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magouille et compagnie - Page 1711

  • Quand les flux de « migrants » correspondent aux attaques terroristes

    La presse anglaise est plus libre que la nôtre. On y trouve des informations intéressantes passées sous silence de notre côté de la Manche.

    La presse anglaise est plus libre que la nôtre. On y trouve fréquemment des informations très intéressantes qui ont été passées sous silence de notre côté de la Manche, souvent par incompétence et parfois pour des raisons de basse propagande. Quotidien le plus vendu en Grande-Bretagne, de tendance plutôt conservatrice, le Telegraph s’insurge contre la politique dite des « frontières ouvertes » menée par Angela Merkel et appuyée par la Commission européenne, comme je vous le rappelais hier en citant Jean-Claude Juncker, échappé de son asile lunaire.

    Reprenant six exemples éloquents d’actes terroristes islamistes perpétrés depuis mai 2014, le quotidien démontre qu’ils sont liés aux déplacements migratoires :

    – En mai 2014, Mehdi Nemmouche, binational franco-algérien qui aurait dû être déchu de sa nationalité française fictive, ouvrait le feu sur le Musée juif de Bruxelles. Après avoir combattu un an dans les rangs de l’État islamique en Syrie, l’homme était revenu en Europe en passant par l’Allemagne. Schengen est donc clairement en cause.

    – Le 13 novembre 2015, le Bataclan et le Stade de France étaient attaqués par un commando de dix islamistes. Sept d’entre eux avaient des papiers européens, revenant de Syrie.

    La Hongrie de Viktor Orbán, l’un des rares pays en Europe à essayer de surveiller ses frontières, avait révélé que ces hommes s’étaient infiltrés en Europe en se faisant passer pour des « réfugiés » de manière à passer sous les radars des services secrets… Deux autres terroristes étaient des Irakiens munis de faux papiers syriens arrivés en Grèce en 2015. Une autre faille béante causée par le laxisme allemand 

    – À Bruxelles, en mars 2016, cinq djihadistes « européens » attaquaient l’aéroport. Encore une fois, il s’agissait de personnes qui avaient combattu en Syrie. Bien sûr, comme l’ont affirmé certains services secrets, au moins un d’entre eux avait réussi à pénétrer incognito en Europe grâce à… de faux papiers !

    – Les trois derniers attentats en Allemagne ont aussi été commis par de faux demandeurs d’asile. À Wurtzbourg, l’assaillant du train était un faux réfugié afghan de 17 ans. Idem à Ansbach, où un partisan syrien s’est fait exploser dans un festival de musique après avoir demandé l’asile en Bulgarie, en Autriche et en Allemagne. Quant à Anis Amri, vous connaissez tous son parcours, exemplaire des errements européens…

    Qui aura l’outrecuidance de dire qu’il faut continuer à ouvrir les frontières et que Schengen ne doit pas être suspendu un certain temps ? Qui pourra continuer à dire que l’immigration (d’aujourd’hui et d’hier) est une chance pour l’Europe ? Lénine disait que les faits sont têtus…

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/quand-les-flux-de-migrants-correspondent-aux-attaques-terroristes,302459

  • «Un vrai procès pour Christine Lagarde» Signez la pétition !

    La pétition, hébergé par la plateforme en ligne citoyenne Change.org appelle à l’organisation d’un nouveau procès pour Christine Lagarde, jugée coupable de «négligence» par la Cour de justice de la République mais dispensée de peine.

    «Quelle honte pour notre « démocratie » ! Qu’est-ce donc sinon un tribunal d’exception qui vient d’appliquer une décision incompréhensible et injuste au vu de la gravité des faits reprochés ?», s’indigne Julien Cristofoli, l’initiateur de la pétition mise en ligne sur le site Change.org. Le texte, qui a déjà recueilli plus de 122 000 signatures, est adressée entre autres à François Hollande, Claude Bartolone, président de l’Assemblée et Gérard Larcher, président du Sénat.

    La décision de la Cour de justice de la République (CJR) dans l’affaire dite de l’arbitrage Tapie a suscité de nombreuses réactions, notamment une pluie de critiques sur les réseaux sociaux. Nombreux sont ceux qui ont dénoncé une justice d’exception ou un jugement sophistique incompréhensible.

    585ad8e9c36188c2778b46d2Afin d’exempter Christine Lagarde de toute peine, les juges de la CJR ont en effet établi une dichotomie subtile, distinguant d’un côté la décision de lancer une procédure d’arbitrage privée, et, d’un autre côté, celle de faire appel de la sentence arbitrale. La CJR a ainsi estimé que Christine Lagarde, «en sa qualité de ministre» ne s’est pas «rendue coupable de négligence constitutives de fautes pénales».

    Mais, ont estimé les juges dans leurs attendus, en ne contestant pas la décision de verser à Bernard Tapie quelque 403 millions d’euros, l’alors ministre de l’Economie «a fait preuve de négligence». Mais dispensée de peine en raison du «contexte de crise financière mondiale».

    Signéz la pétition ici

  • Benoist Apparu, porte-parole de François Fillon, a voté pour la loi Taubira

    D'Agnès Marion, Conseillère régionale FN Auvergne-Rhône-Alpes, présidente du cercle Fraternité, sur Boulevard Voltaire :

    "Le président de Sens commun, Christophe Billan, affirmait dans Le Point, le 22 décembre dernier, qu’au Front national « il est difficile de savoir qui parle en son nom et quelle est précisément la ligne de cette formation politique » sur les questions de la famille. Visiblement, M. Billan voit et entend ce qu’il veut voir et entendre !

    Sens commun, né du vaste mouvement de refus du mariage homosexuel, n’en finit pas de se contorsionner pour justifier son ralliement à François Fillon et, pour cela, cherche des contradictions au Front national là où, au fond, il n’y en a pas.

    On aurait légitimement pu penser que le mariage pour tous et la logique libérale-libertaire qui préside à la loi Taubira étaient, pour Sens commun, centraux et dépassaient en termes d’importance politique tous les autres thèmes ! Mme Taubira elle-même, en parlant de changement de civilisation, validait ce raisonnement. Pourtant, Sens commun, en faisant le choix de soutenir une famille politique puis un candidat pour lequel la question de l’abrogation de la loi Taubira n’est ni unanime ni centrale, est, en quelque sorte, sorti de la logique de son combat initial et fondateur. À ce titre, le virage pris par M. Fillon dans le choix de son équipe de campagne est symptomatique : faut-il rappeler que M. Apparu, aujourd’hui porte-parole, a voté pour cette loi ?

    En revanche, du côté du FN, pas de tergiversation : la loi sera abrogée. Parce qu’au FN, nous savons que la destruction des acquis familiaux ET sociaux voulue par l’ultra-libéralisme dont M. Fillon est le héraut précarise les Français en rognant les protections qui leur permettent de se projeter dans l’avenir. Or, la famille est, par définition, le lieu où les logiques de marché ne rentrent pas. Abîmée financièrement, dégradée symboliquement, la famille offre donc moins de résistance à l’ultralibéralisme. 

    C’est pourquoi la famille mérite d’être défendue économiquement mais aussi symboliquement et institutionnellement. C’est la double raison de l’opposition absolue du Front national au mariage pour tous. À l’intérêt supérieur de l’enfant d’avoir un père et une mère se lie une position antilibérale : refus du marché partout, des logiques de marché pour tous, de la marchandisation des corps où nous mènent la PMA et la GPA qui découleront, in fine, de la logique de cette loi.

    Ne nous méprenons pas si le FN s’est prononcé à l’unanimité contre le mariage pour tous, c’est qu’il a pris acte de la nécessité de structurer la société autour d’une cellule familiale solide fondée sur sa forme naturelle (un père – une mère). Une famille française sûre matériellement et solide symboliquement, c’est la France qui continue ! La question de l’abrogation ne fait pas débat pour les responsables de notre mouvement. Certes, il faut reconnaître que, pour certains membres du FN, cette question n’est pas première : ils considèrent, à juste titre, que ce sujet n’est qu’un enfumage de la part des socialistes pour cacher leur médiocrité dans le gouvernement de la France et recréer artificiellement le clivage gauche/droite. D’autres y voient un vrai changement de civilisation. Mais tous sont unanimes pour demander l’abrogation de la loi Taubira.

    À quelques mois de la présidentielle, il ne reste plus qu’un seul candidat qui propose, dans son programme, l’abrogation de la loi Taubira : c’est Marine Le Pen, soutenue par le Front national dans son ensemble et dans sa diversité. Et, pour abroger cette loi et remettre la France en ordre matériellement et anthropologiquement, elle doit être surtout soutenue par une majorité de Français. La ligne est claire !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après la mort du tueur de Berlin, les questions demeurent

    La traque est terminée. Angela Merkel, comme toute l’Allemagne, est soulagée : Anis Amri, le terroriste recherché par toutes les polices d’Europe pour l’attentat du marché de Noël de Breitscheidplatz, à Berlin lundi, a été abattu vendredi près de Milan.

    Des hommes de la police italienne s’affairent près de la dépouille mortelle dAnis Amri, dans la nuit de jeudi à vendredi, à Sesto San Giovanni, près de Milan. Crédits photo : STRINGER/REUTERS

    « Le danger immédiat est écarté », a annoncé la chancelière lors d’une déclaration officielle. Quelques heures auparavant, elle s’était entretenue avec le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, qui lui avait confirmé l’identité de la personne tuée par des policiers à Sesto San Giovanni, vers 3 heures du matin.

    L’islamiste a été interpellé lors d’un contrôle de routine. Il a ouvert le feu. Les forces de l’ordre ont riposté. L’un des deux policiers en action a été légèrement blessé. Les services italiens ont ensuite rapidement identifié le corps : Anis Amri avait passé quatre ans en détention en Italie, et ses empreintes digitales étaient enregistrées. « Plus que jamais nous sommes engagés sur le front de la sécurité », s’est félicité Paolo Gentiloni lors d’une déclaration.

    Un centre commercial visé

    À Berlin, l’heure n’est pas au triomphalisme. « Le danger terroriste dans son ensemble demeure présent, comme depuis plusieurs années », prévient Angela Merkel. Comme pour confirmer que la menace est partout, une opération de police, sans lien avec l’attentat de Berlin, a conduit à l’arrestation de deux personnes à Oberhausen. Ces deux frères originaires du Kosovo sont soupçonnés d’avoir préparé un attentat contre un centre commercial.

    L’affaire Anis Amri n’est pas non plus terminée. L’itinéraire du terroriste qui, au volant d’un poids lourd, a tué 12 personnes lundi et blessé 48 autres au nom de l’organisation État islamique, doit encore être éclairci. L’enquête se concentre maintenant sur les complicités dont il a pu bénéficier. Les policiers « ne se reposeront pas tant qu’ils n’auront pas découvert qui avait connaissance des actes (d’Anis Amri), qui l’a aidé, qui l’a couvert », a assuré Angela Merkel. Il reste aussi d’autres questions à éclaircir : avant d’arriver à Milan, via Turin, Amri se trouvait a priori en France. Il serait parti de Chambéry, où se trouvait d’ailleurs jeudi après-midi le président de la République, François Hollande. Comment l’islamiste le plus recherché d’Europe a-t-il pu échapper aux contrôles aux frontières entre l’Allemagne et la France, puis entre la France et l’Italie ? [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Apres-la-mort-du-tueur-de-Berlin

  • Le bilan économique de François Hollande

    Le Président de la République, M. François Hollande, dans l’allocution qu’il a prononcée le jeudi 1er décembre, et ou il a annoncé sa décision de ne pas se représenter à l’élection présidentielle, a souligné que l’inversion de la courbe du chômage, inversion qu’il annonçait depuis 2013, avait bien eu lieu. Mais, qu’en est-il en réalité ? Au-delà de cette simple question, c’est l’ensemble du bilan économique de son quinquennat, aujourd’hui quasiment expiré, qu’il convient d’examiner.

    Le chômage comme horizon ?

    On doit, encore et encore, de répéter un certain nombre de réalités statistiques. Les données qui sont présentées en France tous les mois ne sont pas celles du « chômage » mais uniquement celles des « demandeurs d’emploi ». Elles sont collectées par la DARES, c’est à dire par Pôle Emploi. Les données des demandeurs d’emplois sont donc des données administratives, et peuvent faire l’objet de corrections, en particulier quand le demandeur d’emploi ne remplit pas certaines des conditions pour se voir inscrit. Dans ce cas, il est rayé des listes et « disparaît », mais ne cesse pas pour autant d’exister comme « chômeur »… Il faut donc considérer ces données comme un indicateur du chômage, une estimation qui se fait « à minima » mais non comme une réalité. Ces données sont, de plus, réparties en diverses catégories à fins de traitement. Ces catégories sont définies par la DARES, qui est l’organisme en charge de ces statistiques. On peut en faire une liste rapide :

    1. Catégorie A : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ;
    2. Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
    3. Catégorie C : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite longue (i.e. de plus de 78 heures au cours du mois) ;
    4. Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie, d’un congé maternité,…), sans emploi ;
    5. Catégorie E : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, en emploi (par exemple : bénéficiaires de contrats aidés).

    C’est donc très abusivement que le gouvernement ne retient que la catégorie « A » comme indicateur du chômage. En effet le chômage réel, tel que l’on peut l’estimer à partir du nombre des demandeurs d’emploi couvre en réalité les catégories A + B + D. On peut considérer qu’une personne dans la catégorie « B » a accepté ce que l’on appelle un « petit boulot » mais que ce dernier ne lui permet pas de vivre. De même, la catégorie « D » regroupe des gens qui n’ont été sortis de la catégorie « A » que suite à une maladie ou une maternité. C’est donc abusivement qu’on ne les compte pas dans la catégorie « A ». De même, on a des demandeurs d’emplois qui sont en stage ou en formation, mais qui n’en restent pas moins des chômeurs.

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    On constate sur la courbe que la montée du chômage ne date pas de l’arrivée au pouvoir de François Hollande. Elle a commencé quand François Fillon et Nicolas Sarkozy ont décide, au nom du « sauvetage de l’Euro » d’un programme d’austérité qui a fait sentir ses effets dès l’été 2011. On peut penser que ces effets se sont prolongés jusqu’en décembre 2012. Cela s’est traduit par un accroissement du nombre des chômeurs de 500 000. La politique de François Hollande, Président « socialiste » a pour sa part engendré un accroissement de 600 000 personnes dans ces catégories représentatives du chômage. Ce mouvement avait connu une stabilisation à la fin du 1er trimestre. Le nombre de personnes dans les catégories « A+B+D » était passé de 4,580 millions en février 2016 à 4,524 millions en avril 2016. C’est ce qui a pu donner l’illusion d’une « inversion » de la courbe du chômage. Mais, les mauvais résultats du 2ème trimestre 2016 ont relancé la hausse de la catégorie « A+B+D ».

    Pour discuter de cette question, je recevais sur Radio-Sputnik, Raphael Dalamasso, chercheur associé au Centre d’Étude de l’Emploi et maître de conférences en droit du travail à l’université de Lorraine. On peut entendre notre dialogue ici : https://fr.sputniknews.com/radio_sapir/201612221029306182-chomage-bilan-francois-hollande/

    Quel bilan ?

    Mais, globalement, c’est le bilan économique de François Hollande pose problème. Ajoutons ici que sa manière de le défendre en pose un autre. Car, à bien écouter les arguments, ce n’est pas tant que la situation se soit améliorée depuis 2012 que le fait qu’elle ne se soit pas plus détériorée qui est mis en avant. Est-il de la tache d’un Président de chercher à éviter le pire ? Un président ne devrait-il pas tout faire pour ramener la prospérité ? Allons plus au fond : le problème n’est-il pas que, convaincu que les problèmes économiques dépassent l’action humaine, sont tels des phénomènes naturels, François Hollande, comme nombre d’autres avant lui, ait baissé les bras ?

    Reprenons donc les principales mesures économiques du quinquennat, qu’il s’agisse du TSCG, que François Hollande fit voter en octobre 2012, du CICE et du « pacte pour l’emploi », de la réforme du marché du travail qui a donné lieu à la trop fameuse loi El Khomri ou « loi travail » votée elle à coup de 49.3. Chacune de ces mesures peut être discutée. Mais, mises ensemble, elles dessinent une cohérence, et cette cohérence n’est pas progressiste, elle n’est pas « de gauche », et c’est le moins que l’on puisse en dire. C’est donc sur ce bilan qu’il faut apprécier l’œuvre de François Hollande et des gouvernements qui se sont succédés sous son autorité. Il faut tirer les leçons des mesures prises pour éviter, peut-être, de recommencer les mêmes erreurs dans les cinq ans qui viennent.

    Gilles Saint-Paul, économiste à la Paris School of Economics, que je recevais sur Radio-Sputnik, estime quant à lui qu’il « n’est pas aussi catastrophique qu’on pourrait le penser, mais il est globalement négatif au regard du fait que l’environnement macroéconomique international était bien plus favorable que sous Sarkozy, en particulier. On a bénéficié de taux d’intérêt extrêmement bas de la part de la BCE, d’une baisse du cours de l’euro ainsi qu’un certain redémarrage de l’activité dans les pays d’Europe du Nord et la baisse des prix du pétrole. »

    Selon lui, François Hollande n’a donc pas su capitaliser sur ces circonstances très favorables puisque l’« on a fait du 1 % de croissance en moyenne en quatre ans, le chômage a continué à augmenter » ainsi que des comptes publics pas réellement assainis. Gilles Saint-Paul souligne enfin que l’Euro pèse très négativement sur la croissance et le potentiel économique de la France.

    On peut retrouver notre dialogue sur Radio-Sputnik ici : https://fr.sputniknews.com/radio_sapir/201612221029305660-francois-hollande-bilan-economique/

    http://russeurope.hypotheses.org/5544

  • VIOLENCE ET MEILLEUR DES MONDES

    Claude Bourrinet

    Les chafouins qui nous gouvernent, voyant qu'ils ne pouvaient légiférer sur la fessée, s'avisèrent qu'il était urgent, avant de plier bagage, d'enrober le tout, petit cul et main vindicative, dans une loi plus large, la loi « Égalité et Citoyenneté » visant à empêcher « tout traitement cruel, dégradant ou humiliant, y compris tout recours aux violences corporelles. » Cette mesure, qui cible particulièrement les parents, a l'ambition grotesque et démesurée de lutter contre la délinquance et le terrorisme, et de faire baisser le taux de suicide, la consommation d'alcool et de drogue, la violence faite aux femmes, les placements en foyers etc. Bref, on a trouvé le Graal, qui va nous propulser dans l'empyrée mortifiant du Brave New World, si bien décrit par l'un des sujets les plus perspicaces de sa Gracieuse Majesté, Aldous Huxley. Bien évidemment, un cortège de spécialistes de la chose humaine accompagne, comme des poissons pilotes, les lois sociétales qui se penchent sur la société, comme Diafoirus sur son malheureux patient. Le législateur gère, dorénavant, un hôpital peuplé de souffrants, qu'il faut guérir, malgré eux, quand bien même ils croiraient aller bien. « Les gens bien portants sont des malades qui s'ignorent ! », assène Knock.

    Quant à savoir si les souffrances engendrées par le chômage, la solitude, si la publicité agressive, l'arraisonnement de l'humain par la marchandise, les spectacles audiovisuels abêtissants, ne sont pas plus générateurs de déséquilibres mentaux, c'est un point de vue qui n'a pas l'air d'avoir effleuré les intelligences réductrices de nos moralisateurs hystériques.

    Une entreprise totalitaires

    La contre-utopie de Huxley dénonçait cette dérive totalitaire. A vouloir guérir tous les maux de l'humanité, on produit un troupeaux d'être indifférenciés, mus par des stimuli régressifs, infantilisés, matérialistes et sans âme, devant lesquels le « Sauvage », héritier de la grandeur humaine, de sa complexité, n'a plus qu'à se suicider, comme un fou qu'il est.

    On doit, encore et toujours, insister sur ce point, qui est peut-être plus important que les questions migratoires, les crises économiques ou l'effondrement social. Ou, plutôt, ces problèmes constituent le corollaire d'un phénomène autrement plus redoutable, clairement analysé dans l'essai fondamental de Peter Sloterdijk, paru en 2000, Règles pour le parc humain. Il y présente l'humanisme comme une tentative « érudite » de juguler, par les œuvres et la discipline sociale et culturelle, les tentations bestiales inhérentes à l'homme (sans vouloir les éliminer). Cette entreprise, comme l'avait noté Platon dans Le Politique, est une sorte de domestication de l'homme. Le chef d'Etat est donc un éleveur. Cependant, la fin de la haute culture, la mise au placard du grand art et de la littérature, livrent l'humain à la technique sans garde-fous, à la tentation faustienne de régler le problème en assainissant, dans ses fondations, la question humaine.

    Or, celle-ci, comme nous le montre la tragédie, est insoluble. Oedipe se crève les yeux parce qu'il n'a pas su voir en face la cruauté des dieux, qui se rient de la fourmilière humaine, de ses affres et de ses prétentions. Dans toutes les grandes créations imaginaires du passé, la part sombre, la part maudite, a été le plus puissant catalyseur de l'énergie artistique, et, par conséquent, de la grandeur de l'homme. D'Eschyle à Shakespeare, de Homère à Dostoïevski, de Michel Ange à Van Gogh, le génie s'est débattu dans ses toiles d'araignées, et ses déchirures maculées de sang et de larmes ont ouvert nos yeux sur l'intimité de notre être. Que serait devenu Stendhal s'il n'avait été persécuté par son père ? L'ennui, la médiocrité, la bêtise, sont tapissés de bonnes intentions. Montaigne, à la suite d'Erasme, mais de façon moins ironique, disait que les passions, les instinct considérés comme glorieux ou inavoués, sont comme le souffle du vent qui gonfle les voiles du navire. Enlevez la part sauvage qui est en nous, en croyant nous rendre plus proprets, plus acceptables, plus sociables, vous briserez les ressorts qui nous font agir. Et qui sait ce qui meut un homme?

    Les régimes totalitaires, en général, ont (pour parodier notre bon vieux Sully) deux mamelles : l'Egalité et la Bonté (entendez : l'absence de « méchanceté »). Or, il est bien un lieu, sur cette terre, qui a l'heur d'accoupler ces deux vertus : le cimetière.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2016/12/25/violence-et-meilleur-des-mondes.html

  • La France endettée de 2170,6 milliards d'euros

    C'est, selon l'Insee, le niveau de l'endettement du pays à la fin du deuxième trimestre 2016. Soit 31,7 milliards d'euros de plus qu'à la fin du trimestre précédent. Ce qui a porté son niveau à 98,4% du PIB fin juin.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Boualem Sansal : La France en voie de faire allégeance au Calife ? Discours sur l'Islamisme

    Intervention de Boualem Sansal devant la Fondation Varenne [13 décembre 2016]*. Importante tant par son contenu - nous laissons nos lecteurs le découvrir - que parce qu'elle a été faite devant de grands noms de la presse française et d'illustres personnalitésLFAR 

    Il ne faut désespérer ni Billancourt, ni le Qatar, ni l’institut  

    Mesdames et Messieurs, bonjour, bonsoir,

    Daniel Pouzadoux m’a fait l’amitié de m’inviter à votre cérémonie et il a poussé la gentillesse jusqu’à me demander de venir au pupitre dire quelques mots.  Je le remercie très chaleureusement.  Je vais le faire en essayant de ne pas vous ennuyer, j’ai tendance ces derniers temps à me répéter, et pas de la meilleure façon, je veux dire la politiquement correcte. 

    Je ne sais pas si vous l’entendez mais je vous le dis, parler devant vous n’est pas facile, dans la salle je vois de grands noms de la presse française… c’est impressionnant. Et flatteur pour moi, dans mon pays, l’Algérie, j’ai droit au traitement pour lépreux, on lâche les chiens, on jette des pierres. En ce moment, à la suite d’un supposé amalgame, blasphème, ou mauvaise pensée de ma part, on délibère à mon sujet, et la fumée n’est pas blanche, ça ne dit rien de bon. Mais passons, rien n’est certain tant qu’il n’est pas arrivé.  

    Je voudrais, avec la permission de Daniel, et la vôtre aussi, vous dire deux trois choses sur l’islamisme. Il y a d’autres sujets mais celui-ci les dépasse, il tient le monde en haleine, et la France en premier, elle est une pièce essentielle dans son programme de domination planétaire.  C’est ici qu’il gagnera ou perdra face à l’Occident, il le croit, voilà pourquoi il s’y investit avec tant de rage, derrière laquelle cependant agit un monde étonnant de froide intelligence et de patience.

    Personne ne peut mieux qu’un algérien comprendre ce que vous vivez, ce que vous ressentez, l’Algérie connaît l’islamisme, elle en a souffert vingt années durant. 

    Je ne veux pas laisser entendre que l’islamisme est fini dans ce pays, simplement parce que le terrorisme a reflué, c’est tout le contraire, l’islamisme a gagné, à part quelques voix dissonantes qui s’époumonent dans le désert, rien ne s’oppose à lui, il a tout en main pour réaliser son objet. Tout son programme, dont le terrorisme est un volet important mais pas le plus important, il en est dix autres qui le sont davantage, ne vise que cela : briser les résistances, éteindre les Lumières avec un grand L et installer les mécanismes d’une islamisation en profondeur de la société. On peut dire que l’islamisme ne commence véritablement son œuvre qu’après le passage du rouleau compresseur de la terreur, à ce stade la population est prête à tout accepter avec ferveur, humilité et une vraie reconnaissance.

    On en est là en Algérie, le programme se déroule bien, les islamistes travaillent comme à l’usine, ils contrôlent tout, surveillent tout, le point de non-retour est franchi et le point final arrive comme un coup de poing. Encore quelques réglages et nous aurons une république islamique parfaite, tout à fait éligible au califat mondial. Vous en entendrez parler, je pense.

    Un  exemple  pour  le  montrer :  dans  la  petite  ville  où j’habite, à 50 kms d’Alger, une  ville universitaire dont la population, 25000 habitants environ, se compose essentiellement  d’enseignants,  de  chercheurs  et d’étudiants,  il  y avait  avant  l’arrivée  de  l’islamisme, dans les années 80, une petite mosquée branlante, coloniale par son âge, que ne fréquentaient que quelques vieux  paysans  des  alentours ;  aujourd’hui,  après  deux décennies de terrorisme et de destruction, et alors que le  pays manque  de  tout,  il  y  en  a  quinze,  toutes de bonne taille et bien équipées, eau courante au robinet, hautparleurs surpuissants,  climatisation  et  internet  à tous les étages, et je vous apprends que pour la prière du  vendredi  elles  ne  suffisent pas  pour accueillir  tous les  pénitents. Il faudrait clairement en construire quinze autres ou réquisitionner les amphis et les laboratoires.  Attention, je ne fais pas d’amalgame, ni de persiflage, je ne dis pas que les pénitents sont des islamistes, aucun ne l’est, je vous l’assure, n’ayez crainte, je dis simplement que les islamistes ont bien travaillé, en peu de temps ils ont assaini le climat et fait de nous de bons et fidèles musulmans, ponctuels et empressés, et jamais, au grand jamais j’insiste, ils ne nous ont demandé de devenir des islamistes comme eux. « Point de contrainte en religion », c’est dans le Coran, sourate 2, verset 256.   

    En Algérie, on suit avec beaucoup d’inquiétude l’évolution des choses en France. Je ne parle pas de nos islamistes, ils se félicitent de leurs avancées chez vous, ni de notre gouvernement, tout entier mobilisé au chevet de son vieux président, M.  Bouteflika, je parle de ceux qui ont de l’amitié pour vous et ceux qui ont des parents en France et qui voudraient les voir continuer de vivre leur vie française le mieux possible. Je vous le dis, ceux-là sont inquiets, très très inquiets et même désespérés. Ils vous en veulent pour cela.

    Inquiets parce qu’ils constatent jour après jour, mois après mois, année après année, que la France ne sait toujours pas se déterminer par rapport à l’islamisme : est-ce du lard, est-ce du mouton, est-ce de la religion, est-ce de l’hérésie ? Nommer ces choses, elle ne sait pas, c’est un souci. Pendant ce temps, le boa constrictor islamiste a largement eu le temps de bien s’entortiller, il va tout bientôt l’étouffer pour de bon.  Insouciante qu’elle est, la mignonne est allée faire amie-ami avec les gros cheikhs du Golfe que chacun sait être les géniteurs et les dresseurs du boa et surtout d’anciens redoutables détrousseurs de caravanes. 

    Inquiets de voir la France des libertés verser dans le maccarthysme. Que se passe-t-il, bon sang, il n’est plus possible, pour personne, de parler de certains sujets liés à la Chose sans se voir aussitôt traîné au tribunal et condamné sévèrement.  On en sort encore avec des amendes, des sursis et des marques à l’épaule, mais le jour n’est pas loin où on se verra appliquer la vraie charia. 

    Inquiets et dégoutés de  voir  cette  grande  nation laïque et avant-gardiste exhiber à tout bout de champ ses  imams  et  ses  muftis,  ses  pachas  de  l’UOIF, ses commandeurs du CFCM, et, pour la note moderne, deux trois sœurs cagoulées à l’arrière-plan, comme jadis au temps des colonies de papa elle promenait de cérémonies en cérémonies ses caïds chamarrés bardés de médailles, ses marabouts en boubous et autres sorciers en plumes, et repousser fermement ceux qui peuvent parler  aux  gens  sans  réciter  un  seul  verset  ou  lever  de doigt menaçant  au  ciel.  On croirait que la France n’a pas été décolonisée en même temps que ses colonies ou que la laïcité y a été abrogée par un édit du grand imam.

    Inquiets et en colère de voir que les algériens de France, pourtant instruits de la vraie nature de l’islamisme, et pis, qui savent qu’il a lancé une OPA sur leurs enfants, ne s’engagent pas plus que ça dans la lutte contre lui, pas au-delà des protestations de principe : « C’est pas ça l’islam » ; « L’islam est paix, chaleur et tolérance », « l’islam est une chance pour la France ». Misère, comment le dire : l’urgent n’est pas de sauver l’islam de l’amalgame mais de sauver les enfants de la mort  

    Inquiets et effarés de voir l’Europe se déliter et devenir un amplificateur de crises et fabricant d’un islamisme européen véritablement monstrueux, qui par ses prétentions totalitaires et ses haines tous azimuts, s’apparente au nazisme-fascisme d’antan, qu’il contribue de la sorte à ressusciter.

    Désespérés en fin de compte de voir que la France et l’Europe sont à mille lieues de pouvoir concevoir et mener ensemble le seul combat qui puisse venir à bout de l’islamisme : le contre-djihad, conçu sur le principe même du djihad.  Et le djihad n’est pas la guerre, c’est mille chamboulements dans mille domaines différents, menées sans restriction ni frein, dans un mouvement brownien accéléré irréversible.

    Après tout ça, y-a-t-il de l’espoir ? Oui, il existe, il est puissant, la France est un grand pays avec une immense histoire pleine de ressort et d’énergie, il continue de vivre et de se projeter dans l’avenir, mais chacun sent que l’effort coûte de plus en plus, que le poison islamiste court dans ses veines, que la langueur de la décadence le travail, que le pays perd de sa cohérence et de son unité, que le gouvernement n’y entend goutte, que l’Europe est un boulet, bref chacun comprend que la fin approche. L’espoir est précisément là, dans cette horrible sensation que l’Histoire est finie, c’est là que le désespoir trouve sa meilleure énergie. 

    Il y a une condition cependant, un vrai challenge de nos jours, la France    doit retrouver l’usage de la parole libre et en faire une arme.  Si le terrorisme se combat dans la discrétion et la patience, par le renseignement et l’infiltration, l’islamisme se combat par la parole, dite au grand jour, haut et fort. Ce combat a toujours été celui des journalistes et des écrivains, qu’ils reprennent le flambeau, il est à eux. 

    On  n’oubliera  pas  de  mener  ce  combat  en  premier contre l’armée des idiots utiles et des bienpensants, qui avec une poignée de considérations de patronages ont réussi  à  paralyser  la  France,  peuple  et  institutions,  et l’ont livrée aux islamistes et demain à la guerre civile : « pas d’amalgame tu feras »,  « l’assassin de ton frère est ton frère, des bisou ours tu lui adresseras »,  « raciste et islamophobe tu es si tu ne tends pas l’autre joue »,  « ta coulpe tu battras car colonisateur et esclavagiste tu fus »,  « de remords et de pénitences, tu te nourriras »,  «ta place tu cèderas, d’Hilmi tu seras »,  « paix, tolérance et soumission, tu pratiqueras avec tes agresseurs ». 

    Ces formules sont arrivées à l’école, avec d’autres douceurs du même genre, ce qui facilite les abandons de demain. « Cons et dangereux », disait d’eux Yves Montand, qui fut lui-même un idiot-utile des plus célèbres, c’était hier, aujourd’hui il dirait plus : « cons, dangereux, et heureux de l’être ».  

    Vous l’avez noté, à aucun moment je n’ai parlé de l’islam.  Vue par-là, l’affaire nous dépasse, on est dans l’intouchable, l’islam, c’est Allah, c’est Mahomet, le Coran, le Califat, la Oumma, c’est la fin universelle des hérésies et de la mécréance.  « L’islam est l’horizon indépassable de notre temps », ce cher Jean-Paul Sartre nous le dirait sans faute s’il revenait parmi nous. 

    A côté, l’islamisme n’est rien, avec sa pauvre charia et ses sabres ébréchés, on pourrait le balayer ce soir, si on nous le permettait, il n’est que l’expression des délires et des caprices de bédouins du désert arabique, abrutis par des siècles d’ignorance et de consanguinité féroce, soudainement enrichis et ennoblis par des Anglais idiots et accueillis à bras ouverts dans les grandes capitales d’Europe. Nous vivons les frasques de ces enfants monstrueusement gâtés, jouisseurs fous et insatiables.

    Aujourd’hui, ils saccagent des pays comme hier, quand ils apprirent à prendre l’avion et actionner des ascenseurs, ils saccageaient les palaces du monde libre avant de les acheter pour les mettre à leur goût.  C’est cela que les idiots-utileset les bienpensants aiment en vérité :  l’argent des cheikhs, il sent bon l’encens et le mazout.  Avec eux, Billancourt ne désespérera jamais, et d’ailleurs par leur faute Billancourt n’existe plus, il a disparu en même temps qu’une certaine France. A Colombe-les-deux-Mosquées, il y en a un qui doit salement râler.   

    Pour terminer, je voudrais vous dire mon sentiment sur les propositions récentes de l’institut Montaigne pour réformer l’islam et rendre possible l’émergence d’un islam de France. J’ai vérifié, c’est bien d’islam qu’il parle, d’islam de France, ce qui déjà est un gros blasphème, l’islam est un, il est partout chez lui. C’est par le JDD du 18/9 passé que j’en ai pris connaissance.  Ces propositions qui s’enfilent comme des perles sont au nombre de dix et se résument ainsi : on lève une redevance sur le halal, on construit des mosquées, on forme des aumôniers et des imams, on enseigne l’arabe aux écoliers et le français aux imams, on expurge l’histoire, on crée un secrétariat d’Etat à la laïcité et aux cultes, on implique les maires, on actionne la diplomatie pour endiguer l’influence des régimes wahhabites d’Arabie et du Qatar. Quand j’ai lu ça, je suis tombé à la renverse,

    J’ai compris que le plan était un programme d’arabisation et d’islamisation des plus sévères, il ne laissait aucune possibilité de faire machine arrière en cas de regret. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau au plan d’arabisation et d’islamisation que le pouvoir algérien a mise en œuvre en Algérie au début des années 80 sous la pression de l’Arabie saoudite et qui allait en peu de temps faire de nous des perroquets wahhabites salafistes. 

    Il fallait réfléchir et comprendre l’intention de l’institut.  Même à long terme et dans un climat apaisé, ces propositions seraient à mon avis sans portée ni effet quant à l’objectif visé :  réformer l’islam et faire émerger un islam de France, accepté de tous, les Français d’abord, religieux et laïcs de tous bords, et ensuite tous les pays arabes et musulmans, et à leur tête l’Arabie saoudite gardienne universelle du dogme. 

    Au contraire, elles joueront dans le sens de la réalité et celle-ci est la suivante : la France est déjà très avancée dans la voie de son islamisation par un islam importé, archaïque et brutal, sectaire et haineux, affairiste et opportuniste en diable, fortement teinté de salafisme mais pas seulement, adepte du djihad mondialisé, et ces propositions généreuses inespérées vont formidablement aider à son expansion et son enracinement.

    L’effet multiplicateur et accélérateur n’a pas été pris en compte dans l’étude, il jouera à plein, ce que l’étude montre    pourtant puisqu’elle nous apprend que 29% des musulmans de France sont déjà en rupture avec la communauté nationale.  Il semblerait que l’institut n’a pas travaillé sur la réalité mais sur une image de la réalité. Le fait de formuler de telles propositions dans ce contexte de déchirement et après une année 2015 riche en attentats islamistes, révèle que le but recherché par les planificateurs des attentats est atteint :  la France est prête à tout céder, les dix propositions de l’institut se présentent comme un acte d’allégeance au calife.

    Je ne veux pas désespérer l’Institut M. mais on doit le lui dire :  le calife tient son pouvoir d’Allah, il n’attend rien de personne, il écrase tout sur son chemin, les idiots utiles, les allégeants et les soumis en premier. Je vous remercie. 

    * Fondation pour la promotion des métiers du journalisme

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Lettre de ma fachosphère

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    Comprenez bien, les frileux, les tartuffes, les crédules, les égoïstes, qu’il n’y a pas de fachosphère, désolé : il n’y a que des patriotes.

    Au « Grand Jury » de RTL, Jérôme Chartier, conseiller spécial de François Fillon, s’est ému de la caricature du candidat en Farid Fillon, laquelle succède sur les médias libres à celle d’Ali Juppé. Et de faire remarquer qu’Alain lui-même attribue son échec à Ali… Ce qui est un peu facile et bien peu lucide de la part d’Alain.

    Chez François, on flaire le danger et on ressort une vieille ficelle rebaptisée la « fachosphère » dont nous, lecteurs de Boulevard Voltaire, sommes d’odieux membres.

    Penchons-nous, fachosphériens, sur ce terme.

    La fachosphère, invention médiatico-gauchiste à l’origine, procède du « plafond de verre », du « cordon sanitaire », du « front républicain ». « Tous ensemble contre les fachos, tous ensemble, tous ensemble ! » L’accusation de nazisme contre n’importe quel opposant, dans la bouche des inventeurs du « padamalgam », ils ne sont pas à une contradiction près !

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  • Eric Denecé : « On se fait rouler dans la farine avec Alep »

     Invité par Yves Calvi sur le plateau de LCI, Eric Denecé l’affirme : « On se fait rouler dans la farine avec Alep. » Or Eric Denecé n’est pas n’importe qui : il est le directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Parlant de « falsification de l’information qui est énorme » au sujet de la Syrie, il précise qu’il n’y a qu’un tiers de la ville d’Alep qui est victime de bombardements, la partie depuis laquelle les djihadistes tirent sur les quartiers chrétiens depuis des années, « ce dont on ne parle jamais ». « Pour un jeune djihadiste aujourd’hui, explique-t-il, la façon dont les médias occidentaux présentent la crise d’Alep est un motif pour passer à l’action. »

    Il ajoute notamment :

    « Nos médias en France sont un peu suivistes du mainstream médiatique qui est impulsé et imposé par les médias anglo-saxons et par les médias arabes. »

    http://fr.novopress.info/