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magouille et compagnie - Page 1742

  • L’hiver est arrivé et il risque d’être « chaud » dans le Donbass comme en Ukraine

    Avec 755 violations du cessez-le-feu durant les dernières 24 heures, et 722 le jour d'avant, l'armée ukrainienne continue sur sa lancée sanglante de la semaine dernière. Depuis plusieurs jours, les soldats ukrainiens n'attendent même plus la nuit tombée pour commettre leurs crimes, et bombardent désormais jour et nuit.

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    Image d’archive

    Ces bombardements à l'artillerie lourde (26 obus de 122 mm et 31 obus de 152 mm), aux mortiers de gros calibre (207 obus de 82 mm et 196 obus de 120 mm), et avec des chars d'assaut (25 tirs) ont encore fait un blessé parmi les civils hier en pleine journée, dans le district de Petrovskyi.

    Et la situation ne promet pas de s'arranger avec l'arrivée de nouveaux armements près de la ligne de front. Ainsi près de Gorlovka, les services de renseignement de la République Populaire de Donetsk ont détecté l'arrivée et le déchargement d'un train transportant des pièces d'artillerie automotrices de 122 mm et 152 mm et 20 chars d'assaut.

    Du côté de la République Populaire de Lougansk, un autre train d'armement a été détecté, avec là aussi une quarantaine de chars d'assaut et de pièces d'artillerie automotrices, et neuf chars d'assaut sont arrivés dans la zone de responsabilité de la 93e brigade des Forces Armées Ukrainiennes (FAU).

    Des pièces d'armement qui vont permettre à l'armée ukrainienne de continuer ses tirs délibérés contre des cibles civiles. Des crimes de guerre, que la Russie n'entend pas laisser passer sans rien dire ni faire. Après avoir lancé des poursuites pénales contre une première liste de six commandants de l'armée ukrainienne il y a moins d'une semaine, la Russie vient de compléter la liste des accusés avec quatre nouveaux noms.

    Ainsi, sont venus s'ajouter cette semaine, le commandant de la 72e brigade motorisée des FAU, le colonel Andrei Sokolov, le commandant de la 93e brigade motorisée, le colonel Vladislav Klochkov, le commandant de la 30e brigade motorisée, Vitaly Yakoubov et le commandant du 1er bataillon de la 14e brigade motorisée, Mikhail Prokopiv.

    Ces unités sont connues pour bombarder régulièrement et délibérément des cibles civiles dans les Républiques Populaires de Donetsk et Lougansk.

    Et si la justice russe fait son devoir, la justice ukrainienne devrait prendre exemple sur le pays voisin. Car après la publication des déclarations de revenus des hommes politiques ukrainiens, certaines pièces déclarées ont laissé Kirill Koulikov plus que perplexe. L'ancien directeur du bureau ukrainien d'Interpol, a ainsi remarqué dans plusieurs déclarations de députés qui sont aussi d'anciens chefs de bataillons spéciaux des biens matériels hors de prix, qu'il soupçonne avoir été purement et simplement volés dans de riches maisons de la région de Donetsk pendant la soit-disant opération anti-terroriste.

    Mr Koulikov a alors publiquement exhorté Mr Matios, le procureur militaire ukrainien, à enquêter sur ces vols potentiels. Des vols qui n'ont rien de nouveau, les bataillons ultra-nationalistes et nazis présents dans le Donbass ont été dénoncés à de multiples reprises pour les pillages systématiques qu'ils pratiquent dans la zone occupée par l'armée ukrainienne. Voitures, téléviseurs, bijoux, mais aussi douches, baignoires, et bien d'autres choses incroyables ont été volées depuis deux ans et demi par ces bataillons spéciaux, sans parler de l'extorsion de fonds pure et simple souvent pratiquée sur les points de passage de la ligne de front contrôlés par ces bataillons.

    Et ces bataillons spéciaux ne se limitent pas aux vols et aux extorsions de fonds. Ainsi, après avoir violemment battu des enfants russophones à Kharkov, les soldats de Secteur Droit ont frappé trois civils à Tryokhizbenka, lors d'une manifestation de la population contre la présence de leur bataillon dans cette localité, et la façon dont ils traitent les habitants.

    À Avdeyevka, même les pensionnaires de la maison de retraite n'aiment pas les soldats de l'armée ukrainienne, ni l'hymne national ukrainien, et l'ont fait savoir publiquement après la visite d'une violoniste allemande qui a joué l'hymne devant des enfants, qui n'en connaissaient même pas les paroles. Les braves retraités se sont même fendus d'un commentaire courageux sur le fait que « L'Ukraine fait partie de la Russie » (sic).

    Et cette exaspération semble gagner de plus en plus l'ensemble de la population ukrainienne. En effet la députée de la Douma russe et ancienne procureure de Crimée, Natalya Poklonskaya, a déclaré récemment qu'elle recevait des courriers d'habitants ukrainiens demandant de les sauver de leurs pseudo dirigeants.

    L'hiver promet d'être dur pour l'Ukraine, et la population risque bien de se retourner contre Porochenko et sa clique. Les soubresauts à venir décideront du sort du pays, et de celui de la guerre par procuration qui se joue dans le Donbass, entre les États-Unis et la Russie.

    Christelle Néant

    Voir l'article sur DONi

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/l-hiver-est-arrive-et-il-risque-d-186084

  • Immigration illégale : l’Italie n’en peut plus mais persiste

    « Il faut les bloquer au départ [de l’Afrique]. Si nous ne bloquons ce flux avant 2017, l’Italie ne pourra pas tenir une année de plus. » C’est ce qu’a expliqué dans une interview télévisée le 25 octobre le premier ministre italien Matteo Renzi, qui a également lancé un ultimatum à l’UE, menaçant de bloquer l’adoption du prochain budget européen si les pays du Groupe de Visegrád persistent dans leur refus d’accueillir les clandestins.

    Mais le vrai problème, c’est que l’Italie, qui compte déjà cinq millions d’étrangers non naturalisés sur son territoire, soit près de 9 % de la population, ne renvoie pas les personnes arrivées illégalement. Comme en France, même déboutés du droit d’asile, les immigrés clandestins restent ou poursuivent leur route vers le nord de l’Europe. Dans un article publié le 27 octobre, le quotidien La Stampa estimait le nombre de ces déboutés séjournant actuellement en Italie à 50 000 environ. Leur rapatriement coûterait trop cher ou il est empêché par l’absence d’accords avec les pays d’origine. En 2015, sur 34 107 décisions d’expulsion, seules 3 688 ont débouché sur un rapatriement !

    Cette situation incite bien entendu les candidats à l’émigration vers l’Europe à prendre tous les risques pour atteindre l’Italie plutôt que l’Espagne et explique le nombre élevé de morts en Méditerranée. Un nombre qui n’a fait que s’amplifier après l’intensification en 2015 des opérations de sauvetage en mer au large des côtes libyennes avec l’opération EUNAVFOR Med. « La décision établissant une opération navale de l’UE afin de casser le modèle d’activité des réseaux de passeurs et trafiquants en Méditerranée vient d’être prise », annonçait pompeusement en mai 2015 Federica Mogherini, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. En fait de casser le modèle d’activité des passeurs, celui-ci se porte à merveille, et les arrivées en Italie ont augmenté en 2016, dépassant déjà 160 000, parallèlement au nombre de corps repêchés, avec plus de 3 000 depuis janvier.

    Mais Rome et Bruxelles s’entêtent dans cette voie irresponsable et criminelle. Les pays pointés du doigt par Renzi savent bien que s’ils commencent à accepter des quotas de « migrants », cela ne s’arrêtera jamais, et le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a très justement répondu à Matteo Renzi que « si l’Italie respectait mieux les normes et règles communes, la pression migratoire à l’entrée de l’UE serait bien moins forte ».

    Olivier Bault

    Article paru dans le quotidien Présent

    http://fr.novopress.info/

  • Populisme, vous avez-dit populisme ?

    Sommes-nous en train d’assister à une contestation généralisée des systèmes politiques, que ce soit aux Etats-Unis, ou en Europe ? La montée de forces appelées « populistes » par les tenants de ces systèmes est souvent présentée comme la « preuve » de la généralisation de ce problème, donnant alors naissance au discours sur la « menace populiste ». Ce discours peut-être agrémenté de réflexions sur le « nationalisme », comme le fit à plusieurs reprises François Hollande.

    La figure de cette menace change de pays en pays, Trump aux Etats-Unis, Viktor Orban en Hongrie, Norbert Hoffert en Autriche (qui pourrait bien être élu à l’élection présidentielle qui se tiendra dans quelques semaines à la suite de l’annulation du scrutin de ce printemps pour cause de fraude), mais aussi Beppe Grillo (le Mouvement 5 étoiles) en Italie Marine Le Pen en France, et divers mouvements aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande et en Suède. En apparence, la présence d’une « vague » populiste semble avérée. Mais, si ce n’était qu’une apparence ? Et surtout, si le discours sur le « populisme » n’avait pour but que de cacher les déficiences très réelles des systèmes dits « démocratiques » ?

    Trump, Sanders, et la contestation populaire aux Etats-Unis

    La candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle a servi de catalyseur à ce discours sur le « populisme ». Car, Donald Trump ne peut être assimilé à un nouvel avatar de la longue tradition de candidats se plaçant hors du système aux Etats-Unis, et ce même si on peut trouver des précédents, qu’il s’agisse de Ross Perrot ou de George Wallace, sans même évoquer la figure de Huey P. Long dans les années 1920. Le discours de Donald Trump inquiète ; mais, celui de son adversaire, Mme Hillary Clinton apparaît comme tout aussi inquiétant. Au-delà, on a tendance à oublier que Trump n’est que le représentant sur le versant Républicain d’un mouvement bien plus général, et qui s’est incarné par la candidature de Bernie Sanders sur le versant démocrate. Cela montre que la révolte contre le système politique est bien plus vaste aux Etats Unis que le seul mouvement populaire qui existe derrière Donald Trump. Ce mouvement a pour origine l’énorme désillusion produite par la double présidence de Barack Obama, qui n’aura tenue pratiquement aucune des promesses, qu’elles soient explicites ou informulées, qui avaient été faites lors de la première élection d’Obama. Jamais les inégalités de salaires et de revenu n’ont été aussi importantes aux Etats-Unis.

    La manière dont la direction du parti Démocrate a écarté la candidature Sanders, manière qui fut à tout le moins non-démocratique et fort peu transparente, a laissé des traces durables. Même si Hillary Clinton devait l’emporter au mois de novembre, il est illusoire de croire que Trump et son mouvement disparaitrait de la scène politique. De nombreux électeurs démocrates n’arrivent d’ailleurs pas à se décider à voter pour Hillary Clinton justement en raison de ce que la convention Démocrate a révélé comme pratiques oligarchiques.

    La contestation populaire en Europe

    Mais, la situation au Etats-Unis ne peut être décalquée sur les pays européens. Le « populisme » en Europe centrale, en Hongrie, mais aussi en Autriche et désormais en Croatie, trouve une bonne part de ses racines dans la revendication de la souveraineté de ces pays. On a tendance à oublier un peu vite que les pays d’Europe centrale et orientale n’ont retrouvé leur pleine souveraineté que depuis 1990. La Croatie est de création nouvelle, et quant à l’Autriche, son histoire au XXè siècle a été dramatique. On mesure immédiatement les différences entre la situation de ces pays, les représentations collectives qui y dominent, et ce que l’on peut connaître aux Etats-Unis. La réaction des opinions publiques centrales européennes à ce qu’elles perçoivent comme des intrusions des autorités de l’Union européennes et plus spécifiquement de l’Allemagne et dans une moindre mesure) de la France, explique assez largement la force des mouvements de contestation, voire des partis au pouvoir, qui sont aujourd’hui regroupés dans la catégorie de « populistes ».

    Si l’on regarde maintenant l’Europe occidentale, on voit qu’en Italie la réaction contre la corruption et l’inefficacité de la classe politique est le terreau principal du Mouvement 5 étoiles, qu’en France c’est une réaction contre les dénis répétés de démocratie (depuis le référendum de 2005), une crise de l’Etat et une crise dramatique de légitimité d’un pouvoir aux abois qui explique la montée des forces dites « populistes ». En Allemagne, enfin, la percée de l’Alliance pour l’Allemagnes (AFD) lors des dernières élections locales est largement la traduction de la mauvaise gestion de la question des réfugiés par Mme Merkel.

    Non seulement les différentes forces de contestation, en Europe centrale comme en Europe occidentale, n’ont donc que peu de choses à voir avec la situation aux Etats-Unis, mais encore ces forces sont assez largement différentes quant à leurs racines, en Europe elle-même. Nous revenons alors à notre question initiale : la vague « populiste » ne serait-elle qu’un mythe, un mythe créé tant par des journalistes peu scrupuleux que par des dirigeants confrontés au risque de perdre le pouvoir ? Plus généralement, peut-on dire que le « populisme » n’existe pas ?

    La divergence des conditions de base de ces différents mouvements, les différences aussi dans leurs idéologies, empêche en effet radicalement toute généralisation. On est plus probablement en présence de mouvements survenant simultanément mais pour des raisons qui sont largement spécifiques dans chacun de ces pays. Pourtant, il y a un grain de vérité dans le discours sur la « vague populiste », mais ce grain de vérité porte en lui une critique radicale du système politique existant.

    Populistes ou révolutionnaires ?

    S’il y a bien quelque chose de commun dans ces différents mouvements, c’est probablement la volonté des différents peuples de retrouver ce qui fait l’essence de la souveraineté populaire, c’est à dire la capacité de décider par soi-même, mais aussi la possibilité de dégager des responsabilités précises pour les divers politiques mises en œuvre et aujourd’hui tellement contestées. Ces différents mouvements ont donc en commun un déni de démocratie, qu’il s’agisse de la domination de « Wall street » sur « main street » comme l’on dit aux Etats-Unis, du poids politique indue de l’Union européenne, ou encore de la manière dont les élites politiques traitent les votes populaires quand ils ne vont pas dans leur sens, comme on l’a vu en France après le référendum sur le projet de Constitution européenne de 2005, ou comme on le voit dans les tentatives désespérées pour imposer le traité CETA sans débat.

    Ces mouvements ont donc en commun une aspiration très profonde à la démocratie, et la compréhension – en particulier en Europe – qu’il ne peut y avoir de démocratie sans souveraineté. C’est pourquoi la revendication de la souveraineté est en train d’occuper une telle place dans les débats politiques européens. Nous vivons en effet un « moment souverainiste ».

    Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’on observe ce type de mouvements en Europe. Le rejet des élites était important en 1789. Les mois qui viennent trancheront la question de savoir si ces mouvements continueront d’être appelés « populistes » ou si ils deviendront de fait, de par leurs victoires, des mouvements « révolutionnaires » capables de réformer en profondeur les systèmes politiques aujourd’hui à bout de souffle.

    Source

    http://www.voxnr.com/5134/populisme-vous-avez-dit-populisme

  • Manifestation à Versailles le 11 novembre

    Fabien Bouglé et Valérie d’Aubigny, Conseillers municipaux de Versailles, Groupe Versailles Familles Avenir, appellent à une nouvelle manifestation contre l'immigration, à Versailles le 11 novembre :

    "Le peuple de France est très en colère. La France est envahie avec la complicité des préfets et des élus qui collaborent à une politique antifrançaise. Le préfet du Pas-de-Calais considère que brûler les habitats qu’ils quittent est une tradition des migrants. Quelles autres traditions allons-nous devoir subir selon cette logique ? Le préfet des Yvelines estime quant à lui que s'inquiéter de possibles viols, vols ou atteintes à l'ordre public par des immigrés illégaux est "discriminatoire" (sic). Ces préfets sont-ils encore les représentants du peuple français ? Le député maire de Versailles et d’autres élus de la région n’ont pas jugé utile de se rendre à la réunion du 25 octobre à la préfecture où il a été confirmé que des migrants clandestins seraient accueillis sur le site de l'INRIA à Rocquencourt. Honte à ces élus qui capitulent devant les ordres inacceptables d'un gouvernement aux abois!

    Dans ce contexte d'anarchie, nos forces de l'ordre, qui devraient être l'honneur de notre pays, sont désavouées. Honte à ceux qui osent mettre en garde à vue nos policiers qui ont défendu leur vie! Honte à ceux qui qualifient de "sauvageons" des criminels qui ont voulu tuer nos policiers! Honte à ceux qui n’assument pas leurs responsabilités lorsque des policiers se font tuer chez eux devant leurs enfants! Le peuple français, peuple souverain, ne tolère plus cette situation. C'est pourquoi il y a urgence à nous mobiliser massivement :

    • Contre l'invasion migratoire : non aux camps de migrants à Rocquencourt, à Paris et partout en France !
    • Pour soutenir et honorer nos forces de l'ordre (police et gendarmerie)
    • Contre la déliquescence de l'État
    • Contre la spoliation fiscale des ménages et retraités

    Nous vous demandons de venir massivement à la manifestation du vendredi 11 novembre. Elle se déroulera pacifiquement et dignement, sans étiquette partisane. Aucune banderole, pancarte, marque de parti ou de syndicat ni aucun slogan partisan ne sera admis pour que notre rassemblement soit celui de TOUS les citoyens. Ce rassemblement, c’est le vôtre, quelle que soit votre sensibilité. Venez avec notre drapeau national et celui de nos provinces.

    Rassemblement prévu le 11 novembre à 15 heures sur la place d'Armes du château de Versailles, suivi d’un mouvement vers la préfecture."

    par Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/10/manifestation-%C3%A0-versailles-le-11-novembre.html

  • Terrible famine au Yémen : les USA accusés de crimes de guerre

    Avec Hillary Clinton, l’amie éternelle des Saoudiens, celle qui leur fournit des armes pour anéantir l’opposition yéménite (ce qu’elle n’hésite pas à faire, aussi, en Syrie, mais pour alimenter la rébellion et non pas le gouvernement), le Yémen se meurt sous nos yeux.

    Une famine extrême dévaste une partie du pays. Les photos que je viens de découvrir, non pas à la une de Paris Match où elles devraient être publiées mais sur quelques pages de Facebook, me rappellent celles que Gilles Caron avaient faites au Biafra en 1968 ! Comme quoi, une fois de plus preuve est faite que le monde n’avance pas mais qu’il recule.

    Au Biafra, il s’agissait pour le régime de Lagos de mater la sécession de cette région catholique. Au Yémen, les enjeux sont plus politiques : il s’agit d’éradiquer les rebelles chiites houtis venus du Nord-Yémen pour prendre le pouvoir à Sanaa – ce qu’ils ont réussi à faire en octobre 2015 -, obligeant le président Hadi à se réfugier avec son gouvernement légal à Aden, puis à Riyad. Depuis, le « conseil politique » des milices chiites houties règne à Sanaa, d’où les Saoudiens tentent de les déloger à coups de lourds bombardements. Un peu comme le fait, légalement, Assad sur Alep, ou la coalition occidentale sur Mossoul.

    Mais au Yémen, il s’agit d’une coalition militaire arabe qui a jeté sur les routes désertiques du Yémen plus de 3 millions d’habitants, entraînant une crise humanitaire majeure. Je devrais écrire une coalition sunnite car, une fois de plus, comme en Syrie ou en Irak, ce sont les deux frères ennemis de l’islam qui s’affrontent : les chiites, qui au Yémen représentent environ 30 % de la population, et dont la rébellion houtie ne laisse pas indifférent l’Iran, et les sunnites, forts du soutien de la monarchie voisine où règne le sunnisme pur et dur. Les Rafale saoudiens s’en donnent à cœur joie et, depuis peu, ce sont des troupes au sol qui tentent de remettre sur son siège le président Hadi. [....]

    Floris de Bonneville

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Terrible-famine-au-Yemen-les-USA

  • Zoom - Christine Tasin : Ces assassins qui obéissent au Coran !

  • Police : présumés coupables

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    Cela s’est passé vendredi soir dans la banlieue de Grenoble. A la suite d’une querelle entre voisins, les policiers sont appelés pour maîtriser un individu aviné. A l’arrivée des forces de l’ordre, le forcené a brandi une machette, puis a « sorti une arme de derrière son dos », a expliqué le procureur de la République. C’est alors que, menacés, les policiers ont fait feu tuant cet homme de 52 ans. Une autopsie a été ordonnée « pour déterminer la trajectoire » afin de savoir quelles balles ont été mortelles et donc par quels tireurs il a été touché. Car c’est la police qui est en accusation. En effet, les policiers ont été aussitôt mis en examen, gardés à vue pendant dix-sept heures avant d’être libérés, l’enquête, confiée à l’IGPN continue.

    Il s’avère que l’arme braquée sur les membres des forces de l’ordre était un pistolet d’alarme, or la riposte l’a été avec de vraies balles, en conséquence elle était « disproportionnée », d’où la mise en examen pour « homicide volontaire ». Ils auraient dû voir qu’il s’agissait d’un pistolet d’alarme, et, pour cela, s’arrêter quelques instants afin de l’examiner, l’arme, et se rendre compte ainsi qu’elle n’était pas létale. Imaginons qu’ils l’aient fait et que ce fût un vrai revolver, que l’homme ait tiré : combien de policiers morts ou blessés ? Dans ce cas, on aurait vu le ministre de l’Intérieur les décorer à titre posthume, étreindre la veuve, consoler les enfants en leur disant qu’ils peuvent être fiers de leur père. Mais voilà, ils se sont défendus ! Alors c’est le grand jeu et le ballet des inspecteurs et des magistrats, la garde en vue, l’enquête, des heures d’interrogatoire ! Quand on brandit une machette, ce qui trahit une intention belliqueuse, puis un pistolet, les policiers ne doivent pas se sentir menacés ? « Lorsque, collectivement, cinq policiers, qui sont face à un individu dangereux, tirent en même temps, c’est qu’ils n’ont aucun doute sur le fait qu’il va faire usage de son arme et qu’il va tirer sur l’un d’entre eux », a déclaré le secrétaire général du syndicat de police FO. « C’est de l’ordre d’une fraction de seconde. Les policiers sont dans un état de stress et de vigilance absolue dans ces situations. La légitime défense était proportionnée et simultanée, en riposte », a ajouté le syndicaliste. Cela semble évident, sauf pour la justice.

    La police est frappée d’une suspicion permanente. On nous dit que mise en examen ne vaut pas culpabilité. Cela, c’est la théorie ! Car le juge d’instruction ne peut prendre cette mesure contre des personnes que s’« il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elles aient pu participer, comme auteur ou comme complice, à la commission des infractions dont il est saisi ». Aux yeux de la justice, il est donc « vraisemblable » que ces policiers aient commis un « homicide volontaire ». On voit donc la nécessité, revendiquée par les policiers qui continuent de manifester, de bénéficier d’une présomption de légitime défense, comme les gendarmes, sans que cela se traduise par une hécatombe en zone gendarmerie. Mais le gouvernement s’y refuse obstinément, lui préférant toujours la présomption de culpabilité.

    Guy Rouvrais

    Article et dessin parus dans Présent daté du 2 novembre 2016

    http://fr.novopress.info/201394/police-presumes-coupables/

  • Conférence Dextra du vendredi 4 novembre « A quoi sert l’art contemporain » par Aude de Kerros.


    Ce vendredi nous aurons le plaisir et l’honneur de retrouver 
    Aude de Kerros
    artiste et essayiste 
    pour nous parler de 
    l’art contemporain
    Nous vous attendons nombreux pour cette conférence 
    qui sera une fois de plus passionnante.
    à 19h au 12 rue de Buci, Paris 75006.