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magouille et compagnie - Page 1743

  • Le vice et le crime au bras d’Hillary, seconde partie : le vice

    Les révélations de Julian Paul Assange ont particulièrement dérangé les puissants. Prenons par exemple le journal Slate (ardoise) dans sa version française. Fondé par des journalistes très à gauche (Jean-Marc Colombani et Eric Leser du Monde et Johan Hufnagel de Libération) et soutenu par le mondialiste Jacques Attali et la famille Rothschild, il est l’émanation d’un journal américain fondé par Microsoft du milliardaire Bill Gates et racheté par le Washington Post, dirigé actuellement par Jacob Weisberg, de l’université de Yale et qui refusa son affiliation à la secte luciférienne des Skull & Bonesau seul motif de l’absence de femmes. Que dire sur Slate sinon qu’ils ont recrutés ce qui se fait de plus haineux comme collaborateur, de Henri Tincq à Claude Askolovitch, en passant par Laurent Sagalovitsch…

    Slate a lancé de violentes attaques contre Assange, notamment par Claire Levenson, peu représentative du peuple et bien plus de ses médiats. Elle accuse Assange d’être fou et d’attaquer Clinton uniquement pour lui nuire lors de sa campagne et donc d’être affilié à Trump, et même de « reprendre des informations d’extrême droite », en fait, les confirmer… La version française n’est pas en reste et un certain Jean-Marie Pottier qui déclare que ces révélations sont sans intérêts (préférant en donner aux ragots contre Trump).

    Il y avait quatre cavaliers du crime, il y a aussi quatre cavaliers du vice… En premier lieu, le vice par l’image. Je vis un cheval doré, et son nom était Oscar et le cavalier qui le montait s’appelait Hollywood. L’industrie du cinéma soutient massivement Clinton, et ce, pour des raisons que le regretté Joseph McCarthy pourrait expliquer mieux que moi.  Il est vrai que Hollywood est un milieu ou la morale règne : drogue, pédophilie, alcoolisme,  infidélité, scandales de toutes natures, blanchiment d’argent douteux… et propagande progressiste obligatoire. Qui se ressemble s’assemble. Leonardo Wilhelm DiCaprio a été contraint de renoncer à financer la campagne de Clinton, englué qu’il est dans une affaire de blanchiment d’argent sale. Robert Anthony De Niro, grand insulteur de Trump, est camé jusqu’aux yeux et a été impliqué dans des affaires de prostitution et de harcèlement sexuel. Sans parler ceux qui sont, quand il s’agit de respirer l’honnêteté, asthmatiques. Michael  Francis Moore par exemple, qui a fait un film sur le massacre de Columbine en oubliant l’essentiel : les deux tueurs avaient développés une paranoïa née de leur éducation familiale, centrée sur la peur d’une nouvelle Shoah. Nous parlions de Jacob Weisberg  en début d’article. Il est intéressant de savoir qu’il a un frère, Joseph, passé comme lui par Yale, et qui est producteur à Hollywood avant d’avoir été… membre de la CIA ! 

    En second lieu, le vice inverti. Je vis un cheval rose, et son nom était Sodome, et le cavalier qui le montait s’appelait LGBT. Les accusations d’homosexualités contre Hillary Clinton remontent à la surface, je les connaissais depuis 20 ans. Elle a notamment été l’amante de Yoko Ono, l’égérie et épouse du chanteur John Lennon (ce qui permet de comprendre sa clémence envers son mari amateur de duo de musique de chambre pour bureau ovale, saxophone et flûte à bec). Elle est bien entendue financée par le puissant lobby gay, notamment par Mel Heifetz qui lui a donné 1 million de $. Non contente de vouloir promouvoir les déviances, Clinton veut également mettre au pas l’Eglise catholique. Les révélations d’Assange montrent ainsi que l’un de ses plus proches collaborateurs, le fameux John David Podesta, a été démarché par Sandman « Sandy » Newman pour infiltrer des gauchistes dans l’église pour la détruire de l’intérieur et y créer un « printemps catholique ». La liquidation du cardinal Raymond Leo Burke par un Bergoglio a tant besoin de l’argent américain pour boucler ses caisses en est une illustration. Newman est le fils d’Elaine Lipkin, une avocate connue pour son racisme anti-blancs. Il va de soi qu’aucun catholique digne de ce nom ne peut accorder sa voix à cette femme.

    En troisième lieu, le vice culturel. Je vis un cheval jaune, et son nom était Billboard, et le cavalier qui le montait s’appelait Show-business. La chanteuse ringarde Madonna, qui n’a plus rien fait de valable musicalement depuis 1990, a ainsi accordé un soutien pour le moins glauque à Clinton, promettant à ses électeurs une prestation de service fort appréciée par l’autre Clinton. Parmi son comité de soutien, la quasi-totalité des chanteurs ethniques. A l’exception d’Azealia Banks, afro-américaine, qui soutien Trump. Et bien sur, soutien affirmé au clan Clinton, le chanteur Robert Zimmerman, aka Bob Dylan, poulain du militant communiste Peter Seeger. Quand Dylan s’en détacha, il fut violemment attaqué par son coreligionnaire Irwin Silber, critique musical très à gauche. Il est vrai qu’à une époque où Brejnev s’était brouillé avec les habituels amis du communisme américain, Kissinger avait tenté d’embrigader Dylan dans la CIA pour une opération de déstabilisation de la jeunesse soviétique.

    En dernier lieu, le vice artificiel. Je vis un cheval  couleur fumée, il n’avait pas de nom, juste « horse », et le cavalier qui le montait s’appelait Air America. Hillary Clinton a été la complice de son mari qui, en tant que gouverneur de l’Arkansas, a été impliqué dans des affaires assez sordides (de même que son demi-frère Robert Clinton Jr, arrêté pour possession d’héroïne) avec notamment deux petits garçons découverts décapités par un train ( !!!) après avoir joué un peu trop près dans de mystérieux entrepôts gouvernementaux, six témoins de leur meurtres morts également,  de même que ceux qui avaient enquêtés d’un peu trop près sur les scandales de Bill : Danny Casoloro qui enquêtait sur ses fraudes et l’avocat Paul Wilcher qui l’assistait, son ancienne garde du corps Kathy Fergusson, son collecteur de fonds Ed Willke, l’enquêteur Jon Parbel Walker… Hillary poursuit le travail : en quelques semaines, 5 personnes ayant des informations compromettantes sur elles sont mortes.

    Le vice et le crime, bras dessus, bras dessous avec Clinton. Candidate du Nouvel Ordre Mondial, celui-là même prôné par George Herbert Bush. J’ai dis ce que j’avais à dire, du moins dans la limite de la pagination imposée, et maintenant, alea jacta est.Américains, si vous voulez tout de même voter Clinton, alors votez pour elle. A ceci près que la Russie et la Chine ne sont ni la Libye, ni la Syrie, ni l’Irak, ni l’Afghanistan, ni même l’Allemagne.  Vous savez ce que c’est un Jin ? Non, ce n’est pas une boisson ni un pantalon. Vous savez ce que c’est qu’un Typhoon ? Non, ce n’est pas un vent violent. Les deux sont des classes de sous-marins tirant des missiles nucléaires. Oui, les machins avec des champignons. Comme Hiroshima et Nagasaki ne vous concernent pas,  je vous conseille de voir le film The Day after. Pas celui de 2004 avec les glaçons, celui de 1983 avec les boules de feu. Film de politique fiction montrant les habitants de ce qui reste de Kansas-City après l’explosion de deux bombes sur la ville, plus sur les bases alentours. 99 % du casting meurt, soit dans l’explosion (les chanceux), soit des radiations… Regardez bien, ça pourrait être votre futur si l’autre cinglée décide de passer ses caprices sur le bouton rouge.  Si vous essayez de voter pour elle, vous aurez des problèmes, cela dit, c’est vous qui voyez… 

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-vice-et-le-crime-au-bras-dhillary-seconde-partie-le-vice/63537

  • Migrants : on les balade, et nous avec !

    Source : Boulevard Voltaire – « Migrants : on les balade, et nous avec ! « 

    L’évacuation de la jungle de Calais est en passe de s’achever, mais déjà des migrants rappliquent en nombre d’Allemagne et de Belgique. Ils y voient, comme Hollande, « un trou de souris » pour tenter le passage vers l’Angleterre. Une fenêtre temporelle, un créneau à saisir : pendant qu’on remplit les cars et qu’on passe la pelleteuse sur les gourbis des malheureux, il y a, croient-ils, moins de vigilance à l’entrée du tunnel. Erreur, bien sûr. Et ceux-là, qui nous arrivent de l’Est, vont rester, c’est certain. Et recréer une poche de misère comme il s’en recrée dans le nord de Paris à chaque évacuation des campements de fortune.

    28 évacuations depuis le début de l’année ! La dernière date de septembre. Le ministre Emmanuelle Cosse se félicitait alors, assurant que l’évacuation du camp de Stalingrad avait permis « la mise à l’abri de 2.083 migrants ». Pour combien de temps ? Une nuit, deux peut-être ?

    Car ceux qu’on évacuait en septembre, on les avait déjà jetés sur d’autres trottoirs trois semaines auparavant. Ainsi, le 11 août, j’écrivais déjà dans ces pages : « À Paris, on balade les migrants tout le long du métro aérien. Pas dessus, par-dessous : La Chapelle, Stalingrad, Jaurès, Colonel-Fabien, La Villette […], et puis la ronde reprend : La Villette, Colonel-Fabien, Jaurès, Stalingrad, La Chapelle… La dernière évacuation date du 26 juillet. C’était la vingt-sixième en un an ! »

    Une évacuation par mois, puis une par quinzaine, puis une par semaine… On chasse les malheureux, les familles, les gosses en haillons.
    On amène dix cars de CRS et les balayeuses de la mairie de Paris, on passe un coup de jet, on détruit les hardes des miséreux et, quelquefois, leurs papiers avec, et puis… et puis quoi ? 

    Depuis mardi qu’a commencé, en Technicolor et en mondovision, l’éradication de la jungle calaisienne, 1.000 personnes sont venues gonfler le camp de Stalingrad, qui en comptait déjà 2.000. Ça grouille de paumés autour des écluses du canal Saint-Martin. Des gens qu’on a volontairement laissés quitter Calais pour la capitale avant de faire défiler les bus devant les caméras. C’est parce que l’ouverture du « centre humanitaire de La Chapelle » est imminente, disent fièrement les autorités. Un centre qui offrira… 400 places !

    Pudiquement, on évoque « une situation compliquée dans le nord de la capitale ». Compliquée ? Inextricable serait plus juste. Car, bien sûr, on parque les pauvres chez les pauvres. Entre « sans-dents », ils devraient pouvoir se comprendre. Et puis, n’est-ce pas, ce sont déjà de jolis quartiers très cosmopolites. Alors, quelques centaines d’Érythréens ou d’Afghans de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change pour tous ces abonnés aux minima sociaux ? Quand il y a de la misère pour dix, il y en a pour douze. Ou quinze.

    Circuler dans Paris devient un déchirement, à maints égards. Parce que ce n’est pas supportable de croiser tous ces enfants sans enfance, ces familles qui mendient leur pitance à chaque coin de rue, ces estropiés allongés dans les couloirs du métro, les bidonvilles au kilomètre, la crasse, la saleté, la puanteur, les malheureux effondrés sur leur baluchon en travers des trottoirs, dont on ne sait s’ils sont morts ou vifs, et qu’on enjambe en priant Dieu qu’ils ne lèvent pas les yeux vers nous. On a ses pauvres, ceux qu’on finit par connaître, à qui l’on donne une pièce et un sourire, mais ils se multiplient comme les feuilles mortes en automne.

    Alors on n’a plus qu’une envie : fuir ! Fuir la ville et ses abcès, fuir la misère qui explose, surtout fuir l’hypocrisie des politiques, à commencer par madame Hidalgo, notre maire qui préfère s’occuper des camps de nudistes plutôt que des camps de migrants.

    Marie Delarue

    http://fr.novopress.info/201385/migrants-on-les-balade-et-nous-avec/

  • Le vice et le crime au bras d’Hillary, première partie : le crime

    Nous sommes maintenant à quelques jours de l’élection présidentielle. Le matraquage médiatique, les campagnes de haine ont officiellement porté leurs fruits  et Hillary Diane Clinton semble devancer dans les sondages Donald John Trump.  

    En France, la presse est totalement inféodée à Clinton, aucun journal ne vivant des subsides d’Etat ne soutenant Trump. La campagne haineuse contre le candidat républicain avec de pseudo-accusations de viols (dont l’une émanant d’une… prostituée) pour contrebalancer les accusations de viols (dont un viol pédophile) très réelles elles contre  William « Bill » Jefferson Clinton, a atteint les tréfonds de la nullité, pire encore que la campagne de haine contre Jean-Marie Le Pen en 2002. Tous les coups furent permis : des campagnes de presse sur des déclarations d’impôts parfaitement légales, des propos grivois vieux de 11 ans remis à jour… il ne manquait plus que l’accusation, forcément gravissime, d’avoir volé un bonbon chez Wall Mart à l’âge de 5 ans et d’avoir fait pipi au lit à 8 ans… Outrances qui n’eurent d’égales que la clémence pour Hillary, empêtrée dans des scandales tels – Nixon a démissionné pour bien moins que cela – que tout est fait pour museler l’investigateur australien Julian Paul Assange qui multiplie les révélations montrant le vrai visage de la candidate démocrate. L’Equateur, « régime de gauche progressiste », a volé au secours de la haute finance apatride en coupant les accès internet du dissent au moment où il multipliait les révélations sur la vraie nature d’Hillary. Sa tête ayant été mise à prix 10 millions de $, ça peut tenter les esprits simples…

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  • Pour démentir Mennucci ... La Fédération Royaliste Provençale écrit à J.Cl. Gaudin : Les violences de l'ultra-gauche, ça suffit !

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    Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci  -  La réunion d'Action française du 8 octobre 2016 rue Navarin ...

    Nous avons rendu compte à maintes reprises de cette sorte de collusion entre députés PS des Bouches-du-Rhône - dont un certain nombre mis en examen - et le quotidien régional La Provence, collusion en soutien des groupes ultra-violents de gauche radicale dans leurs agressions contre l'Action française à Marseille. De quoi s'agit-il ? En gros, d'interdire ses réunions, d'agresser physiquement ses militants, de saccager périodiquement son local, d'en obtenir la fermeture et, à terme, de faire prononcer l'interdiction pure et simple du mouvement.  

    Nous publions ci-dessous deux lettres qui résument bien cet état de faits.

    Primo, une lettre de Patrick Mennucci à Jean-Claude Gaudin, tout à fait dans l'esprit que nous avons décrit au paragraphe précédent.

    Secundo, un courrier adressé au même Jean-Claude Gaudin par la Fédération Royaliste Provençale. Celle-ci, implantée à Marseille et en Provence depuis des décennies, jouissant dans la région d'une notoriété et d'une estime reconnues , vise dans cette lettre à rétablir la vérité des faits et à garantir la pleine liberté d'expression des idées royalistes et d'Action française.

    Soutien et amitié aux organisations concernées et à leurs militants !  LFAR  •

    Lettre de Patrick Menucci

    à Jean-Claude Gaudin

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • On n'en a pas fini avec la guerre d'Algérie

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    Un sondage IFOP sera publié demain, 1er novembre, jour anniversaire des attentats commis par les terroristes du FLN, qui mèneront, avec la complicité du pouvoir gaulliste, à l'indépendance de l'Algérie et au massacre de milliers de Français d'Algérie ainsi que de harkis fidèles à la France.

    Evidemment, ce sondage est diffusé pour dire que l'indépendance de l'Algérie fut une bonne chose et ... pour faire pression pour que la France présente ses excuses.

    Si la France doit présenter des excuses, c'est pour avoir abandonné l'Algérie, qui sombre dans le chaos, pour avoir laissé des milliers d'Algériens se faire massacrer, pour avoir parqué des Algériens fidèles à la France, dans des camps de fortune, c'est pour aussi avoir fait la guerre à des Français. Ce silence d'Etat a déjà été dénoncé.

    Ces attentats du 1er novembre feront 10 morts : deux Français d'Algérie (un chauffeur de taxi de confession juive, Georges-Samuel Azoulay et Laurent François), l'agent forestier François Braun, l'agent de police Haroun Ahmed Ben Amar et quatre appelés : le soldat Pierre Audat et le brigadier-chef Eugène Cochet, André Marquet et le lieutenant Darneaud. Sont également tués le caïd Ben Hadj Sadok et Guy Monnerot, qui voyageaient ensemble. Ce dernier, jeune instituteur, était venu de la métropole avec son épouse pour instruire les enfants du bled...

    Dans un documentaire récent sur cette guerre cruelle, Patrick Buisson, évoquant la foi des combattants, ces Algériens qui ont perdu la guerre sur le champ de bataille mais qui l'ont finalement gagnée à Evian, a fait des rapprochements entre les égorgements récents et ceux de cette guerre passée :

    "Aujourd'hui, certains s'interrogent : la religion et le sentiment national ne seraient-ils pas le cœur battant de l'histoire ? Il n'est pas trop tard pour le comprendre." "On n'en a jamais fini avec la poussière des dieux morts."

    Michel Janva

  • L’AGRIF lance l’opération Islamogogos !

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  • Annecy sans migrants !

    Face à face tendu à Annecy entre l’extrême gauche pro-immigration et des patriotes conduits par Alexandre Gabriac, responsable départemental de Civitas en Haute-Savoie. 

  • SUR UN « REGAIN NEO-MAURRASSIEN »

    Dans une tribune du journal de gauche La Croix, «  Marc Leboucher, éditeur et écrivain, réagit à l’intervention des évêques de France dans le débat politique.  » Nous ne reviendrons pas sur un texte auquel nous avons consacré notre dernier éditorial, sans avoir pu, il est vrai, le décortiquer autant que nous l’aurions voulu, dans le nombre de signes qui nous est imparti. C’est la règle. Peut-être conviendra-t-il d’y revenir.

     

    Ce qu’a fait Gérard Leclerc, dans sa chronique de France Catholique du mardi 25 octobre, dans laquelle, se disant favorable à « un vrai débat dans l’Eglise », il souligne : « Nous aurions tout à perdre d’ignorer des objections légitimes, dont le déni pourrait déstabiliser durablement l’Église de France.  »

    Le déni, en revanche, qualifie les propos très politiquement corrects de Marc Leboucher dont le papier sirupeux a dû aller droit au cœur des auteurs de l’opuscule épiscopal, sans rappeler justement – c’est un premier déni – que ce texte n’est pas le fait de l’ensemble de nos évêques, voire de la totalité de la commission permanente. Là encore, le pays légal, voire une partie de celui-ci, ne fait que parler au nom du pays réel, sans lui avoir demandé son avis.

    Quel est, en cet automne 2016, le principal objet de crainte de Marc Leboucher ? Ni les effets d’une immigration incontrôlée, ni l’émergence d’une société multiconflictuelle, ni bien sûr le chômage ou l’insécurité – un phénomène du reste bien exagéré d’après les rédacteurs épiscopaux de l’opuscule publié au nom de la Conférence des évêques de France. Non, pour Marc Leboucher, «  il n’est sans doute pas inutile de s’inquiéter d’un regain néo-maurrassien ». Et d’ajouter : la « proximité de certains chrétiens avec le marxisme n’a jamais eu de véritable impact sur le vote des catholiques pratiquants, resté très largement à droite. Plus forte et infiniment plus prégnante en revanche a bel et bien été la connivence avec l’Action française au début du XXème siècle, qui avait séduit une large part des évêques et des curés de France au point de déclencher l’intervention d’un pape. » Et de conclure ainsi ce point : « Bien sûr, la société a changé et Marine Le Pen n’est pas le clone de Charles Maurras mais il n’empêche, le regretté René Rémond n’est plus là pour le dire, les sensibilités et les courants politiques ont souvent la vie dure. Il n’est sans doute pas inutile de s’inquiéter actuellement d’un regain néo-maurrassien qui prend des formes nouvelles. »

    Marc Leboucher récrit, pour la relativiser, voire l’affaiblir, l’influence réelle de la gauche marxiste ou marxisante sur l’Eglise de France, son clergé et ses fidèles durant une longue période qui est allée de la « main tendue » de Thorez en 1936 jusqu’à la fin des années 70, où cette influence a connu sa plus forte influence, comme précisément, outre la désertification croissante des églises, le prouve le texte de la commission permanente, écrite par des évêques qui ont été formés à la fin de cette période par des maîtres qui, trop souvent, avaient eux-mêmes partagé l’illusion progressiste. D’autant que, dans son aveuglement théocratique, Pie XI ayant condamné l’Action française en 1926 comme le rappelle l’auteur de la tribune, celle-ci ne pouvait plus jouer le rôle de garde-fou qui était le sien depuis sa naissance, face notamment au démocratisme chrétien doctrinalement condamné par saint Pie X mais, de fait, toujours vivace dans l’Eglise.

    Que Marine Le Pen ne soit pas le « clone » de Charles Maurras, c’est un des rares points sur lequel nous tomberons tout à fait d’accord avec Marc Leboucher et, nous n’en doutons pas, avec la présidente du parti frontiste elle-même. Hélas ! serions-nous tenter d’ajouter. Mais que l’influence de l’Action française se fasse de nouveau de plus en plus ouvertement sentir est un fait politique et intellectuel que tous les observateurs partagent. Que ceux qui appartiennent au système médiatique ne puissent plus le taire, pour, bien sûr, le regretter ou le dénoncer, est bien l’indice que nous sommes arrivés à un tournant. Il est même intéressant de noter que la seule mouvance à le nier, voire, dans son complexe obsidional, à le craindre secrètement, soit la mouvance républicaine dite nationale, dont la baudruche électoraliste du « ni droite ni gauche » pourrait, au printemps prochain, se dégonfler sévèrement.

    Mais qu’on ne s’y trompe pas : si la société prend aujourd’hui un tournant qu’on peut effectivement qualifier de néo-maurrassien, il ne saurait être pour nous question d’accepter de le voir réduire à la caricature que les nouveaux chiens de garde du système oligarchique veulent en donner. Ni « obsession identitaire », mais l’affirmation déterminée d’un héritage et d’une civilisation propres. Ni « thématique du déclin » : car si nous constatons les menaces, les désordres, voire les régressions qui affectent notre société et notre pays, ce n’est pas, nous qui avons appris à ne pas désespérer en politique, pour penser en termes de « déclin ». En revanche, que ce soit dans un journal catho de gauche qu’on puisse se gausser ouvertement, parlant des Français dans leur ensemble, « de notre focalisation sur l’histoire française, ses grandes figures, ses rois très chrétiens, ses batailles et son terroir à coup de commémoration ou de longues émissions télévisées. Ainsi de notre invocation si souvent incantatoire de nos "racines chrétiennes" », sans s’interroger en profondeur sur leur réalité historique » n’est pas pour nous étonner. Le progressisme, surtout s’il se pique d’éthique droit-de-l’hommiste sur fond d’idéologie mondialiste, repose sur le déni de réalité. N’est-ce pas Mgr Pontier qui réaffirmait en substance, dans son récent entretien dans Le Monde, que la France avait toujours été une terre d’immigration ? Ce qui est à la fois commettre une erreur historique, du moins avant les quarante dernières années, et amalgamer des immigrations qui n’ont rien à voir entre elles ni quantitativement ni qualitativement, puisque les vagues précédentes, très modestes, n’avaient eu aucune implication en termes d’identité. Après avoir confondu « l’espérance chrétienne avec l’attente du Grand Soir » (dixit Marc Leboucher), voilà que certains de nos évêques incurablement angéliques, et leurs groupies au discours convenu, la confondent aujourd’hui avec le village planétaire. L’aveuglement est le même. Que les conséquences nous en soient cette fois épargnées.

    Avec saint Jean-Paul II, nous préférons faire confiance à ces « grandes institutrices des peuples » (Discours à l’ONU de 1980) que sont des nations ancrées dans leurs traditions et leurs racines, surtout si elles sont chrétiennes. Un pape qui ne s’interrogeait pas sur la « réalité historique » de ces racines, lorsqu’il demandait aux Français, tout en connaissant la réponse, au Bourget, en cette même année 1980 : « France, fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? » Je ne sache pas, du reste, que Rémi Brague, convoqué malgré lui dans l’affaire, ait jamais prétendu que Jean-Paul II avait fini par « se planter ».

    François Marcilhac

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?SUR-UN-REGAIN-NEOMAURRASSIEN

  • Carla Bruni et « le vieux sang pourri » des Français

    Dans son livre La cause du peuple, l’ancien conseiller spécial du président Sarközy rapporte des propos de la femme de ce dernier, dont il explique par ailleurs à quel point elle l’influençait.
    A propos d’une discussion évoquant le film « bienvenue chez les Ch’tis », Carla Bruni lâche, selon Patrick Buisson : « heureusement qu’ils ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors ». Ce dernier raconte ensuite : « habituée à être le centre du motif, l’épouse du président crut devoir enrichir sa contribution au débat : si les Français en général manifestaient une déplorable et fâcheuse tendance à l’entre-soi et au repliement frileux, c’était le huis clos de l’endogamie qu’il fallait, d’après elle, incriminer, ce « vieux sang pourri » qui ne se renouvelait pas et, pis encore, refusait de se renouveler. La régénération viendrait de l’apport de sang neuf des populations immigrées, évidence dont il ne fallait pas douter et que l’on devait acclimater, à toute force, dans la tête du retardé global qu’était le prolétaire hexagonal. »

  • [Rediffusion] Le Monde, les photos et l’invasion migratoire

    Source : Ojim.fr (article du 07/09/2015)—  La violence morbide de la photo du petit Aylan publiée en couleurs et en pleine une du Monde daté du vendredi 4 septembre n’est pas dans les habitudes du journal du soir habituellement plus pondéré. Dans un article de son édition en ligne du 6 septembre signé Antonin Sabot, Le Monde se justifie et vend la mèche : il fallait influencer l’opinion française jusqu’ici rétive à l’incessant flux migratoire. Décryptage.

    Une image mais pas n’importe laquelle, pas celle d’un enfant palestinien, pas celle d’un décapité de Daesh, non « une image symbolisant la mort de l’Europe nous renvoyant à notre indifférence collective » La mort de l’enfant n’est pas la conséquence des exactions islamistes ni des actions de ceux qui encouragent les passeurs mais celle de notre « indifférence collective ». La démarche culpabilisatrice est un peu grosse mais ça peut marcher, ça va marcher. D’ailleurs qui sont ces morts, le petit Aylan ou les noyés de la Méditerranée, sinon des « victimes de la forteresse Europe ». Vraiment ? L’Europe serait une forteresse ? Il semblerait que l’actualité des derniers mois l’assimile plutôt à une passoire… Et puis cet enfant est devenu un « emblème », une sorte de drapeau compassionnel destiné à sidérer les opinions européennes.

    L’image fut tout d’abord publiée en ligne avec de désagréables réactions de lecteurs dénonçant une « image morbide et racoleuse ». Puis tout s’emballe, la presse quotidienne britannique du Times au Guardian publie la fameuse image. Alors il faut suivre mais pas n’importe comment, trouver l’angle qui permettra de faire basculer les consciences européennes du côté obscur de la faiblesse « Nous avons cherché le meilleur moyen de la présenter, avec un titre qui disait qu’elle serait peut-être la photo qui permettrait la prise de conscience de l’Europe » (c’est nous qui soulignons), écrit la responsable éditoriale Emmanuelle Chevallereau. Se pose alors la question du choix du meilleur angle, plusieurs images de la même scène sont disponibles. Celle où l’on voit le garde-côte turc observant le petit corps est « la plus forte » celle qui « marquera les consciences », vos consciences. La photo fait l’objet d’un éditorial du directeur du journal. « Cette photo, terrible, est en elle-même une prise de position » (c’est nous qui soulignons), ajoute Luc Bronner. Une prise de position en faveur d’un flux migratoire incontrôlé, inexorable, irréfragable et même souhaitable.

    Comme le souligne Slobodan Despot dans l’édition en ligne de Causeur du 7 septembre « Les européens à qui l’on veut faire avaler sans broncher un des mouvements de population les plus colossaux de l’histoire ne sont pas des citoyens qu’on veut convaincre mais des chiens de Pavlov qu’on s’emploie à dresser ». Comme les prises se position du Monde le confirment. CQFD.

    http://fr.novopress.info/