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magouille et compagnie - Page 2057

  • Après les défaites aux municipales et aux européennes, l'argent ne rentre plus au PS

    Le Bureau national, l'instance dirigeante du Parti socialiste, a annoncé la mise sous tutelle de la Fédération du Gard du parti pour des soupçons de mauvaise gestion financière. Cette mise sous tutelle intervient alors qu'une enquête préliminaire a été ouverte le mois dernier sur la comptabilité de la fédération socialiste du Gard.

    Michel Janva

  • Comment le président du MEDEF diminue les impôts de sa société de 25 à 3%

    Pierre Gattaz se fait épingler sur l’ampleur de l’optimisation fiscale de Radiall, son entreprise qui bénéficie pourtant de 876.000 euros au titre du CICE.

    Habitué à donner des leçons et des mises en gardes au gouvernement – bien souvent pour dénoncer le coût du travail -, Pierre Gattaz, président du Medef, se fait à son tour épingler. Le quotidien “L’Humanité” publie mardi 1er juillet une enquête sur Radiall, l’entreprise dirigée par “le patron des patrons”.

    Principal enseignement tiré de la lecture des rapports annuels de son groupe : Pierre Gattaz est parvenu a fortement diminuer la contribution fiscale en France de sa société d’équipements électroniques alors qu’il continue de bénéficier de crédits d’impôts – notamment à travers le CICE (Crédit impôt compétitivité emploi) – et augmente les dividendes.

    En fin de journée, Pierre Gattaz a réagi à l’article de “L’Humanité”. Dans son blog, le président duMedef se livre à “un petit cours d’économie pour débutants“. Peu avant, son entourage s’était déjà dit pour le moins “surpris par l’interprétation des chiffres qui en est tirée“.

    L’analyse des données établie par “L’Humanité” indique que la part des impôts payés France par le groupe de Pierre Gattaz est passée en quelques années de 25% à 3%.

    Selon le quotidien, la société française Radiall transfère la plus grande partie de sa plus-value à ses filiales à l’étranger : elle parvient ainsi à nettement réduire son taux d’imposition, technique dite de l’optimisation fiscale.

    202.000 euros d’impôts pour 876.000 de CICE

    En 2013, le groupe Radiall a réalisé un chiffre d’affaires de quelque 25 millions d’euros (+ 27% entre 2010 et 2013). Et ce chiffre d’affaires est réalisé très majoritairement en France, à hauteur de 70% du chiffre d’affaires global. Sur cette même année, sa charge fiscale en France s’est limitée à 202.000 euros alors même que l’entreprise a notamment bénéficié de 876.000 euros du CICE.

    En France, Radiall emploie 1.153 salariés permanents et 209 intérimaires. Ses filiales à l’étranger (Mexique, Chine…) comptent 625 salariés permanents et 762 précaires. Grâce au dispositif d’optimisation fiscale, le groupe fixe les prix de vente à ses filiales (les prix de transfert). Il s’agit donc de baisser les prix en interne afin d’affecter la majeure partie des marges dans les pays où la fiscalité est le plus avantageuse.

     Selon le sénateur communiste Eric Bocquet, cité par “L’Humanité”, l’optimisation fiscale représente “entre 40 et 50 milliards par an” de manque à gagner pour l’État.

    Le quotidien se plaît enfin à rappeler que les dividendes générés par la société, eux, ont doublé entre 2010 et 2014 pour atteindre 2,8 millions d’euros. Des dividendes dont bénéficie principalement la famille de Pierre Gattaz: en 2010, une opération de rachat lui a permis de détenir 87% des actions.

    Nouvel Obs

    http://fortune.fdesouche.com/346971-comment-le-president-du-medef-diminue-les-impots-de-sa-societe-de-25-3#more-346971

  • Sarkozy en garde à vue ? Tant mieux !

    S’il a pris quelques libertés avec la loi, en quoi ne devrait-il pas répondre de ses actes devant la justice ?   

    Nicolas Sarkozy a donc été mis en garde à vue pour deux motifs : « trafic d’influence » et « violation du secret de l’instruction ». Et alors ? En quoi est-ce gênant ? En quoi un ancien chef de l’État n’aurait-il pas le droit d’être interrogé pour justifier certains de ses faits et gestes ? Il ne bénéficie plus de son immunité. Il est redevenu un justiciable comme un autre. Comme vous et moi. S’il a pris quelques libertés avec la loi, en quoi ne devrait-il pas répondre de ses actes devant la justice ? Les tricheurs, quand la triche est avérée, ne méritent-ils pas d’être sanctionnés ? Si nous-mêmes commettons une ou des infractions à la législation, nous devenons des gardés à vue en puissance.

    Il n’y a rien d’anormal dans tout cela. « Dura lex, sed lex », disaient les Romains qui nous ont légué leur système de justice contradictoire. Chaque année, ce sont près de 800.000 quidams qui sont gardés à vue. 2.200 par jour ! Moins de 10 % de ces procédures se terminent par une incarcération.

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  • Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !

    "Je souhaite qu'aucun conseiller de Paris ne soit locataire d'un logement attribué par la Ville ou un de ses bailleurs", tweetait Anne Hidalgo en décembre 2013. Quelques heures plus tôt, Mediapart révélait que cinq adjoints de Bertrand Delanoë occupaient un logement social. Six mois plus tard, rien n'a changé ou presque. Des élus de Paris, à l'image d'Antoinette Guhl, adjointe EELV à l'économie solidaire, continuent de bénéficier des mêmes avantages. À une différence près : Anne Hidalgo a fait du logement sa grande priorité. Pas plus tard que lundi 23 juin, la maire présentait sa nouvelle politique du logement. Parmi les mesures phares ? Un nouveau système d'attribution des logements sociaux. Son but ? Rendre "plus fiable, juste, transparente et lisible" l'attribution des logements. 

    Obtenir un logement social à Paris relève de l'exploit. Et pour cause, il faut compter en moyenne 42 mois d'attente. En 2013, 148 000 Parisiens ont déposé un dossier en vue de l'attribution d'un logement social, selon la DRIHL (Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement). Seuls 12 000 d'entre eux ont obtenu une réponse favorable. Un faible taux qui n'empêche pas certains privilégiés de continuer à profiter de ces logements trop rares. Précision importante, à l'exception de Raphaëlle Primet, les élus incriminés sont tous locataires de logements sociaux financés par un prêt locatif intermédiaire, dit PLI. Une catégorie réservée aux familles dont le revenu annuel est compris entre 41 434 euros et 118 782 euros. 

    113 mètres carrés pour 1 900 euros, une affaire en or 

    Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l'un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l'élue a bonne conscience. Selon les informations du Point.fr, c'est son mari qui a obtenu en 2001 ce logement en tant que fonctionnaire au ministère de l'Agriculture. L'appartement faisant partie du contingent préfectoral réservé à ces mêmes fonctionnaires. Le cumul des avantages ? Et des scandales... Contactée, Antoinette Guhl n'a pas donné suite à nos sollicitations. 

    Pas plus bavard, Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement, n'a pas jugé utile de répondre à nos questions. Déjà épinglé par Mediapart (article payant) en 2013, cet élu vit depuis 2000 dans un appartement de 113 mètres carrés, géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s'agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu'il était salarié du conseil régional d'Ile-de-France. 

    Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l'innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d'un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu'elle n'exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 mètres carrés serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché. "Vous arrivez trop tard. Je suis déjà dans mes cartons", ironise-t-elle. Anne-Christine Lang a en effet prévu de quitter les lieux en juillet 2014. Une décision motivée par le départ du foyer familial de ses trois enfants et par sa nouvelle fonction de parlementaire. L'élue du 13e arrondissement ayant hérité en mai 2014 du siège de Jean-Marie Le Guen à l'Assemblée nationale, nommé dans le gouvernement de Manuel Valls. 

    La précarité d'un mandat politique 

    Mais tous ne sont pas aussi pressés de quitter leur logement. Conseillère Front de gauche de Paris et conseillère générale, Raphaëlle Primet occupe un appartement HLM "de base" dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s'en défend : "Ma situation est très particulière. Mon mari est chômeur de longue durée. Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer", se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n'est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d'attente. Partir reviendrait à trahir ses électeurs. "Cette mesure (voulue par Anne Hidalgo, NDLR) est injuste et populiste", conclut-elle. 

    Les élus de gauche ne sont pas les seuls à bénéficier de logements sociaux. Dans l'opposition municipale, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d'un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d'un bien dans le privé. Mais pour l'heure, elle n'a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. "Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois", réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler "la précarité d'un élu pour qui une réélection n'est jamais assurée". Une précarité politique à 4 186 euros bruts par mois. 

    Du côté de l'Hôtel de Ville, tout est fait pour minimiser la situation : "Dès le premier conseil de Paris de cette mandature, nous avons fait voter une charte de déontologie très claire en la matière. Les élus ont quatre mois pour la signer. Dès l'été, une commission de déontologie va étudier au cas par cas les situations des conseillers de Paris. Elle sera saisie en priorité de la situation de ces élus. Nous leur demandons de lui fournir toutes les explications nécessaires. Si une irrégularité est constatée, il leur sera demandé de se mettre sans délai en conformité." Mais rien ne les obligera à faire leurs bagages. Ces élus ont obtenu leur appartement en toute légalité. Si bien qu'ils ne semblent pas réaliser l'ampleur du conflit d'intérêts dont ils se rendent coupables aux yeux des électeurs. C'est à croire que la Mairie de Paris est aveugle.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/ces-elus-de-paris-qui-beneficient-de.html

  • Une nouvelle recession et un nouveau monde débarrassé de l’arrogance américaine ?

    « Une économie délocalisée n’est pas une économie »

    Le chiffre définitif de la croissance réelle du PIB des Etats-Unis pour le premier trimestre 2014 est tombé aujourd’hui : pas de progression de 2,6%, comme l’avaient prédit en janvier les économistes qui ne savent rien, mais une baisse du PIB de 2,9%.

    Cette croissance négative de -2,9% est en elle-même un euphémisme car, si l’on obtient ce chiffre en déduisant l’inflation du PIB nominal, la mesure de l’inflation est minimisée. Sous le régime Clinton, la Commission Boskin a truqué la mesure de l’inflation afin de tromper les bénéficiaires de l’aide sociale sur les ajustements indiciels. Quiconque achète des aliments, du carburant ou autre chose sait que l’inflation est beaucoup plus élevée que le chiffre officiel, et il se peut que la chute du PIB au premier trimestre soit trois fois supérieure au chiffre officiel. Néanmoins, la différence entre la prévision de janvier (+2,6%) et la récession à fin mars (-2,9%) est déjà importante.

    Tout véritable économiste (c’est-à-dire qui n’est pas rémunéré par Wall Street, le gouvernement fédéral ou l’Establishment) savait que cette prévision de +2,6% était du pipeau. Les revenus des Américains n’ont pas augmenté, à l’exception du fameux 1% de la population (les plus riches), et l’unique croissance du crédit concerne les prêts aux étudiants, alors que tous ceux qui ne peuvent trouver un emploi se tournent à tort vers «L’éducation c’est la solution».

    Dans une économie basée sur la consommation, l’absence de croissance des revenus et du crédit signifie aucune croissance économique. L’économie des Etats-Unis ne peut pas croître parce que les grandes entreprises, poussées par Wall Street, ont délocalisé l’économie. Les produits manufacturés américains sont fabriqués à l’étranger.

    Regardez les étiquettes sur vos vêtements, vos chaussures, votre vaisselle et vos casseroles, vos ordinateurs, etc. ! Les emplois américains qualifiés, comme dans l’ingénierie informatique, ont été déplacés à l’étranger. Une économie délocalisée n’est pas une économie. Tout cela s’est déroulé à la vue de tous, tandis que les comparses grassement payés du libéralisme déclaraient que les Américains étaient bénéficiaires de ce système, un système qui donne les emplois de la classe moyenne aux Chinois ou aux Indiens.

    Cela fait près de vingt ans que j’expose ces mensonges, raison pour laquelle je ne suis plus invité à m’exprimer dans les universités américaines ou devant les associations économiques américaines. Les économistes adorent l’argent qu’ils reçoivent pour mentir. Ils ne veulent surtout pas parmi eux d’une personne qui dit la vérité.

    Une baisse officielle de 2,9% au premier trimestre implique une baisse du PIB pour le deuxième trimestre. Deux baisses consécutives, c’est la définition d’une récession.

    Imaginez les conséquences d’une récession. Cela signifie que les années d’assouplissement quantitatif sans précédent n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Cela veut dire que les années de déficits budgétaires keynésiens n’ont pas réussi à ranimer l’économie. Ni la politique budgétaire ni la politique monétaire n’ont marché.

    Alors, qu’est-ce qui pourrait ranimer l’économie ? Rien, à part le retour forcé de l’économie que les grandes entreprises antiaméricaines ont déménagée à l’étranger. Pour ce faire, il faudrait un gouvernement crédible. Malheureusement, le gouvernement américain a perdu toute crédibilité. Depuis le deuxième mandat du régime de Clinton [1996], il n’en a plus.

    Aujourd’hui, personne dans le monde ne croit plus le gouvernement américain, à l’exception des Américains eux-mêmes, qui lisent et écoutent les «médias du courant dominant» et qui sont en état de mort cérébrale. La propagande de Washington règne sur les esprits des Américains mais ne produit que railleries et mépris partout ailleurs.Les mauvaises perspectives économiques ont conduit les deux plus grands lobbies d’entreprises des Etats-Unis – la Chambre de commerce des Etats-Unis et la National Association of Manufacturers (ou ce qu’il en reste) – à entrer en conflit avec la menace, par le régime d’Obama, de nouvelles sanctions contre la Russie.

    Selon Bloomberg News, à partir de demain (26 juin), ces groupements d’entreprises publieront des publicités dans le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post s’opposant à de nouvelles sanctions contre la Russie. Les associations d’entreprises américaines disent que ces sanctions nuiront à leurs profits et entraîneront de nouveaux licenciements.

    Donc, les deux plus grandes associations d’entreprises des Etats-Unis, sources importantes de financement pour les campagnes électorales, ont finalement ajouté leurs voix à celles des entreprises allemandes, françaises et italiennes.

    Tout le monde, à part le peuple américain dont le cerveau a été lavé, sait que cette «crise en Ukraine» est entièrement l’œuvre de Washington. Les entreprises américaines et européennes demandent : «Pourquoi nos profits et nos employés devraient-ils encaisser les coups au nom de la propagande de Washington contre la Russie ?»

    Obama n’a aucune réponse. Peut-être ses raclures néoconservatrices de Victoria Nuland, Samantha Powers et Susan Rice peuvent-elles trouver une réponse ? Obama peut se tourner vers le New York Times, le Washington Post, le Wall Street Journal et le Weekly Standard pour expliquer pourquoi des millions d’Américains et d’Européens devraient souffrir afin que le vol de l’Ukraine par Washington ne soit pas compromis.

    Les mensonges de Washington rattrapent Obama. Angela Merkel, la chancelière allemande, a beau être la prostituée absolue de Washington, les industriels allemands disent à la prostituée de Washington que leurs affaires avec la Russie leur importent plus que de souffrir pour le compte de l’empire washingtonien. Les chefs d’entreprise français demandent à Hollande ce qu’il propose de faire de leurs employés au chômage s’il suit Washington. Les entreprises italiennes rappellent à leur gouvernement, dans la mesure où l’Italie en a encore un, que ces rustres d’Américains n’ont aucun goût et que les sanctions contre la Russie signifient un coup dur porté au secteur économique le plus reconnu d’Italie – ses produits de grand luxe.

    Le désaccord avec Washington et les deux grands dirigeants fantoches de l’Europe se creuse.

    Le dernier sondage en Allemagne révèle que les trois-quarts de la population allemande rejettent les bases permanentes de l’Otan en Pologne et dans les Etats baltes. L’ancienne Tchécoslovaquie, la Slovaquie et la République tchèque, bien qu’Etats membres de l’Otan, ont rejeté l’installation de troupes et de bases américaines et de l’Otan sur leurs territoires. […]

    Les pressions qu’exercent les imbéciles de Washington sur l’Otan pourraient faire voler l’organisation en éclats. Prions pour que cela se produise ! L’excuse de l’Otan pour justifier son existence a disparu avec l’effondrement de l’Union soviétique, il y a 23 ans. Pourtant, Washington a accru la présence de l’Otan bien au-delà des frontières de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. A présent, l’Otan s’étend de la Baltique à l’Asie Centrale.

    Afin de justifier la poursuite des opérations coûteuses de l’Otan, Washington a dû se fabriquer un ennemi avec la Russie.

    La Russie n’a aucune intention d’être l’ennemie de Washington ou de l’Otan et l’a bien fait savoir. Mais le complexe militaro-sécuritaire de Washington, qui absorbe environ 1.000 milliards de dollars par an de l’argent des contribuables en difficulté, a besoin d’une justification pour maintenir le flux de ses profits.

    Malheureusement, les imbéciles à Washington ont choisi un ennemi dangereux. La Russie est une puissance nucléaire, un pays aux vastes dimensions et qui dispose d’une alliance stratégique avec la Chine.

    Seul un gouvernement submergé d’arrogance et d’hubris, ou un gouvernement dirigé par des psychopathes et des sociopathes, choisirait un tel ennemi.

    Le président russe, Vladimir Poutine, a fait remarquer à l’Europe que la politique de Washington au Proche-Orient et en Libye est non seulement un échec complet mais qu’elle a également des retombées dévastatrices pour l’Europe et la Russie. Les fous à Washington ont renversé les gouvernements qui réprimaient les djihadistes.A présent, les djihadistes violents sont lâchés. Au Proche-Orient, ils sont à l’œuvre pour redessiner les frontières artificielles établies par les Anglais et les Français dans le sillage de la Première Guerre mondiale.

    L’Europe, la Russie et la Chine ont des populations musulmanes et ont des raisons de s’inquiéter, maintenant que la violence libérée par Washington pourrait apporter la déstabilisation de régions entières d’Europe, de Russie et de Chine.

    Personne, nulle part dans le monde, n’a de raison d’aimer Washington. Personne ! Et encore moins les Américains qui sont saignés à blanc afin que Washington puisse faire étalage de sa force militaire sur toute la planète. La cote de popularité d’Obama est à un lamentable 41% et personne ne veut qu’Obama reste à son poste une fois son second mandat terminé. En contraste, les deux-tiers de la population russe veulent que Poutine reste président après 2018.

    En mars, l’agence de sondages Public Opinion Research Centera publié un rapport montrant que la cote de popularité de Poutine se maintenait à 76% malgré l’agitation fomentée contre lui par les ONG russes financées par les Etats-Unis – des centaines d’institutions de la cinquième colonne que Washington a établies en Russie durant les deux dernières décennies.

    En plus des problèmes politiques des Etats-Unis, le dollar américain a du souci à se faire. Le dollar est maintenu à flot par des marchés financiers manipulés et la pression que Washington exerce sur ses vassaux qui doivent faire tourner leurs propres planches à billets afin de soutenir la valeur de la devise américaine en achetant des dollars. Pour maintenir le dollar à flot, une grande partie du monde connaîtra l’inflation monétaire. Lorsque les gens finiront par piger et se rueront sur l’or, ils s’apercevront que les Chinois ont tout pris.

    Sergueï Glazyev, un conseiller de Poutine, a dit au président russe que seule une alliance contre le dollar pour qu’il s’effondre pourrait arrêter l’agression de Washington. C’est mon opinion depuis longtemps. Il ne peut y avoir de paix tant que Washington pourra créer de la monnaie pour financer plus de guerres.

    Ainsi que le gouvernement chinois l’a déclaré, il est temps de «désaméricaniser le monde». Le pouvoir à Washington a totalement déçu, ne produisant rien d’autre que des mensonges, de la violence, de la mort et la promesse de plus de violence. L’Amérique n’a d’exceptionnel que le fait que Washington a, sans aucun remords, détruit en tout ou partie sept pays depuis le début du XXIe siècle. A moins que le pouvoir à Washington ne soit remplacé par des dirigeants plus humains, la vie sur terre n’a aucun avenir.

    Paul Craig Roberts, 25/06/2014

    Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint du Trésor américain pour la politique économique dans l’administration Reagan. Il était rédacteur en chef adjoint et éditorialiste du Wall Street Journal, chroniqueur pour Business Week, et le Howard Nouvelles Service Scripps. Il a eu de nombreux postes universitaires. Il est l’auteur de nombreux livres.

    Titre original : « A New Recession and a New World Devoid of Washington’s Arrogance ?» (Foreign Policy Journal, 26/06/014)

    Traduction : [JFG-QuestionsCritiques]

    Source : Les-Crises.fr

    http://www.polemia.com/une-nouvelle-recession-et-un-nouveau-monde-debarrasse-de-larrogance-americaine/

  • Fabrication de cotes artistiques : un cas d'école

    Jean Paul II canonisé, météorisé, re-coté

    L’homme d’affaires et collectionneur François Pinault a prêté une sculpture « provocante » de Jean-Paul II au Musée des Beaux-Arts de Rennes, dans le cadre d’une exposition organisée par l’archevêché de la ville.

    L’archevêché, la municipalité, les institutions culturelles de Rennes célèbrent la canonisation de Jean Paul II, dans un grand élan œcuménique. Ces divers cultes font cause et com’ commune pour lancer l’exposition «Libre !» (1) illustrant la vie et l’œuvre du pape polonais. Elle a lieu simultanément en la basilique Saint-Aubin et au Musée des Beaux-Arts. Le collectionneur français François Pinault y expose un de ses chefs-d’œuvre de Financial Art : Le Pape écrasé par une météorite, inaugurée ce 10 juin par les notables, évêque en tête. Mgr d’Ornellas lors du vernissage a célébré cette «provocation… mais salutaire».

    Pour nos âmes ou pour la cote ?

    La fabrication de la cote par diverses manipulations est un «grand art financier» qui mérite reconnaissance. La question se pose : qui est le véritable créateur d’une œuvre d’AC (2)? Trois protagonistes indissociables pour ce type d’œuvre :

    –      le collectionneur stratège ;

    –      «l’artiste contemporain» signataire du concept ;

    –      l’artiste qui met en forme.

    Lequel des trois peut bien en avoir la propriété artistique et intellectuelle ?

    Une bataille sémantique et juridique est en cours : l’auteur se dit seul artiste et ravale au rang d’artisan celui qui donne forme à l’œuvre, même s’il ne lui a livré aucun programme écrit et détaillé, aucun dessin. L’ «auteur contemporain» joue de fait le rôle du commanditaire de la Renaissance qui impose le «programme» de l’œuvre à l’artiste, à une exception près… il n’est rien sans le collectionneur financier et stratège. Ils forment un binôme inséparable. La situation est inédite pour le droit français de la propriété intellectuelle et artistique élaboré dès la fin du XVIIIe siècle qui diffère totalement du droit de copyright pratiqué dans les pays anglo-saxons, beaucoup mieux adapté au commerce et au «Financial art». Dans l’International, il y a donc aujourd’hui un violent conflit de légalité.

    Un cas d’école : le réveil d’une cote endormie

    Le pape écrasé par la météorite fait date dans l’histoire financière de l’art : en 1999. Le galeriste Emmanuel Perrotin se rend dans l’atelier d’un sculpteur de grand métier, Daniel Druet. Il est accompagné de l’auteur contemporain Maurizio Cattelan qui ne réalise jamais d’œuvres lui-même. «Pas d’atelier, juste un téléphone !» Telle est sa devise ! Ils viennent passer commande. Ils veulent le pape Jean Paul II grandeur nature, façon musée Grévin. Ni maquette ni projet écrit ou dessiné : au praticien d’aviser. Quelques mois plus tard, le premier exemplaire de l’œuvre est exposé et acheté à la Foire de Bâle par un collectionneur discret. Un deuxième exemplaire, appartenant à François Pinault, fait son apparition à Londres en l’Académie Royale, pour l’exposition «Apocalypse». En mai 2001, le premier exemplaire vendu à Bâle cote chez Christie’s à New York 800.000 dollars.

    Les Londoniens ne sont pas papistes et le malheur du pape n’a pas attiré l’attention des médias et l’émotion du peuple. François Pinault rêve de faire mieux!

    Peu après, la directrice du musée Zacheta de Varsovie succombe aux charmes de l’acquéreur de l’exemplaire numéro un : elle expose l’œuvre. La règle d’or de Clauzewitz n’est-elle pas : Voir et agir sans être vu ?

    Les Polonais vénèrent leur pape qui est alors bien en vie. Scandale, révolte, insurrection des dévots, l’œuvre apparaît sur tous les écrans du monde. Anna Rottemberg démissionne du Musée. En 2004, chez Christie’s, l’œuvre atteint, grâce au mystérieux «animateur de marché», 3 millions de dollars.

    En 2014, la cote est endormie depuis dix ans. L’occasion se présente : Jean Paul II prend du galon, il est canonisé. François Pinault conçoit un nouveau plan de bataille. Quelle stratégie mettre en œuvre ?  Après tout Him, un Hitler en prières, signé Maurizio Cattelan, également de la main de Druet, a fait 14 millions de dollars en 2013. Il avait été exposé dans les différents ghettos d’Europe de Prague à Varsovie. Alors pourquoi ne pas ranimer le pape ! Il faut un contexte propice… Pourquoi pas la France ? Les foules sont en effervescence, la fronde est sur Internet… En voilà un potentiel ! Pourquoi pas la Bretagne ? Les Bonnets rouges ont repris le bocage.

    En ce mois de juin 2014, l’archevêché, la municipalité, les institutions culturelles de Rennes célèbrent la canonisation de Jean Paul II, dans un grand élan œcuménique. Ces divers cultes font cause et com’ commune pour lancer l’exposition «Libre !» illustrant la vie et l’œuvre du pape polonais. Elle a lieu simultanément en la basilique Saint-Aubin et au Musée des Beaux-Arts où François Pinault expose Le Pape météorisé.

    L’histoire dira si François Pinault a été en l’occurrence un bon stratège. Rien n’est sûr : les curés bretons sont shootés à l’AC depuis la création de «l’Art dans les chapelles» en 1996. Le FRAC de Bretagne a établi solidement le nouveau culte célébrant «l’Art contemporain». La pratique religieuse traditionnelle s’est effondrée, disent les experts, sociologues et statisticiens. Pas de scandale – pas de cote !

    En ce même mois de juin, en Normandie, au château de Vascueil, on peut voir un troisième pape, celui de Daniel Druet, son créateur. Une rétrospective est consacrée à l’artiste. De salle en salle on peut découvrir l’excellence de ce sculpteur, un des meilleurs portraitistes de son époque. A titre documentaire et anecdotique on verra le fameux pape victime de la divine colère et quelques autres célébrités. En guise de fable, il y a créé un «à la manière de» lui-même et de Cattelan : ce  dernier est portraituré en coucou squattant un nid. Elle illustre la situation ubuesque actuelle de «l’artiste» face à «l’auteur d’AC».

    La loi en France protège non seulement les droits de l’artiste mais aussi ceux du praticien ; elle prévoit que sa signature doit figurer sur l’œuvre. Ainsi Le Baiser de Rodin porte les signatures de Rodin et de Pompon. La peau lisse des amants enlacés ressemble davantage aux ours de Pompon qu’aux œuvres tourmentées et rugueuses de Rodin. Bourdelle fut aussi son praticien. On voit sur les gravures de Gustave Doré sa signature en bas à gauche et celle du praticien en bas à droite. Ce droit est bien vivant puisqu’un procès récent a été gagné par la famille du praticien de Renoir, Richard Guino, pour que soit mentionné son nom sur les tableaux du maître.

    Qu’est-ce que l’art ? Qui est artiste ? Cela se règlerait-il aujourd’hui au tribunal ?

     Aude de Kerros, graveur, essayiste, 23/06/2014

    Aude de Kerros est notamment l’auteur de Sacré Art contemporain : Evêques, Inspecteurs et Commissaires, Ed. Jean Cyrille Godeffroy, 2012, et L’Art caché, Editions Eyrolles, 2013.

    Notes : 

    (1) «Libre» : Exposition sur Jean Paul II à la Basilique Saint-Aubin et au Musée des «Beaux-Arts» de Rennes, du 8 juin au 8 juillet 2014.

    (2) AC : Acronyme de «Art contemporain». Il permet au lecteur de distinguer ainsi le courant conceptuel, financiarisé dans le monde et officiel en France, des multiples courants de l’art d’aujourd’hui.

    http://www.polemia.com/fabrication-de-cotes-artistiques-un-cas-decole/

  • Une compagnie de théâtre se bat contre Coca-Cola

    NANTES (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    La compagnie de théâtre nantaise, Royal de Luxe, a décidé de déclarer la guerre au géant agro-alimentaire Coca-Cola. Royal de Luxe est connue pour ses spectacles de rue avec ses marionnettes géantes. En 2012, Coca-Cola propose à la compagnie un partenariat. La multinationale imagine un spot publicitaire avec un père Noël de 12 mètres de haut. La compagnie nantaise refuse, en disant qu’elle a toujours refusé de se mettre au service d’une entreprise commerciale.

    Coca-Cola ne se laisse pas abattre et décide de tourner cette publicité tout de même. La compagnie décide alors de porter plainte contre le géant américain en parlant d’injurieuse usurpation. Même si la compagnie de théâtre ne possède aucun droit de propriété intellectuelle sur le personnage de Santa Claus, elle accuse Coca-Cola d’avoir volé le concept et toute la technique d’animation des marionnettes.

    http://fr.novopress.info/171104/compagnie-theatre-se-bat-contre-coca-cola/

  • Procès des Hommens : le rôle inquiétant du parquet…

    Tout démocrate, quelles que soient ses opinions politiques, a de sérieuses raisons d’être inquiet.   

    Le 24 juin dernier, lors de l’audition en appel à Paris des quatre Hommens de Roland-Garros, le parquet a requis des peines allant de 12 à 18 mois de prison avec sursis et même 6 mois ferme pour l’un d’entre eux.

    Au même moment et dans un autre procès, un autre procureur général déclarait lors de son réquisitoire contre le docteur Bonnemaison : « Votre volonté n’était pas de faire le mal (…) mais pour faire le bien, au regard de la loi, vous avez fait le mal », phrase qui appelait implicitement à la clémence du jury qui a finalement décidé d’acquitter l’accusé. À Paris au contraire, le Parquet a fustigé le comportements des Hommens qui étaient selon lui « des irresponsables qui masquaient leurs visages et n’assumaient pas la conséquences de leurs actes et qu’il fallait par conséquent punir sévèrement »…

    Rappelons que, dans un cas, le docteur Bonnemaison avait administré, de sa propre initiative et sans prévenir ni les familles ni le personnel médical, des produits à l’origine du décès de sept patients, afin prétendait-il « d’abréger leurs souffrances ».

    Dans le cas des Hommens, l’objectif était, selon les auteurs des faits eux-mêmes, de défendre l’intérêt des enfants dans leur droit à avoir un père et une mère, en attirant l’attention de la presse internationale sur le mouvement de contestation de la loi Taubira que la presse française semblait fortement vouloir minimiser.

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  • Les LGBT visent toujours plus les enfants

    Endoctrinement à la théorie du genre ("qui n’existe pas"...) : La Commission des droits de l’homme (à savoir Matignon) exhorte le gouvernement à renforcer la prévention [sic] de l’homophobie à l’école.

    A lire dans Le Figaro : « LGBTphobies » : Matignon sous pression

    Alors que Benoît Hamon tente de mettre sous le tapis l’embarrassant sujet des ABCD de l’Égalité, le gouvernement est rappelé à l’ordre par la CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme). Cet organisme consultatif, sous tutelle de Matignon, [c’est-à-dire de Manuel Valls :ndlr], a voté jeudi un avis qui rappelle le gouvernement à ses anciennes promesses en matière de lutte contre les « LGBTphobies » (hostilité envers les lesbiennes, gays, bi et trans), notamment à l’école. Un pavé lancé dans la mare à la veille de la Marche des fiertés, ou gay pride parisienne du 28 juin.

    « Lors de plusieurs auditions menées par la CNCDH, des acteurs de la communauté éducative ont souligné la grande timidité du ministère dans la mise en œuvre des recommandations du programme d’actions gouvernemental », note la commission dans son avis sur « Les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle et l’identité de genre ».

    Le gouvernement a cédé à la mobilisation de la Manif pour tous [sic !]

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