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magouille et compagnie - Page 1739

  • Journal du mercredi 14 décembre 2016 - Fiscalité / Conseil de Paris : le Noël des associations

  • Avec Valls, les étrangers régularisés ont explosé depuis 2012

    Peu après sa nomination, Manuel Valls répétait à l'envi que les Roms n'étaient que 20 000 sur le territoire français. Or, le bilan des expulsions de 2013 indique que pas moins de 20 000 Roms ont été expulsés. Un épisode qui résume assez bien l'action de Manuel Valls quant à la sécurité des Français, et cela malgré ses postures et un discours volontiers va-t-en guerre. Dès le 16 octobre 2012, il a transmis aux préfets une circulaire facilitant les critères de naturalisation et ainsi 36 000 étrangers ont été régularisés pour l'année 2012 (contre environ 30 000 par an environ sous l'ère de Nicolas Sarközy). Pour l'année 2013, le nombre de régularisés a bondi de 10 000. Un effet de la circulaire du 28 novembre 2012, présenté comme une "clarification" de la législation puisque plus de 16 000 personnes ont été régularisés en vertu de cette circulaire entre décembre 2012 et novembre 2013. Soit au total 46 000 régularisations pour 2013, une hausse de 55% par rapport à 2011.
    Emmanuel Ratier, Le vrai visage de Manuel Valls

    http://www.oragesdacier.info/2016/12/avec-valls-les-etrangers-regularises.html

  • De la nullité de Fillon et de ses mesures

    On laisse à Nicolas Boileau la responsabilité de ses édifiants propos (publiés sur ce site – ndlr) en faveur de François Fillon. On pense ce qu’on veut du néo-FN (c’était quoi l’ancien FN ? Le point de détail et la nostalgie de la milice ?), mais le néo-FN ne se soumet pas à Castries et aux Bilderbergs. Le néo-FN ne menace pas le risque bénin en médecine qui risque de s’étendre à toute la médecine. Il semble que Fillon a vu sa campagne exploser grâce aux patrons qui ont vu que Juppé n’était pas le bon candidat. Trop gauche et médiatique.

    Je cite Marine qui fait le point entre les liens entre Macron-Rotshchild et Axa-Fillon-Bilderbergs.

    « Sur tous les sujets de fond, ils sont parfaitement d’accord. Ils s’inscrivent dans l’UE, la soumission aux traités, la politique d’austérité, ils refusent les frontières nationales, le patriotisme économique, la moindre forme de protectionnisme, ils veulent gagner de la compétitivité en effondrant les salaires, ils sont tous les deux pour la suppression de la durée légale du travail (…), pour la destruction d’un système de protection sociale auquel les Français sont extrêmement attachés », a accusé l’eurodéputée.

    Comme tous les bourgeois honteux, Nicolas Boileau pleure les ratés du catholicisme au FN, et le faible soutien aux familles. Or les familles bourgeoises et cathos sont depuis longtemps rentrées à la niche (elles ne sont pas très révolutionnaires) et elles se soumettent à Fillon, qui leur garantira une baisse des remboursements médicaux pour rassurer les marchés – en attendant la disparition du cash façon hindoue pour rassurer les banksters. Mais elles s’en foutent les familles cathos car en général elles sont très bourgeoises ; soit elles ont du pognon, soit elles se foutent de la manière dont on croquera ce qui reste de Français à 1000 ou 1500 euros par mois. Ce n’est pas leurs oignons. Elles sont rassurées comme le dit très bien Houellebecq par la bêtise de Fillon, comme elles étaient rassurées par la bêtise de Bayrou. On change de guignols (Renzi, Juppé, Cameron) pour poursuivre la même politique et ça suffit au téléphage.

    Enfin Fillon n’est pas Trump. Trump incarne pathos, colère et tout. Fillon incarne la continuité de la soumission à la française. Le Français n’est jamais rassasié d’en reprendre plein le cul ou le QI. Il en redemande, c’est sa nature de bourgeois ou de petit-bourgeois. On cite Céline encore et toujours :

    Tout ça plus décidé que jamais à ne jamais céder un pouce de ses Fermes, de ses Privilèges de traite des blancs par guerre et paix jusqu’au dernier soubresaut du dernier paumé d’indigène. Et les Français sont bien contents, parfaitement d’accord, enthousiastes.

    Une telle connerie dépasse l’homme. Une hébétude si fantastique démasque un instinct de mort, une pesanteur au charnier, une perversion mutilante que rien ne saurait expliquer sinon que les temps sont venus, que le Diable nous appréhende, que le Destin s’accomplit.

    Quant à la russophilie de Fillon je demande à la voir.

    Augustin Courteille

    http://www.voxnr.com/7106/de-la-nullite-de-fillon-et-de-ses-mesures

  • Alep. La grande désinformation des médias autour des « massacres » et autres « atrocités »

    Yann Vallérie Breizh Info cliquez ici

    Les troupes de Bachar El Assad et leurs alliés vient de remporter une victoire majeure en libérant Alep, deuxième ville la plus peuplée de Syrie, des islamistes. Une libération rendue possible grâce à l’aide apportée par la Russie et l’Iran, tandis que le rôle joué par les puissances occidentales (politiques et médiatiques) – France en tête – semblait à ce jour toujours aussi ambigu.

    Le 13 décembre, dans un article du Huffington Post, qui titrait « Les trois types de messages d’Alep qui montrent que des civils sont exécutés », le lecteur avait l’impression que les forces de Bachar el Assad s’étaient livrées à un massacre en libérant Alep. Idem pour France 24 avec « Alep : le dernier appel des condamnés » ou L’Obs, toujours dans la mesure : « Alep : « c’est Srebrenica qui parle. Impuissance » ».

    Le gouvernement français – qui a armé, épaulé les rebelles islamistes en Syrie depuis 2011 et notamment Al Nosra – est immédiatement monté au créneau : « Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a indiqué dans un communiqué publié mardi 12 décembre, que ses services disposaient « de nombreuses allégations d’exactions commises par les forces favorables au régime de Bachar Al Assad » à Alep, en Syrie. » pouvait-on lire ici. « De nombreuses allégations d’exactions (…) nous parviennent : assassinats de sang-froid de familles entières au motif qu’elles seraient proches de l’opposition, exécutions sommaires, notamment de femmes et d’enfants, personnes brûlées vives dans leurs maisons, poursuite du ciblage systématique des hôpitaux, de leur personnel et de leurs patients », détaille Jean-Marc Ayrault. Pour le ministre des Affaires étrangères, « de telles atrocités révoltent les consciences. Plus que jamais, il y a urgence à faire cesser les hostilités à Alep. Les soutiens du régime, à commencer par la Russie, ne peuvent pas laisser faire et admettre cette logique de vengeance et de terreur systématique sans prendre le risque d’en être complices » conclut Jean-Marc Ayrault.

    Bernard Cazeneuve, Premier ministre au bilan contesté en tant que ministre de l’Intérieur en France, n’a pas eu peur de déclarer : « Ces atrocités qui peuvent être constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, sont commises avec un cynisme et une inhumanité inouïs. Jamais nous n’accepterons, au nom d’un prétendu réalisme, de nous allier aujourd’hui avec les responsables du martyre d’Alep. » en pointant du doigt le régime syrien en place.

    Des déclarations qui interviennent alors que même le secrétaire général de l’ONU, Baan Ki Moon, via Stéphane Dujarric, son porte-parole, a expliqué que : « les Nations unies ne peuvent vérifier de manière indépendante ces informations » à propos des massacres tout en rappelant que « Les Nations unies soulignent l’obligation pour toutes les parties sur le terrain de protéger les civils en se conformant aux règles humanitaires internationales. C’est en particulier la responsabilité du gouvernement syrien et de ses alliés ».

    Une journaliste démonte en deux minutes les mensonges médiatiques

    Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, expliquait lui dans la foulée – et malgré les interrogation officielle de l’ONU – que l’exécution de 82 civils avait eu lieu et « se baser sur des témoignages concordants et des sources fiables » sans rapporter la preuve de ce qu’il affirmait.

    Comme depuis 2011 les fameuses « sources » sont en réalité l’Observatoire Syrien des droits de l’homme (une officine tenue par une personne d’obédience salafiste basée en Angleterre depuis le début du conflit) ou des militants anti régime d’Assad, qui n’ont cessé de désinformer sur ce qui se passait réellement en Syrie. A les entendre depuis 2011 la population aurait été fondamentalement opposée à Bachar El Assad, ce qui n’est absolument pas, dans les faits, prouvé.

    « Lors d’une conférence de presse ayant pour thème «Contre la propagande et le changement de régime en Syrie», dans le cadre d’une rencontre de l’ONU, la journaliste canadienne Eva Bartlett est interrogée par son collègue norvégien du journal Aftenposten. Il cherchait à comprendre comment elle pouvait accuser les médias grand public de mensonges sur la situation en Syrie. Deux minutes ont suffi à Eva Bartlett pour faire voler en éclats le mythe de la crédibilité des soi-disant «médias de qualité». peut on lire sur le site Russia Today cliquez là.

    Les journalistes de Breizh-info qui ont pu voyager en Syrie durant ces années – à la différence de la plupart des médias français – s’en sont d’ailleurs parfaitement rendus compte . (voir les épisodes de notre reportage cliquez ici).

    Alors que s’est-il passé réellement à Alep ? Difficile de le savoir, car comme dans n’importe quelle guerre, chacun joue sa partition ; ainsi, le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov. a déclaré que « des équipes de tournage spéciales des terroristes ont filmé les vidéos dénonçant les prétendus bombardements russes , exécutions et autres atrocités à Alep ». Pas vraiment le même langage que celui de M. Cazeneuve, le poids politique de la France au Proche-Orient par rapport à la Russie étant équivalent à celui d’un nain.

    M. Konachenkov accuse par ailleurs : « Tous les appels dramatiques à protéger les 250 000 civils encerclés à Alep, qui ont été émis par certains représentants des autorités britanniques et leurs collègues français, ne sont que des propos russophobes . Nos collègues occidentaux et les organisations internationales ont laissé sans réponse les appels de Moscou à envoyer l’aide humanitaire qu’ils avaient promise aux civils ayant échappé aux terroristes à Alep .Or personne à Londres, à Paris, à Berlin ou à Washington n’a jusqu’ici jamais craint d’envoyer l’aide dans les quartiers est d’Alep alors qu’ils étaient contrôlés par les terroristes ».

    « influencer l’opinion publique plutôt qu’informer »

    Pour Christian Harbulot, Directeur de l’École de Guerre Économique (EGE), la couverture médiatique de la libération d’Alep en France serait une une sorte de « danse de Saint-Guy » des journalistes français : « Nous assistons hélas à un concert de protestations qui relèvent plus de l’intention d’influencer l’opinion publique que le devoir d’informer l’opinion publique française.Pour un certain nombre d’acteurs dans le monde occidental, une victoire de l’armée syrienne appuyée par la Russie à Alep est une défaite en termes d’image. Cela remet en cause toute une procédure diplomatique qui a été suivie depuis un certain nombre d’années, à laquelle la France a participé et qui consistait à mettre en priorité le renversement du régime d’Assad quitte à s’allier avec différentes forces qui hélas s’avèrent plus proches du terrorisme que démocratiques.»

    Thierry Mariani, proche de François Fillon et député Les Républicains, a lui aussi un tout autre discours que celui du gouvernement français – dont la diplomatie à l’International depuis 5 ans est à l’image de la décision de François Hollande de ne pas se représenter . «Ceux qui combattent le terrorisme devraient se féliciter de la reprise d’Alep. On passe notre temps à dire que nous sommes en guerre contre le terrorisme. Alors nous devrions nous féliciter du recul des terroristes. C’est un risque en moins pour nous».» a-t-il déclaré, prenant des précautions par rapport aux rumeurs de massacres à Alep : «On n’en sait rien, la première victime d’une guerre, c’est la vérité».

    Des propos tempérés contrastant largement avec l’hystérie constatée sur les réseaux sociaux, dernier bastion (pour avoir un écho international) des opposants à Bachar El Assad, parfois alliés aux islamistes les plus sanguinaires, et « sources » privilégiées, depuis 2011, de médias français s’étant largement alignés sur ce qui relève presque de la haine anti Assad de MM. Hollande, Fabius, Ayrault …Rappelons qu’en 2012, Laurent Fabius, alors ministre des Affaires étrangères et chef de la diplomatie française, avait déclaré que « Bachar el Assad ne mériterait pas d’être sur terre ». Quatre années après, et alors que la victoire en Syrie de M. Assad se profile, ces mots sonnent aujourd’hui comme une faute grave, politique et diplomatique.

    Enfin par ailleurs, un des principaux concernés, Bachar el Asssad – dont les propos sont systématiquement passés sous silence par la presse subventionnée en France, a déclaré lors d’une interview donnée à Russia Today : «Si nous libérons Alep, les politiques occidentaux et les médias mainstream s’inquiéteront alors du sort des civils, alors qu’ils ne s’en préoccupent pas lorsque la situation inverse se produit, lorsque les terroristes tuent des civils et s’emparent de Palmyre.»

    La cité antique est en effet largement menacée par les islamistes aujourd’hui.

    Pour conclure, il suffit d’observer le traitement médiatique entre la bataille de Mossoul, cité elle aussi entièrement ravagée par les frappes de la coalition occidentale contre Daesh (avec son lot de civils tués) et la bataille d’Alep – tout comme les enjeux diplomatiques différents, pour s’interroger, lourdement, sur les manipulations visant une nouvelle fois l’opinion publique dans cette guerre en Syrie.

  • Vincent Peillon : l'un des Grands Prêtres de la Nouvelle Religion Républicaine entre en campagne

    Dans son cas, pas de discussion, d'hésitation, d'incertitude : c'est l'adversaire pur, l'ennemi déclaré 

    Dès l'annonce de sa candidature à la primaire de la  gauche, il l'a dit et redit, sur tous les plateaux télé et devant les micros de toutes les radios : « Notre identité, c'est la République ».

    Avec le retour de ce Grand Prêtre fanatique de la Révolution, ce sont tous les grands ancêtres, Robespierre et Saint Just en tête, qui reviennent en force, et c'est Clemenceau aussi, qui disait - avec raison - que la Révolution était « un  bloc » et qu'elle n'était pas terminée.

    Et le court extrait que vous lisez sur le montage ci dessous est tiré du livre de Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) :

    2635102353.jpg

    Ecoutez les douze minutes du montage suivant (d'ailleurs, assez mal fait, et assez désagréable, dans la forme...) : vous y entendrez un Peillon totalement anti-catholique, et désireux de détruire la religion traditionnelle de la France pour la remplacer par une religion républicaine : 

    Et vous verrez qu'il parle exactement comme Viviani, devenu un obscur méconnu aujourd'hui.

    Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de « L'Humanité » et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononça ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
    « ...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...

    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...

    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...

    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...

    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...

    ...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.

    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...

    ...La neutralité fut toujours un mensonge.

    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...

    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...

    ...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...

    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...» 

    Chantal Delsol a raison : quand Vincent Peillon, ex-ministre de l'éducation nationale, déclare « qu'il faut arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social », quand il concocte une charte de la laïcité obligatoire, « il est dans le rôle parfait d'un idéologue un peu daté, persuadé que l'état peut éduquer les enfants à la place des parents et en faire un bataillon de petits soldats à son service et à sa solde. Il ne faut pas hésiter à le dire : c'est du fascisme. Ce n'est pas parce que Monsieur Peillon parle au nom des Lumières qu'il peut tout se permettre. Arracher l'enfant à l'influence de sa famille pour le mettre sous influence étatique, c'est meurtrier de toute façon, quelle que soit l'idéologie au nom de laquelle on le fait. Devant cela, nous n'avons plus qu'à entrer en dissidence... » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Octobre 2016 - Main basse sur l'agriculture et sa crise

  • Le socialiste Jack Lang souhaite que l’arabe soit enseigné dans nos écoles

    Le socialiste Jack Lang milite depuis plusieurs années pour que la langue arabe soit enseignée dans les écoles françaises. Placé par le PS à la tête de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, grand amateur de voyages au Maroc, redouble d’efforts en ce sens.

    Durant une semaine entière, il organise la fête de la langue arabe à l’Institut du monde arabe.

    « Le monde arabe fait partie de nous-mêmes. Et c’est une chance d’avoir été ensemencé par ses cultures. Il faut le revendiquer avec fierté. »

    « Entre 2000 et 2002, quand j’étais ministre de l’Education nationale, je me suis bagarré pour l’enseignement des langues vivantes dès le CP, et en particulier de l’arabe. On a alors augmenté de 43 % le nombre de postes certifiés en arabe en deux ans. Le mouvement s’est ensuite ralenti. Depuis deux ou trois années, on sent toutefois un réveil. Najat Vallaud-Belkacem s’est engagée plus clairement que ses prédécesseurs sur ce sujet. »

    Jack Lang estime que la langue arabe doit être traitée comme l’anglais. Dans un souci d’intégration pour tous ?

    Et d’ajouter : “nous sommes dans un pays où la langue arabe devrait être reine” car c’est “la quatrième langue la plus parlée au monde, la sixième officielle des Nations Unies, la cinquième en France”.

    http://www.medias-presse.info/le-socialiste-jack-lang-souhaite-que-larabe-soit-enseigne-dans-nos-ecoles/66276/

  • Nous ne leur faisons pas confiance…

    Christine Lagarde, actuelle directrice du FMI, ancienne ministre de l’Économie, comparaissait hier devant la Cour de justice de la République, pour «négligences» dans l’abracadabrantesque dossier Tapie, affirmant devant les juges qu’elle «n’excluait pas» d’avoir été «abusée». Tromperie, c’est aussi un mot qui revient souvent au fur et à mesure que les Français découvrent le programme de François Fillon, ou plus exactement les versions successives qu’il en donne. Hier toujours, dans une tribune publiée dans Le Figaro, le champion de la droite eurolibérale expliquait qu’on l’avait mal compris. Il s’est défendu de vouloir «privatiser l’assurance maladie», promettant que s’il était élu, «l’assurance maladie continuera (it) à couvrir les soins comme aujourd’hui». Difficile de donner tort au candidat à la primaire socialiste Arnaud Montebourg, qui a vu dans cette tribune un «rétropédalage qui n’est pas sincère et clair». «C’est (M. Fillon) lui-même (qui) employait (dans son programme) les mots de privatisation et désétatisation, s’est souvenu M.  Montebourg sur BFMTV.

    Les insincérités successives de François Fillon, qui sont la marque de son parcours politique, nous aurons l’occasion d’y revenir, brouillent aussi son discours sur les questions internationales,  le Proche-Orient, la Syrie, la Russie. Quel crédit lui apporter? Certes, il parait difficile (?) de faire pire que la diplomatie de l’ère  Sarkozy-Hollande, des Alain Juppé, Laurent Fabius et Jean-Marc Ayrault qui ont rabaissé, démonétisé la voix de la France.

    Un  nouvel exemple en a été donné hier avec cet entretien accordé par M. Ayrault au quotidien libanaisL’Orient-Le jour. Il y a dénoncé avec virulence, toute honte bue, “une forme de mensonge permanent” de Moscou; “la volonté de sauver le régime de Bachar el-Assad et de faire tomber (libérer, NDLR) Alep, mais à quel prix? À quel prix humanitaire?” Une question qui n’effleure pas M Ayrault   quand le gouvernement dont il fait partie arme depuis des années maintenant des miliciens qui ont contribué à plonger la Syrie dans le chaos. Il accuse même “les Russes qui prétendent (sic) lutter contre le terrorisme” d’être responsables de la reprise (?) de Palmyre (de violents combats font toujours rage) par les milices de l’État islamique (EI) dont ils avaient été chassés il y a quelques mois. Un discours proprement affligeant.

    Reste que comme l’a rapporté  notamment SOS Chrétiens d’orient, de scènes de liesse ont  éclaté dans Alep dans les quartiers libérés du joug des rebelles islamistes ou dits “modérés”; la reconquête de cette cité acte le contrôle par le gouvernement légal de la République arabe syrienne des cinq principales villes du pays que sont outre Damas et Alep, Hama, Homs et Lattaquié.

    Alors François Fillon qui, peu après Bruno Gollnisch, a lui aussi réaffirmé dimanche son  “soutien avec les Coptes d’Égypte victimes de l’intégrisme” (d’un attentat islamiste), est lui auréolé d’une volonté de rapprochement avec M. Poutine. Une Russie qui poursuit la politique menée par les tsars, qui ne fut pas abandonnée lors de la période soviétique et qui fut aussi une constante multiséculaire de la diplomatie française, en se posant en protectrice traditionnelle des chrétiens d’orient.   Ce qui est plutôt payant  en France quand on sait à quel point Vladimir Poutine a la cote auprès de l’électorat droitier, conservateur, patriote, souverainiste et nationaliste dans notre pays. Pour ne rien dire de la persistance, même chez les sympathisants de gauche d’un tropisme anti-atlantiste assez prononcé.

    Le site du magazine Challenges citait cette anecdote dans un article consacré le 7 décembre à la politique étrangère de M. Fillon. Jean de Boishue, ex-Secrétaire d’État de Jacques Chirac rappelait que “lors d’une visite de Vladimir Poutine à Matignon en 2011, François Fillon lui demande sur le perron (…) : Vladimir, est-ce qu’on peut se parler franchement? Poutine lui répond Est-ce que nos conseillers nous le permettront?  Puis François Fillon lui dit : Comment peux-tu soutenir ce salaud de Bachar devenu le bourreau du peuple syrien?  Et Poutine de lui répondre Et toi, François, peux-tu me dire qui sont ces gens en face de Bachar? Non, tu ne le sais pas.

    Si la naïveté de la remarque de M.  Fillon rapportée ici est confondante, a fortiori dans la bouche d’un Premier ministre, nous pouvons douter aussi de sa capacité à résister au lobby progressiste, euromondialiste. Sur France Inter le 9 décembre Thomas Legrand relevait que le vainqueur de la primaire de la droite “s’apprête à designer Bruno Le Maire pour s’occuper des questions internationales en son nom lequel, comme Alain Juppé (est) très critique de l’action de Vladimir Poutine et donc pas raccord avec la position de F.Fillon (…). Au moment des cérémonies commémoratives du débarquement, en 2014, Bruno Le Maire député de Normandie, avait dit avec fracas Vladimir Poutine n’est pas le bienvenu en France. Va-t-il mettre de l’eau dans son vin pour espérer décrocher le Quai d’Orsay si la droite gagne en 2017? Ou est-ce François Fillon qui va se rapprocher de la ligne plus classique du parti, et, en réalité de la diplomatie française? À LR, on parie plutôt sur cette  seconde option”.

    La ligne classique qu’évoque M. Legrand n’est classique que depuis peu… si ce n’est en rien. Elle est en fait une rupture avec la traditionnelle politique étrangère, indépendante, de la France au profit d’une soumission accrue aux intérêts du Nouvel ordre mondial, matérialisé par notre réintégration sein du commandement intégré de l’OTAN par Sarkozy.

    Ce déclassement de la France fait certes la joie de certains. Sur le site communautaire oumma.com, le journaliste nationaliste arabe René Naba, très hostile au FN, mais qui campe sur des positions de bon sens sur le conflit syrien, semble se satisfaire (?) aujourd’hui de l’état pitoyable de notre diplomatie. Dans son article (La bataille d’Alep, un échec au plan de partition de la Syrie) il affirme  “sur fond d’éradication populaire des principaux responsables français de la guerre de Syrie (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande, Laurent Fabius, Manuel Valls), la défaite d’Alep, au-delà la défaite de Syrie, se range parmi les défaites majeures qui ont jalonné l’histoire militaire et diplomatique française depuis deux siècles. Très exactement depuis Waterloo, en 1815, en passant par Fachoda, l’expédition du Mexique, Sedan (1870), la capitulation devant l’Allemagne nazie au terme de 39 jours de combat, en juin 1940, enfin Diên Biên Phu, 1954, l’expédition de Suez (1956) et l’Algérie (1962). Un tel palmarès explique la relégation diplomatique dont la France est l’objet, que l’historien Marcel Gauchet a diagnostiqué dans un verdict sans appel : En juin 1940, la France a brutalement cessé d’être une grande puissance.”

    Cet effacement de la France sur la scène internationale, devenue une puissance moyenne, mais dont la voix restait audible et singulière dans le concert des nations,   faut-il le redire, au Front National nous ne nous y résignons pas. Et si le duopole LR-PS n’est pas comptable des défaites passées, il est pleinement responsable des errances actuelles.

    http://gollnisch.com/2016/12/13/ne-faisons-confiance/

  • Grave accusation sur l’afflux de migrants : aide humanitaire ou trafic ?

    8755-20161214.jpgLa fondation Gefira, un think-tank néerlandais, a suivi cet automne pendant deux mois sur le site MarineTraffic les mouvements en temps réel des bateaux de dix ONG entre l’Italie et les côtes libyennes, en corroborant ces données avec les informations publiées par le HCR sur les arrivées d’immigrants clandestins en Italie. Les chercheurs de cette fondation se sont aperçus qu’il y avait au moins 15 navires d’ONG assurant une navette régulière entre les eaux libyennes et la péninsule italienne. Les ONG concernées sont Médecins Sans Frontières, MOAS, Jugend RettetStichting BootvluchtingSave the ChildrenProactiva Open ArmsSea-Watch.orgSea-Eyeet Life Boat.

    Le mode opératoire, d’après les observations de Gefira, serait le suivant : les passeurs libyens appellent les gardes-côtes italiens, ceux-là préviennent les ONG qui dirigent leurs navires là où des opérations de « sauvetage » sont à prévoir, puis les passeurs envoient leurs embarcations remplies de clandestins. D’après les observations de la fondation Gefira, les ONG sont prévenues par les gardes-côtes italiens 10-12 heures à l’avance et les zodiacs des passeurs ne quittent leur port libyen qu’après le lancement des opérations de secours !

    La description détaillée d’une journée d’opérations observée par Gefira peut être lue sur le site gefira.org, sous le titre « Caught in the act : NGOs deal in migrant smuggling » (Prises sur le fait : les ONG font du trafic de migrants). La description des deux mois d’observations, c’est-à-dire du transfert en Italie d’environ 39 000 Africains en situation irrégulière, est disponible sur le même site sous le titre « NGOs are smuggling immigrants into Europe on an industrial scale » (Les ONG font passer les immigrants en Europe à une échelle industrielle).

    Summum de l’hypocrisie de ces « humanitaires », leur trafic appuyé par les autorités italiennes et européennes, loin de sauver des vies, fait toujours plus de victimes : 4 223 corps repêchés au 9 décembre, selon les chiffres publiés par l’OIM, contre 3 771 pour toute l’année 2015. Les 174 603 arrivées de clandestins enregistrées en Italie à la même date sont aussi un record.

    Dans le même temps, l’immigration illégale semble repartir en Grèce : vendredi, quelque 200 clandestins débarquaient sur l’île de Lesbos et 66 étaient secourus au large de Chios. Samedi matin, ils étaient plus de 300 à arriver sur les deux îles. Un nombre important d’entre eux, de jeunes hommes venus d’Afrique noire, ont affirmé venir de centres d’accueil fermés abandonnés par les autorités turques, et les autorités grecques ont constaté ces derniers jours que les gardes-côtes turcs avaient cessé de patrouiller la zone, permettant aux passeurs de reprendre leur activité.

    L’assaut migratoire semble reprendre aussi dans les enclaves espagnoles en Afrique du Nord, frontalières avec le Maroc. Vendredi, quelque 800 jeunes Noirs ont forcé les portes de la double clôture à Ceuta, et 438 sont parvenus à passer. Le 31 octobre dernier, c’était un groupe de 400 immigrants clandestins qui avait lancé le même type d’assaut, permettant à 232 de passer.

    Olivier Bault

    Article paru dans Présent daté du 13 décembre 2016 sous le titre « Humanitaires ou trafiquants de migrants ? »

    http://fr.novopress.info/202345/grave-accusation-allux-migrants-aide-humanitaire-ou-trafic/