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magouille et compagnie - Page 1893

  • C’est difficile…

    Donc, le terrorisme jihadiste n’a rien à voir avec l’islam. OK. Même si je n’arrive quand même pas à comprendre comment le « jihad », mot du Coran, n’a rien à voir avec l’islam.

    Le ministre de l’Intérieur, pour qui « ce n’est pas un délit de prôner le jihad », déclare qu’il a fermé trois mosquées où l’on prône le jihad. OK. Si on commençait à vérifier la cohérence des paroles et des actes des gouvernants, on n’en sortirait pas.

    Mais le problème se complique. Car il faut donc désormais comprendre que ces mosquées où l’on prêche l’islam n’ont rien à voir avec l’islam. Et même Bernard Cazeneuve parle d’une école coranique clandestine dans une de ces mosquées. Une école où l’on apprend le Coran qui n’a rien à voir avec l’islam.

    Là ça devient vraiment difficile.

    C’est comme ce mot de « radicalisation » et de « radicalisés ». Il semble qu’il ne s’agisse ni des radicaux de gauche ni des radicaux valoisiens, qui sont pourtant les radicalisés historiques, essentiellement des radicalisés du laïcisme. Qui sont donc les « radicalisés » que l’on recherche ? Car s’ils n’ont rien à voir avec l’islam, qu’est-ce qu’ils peuvent bien radicaliser ? On ne radicalise pas le rien, on ne peut radicaliser qu’une doctrine. Or ça n’a rien à voir avec l’islam, nous affirme-t-on. Quel mystère…

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/

  • Le Ministère de l'Intérieur recense 89 "mosquées radicales"... et en ferme 3

    Selon la presse de juin 2015, le ministère de l'Intérieur recensait 89 mosquées radicales sur le sol français.

    3 mosquées ont été fermées depuis la semaine dernière dans le cadre de l'état d'urgence, a annoncé le ministre de l'Intérieur.

    A 3 par semaines, peut-on espérer que d'ici 6 mois ces mosquées soient toutes fermées ?

    Michel Janva

  • De l'avortement au genre : le Planning familial est de toutes les idéologies

    Dans une tribune, le Planning familial répond aux candidats FN qui veulent lui couper les subventions. On y lit notamment :

    "[...] Si l’accès à la contraception et le droit à l’avortement sont l'ADN du Planning familial, la lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles, les violences faites aux femmes, les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre, les politiques de pénalisation (prostitution, étrangers sans papier...) sont aussi ses combats d’une actualité hélas brûlante. Depuis quarante ans, les avancées des droits des femmes sont nombreuses. Beaucoup sont inscrites dans la loi, mais toutes sont loin d’être appliquées. Lutter pour les droits, et l’application de ces droits, ne suffit pas.

    La démarche du Planning familial est politique, globale et transversale. Parler d’égalité, lutter contre les violences, ou pour une égalité salariale, n’ont de sens qu’à travers une approche globale. Impossible de lutter contre le sida sans parler de sexualité, et de parler de sexualité sans la situer dans le cadre de la problématique des rapports femmes-hommes. Impossible de construire une société d’égalité sans la laïcité, conçue comme outil d’émancipation et de vivre ensemble. Tous ces combats passent par l’éducation à la sexualité, à la citoyenneté, dès le plus jeune âge, et tout au long de la vie. Construire l’égalité, entre femmes et hommes comme entre citoyens et citoyennes de toutes origines et de toutes situations sociales, est le fil rouge de toutes nos actions."

    Le Planning familial confirme donc être une association politisée.

    Mais au fait, Valérie Pécresse a déclaré ne pas vouloir subventionner la théorie du genre et le Planning avoue faire la promotion du genre : Valérie Pécresse va-t-elle donc cesser de subventionner le Planning ?

    Michel Janva

     

  • Comment l’argent de l’Arabie saoudite et du Golfe alimente la terreur

    Daniel Lazare est l’auteur de plusieurs livres dont  The Frozen Republic: How the Constitution Is Paralyzing Democracy (Harcourt Brace).

    Exclusif : Alors que le bilan des morts des attentats de Paris continue de s’aggraver, le président Hollande dénonce « un acte de guerre » de l’État islamique, mais, nous explique Daniel Lazare, la réalité sous-jacente est que les riches amis de la France dans le Golfe persique sont les complices de cette horreur.

    Au lendemain du dernier attentat terroriste de Paris, la question n’est pas de savoir quel groupe en particulier est responsable de l’attaque, mais en tout premier lieu de savoir qui est responsable de l’émergence de l’État islamique et d’Al-Qaïda. La réponse qui a émergé de plus en plus clairement au cours de ces dernières années est que ce sont les dirigeants occidentaux qui ont utilisé des portions croissantes du monde musulman comme terrain pour leurs jeux guerriers, et qui viennent maintenant verser des larmes de crocodile sur les conséquences de leurs actes.

    Ce phénomène a commencé dans les années 80 en Afghanistan, où la CIA et la famille royale saoudienne ont quasiment inventé le djihadisme en essayant d’imposer aux Soviétiques une guerre à la vietnamienne juste dans leur arrière-cour. C’est ce qui s’est passé aussi en Irak, que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont envahi en 2003, déclenchant ainsi une guerre civile féroce entre les chiites et les sunnites.

    C’est ce qui se passe aujourd’hui au Yémen où les États-Unis et la France aident l’Arabie saoudite dans une guerre aérienne de grande ampleur contre les chiites Houthis. Et c’est ce qui se passe en Syrie, théâtre du jeu guerrier le plus destructeur, là où l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe fournissent armes et argent à Al-Qaïda, à l’État Islamique, connu aussi sous les noms d’ISIS et de Daech, et à des organisations du même type, ce que les États-Unis savent parfaitement.

    Les dirigeants occidentaux encouragent cette violence tout en s’en indignant quasi simultanément. En avril 2008, un responsable du ministère des finances a témoigné, lors d’une audition devant le Congrès : « L’endroit d’où part l’argent que reçoivent les groupes terroristes sunnites et les Talibans reste prioritairement l’Arabie saoudite. » [cf Rachel Ehrenfeld «Their Oil is Thicker Than Our Blood» dans Saudi Arabia and the Global Islamic Terrorist Network : America and the West’s Fatal Embrace (New York: Palgrave Macmillan,2011), p. 127.]

    En décembre 2009, Hillary Clinton a indiqué dans une note diplomatique confidentielle que les donateurs d’Arabie saoudite constituaient, et ce au niveau mondial, la source la plus importante de financement des groupes terroristes. En octobre 2014, Joe Biden a déclaré aux étudiants de la Kennedy School de Harvard : « les Saoudiens, les émirats, etc. […] sont si déterminés à provoquer la chute d’Assad et surtout à mener par procuration une guerre chiites contre sunnites […] [qu’]ils ont versé des centaines de millions de dollars et fourni des dizaines de milliers de tonnes d’armement militaire à tous ceux qui voulaient se battre contre Assad, sauf que ceux qui ont reçu cette manne, c’étaient Al-Nosra et Al-Qaïda. »

    Le mois dernier, le New York Times s’était plaint dans un éditorial de ce que les Saoudiens, les Qataris et les Koweitiens maintenaient leurs donations non seulement à Al-Qaïda mais aussi à l’État Islamique.

    Cependant, même si on a souvent promis d’arrêter de financer ces groupes, les robinets sont demeurés grand ouverts. Les États-Unis ont non seulement approuvé de telles pratiques, mais ils en ont même été partie prenante. En juin 2012, le Times a écrit que la CIA travaillait avec les Frères Musulmans à faire passer aux rebelles anti-Assad des armes fournies par les Turcs, les Saoudiens et les Qataris.

    Deux mois plus tard, la Defense Intelligence Agency, le Bureau du renseignement militaire, a indiqué qu’Al-Qaïda, les salafistes et les Frères Musulmans dominaient le mouvement rebelle syrien, que leur but était d’établir une « principauté salafiste dans l’est de la Syrie » là où se trouve maintenant le califat et que c’est « précisément ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition », c’est-à-dire l’Occident, les États du Golfe et la Turquie, « afin d’isoler le régime syrien. »

    Plus récemment, l’administration Obama n’a soulevé aucune objection lorsque les Saoudiens ont fourni à Al-Nosra, la branche officielle syrienne d’Al-Qaïda, des missiles de pointe TOW pour l’aider lors de son offensive dans la province d’Idleb au nord de la Syrie. Elle n’a pas protesté quand les Saoudiens ont souhaité très vivement accroître leur aide à ces groupes, en réponse à l’intervention russe qui soutient le régime affaibli d’Assad.

    Il y a deux semaines, Ben Hubbard du Times a indiqué que les troupes des opérations spéciales américaines introduites dans le nord de la Syrie avaient reçu l’ordre de travailler avec des rebelles arabes qui avaient précédemment collaboré avec Al-Nosra et qui – bien qu’Hubbard ne le précise pas – ne manqueront sûrement pas de le faire de nouveau quand les Américains seront partis.

    Collaboration, vous avez dit collaboration ?

    Bien qu’ils vouent une haine éternelle à Al-Qaïda, les États-Unis et leurs alliés du Golfe travaillent main dans la main avec ces mêmes forces, lorsqu’il s’agit d’atteindre certains objectifs. Pourtant, à présent, de Washington à Riyad, les dirigeants se désolent fort de ce que ces mêmes groupes mordent la main qui les nourrit.

    C’est là un scénario qui s’est trop souvent répété ces dernières années. « Terrorisme » est un terme quasiment dépourvu de sens, qui brouille et obscurcit les événements plus qu’il ne les éclaire. Les attaques du 11 septembre ont mené à « une guerre mondiale contre la terreur » et, en même temps, à une vertigineuse dissimulation à propos de ceux qui étaient effectivement responsables de cette terreur.

    Une chape de plomb s’est abattue sur le rôle joué par les Saoudiens en Afghanistan, où est né le réseau de ben Laden, et l’administration Bush a discrètement exfiltré des États-Unis 140 Saoudiens, y compris une vingtaine de membres de la famille ben Laden, après que le FBI les eut entendus, d’une façon plus que superficielle.

    Quand le régent saoudien Abdallah ben Abdelaziz qui devait encore attendre trois ans avant de régner officiellement, a rendu visite à Bush dans son ranch du Texas en avril 2002, le président a à peine fait allusion au World Trade Center et il a coupé la parole à un journaliste qui insistait pour en parler.

    « Oui, moi, le prince héritier condamne vigoureusement les individus qui ont tué des citoyens américains. Nous travaillons constamment avec lui et son gouvernement, pour l’échange de renseignements et pour tarir la source des financements … ce gouvernement se donne du mal et c’est quelque chose que j’apprécie énormément. »

    Bush mentait. Un mois seulement avant cette visite, Robert Kallstrom, l’ancien sous-directeur du FBI, s’était plaint que les Saoudiens ne montraient pas beaucoup d’empressement à enquêter. « Ils ne donnent pas l’impression de faire grand chose, et franchement, ça n’a rien de nouveau. »

    En avril 2003, Philip Zelikow, le néoconservateur en charge de la commission du 11 septembre, s’est séparé d’une investigatrice, Dana Leseman, quand celle-ci s’est montrée trop déterminée à enquêter sur les liens avec l’Arabie saoudite. [cf Philip Shenon, The Commission : The Uncensored History of the 9/11 Investigation (New York: Twelve, 2008), pp 110-13.]

    L’épisode le plus étonnant de l’étouffement d’une partie de l’enquête, c’est ce qui s’est passé pour un chapitre de 28 pages d’un rapport du Congrès, qui traitait de la question de la complicité de l’Arabie saoudite. Ce rapport a été, dans son ensemble, lourdement remanié, et ce chapitre s’est, quant à lui, trouvé entièrement supprimé. Bien qu’Obama, peu après être entré en fonction, ait promis à une veuve du 11 septembre, Kristen Breitweiser, de veiller à ce que ce chapitre soit rendu public, il n’en a rien été.

    Au lieu d’identifier les responsables, Washington a préféré laisser les Américains dans l’ignorance. Au lieu d’identifier les vrais coupables, l’administration Bush, soutenue par les Démocrates et la presse, a préféré blâmer de vagues et « infâmes individus » d’un autre monde. Le même phénomène s’est produit en janvier dernier avec le massacre à Charlie Hebdo. On a beaucoup évoqué les insignes « Je Suis Charlie » et les grandes manifestations, où se trouvaient notamment Netanyahou, Sarkozy et l’ambassadeur d’Arabie saoudite, mais on n’a pas fait allusion aux rapports qui s’empilaient à propos des contributions financières des Saoudiens. C’est, en effet, à cette source que s’abreuve Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique, le groupe qui a entraîné Chérif Kouachi et a manifestement fomenté l’attaque.

    Les rapports selon lesquels Riyad a depuis collaboré avec l’AQAP (Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique) dans sa guerre contre les chiites Houthis ont connu le même sort. Les avions saoudiens sèment la mort et la dévastation dans tout le Yémen, Al-Qaïda a pris le contrôle d’une ville de l’est, Mukalla, un centre pétrolier et un port maritime de 300.000 habitants et s’est aussi emparé de certaines parties d’Aden. Le groupe a ainsi accumulé un arsenal de dizaines de tanks T-55, de chars 22, mais également des missiles antiaériens et d’autres armes.

    Personne n’a tiré la sonnette d’alarme

    Une telle situation devrait avoir de quoi alarmer Washington, pourtant tous se sont contentés de hausser les épaules. L’administration Obama continue à encourager l’Arabie saoudite dans son attaque contre la plus pauvre des nations du Moyen-Orient, elle lui fournit un appui technique et une aide navale, tandis que la France, si désireuse de supplanter les États-Unis dans son rôle de premier fournisseur d’armes du royaume, appuie ce pays, elle aussi.

    Le président français, François Hollande, soutient ainsi le royaume, qui soutient les forces, qui ont soutenu les auteurs du massacre de Charlie Hebdo. Il soutient aussi un royaume qui permet à l’argent d’affluer vers ISIS, groupe qu’il identifie désormais comme responsable des dernières atrocités en date.

    Hollande préfère battre sa coulpe et lancer des appels vibrants à « la compassion et à la solidarité » plutôt que de revoir d’abord ses liens avec ceux qui sont à l’origine de telles attaques.

    Au niveau le plus fondamental, il s’agit d’une crise à propos du pétrole, de l’argent et d’un empire américain qui reste paralysé devant le désastre qu’il a créé au Moyen-Orient. Quand Obama a lancé son célèbre appel pour un changement de régime à Damas – « Pour le bien du peuple syrien, le temps est venu pour le président Assad de démissionner » – cela semblait un jeu d’enfant.

    La révolte montait, le régime ne tenait plus qu’à un fil, et on pensait que ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’Assad ne subisse le même sort que Kadhafi. « Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort, » Hillary Clinton criait victoire, quelques mois près la mort de Kadhafi ; on pensait alors qu’Assad n’allait pas tarder lui non plus à mourir sous les coups d’une foule insurgée.

    Assad s’est cependant avéré plus résistant que prévu, principalement parce qu’il pouvait compté sur un parti de poids qui, bien que corrompu et coupé des réalités, jouissait tout de même encore d’un soutien populaire important. A mesure qu’il se montrait capable de rester au pouvoir, les États-Unis se trouvaient pris dans une guerre de plus en plus sectaire, menée par des extrémistes sunnites financés par des pays du Golfe.

    Confronté à un dilemme entre d’un côté, Assad, et de l’autre, ISIS et Al-Qaïda, Obama a hésité et traîné des pieds, refusant de s’engager pleinement dans la cause des rebelles, mais échouant à s’opposer quand ses amis les plus proches financent les organisations que les USA considèrent officiellement comme des suppôts de Satan.

    Au lieu de venir à bout d’ISIS, cette politique du ni-ni a laissé s’envenimer la situation. L’organisation est plus riche que jamais, ses troupes avancent dans de flamboyants pick-up Toyota et disposent de moyens techniques sans précédent. Il y a deux semaines, elle a, sans doute, abattu un avion de ligne russe dans le Sinaï. Jeudi, elle a dépêché deux tueurs-kamikazes dans une banlieue chiite de Beyrouth, lesquels ont fait 43 morts et plus de deux cents blessés.

    Et à présent, selon les autorités françaises, ISIS a envoyé une équipe d’au moins huit militants pour mitrailler différents endroits à Paris. Se référant manifestement aux bombardements occidentaux contre des cibles ISIS en Syrie, un tireur aurait crié pendant l’assaut du Bataclan : « Ce que vous faites en Syrie, vous allez le payer maintenant. »

    Ce spectacle d’horreur est produit par Washington, Riyad et l’Élysée.

    La montée de l’extrême-droite

    Que faire ? Ces événements sont une bénédiction pour Marine Le Pen, qui les utilisera sans aucun doute pour attiser la xénophobie, grande pourvoyeuse de voix pour le Front national. C’est une aubaine, pour d’innombrables politiciens de l’est de l’Europe, depuis le Hongrois Victor Orban, jusqu’au premier ministre slovaque Robert Fico, qui profitent eux aussi du sentiment anti-immigration grandissant.

    En Pologne, où le président Andrzeij Duda a dénoncé les quotas de réfugiés de l’Union européenne, et où 25.000 manifestants d’extrême-droite ont récemment défilé à Varsovie aux cris de « la Pologne aux Polonais, » les nationalistes se frottent les mains avec jubilation.

    Depuis des semaines, les sites web d’extrême-droite et les journaux ont averti qu’ISIS utilisait la vague de réfugiés pour infiltrer des combattants en Europe, et maintenant ils peuvent évoquer le massacre du Bataclan et dire qu’ils avaient raison.

    C’est un argument que les gens ordinaires trouveront probablement imparable et c’est pourquoi il est crucial de souligner le rôle des gouvernements occidentaux dans la débâcle. Après avoir déversé la destruction sur les nations musulmanes les unes après les autres, les dirigeants occidentaux ne devraient pas à être surpris de voir la violence déborder chez eux.

    Il se peut que la fermeture des frontières façon Donald Trump ou Nigel Farage soit considérée par les électeurs comme une démarche logique, mais plus les États-Unis et leurs alliés imposeront un « changement de régime » et terroriseront la population au Moyen-Orient, plus le nombre de réfugiés cherchant à fuir augmentera. Les pays européens peuvent ériger toutes les barrières qu’ils veulent à leurs frontières, un nombre croissant de migrants les contournera.

    Le même raisonnement vaut pour la violence. Peu importe les efforts que l’Occident fera pour se protéger contre les désordres qu’il a lui-même créés, il s’apercevra qu’un cordon sanitaire est impossible à maintenir. L’Arabie saoudite a quadruplé ses achats d’armes ces dernières années, alors que le Conseil de Coopération du Golfe avec ses six membres dispose aujourd’hui du troisième budget militaire du monde.

    Ce sont des nouvelles formidables pour les industries de l’armement, sans oublier les politiciens prêts à tout pour donner un petit coup de pouce à leur PIB, mais un peu moins réjouissantes pour la foule des gens ordinaires au Yémen, en Syrie, au Liban et à Paris qui subissent maintenant le contrecoup de tout cet armement et de toute cette violence. Plus l’Alliance occidentale et ses « partenaires » du Golfe persisteront à semer le chaos au Moyen-Orient, plus l’extrême-droite et la xénophobie augmenteront, que ce soit en Europe ou aux États-Unis.

    Daniel Lazare, 14/11/2015

    Source : Comment l’argent de l’Arabie saoudite et du Golfe alimente la terreur, par Daniel Lazare.
    https://www.les-crises.fr/comment-largent-de-larabie-saoudite-et-du-golfe-alimente-la-terreur-par-daniel-lazare/

    Traduction : les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
    Consortiumnews.com,
    https://consortiumnews.com/2015/11/14/how-saudigulf-money-fuels-terror/

    http://www.polemia.com/comment-largent-de-larabie-saoudite-et-du-golfe-alimente-la-terreur/

  • Élections régionales : l’incertitude s’accroît à quelques jours du premier tour

    – POLITIQUE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    Il y a encore un mois, pour les régionales, on promettait une bérézina électorale au Parti Socialiste et un large succès au duo Les Républicains-UDI, le FN étant par ailleurs susceptible de remporter une ou au plus deux victoires symboliques.

    La donne a changé avec les attentats islamistes du 13 novembre
    Tandis que la cote de popularité du président Hollande grimpe en flèche (il a repris 20 points), le Parti Socialiste bénéficie d’un vote utile à gauche. Les électeurs se détournent en effet des petits partis de gauche, au profit du parti du gouvernement. Parallèlement, l’électorat de droite se droitise : depuis l’affaire Morano et les attentats, un nombre croissant d’électeurs passent des Républicains au Front National.
    Résultat : les forces de gauche, du Centre-Droit et de la droite nationale s’équilibrent ; Les Républicains ne sont plus les grands favoris.

    Manuel Valls avait bien anticipé cette configuration
    Comme nous l’avons détaillé dans notre bulletin du 18 novembre, le gouvernement savait qu’il existait une menace d’attentats imminente. Et il espérait bien en tirer profit sur le plan électoral. C’est ce qui explique que Manuel Valls, quelques jours avant le 13 novembre, avait affirmé que tout devait être fait pour barrer la route au Front National, jusqu’à un désistement dit républicain.

    Mais il faut aussi entendre par là un désistement des candidats du Centre-Droit !
    Et si cela ne se fait pas, le Premier ministre compte au moins sur le fait que les électeurs nationalophobes se tourneront au second tour vers les listes de gauche. Dans certaines régions, ce sont en effet les listes conduites par les socialistes qui apparaîtront comme la meilleure candidature du Système. Peut-être en Rhône-Alpes par exemple.
    Si les résultats du premier tour sont serrés, on peut attendre des surprises au soir du second tour.

    [édité par NOVOpress]
    En tout cas, le FN continue à faire peur, comme en témoignent les déclarations de François Patriat, président PS de la région Bourgogne, lors d’une réunion publique à Besançon :

    Daech fait le boulot du FN. S’il réussit à communautariser les gens, le but est atteint.

    On voit par là que le PADAMALGAM, ça n’est pas pour tout le monde… Même si la primeur de ce type de dérapage doit probablement être attribuée à Jean-Christophe Lagarde. Il y en a d’ailleurs pour tous les goûts, car à ceux que Daesh ne ferait pas peur, le MEDEF a sorti hier l’amalgame avec l’extrême-gauche et le programme commun de 1981.
    Marion Maréchal-Le Pen estime d’ailleurs que le patron du Medef, Pierre Gattaz
    est en mission commandée pour tenter de faire peur au monde économique, mais qui n’est pas dupe. Les seules attentes qu’a le monde économique, ce n’est pas de savoir qui est aux affaires, mais de savoir si la fiscalité est avantageuse, si la sécurité est assurée, si le transport des salariés est assuré, tout simplement.

    « Malheureusement pour lui l’ensemble des suggestions qu’il fait sont reprises dans notre programme qu’il n’a manifestement pas lu », a-t-elle ajouté, affirmant notamment que le FN ne prônait pas une augmentation du SMIC, mais simplement des baisses de cotisations sur certains salaires les plus bas, ce qui augmente mécaniquement la rémunération du salarié.

    http://fr.novopress.info/

  • Face à LMPT, Marianne s'inquiète

    MLa journaliste militante politiqueDelphine Legouté, rédactrice en chef du newsmagazine Marianne,s'inquiète sous le titre :

    "Mauvaise nouvelle : la Manif pour tous a trouvé son filon pour les régionales"

    Et elle écrit :

    "La sortie de Marion Maréchal-Le Pen sur le Planning familial ? C'est eux. Celle de Valérie Pécresse sur la "théorie du genre" ? Toujours eux. Les obstinés de la Manif pour tous, peu audibles depuis la fin de leur combat d'arrière-garde contre le mariage gay, ont trouvé un nouveau filon pour les élections régionales. Depuis une semaine, une (petite) partie du débat politique tourne autour de leurs propres obsessions.

    Pourtant, on ne peut pas dire que les questions familiales ou LGBT fassent franchement partie des compétences des régions. Mais la Manif pour tous a trouvé une pelote de laine à dérouler : celle des subventions du Conseil régional. Ajoutez à cela une série de rencontres avec des têtes de liste aux élections animées par un journaliste de Valeurs actuelles, et voici cette question invariablement posée : "si vous êtes élu-e, allez-vous supprimer telle ou telle subvention ?" [...]"

    L'hebdomadaire Marianne aurait-il peur de perdre aussi ses subventions ? Selon le ministère de la culture et de la communication, Marianne a perçu1 504 222 euros d'aides financières de l'État en 2012.

    Michel Janva

  • Isère: un candidat PS et responsable de SOS Racisme mis en examen pour viol et violences conjugales

    Amar Thioune, président de SOS Racisme Rhône-Alpes, en 18e position sur la liste du PS aux régionales en Isère, a été mis en examen pour viol et violences conjugales, des faits qu’il nie, a-t-on appris mercredi auprès du parquet. « Les faits sont contestés et il bénéficie de la présomption d’innocence », a souligné Jean-Yves Coquillat, procureur de la République à Grenoble, confirmant une information du quotidien Dauphiné Libéré.

    « Son épouse a déposé plainte et une enquête a été diligentée. Comme les faits sont contestés, on a ouvert une information judiciaire » confiée à un juge d’instruction indépendant, a précisé le magistrat. Placé en garde à vue lundi, Amar Thioune a été mis en examen pour viol et violences sur conjoint et laissé libre sous contrôle judiciaire le lendemain. Les faits en cause remontent à la nuit du 7 au 8 octobre.

    Source : BFM via FDS

    http://www.contre-info.com/

  • Régionales : la criante absence de stratégie du PS face à la montée du FN

    À moins d'une semaine du premier tour des élections régionales, la nette progression du FN dans les sondages rend certains socialistes fébriles.
    Quelles que soient les variations de l'opinion ou les surprises de l'actualité, la direction du PS répète sa ligne comme un mantra: aucune décision, aucune stratégie ne sera arrêtée pour réagir face à la poussée du FN avant le soir du premier tour. Une posture destinée à préserver la campagne des candidats sur le terrain, et à donner le change au ni-ni des Républicains. Alors même que les derniers sondages donnent le FN en passe de remporter trois régions, en cas de triangulaire au second tour.
    Mais à six jours du premier tour, tous les socialistes ne veulent plus jouer à se faire peur en repoussant au dernier moment les décisions cruciales. «Je sais que c'est difficile à croire mais rien n'est arrêté» sur la stratégie au soir du premier tour, déplorait jeudi le député PS Yann Galut dans Le Parisien. Auteur d'un «guide anti-FN» en 2014, le député du Cher s'interrogeait: «Entre nous, on ne discute que de ça. C'est vraiment quelque chose qui nous travaille. Quel va être notre score? Est-ce qu'on maintient nos listes? Est-ce qu'on se retire?», raconte-t-il dans le quotidien.
    Rue de Solférino, la fébrilité est encore montée d'un cran la semaine dernière. Réunies avec le premier ministre mardi, les têtes de listes socialistes n'ont convenu que d'une chose: aucune décision ne sera arrêtée avant le soir du premier tour. Cette position publique, martelée au sujet notamment des fusions de listes PS-LR là où le FN pourrait l'emporter, semble donc se traduire aussi en interne par une absence de discussions. Si la situation inquiète certain, elle en réjouit d'autres, comme, Christophe Castaner, tête de liste en difficulté face à Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca. «Aujourd'hui, prôner la fusion du FN c'est faire le jeu du FN. Mais ça pourrait ressurgir très vite», croit savoir le député. En effet Manuel Valls n'a jamais caché qu'il était prêt à envisager cette option. Mais jeudi 12 novembre, le patron du PS jurait pour sa part ne pas vouloir en entendre parler. «On met le FN trop au centre. La bataille centrale est avec la droite», avait-il martelé, adressant au passage ce message au premier ministre: «Je dis à tous les socialistes: ‘trop de confidences nuisent à la cohérence'».
    Contacté par le Scan, Christophe Borgel, spécialiste des élections au PS se fait le chantre de la méthode Coué. «Je comprends que l'on soit inquiet face à la montée du FN, mais dans le combat politique, je ne comprends jamais que l'on puisse être fébrile. Mais je ne peux malheureusement pas bâillonner tous les députés socialistes», lance-t-il. «Comme nous l'avons déjà dit, notre position ne se décidera qu'au soir du premier tour, en fonction de l'ensemble des résultats, et une fois connue la position des autres partis. Nous gardons la volonté de faire le meilleur score possible au premier tour», martèle l'élu de Haute-Garonne. «J'appelle nos amis à ne pas oublier les surprises des départementales en mars dernier: le FN était donné au-delà de 30% et il n'a fait que 25. La droite était donnée gagnante partout et nous avons finalement bien résisté», ajoute Christophe Borgel. «Ces prochains jours seront décisifs, nous allons nous exprimer», promet-il. Et le député de miser sur un sursaut des abstentionnistes: «Avec ce qu'il vient d'arriver en France, les gens en sont encore à mesurer l'impact des attentats sur le cours de leur vie, pas encore sur leur vote. Pour les convaincre, nous devons démontrer notre capacité à porter le pacte de sécurité».

    Marc de Boni  Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuApyVpyuoRrBjEgV.shtml

  • Régionales : la criante absence de stratégie du PS face à la montée du FN

    À moins d'une semaine du premier tour des élections régionales, la nette progression du FN dans les sondages rend certains socialistes fébriles.
    Quelles que soient les variations de l'opinion ou les surprises de l'actualité, la direction du PS répète sa ligne comme un mantra: aucune décision, aucune stratégie ne sera arrêtée pour réagir face à la poussée du FN avant le soir du premier tour. Une posture destinée à préserver la campagne des candidats sur le terrain, et à donner le change au ni-ni des Républicains. Alors même que les derniers sondages donnent le FN en passe de remporter trois régions, en cas de triangulaire au second tour.
    Mais à six jours du premier tour, tous les socialistes ne veulent plus jouer à se faire peur en repoussant au dernier moment les décisions cruciales. «Je sais que c'est difficile à croire mais rien n'est arrêté» sur la stratégie au soir du premier tour, déplorait jeudi le député PS Yann Galut dans Le Parisien. Auteur d'un «guide anti-FN» en 2014, le député du Cher s'interrogeait: «Entre nous, on ne discute que de ça. C'est vraiment quelque chose qui nous travaille. Quel va être notre score? Est-ce qu'on maintient nos listes? Est-ce qu'on se retire?», raconte-t-il dans le quotidien.
    Rue de Solférino, la fébrilité est encore montée d'un cran la semaine dernière. Réunies avec le premier ministre mardi, les têtes de listes socialistes n'ont convenu que d'une chose: aucune décision ne sera arrêtée avant le soir du premier tour. Cette position publique, martelée au sujet notamment des fusions de listes PS-LR là où le FN pourrait l'emporter, semble donc se traduire aussi en interne par une absence de discussions. Si la situation inquiète certain, elle en réjouit d'autres, comme, Christophe Castaner, tête de liste en difficulté face à Marion Maréchal-Le Pen et Christian Estrosi en Paca. «Aujourd'hui, prôner la fusion du FN c'est faire le jeu du FN. Mais ça pourrait ressurgir très vite», croit savoir le député. En effet Manuel Valls n'a jamais caché qu'il était prêt à envisager cette option. Mais jeudi 12 novembre, le patron du PS jurait pour sa part ne pas vouloir en entendre parler. «On met le FN trop au centre. La bataille centrale est avec la droite», avait-il martelé, adressant au passage ce message au premier ministre: «Je dis à tous les socialistes: ‘trop de confidences nuisent à la cohérence'».
    Contacté par le Scan, Christophe Borgel, spécialiste des élections au PS se fait le chantre de la méthode Coué. «Je comprends que l'on soit inquiet face à la montée du FN, mais dans le combat politique, je ne comprends jamais que l'on puisse être fébrile. Mais je ne peux malheureusement pas bâillonner tous les députés socialistes», lance-t-il. «Comme nous l'avons déjà dit, notre position ne se décidera qu'au soir du premier tour, en fonction de l'ensemble des résultats, et une fois connue la position des autres partis. Nous gardons la volonté de faire le meilleur score possible au premier tour», martèle l'élu de Haute-Garonne. «J'appelle nos amis à ne pas oublier les surprises des départementales en mars dernier: le FN était donné au-delà de 30% et il n'a fait que 25. La droite était donnée gagnante partout et nous avons finalement bien résisté», ajoute Christophe Borgel. «Ces prochains jours seront décisifs, nous allons nous exprimer», promet-il. Et le député de miser sur un sursaut des abstentionnistes: «Avec ce qu'il vient d'arriver en France, les gens en sont encore à mesurer l'impact des attentats sur le cours de leur vie, pas encore sur leur vote. Pour les convaincre, nous devons démontrer notre capacité à porter le pacte de sécurité».

    Marc de Boni  Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuApyVpyuoRrBjEgV.shtml

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