Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 1893

  • Immigration, islamisation, etc. : les gouvernements européens sont étrangers aux Européens.

    Les gouvernements européens luttent-ils vraiment contre l’immigration irrégulière et contre le terrorisme islamiste ?

    Non  les gouvernements européens sont devenus desgouvernements étrangers qui poursuivent désormais des fins étrangères aux intérêts des peuples européens.

    Un scénario identique

    Le scénario est toujours le même : que ce soit à Ajaccio, à Cologne, à Paris ou à Stockholm.

    A chaque fois les gouvernements et les médias tentent de passer sous silence, et, s’ils ne le peuvent pas, de minimiser les violences commises par les allogènes contre les autochtones. Et si, par contre, les autochtones décident d’exprimer leur colère contre ces agissements impunis ou contre l’accueil de nouveaux immigrants, alors, là, c’est le déchaînement :

    -Déchaînement médiatique et l’on crie au « racisme », bien sûr (1).

    -Déchaînement policier aussi, comme on vient encore de le voir en Allemagne où les canons à eau et les forces anti-émeutes ont été engagées contre les manifestants de PEGIDA qui protestaient pourtant calmement contre la façon dont le gouvernement et les médias allemands avaient traité les agressions du Réveillon : toutes forces évidemment absentes le 31 décembre à Cologne pour protéger les Allemandes !

    -Déchaînement judiciaire, enfin, pour faire taire les dissidents qui osent appeler les choses par leur nom et qui dénoncent la catastrophe migratoire ou l’islamisation.

    Une disproportion systématique

    Ce traitement institutionnel systématiquement biaisé traduit le fait qu’en Europe les gouvernements mettent en place progressivement un droit inégal et de nature ethnico-religieuse : intraitable pour les autochtones, très tolérant vis-à-vis des allogènes à qui on cède tout.

    En France, par exemple, les églises et les cimetières chrétiens ne sont jamais « profanés » : seulementdégradés si d’aventure on décide d’en parler, ce qui est de toute façon très rare. Et dans ce cas les ministres ne se dérangent pas. D’une façon générale les actes antichrétiens sont passés sous silence ou rangés, au mieux, dans la rubrique des faits divers. (2)

    Par contre, le moindre graffiti contre une mosquée fait la une des médias et mobilise les préfets et les ministres.

    De même le racisme antifrançais ou antiblanc n’est quasiment pas reconnu et pour ainsi dire jamais sanctionné par la justice, pourtant si sévère vis-à-vis de « l’incitation à la haine », même et surtout quand elle n’est suivie d’aucun effet.

    Pourquoi en est-on arrivé là ?

    Pourquoi les gouvernements européens se conduisent-ils ainsi, au risque de provoquer une grave fracture politique et ethnique en Europe ? au risque de pousser les autochtones à la révolte, comme on en voit actuellement les prémices partout ?

    Pour une raison simple : nos gouvernements obéissent à des motivations qui n’ont plus rien à voir avec l’intérêt ni même avec la survie des peuples européens et de la civilisation européenne. Ils sont devenus, au sens propre, des gouvernements étrangers.

    L’aveuglement idéologique

    Pourquoi ? Pour des raisons idéologiques d’abord.

    Car l’oligarchie, ralliée au cosmopolitisme, a désormais « la haine », comme disent « les jeunes des banlieues », de l’identité européenne. Le Grand Remplacement est conçu comme la punition eschatologique des Européens pour les crimes que leurs ancêtres sont censés avoir commis dans l’Histoire. Cette idéologie folle imprègne toute l’oligarchie qui se complaît dans un ethno-masochisme maladif et qui repose sur une lecture biaisée de l’histoire européenne et systématiquement insultante pour nos ancêtres.

    Egalement ralliée au libéralisme/libertaire, l’oligarchie considère qu’il faut aussi déconstruire les nations européennes pour assurer le triomphe du marché, censé apporter liberté et prospérité pour tous. L’Union européenne repose sur ce credo libéral qui présente les frontières, les identités et les nations comme autant d’injustes « discriminations » qu’il faut abolir. Et moins les résultats sont au rendez-vous et plus l’oligarchie persévère dans la « modernisation », c’est-à-dire la déconstruction, de tout ce qui constituait la trame des sociétés européennes.

    Mais cet aveuglement idéologique n’explique pas tout. Les gouvernements européens obéissent aussi à d’autres motivations, plus triviales.

    Les gouvernements aux ordres

    En effet, les gouvernements obéissent aussi aux injonctions du patronat européen, qui ne veut surtout pas d’une remise en cause de l’immigration qui lui permet d’abaisser les coûts salariaux et de faire pression sur le marché du travail. La question de l’immigration doit donc devenir taboue pour échapper à toute régulation politique.

    C’est justement ce à quoi aboutit l’application maximaliste des lois liberticides censées lutter contre la « discrimination » et le « racisme » en Europe ; ou encore le pathos compassionnel qui entoure systématiquement désormais tout ce qui a trait aux immigrants : empêcher d’aborder publiquement, politiquement et objectivement l’immigration.

    Le patronat, désormais mondialiste, maîtrise les médias de propagande, finance les partis politiques et peut utiliser à tout moment la menace de la « délocalisation » contre les gouvernements récalcitrants.

    Ses désirs sont donc des ordres pour la classe politicienne qui fait passer l’intérêt particulier des grandes entreprises mondialisées, comme celui des banques, avant celui des peuples européens, qui, eux seuls, supportent les conséquences de l’immigration de masse.

    Les gouvernements à la remorque des électeurs et des financeurs musulmans

    Enfin, pour des raisons démographiques et parce que la majorité des immigrants sont de confession musulmane, l’électorat musulman compte de plus en plus en Europe. En France cet électorat a majoritairement voté pour le candidat socialiste à l’élection présidentielle. Toute la classe politique, de gauche comme de droite (2), court donc après lui dans l’espoir de le séduire ou du moins de ne le point fâcher. D’où notamment la tolérance étrange dont les gouvernements font preuve vis-à-vis du communautarisme.

    En outre, ces mêmes gouvernements dépendent de plus en plus économiquement et financièrement des pétromonarchies musulmanes. On n’oubliera pas non plus qu’au début de la crise libyenne, le président Kadhafi avait menacé le gouvernement français de révéler les dessous de certains financements politiques. Mais la « révolution », aidée par le gouvernement français, lui a opportunément ôté la vie…

    Lénine disait de l’avidité des capitalistes que « Nous leur vendrons la corde pour les pendre ». Mais ce dont Lénine a rêvé, les pétromonarchies le réalisent avec des Etats européens en difficultés financières. Ainsi que deviendrait l’industrie d’armement en France si ses clients des pays arabes lui faisaient défaut ?

    Cela n’incite-t-il pas en retour ces mêmes gouvernements européens à se montrer « compréhensifs » vis-à-vis de leur population musulmane, qu’elle soit déjà installée ou « migrante » ?

    Des gouvernements de plus en plus étrangers

    Les Européens subissent ainsi l’installation progressive de véritables gouvernements étrangers en Europe : des gouvernements composés d’ailleurs pour une part de binationaux ou de naturalisés de fraîche date, prétendument pour être « représentatifs de la diversité de la population », mais des gouvernements qui se préoccupent prioritairement de la situation de ceux qui ne sont pas européens – et des gouvernements qui obéissent à des motivations étrangères aux intérêts européens, comme lorsqu’ils laissent la Commission européenne négocier en secret le futur Traité transatlantique.

    En France, le président de la République qui, selon son ancienne compagne, traiterait en privé les Français de « sans-dents » (3), est tout heureux d’aller ostensiblement prendre le « thé de la fraternité » dans une mosquée, alors qu’il n’a pas eu un mot à destination des chrétiens pour les fêtes de Noël ni des chrétiens d’Orient. Et la gauche « laïque » de pourchasser les crèches dans l’espace public tout en encourageant l’islam partout.

    En Allemagne, Mme Merkel continue de se faire le chantre de l’ouverture des frontières ainsi que de l‘accueil des « migrants » malgré l’opposition croissante de la population, et relance le dialogue avec la Turquie pour son adhésion à l’Union européenne – au motif, digne de Gribouille, que pour réguler les flux de migrants il faudrait faire entrer dans l’Union européenne un super-Etat musulman !

    Les Européens autochtones ont le droit de se taire

    Parce qu’ils sont donc « tenus » par des intérêts qui ne sont plus les nôtres, les gouvernements européens ont les yeux de Chimène pour les immigrants, leurs descendants et pour l’islam. Pas pour les Européens autochtones qu’ils affublent de tous les péchés du monde. Car ces gouvernements trouvent toutes les identités et toutes les religions sympathiques, sauf les nôtres.

    Ces gouvernements remplacistes considèrent en effet que les Européens autochtones n’ont finalement qu’un droit : celui d’acquiescer à la politique qu’ils conduisent pour leur fournir l’onction démocratique périodiquement. Pour le reste, les autochtones doivent se taire, en acceptant de voir leurs libertés se réduire et toujours plus de « migrants » s’installer chez eux de vive force.

    Car les gouvernements somment les autochtones d’accueillir tous les immigrants qu’ils font entrer en Europe depuis 40 ans et, au surplus, de prendre sur eux pour s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants.

    En France on appelle cela « l’intégration ». En Allemagne, après les violences du Réveillon, le maire de Cologne a déclaré que les Allemandes devaient désormais éviter le contact avec des inconnus ! Et tous les pays européens n’ont pas hésité à réquisitionner des logements pour installer les « migrants » arrivés en 2015, pas pour loger leurs concitoyens dans la détresse.

    Pour nos gouvernants, le « vivre ensemble » ne se conçoit en effet que dans la soumission des autochtones.

    Cela suffit. Peuples d’Europe, réveillez-vous !

    Michel Geoffroy, 14/01/2016

    Notes :

    1. Mais lorsque les racailles à Ajaccio ont attaqué les pompiers aux cris de « Sales Corses fichez le camp ! » ce n’était pas du « racisme », bien entendu.
    2. Rappelons que c’est N. Sarkozy qui a préconisé la « discrimination positive » en faveur des personnes issues de l’immigration, « l’islam à la française » et qui a institué le Conseil français du culte musulman.
    3. Valérie Trierweiler, Merci pour ce moment, Les Arènes, 2014.

    http://www.polemia.com/immigration-islamisation-etc-les-gouvernements-europeens-sont-etrangers-aux-europeens/

  • « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »

    Le Parlement européen de Strasbourg recevait hier en séance plénière Beata Szydlo,  Premier ministre de Pologne, membre du mouvement conservateur catholique, (réactionnaire et patriote disent même ses détracteurs), le  PiS, le parti droit et justice du  Jaroslaw Kaczyński. Est ce vraiment étonnant, il est   accusé de dérive autoritaire par les donneurs de leçons bruxellois. Il est vrai que le Pis n’hésite pas à défendre les valeurs traditionnelles et à  dénoncer  les ingérences de l’Europe bruxelloise dans ses affaires intérieures. Les questions de souveraineté sont éminemment sensibles en Pologne comme dans d’autres pays de l’Est d’ailleurs, lesquels  gardent le souvenir douloureux  du joug communiste. Ils ne se sont pas  libérés d’un totalitarisme pour  en subir un nouveau  sans broncher…

     Beata Szydlo, à,  la tête d’un gouvernement qui est entré en fonction  dans la foulée des élections du mois d’octobre dernier, a tenu à expliquer deux reformes jugées « controversées » par les européistes et autres démocrates progressistes, à savoir, celles de  la Cour constitutionnelle et desmédias publics.

     La loi sur la Cour constitutionnelle était «nécessaire pour corriger une loi non-démocratique prise par le gouvernement précédent». «Mon parti n’a jamais voulu dominer le tribunal constitutionnel, mais uniquement rétablir un certain équilibre». Quant à celle sur les médias publics, elle «ne lèse pas les règles européennes». «C’est une tentative de rétablir leur neutralité, il n’y a pas d’atteinte à la Constitution», a précisé Mme Szydlo. « Je suis venue ici parce que j’ai un grand sens des responsabilités, mais j’ai vraiment un sentiment d’injustice. La Pologne est un pays démocratique, ces débats sont dégradants, ils n’ont pas de sens », a-t-elle conclu.

    Toujours d’une kolossale finesse, Martin Schulz, le président socialiste allemand du Parlement, n’avait pas hésité à dénoncer il y a quelques semaines la «poutinisation » de la Pologne. Dans sa bouche ce n’est bien évidemment pas un compliment. Certes Vladimir Poutine a été réélu démocratiquement à une large majorité,  a restauré la fierté de son pays, son  rôle sur la scène internationale, a puissamment contribué à le sauver du chaos et de sa vente à la découpe à des intérêts étrangers… Autant de tares poutiniennes peut être pour  herr Schulz ? Mais  fermons la parenthèse.

    Quand bien même les relations entre la Pologne membre de l’Otan et la Russie sont assez délicates, pour toutes les raisons  historiques que l’on sait, l’eurodéputé libéral belge Guy Verhofstadt a émis le même son de cloche que M Schulz. Il a lui aussi fustigé le «(démantèlement du) système de contrôle démocratique» auquel se livrerait un  gouvernement polonais qu’il accuse de  faire le jeu du président russe.

     Le Monde a fait part de la gêne des «institutions européennes» qui «semblent en tout cas très inquiètes et embarrassées par ce bras de fer qui s’est enclenché avec la Pologne. Et ce d’autant plus qu’elles sont déjà confrontées à une situation inédite et dramatique de  poly-crises  (migrants, terrorisme, référendum britannique, etc), selon l’expression de Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne (…). à Bruxelles, beaucoup considèrent cette stratégie de la fermeté comme très risquée et, de nature, si elle paraît trop intrusive (sic) , à alimenter le discours eurosceptique du gouvernement ». Et à conforter, ajouterons-nous,   les critiques de ceux qui constatent que cette Europe qui  n’avait pas de mots assez durs pour conspuer par exemple  la « démocratie autoritaire »  de Viktor  Orban,  a  pourtant  une conception assez curieuse du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes,  à décider eux-mêmes, à rester eux-mêmes.

    Bien sûr,  Bruno Gollnisch se félicite que la Pologne rejoigne le camp de la résistance aux diktats progressistes,  cosmopolites, internationalistes,  immigrationnistes comme dernièrement laHongrie ou la Slovaquie. Les députés nationaux, patriotes, ont critiqué vivement les attaques contre le gouvernement du  parti droit et justice, qui est une émanation directe, légitime,  du vote  souverain du peuple polonais, telle qu’il s’est exprimé dans les urnes.

    Les instances bruxelloises, à l’instar d’une certaine gauche française, des cénacles mondialistes,  restent pétries par le fameux dogme révolutionnaire : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté».  De « leur»  liberté  bien sûr…

    http://gollnisch.com/2016/01/20/pas-de-liberte-pour-les-ennemis-de-la-liberte/

  • Départements en faillite : le bal des hypocrites

    france-faillite-e1425247172743.jpgDans le domaine des finances publiques, aussi, l'heure de vérité approche pour la France, et les choses ne pourront plus longtemps continuer comme avant.
    Le très consensuel et très juppéiste M. Bussereau, président de l’Association des départements français, et lui-même président du conseil départemental de Charentes-Maritimes, ne nous avait pas habitués à un langage aussi belliqueux. Il promet une « guerre totale » au gouvernement si celui-ci n’accepte pas de mettre la main au portefeuille pour équilibrer les budgets départementaux.
    Et la presse de citer quatre départements franciliens contraints d’augmenter les impôts et de procéder à des économies drastiques.
    On comprend la bataille médiatique orchestrée par les élus LR consistant à faire porter au gouvernement la responsabilité de la politique d’austérité qu’ils vont devoir appliquer dans leurs départements. On comprend aussi que l’exécutif socialiste souhaite laisser les élus locaux essuyer la colère des bénéficiaires qui recevront moins et des contribuables qui paieront plus !
    À un an de la présidentielle, ce petit jeu est de bonne guerre.

    Lire la suite

  • Le numéro anniversaire de Charlie : un acte de soumission

    Qu’importe que le numéro spécial anniversaire de l’attentat de Charlie, tiré à un million d’exemplaires, ne se soit pas vendu aussi bien qu’on l’a dit. L’important est qu’il constitue non point un acte de liberté mais, au contraire, de soumission à l’islam radical qui avait frappé l’hebdomadaire. Soumission qui se dit précisément « islam ». L’attentat a été commis par des islamistes et des islamistes seuls, mais pas d’amalgame ! Le numéro s’en prend au Dieu des chrétiens et lui seul, comme si c’était les chrétiens qui étaient responsables de l’attentat contre Charlie.
    Sauf le respect que nous devons aux victimes du 7 janvier, qui ne sont plus là pour donner leur avis (on aurait aimé connaître celui de Charb), c’est bien ainsi qu’il faut décrypter le dessin de couverture.
    Au premier abord, ce sont , au travers de ce vieux barbu familier, désigné comme l’assassin qui « court toujours », les trois religions monothéistes qui sont, ensemble, mises en cause. C’est le Dieu unique qui est coupable des attentats terroristes (sans doute l’était-il aussi des 40 millions de victimes de Staline et des 60 millions de Mao Tsé-toung, éliminées au nom d’une idéologie athée ?).
    Il est vrai que les trois religions du Livre, comme on dit, se méfient de la représentation de Dieu. Donc, en un sens, ce dessin ne vise personne. Mais ce Dieu assassin porte derrière la tête le triangle qui signifie la Trinité : il ne peut donc être que celui du Nouveau Testament.
    On dira que les Français ignorent ces détails et que, d’ailleurs, ils s’en moquent. Peut-être, mais les islamistes, eux, ne les ignorent pas. Les musulmans abhorrent la Trinité : le Coran n’a pas de mots assez durs pour dénoncer les « associateurs », comme il appelle ceux qui y croient. Et ils auront parfaitement compris, à ce signe discret, que cette caricature ne les vise pas.
    Ils auront compris, en même temps, qu’on a eu le souci de les ménager et que, donc, ils font désormais assez peur pour dissuader les attaques frontales. En ce sens, ils ont réussi leur coup du 7 janvier dernier. Les journalistes de Charlie ont-ils compris ce qu’ils faisaient ? À moins de les croire complètement incultes (ce qu’il ne faut pas exclure), bien sûr. Courageux mais pas téméraires, ils ne s’en prennent désormais plus frontalement aux musulmans. Comme ils sont aussi très prudents avec le judaïsme, leur seule cible est désormais la religion chrétienne.
    Le message est clair: nous ne nous en prendrons plus à vous directement, nous ne nous en prendrons qu’à ces braves bêtes de chrétiens: avec eux, nous ne risquons rien.
    Messieurs les assassins du 7 janvier 2015, vous avez atteint votre objectif. Bravo !

    Roland Hureaux

    Boulevard Voltaire :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuVFpEZFFVZYIENImH.shtml

  • Quand les « Décodeurs » s’en prennent à Marine Le Pen : entre mauvaise foi et bêtise

    À nos "décodeurs" avides de décrypter les faits et les discours, on pourrait proposer d'exercer leur sagacité sur le silence embarrassé des féministes officielles après Cologne.
    Quand un journal a pour titre Le Figaro et pour devise « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », il annonce clairement la couleur : il a des idées, qu’il ne s’interdira pas de défendre. En revanche, le nom de « Décodeurs », un blog du Monde, devrait garantir une analyse et une information objectives. Or, le 15 janvier, Pierre Breteau et Samuel Laurent y menaient une attaque en règle contre Marine Le Pen.
    L’article, intitulé « Marine Le Pen, une féministe à la mémoire courte », se veut le commentaire d’une tribune publiée par la présidente du Front national sur le site lopinion.fr, où elle réagissait aux agressions commises à Cologne le 31 décembre. Il est, en réalité, une accusation partiale et même mensongère.

    Lire la suite

  • Une magistrate exprime ses doutes sur l’affaire Kerviel

    ÉCONOMIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    Chantal de Leiris a été vice-procureur du Parquet de Paris. Enregistrée à son insu, elle avance « Quand vous en parlez, tous les gens qui sont un peu dans la finance, ils rigolent, sachant très bien que la Société Générale savait. [...] La Société Générale savait, savait, c’est évident, évident ».

    L’enregistrement a été réalisé par une policière
    Nathalie Le Roy, policière de la brigade financière, qui a elle-même exprimé ses doutes. Elle affirme qu’il ne s’agissait que d’apporter une pièce nouvelle au dossier. Elle serait lâchée par sa hiérarchie depuis qu’elle a témoigné.

    Jérôme Kerviel avait été condamné pour ses prises de risque non autorisées à la Société Générale
    En première instance puis en appel, il avait été condamné à 5 ans de prison, dont trois fermes pour abus de confiance. La peine avait été confirmée par la Cour de cassation en avril 2014. Ces révélations tombent à pic pour l’ancien trader. Elles sont été publiées hier alors que se tient aujourd’hui une audience pour demander la révision de son procès.

    http://fr.novopress.info/197115/magistrate-exprime-ses-doutes-laffaire-kerviel/

  • Sport de haut niveau et corruption : c’est au tour du tennis

    Lorsqu’il y a des milliards en jeu, il y a mécaniquement du dopage, des tricheries et des mensonges. Après le football et l’athlétisme, c’est le monde du tennis qui montre son vrai visage. A noter que « les affaires » de l’athlétisme et du tennis n’ont pas été dénichées suite à des investigations policières, mais journalistiques.

    Le tennis mondial touché par un scandale de matchs truqués. Seize joueurs du top 50 mondial sont soupçonnés d’avoir truqué des rencontres dans le cadre de paris frauduleux au cours des dix dernières années, selon la BBC (en anglais) et le site Buzzfeed. « Tous ces joueurs, parmi lesquels des vainqueurs de Grand Chelem, ont été autorisés à poursuivre leur carrière », affirme la BBC dimanche 18 janvier.

    Les deux médias, qui ne citent aucun nom de joueurs, affirment avoir eu accès à des preuves de corruption à grande échelle contenues dans des archives secrètes. Ces documents sont liés notamment à une enquête menée par l’ATP, l’instance dirigeante du circuit professionnel, en 2007, et montrent que des groupes de parieurs en Italie et en Russie ont misé des centaines de milliers de dollars sur des matches truqués, dont trois de Wimbledon.

    Huit joueurs concernés présents à l’Open d’Australie

    « Le rapport confidentiel des enquêteurs destiné au comité d’éthique, qui date de 2008, suggérait que des investigations soient menées sur 28 joueurs, mais cela n’a jamais été suivi d’effets », affirme la BBC. Selon ces médias, huit des joueurs signalés au comité d’éthique sont inscrits à l’Open d’Australie, qui a commencé lundi à Melbourne.

    Selon l’un des enquêteurs, Mark Phillips, interrogé par la BBC, « un groupe d’environ dix joueurs était le plus souvent mis en cause et se trouvait à la racine du problème. Les preuves étaient fortes, il y avait une bonne chance de tuer [la corruption] dans l’œuf, de créer une forte dissuasion et d’éliminer les éléments corrupteurs ».

    Selon BuzzFeed, les représentants des groupes de parieurs clandestins contactaient les joueurs dans leurs chambres d’hôtel lors de grands tournois et leur promettaient 50 000 dollars ou plus pour truquer leur match.

    L’ATP nie avoir fermé les yeux

    A Melbourne, le président de l’ATP, Chris Kermode, a démenti toute tentative d’escamotage. « Les autorités du tennis rejettent toute allégation selon laquelle des preuves de trucage de matches auraient été cachées ou ne feraient pas l’objet d’une enquête approfondie. Notre approche, c’est la tolérance zéro envers toute forme de corruption. Nous ne sommes pas complaisants, nous sommes vigilants », a-t-il ajouté.

    A propos de l’enquête de 2007, Chris Kermode a affirmé que les investigations sur un match douteux entre le Russe Nikolay Davydenko et l’Argentin Martin Vassallo Arguello n’avaient pas apporté d’indices suffisants. « Il nous faut des preuves et non des soupçons ou des ouï-dire », a-t-il ajouté, soulignant que 18 sanctions pour corruption avaient été prononcées, dont six suspensions à vie. En 2009, l’ATP a introduit des règles anticorruption. Mais celles-ci ne sont pas rétroactives.

    Source

    http://www.contre-info.com/sport-de-haut-niveau-et-corruption-cest-au-tour-du-tennis#more-40644

  • Kyenge Kashetu en « mission européenne » aux Fidji : 1,2 million d’euros

    Kyenge Kashetu, la Congolaise la plus célèbre d’Italie, a organisé un séminaire sur le changement climatique aux îles Fidji. 42 députés se la sont coulé douce, certains ne participant même pas aux travaux, dont 3 députés français.

    Ah le bon, l’excellent fromage du Parlement européen ! On en a de temps en temps quelques échos dans les journaux. Le quotidien italien Libero a ainsi raconté, vendredi 15 janvier, « l’excursion de Kyenge aux Fidji ». Cécile Kyenge Kashetu, la Congolaise la plus célèbre d’Italie, désormais chargée de définir la politique d’immigration du Parlement européen, est aussi « vice-présidente de l’assemblée paritaire Union européenne – ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) ». C’est à ce titre qu’elle a conduit aux îles Fidji, en juin dernier, une mission de 102 personnes : 42 députés européens, 29 fonctionnaires, 31 traducteurs. Vol en classe affaires pour tout le monde, hôtel quatre étoiles et, en prime, une indemnité de « travail » journalière de 152 euros par député, pour une réunion de trois jours. Le thème des discussions ? « Le changement climatique des mers et des océans », on s’en serait douté.

    Coût de l’opération ? Au moins 1 230 702 euros déjà budgétés, mais le chiffre est susceptible d’augmenter encore, car, comme l’a expliqué le directeur des politiques extérieures, Bernard Hellot, « les députés ont le droit de présenter leurs demandes de remboursement jusqu’au mois d’octobre de l’année suivante » : jusqu’à octobre 2016, donc, pour bien se souvenir de ce qu’ils ont pu dépenser aux Fidji.
    L’affaire fait du bruit en Italie, où l’on n’a pas oublié les folles dépenses de Kyenge Kashetu, à l’époque où cette grande conscience de la gauche immigrationniste était ministre de l’Intégration. Il Giornale n’a pas hésité à titrer : « Kyenge guide le congé des députés européens aux îles Fidji ».

    Il faut dire que, si Kyenge elle-même semble avoir eu la décence de participer aux « travaux » prévus, plusieurs députés, d’après le journal officiel du Parlement européen, en ont séché une partie. Pour se pencher de plus près sur « le changement climatique de l’Océan », probablement. Parmi les députés portés comme absents à « au moins une des trois journées de discussion », on compte un Allemand, un Espagnol, deux Polonais… et trois Français. Libero leur a adressé à deux reprises (la seconde fois, le 7 janvier, en déposant une lettre directement dans leur casier au Parlement européen) une demande d’explications : « est-il vrai que, aux Fidji, vous étiez absents au moins un jour sur trois ? Et si oui, pourquoi ? » Aucune réaction jusqu’à présent.

    Les trois Français sont les députées MoDem Marielle de Sarnez et Nathalie Griesbeck, et (comme chevalier servant de ces dames ?) le désormais célèbre Aymeric Chauprade.

    http://fr.novopress.info/197120/kyenge-kashetu-en-mission-europeenne-aux-fidji-12-million-deuros/#more-197120

  • L’État français, ennemi du peuple français, 2ème partie – par Guillaume Faye

    FRANCE (NOVOpress avec Guillaume Faye)

    L’État français est donc devenu un méga–structure corporatiste qui, depuis plusieurs décennies, dirigé par des gouvernements de droite ou de gauche, sape les fondements de la France. Ce ne sont pas les multinationales, les marchés, le mondialisme ni Bruxelles qui font exploser le chômage, paupérisent les classes moyennes et réduisent le niveau de vie, c’est la politique de l’État français. Ce n’est pas une agression extérieure qui a provoqué l’immigration de peuplement de masse, l’islamisation galopante, la montée du terrorisme djihadiste, l’explosion de la criminalité, c’est la politique de l’État français.

    Les 9 plaies de la nation française provoquées par l’État

    Voici les neuf domaines dans lesquels l’État français démolit la société et la nation françaises. Le processus s’est singulièrement aggravé depuis que la gauche PS – influencée par le trotskisme – dirige l’appareil d’État, un appareil qui, par ailleurs, est largement, du haut en bas de la hiérarchie, majoritairement innervé par la même idéologie.

    1 L’encouragement de la colonisation de peuplement et de l’islamisation. Toute la politique d’immigration a été objectivement orchestrée par l’État français depuis le regroupement familial de 1974. (1) L’État français est le seul responsable de la colonisation de peuplement massive et de l’islamisation et de tous les maux qu’elles provoquent. Ce remplacement de population est accompli contre l’avis du peuple. Jamais, dans toute l’histoire de France, jamais, un État n’avait accepté, cautionné, laissé faire, au prix même de l’irrespect des lois (non–expulsion des clandestins et des déboutés du droit d’asile) une telle entreprise que l’on pourrait comparer à un ethnocide sournois.

    2 L’abandon des classes populaires autochtones. La préférence étrangère est largement pratiquée dans les politiques sociales, de logement et d’embauche. La discrimination positive à caractère ethnique est partout encouragée voire imposée ; bien que la propagande prétende par un énorme mensonge que les personnes issues de l’immigration sont victimes de racisme et d’exclusion, inversion orwellienne de la réalité. Le peuple de souche des classes populaires (la ”France périphérique”) est délaissé, relégué. C’est lui qui est victime d’exclusions, de discriminations, de précarité, qui subit la criminalité, le racisme et la dureté administrative et fiscale de l’État ; lui, dont les prestations sociales, les aides et les revenus sont sacrifiés au profit des salariés publics surprotégés et de l’assistanat considérable des populations immigrées.

    3 Le naufrage de l’école publique, l’Éducation nationale étant devenue l’Éducation antinationale. Baisse de niveau dramatique, par dogmatisme égalitaire, de l’enseignement public primaire et secondaire, démolition et défiguration de l’enseignement de l’histoire de France…la liste est interminable. Destruction de la mémoire nationale et culpabilisation. L’inverse absolu de la philosophie scolaire de la IIIe République. L’ascenseur social et la méritocratie ont été tués par l’État pseudo–républicain depuis 1968. L’égalitarisme a détruit l’égalité des chances. Rue de Grenelle, les cabinets de droite ou de gauche sont tout aussi responsables.

    4 Le recul de la répression des crimes et délits et l’acceptation des zones hors droit. L’impunité judiciaire des délinquants sabote toute action policière. Les moyens d’investigation de la police ont été rognés et les récentes dispositions ”post-attentats” ne changent pas grand chose. Mme Taubira n’est qu’un épisode aggravant dans un processus débuté après 1981. L’État, dont les mandarins sont protégés, a laissé s’installer des centaines de zones de non-droit, à la fois défrancisées et criminogènes. Pire : l’État oblige les communes (logements sociaux, loi SRU) à héberger des quotas de certaines populations. Tout se passe comme si l’État–pachyderme évacuait une partie du territoire national laissée aux mains d’un occupant et lui en offrait de nouvelles portions. Le parallèle est saisissant avec l’État impérial romain déclinant. Et pour tout arranger, on force maintenant (loi SRU et quotas de ”logements sociaux ”) les communes préservées à accueillir les ”nouvelles populations”.

    5 La démolition économique des forces vives de la nation. Ponctions fiscales et sociales croissantes, contraintes administratives empilées, harcèlements juridiques, réglementarisme paralysant : des agriculteurs aux artisans, des PME aux professions libérales, des fortunes investisseuses aux créateurs d’entreprises, tous sentent bien que le Moloch étatique, avec ses relais syndicaux corporatistes et marxisés, plombe la création de richesse nationale. Et ce n’est pas le ”social–libéralisme” insignifiant de M. Macron (montagne de paroles, modernité factice accouchant d’une souris) qui change quoi que ce soit. Au bilan : chômage en ascension exponentielle, baisse de compétitivité, faillites, déclin de l’agriculture familiale, investissements en berne, fuite des talents et des fortunes qui partent enrichir d’autres pays…

    6 Le découragement de la natalité autochtone. Le gouvernement PS depuis 2012 a gravement dégradé les régimes des allocations familiales et aggravé les charges fiscales des familles avec enfants des classes moyennes, majoritairement de souche. Leur natalité est en baisse depuis 2013. Tout se passe comme si la reproduction du peuple français historique n’était pas souhaitée par l’État.

    7 Les atteintes croissantes à la liberté de la presse et d’expression pour les défenseurs de l’identité française et européenne. La loi sur la liberté de la presse et d’expression de 1881 est de plus en plus vidée de sa substance, à partir des lois Pleven de 1972. Depuis, les lois mémorielles et communautaristes s’empilent ; s’y ajoutent une jurisprudence partiale qui abandonne le droit positif au profit de jugements idéologiques, et les injonctions depuis 1994 de la Cour européenne – véritable gouvernement des juges non élus. On aboutit à ce que toute opinion ”incorrecte” soit réprimée, menacée et donc incitée à l’autocensure. En dépit de la mascarade ”Je suis Charlie”, le blasphème contre l’islam (pas contre les autres religions) est intégré par le droit de l’État français. Plus le djihad islamique frappe, plus l’”islamophobie” est réprimée et moins l’ennemi des Français et des Européens est désigné. (2) Les concepts de racisme, d’islamophobie, d’homophobie, etc. fonctionnent comme des instruments de répression à sens unique.

    Selon un modèle post–soviétique assoupli – sans goulag –l’idéologie officielle d’État, réprime de plus en plus toute contestation de ses dogmes, toute ”opinion interdite” par des sanctions à la fois pénales et socio-professionnelles. Il est même question de correctionnaliser les délits d’opinion. La ”république” est définitivement brouillée avec la liberté.

    8 Les abandons de la souveraineté nationale au profit du conglomérat technocratique de l’Union européenne. L’UE est une belle idée mais dont la réalisation concrète est catastrophique. L’avis et la volonté du ”peuple français” et même de ses ”représentants” ne comptent plus. L’État n’a plus de souveraineté monétaire, plus de souverainement commerciale, de moins en moins de souveraineté industrielle, plus de protection physique des frontières qui ont quasiment disparu, noyées dans l’espace Schengen. Il s’en accommode parfaitement. En revanche, il a accru sa masse volumique et sa pression fiscale.

    9 La soumission de la politique étrangère française à Washington, à l’Otan et à l’UE, relai des deux premiers, au mépris de l’intérêt national – et bien sûr européen. Le dernier épisode aura été la crise ukrainienne (voir divers article de ce blog) où l’État français a obéi à la politique aberrante de sanctions contre la Russie. Ce qui, sur les plans économique et stratégique, est complètement contraire aux intérêts de la France, la Russie étant notre premier partenaire et notre premier allié naturel sur l’échiquier planétaire. Mais, que voulez-vous ? Ces Messieurs du Quai d’Orsay prennent leurs ordres sur les rives du Potomac. Cette remarque ne signifie aucun anti–américanisme primaire de ma part.

    L’État français provoque son propre dépérissement : il tue la poule aux oeux d’or.

    L’État français ne cherche donc plus à être souverain comme représentant et défenseur du peuple français. Il vise d’abord la reproduction et l’expansion de son propre organisme, autoritaire et parasitaire, privilégié, aux frais du peuple de souche des classes de l’économie privée. Mais en même temps, il s’attaque, par idéologie, à ce peuple autochtone qui le fait vivre. Cette contradiction est suicidaire. L’État français ne sera pas secouru par ses protégés.

    À maints égards, cet État pachydermique ressemble à l’État romain de l’Empire agonisant (Ve siècle) qui, lui non plus, ne cherchait plus la gloire ou la défense de Rome : énorme pression fiscale, impuissance à protéger les populations contre des invasions barbares qu’il a lui-même favorisées. Le parallélisme est fascinant. C’est pourquoi, dialectiquement, l’État pachydermique français est menacé de mort : en croyant se renforcer, il se saborde. Il croule sous son propre poids. Fuite des élites, baisse des recettes fiscales, dette croissante, soumission aux marchés créanciers, invasion migratoire de populations hostiles non maîtrisées, insécurité et délinquance explosives, perte de contrôles de pans entier du territoire. Il scie la branche qui supporte son organisme adipeux.

    Une jeune personne qui est aujourd’hui titularisée comme fonctionnaire s’illusionne. Elle n’a rigoureusement aucune chance d’être payée jusqu’à la fin de sa vie professionnelle ni a fortiori de percevoir une retraite garantie comme ses aînés. Tout simplement parce qu’il n’y aura plus un sou pour la rémunérer. Pas de miracles : personne ne prêtera plus à l’État français. La faillite est pour dans moins de dix ans.

    L’État français dépérit aussi par l’étranglement progressif de son propre principe de liberté (”républicain”) puisqu’il réprime de plus en plus cette liberté d’expression démocratique. Sa pseudo laïcité se soumet à l’islam envahisseur. La décomposition de l’État français actuel est peut-être souhaitable pour que renaisse, dans la douleur, la France. Une seconde Révolution française est possible ; si elle advient, elle sera très différente de la première. Probablement, beaucoup plus radicale et sismique.

    (1) À l’époque, il était pertinent d’accuser le ”patronat” d’importer de la main d’œuvre à bon marché. Depuis les années 80, ce schéma est faux. L’immigration n’est plus du tout de travail.

    (2) M. Valls ne cesse de désigner le « terrorisme » comme ennemi, terme sémantiquement neutre. Le terrorisme ? Mais qui sont les terroristes, à 100% ? Il n’ose même pas employer le mot ”islamisme”, a fortiori ”islam”. M. Valls, matamore mou, est terrorisé, victime du terrorisme intellectuel.

    http://fr.novopress.info/197067/letat-francais-ennemi-du-peuple-francais-2eme-partie-guillaume-faye/#more-197067

  • «Décomposition française» de Malika Sorel-Sutter

    Decomposition-Fr.-189x300.jpg♦ Malika Sorel-Sutter vient de faire paraître un ouvrage d’une densité exceptionnelle dédié à la France :Décomposition française/ Comment en est-on arrivé là ?.

    Il est symptomatique de constater que nombre des protestations qui s’élèvent à très haute voix contre l’immigration-invasion et ses conséquences sur l’identité française, les principes républicains, le statut de la femme et la décadence de l’école proviennent de femmes qui ont mis tant d’espoir dans notre pays : Jeannette Boughrab, Lydia Guirous, Malika Sorel-Sutter.

    Au travers de la dénonciation véhémente de « l’opération liquidation » de la nation française que nous subissons, elle manifeste une grande passion pour la France, une peine profonde pour ce que celle-ci est devenue et une connaissance certaine de la problématique de l’immigration-invasion et de la complicité de la caste politique à l’égard de celle-ci.

    Un attachement profond pour la France

    Les raisons de cet attachement sont particulièrement émouvantes. Petite fille élevée dans le sud de la France dans un environnement français, elle a suivi ses parents en Algérie. Elle y a vécu à l’heure française dans le souvenir des senteurs de Provence. L’Histoire de France résonnait en elle. Son diplôme d’ingénieur en poche, elle a quitté l’Algérie pour rejoindre la France qui s’était mise à hanter son cœur. Le choc du retour a été « un grand espoir déçu » qui explique son engagement, ses livres et son appartenance au Haut Conseil de l’Intégration, dissous, et c’est révélateur, par Hollande.

    Les épisodes et les dates charnières

    Aux yeux de M. Sorel-Sutter la véritable date charnière est l’année 2005 qui a connu 20 jours d’émeutes urbaines. Celles-ci ont constitué une coupure au sein des illusions nationales sur l’espoir d’une intégration culturelle massive des immigrés et de leurs descendants.

    C’est également en 2005, grande étape de la marche vers le communautarisme, qu’a été créé le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) aux premiers états généraux duquel la fine fleur de l’oligarchie avait assisté et donné sa caution.

    Les constats

    Sorel-Sutter procède longuement, de façon très documentée et avec quelle fureur incisive, à plusieurs constats que nous ne pouvons que résumer ici.

    • La laïcité, une digue qui cède

    La laïcité qui établit une séparation entre le spirituel et le temporel et les hiérarchise devrait constituer un rempart inexpugnable contre la progression de l’islam et de l’islamisation de la France. Pourtant elle a été et est toujours bafouée par la classe politique qui n’a de cesse de proclamer les « valeurs de la République » pour le plus grand malheur de celle-ci.
    La langue française, véhicule de la culture française et de la vision occidentale du monde, cède le pas devant les enseignements des langues et cultures d’origine (ELCO).
    Les familles n’ont pas été protégées contre la prééminence du Coran sur les lois de la République, avec des conséquences désastreuses pour le statut des femmes et l’extension du voile sous toutes ses formes.

    L’Etat a encouragé cette fuite du religieux face à la laïcité. Bloqué en 1905 contre les catholiques, il a créé le Conseil français du culte musulman et ses représentants se sentent obligés chaque année de ployer le genou devant le CRIF.

    • Une identité nationale qui explose face à la diversité ethnique

    Tout commence par les mots. L’oligarchie est passée du concept d’assimilation à celui d’inclusion en passant par ceux d’intégration et d’insertion. Ainsi a pu être consacrée l’idée de « diversité » présente dans la Charte de la diversité instituée par Jean-Pierre Raffarin en 2004 mais que Sarkozy a échoué à inscrire dans le préambule de la Constitution.

    Cela ne l’a pas empêché de créer un Commissariat à la diversité ni ses ministres de pousser de manière insidieuse la discrimination positive et une politique des quotas. On assiste à l’émergence d’une préférence étrangère qui se transforme sur le terrain en une discrimination négative, fruit d’une politique d’inégalité imposée par les gouvernants au détriment des Français.

    Deux mouvements se conjuguent : l’un consiste à glorifier ce qui n’est pas français et l’autre à dénigrer ou mépriser ce qui l’est. La bien-pensance mène également une politique de culpabilisation sur le fondement d’une Histoire de France tronquée et falsifiée afin de faire disparaître la fierté d’être français. Comment dans ces conditions les jeunes immigrés ne se tourneraient-ils pas vers leurs origines contre la France ?

    • La nationalité a été dissociée de l’identité

    Selon les « élites », l’assimilation des enfants de l’immigration serait un fait acquis en application du droit du sol, puisqu’ils sont nés en France.

    Sorel-Sutter affirme pour sa part qu’il s’agit d’une idée fausse et que l’assimilation n’est jamais globale mais résulte d’un choix individuel. Au cours d’un entretien entre A. Sinclair et le roi du Maroc Hassan II, celui-ci a bien expliqué à la journaliste que les immigrés marocains ne seront jamais intégrés à 100% et qu’ils feront de mauvais Français, ce qui condamne la double nationalité.

    Désormais, en France, la citoyenneté a été dissociée de l’identité et les conditions du maintien de la cohésion nationale ne sont plus réunies.

    • L’effondrement des piliers du système républicain de l’assimilation

    Les acteurs du Système s’accordent à affirmer que c’est à l’école qu’incombe le devoir de former les citoyens français mais dans le même temps ils font tout pour rendre sa mission impossible. En raison de l’importance des flux migratoires, les familles ont perdu toute liberté d’agir et demeurent enchaînées à leur groupe culturel d’origine. Or sans l’appui des familles le rôle de l’école dans le processus d’assimilation est voué à l’échec.

    Il en va de même de l’Université qui connaît les mêmes phénomènes de communautarisme et d’islamisation, le point d’orgue étant l’IUT de Saint-Denis dont le courageux directeur a fait l’objet de menaces de mort.

    • La lâcheté et la complicité des politiques et des pouvoirs publics

    C’est le comportement d’un Etat résigné et démissionnaire, incapable de faire respecter les lois françaises qui a conduit à l’invasion migratoire. La lâcheté de l’Etat dans l’affaire de la crèche Baby-loup l’a bien montré.

    Sorel-Sutter dénonce la complicité des pouvoirs publics :

    -c’est la politique du fait accompli par laquelle on laisse enfreindre les lois et puis on place les Français devant l’obligation d’accepter ce qui est ;

    -c’est la politique des accommodements qui guide en particulier la modification et la rédaction des programmes d’enseignement ;

    -c’est la pratique répétée de la repentance publique de préférence à l’étranger ;

    -la loi SRU « qui prive les Français de leur droit de vivre dans ces territoires où ce sont leurs normes qui fondent les règles du jeu constitue l’un des meilleurs symboles d’une forfaiture qui ne dit pas son nom » ;

    -enfin, n’oublions pas les cinq volets du monstrueux et terrifiant rapport de refondation, en fait l’abandon, de l’intégration dont M. Sorel-Sutter résume son approche primaire en une équation : « extra-européen=bien ; européen=mal ».

    Les responsables

    Sorel-Sutter désigne les responsables de la transformation du projet politique de la France qui vise la mise en minorité progressive du peuple autochtone dans son propre pays :

    -les organisations internationales font tourner le même logiciel depuis des décennies dans leurs rapports et leurs recommandations ;

    -l’Union européenne a joué dans les années 1980 un rôle majeur de réflexion et de recommandation. La Cour européenne des droits de l’homme détient le pouvoir de sanctionner les Etats qui n’appliqueraient pas les engagements qu’ils ont souscrits ;

    -mais, comme le souligne M. Sorel-Sutter, la véritable responsabilité revient aux Etats européens qui ont décidé en 2004 de tourner le dos au modèle d’assimilation qui passe par l’intégration culturelle ;

    -la classe dirigeante a précipité la France dans le multiculturalisme par opportunisme. C’est ce que dénonce M. Sorel-Sutter en évoquant les thèses de Terra nova, l’action immigrationniste du Conseil d’Etat d’où provient T. Tuot, auteur d’un rapport transgressif sur l’intégration, et l’énarchie qui empêche tout renouvellement des élites de l’appareil d’Etat.

    Enfin, M. Sorel-Sutter se montre particulièrement sévère sur la responsabilité de l’Eglise dont l’ingérence continue et orientée des évêques dans le débat sur l’accueil des migrants contribue à créer le malheur des Français et des migrants eux-mêmes. Les déclarations du pape sont particulièrement irresponsables et, une fois de plus, la hiérarchie de l’Eglise se retrouve du côté des puissants.

    Une gauche sectaire responsable et coupable

    Sans esquiver les fautes d’une droite veule et suiveuse, M. Sorel-Sutter consacre un chapitre cinglant sur les responsabilités de la gauche française. Elle dénonce le sectarisme qui lui est consubstantiel. Avant d’être français ou républicains ses membres sont de gauche. C’est une communauté de pensée, de comportement et d’intérêt qui n’a aucun goût pour la vérité et qui chasse en groupe fermé.

    L’auteur accuse l’hégémonie culturelle de la gauche qui se manifeste depuis trois décennies notamment dans les médias et lui permet de manipuler l’opinion publique. C’est ce qui lui a permis, après l’échec patent du projet socialiste en 1983, d’imposer les idéologies de substitution de l’Europe et surtout de l’antiracisme qui donnait un supplément moral à la politique libérale que suivait désormais le pouvoir socialiste.

    Cette idéologie de l’antiracisme a servi à imposer l’esprit de repentance, à décourager les Français de défendre leur culture et leur société. Elle a constitué une aubaine pour les descendants d’immigrés qui n’avaient pas envie de s’intégrer.

    La décomposition française est la conséquence directe de l’antiracisme et le fruit pourri d’une gauche dont la culpabilité est éclatante mais qui, comme celle de la gauche des années 1930, ne sera jamais punie.

    En définitive le livre de M. Sorel-Sutter est l’expression d’une fureur intime et sincère contre la lâcheté et la trahison de ceux qui avaient le devoir de protéger et défendre la France et sa civilisation. C’est un ouvrage d’une grande portée.

    Il est cependant dommage que son auteur n’ait pas franchi un pas de plus pour faire apparaître que ce qui se passe en France et en Europe est le fruit d’une volonté d’envergure mondiale et qu’il s’agit d’une substitution de peuples et de civilisation conceptualisée, organisée et planifiée.

    André Posokhow, Consultant, 13/01/2016

    Malika Sorel-Sutter, Décomposition française/ Comment en est-on arrivé là ?, Fayard, Coll. Documents, novembre 2015, 312 pages

    http://www.polemia.com/decomposition-francaise-de-malika-sorel-sutter/