concernant le fait, pour une administration publique, d’organiser une fête à destination d’une communauté »

    Non, ce qui l’embête, cette brave dame, c’est que les tribunaux administratifs, à propos de la légalité ou pas des crèches dans les mairies ou sur le port du burkini, « ont à chaque fois une interprétation extrêmement différente ». C’est vrai, ça, sauf qu’à part part semer la zizanie et la confusion partout, voire à rendre tout le monde marteau, on ne comprend pas pourquoi, justement, chacun est autorisé à rendre des verdicts opposés…

    Encore une année à la tête de la LDH et mâme Dumont pourra aller planter ses salades. Une année encore « compliquée » et « malsaine » – c’est ainsi qu’elle voyait son mandat. À cause de quoi, vous demandez-vous ? Mais « en raison de la forte montée de l’extrême droite », pardi ! disait-elle après les attentats de janvier…

    Mais ce qui fait le plus enrager cette ligueuse de fond (depuis 35 ans à la LDH) ? C’est « quand on en rajoute sur les racines chrétiennes de la France ». Qu’on en rajoute ? Mais alors, madame la retraitée de l’enseignement l’avoue : nos racines sont chrétiennes ! Oh ?

    http://www.bvoltaire.fr/carolineartus/pour-la-ldh-ramadan-bien-creches-pas-bien,304935

  • L'augmentation des actes christianophobes en France est de 36,9 %

    Selon le décompte effectué par Daniel Hamiche sur son Observatoire.

    "le mois de décembre fut particulièrement “lourd” car 26 lieux ont été touchés : le nombre le plus important de toute cette année 2016, juste après janvier et ses 24 lieux touchés. En nombre d’actes christianophobes différents, décembre vient en troisième position avec 34 actes, plus d’un par jour… – il y en eut 35 en mai et 131 en avril (mais ce chiffre énorme tient essentiellement à l’attaque par des pirates de quelque 106 sites internet chrétiens). En nombre de départements touchés, décembre en a compté 20, un peu moins que mai qui fut un mois “record” avec 22 départements touchés.

    Cette dernière synthèse pour l’année 2016, nous permet de tirer un bilan provisoire des actes de christianophobie en France sur les douze moins écoulés. J’ai enregistré 374 actes différents (contre 273 en 2015, soit une augmentation de 36,9 % !)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Hébergement d’urgence : deux tiers des places du 115 en Loire-Atlantique sont occupées par des migrants

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    Le 20 juin dernier, l’assemblée du conseil départemental de Loire-Atlantique adoptait le PLALHPD, c’est à dire le plan local d’aide au logement et à l’hébergement des personnes défavorisées. On y trouve notamment des informations sur l’effort de la Loire-Atlantique en matière d’hébergement d’urgence, malgré une certaine saturation des dispositifs, aggravée par la pression migratoire.

    Il y a en Loire-Atlantique, à fin 2013, 368 places d’hébergement d’urgence en CHRS ou CHU (centre d’hébergement d’urgence), où sont orientées les personnes qui appellent au 115. Ce nombre de places a augmenté de 20% en 2013 par rapport à 2012. Cependant, la demande d’hébergement au 115 ne cesse d’augmenter (encore +10,7% entre 2013 et 2014) : « 2632 ménages différents, représentant 3 716 personnes, ont sollicité le 115 en 2014 », apprend-on dans le PLALHPD.

    Beaucoup plus intéressant, on lit que « chaque semaine, la plateforme d’écoute du 115 enregistre la première demande d’une quarantaine de nouveaux ménages présents principalement à Nantes. Ces ménages se composent majoritairement de familles, hors Union Européenne et en demande de titre de séjour (demande d’asile, demande de titre de séjour au regard d’une problématique de santé…) ». Théoriquement, ces ménages n’ont pas à faire appel au 115, car ils dépendent de dispositifs très différents.

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    Résultat, en 2014 le 115 en Loire-Atlantique a enregistré 48% de demandeurs issus hors UE, c’est à dire 1784 personnes, et 186 qui sont issus des pays de l’UE, mais qui ne sont pas français. Parmi l’ensemble des demandeurs du 115 – soit 3716 personnes, il y avait majoritairement des hommes isolés, 1483 personnes soit 40%, puis 253 couples avec enfants (en tout 772 personnes, soit 20.7% du contingent annuel), puis 399 femmes isolées (11%). En revanche il n’y avait que 12 mineurs, dont 9 mineurs isolés – la plupart de ceux qui ne sont pas pris en charge par les services du département  le sont dans des squats gérés par des collectifs proches de l’extrême-gauche libertaire ; il y en a au moins cinq à Nantes.

    Le nombre de demandes fait en 2014 est de 42.995, pour un hébergement de trois nuitées maximum. Ces demandes ne sont que très partiellement absorbées – un quart seulement des demandes des hommes isolés sont satisfaites, tandis que ce taux atteint logiquement 40.6% pour les couples avec enfants. D’une certaine façon, les familles sans abri  – majoritairement issues de pays hors UE – absorbent les capacités d’hébergement du 115 au détriment des SDF locaux, ou tout simplement de ceux qui n’ont pas de famille. Une partie de la demande, à raison de 34.013 nuitées (soit 93 places selon le PLALHPD) est absorbée par la prise en charge hôtelière, encore 4509 nuitées sont effectuées en gîte – soit 11 places supplémentaires.

    On lit plus loin dans le rapport que « la demande d’asile génère depuis plusieurs années une pression sur l’hébergement d’urgence ». Pourtant les demandeurs d’asile disposent de leurs propres structures d’hébergement d’urgence. A fin 2013 cela représente  700 places en HUDA (hébergement d’urgence des demandeurs d’asile) dont 520 en hôtels, « le reste étant répartis en logements à Nantes, Saint-Herblain, Sainte-Luce et Vallet », et 56 places en CPH (centre provisoire d’hébergement de réfugiés), à raison de 4 logements pour 16 personnes à Nantes et 9 logements pour 40 personnes sur le territoire de Nantes Métropole. Logiquement ces places – auxquelles s’ajoutent celles en CADA (402 en 2013, 542 en 2015), devraient suffire pour accueillir les migrants.

    Et pourtant, « Ces dispositifs ne suffisent pas à faire face à la demande massive provenant des flux migratoires internationaux. La demande d’asile s’est accélérée depuis 2011, passant de 831 demandes à 1223 en 2013. L’enregistrement de domiciliation pour demandeurs d’asile a augmenté depuis 2010 de 20 % par an en moyenne », lit-on dans le document. Pis : il y a de plus en plus de migrants, mais ils restent aussi hébergés de plus en plus longtemps, puisque le temps d’examen d’une première demande est de « 16 mois en moyenne pour la Loire-Atlantique », selon le document, et après avoir été déboutés, les migrants ont droit à deux appels – devant la Cour Nationale du Droit d’asile puis le Conseil d’Etat – ce qui leur permet de rester parfois durant des années en France.

    2015 : deux tiers des places du 115 occupés par des migrants

    Résultat des courses : les dispositifs pour migrants saturent, et il y a ce que le PLALHPD appelle « un effet report sur le dispositif généraliste (50 % en 2014, 65 % en 2015) », c’est à dire que les migrants passent dans le dispositif d’hébergement d’urgence général, qui ne leur est pas destiné, et qu’ils contribuent à saturer à son tour. La moitié des places du 115 en 2014 étaient occupés par des demandeurs d’asile, et les deux-tiers en 2015.

    Or, l’hébergement d’urgence général est financé par un programme budgétaire distinct, le budget opérationnel n°177. Celui-ci laisse apparaître au niveau national un manque de moyens criant, malgré des dépenses en augmentation constante, ce qui laisse penser que la saturation des dispositifs d’hébergement pour migrants – du fait de leur afflux – et le report de ceux-ci sur le dispositif d’hébergement d’urgence général ne sont pas une situation spécifique à la Loire-Atlantique.

    Au niveau national, l’hébergement d’urgence financé par le BOP n°177 représente un coût de 1,55 milliards d’€ en 2015, auxquels il a fallu joindre 130 millions d’€ à la fin de l’année ; l’hébergement d’urgence représente 500 millions d’euros sur le total du BOP n°177. En 2016 le montant sera encore plus important. Il y a 30 537 places hors CHRS (+64% depuis 2010) et 37 318 places hôtelières (+46% depuis 2013). A cela s’ajoutent les places des CHRS (centres d’hébergement et de réinsertion sociale), qui coûtent 636 millions d’€ en 2016 pour 40 690 places en 2014.

    Le « diagnostic à 360°du sans-abrisme au mal-logement » en Loire-Atlantique a été rédigé avec l’aide de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), la Direction interministérielle hébergement et accès au logement (DIHAL) et la Direction habitat, urbanisme et Paysages (DHUP) en 2014. Celui-ci complète le diagnostic fait par les services du conseil général : « L’hébergement d’urgence est fortement impacté par la demande d’asile, avec 60 à 80 % des appels au 115 et l’occupation de la moitié des places du dispositif », en 2012 lorsque les données du constat ont été arrêtées.

    « Le dispositif dédié à la demande d’asile est lui-même saturé et recherche sa fluidité par la régulation régionale », complète le diagnostic 360°, qui suggère ainsi l’envoi des migrants depuis la Loire-Atlantique vers d’autres départements de la région moins sollicités. Cette régulation régionale existe déjà depuis 2011 « afin d’atténuer l’effet de concentration que connaît la Loire-Atlantique (augmentation de 16 % entre 2013 et 2012, contre 8% au niveau régional). Ce mécanisme de régulation régionale existe également lors de la phase d’hébergement ».

    En 2013 35% des places en structures d’hébergement d’urgence pour migrants sont occupées indûment en Loire-Atlantique

    Pour ne rien arranger, commente le diagnostic social 360°, « les places en CADA ou en HUDA [qui elles, sont destinées aux migrants] ne sont pas forcément libérées par les personnes déboutées du droit d’asile ». Celles-ci ne sont en effet pas systématiquement renvoyées dans leur pays d’origine ou le pays de leur première demande en UE une fois leur demande refusée en France, du fait des procédures d’appel, des pays qui ne sont pas « sûrs », par exemple la Syrie, l’Irak, la Libye ou l’Afghanistan qui connaissent des situations de guerre civile – ce qui empêche d’y renvoyer les clandestins déboutés de leur demande, ou d’autres façons de se maintenir sur le territoire pour des raisons diverses.

    Ainsi, le diagnostic social à 360° chiffre (au 30 juin 2013) à 7% le nombre de places d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile (HUDA) occupées de façon indue par des réfugiés qui en ont obtenu le statut – mais qui n’ont pas encore obtenu de logement social le temps de leur insertion sociale – et 28% le nombre de places occupées par des demandeurs d’asile déboutés et qui devraient donc quitter le territoire. Dans les CADA – centres d’accueil pour demandeurs d’asile – le nombre de places occupées indûment par des demandeurs d’asiles statutairement réfugiés est de 4M, contre 14% pour des déboutés du droit d’asile. Conséquence logique : une partie des migrants qui ont obtenu le statut de réfugiés sort des CADA… et se retrouve à la rue ou au 115. En 2013 sur 100 sorties du dispositif CADA dans le département, c’est le cas de 42 d’entre eux, contre 5 sur 60 sorties en 2009.

    Et le système se mord la queue, en compliquant l’insertion des migrants concernés et en concentrant les inégalités : le 115 accueille ainsi en vrac des populations locales en situation de très grande précarité, voire désocialisées, des demandeurs d’asile qui n’ont nulle part où aller, des  migrants déboutés et qui n’ont, théoriquement, plus rien à faire sur le territoire, et des réfugiés qui en ont le statut mais pas les protections légales, faute de moyens – puisqu’ils viennent toujours à manquer, quand on veut accueillir toujours plus sans se soucier des personnes dont on a déjà la charge. Un terreau dangereux, qui concentre les rancunes et les fragilités.

    Louis-Benoît Greffe 4/01/2017

    Source : Breizh-info.com

    http://www.polemia.com/hebergement-durgence-deux-tiers-des-places-du-115-en-loire-atlantique-sont-occupees-par-des-migrants/

  • L’idiot utile : la compassion au service des puissants !

    David Berton Boulevard Voltaire cliquez ici

    Cédric Herrou, ancien organisateur de concerts devenu paysan, a comparu le 4 janvier devant le tribunal correctionnel de Nice pour avoir facilité et aidé des clandestins à traverser la frontière franco-italienne.

    L’Obs sous-titrait : « Cédric Herrou est devenu l’emblème de la désobéissance civile en faveur des migrants. » Emblème des médias, de la bien-pensance, des bobos de tout poil ; le héros humanitaire, sans-frontiériste, vielle marotte des 68tards, idiot utile par excellence, est toujours un pion pour la puissance oligarchique mondiale.

    Monsieur Herrou indiquait à L’Obs : « Mon geste n’était ni politique, ni militant, il était simplement humain. Ce que j’ai fait était en accord avec mon éducation, avec les valeurs qu’on m’a inculquées. J’ai écouté mon cœur.

    Des gens avaient besoin de mon aide, je les ai aidés. C’est aussi simple que ça. »
    Hélas pour ce monsieur, sa compassion, in fine, est au service des puissants. C’est cela, un idiot utile : la compassion, sans l’esprit ; il est vrai que l’esprit, sans la compassion, est tout aussi grave. Néanmoins, essayons de réfléchir en articulant les deux.

    En France, notre système économique et social est à bout de souffle avec 6 millions de chômeurs, 9 millions de travailleurs pauvres, une dette abyssale et des milliers de sans-abri, nonobstant les 200.000 immigrés légaux par an (et combien de clandestins ?).

    Depuis le regroupement familial (1974), l’immigration n’est plus une immigration de travail mais de peuplement ; la destruction du modèle assimilationniste au profit du modèle communautariste (d’inspiration anglo-saxonne), construit sur la haine de la France et du Français de souche, anéantit toute concorde nationale ; concorde nationale devenue impossible, d’un fait simple : le flux migratoire n’a jamais été aussi quantitatif et tant que la France n’affirmera pas ce qu’elle est, avec fierté, elle n’arrivera jamais à se faire respecter, ni à assimiler l’élite méritante de ces flux.

    Et quel avenir, pour eux ? Celui d’occuper des travails mal payés, permettant de conforter les grandes entreprises sans scrupules dans l’emploi des mains-d’œuvre à bas coût ? Les marchands de sommeil ? Les mafias ? Les zones de non-droit ?

    Et quel avenir, pour nous ? Celui de baisser nos acquis sociaux pour rester compétitifs avec les travailleurs étrangers, d’être jetés dans le chômage, de subir une criminalité grandissante, de constater que nos racines helléno-chrétiennes disparaissent un peu plus sous l’américanisation et le choc démographique d’autres cultures ?

    En réalité, le flux migratoire est un outil ploutocratique pour attaquer le régime social français, détruire la classe moyenne, communautariser la société, et diluer les derniers vestiges du christianisme.

    C’est, en conclusion, la preuve de la plus grande habileté des puissants que d’utiliser la légitimité morale de cette gauche libertaire et sans-frontiériste pour appliquer le capitalisme le plus violent.

    Le système parfait en substance : le libéralisme-libertaire. La jonction du marché et de sa garantie morale.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/