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magouille et compagnie - Page 1957

  • L’Europe veut la PMA pour tous (Présent 8374)

    Le 8 juin, le Parlement européen a voté par 321 voix pour et 281 contre, une résolution qui entre autres, vise à « encourager les états membres à promouvoir la PMA » (procréation médicalement assistée) en l’étendant à tous, dont les homosexuelles. L’assemblée de Strasbourg apparaît une nouvelle fois comme le principal foyer de subversion des mœurs et de la loi naturelle dans l’espace européen.
    La résolution Noichl, du nom de l’élue sociale-démocrate qui l’a déposée, viole également le principe de subsidiarité qui, officiellement du moins, est celui de l’Union européenne. La famille, l’éducation, la santé, restent de la compétence des États, la PMA ne devrait donc pas être traitée par l’Europe, mais celle-là le fait quand même grâce au cheval de Troie de l’égalité entre les sexes et au nom de la lutte contre les discriminations. Le rapport s’intitule : « la stratégie de l’Union européenne pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour 2015-2020. »8374-P1
    En réalité, ce que l’on veut imposer, c’est l’égalité de genres. Le mot « genre » revient 83 fois dans la résolution qui exhorte les États à développer « une stratégie anti-discrimination plus vaste et à établir une feuille de route distincte pour les personnes LGBTI », c’est-à-dire homosexuelles et transsexuelles. En conséquence, elle incite « à promouvoir la procréation médicalement assistée et à mettre un terme à la discrimination dans l’accès au traitement favorisant la fertilité et à l’aide à la procréation ».
    Certes, une résolution parlementaire n’est pas contraignante juridiquement, mais elle est fortement incitative, elle indique aux États ce qu’ils devraient faire, sous peine de déroger à l’égalité et à se rendre coupables de « discrimination » : c’est le chantage au politiquement correct. C’est aussi un appui pour fonder les réclamations éventuelles de particuliers devant la Cour européenne des droits de l’homme.
    Le gouvernement français, lui, est acquis ! Il soutient à Strasbourg ce qu’officiellement il refuse à Paris ! En effet, Manuel Valls, par l’intermédiaire du Secrétariat général du gouvernement, a demandé, dans un courriel du 30 mars, aux députés européens français de voter en faveur de la résolution de Maria Noichl, alors que François Hollande a annoncé qu’il attendait, pour se prononcer sur la PMA pour les célibataires, l’avis du Comité consultatif national d’éthique !
    La résolution demande également de « remettre en question les stéréotypes et les structures, ainsi qu’à partager les exemples de bonnes pratiques visant à vérifier si le matériel pédagogique utilisé jusqu’à présent représente les rôles des femmes et des hommes de manière stéréotypée ». Les bonnes pratiques ayant remplacé les bonnes mœurs, il s’agit sans doute de censurer, d’expurger, d’interdire les livres scolaires qui ne seraient pas conformes à l’idéologie du genre. L’Église catholique ayant renoncé à l’index, les élus européens vont-ils en restaurer un autre qui condamnera les instruments pédagogiques jugés sexistes ? Là-dessus, Marie Noichl peut compter sur Najat Vallaud-Belkacem qui est déjà à l’ouvrage.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Les sournois et les escrocs

    Les revenus des  retraités baissent chaque année, les commerçants, artisans, entrepreneurs sont  écrasés  par les charges, les taxes, un fiscalisme confiscatoire qui touche à des degrés divers tous  les Français qui ont la chance de travailler. Des contribuables  matraqués, spoliés, invités   à se serrer la ceinture de plusieurs crans,  qui ont assisté aux révélations sur l’évasion fiscale du ministre Cahuzac, la «phobie administrative» du secrétaire d’Etat Thévenoud, les frasques coûteuses du conseiller élyséen Morelle ou encore  les frais de taxi abracadabrantesques de l’ex-présidente de l’INA socialiste, Agnès Saal. Cette dernière a été  en toute « logique » et comme un ultime bras d’honneur à la France d’en bas, recasée au ministère de la culture  par Fleur Pellerin. Mais si, vous savez,  ce ministre qui n’a pas le temps de lire…Ces dernières heures, les   Français ont appris  que leurs impôts ont servi au fan de foot barcelonais Manuel Valls pour se rendre à Berlin dans un  jet gouvernemental (l’addition se monte à 20 000 euros) avec deux de ses enfants pour la finale Barça-Juventus.  Le Premier ministre ne pouvait ignorer que cette escapade, sous prétexte de rencontre avec des pontes de l’UEFA,  serait dévoilée. Autant dire que sa tentative de justification   en dit long sur son  mépris des Français  mais aussi sur les habitudes de la caste au pouvoir,  totalement déconnectée du réel,  du « ressenti » de nos compatriotes.

    Une élite républicaine qui se félicite d’une nouvelle utilisation du château de Versailles pour célébrer l’art dit  contemporain  avec  l’arrivée dans ses jardins  des œuvres du citoyen britannique  Anish Kapoor.  « Né à Bombay en 1954 », célébré,  honoré internationalement, lauréat  de nombreux prix,   Commandeur de l’Empire britannique, membre de la Royal Academy of Arts  relate sa fiche Wikipédia, « Anish Kapoor a des origines juives irakiennes par sa mère. Il a vécu dans un kibboutz en Israël entre 1971 et 1973, où il a étudié le génie électrique. Son niveau en maths étant insuffisant, Kapoor est parti pour Londres pour devenir artiste en suivant les cours de la Chelsea School of Art and Design. Il monte sa première exposition à Paris en 1980 et rencontre très vite le succès public et critique ».

    Invité par la présidente du château de Versailles, Catherine Pégard, M. Kapoor a « (transformé) Versailles en parc d’attractions » souligne un article mis en ligne ces derniers jours sur le site du Monde. Au nombre des  six pièces de l’exposition, « une reprise paresseuse du dispositif permanent qu’il a placé en 2004 dans le Millennium Park de Chicago et qui se nomme Cloud Gate »,   « il y  aurait donc un vagin de dix mètres de haut dans les jardins de Versailles, sur la longue pelouse qui s’étend jusqu’au Grand Canal. C’est son auteur (…)  Anish Kapoor qui l’a dit – avant de démentir l’avoir dit, dans la tradition des polémiques douteuses : ce serait  le vagin de la reine qui prend le pouvoir ».

    Clou de ce   « spectacle »,  que l’on est tout à fait en droit de trouver très laid et malséant affirme Bruno Gollnisch, Le Monde précise que « la sculpture en question est une longue et haute forme en métal, composée d’un pavillon largement ouvert que prolonge un cylindre riveté; que la structure est allongée sur une masse chaotique de grosses pierres grises et de terre noirâtre qui semblent avoir été choisies pour leur peu de charme ; et enfin qu’une fosse a été creusée à proximité, fosse dont les parois et le fond sont enduits de rouge carmin, couleur que l’on retrouve sur l’un des blocs, appuyé au tube de métal, lui-même brun rouille. Le titre originel n’est pas Queen’s Vagina, mais Dirty Corner, coin sale ».

     La  grande classe … dans ce  lieu, symbole mondialement connu  du grand siècle français, mais M.  Kanpoor l’a aussi précisé: «j’ai eu l’idée de bouleverser l’équilibre et d’inviter le chaos». Comme c’est  innovant et original…

    « Plus que d’une création, il s’agit d’une attraction, dont on ne doute pas qu’elle ravisse les groupes… » tacle non sans perfidie l’auteur de l’article du Monde.   Un coin sale qui  amuse paraît-il  certains touristes et fait se pâmer la critique bien-pensante. L’académicien et spécialiste des avant-gardes,  Jean Clair, le notait   en octobre 2014 dans Valeurs  actuelles,  à propos du plug anal de McCarthy érigé  place Vendôme:  la bêtise conformiste  des mutins de panurge  défendant cet art contemporain là est abyssale.  « Il faudrait le génie d’un Jonathan Swift pour décrire le spectacle dérisoire et grotesque de ce micromilieu de gens extrêmement riches, extrêmement élégants, extrêmement raffinés, soi-disant extrêmement cultivés, se rencontrant, se pavanant, se congratulant, gloussant autour de cet objet que vous pouvez acheter dans un sexshop pour 6,99 euros…(…).  C’est d’autant plus étonnant que ceux qui promeuvent cet art sont des gens dont la fortune est fondée sur l’exploitation des aspects les plus raffinés, les plus éthérés, les plus sophistiqués des passions humaines, les parfums, la mode, le luxe… C’est une relation curieuse qu’on n’a jamais vue à aucune époque, une espèce de carnaval des fous. »

    Un carnaval des fous d’une civilisation agonisante, dont les œuvres ne feront même pas de belles ruines, mais des fous qui ont le sens des affaires à défaut d’autres choses. Dans Le Figaro, l’écrivain Christian Combaz  dévoilait à notre avis très justement  la nature de cette  opération Anish Kanpoor  qui succède à Versailles aux  opérations Takashi Murakami et   Jeff Kooons  : «  une sournoise et lucrative opération de spéculation financière ».

    «La raison pour laquelle le vagin de la reine n’est pas installé sur le parking du centre commercial des Quatre Temps près de la Défense, ni dans les plaines de Seine et Marne, ni sur une piste désaffectée de l’aéroport du Bourget, est que l’artiste doit faire photographier sa gueule de conque (ce Dirty Corner, NDLR)  en présence du château de Versailles. En somme c’est un gros selfie à dix millions .Mais on ne comprend toujours pas où est l’intérêt. Ne vous inquiétez pas, l’artiste, ses galeristes, ses sponsors, les compagnies financières qui sont derrière l’opération, eux, ont très bien compris l’intérêt. L’intérêt est de 10 à 20%. La cote d’Anish Kapoor grimpe tous les ans à la faveur de ces opérations publiques. Ensuite, comme ses homologues, il inonde le marché de pièces moins monumentales, que les investisseurs brésiliens ou chinois s’arrachent non à cause de leur valeur très hypothétique, mais parce qu’elles permettent de dégager une plus-value considérable sur quatre à dix ans. L’investissement de départ permettrait d’inférer aisément ce que rapporte, à ses organisateurs, ce schéma de Ponzi (montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements des clients essentiellement par les fonds procurés par les nouveaux entrants, NDLR) . Mais curieusement on n’en connaît jamais le chiffre. On ne le saura, comme pour Madoff, qu’après l’effondrement de la pyramide. »

    Faut-il s’étonner de ce que l’Etat français  prête les joyaux de notre  patrimoine pour appuyer  la promotion-spéculation financière à ce type d’escroquerie artistique ? Non hélas, mais comme Bruno Gollnisch, nous suivrons avec intérêt les pistes de réflexion et les travaux  que ne manqueront certainement pas de porter à notre connaissance, notamment sur ces questions,   le nouveau  collectif  baptisé  Clic ( Culture, Libertés, Création) présidé  par  Sébastien Chenu et dont Gabriel Robin sera le secrétaire général.

    http://gollnisch.com/2015/06/10/les-sournois-et-les-escrocs/

  • 3.200 milliards d’euros : La dette française cachée dont on ne parle pas

    Si la dette publique française fait l’objet de nombreuses polémiques, peu évoquent la dette hors bilan de l’état. L’économiste Jean-Yves Archer dénonce notamment les 50 milliards d’euros du poste Logement. Le citoyen en qualité d’électeur tout autant que de contribuable sait largement qu’il existe une dette, générée par les gouvernements de gauche et de droite, qui dépasse les 2035 milliards et frôle par conséquent les 100% de notre PIB.

    Mais, il y a une dette immergée qui s’invite à bien des évènements de la vie de la sphère publique. Lorsque l’État apporte une garantie aux prêts bancaires de l’UNEDIC (dont la dette atteint 20 mds), cela ne se retrouve pas dans son bilan. Quand l’État soutient à bout de bras la situation de la banque DEXIA, cela n’est pas inscrit au bilan mais dans les cautions accordées. Lorsque l’État employeur prévoit la future retraite de ses agents, le montant des provisions pour pensions est inscrit ailleurs qu’au budget annuel approuvé par le Parlement.

    Autrement dit, ces trois exemples illustrent l’importance de ce que l’on nomme «les engagements hors-bilan» de la France dont le montant total est égal à près de 3.200 milliards d’euros.

    Dans cette question de dette publique, je dois observer que l’on abreuve les médias d’informations sur les quelques 2.000 milliards de dette au sens de Maastricht mais que la dette immergée n’est que très rarement évoquée sauf par le désormais sénateur honoraire Philippe Marini et par son collègue socialiste Gaëtan Gorce ou le député Charles de Courson. Si l’on aime la rectitude, il faut poser que notre dette totale est de 5.200 milliards.

    La dette immergée est comme le diabète ou le glaucome une maladie silencieuse et indolore jusqu’au jour où il est trop tard.

    En pages 71 et 72 du récent rapport de la Cour des comptes sur la certification des comptes de l’État pour l’exercice 2014, il est reproduit «le tableau de synthèse des principaux engagements hors-bilan» à l’exception des montants unitairement inférieurs à un milliard d’euros. L’annexe chiffrée fournie n’est donc pas exhaustive. À regret car «si c’est flou, c’est qu’il y a un loup» pour reprendre le mot désormais fameux de Madame Martine Aubry.

    À titre informatif, au sein des 3200 mds, les engagements liés au légitime paiement futur des pensions des fonctionnaires civils et militaires représentent 1561 mds auxquels il convient d’ajouter les retraites des fonctionnaires de la Poste, soit 128 mds.

    La moitié de la dette immergée vient donc des futures pensions et présente un caractère incontournable.

    Le poste intitulé «Subventions aux régimes de retraites et subventions d’équilibre aux régimes spéciaux» qui se situe à hauteur de 274 milliards dont 137 pour la seule SNCF pourrait être analysé différemment. Tous ces chiffres offrent la caractéristique d’être assez stables dans le temps à l’exception très notable des «Aides au logement et contribution de l’État au financement du FNAL» qui passent de 106 mds en 2012, à 109 en 2013 puis 164 en 2014.

    Chacun observera le silence qui entoure ce dérapage de 50 milliards pour le poste du logement!

    L’ancien Secrétaire d’État américain Henry Kissinger avait émis une boutade acide: «L’Europe? Quel est son numéro de téléphone?». On serait tenté, face à 50 milliards de glissement de dette hors-bilan lui aussi acide, de demander le numéro de portable de l’omniprésente Madame Cécile Duflot dont le «track-record» est empli de records dont les professionnels du logement se souviendront des années durant. Chacun observera le silence qui entoure ce dérapage de 50 milliards pour le poste du logement!

    La dette hors-bilan comporte donc des variations qui interpellent l’entendement mais aussi de légitimes motifs: ainsi, on relève 412 mds d’engagements liés à la «garantie de protection des épargnants» ( livrets d’épargne réglementés ) au sein de la sous-rubrique «Garanties liées à des missions d’intérêt général».

    Dans une «communication» (et non un rapport ce qui n’est pas neutre) de 215 pages de fin avril 2013 adressée à la Commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a décrit «Le recensement et la comptabilisation des engagements hors-bilan de l’État». Convenons que ce travail très conséquent et méthodique n’a guère atteint les oreilles du public. Tout d’abord, un certain flou l’entoure car le TIGRE («Tableau d’inventaire des garanties recensées par l’État» page 78) est toujours en cours d’élaboration par la Direction générale du Trésor.

    En République, être pudique sur des chiffres du secteur public n’est jamais gage d’éthique. Le gouvernant mise sur la crédulité ou sur l’hypoalgésie tandis que le mal perdure et enfle. Un simple chiffre: avec 3.200 milliards d’euros, le hors-bilan représente 158% du PIB. Quant à sa dynamique, elle est nette: en dix ans, ce hors-bilan a été multiplié par 3,5.

    En République, être pudique sur des chiffres du secteur public n’est jamais gage d’éthique. Le gouvernant mise sur la crédulité ou sur l’hypoalgésie tandis que le mal perdure et enfle.

    D’autant que la crise a évidemment un impact: ainsi, les différents mécanismes de sauvetage de la zone euro (MES) pèsent pour près de 130 mds au sein du passif hors-bilan.

    Dans ce panorama qui invite au sérieux et à la componction, il faut noter que l’État ne perçoit plus qu’un milliard en 2012 (contre 4 en 2006) au titre des garanties qu’il consent. «Plus la protection de l’État a été recherchée, moins elle a été rétribuée par les entités qui en bénéficiaient». ( rapport de 2013 sous l’élaboration du président de la première Chambre: M. Raoul Briet)

    Ainsi, le tableau de la page 41 nous apprend que le «démantèlement des matériels militaires, destruction de munitions, dépollution de sites militaires, engagements de nature fiscale» ne sont pas encore exhaustivement quantifiés et ont précisément fait l’objet, en 2015, d’une réserve de la Cour sur les comptes 2014 de l’État.

    De surcroît, les engagements au titre du commerce extérieur (Assurance-crédit COFACE) appellent à la vigilance (85 mds), il est crucial de relever que la dette garantie directement par l’État atteint 194 mds.

    Si toute cette dette implicite ou immergée conserve sa dynamique, elle pourrait représenter près de 166% du PIB lors de l’année électorale de 2017.

    Le Figaro

    http://fortune.fdesouche.com/384891-3-200-milliards-deuros-la-dette-francaise-cachee-dont-ne-parle-pas#more-384891

  • Valls : Un match à 15 000 € (Présent 8372)

    Le Premier ministre a annoncé que, pour une première embauche, une entreprise qui n’a aucun salarié touchera 4 000 euros, en deux fois. Il espère créer 60 000 emplois grâce à ce pactole incroyable de générosité. Le coût de son voyage en Falcon Poitiers-Berlin, 15 000 euros, pour voir jouer le Barça, aurait donc permis de financer près de quatre emplois ! Matignon et l’Élysée s’enferrent dans des justifications contradictoires pour cette dilapidation pourtant injustifiable des deniers publics, destinée à satisfaire l’amour du foot et du Barça du chef du gouvernement.8372-P1
    La détente est la première explication que Valls a livrée avec une déconcertante désinvolture : « Je travaille beaucoup, je m’engage beaucoup. Et puis de temps en temps, il y a aussi un moment de détente, même s’il y a de la tension et de la passion dans le sport. » Ça, c’était le lendemain de son équipée berlinoise, il répondait depuis Roland-Garros où, cette fois, il assistait à la finale du tournoi de tennis, car nous avons un Premier ministre multisports. Entre deux compétitions sportives, s’il lui reste un peu de temps, s’il est bien détendu, sa passion étant assouvie, il s’occupera de sa priorité des priorités, le chômage, c’est promis.

    Les Français travaillent beaucoup, eux aussi ont besoin de moments de détente, mais ils doivent sortir leur portefeuille de plus en plus léger pour payer eux-mêmes leurs distractions. Le métier d’origine de Manuel Valls, c’est la communication ! C’est à ce titre qu’il a cornaqué Hollande pendant sa campagne présidentielle, son principal fait d’armes ayant été de réajuster la cravate du candidat avant une intervention publique. Que serait-ce s’il n’était pas un « communicant » !
    Voyant le scandale poindre c’est Hollande, cette fois, qui a volé à son secours et avec lui pas moins de trois ministres, sans compter le premier secrétaire du PS.
    Figurez-vous que Valls était en mission officielle, d’où les moyens de la République qui ont été mis à son service ! Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a assuré sans rire : « Il est invité par le président de l’UEFA à la finale de la Ligue des Champions, en tant que Premier ministre de la France, c’est la République, il représente le gouvernement français. » On se moque de nous, Le Foll prend les Français pour des gogos ! Mais Hollande, qui n’en est pas à un mensonge près, a confirmé : il était à Berlin « pour parler de l’Euro 2016 de football » avec Michel Platini. Or, ce dernier doit être reçu cette semaine à l’Élysée, où le Premier ministre aurait pu le rencontrer sans bourse délier. Et pour voir Platini en Allemagne, on a fini par savoir aussi que l’hôte de Matignon devait embarquer deux de ses quatre enfants, car il avait sans doute besoin de leur expertise juvénile pour saisir dans leur plénitude les enjeux de l’Euro 2016.
    Tout cela pourrait n’être qu’anecdotique si cet épisode de notre vie publique n’illustrait une fois de plus la morgue, l’arrogance et l’aveuglement de ceux qui nous gouvernent, membres du gouvernement comme ceux de leur cabinet ou hauts fonctionnaires qui, coupés de ceux qu’ils sont censés représenter et servir, se croient tout permis avec l’argent du contribuable. Aveugles, sourds aussi, car ils n’entendent pas les cris d’une colère montant d’un peuple écœuré qui, un jour, les balaiera. En attendant, Valls doit nous rembourser.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/188888/match-15-000-e-present-8372/#more-188888

  • Traité de libre-échange transatlantique : les eurodéputés privés de vote - europe weekly

  • Menace de mort contre des candidats

    Suite à l'invalidation de l'élection municipale par le Conseil d'Etat, les Annemassiens sont appelés à voter pour choisir leur maire les 28 juin et 5 juillet. La liste du Front national pourrait ne pas pouvoir être déposée, faute de colistiers :

    "Nous risquons effectivement de ne pas pouvoir déposer la liste qui était pourtant prête. Cinq de mes colistiers ont reçu en début de semaine des menaces de mort par courrier. La liste s'est vidée en quelques jours et malgré les remplacements (la liste initiale comptait quelques noms supplémentaires en complément), il me manque aujourd'hui deux femmes, cela va relever du miracle maintenant, malgré mon réseau".

    "Ces menaces sont des lettres manuscrites qui ont été postées au domicile de cinq femmes de la liste du Front national. Je nourris énormément d'inquiétude pour notre démocratie surtout, ce sont là des méthodes mafieuses. La campagne s'avère beaucoup plus virulente que la dernière et là je ne rigole plus."

    "Je me retrouve aujourd'hui en bout de course, je crie au secours pour dénoncer ce qui se passe à Annemasse, on est pourtant pas à Marseille et pourtant... je suis très déçu aussi surtout pour tout ceux qu'on représente et qui comptait sur nous et notre engagement."

    Le candidat du Front national a déposé plainte.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Comme en Chine, Valls annonce une armée de blogueurs officiels contre le complotisme


    Comme d’habitude, la République profite des sujets qui font peur (islamistes) pour fliquer tout le monde.
    Après la censure, des « bataillons » de menteurs payés par l’Etat…
    Remarquez, que l’Union européenne envisageait déjà de payer une armée de « trolls » pour défendre son existence illégitime et ses projets monstrueux…

    « Manuel Valls a-t-il trop bien écouté les paroles de Lui Wei, le ministre chinois de l’administration du cyberespace, qui l’an dernier avait demandé à l’Europe de s’inspirer de la Chine pour faire d’internet « une place publique d’opinions honnêtes et raisonnables » ?

    A l’occasion d’une master class organisée par le Huffington Post, le Premier ministre a annoncé un nouveau volet de la stratégie de contre-propagande de l’Etat, après la censure de sites sur simple ordre administratif (et sans aucune explication fournie à ceux qui en réclament) et la création du site Stop-Djihadisme, que Google est payé à mettre en avant.

    La France va mettre sur pieds une Fondation de droit privé qui aura pour charge d’alimenter un « bataillon de community managers de l’État » en outils de contre-propagande pour s’opposer non seulement au djihadisme, mais plus largement aux discours dits « complotistes » qui peuvent miner la crédibilité donnée aux informations officielles de l’Etat. Cette affreuse expression anglaise de community manager, (« gestionnaire de communauté »), désigne quelqu’un qui est payé pour faire de l’animation sur les réseaux sociaux.

     

    « Nous nous adressons au coeur de cible : les jeunes en voie de radicalisation », annonce Manuel Valls. « Nous allons donc mettre en place un bataillon de community managers de l’Etat pour opposer une parole officielle à la parole des djihadistes, et ne pas leur laisser l’espace numérique ». « Mais nous savons qu’il est difficile pour les autorités, pour l’État, pour les adultes, de s’adresser aux jeunes concernés, les djihadistes utilisant la théorie du complot justement pour décrédibiliser la parole officielle. Il faut reconnaître que leurs sites, leur paroles, sont « très bien faites, très efficaces », c’est une véritable propagande utilisant les moyens modernes pour atteindre les esprits, les coeurs et les cerveaux ».

    INSPIRÉ PAR LA CHINE ?

    Ces « community managers » agiront-ils au grand jour en portant clairement les couleurs de l’État lorsqu’ils s’exprimeront sur le web, ou l’organisation d’impulsion étatique sera-t-elle plus proche de ce que fait la Chine avec son « parti à 50 centimes », qui constitue une armée de propagande de l’ombre, chargée de répondre aux prétendues « rumeurs » ?

    Pour le moment ça n’est pas clair. « Nous devons coordonner les acteurs sur la Toile, la société civile, les acteurs privés, et toute la société doit se mobiliser », explique Valls (déjà en mars dernier, la secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire avait applaudit l’initiative pourtant très contestable d’un groupe Anonymous, de publier et dénoncer une liste d’utilisateurs de Twitter supposément proches de l’État Islamique). […]

    La Fondation devrait donc alimenter des associations comme SOS Racisme, la LICRA, le CRIF ou d’autres, pour « croiser le fer plus efficacement contre les recruteurs djihadistes sur la Toile, (et) ouvrir les yeux à ceux qui sont embarqués dans cette dérive ».

    Or rien n’interdira à ces blogueurs associatifs d’agir dans l’ombre. Et s’agissant d’une initiative sous droit privé, l’Etat n’aura pas de comptes à rendre. »

    Source Numerama

    http://www.contre-info.com/comme-en-chine-valls-annonce-une-armee-de-blogueurs-officiels-contre-le-complotisme#more-38152

  • Le TTIP est sur les rails, grâce aux eurodéputés

    Jean-Paul Baquiast, ENA, ancien haut fonctionnaire avec une carrière administrative au ministère de l’Economie et des Finances.

    Les analyses n’ont pas manqué depuis des mois pour montrer que le TTIP (Transatlantic Trade and Investmen Partnership) était, en corrélation avec son frère, le TPA (transpacifique) une énorme machine de guerre montée par les intérêts financiers et industriels des Etats-Unis pour imposer une zone de libre échange mondial où disparaitront les spécificités des administrations et services publics nationaux ayant jusqu’ici relativement protégé les citoyens contre les abus des multinationales. Inutile de reprendre le procès ici.

    « Les électeurs nationaux n’auront rien à dire. Ainsi fonctionne la démocratie en Europe, plus que jamais colonie des Etats-Unis ».


    Or malgré un rejet général de ce projet par les opinions publiques européennes (celles du moins ayant pris la peine de s’informer), nous apprenons le 28/05 qu’avec 28 voix pour et 13 contre, les eurodéputés de la commission « commerce international » ont apporté leur soutien jeudi au projet de traité de libre-échange avec les Etats Unis en y ajoutant quelques garanties, par exemple sur la protection des données personnelles. Ce compromis, débattu jusqu’à la dernière minute, prépare le terrain à un feu vert en séance plénière, à Strasbourg le 10 juin.

    Devant ce qu’il faut bien appeler cette trahison des parlementaires européens, les gouvernements les plus réticents, eux-mêmes travaillés en permanence par les lobbies n’auront plus qu’à s’incliner. A plus forte raison en sera-t-il des syndicats et mouvements politiques hostiles au traité.

    Certes, le texte sur lequel les élus européens ont voté n’est qu’un rapport d’initiative. Il est censé envoyer à la commission de Jean-Claude Juncker – qui négocie en ce moment avec Washington – les « recommandations » des députés. Or comme la Commission est, encore plus que les gouvernements, pénétrée par les lobbies et intérêts transatlantiques, ce ne sera pas d’elle que surviendront des objections, sauf sur des points mineurs. Si bien que les eurodéputés pourront, une fois les négociations terminées entre Bruxelles et Washington, valider ou rejeter le texte final. Le vote de ce jour permet d’anticiper une validation de leur part.

    Les électeurs nationaux n’auront rien à dire. Ainsi fonctionne la démocratie en Europe, plus que jamais colonie des Etats-Unis. On constatera sur cette question que se maintient la complicité des députés européens et de leurs collègues nationaux. Marine le Pen, pour sa part, n’aurait pas jugé bon d’assister à la séance du Parlement. Pourtant, si le TTIP était ratifié, cela en serait fini des quelques volontés d’indépendance des Européens. Munich avant la Deuxième Guerre mondiale avait montré ce par quoi se paie le renoncement. Mais qui parle de Munich à propos du TTIP et de ses nombreux soutiens en France?

    Jean-Paul Baquiast, 29/05/2015
    www.automates-intelligents.com
    www.admiroutes.asso.fr
    www.europesolidaire.eu/cont.php

    http://www.polemia.com/le-ttip-est-sur-les-rails-grace-aux-eurodeputes/

  • Victoire du Front national au Pontet (Vaucluse)

    Joris Hébrard, après avoir été élu conseiller départemental dès le premier tour en mars dernier, vient d’emporter les élections municipales dès le premier tour avec 59,43% des suffrages exprimés.

    Un joli mois de mai qui devait normalement bien se terminer pour les « happy few » de l’entre-soi républicain : entre panthéonisation et apothéose. La République pour Tous et à tous les étages, en quelque sorte : matin, midi et soir, en cachets, sous perfusion et même en suppositoire. Des mots.

    La panthéonisation : je veux, bien entendu, parler de l’élection de M. Cambadélis comme premier secrétaire du Parti socialiste. Un parti qui ressemble effectivement au Panthéon : une ancienne église, glaciale, dont les armatures métalliques sont rongées par le temps et la rouille. Une église sans âme dont le tabernacle a été vidé depuis longtemps. Une Petite Église, fréquentée par seulement quelques affidés qui y croient encore mais qui conserve un clergé sophistiqué et nombreux, attaché à ses rites antiques et vains, à ses prébendes aussi.

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