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magouille et compagnie - Page 1738

  • L'avortement dans l'histoire du droit romain (Damien Viguier)

  • Éducation nationale, la chute finale

    Le système d’enseignement français a touché le fond avec le règne ubuesque de Mme Vallaud-Belkacem à la tête de ce qui fut l’honorable Instruction Publique devenue Éducation Nationale. Comment cette personne a-t-elle pu être supportée par les corps constitués de cette institution qui suscita naguère l’admiration du monde entier ?

    En 1980, un directeur de l’ENS Ulm fut nommé par Raymond Barre, alors Premier Ministre de la France. Ce nouveau directeur (appelons le X) était un archicube scientifique, mais dont la renommée dans sa partie n’était notoirement pas à la hauteur du prestige de la grande ENS Ulm, à l’autorité unanimement reconnue bien au-delà de l’Hexagone. Une sourde protestation feutrée courut dans la sphère maths-physique. Des pétitions circulèrent, la presse à scandales fut discrètement sollicitée.

    L’écho de ce désordre parvint à Raymond Barre qui prit conscience, que sa propre fonction pouvait en sortir ternie, et que le président Giscard d’Estaing lui-même risquait d’en être éclaboussé à 18 mois des élections présidentielles !

    Alors Raymond Barre fit le nécessaire pour éteindre l’incendie près de s’emballer. Il obtint que s’effaçât X, qui accepta un poste de compensation convenable, loin des projecteurs médiatiques.

    Pourtant, étant aussi diplômé que ceux qui exigeaient son départ, sa position était juridiquement forte et il aurait pu résister. Il était trop intelligent pour s’abaisser à cela. A sa place fut nommé un directeur à l’autorité scientifique incontestée, et personne ne parla plus jamais de l’affaire.

    Avec Mme Vallaud-Belkacem, nous tombons dans un tout autre univers. Pour le cas précédent, nous étions dans Le Misanthrope de Molière, dans le grand monde de la haute noblesse d’épée, Oronte n’est ni Vadius ni Trissotin.

    Depuis Mme Vallaud-Belkacem, à la place d’Oronte, nous avons eu droit à Diafoirus et aux Fourberies de Scapin et ses peu glorieux coups de bâton, mâtinées des plus piètres, Précieuses Ridicules !

    Et malgré cette dégringolade où la dignité en prend un vieux coup, point de rébellion ! Point d’incendie qui menace à l’horizon ! Avec l’affaire X, l’orage en gestation ne venait que d’un conflit dans le champ clos de la Haute Science, un affrontement dans l’honneur entre une nouvelle noblesse de robe et une ancienne noblesse d’épée jalouse de ses prérogatives gagnées de haute lutte au fil de belles avancées scientifiques.

    Tandis qu’avec Mme Vallaud-Belkacem devenue ministre donc « grand maître (ou maîtresse ?) de l’université », on se retrouve brutalement dans la fosse aux farces de bas étage ! Le ridicule de cette nomination aurait dû tuer l’intéressée et rejaillir vilainement sur l’ensemble de l’auguste institution….

    Quand on pense que cette Mme Vallaud-Belkacem était la supérieure hiérarchique des membres de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques, elle qui se distingua, devant un parterre peu choisi de spectateurs de petit niveau intellectuel, en avouant ne pas savoir ce qu’est une hypoténuse ! (et encore, le journaliste eut la délicatesse et le savoir-vivre de ne pas lui demander d’épeler le mot….). La plus cruelle des Maximes de notre grand moraliste venait toute seule à l’esprit :

    « Le ridicule déshonore plus que le déshonneur  »

    Et l’institution, ridiculisée, traînée dans la fange intellectuelle, qui ne réagit même pas ! Aucune voix ne s’éleva, ni dans la presse ni au sein de l’Académie des Sciences, pour dénoncer cette pantalonnade, la mascarade de cette pécore ignorante et inculte commandant à tous ces vénérables savants ! On ne pouvait pas ne pas penser à Mme Ceausescu qui, quelle que soit la discipline, se faisait systématiquement nommer docteur honoris causa de toutes les universités roumaines qu’elle visitait !

    Cette Institution qui avait déjà, toute honte bue, enduré en silence les dérisoires et débiles « Journées de la Jupe » et la bouffonnerie de la « théorie du genre » X aurait eu beau jeu d’opposer l’honorabilité de sa mésaventure au déshonneur de cette absence de réaction devant l’inacceptable, que dis-je, devant l’arrogance de l’ignorance revendiquée !

    Cette comparaison nous dispensera d’en dire davantage, et elle éclaire de la plus implacable logique la déconfiture de notre soi-disant éducation dite nationale dans les instances d‘évaluation à l’échelle internationale. On ne peut pas tomber plus bas. 

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  • Journal du vendredi 16 décembre 2016 - Politique / Baisse d'impôts électoraliste en janvier

  • Macron, un immense mensonge et une imposture démocratique

    Charles Sannat pose les bonnes questions:

    Mao Tsé-Cron veut faire croire qu’il est de gauche. Lui, le banquier d’affaires (il n’y a aucune honte à cela d’ailleurs) qui aime les beaux costards n’est pas plus de gauche que Gattaz, le patron du Medef ! Ne pas être de gauche n’est pas un crime ! Mentir est autre chose.

    Mao Tsé-Cron veut nous faire croire qu’il est le candidat de l’antisystème alors qu’il ne semble être que le nervi d’un système économico-financier aux liens troubles et opaques.

    Mao Tsé-Cron veut faire sa grande marche, nous faire rentrer dans son espérance, mais comme à chaque fois, il faut se poser les bonnes questions.

    Qui soutient Macron ?

    Pourquoi ces personnes-là soutiennent Macron ?

    Qui finance Macron ?

    Pourquoi ces personnes-là financent-elles Macron ?

    Comment Macron, qui ne représente rien, peut-il avoir une telle couverture médiatique ? Comment ses temps de parole vont-ils être comptabilisés par le CSA ? Sur quelle base électorale ? Va-t-il simplement obtenir un temps de parole sur la base de sondages montés au cric de la propagande médiatique de masse ?

    Avez-vous sous les yeux l’émergence d’un sauveur de façon démocratique ou assistez-vous au contraire, sans doute aussi médusé que moi, à la fabrication de toutes pièces d’un candidat dont on forge une histoire et une légende sur mesure pour lui faire jouer et tenir un rôle au costume, certes très beau et comme il les affectionne, mais bien trop grand pour lui ?

    et le reste de son article apporte des réponses précises, sourcées et circonstanciées qui montre que Macron est le prête-nom de représentants éminents de l'oligarchie financière qui assèche notre pays et formate l'opinion.

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Éditorial de L’Action Française 2945 : Apaisée, la France ?

    La pré-campagne électorale continue d’étaler son spectacle dégradant, mêlant ambitions personnelles et intérêts partisans, voire infrapartisans : à droite, après la désignation du chef, ce sont les places subalternes, dans le parti ou dans le futur gouvernement, qui sont âprement disputées.

    Au centre, Bayrou, qui se voyait déjà en premier ministre de Juppé, se demande de quelle façon il pourra exister au printemps prochain, tandis que Macron est lancé comme une marque de lessive par des médias qui aimeraient en faire le troisième homme du premier tour — comme Bayrou en 2007. Qu’il n’oublie pas alors que la roche tarpéienne n’est jamais loin du Capitole électoralo-médiatique : Bayrou s’en souvient encore. Quant à la gauche, c’est la bousculade depuis l’annonce par Hollande de sa non-candidature, Valls ayant laissé à Cazeneuve l’administration des affaires courantes jusqu’au mois de mai prochain pour gagner la primaire. On pensait que ce dernier avait atteint son niveau d’incompétence en devenant le premier flic de France : on se trompait lourdement. Avec Hollande à l’Elysée, Ayrault aux affaires étrangères et Le Roux à l’intérieur, nous voilà dotés de fortes personnalités pour relever les défis que le pays aura à affronter d’ici au printemps 2017 : car le monde ne va pas s’arrêter de tourner dans l’attente du résultat de nos différentes échéances électorales.

    GUERRE INSTESTINE AU FN

    Pendant ce temps, le Front national, qui veut apaiser la France, se déclare ouvertement la guerre à lui-même, Marine Le Pen n’arrivant plus à imposer de la retenue à son principal lieutenant, qui dissimule de plus en plus mal son impatience à s’emparer de tout l’appareil, quoi qu’il dût en coûter en termes de cohésion et, finalement, de résultats aux prochaines élections. Qu’importe ! A moins de bouleversements tels, que la paix civile en serait menacée — mais alors la tenue de l’élection serait elle-même compromise —, il ne se fait aucune illusion sur la possibilité pour Marine Le Pen d’être élue en 2017, hypothèse chaque jour plus folklorique quand c’est sa présence au second tour qui devient incertaine. D’où une stratégie de plus en plus agressive d’isolement de Marine Le Pen : purges successives, au risque d’affaiblir considérablement le parti, provocation flagrante à l’encontre de Marion Maréchal-Le Pen contraignant habilement, sous couvert d’appel au calme, Marine Le Pen à descendre de son piédestal incontesté pour devenir, contre sa nièce, la porte-parole du clan Philippot, et à révéler au passage son cynisme peu glorieux sur la question de l’avortement en 2012, consistant, au lendemain de son élection à la tête du parti, à amadouer les soutiens de Bruno Gollnisch. Coup double, la cheffe s’étant égratignée elle-même en tant que femme de conviction.

    D’autant que la remise en cause du mariage pour tous et la filiation feront probablement les frais du même cynisme : Philippot n’a-t-il pas déjà préparé les esprits en parlant, à ce sujet, de « culture du bonsaï », Marine Le Pen qualifiant aujourd’hui, sur le même mode, de « lunaire » la question du périmètre et du remboursement de l’IVG ? Lorsque Philippot jugera que l’électorat de la Manif pour tous a fini de se dissoudre dans un soutien peu glorieux à François Fillon, alors la doctrine officielle du FN passera à la trappe cette question sociétale, qui, c’est bien connu, n’est pas la priorité des Français.

    IDENTITÉ ET SOUVERAINETÉ

    Vous avez dit priorité ? Les commentateurs opposent à l’envi, au sein du camp national au sens large du terme, les tenants d’une ligne souverainiste à ceux d’une ligne identitaire. Or pour un pays comme la France — il en est différemment des empires —, le rapport de la souveraineté à l’identité est analogue au rapport de la nationalité à la citoyenneté : c’est celui du convexe au concave, souveraineté et identité n’étant que les deux aspects, extérieur et intérieur, d’une même réalité : l’Etat-nation. Isoler ces deux concepts comme réellement indépendants, c’est tomber dans le piège des mondialistes, qui ont été les premiers à introduire dans le débat cette fausse opposition en 1992, à l’occasion du référendum sur le traité de Maastrichit.

    Il vont plus loin, aujourd’hui : à travers les migrants définis comme résidents — concept neutre destiné à balayer l’opposition entre étrangers et nationaux —, ils veulent finir par imposer une citoyenneté déconnectée de la nationalité, sous couvert de l’universalité d’un droit hors-sol, tandis qu’une contre-identité (multiculturelle) finirait par imposer une gouvernance, plus encore qu’une souveraineté, européenne. Ce n’est pas pour rien que l’Europe s’attaque à la fois aux frontières nationales (Schengen) et à l’identité des peuples européens en exigeant une intégration réciproque des nationaux et des immigrants (doctrine officielle de l’Union européenne depuis 2004). Ce n’est donc pas parce qu’ils sont eux-mêmes convaincus de la pertinence de cette opposition artificielle, que les tenants d’une ligne souverainiste et ceux d’un ligne identitaire ont raison de l’entretenir, à moins de se situer dans une ligne identitaire postnationale — ce qui n’est pas le cas de Marion Maréchal-Le Pen —, ou dans une ligne nationale post-identitaire, où la laïcité tient lieu d’identité de substitution, ce qui est peut-être le cas, en revanche, de Florian Philippot.

    REGARDER VERS LA RUSSIE

    Toutefois, ne désespérons pas ! L’exemple de la Russie, que la fin du communisme et l’échec de la CEI ont contrainte à se repenser aussi, sinon uniquement, comme une nation — à laquelle, d’ailleurs, s’adressait uniquement De Gaulle —, est là pour le prouver. Tout en prenant en compte, même au plan culturel, le fait musulman, c’est autour de son identité millénaire chrétienne que se construit la nouvelle Russie, laquelle cherche à assumer, parfois non sans conflits ni paradoxes, toute son histoire. Ce que ne lui pardonne pas l’oligarchie mondiale. Car ce n’est pas tant le Poutine restaurateur de la puissance russe qu’elle diabolise que le Poutine refondateur de la nation russe dans son identité et sa souveraineté, avec lesquelles l’« Occident », c’est-à-dire les Etats-Unis et ses satellites européens, avaient cru en finir dans les années 1990. D’où les provocations incessantes à l’égard d’une Russie qui cherche simplement à jouer pleinement son rôle de puissance eurasiatique, « facteur d’équilibre dans les affaires internationales et du développement de la civilisation mondiale », comme le rappelle la doctrine extérieure russe, que Poutine vient de redéfinir via un document d’une trentaine de pages, publié le 1er décembre dernier. D’où, aussi, la désinformation systématique — un vrai pilonnage médiatique — dont son action, notamment en Syrie, fait l’objet, et qui redouble d’intensité alors qu’Alep-est, aux mains depuis quatre ans des islamistes, est sur le point d’être libérée. Cette nouvelle doctrine prend acte, dans l’affaire ukrainienne, de la volonté d’ « expansion géopolitique » de l’Union européenne, qui vise également, aux côtés des Etats-Unis, ou à leur service, à « saper la stabilité régionale et globale ». Elle constate aussi que « le rôle du facteur de la force dans les relations internationales augmente  ». Nul ne saurait s’en réjouir, mais les torts ne seraient-ils pas partagés ? On dit que l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche pourrait rebattre les cartes. La diplomatie française n’a aucune raison d’attendre pour recouvrer son indépendance. Plutôt que de s’aligner sur Berlin et de faire semblant de redouter pendant les élections de 2017 une cyberguerre russe visant à déstabiliser le pays, Paris devrait renouer un vrai dialogue avec un partenaire historique millénaire.

    François Marcilhac - L’ACTION FRANÇAISE 2945

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,11275

  • Les enseignants : fossoyeurs de l’Occident

    Colignon, correcteur d’imprimerie

    ♦ Jean Jaurès disait : quand les hommes ne savent plus changer les choses, ils changent les noms.

    C’est ainsi que les institutions consacrées à l’éducation des jeunes enfants et qui portaient autrefois le modeste nom d’écoles primaires alors qu’elles étaient excellentes, portent, depuis qu’elles sont devenues exécrables et impuissantes, le sobriquet d’écoles de l’excellence.

    Est-il en effet preuve plus certaine de l’incurie de nos gouvernements que cette hypocrite auto-complaisance ?

    Parler d’excellence quand les universitaires font des fautes d’orthographe et éprouvent de grosses difficultés à résoudre une règle de « 3 » ; parler d’excellence quand les universitaires, dépourvu de toute culture générale, ont oublié jusqu’aux notions les plus élémentaires du cursus primaire et secondaire ; parler d’excellence lorsque 12 années passées sur les bancs de l’école n’ont laissé aucune trace ; parler d’excellence lorsque les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent plus les notions qu’ils sont censés enseigner est une insulte à la raison.

    Pourquoi en sommes-nous là ?
    Pourquoi un universitaire en 2016 n’a-t-il plus le niveau d’un titulaire du brevet d’études en 1920.
    La réponse est simple.
    Parce que les Etats Occidentaux ont utilisé l’enseignement comme outil de propagande et de démagogie. Faire en sorte que tous les enfants aient leur BAC et que la majorité d’entre eux décrochent un diplôme supérieur était un argument politique essentiel pour les partis populistes (et je ne parle évidemment pas du FN).

    Comme le montre le graphique [1] ci-dessous, le nombre de diplômés universitaires de premier, second et troisième cycle a augmenté vertigineusement depuis 1948.

    Cette augmentation du pourcentage d’universitaires au sein de la population ne procède évidemment pas d’une meilleure éducation de la population, mais au contraire d’un insondable appauvrissement des exigences académiques sans lequel les titres universitaires seraient restés inaccessibles à la majeure partie des citoyens.
    Parler de « nivellement par le bas » reviendrait à enfoncer une porte ouverte si cette locution ne cachait une vérité plus déprimante : l’enseignement ne s’est pas seulement dégradé au cours du XXe siècle, il s’est réduit à néant !

    Si la diminution drastique des exigences de l’enseignement a abouti à l’augmentation globale du nombre de diplômés, elle a surtout conduit à la diminution du nombre des bons éléments et notamment ceux qui progressant autrefois, à la faveur de la discipline et de la rigueur, sont désormais livrés à eux-mêmes.
    Le même diplôme est donc aujourd’hui délivré aux génies et aux imbéciles, ce qui permet à ces derniers d’accéder aux postes clés de la société malgré un très haut niveau d’incompétence.

    Etant enseignant de troisième cycle en physique des lasers à Paris, il m’est permis de faire le constat, plus dramatique chaque année, de l’enseignement Européen.
    Comment expliquer la formule de Planck ou celle de Beer-Lambert à des étudiants qui peinent à réaliser une opération élémentaire de calcul mental ?

    Car enfin, vous qui lisez cet article et qui avez sans nul doute terminé vos études secondaires, avez-vous gardé un souvenir précis du principe d’inertie, de la liaison covalente, du chloroplaste, du théorème de Thales, de l’intégrale des polynômes, de Phèdre de Racine, de Ruy Blas, ou de la pragmatique sanction ?

    Et vous messieurs les professeurs de Philosophie d’une prestigieuse institution universitaire belge pourquoi ne mettiez-vous plus de « s » aux « Lettre » de votre Faculté lors d’une prestigieuse proclamation de résultats ?

    Qui est responsable de ce carnage ?

    En Belgique, les pédagogues élaborent chaque année ce qu’ils ont coutume d’appeler les socles de compétences et ce que les enseignants dénigrent en les affublant du sobriquet de « socles d’incompétences »… mais que font-ils d’autre ?

    Les enseignants n’hésitent jamais à manifester pour défendre leurs salaires ou leurs droits à la pension, mais quand il s’agit de défendre une école qu’ils savent à la dérive, on ne voit plus personne ? Quand ont-ils tenté de faire obstacle au détricotage de l’œuvre de Jules Ferry ?
    Quand ont-ils fait barrage à une décadence qui appelle de ses vœux tous les extrémismes ?

    Pourquoi se comportent-ils en fossoyeurs de notre civilisation ?

    Colignon  14/12/2016

    [1] Accès à l’enseignement supérieur en France : une démocratisation réelle mais de faible ampleur. Valérie Albouy et Chloé Tavan. ÉCONOMIE ET STATISTIQUE N° 410, 2007

    Source : Agora Vox

    http://www.polemia.com/les-enseignants-fossoyeurs-de-loccident/

  • ONU : une journaliste démonte la rhétorique des médias traditionnels sur la Syrie

    La démonstration a eu lieu lors d'une conférence de presse ayant pour thème «Contre la propagande et le changement de régime en Syrie», organisée par la Mission permanente de la République syrienne auprès de l’ONU. Etaient invités à y participer les journalistes et activistes internationaux. Parmi les participants, la journaliste canadienne Eva Bartlett, qui s'est plusieurs fois rendue en Syrie depuis 2014, et avait passé auparavant quelques années à Gaza, travaillant à recueillir les témoignages directs des habitants de ces régions au centre de conflits.

    Lors de la conférence, Eva Bartlett est soudain interrogée par son collègue norvégien du journal Aftenposten. Il cherchait à comprendre comment elle pouvait accuser les médias grand public de mensonges sur la situation en Syrie. Deux minutes ont suffi à Eva Bartlett pour faire voler en éclats le mythe de la crédibilité des soi-disant «médias de qualité».

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’héroïsme bafoué.

    Tandis que nous assistons à un mini remaniement ministériel, suite au choix de l’hôte de Matignon de succomber au rêve élyséen, et que de son côté, la droite se range derrière François Fillion, autre ancien premier ministre, vieux cheval de retour ayant habilement endossé le costume flambant neuf du renouveau libéral, en ces temps d’insécurité chronique, une polémique semble être passée inaperçue à propos d’un décret paru le 12 juillet dernier.

    Au terme de ce décret en effet, la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme créée par le président Hollande prend rang protocolaire avant la médaille des blessés de guerre, croix de guerre, médaille militaire. Un député, Lionel Lucas, ayant été saisi par les organisations d’anciens combattants, s’est étonné par lettre de cette décision aussi étrange que démagogue. Que l’on accorde une décoration aux victimes d’attentats aveugles pour manifester la solidarité et la compassion de la Nation tout entière, oui, bien sûr, cela est une bonne chose. Mais précisément, un attentat aveugle frappe n’importe qui, sans que la victime ait fait quoi que ce soit. On ne peut comparer cette inaction, cette passivité, aussi traumatisantes soient les circonstances, à un acte de bravoure effectué sous le feu de l’ennemi pour la défense de la Patrie. Cette décision présidentielle est très significative, tant de l’état d’esprit du chef de l’Etat que d’une déperdition dramatique de nos valeurs fondatrices dans notre société à la fois inquiète et avide de bien-être matériel. En ce qui concerne monsieur 4%, on se situe dans la démagogie la plus utilitariste qui consiste à essayer de surfer sur les rares moments d’embellies dans les sondages, quand il faut rassembler les français contre le terrorisme. C’est l’une des rares qualités que les médias lui reconnaissent, sa soi-disant dignité au Bataclan ou à Nice… Et puis, laisser une trace dans l’histoire, même si on ne renouvelle pas le quinquennat, voilà une belle motivation pour cet être égocentré, même si la fonction présidentielle n’en ressort pas grandie. [....]

    Olivier Dejouy

    La suite sur Le Réveil Français

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-heroisme-bafoue