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magouille et compagnie - Page 1956

  • Pierre Bédier réélu président du conseil général des Yvelines à l’unanimité

    Le département des Yvelines fait partie de ceux où la gauche n'a eu aucun élu. Les élus dits de droite étaient donc libres de choisir le meilleur d'entre eux pour prendre la tête du Conseil. C'est le repris de justice Pierre Bédier qui a été élu, sans opposition :

    Unknown-4"Après un passage par la case condamnation judiciaire, c’est un retour à la case départ pour l’ancien président du conseil général des Yvelines.

    Condamné en mai 2009 à 18 mois de prison avec sursis pour corruption passive et recel d’abus de biens sociaux, assorti d’une peine d’inéligibilité, l’homme fort de Mantes était soupçonné d’avoir bénéficié d’enveloppes en espèces et autres avantages d’un total de plusieurs centaines de milliers d’euros en échange de l’octroi de marchés publics.

    Mais monsieur Bédier est un homme chanceux : frappé d’inéligibilité jusqu’en 2015, celle ci prit fin en 2012 à la faveur d’une modification du Code électoral.Un bonheur n’arrivant jamais seul, le maire UMP de Mantes-la-Ville Michel Vialay, qui lui avait succédé en 2009, annonce sa démission du conseil général. Le siège aurait dû revenir à sa suppléante mais cette dernière n’est autre que madame Bédier (!) qui, en épouse fidèle et compatissante, se retire à son profit. Au jeu des chaises musicales, décidément, monsieur Bédier est un champion hors catégorie, car le 11 avril 2014, c’est au tour de monsieur Alain Schmitz de démissionner de son poste de président du conseil général des Yvelines, lui offrant ainsi sa place. 

    À l’heure où les loups de la bien-« pensance » hurlent au nom des valeurs de la République, la caravane Bédier, elle, passe, lestée du poids des condamnations judiciaires rendues au nom du peuple français. 

    Lorsque madame Boutin, gentiment remisée à nouveau dans les rangs UMP, a annoncé les résultats de l’élection, à savoir38 bulletins pour le sortant et unique candidat Pierre Bédier et 4 blancs(dont celui, modeste, du principal intéressé), un murmure s’est fait entendre, nous dit-on dans les rangs…

    Voici donc le feu de la rébellion : 3 bulletins blancs déposés anonymement dans l’urne tiendront lieu de protestation étouffée. Le pétard était mouillé.

    Car peut-on seulement s’interroger dans ce pays sur le bien-fondé du retour en politique d’un homme condamné judiciairement pour corruption passive et abus de biens sociaux ? C’est le retour pathétique de l’alcoolique anonyme derrière un comptoir de bistrot? Celui du boulanger diabétique au milieu de ses choux à la crème.

    Demander à un élu condamné judiciairement d’avoir l’humilité de ne pas se représenter, c’est faire peser l’ombre d’une certaine morale en politique. C’est oser user de mots d’un autre âge, en appelant à la moralité, aux valeurs, à la décence, à la prise de responsabilités de nos hommes d’État. 

    En clair, c’est faire preuve de courage. 

    Ce jeudi 2 avril 2015 au conseil général des Yvelines, le courage était symbolisé par trois enveloppes vides."

    Et après nos politiciens s'étonnent que les Français se détournent d'eux.

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Taubira se demande en quoi elle est laxiste : 6 exemples qui le prouvent

    Christiane Taubira s'est exprimée sur la réforme pénale dans un entretien au Parisien, publié ce lundi 2 juin. "En quoi suis-je laxiste ? Depuis deux ans, c'est magique, j'entends ça tous les jours mais personne ne me donne un seul exemple", a rétorqué la garde des sceaux. En voici quelques uns.
    1 - Dès son arrivée, Christiane Taubira a fait le choix de vider les prisons plutôt que d’en construire 
    Xavier Bébin : La première décision prise par Christiane Taubira Garde des Sceaux a été de supprimer le programme de construction de 24 000 places de prison voté par la majorité précédente. Conséquence : en 2017, à la fin du programme de construction déjà engagé, la France comptera 62 000 places de prison, pour 68 000 détenus. Le message était sans ambiguïté : contre surpopulation carcérale, il s’agissait de baisser le nombre de détenus (donc en incarcérant moins et en libérant plus vite) plutôt que d’augmenter le nombre de places. 
    2 - Christiane Taubira a aggravé l’inexécution des peines de prison, facteur d’impunité 
    Non contente de ne prendre aucune mesure susceptible de résorber le stock de 100 000 peines de prison inexécutées (essentiellement faute de places de prison en nombre suffisant), Christiane Taubira a aggravé la situation par sa circulaire de politique de pénale de septembre 2012, demandant explicitement aux procureurs de retarder, voire d’éviter la mise à exécution des peines de prison ferme. On se souvient du scandale qu’avait suscité, à l’été 2013, la libération de trois voyous que la police venait juste d’interpeller à Dreux en vue de mettre leur peine de prison à exécution. Il s’agissait d’une application directe de sa directive. 
    3 - Christiane Taubira a annoncé la suppression des lois permettant de neutraliser les criminels les plus dangereux 
    Au fil de ses interventions publiques, la ministre n’a cessé de remettre en cause le concept de "dangerosité" dont elle pense que "personne n’est en mesure de la définir ni de la mesurer". Exit, donc, la dangerosité des Guy George, Patrice Evrard, Emile Louis et consorts. Cohérente avec elle-même, Christiane Taubira a demandé la suppression de la "rétention de sûreté", une mesure permettant précisément de protéger la société contre un très petit nombre (une centaine) de prédateurs extrêmement dangereux. Mais pour elle, "la rétention de sûreté, c’est juste pas concevable". Vous avez dit laxiste ? 
    4 - Christiane Taubira veut désarmer la Justice pénale des mineurs 
    Tant pis si les 14-18 ans (5 % de la population française) représentent 25 % des mis en cause pour viols, 34 % pour cambriolages et 46 % pour vols avec violence. Sa priorité – et l’une de ses premières déclarations publiques – a été d’annoncer la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes, créés précisément pour que la Justice soit plus ferme à leur égard. Elle trouve donc déjà excessive la situation actuelle où, sur 50 000 condamnations prononcées chaque année, 15 000 sont des "admonestations", 13 000 des "sursis" et 5 000 des "remises aux parents". Des sanctions redoutables, assurément. 
    5 - Christiane Taubira va libérer un maximum de détenus à mi-peine 
    Sa réforme pénale, discutée ce jour en conseil des ministres prévoit, par le système de "libération sous contrainte", d’obliger les juge d’applications des peines à examiner le dossier de tous les détenus à la moitié de leur peine, en vue de les remettre en liberté (je dis bien à la moitié de leur peine, et non aux deux-tiers comme le prétend le gouvernement, car c’est ce qui se produira en pratique compte tenu des remises de peine automatiques dont bénéficient par ailleurs les détenus). Le projet de loi Taubira prépare donc la libération massive et rapide d’individus si peu motivés de se "réinsérer" qu’ils n’ont même pas pris la peine de préparer un dossier de libération conditionnelle. 
    6 - Christiane Taubira supprime les peines plancher visant les récidivistes 
    A la décharge de la ministre, il s’agissait d’un engagement du candidat François Hollande. Mais son projet de loi va encore plus loin : il prévoit explicitement de favoriser les aménagements de peine des récidivistes – oui, des récidivistes – et d’augmenter la durée de leurs remises de peine. Ceci, alors qu’une majorité des crimes et délits sont commis par une toute petite minorité (5%) d’individus suractifs et dangereux. Et que la société est d’autant mieux protégée que ce noyau dur est derrière les barreaux, plutôt qu’en liberté, même sous "contrainte" (laquelle sera de toute façon bien aléatoire).

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • L'Europe accule les gouvernements rétifs à l'échec

    L'analyse économique de François Reloujac dans Politique Magazine d'avril.

    "Il ne se passe pas un jour sans que les médias n’évoquent le « Grexit » (la sortie de la Grèce de l’euro), les tribulations du gouvernement français face à une Commission européenne qui la somme de respecter ses engagements financiers et la « politique non conventionnelle » suivie par la BCE. Le point commun à tous ces sujets ? La décomposition avancée de l’Europe.

    Les débats autour de la situation en Grèce montrent à quel point l’absence de solidarité entre les états européens – assumée par les divers gouvernements et alimentée par les médias – est patente. On a beaucoup glosé sur le manque d’honnêteté des Grecs lorsqu’ils sont entrés dans la zone euro et sur la façon dont les partis successivement au pouvoir ont utilisé la monnaie unique en vertu de leurs intérêts partisans jusqu’au moment où le peuple s’est révolté, pour l’instant uniquement dans les urnes. On a beaucoup moins fait allusion aux décisions européennes qui ont nui (l’euro fort), ou nuisent encore (l’embargo russe décrété dans le cadre de la crise ukrainienne), à l’économie grecque. Mais depuis qu’un gouvernement improbable est sorti des urnes, menaçant l’establishment politique, l’Union européenne a décidé de jouer la politique du pire. Le 10 mars dernier, le commissaire Dijsselbloem déclarait ainsi cyniquement que « s’il y a une pression sur la liquidité de l’état grec, cela pourrait accélérer la mise en œuvre des réformes » imposées par la « Troïka », quoiqu’elles aient déjà montré leur nocivité absolue.

    En fait la Commission européenne a peur. Peur que l’exemple grec ne devienne contagieux, à commencer par l’Espagne prochainement. Il faut donc, par tous les moyens, acculer le gouvernement Tsipras à l’échec. Tout le monde s’y met, hors de Grèce. Des chaînes de télévision qui rediffusent d’anciens reportages sur l’actuel ministre grec de l’économie en détournant le sens de ses positions. Jusqu’aux journaux les plus importants qui déforment sciemment les mesures proposées par le gouvernement grec, notamment pour lutter contre la fraude fiscale. Le but est toujours le même : déconsidérer ce gouvernement aux yeux de l’opinion publique européenne et pousser le pays vers la sortie de l’UE Même la Banque centrale européenne s’y est mise en imposant à la Grèce des mesures spéciales qui vont au-delà de ce que prévoit le respect des traités.

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    Paula Corbulon

  • EEELV au bord de la scission: l'écologie politique (encore) divisée

    Les écologistes ne font jamais autant parler d'eux que lorsqu'ils lavent leur linge sale en public. Ce samedi 4 avril, la conférence-débat organisée par le club Repères écologistes sur le thème "Quelle responsabilité pour les écologistes?" se jouera à guichets fermés à l'Assemblée nationale.

    A en croire certains de ses organisateurs, ce colloque ouvert à toutes les formations écologistes de France et de Navarre pourrait être l'acte fondateur d'une confédération rassemblant tous les écolos Valls-compatibles. Au risque de provoquer une scission à EELV entre les partisans "gauchistes" d'un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon (option validée par les militants) et les apôtres "opportunistes" d'un retour au gouvernement (scénario soutenu par les sympathisants). Voilà qui explique un peu mieux ce soudain intérêt médiatique pour un colloque où devraient se côtoyer jeunes loups et vieilles gloires de l'écologie politique.

    Outre le cercle des parlementaires pro-gouvernement d'EELV (le sénateur Jean-Vincent Placé, les députés Denis Baupin, François de Rugy, François-Michel Lambert, Barbara Pompili et Véronique Massoneau), l'ancien vert/Modem Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate), l'ancienne ministre Corinne Lepage (Cap21), l'ex-cofondateur des Verts Antoine Waechter (Mouvement écologiste indépendant) et Yves Pietrasanta (Génération Ecologie) devraient tous être au rendez-vous.

    Cerise sur le gâteau des frondeurs pro-Valls d'EELV, la numéro un de leur parti, Emmanuelle Cosse, a également confirmé sa présence.

    Une coalition encore floue qui reste à définir

    "C'est le plus grand rassemblement du monde écologique depuis très, très longtemps. On va enfin pouvoir dépasser les querelles de boutiques", s'enthousiasme le député Vert François Michel Lambert. Encore faut-il que tout le monde tombe d'accord sur la nature de ce rassemblement.

    "J'aimerais qu'on aille vers une formation politique qui en réunirait peut-être plusieurs autres", plaide Jean-Luc Bennahmias, ex-Vert, ex-Modem et fondateur du Front démocrate, parti centro-écologiste ouvertement pro-Hollande. "Si c'est pour réaffirmer nos valeurs communes, d'accord. Mais pas question de se lancer dans des accords d'appareil", tranche à l'avance Corinne Lepage, ex-Modem et patronne de Cap21, visiblement agacée par la tournure qu'a pris ce qui devait être à l'origine une simple réunion "d'écologistes pragmatiques".

    Prudents, les organisateurs ne prononcent jamais le mot "parti" et prennent soin de renvoyer les accusations de scission à leurs ennemis de l'aile gauche d'EELV. "Ce ne sera pas un parti politique, plutôt une alliance dont la forme reste à définir. Un OPNI, objet politique non identifié", jure François-Michel Lambert. "Il s'agit de faire en sorte que la famille de l'écologie politique puisse discuter ensemble, on met en place un dialogue", renchérit Denis Baupin, vice-président EELV de l'Assemblée nationale et initiateur de ce rendez-vous. Et d'ajouter: "Je ne pense pas qu'EELV doive se cantonner à discuter avec des groupuscules du Front de gauche".

    Un double jeu de bluff entre aile gauche et aile droite d'EELV

    Une petite phrase qui résume bien le climat de tension actuel chez les Verts où chaque faction est engagée dans un jeu de bluff stratégique totalement illisible.

    D'un côté, l'aile gauche du parti et Cécile Duflot prônent la rupture avec le PS et un rapprochement avec le Front de Gauche dans le cadre d'une nouvelle "formation progressiste". Des rencontres de travail, les "chantiers de l'espoir" doivent bientôt réunir le PCF, le PG et EELV. Et déjà, certains, comme le porte-parole écolo Julien Bayou, réclament des primaires de l'espoir en vue de présenter un candidat unique en 2017.

    La conférence de ce samedi 4 avril se veut une riposte autant qu'un avertissement de l'aile droite d'EELV, dominée par une frange des parlementaires écologistes. Leur objectif: brandir la menace d'une scission pour ramener à la raison "ceux qui veulent s'engager dans une impasse avec le Front de Gauche".

    Contre-bluff de Cécile Duflot qui affirme ne pas redouter du tout le spectre d'une scission, alors même qu'elle marquerait l'échec d'Europe Ecologie Les Verts, projet qu'elle a elle-même porté en tant que secrétaire nationale.

    Ecartelée, Emmanuelle Cosse tente une solution médiane

    Ce divorce stratégique entre les partisans d'une rupture et ceux du ralliement est un défi de taille pour l'actuelle numéro un des écologistes, Emmanuelle Cosse, bombardée à la tête d'un parti où les querelles d'appareil sont légions. Ecartelée entre son amie Cécile Duflot, avec laquelle elle siégeait au conseil régional d'Ile-de-France, et les pragmatiques d'EELV, dont son conjoint Denis Baupin, la secrétaire nationale d'EELV préconise une solution médiane: parler avec tout le monde, PS et Front de Gauche, puis privilégier un accord sur le fond avec le mieux-disant écologiste.

    "J'en ai assez qu'on instrumentalise chaque réunion politique. J'irai porter le même message dans tout autre type de réunion, comme les chantiers de l'Espoir avec le Front de gauche", s'étrangle-t-elle dans une interview accordée à L'Obs.

    Elle n'est pas la seule à défendre une stratégie d'alliance axée sur un programme précis. La plupart des Europe Ecologie venus en 2009 dans le sillage de Daniel Cohn-Bendit (Pascal Durand, Yannick Jadot, José Bové...) tout comme le député Christophe Cavard ou encore l'ancienne ministre Dominique Voynet privilégient un accord sur le fond capable de réconcilier tout le monde.

    "J'aimerais que nous, écologistes, retrouvions l'esprit d'ouverture qui avait présidé à la naissance d'Europe-Ecologie et qui m'avait d'ailleurs fait adhérer", se désole Emmanuelle Cosse, très attaquée depuis que son nom s'est mis à circuler parmi les ministrables potentiels. "Qu'on arrête avec ce discours radical contre les social-traîtres et celui qui s'enchante d'être dans une majorité! Il faut un contrat et des politiques concrètes", renchérit son prédécesseur, l'eurodéputé Pascal Durand.

    François Hollande a-t-il intérêt à diviser les écolos ?

    Seront-ils entendus? Toute la question est de savoir qui a intérêt à faire exploser le mouvement écologiste. Cécile Duflot? Elle y perdrait un parti contre un accord fragile avec un Jean-Luc Mélenchon dont beaucoup d'écologistes critiquent les positions internationales. Les députés pro-gouvernement? En cas de scission, le groupe pourrait littéralement disparaître à l'Assemblée nationale. La coprésidence de François de Rugy et Barbara Pompili est d'ores et déjà contestée en interne.

    Même François Hollande n'aurait aucun intérêt à scinder EELV en deux en débauchant telle ou telle personnalité. '"Eclater EELV pour éclater EELV ne suffit pas à faire une dynamique", prévient le sénateur écolo Ronan Dantec. "Je ne vois pas l'intérêt de diviser les Verts en laissant une partie s'échapper chez Mélenchon", confirme un cadre du Parti socialiste qui mise sur une inflexion de "l'intransigeance" de Cécile Duflot et un remaniement réintégrant les écolos avant ou après les régionales de décembre.

    Pas très glorieux tout cela? "Qu'ils se dépatouillent. Je ne mettrai pas le petit doigt dans ce panier de crabes", se désespère Corinne Lepage.

    Geoffroy Clavel Le HuffPost :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuklEFFZpkyZpHZEHU.shtml

  • Ça dysfonctionne tous les jours à l'Education nationale

    Jeudi, à l'ouverture du procès d'un ex-instituteur de Perpignan, âgé de 60 ans, appelé à comparaître pour "agressions sexuelles sur mineurs par personne ayant autorité" (pour des attouchements sur trois élèves, alors âgés de 6 et 7 ans), le président a déclaré :

    "On n'est pas là pour juger l'Éducation nationale, même si les rapports montrent depuis 1996 que tout le monde savait qu'il avait des soucis d'alcoolisation et de comportement avec les enfants.

    L'enseignant avait été mis en examen en 2011 après les révélations de deux élèves de CP sur les méthodes de leur maître.

    Si son casier judiciaire ne porte trace d'aucune condamnation, il avait déjà fait l'objet de nombreuses alertes et rapports de l'inspection académique.Pourtant, l'instituteur avait été honoré d'un 18/20 et avait été maintenu "à titre exceptionnel" à son poste. Deux ans plus tard, il écopait d'une mise à pied après un signalement du procureur relatif à une plainte pour attouchements. Il serait entré dans le dortoir de jeunes filles d'un établissement où il était veilleur de nuit. L'affaire a été classée sans suite et il a continué son cursus. En 2009, une nouvelle inspection s'avère "catastrophique". Qu'importe. A quelques années de la retraite, "névrotique" "addict à l'alcool", il est nommé à l'école Boussiron pour y couler tranquillement sa vie d'instituteur en fin de carrière.

    L'avocat d'une victime a dénoncé :

    "Il manque de responsables à la barre de ce tribunal. L'Éducation nationale était au courant et n'a rien fait. Elle aurait pu l'empêcher".

    Michel Janva

  • Petites magouilles entre amis

    Vous aimez la cuisine électorale alors ce jeudi vous avez été servi avec la nomination des présidents de départements…

    Essonne : sur les terres de Manuel Valls, c’est la droite UMP qui remporte le plus grand nombre de cantons. Il paraissait donc facile de trouver en son sein le président. C’était sans compter avec Georges Tron, celui qui prend son pied avec les pieds des autres, notamment ceux des femmes. Convaincu que ce poste lui revenait de droit, il ne s’est pas désisté alors que les élus de son propre camp, de plus en plus gênés par la candidature de l’ancien secrétaire d’État, proposaient un autre nom. Il faut dire qu’il fait tache avec son renvoi examiné, mercredi 2 avril, par la Cour de cassation aux assises pour viol et agressions sexuelles. Aussi, la majorité UMP-UDI décidait… à la majorité de mettre en avant François Durovray, maire UMP de Montgeron et candidat sur le canton de Vigneux-sur-Seine. Une manière de faire comprendre à Tron qu’il avait été déboulonné de son piéd… estal.

    Vaucluse : un vrai combat de catch, un face-à-face insoutenable, l’égalité parfaite entre la gauche et la droite (six de chaque côté) donnait du piquant aux débats. Le FN et la Ligue du Sud qui avait, de loin, obtenu le maximum de voix dans le département très démocratiquement comptaient pour du beurre. Mais justement, comment faire pour avoir le beurre et l’argent du beurre en empochant le poste de président ? Vous me direz, le plus simple est de prendre le plus compétent, le moins corrompu et le tour est joué. Que nenni (je n’ai pas dit que ni-ni), l’UMP est allée chercher Maurice Chabert, non pour ses qualités, mais parce qu’étant à égalité de sièges avec la gauche, c’est le doyen de l’assemblée départementale qui au bénéfice de l’âge pouvait être élu, ce qui fut fait. Remarquez, si on appliquait plus souvent ce procédé, on désemplirait les maisons de retraite.

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  • Chrétiens d'Orient : la RATP devra s'expliquer devant le Sénat

    Lu ici :

    "Le président du Sénat Gérard Larcher (UMP) a annoncé aujourd'hui que le Sénat allait auditionner des responsables de la RATP, qui a demandé que des affiches annonçant l'organisation d'un concert organisé en faveur des chrétiens d'Orient ne fassent pas référence à ceux-ci.

    Larcher demande à la RATP de revenir sur sa décision et de rétablir l'affiche telle qu'elle se présentait initialement. Il demande aussi à l'État, "au titre de sa tutelle sur la RATP, de mener l'enquête sur les circonstances ayant conduit à une telle décision absurde et sans fondement".

    Administrateur du Syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) et présidente du groupe d'études sur les chrétiens d'Orient de l'Assemblée Nationale, Valérie Pécresse a de son côté interpellé "solennellement" vendredi Ségolène Royal pour qu'elle intervienne comme ministre des Transports auprès de la RATP, afin qu'elle revienne sur sa décision."

    Louise Tudy  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’invraisemblable culot de notre Premier ministre !

    J'ai réécouté quelques-unes des interventions "vallsiennes"...
    Après dix jours passés en Chine, je retrouve, sans surprise, une France en bleu clair, une France si peu démocratique qu’elle n’a accordé que des broutilles à près de 40 % d’électeurs qui avaient choisi un bleu un peu plus foncé. Une France si peu républicaine que le binôme Hollande-Valls a décidé de se maintenir au pouvoir pour encore deux ans, bien qu’ils aient été massivement désavoués par un vote sanction.


    J’évoque la Chine car, dans le monde évolué où j’ai séjourné, le nom de Hollande est à peine connu, celui de Valls totalement ignoré. Ah si : deux ou trois personnes se souviennent de Hollande comme le Président qui a débarqué de l’avion en ayant oublié de fermer sa braguette ! La Chine, encore, où la France ne brille que par ses enseignes de magasins de luxe. J’étais, par exemple, à Chengdu (« petite » ville de 15 millions d’habitants), le pays des pandas : trois énormes magasins Hermès, un Cartier dont rêverait Paris, mais bien peu de voitures françaises… Quelques Peugeot, quelques Citroën, notamment taxis, une seule Renault en 10 jours de séjour… mais des millions de japonaises et d’allemandes !
     

  • Les socialistes déjà à la manœuvre pour les régionales de décembre prochain !

    Qu’est-ce qui ronge vraiment la République de l’intérieur : l’abstention ou les manœuvres désespérées des gouvernants socialistes pour tout régimenter ?

    Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l’Assemblée, veut rouvrir les listes électorales aux citoyens actuellement non inscrits, afin qu’ils puissent voter lors des prochaines élections régionales. Normalement, chaque personne désireuse de voter doit s’inscrire sur les listes électorales le 31 décembre de l’année précédente. Or, l’Assemblée nationale examine, depuis lundi, une proposition de loi du groupe socialiste visant à permettre la réouverture exceptionnelle des délais d’inscription sur les listes électorales pour les élections régionales de décembre prochain.

    Guillaume Larrivé, le député UMP de l’Yonne, y voit « une manipulation électorale » du gouvernement : « L’expérience récente montre que les petites manœuvres, les mauvaises intentions se retournent très souvent contre leurs auteurs », a-t-il lancé dans l’Hémicycle, avant d’ajouter : « Nous avons pu constater que les intentions les plus désagréables du pouvoir socialiste ont été hier sanctionnées, comme le seront sans doute les prochaines. Rendez-vous aux élections régionales ! »

    Lire la suite 

  • L'UMP offre la présidence du Gard au PS

    Lu ici :

    "Dans le Gard, le candidat de l'UMP s'est retiré au profit du socialiste Denis Bouad pour contrer l'extrême droite. Le socialiste a été élu président, au grand dam du FN qui dénonce l'UMPS."

    Philippe Carhon