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magouille et compagnie - Page 1708

  • De la grande diversion à la grande évasion

    La sanglante litanie des attentats islamistes se poursuit en ce début d’année. Samedi un massacre aurait été cependant évité avec l’arrestation par la police allemande à Sarrebruck d’un Syrien qui serait  en lien avec l’Etat islamique (EI) et qui aurait projeté  de foncer avec une fausse voiture de police dans la foule dans d’une ville allemande, française, belge ou néerlandaise. Un terrorisme dont sont prioritairement victimes les musulmans, les fous d’Allah ne parvenant pas (encore?) à frapper les Européens avec la même intensité et régularité qu’au Proche-Orient. Hier, concomitamment à la présence de François Hollande sur le sol irakien, une énième attaque suicide à la voiture piégée à Bagdad a fait au moins 32 morts et 61 blessés. La veille, l’EI revendiquait  l’attaque commise le jour même par un homme armé  dans une discothèque d’Istanbul fréquentée principalement par des Turcs et des touristes musulmans, qui a causé la mort de 39 personnes. L’homme est activement recherché et  s’inspirant de l’actualité récente, un internaute (complotiste?)  s’étonnait dans un  commentaire laissé sur le site oumma.com «qu’on ne retrouve les pièces d’identité, après des attentats meurtriers, qu’aux Etats Unis, en France et en Allemagne, jamais en Irak, en Syrie, en Arabie, en Turquie, ou par exemple, en Afghanistan. Curieux, quand même.»

    Ce qui est tout sauf curieux, car hélas tristement habituel, et le FN s’en est officiellement indigné, c’est la capacité des ministres de l’intérieur qui se succèdent place Beauvau depuis trente ans à minorer les chiffres de la délinquance, à en dissimuler l’ampleur, la progression continue. On l’a vu et ce serait risible si la situation n’était pas aussi grave avec le remplaçant du très décrié Bernard Cazeneuve par Bruno Le Roux. Évoquant les traditionnels incendies de véhicules commis par  des jeunes pour fêter la  Saint-Sylvestre, M. Le Roux a jugé qu’il s’agissait d’un «phénomène contenu par rapport à 2016», «avec 650 mises à feu directes, là où elles étaient 602 l’an passé», jugement tout de même sujet à caution puisqu’il s’agit d’une progression de 8%… Quant au nombre total  de voitures brûlées par la propagation des incendies directs de véhicules, il s’élève à  945, chiffre matérialisant une progression record de 17,5% par rapport à l’année dernière!

    Tout aussi récurrent, et il faudrait faire le décompte des vœux télévisés présidentiels depuis 1984 ou il en est question, François Hollande a rituellement mis en garde  les Français le 31 décembre contre l’Opposition nationale, populaire et sociale. Encore et toujours la technique bien éculée de la grande diversion, le stratagème bien éventé de la peur du Loup FN. Sans s’embarrasser de finesse, le plus impopulaire président de la Vème république a tenu un discours  rabâché déjà en son temps  par un Jacques Chirac promettant lui aussi dans la foulée de réduire le chômage et la fracture sociale. Utilisant la phraséologie caricaturale du moindre sous-fifre du Grand Orient, M. Hollande a tenu à rappeler que «La France, elle est ouverte au monde, elle est fraternelle, elle est européenne» ( et «déjà un peu arabe» avait précisé en son temps François Mitterrand). «Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale et en plus, en plus, discriminant ses enfants selon leurs origines» a-t-il ajouté, avant de crier avec un comique pathétique  certainement involontaire :  «Mais ce ne serait plus la France !».

    Comment ne pas voir pourtant, que ce sont  ceux qui, de François Fillon à l’extrême gauche, reprochent au FN d’être infidèle à  l’esprit de la France, de trahir  la République, qui s’échinent pourtant à faire disparaître une  République Française libre, une, indivisible et enracinée? Nous l’avions dit sur ce même blogue,  Bruno Gollnisch constate, comme l’avait fait dans une tribune peu avant sa disparation l’historien Dominique Venner, que ce sont justement les partis dits de gouvernement qui  ont privé notre pays des trois attributs de la souveraineté Française. A savoir «la capacité de faire la guerre et de conclure la paix», dont nous sommes privés du fait de notre inféodation à l’Otan et aux Etats-Unis; la capacité de «battre monnaie» que nous avons abandonné à la technocratie mondialiste bruxelloise.  Et bien sûr « la maîtrise du territoire et de la population» qui a été bafouée au nom de la sacro-sainte mondialisation, du métissage laïque et obligatoire, de l’idéologie libérale  du laisser faire-laisser passer, du vivre-ensemble, d’un transfrontièrisme hors-sol .

    Enfin,  à l’heure ou cette Europe Bruxelloise tellement contraire au génie européen nous est décrite comme notre horizon indépassable, notons que le journal britannique The Guardian vient de rendre public des de « câbles » secrets de la diplomatie allemande, qui lui ont été transmis par le groupe de radio NDR. On y apprend  que Jean-Claude Juncker, toujours président de la Commission européenne, aurait contrecarré de manière souterraine, lorsqu’il était à la fois Premier ministre et  ministre des Finances  du Grand-duché du Luxembourg, des initiatives prises par une commission secrète l’UE  baptisée «Code de conduite» crée en 1998, mais en fait noyautée de l’intérieur, pour s’attaquer à l’évasion fiscale des multinationales.

    Dés novembre 2014, Bruno Gollnisch avait réagi à ce scandale de l’évasion fiscale, M. Juncker ayant été  alors contraint à démissionner de ses fonctions ministérielles, à la suite d’un  autre scandale , celui des services secrets luxembourgeois,  remplacé par  M. Xavier Bettel suite à des élections anticipées.  Le député frontiste avait fait entendre à cette occasion dans l’hémicycle  la voix du bons sens. S’adressant à M.  Juncker il avait  rappelé plus largement que « nous (les pays de l’UE, NDLR)  n’avons pas besoin d’harmoniser – en réalité d’unifier – les législations fiscales. Il suffit d’une règle très simple qu’il faut mettre en œuvre, aux termes de laquelle les sociétés multinationales seront imposées dans chaque État membre en raison du chiffre d’affaires ou des bénéfices qu’elles y réalisent.»

    Et Bruno Gollnisch d’ajouter, et ses propos prennent aujourd’hui un relief particulier à l’heure ou des députés patriotes du FN sont persécutés judiciairement par les instances européistes, que «l’enquête prévue devait être diligentée par (les) services (de Jean-Claude Juncker) et qu’il approuvait)  la nécessité d’une enquête indépendante. Je ne vous jette pas la première pierre, comme le Christ n’a pas voulu le faire à la femme adultère, car ceux qui sont coupables ici devraient partir les premiers. Ce sont ceux-là même qui ont voté la libre circulation des capitaux, sans aucun contrôle, au profit des multinationales.» Mais qui parlera de ces sujets brûlants là au cours de cette présidentielle, si ce n’est le Front National et sa candidate ?

    https://gollnisch.com/2017/01/03/de-grande-diversion-a-grande-evasion/

  • Des liens avérés entre associations caritatives et terrorisme islamique

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    Ainsi que le révélait le Telegraph dimanche, le nombre de signalements à la police par l’autorité de surveillance des organisations caritatives au Royaume-Uni (Charity Commission) de possibles liens entre des ONG et le terrorisme est passé de 234 à 630 entre 2013 et 2016. Quatre nouvelles enquêtes ont été ouvertes entre 2015 et 2016 pour utilisation d’organisations caritatives pour des projets […]

    Olivier Bault

    https://present.fr/2017/01/03/liens-averes-entre-associations-caritatives-terrorisme-islamique/

  • "Nous vivrons l'humiliation d'une faillite nationale"

    Dans son éditorial, Serge Dassault, président du groupe Figaro, tire la sonnette d'alarme :

    6a00d83451619c69e201b8d24cad0c970c-200wi.png"[...] 2200 milliards de dettes, le chiffre est si colossal que pour le commun des mortels il finit par ne plus vouloir dire grand-chose. Tout le monde a oublié qu'en 1980 notre endettement n'était que de 100 milliards! Nos responsables politiques, trop heureux de n'être pas interpellés sur ce sujet par les Français, préfèrent dissimuler le problème sous le tapis. «La dette, nous dit-on, cela dure depuis des années, cela durera bien quelques années encore! Les taux d'intérêt n'ont jamais été aussi bas, alors où est le problème?» 

    Ceux qui disent cela se trompent et nous trompent. En vérité, nous sommes assis sur une bombe à retardement, et le compte à rebours touche à sa fin. Les responsables de la Banque centrale européenne, le gouverneur de la Banque de France multiplient les mises en garde dans l'indifférence générale: le temps de l'argent facile est derrière nous. Dans le monde entier, poussés par la hausse des prix du pétrole, l'inflation renaissante et la nouvelle politique américaine, les taux d'intérêt remontent. L'Europe n'y échappera pas. Ce jour-là, la France, qui emprunte chaque année près de 200 milliards (70 pour équilibrer son budget, 130 pour acquitter les échéances de ses anciens emprunts!), sera prise à la gorge. D'après l'Agence France Trésor, si les taux d'intérêt augmentent de 1 % en 2017, la charge de la dette (41 milliards actuellement) augmentera aussitôt de 2 milliards pour atteindre 52,5 milliards en 2022. Au total, sur la période 2017-2022, ce seraient - toujours dans la même hypothèse - 44 milliards supplémentaires qu'il nous faudrait débourser! Adieu, alors, promesses électorales et lendemains qui chantent ! L'État, en cessation de paiement, ne pourra plus assurer les traitements ni les retraites de ses fonctionnaires! La France, contrainte, comme la Grèce, de mendier pour assurer ses fins de mois, devra passer sous les fourches Caudines du FMI. Nous vivrons l'humiliation d'une faillite nationale.

    Cette dette, d'où vient-elle? Des déficits accumulés par tous les gouvernements qui, depuis la première année du septennat de Valéry Giscard d'Estaing, ont tous, sans exception, présenté chaque année des budgets déficitaires, faussement équilibrés par l'emprunt. Pour réduire nos déficits budgétaires, il n'y a pas d'autre solution que de réduire nos dépenses. Pas pour faire plaisir à Bruxelles, pas pour respecter on ne sait quelle norme comptable, pas pour se conformer à un quelconque dogme «néolibéral», mais tout simplement parce que, si nous ne le faisons pas, et vite, la montagne de dettes que notre impéritie a constituée s'écroulera sur nous, et qu'il en sera alors fini de notre indépendance et de notre souveraineté.

    Réduire nos déficits, publics et sociaux? Faire des économies? Depuis que François Fillon a osé émettre cette idée courageuse, le chœur des «indignés» se déchaîne. C'est le génie français qu'on assassine! Les services publics qu'on étrangle! Le bel héritage de la Résistance qu'on jette aux orties! À les entendre, la France serait menacée de succomber à une cruelle aggravation de l'austérité…

    Mais de qui se moque-t-on? À qui fera-t-on croire que dans un pays où la dépense publique atteint 57 % du PIB (contre 44 % en Allemagne et 43 % au Royaume-Uni), l'État est menacé de «paupérisation»? Qui avalera cette sornette que la France, qui compte 5,6 millions d'agents publics, soit 84 fonctionnaires pour 1000 habitants (contre 60 en Allemagne et 45 au Royaume-Uni), serait «sous-administrée» si leur nombre était progressivement réduit de 500.000?

    Austérité? Mais où l'a-t-on vue, cette austérité? Les dépenses publiques (1260 milliards en 2017) continuent d'augmenter plus vite que le PIB. Chaque année, l'État dépense 21 milliards pour «compenser» le passage aux 35 heures payées 39, mais aussi 3 milliards pour les emplois aidés, et encore 4 milliards pour la prime d'activité, qui remplace le RSA… Au total, les «niches» fiscales et sociales, dont 60 % sont dépourvues de toute utilité, se traduisent par un manque à gagner (en allégements de charges ou d'impôts) de 100 milliards pour les finances publiques. Sans parler, en matière de santé, des fraudes à la carte Vitale ou de l'AME pour les étrangers (1 milliard). Et l'on ose prétendre qu'il n'y aurait rien à économiser? [...]"

    Comme l'écrivait saint Jean-Paul II : 

    "En intervenant directement et en privant la société de ses responsabilités, l'Etat de l'assistance provoque la déperdition des forces humaines, l'hypertrophie des appareils publics, animés par une logique bureaucratique plus que par la préoccupation d'être au service des usagers, avec une croissance énorme des dépenses."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La surprise que la gauche vous prépare pour la présidentielle

    Cette fois-ci, ce ne devrait pas être les réservations du Sofitel de New York qui imposeront le calendrier et le candidat de la gauche.

    Apparemment, l’élection présidentielle de 2017 semble dessiner un second tour sans surprise : François Fillon face à Marine Le Pen, et un résultat également sans surprise avec l’élection de François Fillon, grâce à un front républicain ordonné à contrecœur, mais inévitable, par les socialistes, la gauche de la gauche et les centristes.

    Donc, tout paraît joué !

    Et pourtant, ne pourrait-il pas y avoir une surprise, et une surprise de taille ?

    Prenons l’hypothèse vraisemblable de la victoire de Manuel Valls lors de la primaire socialiste. Nous nous trouvons, alors, devant une trilogie gauchisante allant du centre gauche, représenté par Emmanuel Macron, l’extrême gauche avec comme leader Jean-Luc Mélenchon et, bien entendu, Manuel Valls.

    Mais quelle gauche sera représentée par Manuel Valls ? La droite de la gauche, donc le centre gauche, tout comme Emmanuel Macron.

    Supposons, une seconde, que ces deux prétendants, Valls et Macron, aient l’intelligence politique de se rendre compte que ni l’un ni l’autre ne peut se retrouver dans un second tour séparément et que leur seule chance d’y accéder serait de se réunir, de faire alliance, avec la bénédiction de François Hollande qui, après sa courageuse décision de nous quitter, retrouve la sympathie de quelques citoyens et ne manquera pas de tenter de nous convaincre que quelques réformes imposées, à l’aide justement de Valls et Macron, doivent être poursuivies !

    Apparemment tout sépare les deux prétendants mais l’objectif à atteindre, si loin d’eux en ce moment, ne vaut-il pas une messe rue de Solférino pour notre Macron qui nous avouait, cet été, qu’il n’en a jamais été ? Tout en nous montrant qu’il les fréquentait beaucoup, les gens de Solférino !

    Avec un deal, évidemment : Manuel Valls Président et Emmanuel Macron Premier ministre désigné (dans l’attente de 2022) et se désistant en faveur de Valls avant le premier tour de la présidentielle. Ou l’inverse ! Selon les sondages du moment car, cette fois-ci, ce ne devrait pas être les réservations du Sofitel de New York qui imposeront le calendrier et le candidat de la gauche.

    Voilà qui surprendrait toute la classe politique et changerait la donne car les voix, qui se seraient divisées entre les deux candidats, rassemblées sur un seul, lui accorderaient – et donc aux socialistes – d’être présents, contre toute espérance, au second tour de la présidentielle.

    Politique fiction ? Plusieurs signes récents montrent plutôt qu’il s’agit du scénario « roue de secours-divine surprise » qui nous attend.

    D’abord, l’appel du Président, lors de ses vœux, à éviter la « dispersion ».

    Ensuite, les confidences du « bras droit » d’Emmanuel Macron, dans Le Point, évoquant sa proximité avec M. Hollande. Un bras droit finalement très à gauche !

    Enfin, les appels de la peillonniste Karine Berger au micro de France Inter vont dans le même sens :

    « Emmanuel Macron propose une offre ni de droite ni de gauche mais qui, parce qu’elle séduit une partie de l’électorat de gauche, interdit au candidat de gauche issu de la primaire ou presque d’arriver au second tour de l’élection présidentielle. […] C’est la responsabilité historique d’Emmanuel Macron de prendre ce risque. Moi, je dis encore et toujours à Emmanuel : “Essayons de ne pas livrer ce pays à la droite filloniste et à l’extrême droite Marine Le Pen, et mettons-nous d’accord avant le premier tour de l’élection présidentielle”. »

    Au moins, avec Mme Berger, et ses gros sabots, les choses sont plus claires et la stratégie de M. Hollande, redevenu premier secrétaire du PS, l’est aussi !

    Mais face à qui se retrouverait cette gauche ?

    François Fillon ou Marine Le Pen ?

    Pour cette question, les choses ne dépendent plus des marionnettistes socialistes, mais de vous.

    http://www.bvoltaire.fr/manuelgomez/la-surprise-que-la-gauche-vous-prepare-pour-la-presidentielle,303587

  • Syrie: la quadruple défaite de l’Occident

    Ex: http://www.nice-provence.info 

    Nous dénonçons régulièrement dans nos colonnes l’erreur stratégique majeure de la France qui s’est engagée du côté américain dans les manœuvres de déstabilisation du Moyen Orient. Nous prévoyions dans notre article du 28 février 2015, Hollande et Valls appellent les jeunes au djihad en Syrie, que « la France paierait cher ses erreurs ». Nous espérions le 18 mars 2015 que la France puisse encore retrouver son chemin de Damas. Hélas, il n’en a rien été. Après le dernier sursaut de notre pays lorsque Jacques Chirac et Dominique de Villepin ont refusé en 2003 d’accompagner les Américains dans une guerre fomentée par eux en Irak, nous nous sommes embourbés jusqu’au bout avec ceux-ci, d’abord avec Sarkozy en Libye, puis avec Hollande en Syrie.

    Nous paierons très cher une quadruple défaite en Syrie : défaites militaire, politique, économique et médiatique.

    Défaite militaire

    Les rebelles dits « modérés », armés, financés, formés par la coalition américano-saoudienne ne sont pas parvenus à renverser Bachar El Assad, soutenu par la Russie et l’Iran. La reprise douloureuse de la ville stratégique d’Alep marque la défaite de cette tentative de putsch militaire.
    Ce ne sont pas seulement ces « djihadistes modérés » qui ont capitulé à Alep, c’est cette coalition douteuse entre l’OTAN et les Saoudiens soutenue également par les Israéliens. La reddition, le 16 décembre 2016, du bunker d’Alep-Est révèle la réalité de cette improbable alliance. Bien que la presse de propagande occidentale ait tu cet événement, les forces gouvernementales syriennes ont fait prisonniers une centaine d’officiers étrangers qui pilotaient les manœuvres militaires djihadistes. Les premiers noms de ceux-ci ont commencé à être diffusés, semant la panique à l’OTAN qui avait délégué sans autorisation 14 officiers, parmi lesquels des Américains bien sûr, mais également des Britanniques, des Allemands et des Français. C’est à cet éclairage qu’il faut comprendre la réunion précipitée à huis clos à l’ONU le 17 décembre.
    Les Russes et les Syriens vont négocier cher ces prisonniers encombrants pour l’OTAN.

    Défaite politique

    Hollande n’est pas Chirac et Fabius n’est pas Villepin. Plusieurs observateurs avisés dénonçaient le zèle déployé par le gouvernement français à renverser le régime syrien. D’une part parce-qu’aucun débat parlementaire ne s’est tenu sur ce sujet majeur, d’autre part parce qu’il s’agit d’une ingérence militaire hostile à l’encontre d’un mays souverain, avec lequel la France entretenait peu de temps auparavant, des relations amicales. La France a trahi Bachar El Assad, comme elle a trahi Mouammar Khadafi.
    Quatre députés courageux retrouvaient bien le chemin de Damas en février 2015, mais ils étaient aussitôt unanimement condamnés par la Police de la Pensée.
    La « coalition occidentale » a commis une lourde faute en sous-estimant la Russie. Celle-ci n’ayant pas réagi lors de la destitution de Khadafi, l’OTAN pensait que la Russie serait impuissante également en Syrie. Mais d’une part la Russie dispose d’une base navale en Syrie, à Tartous, qu’elle ne pouvait abandonner. Et d’autre part les Occidentaux ont sous-estimé les avancées technologiques de l’armement russe. Ils ont découvert stupéfaits que les Russes disposaient d’armes au moins aussi sophistiquées que celles de l’OTAN.
    Cette série d’erreurs de nos dirigeants occidentaux se paiera très cher car les pays de la « coalition occidentale » ont généré dans les mentalités syriennes une haine que plusieurs générations n’effaceront pas. La France pouvait jouer un rôle particulier au Moyen-Orient compte tenu de son histoire en Syrie et au Liban. Elle a tout perdu, et pour longtemps.

    Défaite économique

    Par voie de conséquence elle sera exclue de la reconstruction de ce pays. La Russie d’abord, mais aussi l’Iran et la Chine profiteront de l’aubaine.
    Le gazoduc que le Qatar voulait faire passer par la Syrie pour alimenter l’Europe est la véritable cause de cette guerre. Robert Kennedy Junior, neveu de l’ancien président, publie un article très complet et très documenté sur le sujet (hélas, non traduit, bien entendu). Toutes ces vies humaines détruites, toutes ces atrocités, ces cités détruites, toute cette barbarie pour un gazoduc. La Russie continuera, malgré les manigances meurtrières américano-qataris, à alimenter l’Europe en gaz.
    La Russie dispose des deuxièmes plus importantes réserves prouvées de gaz naturel, derrière l’Iran. Deux puissances qui sortent victorieuses de ce conflit. Sous la pression la France achète du gaz de schiste aux États-Unis, mais les approvisionnements ne sont pas aussi pérennes que ceux de nos grands fournisseurs : Norvège (38,1 %), Russie (12 %), Pays-Bas (10,8 %), Algérie (9,5 %). En outre le gaz américain est plus onéreux à cause de son transport en méthaniers à travers l’Atlantique.
    Bref, tout faux également sur le plan économique. Et ce n’est pas tout.

    Défaite médiatique

    La victoire de l’armée gouvernementale syrienne met à jour la gigantesque manipulation médiatique qui a accompagné tout le conflit et qui s’est déchaînée ces dernières semaines lors de la reconquête d’Alep.
    Tous les médias officiels dénonçaient les atrocités des troupes de Bachar El Assad sur les civils, les ruptures des cessez-le-feu unilatéraux, le véto de la Russie à la mise en place d’une trève. Bachar El Assad « le boucher » (selon les propos de Manuel Valls) massacrait son propre peuple avec l’appui du tyran de Moscou.
    Or que découvre-t-on à présent dans les quartiers reconquis ? Une foule en liesse qui acclame l’armée de libération, un bunker pour les officiers de la « coalition occidentale »(1), la messe de Noël qui peut à nouveau être célébrée par les Chrétiens d’Orient. Mais on découvre aussi des geôles où l’on torturait les prisonniers et où l’on crucifiait les Chrétiens, on découvre des charniers et des drapeaux de Daesh, on entend des témoignages innombrables d’abus sexuels, notamment sur les très jeunes filles.
    « On » nous aurait donc menti ? Délibérément, systématiquement, grossièrement ?
    La presse alternative prend sa revanche sur les médias de la propagande qui se discrédite chaque jour tandis que la presse de réinformation acquiert une crédibilité supplémentaire(2). Les Français comprennent à quel point ils sont bernés par des mensonges permanents de la classe dirigeante.

    C’est bien le seul point positif de tous ces événements dramatiques.

    Georges Gourdin

    [NDLR] Notre photo à la une est reprise du site christianophobie.fr, et comporte le commentaire suivant :
    Après avoir été nettoyée autant que faire se peut, on a pu célébrer, pour la première fois depuis cinq ans, une messe de Minuit dans la cathédrale maronite en partie détruite par des bombardements islamistes.

    (1) Faites un test tout simple et très rapide : tapez les deux mots « Alep » et « bunker » dans un moteur de recherche. Le résultat est édifiant : pas un seul média convenu n’apparaît. Seule la presse alternative traite cette information pourtant importante.
    (2) Continuez de lire Nice Provence Info, le premier site régional de réinformation en Provence : vous avez bien raison !

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/12/31/syrie-la-quadruple-defaite-de-l-occident-5893058.html

  • La Commission européenne contre la taxation des grandes surfaces

    Pologne – Une des réformes promises par le PiS à ses électeurs, c’était de mieux taxer la grande distribution qui est très majoritairement aux mains de groupes étrangers et qui est accusée depuis des années de transférer ses bénéfices à l’étranger pour réduire les impôts payés en Pologne. La formule retenue en juillet consiste à imposer le commerce de détail en fonction du chiffre d’affaires (CA). Cet impôt doit se monter à 0,8 % du CA mensuel compris entre 17 et 170 millions de zlotys (1 € = 4,3 zlotys) et à 1,4 % du CA mensuel au-dessus de 170 millions. Les magasins réalisant un CA annuel inférieur à 204 millions de zlotys ne sont pas concernés. L’autre objectif de cet impôt progressif sur le chiffre des ventes était bien entendu de redonner un avantage compétitif aux petits commerces.

    Cela ressemble fort à ce qui se pratique dans d’autres pays de l’UE. Ainsi, en France, la taxe sur les surfaces commerciales est fonction de la surface et ne s’applique qu’aux « commerces exploitant une surface de vente au détail de plus de 400 m², et réalisant un chiffre d’affaires hors taxe à partir de 460 000 € » (source).

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  • Chez nous : le nouveau film propagande anti-FN et qui ne s’en cache pas !

    Dans ce film, toute ressemblance avec des personnages politiques ayant existé est fortement recommandée.

     

    À quelques mois de l’élection présidentielle, le monde de la culture, celui qui pense comme il faut, qui sait ce qu’il faut nous aider à penser, celui du monopole du cœur – à condition qu’il reste de gauche -, va pouvoir commencer son travail de propagande.

    Car il a le monopole de la culture. Et il s’en sert.

    Premier à ouvrir le feu, le film de Lucas Belvaux Chez nous, censé sortir stratégiquement en février prochain, à quelques mois de l’élection présidentielle.

    Pour les simples d’esprit que nous sommes, les spectateurs lambda, les détenteurs d’un bulletin de vote, tentés par un vote nationaliste ? Patriotique ? Extrémiste?

    Tout n’est qu’amalgame, mais dans ce sens-là, l’amalgame est toléré, voire fortement encouragé. Et dans ce film, toute ressemblance avec des personnages politiques ayant existé est fortement recommandée.

    Plantage de décor: un parti nationaliste mené par des bourgeois qui manipulent leurs électeurs tentés par la haine de l’autre et insensible au vivre ensemble veut à tout prix accéder au pouvoir. Un parti politique qui ne supporte pas le Français d’origine étrangère, particulièrement le Maghrébin et pas seulement à cause de ses ancêtres qui n’étaient pas très gaulois, mais surtout pour des relents de colonialisme, qui collent à la peau des pauvres Français que nous sommes et qui seraient tentés de le rester.

    Histoire de réécrire l’Histoire, pour justifier que le colonisateur devienne le colonisé.

    Car le film se passe en banlieue ouvrière dans le nord de la France, à Hénard, commune imaginaire mais dont le nom rappelle celui du fief frontiste Hénin-Beaumont (fusion entre Hénin-Liétard et Beaumont-en-Artois).

    Pauline, une infirmière à domicile, va se faire approcher par le « bloc patriotique » afin qu’elle se porte candidate aux municipales dans ce territoire miné par la crise métallurgique. Et pas que.

    Pauline, elle est sympa, infirmière et plutôt jolie, c’est la Française de taille standard. La fille d’ouvrier, la pas bien « ouverte d’esprit » qui n’a pas pigé ce que diversité et mixité pouvaient lui apporter et qui bascule du côté obscur, juste parce que son monde est gris.

    Le réalisateur, Lucas Belvaux, a voulu décrire une « parole qui se libère, disséminant une odeur abjecte qui dérange de moins en moins ».

    Le film a un message à nous faire passer et son créateur nous l’explique : « Le film ne s’adresse pas en priorité et ne doit pas s’adresser qu’à des gens mobilisés, très au fait de ce qu’est vraiment l’extrême droite. Ce que Chez nous montre, raconte, tout le monde peut le savoir, mais les gens s’informent plus à travers une presse qui favorise le spectaculaire ou l’émotion que par des médias d’analyses et de réflexions. » 

    Dans ce navet à venir, où d’aucuns pourraient voir une caricature simpliste et vulgaire, comme cette Marine Le Pen incarnée par une Catherine Jacob dont le carré blond rigide et les rondeurs grasses évoquent plutôt une Tatie Danielle empaillée qu’une leader politique engagée, le réalisateur a donc voulu nous faire réagir « par l’émotion et par le spectaculaire ». C’est sûr que, pour l’analyse et la réflexion, on repassera.

    Mais le monde de l’art est celui des « sachants », plus près du monde de Saint-Germain-des-Prés que du monde ouvrier, et Pauline, c’est un peu nous tous, tentée de penser que nous sommes « chez nous » chez nous.

    Quelle idée…

    Gageons que Pauline aura le sursaut nécessaire pour se rebiffer, qu’elle croisera aux pieds d’un terril du bassin minier Bernard-Henri Lévy ou Serge July pour la ramener dans le droit chemin ou que, violée par un skinhead crâne rasé, elle sera sauvée in-extrémiste par trois migrants en provenance de la jungle de Calais.

    Pauline, elle finira par voter Manuels Valls aux présidentielles et la France, elle sera sauvée, parce que nos lumignons et nos ballons sont plus forts que nos haines et nos différences.

    Quelle idée…

    http://www.bvoltaire.fr/annesophiedesir/chez-nous-le-nouveau-film-propagande-anti-fn-et-qui-ne-sen-cache-pas,303366

  • Le chômage et la honte des gouvernants (2)

    Le gouvernement, le Président de la République, et un ancien Premier-ministre, entonnent donc des couplets de victoire au sujet du chômage. On a montré l’imposture de la posture dans une précédente note[1]. Il convient cependant d’aller plus loin.

    L’imposture, on l’a dit, vient de ce que seuls les chiffres de la catégorie « A » sont retenus. Cette catégorie ne comptabilise que « demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi ». Or, les catégories « B » et « D » des comptes de la DARES semblent toutes aussi pertinentes :

    1. Catégorie B : demandeurs d’emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi, ayant exercé une activité réduite courte (i.e. de 78 heures ou moins au cours du mois) ;
    2. Catégorie D : demandeurs d’emploi non tenus de faire des actes positifs de recherche d’emploi (en raison d’un stage, d’une formation, d’une maladie, d’un congé maternité,…), sans emploi ;

    On conçoit que quelqu’un ayant travaillé moins de 78h dans le mois corresponde en réalité à un chômeur, tout comme un demandeur d’emploi non tenu de faire des actes positifs de recherche d’emploi.

    Regardons alors l’évolution des chiffres depuis le début de 2016 :

    Tableau 1
    Chiffres des catégories de la DARES, en milliers. Fance métropolitaine. Corrigés des variations saisonnières

      A B D
    janv.-16 3 552,6 709,4 273,5
    févr.-16 3 591,0 706,4 273,5
    mars-16 3 531,0 720,2 273,1
    avr.-16 3 511,1 722,2 280,6
    mai-16 3 520,3 716,2 294,4
    juin-16 3 525,7 718,8 303,9
    juil.-16 3 506,6 735,5 308,9
    août-16 3 556,8 725,5 325,2
    sept.-16 3 490,5 738,5 324,7
    oct.-16 3 478,8 728,8 324,2
    nov.-16 3 447,0 727,5 338,3

     

    Le total pour la catégorie « A » correspond bien à une diminution de 105 600 demandeurs d’emplois. Mais, de janvier à novembre 2016, la catégorie « B » a augmenté de 18 100 personnes, et la catégorie « D » de 64 800 personnes. Ainsi, l’ensemble pertinent pour mesurer le « chômage » n’a donc diminué que de 22 700 personnes. Il est ici évident que l’accroissement des « stages », payés par le gouvernement, est l’une des causes principales de la baisse de la catégorie « A ».

    Dans le même temps, les catégories considérées comme représentatives du « quasi-chômage » ont elles connu un accroissement important. C’est le cas de la catégorie des temps partiels contraints, ou catégorie « C », qui a vu le nombre de personnes s’accroître de 103 600, mais aussi, plus faiblement, de la catégorie « E », soit celle des emplois aidés. Cette dernière s’est accrue de 2300 personnes. Il faut ici noter que l’on avait connu une forte hausse de janvier à septembre (+ 11 900 personnes), mais que cette catégorie connaît une forte baisse dans les deux derniers mois (-9 600 personnes).

    Tableau 2
    Evolutions des catégories « C » et « E », en milliers. France métropolitaine. Données corrigées des variations saisonnières

      C E
    janv.-16 1 197,7 422,0
    févr.-16 1 165,4 422,7
    mars-16 1 202,9 424,2
    avr.-16 1 163,7 422,1
    mai-16 1 191,8 428,9
    juin-16 1 190,1 431,1
    juil.-16 1 200,0 431,3
    août-16 1 235,9 432,4
    sept.-16 1 251,2 433,9
    oct.-16 1 253,2 429,9
    nov.-16 1 301,3 424,3

    L’ampleur du nombre des temps partiels contraints frappe à la lecture du tableau 2. Il s’agit, pour l’essentiel, d’emplois dans les services et le commerce. Ce sont ces emplois qui fournissent la grosse majorité des « travailleurs pauvres » en France, mais ce sont aussi dans ces emplois que l’on rencontre le plus des conditions de travail scandaleuses, comme c’est le cas avec cette caissière d’Auchan qui a fait une fausse-couche faute de pauses[2].

    Il convient alors de remarquer que les chiffres du chômage et du quasi-chômage se traduisent, aussi, en une détérioration rapide des conditions de travail et du droit du travail. J’avais eu l’occasion de me pencher sur la question avec Raphael Dalamasso, chercheur associé au Centre d’Étude de l’Emploi et maître de conférences en droit du travail à l’université de Lorraine, lors d’une de mes émissions sur Radio-Spoutnik[3]. En réalité, la dégradation du travail, et du droit du travail, est une réalité massive en France, et elle va de concert avec le chômage. Ce qui provoque le chômage n’est pas une quelconque « rigidité » du contrat de travail mais bien le coût du travail, comparé aux autres pays, et en particulier à l’Allemagne, dans le cadre de l’Euro. Il faut ici rappeler qu’une étude du FMI datant de juin dernier estimait que l’Euro sous-évaluait les coûts pour l’Allemagne d’environ 15% quand, dans le même temps, il surévaluait ces mêmes coûts de 6% pour la France[4]. L’écart de compétitivité est donc de 21% (et pour l’Italie, sans doute d’au-moins 25%).

    La seule solution face au chômage de masse n’est donc pas de s’attaquer toujours plus à notre droit du travail, mais bien de s’attaquer à l’Euro. De nombreux économistes aujourd’hui le disent comme les Prix Noble Oliver Hart[5], Joseph Stiglitz[6], Christopher Pissarides, ou comme Peter Bofinger[7], Heiner Flassbeck, Hans Werner Synn, ou Alfred Steinherr[8] en Allemagne, Brendan Brown, Rendall Wray et Mark Weisbrot dans le monde anglo-saxon. Il est plus que temps qu’ils soient entendus. La poursuite de l’Euro plonge, et cela chaque jour un peu plus, le pays dans la misère mais aussi dans une oppression insupportable, pour les individus comme pour la collectivité nationale.

    Notes

    [1] Sapir J. « Le chômage et la honte de nos gouvernants », note postée sur RussEurope le 27 décembre 2016, Lien

    [2] www.ouest-france.fr

    [3] fr.sputniknews.com

    [4] IMF, 2016 EXTERNAL SECTOR REPORT, International Monetary Fund, juillet 2016, Washington DC, téléchargeable à : Lien

    [5] www.euractiv.fr

    [6] Stiglitz J.E., L’Euro : comment la monnaie unique menace l’avenir de l’Europe, Paris, Les Liens qui Libèrent, 2016.

    [7] hwww.efxnews.com 

    [8] www.european-solidarity.eu

    Source

    http://www.voxnr.com/7442/le-chomage-et-la-honte-des-gouvernants-2

  • Les ahurissants vœux de François Hollande

    Les derniers « vœux » du président Hollande ont été minables…
    Très satisfait de lui-même, comme d’habitude, et agité, il a vanté son bilan pourtant particulièrement calamiteux, fantasmant une baisse du chômage au dernier moment de son mandat.

    Un discours très horizontal, creux, économique, politicien, parlant avec véhémence du réchauffement climatique (car Donald Trump est sceptique à ce sujet), avec une touche de padamalgam bien sûr, et quelques énormités.

    Ainsi, cet européiste convaincu, qui aura été pendant 5 ans aux ordres de Bruxelles et de Merkel, ose dire que « la France doit réaffirmer son indépendance » !
    Quel culot faut-il…
    Mais le plus fort, c’est que quelques minutes plus tard, en essayant d’élever son discours et en parlant de « nos valeurs », Hollande les définit comme suit : « La France elle [sic] est ouverte au monde, elle est européenne, elle est fraternelle. Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale, et en plus discriminant ses enfants selon ses origines ? Mais ce ne serait plus la France. »
    Voilà le sommet de son discours.
    Énorme…

    Reprenons :
    « Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs [ça s’appelle des frontières, c’est facile à imaginer et c’est ce qui définit un pays], réduit à son seul marché intérieur [on sent la terreur des financiers libres-échangistes… Pourtant pendant la plus grande partie de son existence, la France a échangé avec l’extérieur quand nécessaire], revenant à sa monnaie nationale [lui qui parlait d’indépendance… Et selon cet intellectuel, la France retrouvant sa monnaie ne serait plus la France : elle est donc née en 2002, avec l’arrivée de l’euro !], et en plus discriminant ses enfants selon ses origines ? [mais elle le fait déjà, avec la « discrimination positive » au détriment des vrais Français ! ] »

    Nos ancêtres n’auraient jamais pu imaginer qu’un pareil individu soit le chef de l’Etat français…

    http://www.contre-info.com/

  • Vanessa Beeley (journaliste britannique) - Alep - L'intox monstrueuse dénoncée