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magouille et compagnie - Page 1892

  • Xavier Raufer : « Ces gens-là nous ont désarmé moralement »

    Xavier Raufer, docteur en géographie est enseignant et conseiller de plusieurs hommes politiques. Il est unanimement reconnu comme l’un des meilleurs experts du terrorisme international.

    Monde et Vie : Le Président de la République nous a décrétés en guerre avec l'État islamique. Mais que sait-on de l'État islamique ?

    Xavier Raufer : Il y a un principe qui n'est pas nouveau, qui est connu depuis l'origine de la civilisation européenne, depuis la Grèce antique, c'est : Connais ton ennemi. C'est un principe fondamental que ce soit dans la pensée stratégique chinoise (Sun Tse) ou dans la plus ancienne pensée grecque de la guerre. J'observe que depuis l'émergence en 2013 de l'État islamique, on nous bassine sur ce que cette entité fait mais on ne nous dit pas ce qu'elle est. Alors que c'est le point fondamental pour avancer vers la compréhension des deux grands problèmes actuels: le terrorisme au Moyen-Orient et la question des migrants. Beaucoup fuient ou disent fuir l'État islamique. Bien sûr il y a beaucoup de réfugiés économiques qui veulent selon les mots de la bienséance « avoir une vie meilleure » mais ils disent fuir les coupeurs de têtes et c'est l'État islamique qui coupe les têtes. Il y a à la fois un problème sécuritaire et un problème d'invasion.

    Il faut mesurer la singularité de l'Etat islamique, rien à voir avec d'autres entités de guérilla, d'autres groupes armés. En deux minutes je peux vous expliquer ce qu'est le Hezbollah. Je ne le peux pas avec l'État islamique. Et je ne suis pas le seul. Le Président de la République comme Barack Obama ne le savent pas. Or, le meilleur moyen de perdre une guerre est de ne pas connaître son ennemi.

    Je vous donne un exemple : il existe une étude sur les 50 plus hauts membres de l'État islamique. Il n'y pas d'islamistes parmi eux. Il y a des clowns, des leurres comme al-Baghdadi.

    Les autres sont des anciens officiers de l'armée de Saddam Hussein. Quand on étudie le résultat des écoutes sur la transmission des ordres, sur les lignes de commandements, Al-Baghdadi ne joue aucun rôle. La totalité du commandement est dans les mains des anciens officiers de Saddam. Ils ont eu une vie avant l'État islamique. Ils n'étaient pas spécialement religieux (cela aurait été mal vu), ils buvaient de l'alcool, leurs femmes n'étaient pas voilées. On nous dit : ce sont les méchants, mais leur réalité est beaucoup plus trouble que cela.

    Pourquoi ont-ils attaqué la France et pas un autre pays membre de la coalition ?

    Les gens qui sont dans l'illicite comme les criminels ou les terroristes agissent selon un principe immuable qui est l'effet de déplacement. Quand c'est trop dur à un endroit on va ailleurs. Dans cette optique la France a dû leur apparaître comme un ventre mou que l'on pouvait frapper.

    Maintenant que l'enquête commence à avancer, pouvons-nous retracer la somme d'erreurs d'analyse qui ont facilité l'action des terroristes ?

    Le 18 novembre devant les maires de France, le Président de la République a fait ce qu'il fallait faire : il a nommé l'ennemi. Quand le médecin pose un diagnostic, il nomme la maladie ; quand on découvre une comète, on lui donne un nom. Le fait de nommer fait exister. C'est le premier cours de science politique, la première heure de la première année : est souverain celui qui désigne l'ennemi. Le problème c'est que c'était le 7 janvier qu'il fallait le dire et pas le 15 novembre. Mais il y a eu un tel déferlement de « pas d'amalgame », une telle débauche de « vivre ensemble ». La bienséance a mis en place un dispositif d'aveuglement collectif. Ils nous ont désarmés moralement.

    Le Premier ministre nous dit qu'il va falloir s'habituer à la menace islamiste. Quels chantiers de réflexion sont encore devant nous ?

    Je ne veux pas entendre parler du fait que cela va durer, qu'il faut s'habituer. Rappelez-vous des groupes d'Abou Nidal, cette branche dissidente du mouvement palestinien, disparue après la guerre froide intitulée « Fatah conseil révolutionnaire ». Ils avaient commis des attentats contre nous, préparés depuis un camp retranché, dans le désert de Libye. Le Service action est descendu dans leur désert, 50 des leurs ont été exterminés et ils ne sont pas revenus chez nous. Il faut savoir porter la guerre sur le terrain de l'ennemi.

    Actuellement les bombardements sont de la communication, ils n'ont pas d'intérêt. Prenez un exemple. Il y a un mois, l'État islamique a eu un problème de trésorerie le poussant à réduire la solde de ses mercenaires de 300 à 100 dollars. Parmi eux il y a eu immédiatement 200 à 300 désertions vers Jabat-al Nosra qui reçoit encore l'argent de l'Arabie Saoudite. Ils sont comme les grandes compagnies de mercenaires du Moyen Âge et de la Renaissance. J'aimerai bien savoir qui nous bombardons car d'une semaine à l'autre les mêmes hommes, avec les mêmes barbes et les mêmes kalachnikovs sont chez les "méchants" et ensuite, selon les critères de M. Fabius, chez les "gentils".

    Il faut anticiper les menaces au lieu de courir derrière. C'est bien de trouver des appartements conspiratifs ou des fourgonnettes pleine de kalachnikovs mais c'est mieux de le faire avant qu'il y ait 130 morts. Dotons-nous des instruments pour arriver à ce résultat. On rougit d'avoir à formuler ce type d'évidence mais ceux qui nous gouvernent sont tellement K.O. qu'il faut bien les leur rappeler.

    Propos recueillis par André Ringwald monde&vie  23 novembre 2015

  • Ils révèlent l’arnaque des cartouches d’encre soi-disant vides

    « Une petite imprimerie a fait une étonnante découverte en ouvrant les cartouches usagées de leur imprimante EPSON. Celles-ci contenaient des grosses quantités d’encre alors que l’imprimante demandait leur remplacement… Histoire d’une obsolescence démontrée.

    En Europe, près de 200 millions de cartouches sont utilisées et jetées chaque année. Une manne de 60.000 tonnes de déchets dont on se passerait bien. La rumeur court depuis plusieurs années, les fabricants d’imprimantes utiliseraient diverses techniques pour encourager le remplacement précoce des cartouches. En effet, face aux prix des imprimantes qui ne cessent de baisser, le commerce des cartouches est de loin le plus juteux pour les marques. Et il y a de quoi ! Une cartouche domestique de couleur noire contient en moyenne entre 6 et 15 millilitres d’encre (parfois plus) pour un coût allant de 10 à 15 euros. Ceci équivaut à plus de 1000 euros le litre d’encre. De « l’or liquide » qu’il conviendrait, en principe, d’utiliser jusqu’à la dernière goutte.

    Jusqu’à 23% de gaspillage

    Comme l’indique le site pixelistes.com, c’est « un pavé dans la mare du « lobby » des fabricants d’imprimantes » que vient d’envoyer Seattle Bellevue Fine, une petite société spécialisée dans l’impression. Ceux-ci utilisent régulièrement une imprimante professionnelle de type Epson 9900 et le « budget encre » leur est particulièrement élevé. D’une contenance de 350 millilitres, elle coûtent 150 euros chacune. Comme toute imprimante, une alerte se déclenche automatiquement quand l’imprimante juge que le niveau d’encre est critique. Il devient alors impossible d’imprimer tant que les cartouches ne sont pas remplacées.

    Les membres de Bellevue Fine ont ainsi décidé de démonter les cartouches pour en extraite le précieux liquide et la surprise va être à la hauteur de leurs espérances. Chaque cartouche contenait entre 60 et 80 millilitres d’encre, soit entre 17 et 23% du contenant. Bien loin des 1% indiqué par l’appareil.

    Sur l’ensemble de la gamme de couleurs, l’entreprise va récupérer près d’un litre d’encre. Epson n’ayant jamais donné suite aux réclamations de l’entreprise, ceux-ci ont décidé de publier leur découverte dans une vidéo publiée sur Youtube.

    Un phénomène déjà connu mais ignoré

    Déjà en 2008, le fameux magazine informatique PC World avait révélé cette « arnaque » courante réalisée par les grandes marques de l’impression. À l’époque, les tests avaient démontré que certaines imprimantes poussaient à changer une cartouche alors qu’elle contenait jusqu’à 45% du contenu initial. Paradoxalement, EPSON s’en sortait plutôt bien avec 8% d’encre restante contre 24% chez Canon et 43% chez Kodak (cartouches originales).

    En pratique, le phénomène est considéré comme une forme d’obsolescence profitant de la naïveté du consommateur tout en laissant les marques prétexter des spécificités techniques (qualité d’impression) pour se justifier. Rappelons que dans le documentaire Prêt à jeter, réalisé par Cosima Dannoritzer en 2010 et diffusé sur Arte, on découvrait qu’une imprimante, également de marque EPSON, était soupçonnée de porter une puce limitant le fonctionnement de l’appareil à 18 000 impressions pour inciter l’utilisateur à la remplacer.

    Au delà de ce gaspillage manifeste, il faut savoir que les cartouches d’encre usagées font partie de la famille des Déchets Industriels Spéciaux (DIS). En effet, elles contiennent des composants très toxiques pour l’environnement dont de l’aluminium, des plastiques non-biodégradables, de l’oxyde de fer, et l’encre elle-même. Par ailleurs, les tambour photoconducteur peuvent contenir de l’arsenic et du nitrate d’argent. Si la filière du recyclage des cartouches d’encre s’est largement développée ses dernières années, ainsi que les systèmes de cartouches rechargeables à volonté, on est encore très loin d’une solution soutenable en matière d’impression domestique.

    Une seule question, le « bad buzz » généré par les révélations de cette entreprise vont-elles faire réagir les industriels de l’impression ? Tout dépendra probablement de l’ampleur des partages. »

    Source mrmondialisation

    http://www.contre-info.com/ils-revelent-larnaque-des-cartouches-dencre-soi-disant-vides#more-40637

  • La fabrique de l’aliénation : l’École techno-libérale

  • Vigipirate : un leurre de communication, un instrument de conditionnement des populations

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polemia.com.
    «Vigipirate, c’est d’abord un leurre.» 

    ♦ Vigipirate est un plan gouvernemental ambitieux. Son objectif affiché est d’« assurer en permanence une protection adaptée des citoyens, du territoire et des intérêts de la France contre la menace terroriste ».

    Après dix ans de Vigipirate « rouge » et un an de Vigipirate « alerte attentat », plutôt raté !
    Vigipirate, c’est d’abord un leurre.

    Un leurre de communication : le gouvernement fait croire qu’il agit alors qu’il aggrave les problèmes par sa politique d’immigration de masse en provenance des pays musulmans. Il ne sert à rien de renforcer les politiques sécuritaires sans changer de politique migratoire ! Et de diplomatie !

    Vigipirate n’est pas seulement inutile, il est aussi coûteux : 10.000 militaires se promènent dans les rues et les dépenses de sécurité des entreprises et des établissements publics explosent. Sans aucun bénéfice pour la sécurité.

    Bien au contraire. De deux choses l’une : ou les contrôles sont faits à la va-vite et créent l’illusion d’une fausse sécurité ; ou ils sont un peu plus tatillons et créent des files d’attente à l’extérieur des bâtiments. Des files d’attente qui pourraient faciliter le « travail » de terroristes pouvant alors mitrailler des lieux touristiques de l’extérieur ou tout simplement lancer un véhicule sur les visiteurs. Tout le monde le sait. Un rapport ministériel a souligné ce danger il y a plus de dix ans. Si un attentat de ce type est commis, le responsable portera un nom : Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur.

    Pourquoi donc s’obstine-t-on à maintenir ces pratiques aberrantes sauf cas exceptionnels ?

    Pour conditionner les populations. Des populations qui sont invitées à se soumettre à des fouilles inutiles et humiliantes : « Levez les mains », « Les bras en l’air », vous disent certains agents, ignorant les usages avant de vous laisser entrer dans un musée ou une grande surface commerciale.

    Allons plus loin ! Les établissements publics et privés ont recruté au débotté des « agents de sécurité »  dont on aimerait être sûr qu’ils ont tous été préalablement formés et qu’ils ont obtenu les agréments nécessaires des autorités de police. D’autant – il suffit d’ouvrir les yeux – pour constater que les recrutements privilégient manifestement des populations en provenance de l’immigration ; y compris issues des bandes de banlieue dont les membres trouvent des débouchés dans les… entreprises de sécurité. On a ainsi découvert que des dizaines de militants islamistes opéraient à Roissy.

    A moins que le contrôle de Français de souche par des immigrés, pour beaucoup musulmans, ne soit qu’une étape de plus vers la soumission prophétisée par Houellebecq. Doit-on l’accepter sans broncher ?

    Jean-Yves Le Gallou, 14/01/2015

    Source : Boulevard Voltaire

    http://www.polemia.com/vigipirate-un-leurre-de-communication-un-instrument-de-conditionnement-des-populations/

  • Ajaccio, Cologne, Marseille… dirigeants irresponsables !

    Nos responsables sont bien… irresponsables ! Ils ont une grande facilité à ne plus assumer les conséquences de leurs choix. Le réel leur fait peur et seule l’émotion les fait réagir. Leur mauvaise conscience leur dicte une politique conduite uniquement par l’esprit de repentance et le culte de la culpabilité collective.

    Outre-Rhin, la situation semble de plus en plus tendue. Les Allemands, abasourdis comme un grand nombre d’autres Européens, commencent tout juste à comprendre que le monde des Bisounours, vendu en boucle par leurs médias et leurs politiques, n’existe pas. Le multiculturalisme, tant vanté par la chancelière Merkel, paraît beaucoup moins idyllique depuis quelques jours. Les nombreuses agressions sexuelles, ayant eu lieu à Cologne, Hambourg, Stuttgart, mais aussi dans d’autres villes allemandes et d’autres pays européens (Autriche, Suède, Finlande…), sont là pour nous ramener à une réalité plus dure et violente.
    Étant liées pour une grande partie d’entre-elles, malgré ce qu’en disent nos moralisateurs et nos déconstructeurs, à l’arrivée de soi-disant pauvres migrants, réfugiés politiques et demandeurs d’asile, ces agressions sexuelles devraient normalement nous permettre de sortir de notre dormition tellement le nombre dépasse l’entendement.
    Nos responsables sont dans l’incapacité de se remettre en cause. Ils ne vivent que d’idées et de ce fait ne peuvent voir le monde tel qu’il est. Ils sont prêts à brader la sécurité de leurs propres peuples juste pour ne pas avoir à prendre et assumer des décisions difficiles, mais pourtant nécessaires. Enfermés dans une logique mondialiste et antiraciste, ils sont impuissants et aveugles. Face à des évènements compliqués, tragiques, ils refusent de se comporter en chefs d’État responsables et préfèrent jouer les abbé Pierre ou les mère Theresa.
    Ceci, comme le dit Michel Onfray, leur permet de se mettre « en scène, dans un rôle vertueux, héroïque ». Accablés par leur mauvaise conscience, ils ne savent plus ce que veut dire diriger et, au lieu d’agir, ils ne font que réagir. Sous le poids de plus en pesant de l’influence médiatique acquise dans sa grande majorité à la propagande du bien vivre ensemble, ils ne se comportent plus qu’en nouveaux bigots de la religion des droits de l’hommisme.

    La repentance, l’excuse, la justification de l’inacceptable et la culpabilisation de leurs populations sont devenues les pièces maîtresses de leur communication. La colère légitime des Allemands et celle de la population d’Ajaccio, suite aux scandales des agressions de la nuit de la Saint-Sylvestre et lors de l’attaque de pompiers et de policiers dans la nuit du 24 décembre, les ont bousculés dans leurs retranchements. Certains, pour ne pas avoir à se renier, n’ont pas hésité à se dire plus choqués par les réactions citoyennes que par les agressions elles-mêmes !

    En 2015, plus de 1600 pompiers se sont fait agresser dans l’exercice de leur activité ! Pourquoi ont-ils attendu Ajaccio pour exprimer leur indignation et leur détermination ? Pourquoi ont-ils fait le choix du communautarisme en abandonnant aux racailles des quartiers entiers ? Et surtout pourquoi contribuent-ils encore, par une politique bien réfléchie, à aggraver la situation en laissant entrer dans l’Union européenne, en une année, plus d’un million de clandestins dont la culture de naissance diffère totalement de celle de notre continent ?

    Ce choix est un crime contre nos sociétés occidentales et un jour il faudra que ces personnes assument pleinement leurs décisions d’aujourd’hui. Ce n’est pas tout d’assister à des commémorations avec les mains chargées de fleurs et de bougies, il faut aussi savoir être responsable ! Lorsque l’on prend des décisions, comme ce fut le cas pour la Libye, la Syrie, l’accueil des clandestins, et que l’on se trompe aussi lourdement, il faut avoir un minimum de décence en évitant de continuer à jouer les vierges effarouchées.
    Nos bonimenteurs ne sont plus crédibles et ils méritent à présent de rendre des comptes tellement les conséquences de leurs choix se révèlent être catastrophiques. Il suffit de regarder ce début d’année (des militaires obligés d’ouvrir le feu à Valence pour stopper une attaque d’un islamiste, un commissariat attaqué en Ile-de-France par un djihadiste et un juif agressé à Marseille à coups de machette par un fou d’Allah) pour se convaincre que le besoin de changement est plus qu’urgent !

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/197005/ajaccio-cologne-marseille-dirigeants-irresponsables/#more-197005

  • Barack Obama : " Celui qui prétend que l'économie américaine est en déclin est un menteur "

  • Le Gard, étrange laboratoire de la lutte anti-FN

    Laminé lors des élections régionales de décembre, le Parti socialiste a décidé de lutter, non pas contre le chômage et l’insécurité, mais contre le Front national. Il a ainsi confié à sa fédération départementale du Gard la mission d’expérimenter de nouvelles idées pour combattre le parti de Marine Le Pen. Amusant quand on sait que cette fédération gardoise est l’une des plus pourries de France…

    L’info a été révélée le 23 décembre sur le site du journal numérique « Objectif Gard » : « Il y a un mois, la fédération PS du Gard a candidaté auprès de sa direction nationale afin de participer à l’expérimentation de nouvelles mesures pour lutter contre le Front National. » La candidature a été retenue : « Hier, en conseil fédéral, le patron des socialistes gardois, Jean Denat, a annoncé que la fédération gardoise avait finalement été choisie par Solferino. Début février, plusieurs chargés de missions descendront à Nîmes pour exposer les axes de travail et fixer le calendrier. »
    On apprend ainsi qu’après la bérézina des élections régionales, le département du Gard sera le laboratoire de cette nouvelle guerre électorale. Ce choix est tout sauf un hasard. Jean Denat, le premier secrétaire de la fédération socialiste du Gard, a sans le moindre doute bénéficié de l’appui d’un ami inconditionnel, presque un frère, le premier ministre, Manuel Valls. Les deux hommes se sont connus au début des années 1990 quand ils gravitaient dans l’entourage du premier ministre Michel Rocard. Depuis, ils sont cul et chemise. C’est Manuel Valls en personne qui a décoré Jean Denat des insignes de chevalier de la Légion d’honneur lors d’une cérémonie à la préfecture du Gard où le futur premier ministre a rappelé que Denat lui avait été « un directeur de campagne précieux lors des primaires citoyennes de 2011 »…

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  • Quand la République trahit les ouvriers...

    La mondialisation est brutale, sans beaucoup d'égards ni pour la planète ni pour les masses laborieuses, celles qui sont sa main-d’œuvre préférée car taillable et corvéable à merci. C'est vrai dans les pays dits du Sud, c'est aussi vrai dans nos vieux pays industrialisés qui vivent désormais une tragique désindustrialisation dans les victimes sont les territoires désertés par les entreprises désormais délocalisées et les ouvriers, à qui l'on a demandé parfois tant d'efforts de productivité pour mieux les licencier ensuite, « au nom de la compétitivité », ce dernier mot étant l'un des pires assassins du Travail français, de ses hommes comme de ses qualités et savoir-faire.

    La mondialisation est « la guerre de tous contre tous », au moins sur le plan économique, mais les perdants de cette guerre sont d'abord les travailleurs quand les gagnants sont les multinationales et leurs actionnaires plus encore que les consommateurs...

    En France, les ouvriers qui ont tenté de résister au rouleau compresseur de la mondialisation et de sa violence sociale, ont été, le plus souvent, écrasés, jetés à la rue malgré quelques promesses de reclassement, ou priés d'accepter des conditions de travail de moins en moins favorables pour, disait-on, « maintenir l'activité » : le chantage à la délocalisation et au chômage est devenu une stratégie patronale, puis une habitude. Un véritable scandale social !

    Mais le monde ouvrier n'a plus guère d'alliés en France dans cette guerre asymétrique, et la République qui, dans les programmes scolaires d'histoire se donne le beau rôle de la défense ouvrière et des avancées sociales (et pourtant !), a repris ses vieux réflexes « bourgeois », ceux de 1791, de juin 1848 et des premières décennies de la IIIème, quand les gouvernements républicains faisaient tirer sur les mineurs et emprisonner les syndicalistes : l'affaire des neuf mois de prison infligés par le tribunal correctionnel d'Amiens à d'anciens salariés de l'usine Goodyear de la ville en est une preuve supplémentaire, qui fait suite à l'incroyable répression (pas forcément légitime, même si elle peut apparaître légale) de récents mouvements de colère ouvrière et qui peut laisser croire que la violence des puissances d'argent, celle des licenciements boursiers, est toujours « gagnante » et, même, acceptable dans le cadre d'une mondialisation qui aurait toujours raison... Triste logique, que le royaliste social que je suis, ne peut accepter !

    Les multinationales se croient tout permis et les Etats semblent bien incapables, faute de volonté et de moyens de persuasion assumés, de ramener les grandes féodalités financières et économiques à la mesure et à l'équité sociale. En veut-on un exemple d'aujourd'hui même ? Les licenciements qui viennent d'être annoncés pour Alstom, à peine deux mois après l'acquisition de cette entreprise française par General Electric et malgré les promesses de cette dernière, avant la transaction, de ne supprimer aucun emploi et, même, ô hypocrisie suprême, d'en créer de nouveaux, sont un véritable pied de nez à la fois au gouvernementqui a fait semblant de croire aux fables de General Electric et aux salariés qui n'auront bientôt que leurs larmes et leurs poings serrés à présenter aux caméras, après tant d'autres... Et l'on voudrait qu'il n'y ait pas de colère, pas de désespoir chez ceux qui sont condamnés à perdre leur emploi alors que les décideurs de ces licenciements, eux, vont, pour certains, empocher des millions d'euros ! Mais de qui se moque-t-on ?

    Pour en revenir aux peines de prison réservées auxouvriers de Goodyear abandonnés par la République de M. Hollande, elles me semblent d'autant plus scandaleuses que ceux-là même qui auraient été les plus légitimes à demander de telles sanctions avaient retiré leurs plaintes, et que c'est donc le parquet, qui dépend de Madame Taubira, garde des sceaux, qui a poursuivi les ouvriers qui avaient « retenu » (plutôt que séquestré, terme qui ne correspond pas exactement la réalité) deux cadres de la direction de l'entreprise, celle-là même qui annonçait la fermeture de l'usine d'Amiens-nord et le licenciement du personnel, raisons du coup de sang des travailleurs... Ainsi, c'est bien la République qui cherche, par ce jugement, à dissuader toute nouvelle colère ouvrière et à soumettre, définitivement, le monde des travailleurs français à ce nouvel ordre maudit, celui d'une mondialisation qui raisonne en termes d'argent et non en termes de personnes. Pourtant, comme l'affirmait Jean Bodin, « il n'est de richesse que d'hommes », et l'oublier serait faire le malheur des générations présentes et à venir...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Moi pas vouloir visages pâles à France Télévisions

    Delphine Ernotte a déclaré la guerre à l’homme blanc.
    Parée d’un chapeau à plumes, la chef de la tribu France Télévisions, Delphine Ernotte, a déclaré la guerre à l’homme blanc. Plus de visages pâles de plus de 50 ans (à l’antenne). La déclaration est rapportée par Julien Lepers au micro de RMC. Blanche et âgée de 49 ans, l’apprentie cheyenne auteur de cette sortie fracassante devrait, selon toute vraisemblance, s’autolicencier d’ici quelques mois.
    À moins qu’elle ne s’envisage en esclavagiste fouettant ses animateurs noirs et métis dans le but d’obtenir encore et toujours plus d’audience. Dans la soute de la galère France 2, France 3, et cetera, la vie ne sera pas rose. Il va falloir ramer sec pour satisfaire la dame blanche de tout en haut. Une femme racialement intraitable. Soucieuse de disparaître le plus rapidement possible. Qu’il n’y ait plus, à la télévision, aucune personne à la peau claire. Elle-même ne se supporte plus. Dans sa salle de bains, les miroirs ont été recouverts par des posters d’Aretha Franklin et de Rokhaya Diallo. Ainsi, lorsqu’elle se maquille, l’illusion de ne plus avoir le visage pâle est totale.

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  • La légende contestée de Lassana Bathily

    2016-01-07-1452179111-2185894-hypercach.jpgIl est mon Français préféré!", avait dit de lui le président François Hollande. C'était à l'occasion de la naturalisation en urgence de Lassana Bathily, suite à la prise d'otages du 9 janvier 2015 dans l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes. 
    Peu après, Barack Obama, lors d'un sommet international, a montré en exemple aux "peuples du monde entier (...) les actes héroïques du modeste employé de ce supermarché (...) un musulman, qui a caché des clients juifs et leur a sauvé la vie." 
    L'histoire du jeune manutentionnaire malien, alors sans-papiers, a fait rêver le monde entier. Elle évoquait celle des Justes qui pendant la Seconde Guerre mondiale, eux aussi, ont "caché des Juifs". Hasard ou coïncidence ? Aux Etats-Unis, le Centre Simon Wiesenthal, dédié à la mémoire de l'Holocauste, a décerné sa "médaille du courage" en 2015 au "héros" international de "la fraternité entre les peuples". 
    Ex-otages en colère 
    Cette histoire était belle. Trop belle ? Elle est contestée fermement par les principaux intéressés, à savoir les six clients adultes de l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, cloîtrés pendant quatre heures -une éternité- dans un congélateur du sous-sol avec un bébé de onze mois. Criant au mensonge, ces ex-otages sont en colère ! 
    L'un d'eux, Yohann Dorai, témoigne dans le livre que nous signons ensemble(1).C'est lui et non Lassana Bathily qui a débranché le système de réfrigération afin de permettre une survie précaire des otages dans un espace glacial qui aurait pu devenir leur tombeau. Logique. Yohann Dorai est chauffagiste de profession. 
    C'est lui aussi et non Lassana Bathily qui a verrouillé la porte du congélateur après que les otages s'y sont cachés sans aucune aide du jeune malien, comme en attestent plusieurs témoignages. 
    C'est lui encore et non Lassana Bathily qui a caché une clef du congélateur dans un recoin du sous-sol et en a prévenu la police comme en témoigne un documentaire, Les Hommes du Raid, diffusé en septembre dernier par la Cinquième. 
    C'est lui enfin qui a donné sa doudoune pour couvrir le bébé enfermé avec sa maman dans cette pièce minuscule où il faisait moins cinq degrés. 
    Que s'est-il passé ? 
    Rappelons le contexte. Quelques minutes auparavant, semant la terreur au rez-de-chaussée de l'Hyper Cacher, l'islamiste radical Coulibaly, avait fauché deux clients, François-Michel Saada et Philippe Braham, ainsi qu'un employé Yohann Cohen. 
    Fuyant les tirs meurtriers de Kalachnikov, une quinzaine de clients devenus otages s'étaient précipités vers le fond du magasin. Sidérés devant l'issue de secours fermée à double tour, ils s'étaient ensuite dirigés vers l'escalier en colimaçon, à quelques mètres de là, qui les mena au sous-sol. 
    Lassana Bathily, qui s'y trouvait déjà pour y ranger des produits surgelés, proposa alors à certains otages de s'enfuir avec lui par le monte-charge qui les mènerait au rez-de-chaussée vers la porte de secours dont il possédait, semble-t-il, les clefs. Ce projet paraissant trop aléatoire, personne ne le suivit. Lassana n'insista pas et pensa d'abord à se sauver lui-même. Qui oserait lui en faire reproche ? Une fois dehors, le jeune manutentionnaire fut aussitôt arrêté sans ménagement par les policiers du RAID qui encerclaient le bâtiment. 
    Après les avoir convaincus qu'il n'était aucunement complice du terroriste, Lassana Bathily les a renseignés sur la topographie du magasin qu'il connaissait bien. Le jeune homme, surtout, a facilité l'assaut en fournissant à la police le double des clefs du rideau de fer de la porte principale du magasin. C'est le seul fait d'armes à son actif. Cela fait-il de lui un héros ? 
    Une exigence de vérité 
    En réalité, Lassana Bathily s'est comporté comme l'aurait fait n'importe quel citoyen français, amené en de telles circonstances à collaborer avec la police. Mais il n'a caché personne, n'a protégé personne, n'a aidé personne pendant les minutes passées dans l'Hyper Cacher sous l'emprise du terroriste. Lassana Bathily n'est pas un héros. Il ne cesse d'ailleurs de le répéter. Mais, trop attachés à la belle histoire que nous avons montée en épingles, nous refusons de l'entendre. 
    (1) Hyper Caché, par Yohann Dorai et Michel Taubmann, éditions du Moment.