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magouille et compagnie - Page 1955

  • Grand guignol et marionnettes

    Il paraîtrait que les Français, mais aussi la classe politique, à l’instar d’un Manuel Valls ou d’un Alain Juppé,  se mobiliseraient sur les réseaux sociaux pour le maintien des « Guignols » sur canal plus. Des rumeurs laissent entendre que les marionnettes, pourraient  disparaître après 27 années  d’existence.  Certes, cette émission satirique aux gimmicks passablement essoufflés n’est pas toujours très drôle,  les dialogues téléphonés sonnent souvent creux, mêlant  esprit faussement rebelle et anticonformisme de carton-pâte. Seul   Gaspard Proust, dans la lignée d’un Desproges,  a amené dernièrement sur canal plus dans l’émission d’Ardisson  un vent  d’insolence non formatée…  Pourtant les mêmes rumeurs indiquent que ce serait un pur produit de l’idéologie soixante-huitarde, certes déguisé en homme de droite et adoptant le logiciel  néocon, à savoir Nicolas Sarkozy,  qui aurait demandé  le scalp de cette émission. Le président des républicains,  aurait voulu  sa disparition avant la campagne présidentielle, en faisant la demande  à son ami , le financier Vincent  Bolloré, président  du groupe vivendi, maison mère de canal plus.

    Tout cela paraît tiré par les cheveux car cela fait bien longtemps  que canal plus, chaîne dont le socle est constitué de beaufs de gauche et de lecteurs de Libé, est  en voie de ringardisation  accélérée. Ce  n’est plus un média prescripteur de  tendances, y compris  en terme de choix politiques, mais un  simple robinet à films et à matchs de foot. M.  Bolloré, qui est avant tout  un homme d’affaire,  n’a  pas besoin de M. Sarkozy pour constater que  les grandes audiences des Guignols  appartiennent au passé et que les recettes publicitaires  sur cette plage horaire sont à la baisse.

    A la baisse, voire en chute  libre dans les sondages, Nicolas Sarkozy se fait du souci et comme à chaque fois qu’il panique, il tape sur l’opposition nationale. Il a certes de quoi être inquiet puisque les premières enquêtes  placent le FN en tête au premier tour des régionales, loin devant l’RPS,  en PACA, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en Languedoc Roussillon…

    En réunion publique de soutien à Christian Estrosi hier soir à Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), le futur candidat de la droite atlanto-bruxelloise a déroulé la lecture de ses fiches  pour appâter l’électorat droitier, dénonçant pêle-mêle Daech à l’assaut de la « civilisation européenne », le prosélytisme islamiste en France, l’immigration incontrôlée, le PS, l’extrême gauche en Grèce…

    Il  s’est aussi (surtout) élevé contre la porosité existant entre l’électorat de la droite classique et du FN, affirmant s’être engagé dans une «bagarre à mort» avec le Mouvement national. FN qu’il a    accusé comme à chaque fois, mais l’argument est-il encore porteur quand on voit le FN de plus en plus souvent virer en tête lors des élections devant la gauche, de favoriser la victoire des candidats socialistes

    « Nous devons dénoncer les mensonges des socialistes et la démagogie du FN »,  «le changement en région Paca, c’est Christian Estrosi ,et non quelqu’un de la famille Le Pen qui comme Marine Le Pen a découvert il y a trois semaines que son père n’était pas fréquentable…» a-t-il notamment déclaré sans ciller.

    Cette stratégie d’attaque contre le FN n’est pourtant pas la bonne si les partis du Système entendent faire baisser son audience rappelle Paris-Match dans la brève fiche de lecture que le site de l’hebdomadaire consacre au livre du «  sondeur de l’Ifop » Jérôme Fourquet et du sociologue  Alain Mergier,  «Janvier 2015 : le catalyseur»,  dans lequel « ils scrutent l’impact des attentats de janvier sur les électeurs et les sympathisants frontistes».

    «Leur constat, dans la droite ligne des travaux du géographe Christophe Guilluy ou du politologue Laurent Bouvet : ces évènements ont consolidé au sein d’une large part des classes populaires un sentiment déjà très prégnant depuis trois ans d’insécurité économique, physique et culturelle vis-à-vis de l’islam. Et renforcé l’idée que le Front National seul propose une vision du monde globale, structurée autour de la question de l’immigration et des frontières ».

    « Selon Jérôme Fourquet et Alain Mergier, les attaques terroristes du début de l’année ont donc eu pour principal effet de fidéliser et d’arrimer solidement tous les nouveaux pans de l’électorat qui s’étaient tournés vers Marine Le Pen en 2012».

    «  Le FN ne serait que le relais des craintes identitaires des électeurs de la France d’en bas», pas la source. «Marine Le Pen est un haut-parleur, non pas des sentiments des milieux populaires mais des vérités objectives dont ils s’estiment dépositaires (…) Dans ce contexte, les autres partis politiques seraient bien avisés de ne pas laisser au mouvement frontiste le monopole d’un récit national et d’en finir avec les attaques ad hominem. Car l’attaque du porte-voix ne tarira pas la voix. Bien au contraire».

    Mais  pour porter le récit national, pour incarner la France, il faut l’aimer charnellement, de toutes ses fibres, ce qui n’est pas le cas   d’un  Nicolas Sarkozy  qui en est incapable. Et  ce n’est pas nous qui le disons, il  en a lui-même  fait l’aveu à Philippe de Villiers, nonobstant  la politique qui fut la sienne entre 2007 et 2012 et qui  le prouve pareillement

    Mardi, M. Sarkozy a remporté mardi le Grand Prix 2015 du Press Club, Humour et Politique pour sa petite phrase prononcée dans une interview au JDD : «  Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui.» Nous pouvons lui retourner la formule affirme Bruno Gollnisch, laquelle s’applique plus généralement aux autres marionnettes du Système.

    http://gollnisch.com/2015/07/03/grand-guignol-et-marionnettes/

  • Ces politiques français apprivoisés par le Qatar pour 10 000 euros

    Un livre confidentiel, distribué par l'ambassade du Qatar à ses amis, recense les politiques français qui ont eu le privilège de recevoir un prix de 10000 euros des mains de l'ambassadeur. De Villepin à Delanoë, de Lang et Vedrine à Plantu.
    Ainsi donc, François Hollande accompagné de son chambellan Fabius, a signé au Qatar la vente de vingt-quatre avions « Rafale ». Après avoir discrètement bu sa honte, sourire commercial aux lèvres, le Président normal s’en va honorer une dictature, la relevant par son geste au rang des États fréquentables. Pas grave que la clique de l’émir de Doha, via la « zakat », la charité islamique, finance un terrorisme que Hollande et Vals affirment combattre. Pas plus grave que le Qatar sponsorise l’islam radical, versus wahhabite, dans nos banlieues. Doha vaut bien une messe. Basse où l’on susurre des mots d’amour à l’oreille de Tamim : « Tu as de beaux yeux en or, tu sais ». Pauvre François qui « déteste les affaires et l’argent ». Qui pense à cette souffrance qu’il offre au ciel pour la rédemption du chômage en France. A quelques mètres de ces mains qui, d’un stylo plume or, vont sceller le contrat « Rafale », derrière un haut mur, Mohamed Al Ajami est là. Il a tout son temps et peut attendre : quinze années de prison pour avoir écrit un poème qui a déplu à l’émir, ça apprend la patience. 
    Pas grave. Hollande, expert en contrepèteries et petites blagues n’entend rien à la poésie. Et le français Jean-Pierre Marongiu, « retenu » à Doha depuis deux ans ? Lui aussi va entendre les flonflons du bal. Mais il est acquis que « son cas ne sera pas évoqué ». Quand il s’agit de Droits de l’Homme, s’il le faut, Hollande sait se montrer aussi flexible qu’un tuyau de douche. Ou à géométrie variable, comme un chasseur bombardier. 
    Une dictature masquée 
    Ce qui est étrange, dans son rôle de VRP, c’est la versatilité de notre Président. Un jour il refuse de livrer à Poutine un Mistral, bateau commandé et partiellement payé, le lendemain il se déguise en mamamouchi pour l’avenir des avions de Dassault… Vous allez objecter que la France des Droits de l’Homme ne peut commercer avec le « néo-tsar » Vladimir... Pourquoi pas. Alors parlons chiffres, pas en euros ou dollars, mais en indice de liberté. Selon le classement mondial des démocraties dans le monde, la Russie termine la course en 117e position,alors que le Qatar se classe 138e entre le Kazakhstan et la Biélorussie. Qui sont de solides références. 
    Pour faire court, rappelons que le Qatar n’a pas de comptabilité publique, la caisse de l’État est celle de la famille régnante. Il n’est pas doté d’une constitution puisque Dominique de Villepin, chargé de la besogne avec, espérons-le une avance sur salaire, n’a toujours pas eu le temps de la rédiger. Les lois sont de circonstance, et les jugements aléatoires, prononcés par des magistrats qui sont des mercenaires étrangers obéissant au palais. La presse n’existe pas et la liberté donc pas d’avantage. Pour tout dire : Hollande met les pieds dans un monde assez peu « Charlie ». Pour mémoire, citons les centaines de milliers d’ouvriers étrangers, et exploités dans conditions dignes de l’esclavage, pour l’édification du paradis qatari. 
    Pourquoi une telle mystification est aujourd’hui possible. Celle de nous faire croire que la Qatar est le phare du « modernisme arabe », tellement nimbé de l’esprit des « Lumières » que, dans un bras de fer contre l’émir, Diderot pourrait aller se coucher. J’ai sous la main une Bible secrète qui explique comment, de connivence avec Doha, nos édiles français ont fabriqué le masque qui cache la vraie nature de cette dictature, telle un aimable « Larva » du carnaval de Venise.L’ouvrage, la fameuse « Bible » a été éditée chez Michel Lafon. Elle s’intitule sobrement : « Qatar-France, une décennie de diplomatie culturelle 2003-2013 » mais ne le cherchez pas en librairie, l’usage en est réservé aux amis. 
    Les lauréats de l'ambassadeur 
    Pour attraper des mouches, même volontaires pour leur capture, le Qatar utilise trois sortes de miel. Les appâts sont différents Prix remis à des personnalités éminentes, ou à des groupes méritants. On compte ainsi, remis à Paris par l’ambassadeur Al Kuwari, le Prix de poésie Max Jacob… Mais il va rester marginal dans ce micro pays où le destin des rimeurs est la prison. Peu de rêveurs seront récompensés par les lauriers de ce pauvre Max Jacob qui ne méritait pas cette infamie posthume. Comme une seconde mort. 
    Non les prix lourds, lâchés en chaine et lestés d’un chèque de dix mille euros, s’intitulent « Doha capitale culturelle arabe » ou encore « Solidarité ». Cette dernière récompense étant également soutenue par EADS. Après la préface écrite en langue de chêne par un nègre méritant, mais signée de l’ambassadeur, viennent assez vite, comme la tique sur le chien, deux autres textes introductifs de deux politiques qui ont, jusqu’à l’eau, mouillé le maillot pour Doha. J’ai citéJack Lang, et Renaud Donnedieu de Vabres. Gauche droite ou droite gauche, c’est comme on veut. Ces deux-là sont comme un bol, ils n’ont pas de sens. Lang tire la première salve, y va de son extase. Le Qatar ? « Un pays de raffinement, d’ouverture et de créativité »… Ici le raffinement n’est jamais loin du raffinage. Donnedieu de Vabres, marquant Jack à la culotte, nous plante « La culture est un respect, une liberté et un devoir »… Parler de liberté dans l’ambassade du Qatar c’est causer corde dans la maison d’un pendu. RDDV, en forme, insiste « Il faut bâtir un arc-en-ciel où se conjuguent les talents, les origines, les perspectives, les contraires et les différences, au lieu de laisser s’antagoniser (sic) les peurs, les rancœurs et les haines, qui sont les réponses de plus en plus ordinaires et banales à la crise ; le terreau nauséeux dans lequel prospère intégrisme fanatisme et racisme » RDDV ose ! Il parle « d’intégrisme » dans la chancellerie qui représente Qaradawi, l’imam qatari qui fouette les femmes –mais avec discernement- et regrette qu’ « Hitler avec les juifs n’ait pas fini le travail »… Bravo Renaud votre bassesse mérite un Prix, vous l’aurez. Une fois encore dans ce « livre », plaignons les « nègres », les malheureux qui ont été contraints, esclaves du mensonge, d’écrire ces flagorneries à la brosse à reluire. 
    En 2010 les petits malins qui ont flairé que le Qatar peut être un loto où tous les numéros sont gagnants, ne sont pas encore nombreux. Les stars ne sont pas encore au balcon et l’ambassadeur Al Kawari doit se contenter de distribuer ses Prix à des joueurs de troisième division. Ainsi les premiers lauréats de « Doha capitale culturelle arabe » sont-ils de sublimes inconnus. J’ai cité le professeur Mohamed Arkoun, professeur émérite de pensée islamique et Jean-Philippe Bras directeur de l’Institut de l’Islam. Ce Bras est bien petit. Mais nous ne sommes qu’à l’échauffement. Tahar Ben Jelloun, l’éternel arabe de service et Edmonde Charles-Roux, qui fait si chic sur le canapé du salon, arrivent très vite. Comme Paul Mongin, un « nouveau philosophe » sans chemise décolletée. 
    Avec les mois les « hirondelles », surnom jadis donné aux amateurs de cocktails mondains, se refilent l’adresse de l’ambassade qui donne sur l’Arc de triomphe. Pas de champagne mais les petits fours sont grands L’affiche devient de plus en plus people et politique et l’on se demande comment, sans doute pris par l’ivresse du désespoir, le merveilleux Emmanuel Todd se fait épingler par le chalut de la rue de Tilsitt. Pour avoir « levé plusieurs méprises sur les trajectoires respectives de l’Occident et de l’Orient musulman »… 
    Autres récipiendaires en pleine déprime, tombé là car il pensait y retrouver Marx ou Jésus, Régis Debray. Quand on le voit sur la photo, quand le mal est fait et le Prix remis, on sait qu’il marche sur des oursins et souhaiterait être ailleurs. Les notes de couvreurs ou de plombiers, souvent salées, peuvent donc vous conduire à accepter le Prix Doha. Nihil obstat : Régis va en paix. Et Jean Daniel, alors ! Notre Camus ressuscité, va lui aussi faire le chemin de Doha… Sans doute au titre des grandes consciences nécessiteuses. Le Nouvel Observateur est un monastère et il faut bien s’évader pour rire un peu. 
    Quand vient le tour « d’un des plus grands architectes du monde », Roger Taillibert, nous rentrons dans la quatrième dimension, celle du copinage et du renvoi d’ascenseur. Ce qui est logique pour un homme du bâtiment. Taillibert construit des stades à Doha et, puisqu’il n’est pas ingrat, il fait la pub du Qatar à Paris. Comme ce personnage est, bien sûr, membre de l’Académie des Beaux-Arts, il fait un lobbying suffisant pour que Cheikha Moza, femme préférée de l’émir et mère de Tamim, le prince aujourd’hui aux commandes, soit admise au sous la coupole. Et, le 24 juin 2009, sous les yeux pétillants du président Sarkozy la splendide première épouse (il en existe trois autres restées à la maison) fait un long discours. Ni la cheikha ni le pauvre Sarko ne comprennent ni ne connaissent le sujet. Il s’agit d’un hommage à Giörgy Ligeti, l’immense musicien qui a occupé le fauteuil de la reine avant elle. Pour un habitué de la gratte de Carla, c’est la barbe. Mais la barbe n’est-elle pas le symbole du Qatar ? 
    Ça y est, les politiques se bousculent et ont trouvé la route de l’ambassade comme le dromadaire celle du puits. Si les plus malins échappent à l’embuscade, celle de recevoir un prix que l’on sait infamant, ils sont quand même là pour applaudir. Il faut connaitre la règle, et savoir que, dès la récompense attribuée, la photo de l’impétrant est clouée au mur d’un couloir de la chancellerie. Elle vient tenir compagnie aux autres fédérés de Doha qui sont déjà là, comme dans un mausolée à la soviétique. Recevoir 10 000 euros ne se fait pas impunément, ça laisse des traces. Dans notre livre d’or publié par Lafon et sur les murs. 
    Dans le lot des politiques les plus malins, ou les moins c’est comme on veut, nous trouvons, en tête, le plus excellentissime ami du Qatar : Dominique de Villepin. Lui c’est la famille ; d’ailleurs il a hébergé une fille de l’émir quand celle-ci faisait des études dans le si dangereux Paris. Dominique a son rond de serviette en or massif, gravé à son chiffre, dans la salle à manger de l’émir, quel qu’il soit. Je l’ai dit, Villepin, bradeur d’autoroutes en France, est chargé d’écrire au Qatar une constitution aux petits oignons. Regrettons que, pour ce faire, le temps lui manque plus que l’argent... 
    Dans les filets nous trouvons aussi un vieux poisson, Michel Rocard qui a des frais d’orthophoniste, et aussi le sublime Hubert Védrine. Ah ! Hubert. Arrivé à l’Élysée par Mitterrand, qui était un ami de son papa à Vichy, voilà notre humaniste aujourd’hui chez LVMH dont le V est celui de Vuitton, un homme qui aimait le Maréchal. Donc Hubert a un tropisme qatari, sans doute est-il pécheur de perles ? 
    Comme le lecteur est étourdi et pressé, on demande maintenant aux journalistes d’écrire des papiers courts. En plus ça peut éviter des bêtises. Je vais donc procéder par rafle. Prié de se rendre sur le podium de Doha, nous allons trouverMonique Papon, sénatrice et adjointe au maire de Nantes Jean-Marc Ayrault. Un homme pourtant avisé qui a un jour déclaré : « moi, avant d’aller au Qatar, je me méfierai »… Eh bien sa coadjutrice n’a pas cette délicatesse. Disons que le coût de la jolie mosquée construite près du siège des biscuits Lu vaut bien une courbette. Pour l’occasion, Gérard Larcher, le vétérinaire de Rambouillet, mais aussi président du Sénat, vient faire sa visite. Passons vite aussi sur le cas deMaurice Leroy, un homme de conviction passé de l’extrême gauche à l’extrême centre, ce qui est plus proche de l’assiette au beurre. Leroy, que nous pourrions appeler Le Emir est un fou de Doha. Comme Johnny l’est du Tennessee. C’est mieux que de collectionner les étiquettes de camembert. Frédéric Mitterrand, Bertrand Delanoë, passent sous les fourches de l’ambassadeur. Pour convaincre Delanoë que le massacre de l’hôtel Lambert, chef d’œuvre architectural de l’île Saint Louis acheté par le Qatar, est vraiment indispensable, un voyage à Doha sera nécessaire. Bébert en reviendra convaincu. Doha c’est comme Lourdes, ça fait des miracles. 
    Doha, souk de Rafale 
    Dans l’intervalle, le Qatar étant devenu un must, l’employé diplomate de l’émir distribue des récompenses plus discrètes mais bien utiles. Des rafales de prix attribués à des associations de banlieues qui ont toutes la qualité de ne pas être hostiles à l’islam radical. 
    Pour finir sur une note d’humour. Nous allons évoquer le plus grand caricaturiste de tous les temps : Jean Plantu. Un journaliste qui, quoi qu’il arrive, trouve que Le Monde va bien. Oui, le coriace, l’inexpugnable Plantu montrant déjà son esprit Charlie va empocher le Prix Doha. Musique ! 
    Après de tels efforts, que son excellence l’ambassadeur soit loué (il sévit maintenant à Washington), comment voulez-vous qu’au nom de la modernité du Qatar, et de celle de sa chaîne de télé Al Jazira (tenue par des intégristes religieux), nos députés et sénateurs refusent de voter une exemption de l’impôt sur les plus-values immobilières touchées par le Qatar en France ? La seule, pauvre malheureuse, qui n’a rien compris à ce bonneteau politique, c’est la députée socialiste du Finistère Chantal Guittet. Il faudrait songer un jour à lui dresser une statue. Alors que ses collègues rentrent de leurs séjours à Doha avec une mine harassée, minés par le travail des « colloques », elle, en est revenue épatée : « A Doha, je n’ai rien compris. Je suis venue pour un Forum mais nous n’avons fait que manger et visiter les souks ». Voilà, tu l’as dit Chantal, le Qatar c’est le souk. 
    Bonne journée donc à François Hollande et son appareil magique, celui qui sert à mesurer les Droits de l’Homme. Bonne journée à Laurent Fabius dont le meilleur ami, l’avocat Jean-Michel Darrois, avait un grand projet de fonds d’investissement, en commun avec Doha, Nicolas Sarkozy et Stéphane Courbit. Entre deux thés à la menthe, il n’y a pas de mal à faire des projets. Dommage que Nicolas, le frère de tous les émirs, n’ait pas été invité à la signature-partie. Doha, il connait c’est son sponsor. En sa présence on aurait pu évoquer le bon vieux temps. Comment Sarko et l’émir d’alors, le papa de Tamim, ont attaqué la Libye comme dans un hold-up. Pour en faire ce que ce pays est aujourd’hui, un chaos. A propos, que sont devenus les milliards que le naïf Kadhafi avait entreposés dans une banque de Doha ? Le prix d’un paquet de Rafales ? 

  • Les chiffres des Manifs pour Tous ont été volontairement diminués

    Nous le savions déjà mais c'est confirmé par le secrétaire général CGT Police – Renseignement territorial :

    "[...] pour la Manif pour Tous, les services de renseignement, en tout les cas sur le 78, avaient annoncé un chiffre de manifestants qui allaient se déplacer sur Paris, ça a été corrigé par la hiérarchie qui estimait que ça faisait trop de monde à envoyer sur Paris pour le 78, qui est pourtant un département favorable à la Manif pour Tous en général, et du coup ils ont baissé les chiffres. Le lendemain, Le Figaro titrait en gros ‘Erreur, le renseignement territorial s’est trompé sur les chiffres des manifs. (…) Le gouvernement minimise les chiffres’.

    Il minimise les chiffres pour éviter que la plèbe prenne conscience de l’ampleur de tel ou tel type de mouvement ?

    Je ne pourrais pas parler à la place des politiques. Dans l’idée qu’on a, nous, en tant que collègues sur le terrain, c’est plus pour faire de l’accompagnement de la politique du gouvernement (sic), pour transformer les chiffres dans ce qu’on veut plutôt que de dire la vérité aux gens. C’est pour ça aussi que les RG ont parfois été malvenus, l’idée qu’on s’est fait pourquoi ils ont été cassés, c’est parce qu’ils n’avaient pas leur langue dans leur poche et disaient ce qu’il se passait plutôt que ce que les politiques voulaient entendre."

    Michel Janva

  • L’Arabie, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente contre la Syrie

    Lu ici :

    "Le site lanceur d’alerte WikiLeaks annonce que des documents ayant fuité des ministères saoudiens révèlent que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente secrète il y a trois ans pour renverser le gouvernement syrien.

    Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré ce dimanche à la chaîne de télévision russe Rossiya-1 que les États-Unis, la France, et la Grande-Bretagne ont également été impliqués dans l’accord secret en 2012.

    Il a ajouté que des alliés de Washington au Moyen-Orient, tels que Riyad, ont agi de manière plus agressive, allant même à l’encontre des directives des États-Unis.

    WikiLeaks a commencé début Juin à publier des centaines de milliers de documents diplomatiques et gouvernementaux, parmi lesquels des rapports internes des organisations et des communications du gouvernement saoudien entre les ambassades du pays à travers le monde. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nouveaux droits pour les étrangers qui entrent en France

    Le projet de loi relatif au «droit des étrangers en France» arrive en commission des lois à l'Assemblée ce mercredi. Il accorde de nouveaux droits aux étrangersqui entrent en France, que ce soit de manière légale ou illégale.

    Sous Nicolas Sarkozy, un «contrat d'accueil et d'intégration» d'une durée d'un an avait été instauré. Le ministre de l'Intérieur veut aujourd'hui le remplacer par un «parcours d'accueil et d'intégration» pouvant aller jusqu'à cinq ans. La carte de séjour sera valable jusqu'à quatre ans (après douze mois de séjour), elle doit remplacer la carte d'un an, renouvelable chaque année. À l'issue de cette carte, l'étranger aura accès à une carte de résident de dix ans...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • France: la dette publique bondit de 51,6 milliards d'euros

    La dette publique de la France a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre pour atteindre 97,5% du PIB. Fin mars, elle s’élevait à 2.089,4 milliards d'euros, selon les statistiques publiées mardi par l'Insee.

    Cette hausse du premier trimestre est la plus forte depuis les trois premiers mois de 2012. Elle se situe au-dessus des objectifs de la trajectoire des finances publiques adoptée au printemps. Cette dernière prévoyait que la dette publique atteindrait 96,3% du PIB fin 2015, après 95% en 2014, et culminerait à 97,0% en 2016 avant de revenir à 96,9% en 2017.

    Le ministère français des Finances estime que cette flambée de la dette "est fréquente en début d'année" car le volume d'émissions d'OAT (obligations de l'Etat français) est plus concentré sur les deux premiers trimestres. "Aussi, ce chiffre apporte peu d'information sur le niveau de la dette en fin d'année", a-t-on déclaré à Bercy.

    Dominique Barbet, économiste de BNP Paribas CIB, pense, pour sa part, que les chiffres de la dette du premier trimestre ne sont pas significatifs de la tendance de l'année au vu de la faiblesse des amortissements d'OAT, plus conséquents sur les autres trimestres.

    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/france/20150630/1016784878.html#ixzz3eYq6NeqX

  • Paris : des monceaux d’ordures après le passage de la « Gay Pride »

    Ci-dessous des photos prises par Contre-Info.com rue du boulevard Saint Germain à Paris après le passage de la « sodomite pride » samedi dernier… Quand on pense que Delanoë voulait facturer La Manif pour Tous après la manifestation du Champs-de-Mars… A priori les organisateurs invertis de ce défilé de la honte n’ont pas ce genre de problème avec la mairie de Paris.
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  • La mairie de Courbevoie vote pour la construction d'une mosquée

    La ville de Courbevoie (92) vient de voter un bail emphytéotique de 80 ans permettant à l'association Cultuelle des Musulmans de Courbevoie (ACMC) de construire une mosquée sur un terrain communal. Floriane Deniau, Conseillère Municipale FN, déclare :

    BfrFB2qL"Lors du Conseil Municipal de Courbevoie du 29 juin 2015, tous les élus «Républicains», PS et Divers Droite ont voté le bailemphytéotique de 80 ans pour un terrain communal, en vue d'une future mosquée sur une surface au sol de 680m2, à l'Association Cultuelle des Musulmans de Courbevoie (ACMC). Seuls les deux élus FN s'y sont opposés. Un vote accordé les yeux fermés sans connaître le montant des loyers qui seront communiqués plus tard par le député Maire, Monsieur Jacques KOSSOWSKI.

    Cette délibération est encore une fois symptomatique des libertés que les «Républicains» et le PS prennent avec les principes fondamentaux de la laïcité édictés par la loi de 1905. Il est choquant de voir des élus de la République Française, en charge par définition de l'intérêt général, accorder un tel bail à une association cultuelle sans consulter au préalable les Courbevoisiens sur ce sujet par référendum.  Alors que la crise du logement frappe durement les Courbevoisiens avec des listes d’attente pour les HLM qui s’allongent et des loyers hors de prix, ce terrain situé au 105 rue des Fauvelles pourrait servir à la construction des logements nécessaires."

    Michel Janva

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  • Silence gêné des médias français après la Manif pour tous en Italie

    Alors qu’une simple apparition de Femen fait tourner les imprimeries à plein régime, la mobilisation de centaines de milliers de personnes à Rome pour la défense de la famille et contre la dénaturation du mariage samedi 20 juin a été très peu relayée par les médias dominants. 
    « Une simple dépêche de l’Agence France-Presse, relayée automatiquement par la plupart des médias en ligne. Pas un article, pas un reportage », s’étonne le site catholique Aleteia. Si la Manif pour tous s’est bien félicitée pour cette mobilisation considérable, les médias français ont en effet brillé par leur silence, se contentant du « minimum syndical ». 
    Les manifestants italiens s’étaient rassemblés pour s’opposer au projet de Matteo Renzi de légaliser les unions entre personnes de même sexe ouvrant un droit à l’adoption. « Bravo aux Italiens qui ont réussi une mobilisation historique que personne n’avait vu venir ! C’est un peu comme en 2012, en France, lors du lancement du mouvement social contre la loi Taubira », a déclaré Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour Tous. 
    Au moins, nos voisins seront-ils épargnés par l’éternel débat médiatique qui succède à chaque manifestation en France : en Italie, la police ne communique pas sur le nombre de manifestants

  • Lobby de l’eau : Histoire d’une mainmise inique

    L’école française de l’eau, apparue à l’orée des années 1960, incarne un modèle de gestion aujourd’hui exporté dans le monde entier. Il a peu à peu été dévoyé par des groupes d’intérêts qui ont fait main basse sur un marché qui génère près de 25 milliards d’euros en France chaque année.

    C’est après la seconde guerre mondiale qu’émergent les caractéristiques qui structurent encore aujourd’hui la gestion de l’eau en France. Des ingénieurs et administrateurs coloniaux ont mesuré en Afrique noire, au Maghreb, comme aux États-Unis, la complexité de la gestion de cette ressource précieuse.

    Ils vont, dans le grand élan de la planification gaullienne, inventer un modèle de gestion des ressources en eau qui fera école. Il s’agit, dans une période marquée par une urbanisation rapide s’accompagnant d’une pollution croissante, de rationaliser les différents usages de l’eau, pour l’énergie, l’industrie et l’agriculture, et donc le développement économique, mais aussi de développer l’adduction d’eau dans les campagnes, où seuls 30 % des foyers disposaient de l’eau au robinet en 1953, puis de doter le pays d’infrastructures de traitement des eaux usées.

    Un chantier colossal alors que le développement de l’industrie et la modernisation de l’agriculture provoquent un important mouvement de population des zones rurales vers les villes. « Avec pour conséquence un développement rapide des besoins en eau et des rejets polluants mal traités. Les ressources ont été ainsi étranglées des deux côtés, par des consommations accrues et des pollutions insupportables », souligne M. Ivan Chéret, l’inventeur des agences de l’eau [1].

    « Les journaux publiaient des nouvelles alarmantes tous les étés : par exemple, à Toulon, 200.000 personnes sont privées d’eau chaque jour de 18 heures à l’aube ; la ville de Grenoble, dont la population est passée de 60.000 à 300.000 habitants, élit un nouveau maire et la “baignoire” de M. Dubedout fait une entrée remarquée en politique (en asseyant) sa campagne électorale sur le fait que les habitants de Grenoble subissaient des coupures fréquentes d’alimentation en eau, alors que la ville était entourée de ressources très abondante.

    L’image de sa baignoire vide avait été largement diffusée par les médias. Sur la Seine, des masses blanches, provenant des détergents de plus en plus utilisés à la place des savons, flottent sur l’eau et inquiètent les Parisiens ; les associations de pêcheurs attirent l’attention sur tous les “accidents” qui tuent les poissons dans les rivières ; dans le Midi encore, les résidus provenant de l’exploitation de la bauxite par Péchiney, indignent la presse : des boues rouges dans la “belle bleue”, au large de Cassis ! ».

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