magouille et compagnie - Page 1958
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Enorme! Un économiste balance tout sur l'UE en plein direct de BFM Business
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Scandale chez Estrosi et Ciotti ? Des subventions versées à une association pour financer les retraites des élus
27/03/2015 – GRASSE (NOVOpress) - Dans un débat sur la chaîne locale Azur TV, le candidat FN dans le canton de Grasse 2 (Alpes-Maritimes) Domenico Cotrone a déstabilisé la conseillère générale sortante Marie-Louise Gourdon (PS) en évoquant les 490 000 € de subventions versées par le Conseil Général à l’association versant les retraites des anciens conseillers. L’élue socialiste a été incapable d’apporter une réponse franche et claire… Dimanche, elle est opposée au FN dans un duel à risques.
Après les révélations du Point sur les retraites des conseillers généraux de l’Yonne, le même type de systèmes ont été mis à jour dans les Alpes-Maritimes et en Lorraine.
Le FN s’est engagé à supprimer les subventions de ses caisses de prévoyance dans les départements qu’il serait amené à diriger.
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Mgr. le comte de Paris exprime son écœurement suite au vote d’un doublement du parachute doré des élus
Dimanche 22 mars, via son compte twitter, le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le comte de Paris, a officiellement exprimé son écœurement, suite au vote, la semaine dernière, au parlement, d’une nouvelle loi votée à l’unanimité qui prévoit de doubler de six mois à un an la durée d’indemnisation des élus en cas de défaite électorale et qui prévoit d’obliger une entreprise privée à réintégrer l’élu à la fin de son mandat, y compris dans les communes de 10 000 habitants et plus.
" France au chômage. Caisses vides."Merci qui ". Les Élus prévoient le doublement de leur parachute doré. Honteux !!! C’est comme donner un 20/20 à un élève ne sachant ni lire ni écrire. Écoeurant "
Henri comte de Paris
Suivez Monseigneur le comte de Paris sur twitter et faites connaitre sa pensée autour de vous https://twitter.com/SARcomtedeParis
Merci à La Couronne
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mgr-le-comte-de-Paris-exprime-son
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I MEDIA s02e05 : Soirée électorale, la grande manipulation
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Censure : l’offensive politico-médiatique contre les sites de ré-information
Les sites de ré-information prolifèrent – Polémia en est parmi les pionniers. Ils agacent au point tel que nos « élites » s’inquiètent vivement et craignent fortement de perdre la main sur le contrôle de l’information pure et simple.
La réaction est vive : la condamnation des « conspirationnistes » par le premier ministre Cameron, les déclarations de François Hollande qui appelle à la création d’un « cadre juridique européen » destiné à « criminaliser la diffusion de contenus qualifiés de « complotistes », l’activité débordante de la fondation Jean-Jaures etc., le tout avec la complicité mortelle de certains médias tels L’Express ou Marianne – mais il y en a d’autres. La liberté d’expression et de la presse est vraiment en danger.
Guillaume Borel fait le tour des prochaines coercitions étatiques et présente cette fondation Jean-Jaurès, officiellement think tank socialiste ayant pour mission de « construire un monde plus démocratique », mais qui en réalité n’est qu’une courroie de transmission de ce parti socialiste, dont il fait un véritable « instrument de communication politique ».
PolémiaDe nombreuses attaques ont eu lieu ces derniers mois contre les sites de ré-information, accusés de véhiculer des thèses « complotistes » ou tout simplement de fausses informations. Ces attaques sont venues de différentes sphères, aussi bien politiques que médiatiques. On peut citer entre autres, les déclarations du premier ministre David Cameron, assimilant les sites dits « conspirationnistes » au terrorisme et appelant devant les nations unies à les traiter comme tel, il y eu également les déclarations du président français François Hollande lors de la commémoration de la libération d’Auschwitz annonçant un « plan global de lutte contre le racisme et l’antisémitisme », organisé autour de trois idées : la sécurité, l’éducation et la « régulation du numérique », avec en ligne de mire les « thèses complotistes [qui] prennent leur diffusion par internet et les réseaux sociaux ».
Le président français a également appelé à la création d’un « cadre juridique » européen et international destiné à criminaliser la diffusion de contenus qualifiés de « complotistes ». On voit ici tout le danger qui pèse sur la liberté d’expression, mais surtout sur la liberté d’information, avec l’emploi d’une qualification juridique aussi subjective et floue que le « complotisme » qui se prête à toutes les interprétations et surtout à une définition à géométrie variable au service de l’imposition d’une version officielle de l’histoire. Il s’agit en réalité, sous des prétextes moraux fallacieux, d’imposer une possibilité de censure généralisée de toute narrative divergente dans la sphère informationnelle. Les médias subventionnés, qui ont depuis longtemps renoncé à leur rôle de contre pouvoir et s’assoient allègrement sur la charte de Munich, se sont fait une fois de plus les auxiliaires de police politique de cette offensive gouvernementale contre l’information dissidente.
Ce fut d’abord le journal l’Express, qui publiait un article de police politique recensant tous les sites Internet jugés « complotistes » ou « conspirationnistes » et appelant les internautes à la délation afin de mettre à jour une « base de donnée » des sites en question. Plus récemment, l’hebdomadaire Marianne, se lançait également dans une opération de police politique avec un dossier sobrement intitulé : « Les fous du complot » dont on devine sans peine l’angle de traitement journalistique…
L’Express remettait le couvert le 04 mars 2015 dans un article présentant les « travaux » de la fondation Jean Jaurès sur le sujet, intitulé : « Le conspirationnisme, un extrémisme politique influent »
La fondation Jean Jaurès est un think tank socialiste qui se donne officiellement pour mission de « construire un monde plus démocratique, inventer les idées de demain et comprendre l’histoire sociale et ouvrière. »
La fondation est directement affiliée au parti socialiste, comme le montre la composition de son conseil d’administration. Son président, Henri Nallet, fut ministre de l’agriculture des gouvernements Fabius et Rocard entre 1985 et 1990 puis garde des sceaux de 1990 à 1992. Gérad Collomb, l’actuel maire de Lyon, est également membre du bureau permanent. On trouve à son conseil d’administration des poids lourds politiques du PS comme Jean-Marc Ayrault, Vincent Peillon ou encore François Rebsamen.
Cela signifie donc que toute communication provenant de la fondation Jean Jaurès, n’est absolument pas objective mais constitue une commande du parti socialiste. Il faut préciser également que cette « fondation » a été reconnue d’utilité publique et « reçoit des subventions publiques qui représentent la majorité de son budget (63%). » Figurent également parmi ses mécènes, les principales entreprises dont l’état est actionnaire, comme EADS, EDF, GDF Suez, Orange, ou encore la Caisse des dépôts… Précisions importantes que les contribuables sauront apprécier…
Le « rapport », dont on a compris qu’il était un instrument de communication politique, de la fondation Jean Jaurès repris par l’Express, a été commandité à Rudy Reichstadt, expert auto-proclamé de la « complosphère », animateur du site « conspiracy watch » et militant sioniste des cercles néoconservateurs français, proche de Caroline Fourest et Bernard-Henri Levy. Il a publié plusieurs articles dans la revue « Le meilleur des mondes » animée par le groupuscule Le Cercle de l’Oratoire fondé après les attentats du 11 septembre pour lutter contre l’anti-américanisme et promouvoir les thèses atlantistes. Il a également bénéficié de plusieurs tribunes sur le site de Bernard-Henri Levy, La Règle du jeu. Son parcours et son réseau dans la galaxie néoconservatrice a été documenté en détail par l’observatoire du néo-conservatisme.
Le pseudo « rapport » de M Rudy Reichstadt est donc avant tout un objet de propagande militant destiné à s’implanter comme référence institutionnelle dans l’offensive en cours contre la liberté d’information en bénéficiant de l’autorité de la fondation Jean Jaurès.
Sous couvert de la multiplication des références et d’un langage qui se veut « universitaire », l’auteur compile les procédés habituels destinés à disqualifier les contre discours informationnels en les amalgamant sous le dénominateur du « conspirationnisme » dont il prétend livrer l’analyse psychologique… On y apprend ainsi que le « conspirationniste » se présenterait :
« comme un « chercheur de Vérité », un « résistant » voire un « dissident »participant d’une avant-garde éclairée, affichant l’aplomb de « celui à qui on ne la fait pas », le sentiment de supériorité de l’initié qui a un coup d’avance sur les autres et sait lire le dessous des cartes. »
On voit ici l’auteur prêter au personnage syncrétique et essentialisé du « conspirationniste », qui recouvrirait une réalité unique et homogène facilement identifiable, des intentions et des motivations psychologiques cachées, consistant en un « sentiment de supériorité » que notre habile chasseur de complotiste aurait heureusement décrypté…
L’auteur se contredit cependant lui-même en affirmant plus loin que :
« La cohérence interne de la théorie du complot est secondaire, l’idée qu’« on nous ment », que « la vérité est ailleurs » demeurant en revanche primordiale. »
S’il n’y a donc pas de « cohérence interne » mais une succession de possibilités explicatives parfois contradictoires, cela exclu précisément les pseudo motivations égocentriques avancées par Rudy Reichstadt et nous ramène à la position d’un « chercheur de vérité » proche de la démarche scientifique de formulation d’hypothèses qui consiste précisément à remettre en cause une explication et à en tester une nouvelle si la première s’avère en définitive infondée ou inopérante…
Après la psychologie de comptoir à vernis scientifique vient ensuite la thèse politique, qui constitue le véritable motif de « l’étude ». Selon Reichstadt :
« En dissolvant les problèmes dans le chaudron de la conspiration, cette tactique éminemment politique est prisée des régimes autoritaires et des leaders populistes en ce qu’elle transforme les opposants en « agents de l’étranger » et les détracteurs en comploteurs. »
Les « conspirationnistes » ne seraient donc pas seulement des égocentriques animés par la volonté de puissance, ils seraient avant tout manipulés par des « régimes autoritaires ». On retrouve ici l’accusation à l’emporte pièce prononcée par de multiples médias à l’encontre des réfractaires à la narrative occidentale à propos du conflit ukrainien, les assimilant à des « idiots utiles » de Vladimir Poutine, notamment dans cet éditorial mémorable de Jean-Marc Bouguereau dans le Nouvel Observateur. Cette vision paranoïde d’une manipulation des « complotistes » par d’autres « comploteurs », si elle peut paraître séduisante à certains esprits cherchant à réduire la complexité du réel en lui attribuant des causes intentionnelles simplificatrices, constitue malheureusement en elle même une théorie du complot, ce qui la rend dans le cas présent non seulement parfaitement inopérante mais aussi ridicule, jetant par la même le doute sur les qualités intellectuelles de ses promoteurs.
L’essentialisation de l’information alternative dans une « complosphère » homogène, constitue l’autre procédé manipulatoire utilisé par Rudy Reichstag, destiné à réaliser un amalgame disqualifiant. L’imposition des termes de « complotistes » et de « complosphère » pour désigner une réalité plurielle et des orientations politiques variées, allant de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par les courants anarchistes ou royalistes, vise à essentialiser un objet pour lui faire ensuite endosser les propriétés disqualifiantes ou criminelles d’une de ses parties. Sans surprise, l’étude de Rudy Reichstadt en vient donc à son objet final propositionnel, à savoir le « ciment antisioniste » qui unifierait la « complosphère », et par là il est bien entendu fait référence de manière sous-entendue à l’antisémitisme, comme le premier ministre Manuel Valls lui même l’a suggéré lors d’une séance de questions au gouvernement en déclarant que derrière un « antisionisme de façade », se cachait la « haine du juif ».
Le dernier moment de l’argumentation de Rudy Reichstadt, qui procède on l’a vu de l’essentialisation et de l’amalgame, consiste donc à conclure à un « révisionnisme en temps réel », de la « complosphère », conclusion qui porte en elle l’objet véritable véhiculé par le « rapport », c’est à dire la qualification délictueuse de la « complosphère » assimilée à une forme de révisionnisme et appelant à la condamnation pénale de cette dernière. La conclusion de l’étude est à cet égard sans ambigüité, si ce n’est qu’elle propage elle aussi une vision résolument « complotiste », voir paranoïde, de la « complosphère » qui disqualifie par la même toute « l’étude » malgré son vernis de scientificité.
« C’est à la fabrication de ce récit, de cette autre réalité, que travaillent inlassablement les théoriciens du complot et leurs « compagnons de doute », stimulés par les possibilités inédites que leur ont offertes les technologies digitales de l’information et de la communication. Cultivant une obsession antisioniste confinant par bien des aspects à l’antisémitisme et remplaçant les menaces réelles auxquelles nous sommes confrontés de manière tangible par celle, chimérique, du « Grand Complot », ces mercenaires de la désinformation ne font pas que détourner notre attention et endormir notre vigilance. Ils exonèrent des criminels de la responsabilité de leurs actes.»
La « complosphère » est ainsi considérée comme peuplée de « théoriciens du complot » œuvrant à la fabrication d’une réalité parallèle au service d’intérêt étrangers en compagnie de leurs « compagnons de route », référence au stalinisme, qualifiés de « mercenaires », c’est à dire agissant de manière professionnelle et rémunérée pour le compte d’une puissance étrangère… Je ne saurai donc trop conseiller à Rudy d’arrêter de propager de telles théories conspirationnistes à propos de la « complosphère », de là à l’antisémitisme, il devrait savoir qu’il n’y a qu’un pas…
Guillaume Borel, 19/03/2015
Source : ZE Journal
http://www.polemia.com/censure-loffensive-politico-mediatique-contre-les-sites-de-re-information/
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Ces députés européens qui ont trahi la charte LMPT
Message de l'équipe LMPT 69 (région de Lyon) :
"En mai 2014, tous les élus députés européens UMP et FN de la circonscription Grand-Sud-Est ont signé la Charte de la familleproposée par La Manif Pour Tous pour les élections européennes de 2014 :
- Marie-Christine Arnautu FN)
- Michel Dantin (UMP)
- Bruno Gollnisch (FN)
- Françoise Grossetête (UMP)
- Jean-Marie Le Pen (FN)
- Dominique Martin (FN)
- Renaud Muselier (UMP)
- Mireille d'Ornano (FN)En signant cette charte, ils se sont engagés à respecter et à promouvoir un certain nombre de "Principes européens pour la famille et pour l'enfant", parmi lesquels :
- Le mariage, engagement public durable que prennent librement un homme et une femme … doit être protégé par toutes instances nationales et européennes.
- Tout enfant est né d’un homme et d’une femme. Dans son intérêt supérieur, il a le droit d’être élevé par son père et sa mère ou, s’il est privé de sa famille d’origine, par un père et une mère adoptifs…
- La politique familiale … est du ressort de chaque Etat.
Pourtant, le 12 mars dernier, les élus suivants ont voté au Parlement européen le rapport annuel sur les Droits de l'Homme dans le monde, dit rapport Panzeri du nom de son rapporteur :
- Michel Dantin (UMP)
- Françoise Grossetête (UMP)
- Renaud Muselier (UMP)Or, ce rapport « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuelle » (§ 162). Signer ce rapport est ainsi en contradiction flagrante avec leur engagement pris il y a un an à peine. Il est donc clair que, pour ces députés, le reniement, c'est maintenant! Peut-être madame François Grossetête pourra-t-elle donner quelques explications à ses électeurs la semaine prochaine, lors de sa réunion militante à la permanence de l’UMP du Rhône, mercredi 1er avril ?"
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Le PS ne fait pas le ménage dans ses rangs
Lu ici :
"L'ex numéro un du PS en Gironde a été condamné mercredi à un an de prison avec sursis pour harcèlement à l'encontre d'un jeune directeur de cabinet qu'il avait assailli de centaines de courriels amoureux ou sexuels, jusqu'à ce que le collaborateur, à bout, démissionne (...) Le tribunal correctionnel de Bordeaux est allé au-delà du ministère public, qui avait requis six mois de prison avec sursis contre Ludovic Freygefond, 43 ans, maire de 2001 à 2014 du Taillan-Médoc, dans la grande agglomération bordelaise. Il a également été condamné à deux ans d'interdiction des droits civiques.
Ludovic Freygefond, qui est aussi élu au Conseil régional d'Aquitaine, a démissionné fin 2014 du poste de 1er secrétaire fédéral du PS de Gironde,après sa condamnation à 18 mois avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour une affaire distincte de «prise illégale d'intérêt» et de «corruption passive», en lien avec une opération immobilière."
Malgré tout cela, Ludovic Freygefond est toujours conseiller régional PS d'Aquitaine où il est membre de la Commission 8 (Coopération interrégionale - Actions européennes et internationales).
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Le mépris du peuple et L'insécurité culturelle : les livres que doit lire Manuel Valls
Alexandre Devecchio voit dans les résultats des départementales la preuve de la rupture entre la gauche et le peuple. Il conseille au Premier ministre la lecture de deux essais qui analysent ce qui se passe dans les tréfonds de la France populaire.
« Ce soir, les formations républicaines ont tenu leur place. Ce soir, l’extrême droite, même si elle est trop haute, n’est pas la première formation politique de France », a martelé Manuel Valls après le premier tour des départementales. Et de souligner : « Je m’en félicite car je me suis personnellement engagé. Quand on mobilise la société, quand on mobilise les Français, ça marche ». Une autosatisfaction qui ne doit pas masquer la réalité de ce scrutin. Certes, la déroute de la gauche a été moins lourde que ne le prévoyaient les sondages et le Premier ministre obtient un sursis politique jusqu’aux régionales. Mais le PS reste le grand perdant de la soirée. Avec moins de 20% des suffrages exprimés selon CSA, il est évincé d’environ 500 cantons dès le premier tour. Quant au FN, il obtient le meilleur score de son histoire et s’enracine dans les territoires de la France périphérique. Les classes populaires, raison d’être de la gauche, se détournent de celle-ci au profit du parti de Marine Le Pen. Entre les deux tours, Manuel Valls a pourtant décidé de persévérer dans l’incantation antifasciste qualifiant le « Ni-ni » de Nicolas Sarkozy de « faute morale et politique ». Si cette stratégie peut s’avérer payante dans l’immédiat, elle ne règle pas le problème de fond : la gauche a perdu le peuple. Pour certains observateurs, cette troisième défaite du PS après celle des européennes et des municipales est synonyme de mort lente. Manuel Valls, le 5 mars dernier, déplorait le silence des intellectuels. On lui conseillera de lire deux essais qui tentent d’analyser ce qui se passe dans les tréfonds de la France populaire : Le mépris du peuple, comment l’oligarchie a pris la société en otage de Jack Dion (Les Liens qui libèrent) et L’insécurité culturellede Laurent Bouvet (Fayard). [....]
La suite sur Le Figarovox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-mepris-du-peuple-et-L
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Communication et manipulation électorales : Valls à 4 temps
Jamais l’Establishment soi-disant républicain n’aura autant navigué en république bananière. Le pouvoir politico-médiatique a donné dimanche dernier une nouvelle et parfaite illustration de sa capacité à manipuler des chiffres pour manipuler les masses.
J .H. d’Avirac décrypte ce marketing de la manipulation mené tambour battant par l’Elysée, Matignon, leurs complices et la cohorte de conseillers et communicants, rivés sur les petites carrières personnelles du jour d’après dans un pays tout simplement à la dérive.
Polémia1er temps : « Le FN à 30% !?… »
Objectif : Tout mettre en œuvre, avec la complicité des médias et de leurs prestataires de services, pour accréditer l’idée d’un tsunami FN à quelques semaines des élections départementales.
Comment pouvait-on sérieusement imaginer un tel résultat (30%) dans un contexte où le Front a réalisé un score historique (25%) aux européennes, devenant le premier parti de France… une élection qui lui était traditionnellement et structurellement favorable, contrairement aux départementales dans lesquelles il ne bénéficie d’aucun ancrage et d’un seul sortant !!
Grâce à la baguette magique du redressement statistique dont usent et abusent les sondeurs sous influence, les pronostics paraissaient pourtant inattaquables et convergents…
Mais au fond quel bénéfice politique cherchait-on à extirper de ce chaudron ?
« Ipsos » facto, l’attention du citoyen devait se détourner des vrais problèmes et du désastre socialiste.
« Ipsos » facto, l’épidémie de peste brune ainsi prophétisée et scénarisée allait assurer une mobilisation puissante de l’électeur modéré (jusqu’alors abstentionniste car exaspéré par les turpitudes des notables de la politique).
« Ipsos » facto, l’atterrissage du dimanche soir se focaliserait sur l’absence de raz de marée FN, voire, soyons fous, sur sa régression !
2e temps : L’UMP et « ses alliés », le PS et « ses alliés », puis le FN !
Objectif : En access prime time (19h-20h30), au maximum de l’audimat sur les chaînes nationales et les chaînes d’information, afficher la surprise d’un tiercé truqué qui masque la réalité de la déroute socialiste.
A 20h00, sur une grande chaîne nationale du service public… estimations :
–l’UMP et « ses alliés » : 32%, le PS et « ses alliés » : 26%, le FN 24%…
On ira même jusqu’à cumuler un « total droite » amalgamant par exemple Debout La France à l’UMP/UDI/Modem et un « total gauche » (Front de gauche, EELV, divers extrême gauche accolés au PS !)… les bons vieux blocs ainsi hâtivement reconstitués minoraient instantanément la percée FN et relativisaient la performance de l’union de la droite.
3e temps : Manuel Valls à 20h15
Objectif : Capitaliser avant toute analyse et critique sur ce tiercé provisoire dans le créneau le plus favorable en terme d’audiences… ce moment si fort où le ressenti prime sur le réel : séquence émotion, séquence grand frisson… évidemment pour les cons.
Il s’agissait de faire de la prétendue relégation du Front en 3e position une victoire personnelle du premier ministre, grand pourfendeur de l’Hydre. Il s’agissait enfin de lever l’hypothèse d’une déroute totale mortifère pour l’avenir politique de notre ambitieux Inquisiteur en relativisant la défaite du PS.
Le ton était affirmé, calculé, travaillé, un peu de Mai 1981, un zeste de « l’esprit du 11 Janvier », un brin Charlie, Manu le Sauveur joue le rassembleur improbable d’une gauche pourtant éparpillée comme jamais.
4e temps : Commenter les chiffres réels et fustiger la « faute morale » de l’UMP
Objectif : Installer coûte que coûte, avec la complicité des commentateurs, l’idée que le FN n’est pas le premier parti de France, cultiver la confusion et mobiliser pour le deuxième tour sur les « Valeurs républicaines ».
En réalité, les chiffres « officiels » se révéleront implacables et accablants :
- accablants pour les estimations des instituts de sondage en premier lieu : UMP et ses alliés 29,2%, FN 25,2%, PS et alliés 21,8% ;
- ils le seront tout autant pour les journalistes et commentateurs de tout poil qui persistent (tous quasiment sans exception) à comparer des blocs non comparables ou non homogènes.
Dans les alliés de l’UMP, UDI et Modem représentent ensemble de 6 à 9%, ce qui ramène automatiquement le parti de Nicolas Sarkozy à 23% !
De facto (et non plus « Ipsos » facto), que l’on s’en réjouisse ou pas, le FN demeure incontestablement le 1erparti de France. Il réalise même la prouesse d’engranger 400.000 voix supplémentaires par rapport aux européennes sur ce scrutin qui, martelons-le, ne lui est traditionnellement pas favorable !
Il totalise enfin 10 points de plus qu’aux dernières cantonales : un véritable exploit.
Quant au PS, débarrassé de ses poissons pilotes eux-mêmes de plus en plus rachitiques, PRG et Verts, par ailleurs de plus en plus hostiles à sa politique, il réalise un « plus bas » historique qui d’ores et déjà conforte l’idée de son exclusion probable du 2e tour de la présidentielle.
Voilà donc démontée une fois de plus cette entreprise de manipulation dans laquelle nos dirigeants sont passés maîtres à défaut de maîtriser l’exercice du pouvoir.
Cette élection digne d’une république bananière aura propulsé dans l’arène des candidats qui ne savent même pas quelles seront leurs compétences, leurs moyens et leur champ d’action. Tout cela sur fond de réforme territoriale en trompe l’œil qui, rappelons-le, devait, il y a tout juste un an, rapporter plus de 20 milliards d’euros et dont on sait à présent qu’elle coûtera de 5 à 10 milliards au contribuable !
Tout cela sur fond de redécoupage cantonal fait à la va-vite sur un coin de table avec un petit prisme politicien parisien (comme, du reste, la fusion des régions). Tout cela bien évidemment sans toucher au nombre d’élus et en ajoutant même de nouvelles strates, véritables usines à gaz (métropoles, Scot, PETR…).
Et pour clore l’affaire une belle opération de marketing politique, un peu grossière malgré tout, où l’on régénère la marque-épouvantail « extrême droite » pour mieux occulter l’incapacité de nos gouvernants à profiter des signes positifs que nous renvoie à présent l’économie mondiale et pour mieux faire oublier la crise identitaire redoutable qui s’annonce dans notre pays.
Inquisitions, gesticulations liberticides, stratégies de diversion, culte du « panem et circenses », autant de pas malheureux dans cette valse à quatre temps devenue un lourd et pathétique numéro de claquettes qui fleure bon la fin d’un règne, la fin d’un monde.
Jean Henri d’Avirac, 25/03/2015
http://www.polemia.com/communication-et-manipulation-electorales-valls-a-4-temps/
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Pendant les élections, les libertés continuent de disparaître
Un billet d'humeur lu sur Contrepoints, qui revient sur la restriction des libertés que notre gouvernement met en place au titre fallacieux de la lutte contre le terrorisme :
"Vous n’avez rien compris aux élections départementales 2015 ? Vous n’êtes pas seul ! Chacun s’est revendiqué vainqueur d’un scrutin à forte abstention, grâce à des chiffres pleins d’amalgames pour masquer le fait que le Front National est bien le premier parti de France. Et surtout, les candidats se sont donc présentés à un scrutin devant déboucher sur des assemblées départementales dont on ne connaît rien des futures attributions, puisque la création des grandes régions devrait aboutir à une réorganisation de la répartition des missions publiques !
Enfin, peu importe. Ils appelleront ici ou là au Front Républicain, à la mobilisation générale,la vérité c’est que les électeurs voteront pour des partis qui proposeront soit encore plus de dépense publique départementale, soit encore plus de dépense publique départementale.[...]
Le second point d’accord entre tous ces partis politiques soi disant en concurrence, c’estsur la lutte anti-terrorisme et la supposée nécessité de réduire nos libertés au profit de la sécurité.
Cliquer pour agrandir
Sur ce point, il n’y a pas de débat, puisque « l’opposition » UMP-UDI a décidé de voter, à l’Assemblée Nationale, la loi sur le renseignement portée et défendue par Manuel Valls et son ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Sarkozy a affirmé que l’UMP voterait la loi sur le Renseignement si elle « n’est pas dénaturée dans le cadre du débat parlementaire » (vive l’autonomie et la liberté de vote des députés …!). Quand à l’opinion de l’UDI, elle est à ce jour inconnue. La seule opposition politique au projet de loi renseignement semble émaner du Parti Libéral Démocrate (ainsi que quelques courageux députés isolés comme Laure de la Raudière, UMP), qui dénonce la violation des libertés ainsi que la fin de la protection de la vie privée des Français.[...]
On nous rétorque « les gens honnêtes n’ont rien à cacher ».Si de tels propos émanaient de Vladimir Poutine, de Robert Mugabe ou de Kim Jong-Il, ne hurlerait-on pas ? Ne dirait-on pas que ces propos sont dignes de ceux de la RDA ou de l’URSS ?[...]
Quant aux Français qui adhèrent à ce genre de déclarations, pourquoi ne vont-ils pas jusqu’au bout de la logique de transparence en publiant sur leur mur Facebook leur numéro de carte bleue, un extrait de casier judiciaire, leur feuille d’impôts ou le montant et les motifs de leurs dernières amendes ?
Même les politiciens refusent de publier leurs avis d’imposition, c’est dire![...]
Et même si vous pensez que vous êtes une personne normale, ne vous y méprenez pas : vous ne savez absolument pas ce qui sera interdit ou considéré comme déviant dans le futur.Qui, par exemple, aurait pu penser que manifester contre le mariage pour tous puisse être considéré par le pouvoir comme étant le signe d’une proximité avec des mouvements « réac », « facho » et donc digne d’une répression policière violente, pour ne prendre que cet exemple?[...]
Sans même évoquer la théorie des 6 degrés (nous sommes tous reliés à 5 maillons relationnels les uns des autres),pensez-vous que surveiller l’ensemble des Français aurait pu éviter l’attentat de l’Hyper Casher et la tuerie de Charlie Hebdo?[...]
Enfin, puisque son objet est la lutte contre le terrorisme, voyons les choses au moins sur le plan factuel : que recherchent les terroristes ? Certainement pas des victoires militaires contre un pays comme la France, cela parait difficile. Ce qu’ils recherchent, outre le fait de convaincre des nouveaux soutiens, ce sont des victoires symboliques, telles que l’altération de notre mode de vie. Restreindre les libertés civiles en Occident est un objectif des terroristes. Ne leur offrons pas cette victoire."
Marie Bethanie http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html