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magouille et compagnie - Page 1956

  • Le républicain exemplaire du jour est une républicaine

    La maire de Montauban, Brigitte Barèges, du parti Les Républicains (LR, ex-UMP), a été placée en garde à vue pour détournement de fonds publics. L’élue est entendue dans le cadre d’une enquête concernant le financement présumé d’un emploi fictif, un chargé de communication, par la municipalité qu’elle dirige. Elle devrait être, ainsi que trois autres républicains, mise en garde à vue dans la journée.

    Brigitte Barèges est une républicaine exemplaire récidiviste : elle a été condamnée en octobre dernier à seulement un an d’inéligibilité pour avoir financé sur les fonds de la mairie une partie de sa dernière campagne municipale. Seul l’appel qu’elle a interjeté devant le Conseil d’État lui a permis jusqu’ici de conserver sa place.

    En bref

    * Le (deuxième) républicain exemplaire du jour

    Le maire libéral de Sanary-sur-Mer (Provence), Ferdinand Bernhard, a été mis en examen pour favoritisme, détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts et placé sous contrôle judiciaire. Une plainte a été déposée par une association locale après un rapport de la chambre régionale des comptes concernant les achats, le recrutement ou l’urbanisme.

    http://www.jeune-nation.com/actualite/jdj/20137-journal-du-17-juin-2015.html

  • La fresque raciste, sexiste et pro-immigration a été subventionnée par la mairie de Paris

    L'AGRIF a annoncé hier qu'elle porterait plainte. De son côté le FN condamneégalement cette fresque par la voix de Gabriel Robin, secrétaire général du tout nouveau Collectif Culture, Libertés et Création (CLIC) :

    CHpMtVrWsAAjc1x"(...) A première vue, la démarche peut sembler positive et donner un peu de vie à un mur qui autrement serait nu. En outre, l’association donne à de jeunes artistes la chance de se faire connaître du plus grand nombre.Cependant, par delà les meilleurs intentions affichées par les membres de l’association, certaines œuvres sont fortement politisées et présentent un message particulièrement négatif et vulgaire. L’association se sert de l’art pour faire de la propagande raciste et promouvoir l’immigration illégale.

    Sur l’œuvre exposée en ce moment, figurent deux mentions : « La France aux Français »  barrée, et juste en dessous « Les Françaises aux Africains ». Rappelons-nous qu’une jeune fille a été violée par plusieurs hommes à Evry l’an passé, au seul motif qu’elle était « française » et donc dans l’esprit de ces jeunes barbares « une fille facile»La mairie de Paris soutient un projet qui appelle à ne pas respecter la loi, et n’hésite pas à laisser une association faire la promotion de l’immigration massive et illégale. En outre, le message « Les Françaises aux Africains » est tout aussi raciste que sexiste, laissant penser que les Françaises doivent s’offrir à tous les immigrés clandestins. Dans cette peinture au propos abject, les femmes sont réifiées au profit des hommes.

    Anne Hidalgo doit demander instamment des explications à l’association LE M.U.R. (qui)touche une subvention de 17.000 Euros par an de la mairie de Paris"

    La fresque a fait rapidement l'objet de dégradations comme le montre la photo...

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Versailles humilié, Versailles souillé… par Claude BOURRINET

    Le château de Versailles aura subi toutes les avanies. Je ne parle pas uniquement du sort tragique du pauvre Louis XVI, de Marie-Antoinette, de leurs enfants, ni des hordes de touristes qui ont au moins le mérite, par leur présence, de rendre hommage à la beauté, mais de ce que lui fait subir la bande de parvenus qui s’est emparée des commandes de la Nation.

     

    En effet, depuis 2008, des artistes dits bêtement « contemporains » ont occupé les lieux, comme des parasites tentant de tirer pathétiquement de ce cadre prestigieux une légitimité artistique qu’ils sont en peine d’avoir, au contraire de l’argent qu’ils amassent. Se sont ainsi succédé, avec plus ou moins de bon goût, et, somme toute, une prédilection pour le clinquant et le pétant, histoire d’épater le bobo, Jeff Koons, Xavier Velhan, Takashi Marakani, Bernar Venet, Joana Vasconcelos, Penone, Lee Ufan, et, le dernier, Anish Kapoor, qui veut « bousculer » Le Nôtre (on le croît sans peine), qui mettra le « souk » dans les jardins en installant une sorte de sculpture ressemblant furieusement à un vagin, « le vagin de la reine qui prend le pouvoir », sans doute pour faire écho au Plug anal monumental que Paul MacCarthy avait érigé Place Vendôme, avant qu’il ne connût la piteuse débandaison qu’on sait. Notre « artiste » n’est pas en reste, car il veut, dans la salle du Jeu de Paume, présenter une « œuvre » dont le titre romantique est « Shooting into corner », et qui serait un canon tirant de la cire rouge vif. « Nous sommes là dans une espèce d’éjaculation qui se produit », commente finement notre génie, un symbole phallique dirigé vers un tableau censé transmettre les idées de liberté, d’égalité, de fraternité : on ne pouvait mieux trouver comme emblème du libéralisme triomphant.

     

    Et, pour couronner le tout (comme il se doit dans la demeure du Grand Roi), on apprend qu’une « fête galante » est donnée, une sorte de sauterie pour bobos parisiens, à cent vingt euros le billet d’entrée, et costumes d’époque obligatoires, histoire de dissuader le vilain, le manant (qui pouvait pénétrer dans Versailles, du temps de Louis XIV). L’oligarchie vulgaire, qui a remplacé la bourgeoisie d’antan autrement plus cultivée, ces nouveaux riches dont l’occupation favorite est de cracher sur l’Histoire de France, d’en effacer toutes les traces, s’est mise dans son petit crâne d’épicier une folie bovaresque, histoire de s’enivrer dans les ors de la monarchie, en oubliant, à travers ces froufrous, que le chômage a battu son record historique, et que les Français souffrent d’avoir perdu leurs racines.

     

    Mais à vouloir trop singer, on risque de terminer dans un affreux laboratoire d’expérimentations plus ou moins cruelles de l’Histoire telle qu’elle est. Il n’y a guère de kilomètres entre le Palais des Glaces et la Place de la Concorde, où les ancêtres fanatiques de ces minables pataugeaient dans le fleuve du sang innocent.

     

    Claude Bourrinet

     

    • D’abord mis en ligne sur Synthèse nationale, le 6 juin 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Exclusif – Interview de Serge Federbusch 1/3 : les finances catastrophique de Paris

    Serge Federbusch connaît la politique parisienne de l’intérieur et la décortique avec acuité dans une série d’entretiens accordée en exclusivité pour NOVOpress. Au menu du jour, les finances de la ville devenues folles. Revenez demain pour apprendre comment l’équipe municipale met à mal l’identité de la capitale. Auteur de « la marche des lemmings », ouvrage consacré à la manipulation politico-médiatique des attentats de janvier, Serge Federbusch reviendra enfin sur cette question.

    NOVOpress :Monsieur Federbusch, vous avez été élu conseiller du Xe arrondissement de Paris de 2008 à 2014, président du Parti des Libertés, fondateur de Delanopolis.fr, premier site indépendant d’informations en ligne sur l’actualité politique parisienne. Merci pour votre éclairage « de l’intérieur » sur le fonctionnement de la Mairie de Paris et plus généralement sur l’état politique de Paris.
    La mairie de Paris c’est une dette passée de 1 Milliard en 2001 — année d’arrivée de Delanoë à la Mairie — à 3.7 Milliards en 2013… Alors Paris, c’est une petite Grèce en puissance, qui pourrait se retrouver en faillite comme Detroit ?

    Serge Federbusch : Lorsque la gauche arrive au pouvoir municipal en 2001, la ville, malgré la campagne de dénigrement lancée par la gauche contre les Tiberi, est bien gérée. Les impôts sont bas, la dette anecdotique. Cette dernière a quadruplé en 14 ans de « socialoverdisme », soit un pourcentage d’augmentation bien supérieur à celui de la dette de l’État, pourtant en vive croissance. Mais le plus inquiétant est que cette hausse s’est faite malgré une forte augmentation des impôts et, surtout, malgré la divine surprise des recettes de droits de mutation (frais de notaires), portées par la hausse du prix de l’immobilier. Delanoë et Hidalgo ont réussi l’exploit de faire « exploser » la dette alors qu’ils bénéficiaient d’autres recettes en forte croissance.

    NOVOpress : Lors des discussions sur le Budget 2015 Anne Hidalgo a « découvert » qu’il lui faudrait trouver de quoi combler « un gap de 400 millions d’euros ». Cette ignorance et cette panique sont très inquiétantes : ne peut – on craindre d’autres « découvertes » du même genre et une spirale sans fin de taxations, d’emprunts et de dépenses incontrôlées ?

    Serge Federbusch : Naturellement, il s’agissait d’une surprise feinte, car Hidalgo sait parfaitement d’où vient le problème. La municipalité a engagé la ville des dépenses clientélistes très lourdes dont beaucoup ont des effets récurrents : logement social, embauches, etc. Elle n’ose pas tailler dans les subventions aux associations de copains et de coquins. Il lui faut donc augmenter les impôts de manière discrète et, surtout, continuer de faire croître la dette.

    NOVOpress : Le montant total des subventions accordées aux associations est passé de 133 millions d’euros en 2001 à 203 millions d’euros en 2011 pour 3000 bénéficiaires. Une centaine de personnes travaillent à la mairie pour gérer ces subventions, mais quel est le niveau de contrôle réel sur l’utilisation de ces fonds publics, y a-t-il par exemple des rapports d’activité de ces associations présentés au conseil municipal ?

    Serge Federbusch : Le contrôle est anecdotique. Il n’y a presque jamais d’évaluation de la pertinence des sommes dépensées. Ainsi, depuis des années, on vote des dizaines de milliers d’euros pour numériser une bibliothèque kurde dans le 10e arrondissement. Depuis le temps, les rares lecteurs de ces ouvrages ont eu le temps de se mettre à l’informatique c’est sûr ! La réalité est que cet arrosage clientéliste est indispensable au maintien de l’emprise socialiste et verdiste sur Paris.

    NOVOpress : Il y a eu une augmentation de 20 % du nombre d’employés municipaux depuis l’arrivée de Delanoë en 2001. Pourtant il n’est pas sûr que les Parisiens puissent constater une amélioration de la qualité des services offerts. Il y a-t-il d’après vous une prise de conscience de la Mairie dans ce domaine et des mesures envisagées pour rendre cette gestion du personnel plus efficace ?

    Serge Federbusch : Ils essaient depuis quelques années de limiter la casse, mais le mal est fait. La sous-productivité dans certains services, par exemple le balayage des voies publiques, l’urbanisme, les services centraux de la mairie avec des triplettes (cabinet/secrétariat général/grandes directions) partout est notoire.

    NOVOpress : Le budget communication de la Ville de Paris, que vous appelez « la voix de son Maire » a augmenté sur la dernière décennie de 166 %, avec un effectif officiel d’environ 250 personnes. En voyant cette dérive ne peut-on penser que la Mairie de Paris n’est plus qu’une machine de pure propagande où les décisions stratégiques se font en fonction du « buzz » généré par un marketing politique et non plus pour le bien-être des Parisiens ?

    Serge Federbusch : Le seul vrai métier de Delanoë c’était la com ». Quand il a voulu devenir président de la République, son emphase est devenue quasi ridicule. Cela étant, mis à part mon site, Delanopolis, il n’y a pas de médium critique qui suive l’actualité parisienne. Il a de ce point de vue réussi son coup et Hidalgo a chaussé ses pantoufles. Il serait intéressant de connaître le nom des journalistes hébergés dans les HLM parisiens. Si vos lecteurs ont des noms, ça m’intéresse.

    NOVOpress : Delanoë puis Hidalgo poussent la candidature de Paris aux Jeux olympiques. Des millions ont été déjà dépensés pour séduire le comité d’organisation et la Mairie se veut rassurante : budget de 6 Mds € financés pour moitié par des fonds privés. Outre que jamais un budget n’a été tenu (Londres a coûté 11Mds € pour 3.2 prévus) quel intérêt pour Paris qui est déjà saturé sur un plan touristique et ne parvient pas à boucler son budget actuel sans augmentation des taxations locales ?

    Serge Federbusch : « Les Jeux olympiques c’est le rêve des politiciens en mal de com » et sans imagination. Qui peut croire que le Grand Paris a un besoin prioritaire de deux ou trois stades et piscines géantes ?

    http://fr.novopress.info/189220/exclusif-interview-de-serge-federbusch-13-les-finances-catastrophique-de-paris/

  • Manuel Valls ivre de pouvoir et accro à l’article 49 alinéa 3

    Manuel Valls n’est pas un adepte du consensus et du dialogue. Il est enfermé dans sa tour d’ivoire, ivre de la puissance que lui accordent ses fonctions de Premier ministre. L’Assemblée nationale, et donc les Français, seront privés d’un débat en deuxième lecture sur la loi Macron. Ce texte est particulièrement controversé, et ce pour plusieurs raisons scandaleuses parfaitement objectives.

    La loi Macron remet profondément en cause notre modèle économique et s’attaque à des secteurs qui n’étaient pas en crise. Cette loi fourre-tout, dont les sociétalistes font la promotion en expliquant qu’elle « modernisera l’activité économique », déréglementera des pans entiers de notre tissu socio-économique jusqu’alors préservés. Elle ne répond qu’à un objectif : préparer le terrain au traité transatlantique pour Bruxelles et Washington, et plaire aux marchés.

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  • Gouverner, c’est mentir !

    Jamais la République n’aura mérité autant le surnom de « Ripoublique ». Jamais le mensonge n’aura été aussi institutionnalisé comme il l’est depuis trois ans.

    Ce furent d’abord les promesses du Bourget : l’anti-sarkozysme primaire et sa litanie de décisions à prendre dès la victoire du candidat socialiste qui feraient de la France un grand pays libéral mais socialiste où tout le monde aurait du travail, où les impôts baisseraient comme jamais, où l’intégrité serait la raison d’être du gouvernement, etc. Promesses précédant la célèbre et désespérante anaphore de « Moi Président, je… » Trois minutes et vingt et une secondes d’une séquence devenue historique de par le ridicule de son énonciation et de ses 15 engagements dont on attend toujours qu’ils soient tenus !

    Depuis trois ans, notre (hélas) Président que l’on espère par intérim ne manque jamais une occasion de mentir effrontément, avec cynisme même. Comme cette semaine pour nous confirmer, avec le plus grand sérieux, et toujours avec cette diction insupportable, que Manuel Valls en qui il garde toute sa confiance a bien été à Berlin pour une séance de travail avec l’UEFA ! Ou encore vendredi dernier, avant de se faire siffler en arrivant sur le circuit des 24 Heures du Mans, pour affirmer que ses multiples voyages en province n’avaient strictement rien à voir avec une campagne pré-électorale : « Ce n’est pas pour des raisons politiques, c’est pour des raisons à chaque fois économiques. » Ben voyons !

  • La France aurait en réalité 5 200 milliards de dette

    L'économiste Jean-Yves Archer nous explique pourquoi :

    "Le citoyen en qualité d'électeur tout autant que de contribuable sait largement qu'il existe une dettegénérée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.

    Mais, il y a une dette immergée qui s'invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l'État apporte une garantie aux prêts bancaires de l'UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l'État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n'est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l'État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu'au budget annuel approuvé par le Parlement.

    Autrement dit, ces trois exemples illustrent l'importance de ce que l'on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d'euros.

    Dans cette question de dette publique, je dois observer que l'on abreuve les médias d'informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n'est que très rarement évoquée (...) Si l'on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

    La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu'au jour où il est trop tard (...)

    Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l'année électorale de 2017."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Démasqués

    Paris-Match consacrait vendredi sur son site  un article sur cette  incarnation  de l’idéologie mondialiste qu’est le Club Bilderbeg dont le but officiel est  de «favoriser le dialogue entre les Etats-Unis et l’Europe». Il  réunissait jeudi  à Telfs-Buchen, dans un  hôtel du Tyrol autrichien,  140 personnalités pour débattre des problèmes mondiaux et des remèdes à y apporter … « Depuis quelques années, Bilderberg communique un peu plus sur ses activités afin de dissiper les rumeurs qui décrivent ce club où se croisent tous les pouvoirs -politiques, financiers, militaires et médiatiques- comme un clan secret qui déciderait seul du destin du monde. Mais, comme à l’ordinaire rien ne filtre de la teneur exacte des discussions ». Les anglo-saxons (Nord-Américains et britanniques)  y sont les  invités les plus nombreux, « signe du   tropisme atlantiste de Bilderberg ». « La France arrive en 3ème position avec dix représentants: Laurence Boone, conseillère économique de François Hollande ; Henri de Castries, président d’Axa et du comité de direction du Bilderberg ; Nicolas Baverez, membre du comité d’éthique du Medef et de l’Institut Montaigne, éditorialiste au Point ; Laurent Bigorgne, de l’Institut Montaigne ; Patrick Calvar, directeur de la DGSI ; Alain Juppé, ancien Premier ministre et candidat probable à la présidentielle 2017 ; Gilles Kepel, spécialiste de l’islam, professeur à Sciences-Po Paris, Catherine Pégard, ancienne journaliste au Point, ex-conseillère de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui à la tête du Château de Versailles ; Jean-Dominique Senard, patron de Michelin. C’est en progrès (sic) par rapport à la réunion de 2014 à laquelle n’avaient participé que six français, dont Emmanuel Macron et Fleur Pellerin».

     Si  la Grèce ne compte que trois représentants (…) » et la Russie un seul, « Sergei Guriev, économiste et professeur à l’Institut des études politiques, farouche opposant à Vladimir Poutine », « parmi les invités hors UE et USA, on compte une importante délégation turque (…)  représentants turcs (qui)  ont été conviés pour discuter de politique intérieure au lendemain des élections législatives, et peut-être de la perspective d’une adhésion de la Turquie à l’UE plutôt que la lutte contre l’Etat Islamique. Rappelons que les Etats-Unis soutiennent de longue date l’entrée de la Turquie dans l’UE ».

     Un pressing de l’Etat profond américain en faveur de cette adhésion turque qui trouve de nombreux relais au sein des personnalités incontournables des  instances bruxelloises qui sont aussi,  il n’y a pas de hasard, les prosélytes les plus fanatiques de l’ultra libre échangisme, du sans-frontiérisme. Bruno Gollnisch dans l’hémicycle  européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était   président du Conseil, Mario Monti,  mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs, avait  vivement dénoncé leur  Europe de la « régression sociale ». MM. Monti et Draghi ayant  été d’ailleurs  comme par hasard « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la commission trilatérale, le groupe de Bilderberg. »

     « Google, relève l’article de Paris-Match,  accroît sa présence dans le cénacle Bilderberg avec Eric Schmidt le patron de Google (qui fait par ailleurs partie du comité de surveillance du groupe Bilderberg), le britannique Demis Hassabis, à la tête de Google Deep Mind, le département d’intelligence artificielle du géant du Web, et Regina Dugan, vice-présidente de Google et ancienne directrice du Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), l’agence de développement et de recherche du département de la Défense des États-Unis. Cette dernière est la cible privilégiée des sites conspirationnistes qui rappellent son cheval de bataille: la puce RFID d’identification sous-cutanée aux innombrables applications pratiques».

      «Les autres représentants des nouvelles technologies sont Reid Hoffman, patron de LinkedIn et surtout Alex Karp, fondateur de Palantir Technologies, une entreprise spécialisée dans l’analyse des données (…). Alex Karp et Regina Dugan illustrent par leur carrière louvoyante entre des sociétés high-tech et des agences gouvernementales US de la défense et du renseignement, la très grande proximité entre trois des thèmes abordés cette année à la réunion Bilderberg: l’intelligence artificielle, le cybersécurité et le terrorisme. La nouvelle loi sur le renseignement portée par Manuel Valls et Bernard Cazeneuve s’inscrit au cœur de ce tryptique. Le directeur général de la Sécurité intérieure, Patrick Calvar, est donc en bonne compagnie »…

     Ces cercles un peu occultes décrit par Bruno Gollnisch peuvent légitimement inquiéter les Français  que  les partis dits de gouvernement ont dépouillés de pans entiers de leur souveraineté au  profit d’entités supranationales. Pourtant, à en croire un sondage BVA pour Orange et iTÉLÉ publié dimanche, ce serait le FN qui n’inspirerait « pas confiance » en termes de moralité et d‘honnêteté, à 75% des Français…même si un électeur sur quatre serait prêt à voter pour les listes frontistes aux régionales en décembre. Le PS, lui  n’inspirerait  pas confiance à 67% des Français, Question ambigüe posée aux électeurs, qui peut être interprétée en tout cas de différente manière,  56% des sondés qualifient le FN de  parti « comme les autres »  (+3 points par rapport au précédent sondage en avril).

     Autre enquête d’opinion, Odoxa  pour le Parisien publié samedi, et qui vient en partie sérieusement amender celle que nous évoquions à l’instant,  plus de  neuf Français sur dix  ont une mauvaise opinion des partis politiques, qu’ils jugent pas  crédibles, pas honnêtes, pas capables de proposer des solutions efficaces  politiques. A contrario,  le FN   est  conforté dans son image de « parti populaire » (22%), « le  plus proche des préoccupations des Français » ( 23%  contre 12% pour le PS et LR), le  plus  capable  (22%) de proposer « les solutions les plus efficaces » (LR, 17%; PS, 13%).

     Sur le site du magazine Challenges.fr  samedi, le très antifrontiste Maurice Szafran constate épouvanté  que  « la litanie des pourcentages est accablante – la preuve indiscutable d’une défiance d’airain, la marque sans cesse renouvelée d’une rupture démocratique, la condamnation d’un système institutionnel, celui de la Ve République qui, jusque-là, avait su fournir les preuves de son efficacité. L’écheveau est en ruines».

     Dans ce contexte, juge-t-il, « Sans retenir aucune leçon, avis ou conseil, Nicolas Sarkozy s’entête par  à cavaler derrière l’extrême droite. Cette tactique ne semble pas lui profiter. Aucune importance, il persiste, il s’entête. Dernier épisode en date : l’ex-chef de l’Etat, prenant le relais du député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, pourrait remettre en cause l’un des principes essentiels de notre en vie en commun (sic) : le droit du sol. Méga polémique assurée dans les médias, crispations garanties au sein de LR puisque Alain Juppé, par exemple, dénoncera cette nouvelle et énième dérive, qu’il en profitera pour accroître son influence au centre droit et centre gauche, que toute cette scénographie politiquement par avance mise en place profitera, chacun le sait, au seul … Front National. Misère de la politique telle qu’elle est ».

     Misère surtout d’un Système  démonétisé,  de partis qui ont failli et que les Français rejettent  massivement avec un instinct finalement assez sûr ;  à charge pour l’opposition nationale  d’apparaître demain comme une alternative solide aux partis euromondialistes.

    http://gollnisch.com/2015/06/15/demasques/

  • Vallsgate : désolé, MM. Valls et Hollande, la polémique n’est pas close !

    Abus de bien social, mensonge, mépris, voilà ce que les Français pensent de l’affaire du voyage privé de Manuel Valls à Berlin. Lui parle d’erreur de communication, Hollande essaie maladroitement de tourner la page.

    Quand on lui demande si Manuel Valls n’a pas abîmé son image dans cette affaire, François Hollande coupe court: “Cette polémique est désormais close. Il a lui-même dit ce qu’il fallait. Il n’y a rien à ajouter.”
    Et pourtant, il y a ! Non seulement la vague d’indignation à l’encontre de M. Valls ne retombe pas, mais une association anti-corruption, le Front républicain d’intervention contre la corruption (Fricc), devrait saisir formellement la justice pour détournement de fonds publics après son déplacement en avion à Berlin pour la finale de la Ligue des champions.

    Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 77 % des Français étaient choqués du voyage de Manuel Valls à Berlin à bord du Falcon officiel en présence de ses deux enfants pour assister à la finale entre la Juventus et le Barça.
    Le sondage n’évoque pourtant pas les autres aspects de l’affaire qui choquent les Français :
    • Le mensonge au plus haut niveau de l’État pour couvrir le Premier ministre, avec Hollande qui évoque un rendez-vous officiel avec Platini
    • La bêtise dudit mensonge, alors que l’agenda de la FIFA est sur leur site web et qu’une minute de consultation suffit à lever le pot aux roses
    • Le mépris pour le peuple qu’induit l’attitude consistant à finalement n’avouer qu’une faute de communication et à annoncer qu’il remboursera la part de ses enfants.

    Et comme il n’apprend pas vite, après avoir utilisé les moyens de l’État à des fins récréatives, il affiche une fois de plus son mépris de l’argent public en allant faire un tour à la Réunion, suivi un jour plus tard par Najat Vallau Belkacem. Deux avions en 24 h ? Décidément, oui, le gouvernement est “exemplaire” !
    Le premier ministre tentera de démontrer, selon un conseiller de Matignon, que « le gouvernement a beaucoup fait pour l’outre-mer et que l’outre-mer est une priorité pour le gouvernement ». Bref, il est en campagne aux frais de l’État.

     

    Voici le quintuple scandale racontée au travers des réactions des internautes.

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