magouille et compagnie - Page 2060
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Message de Nikolaos Michaloliakos après les élections européennes (25 mai 2014)
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6 mois de prison ferme requis contre un Hommen
Dans l'affaire des Hommens de Roland Garros,le procureur général a réclamé hier contre les 4 protagonistes 12 mois de prison avec sursis plus 6 mois fermescontre l'un d'entre eux. La soit disant justification juridique s'appuyant essentiellement sur le fait de considérer comme arme au sens de l'article 132-75, les fumigènes dont la durée est inférieure à 30 secondes.
Rappelons qu'au sens de cet article une arme est un objet pour tuer ou blesser, et que l'action des Hommens toute spectaculaire qu'elle a été a bien pris toutes les précautions pour ne blesser personnes. Comme le montre les vidéos l'opération a duré quelques secondes et s'est déroulé sans aucune violence et avait pour but d'attirer l'attention de la presse internationale sur le fait qu'il existait un mouvement de résistance en France contre cette loi alors même que la presse française boudait tous les articles sur ce thème. D'un point de vue communication l'opération a d'ailleurs été parfaitement réussi puisque plus de 10'000 articles ont été publiés dans le monde entier à la suite de cette action non violente.
A la suite de cette action 8 hommens ont été mis en garde à vue. Au bout de 24 heures, 4 d'entre eux ont été libérés tandis que pour 4 autres la garde à vue a été prolongée. Ces quatre hommens ont ensuite été déferrés au parquet pendant 18 heures devant être jugés en comparution immédiate. Finalement, la comparution immédiate n'a pas eu lieu et ils ont été libérés en attendant d'être jugé un mois plus tard. Lors du procès qui a eu lieu le 18 juillet, pour un très grand nombre de raisons juridiques la procédure a été annulée.
Cela n'a pas empêché le parquet, c'est-à-dire le gouvernement de faire appel et s'en même s'être prononcé sur la régularité de la procédure de se lancer dans un procès qui a eu lieu hier 24 juin, en disant qu'il se prononcerait en même temps sur la régularité de la procédure. Contre toute attente on a donc vu le réquisitoire aberrant d'hier demander des peines dénuées de toute mesures sans parler de leur manque de fondement juridique de celle ci.
On retrouve donc 4 jeunes hommes qui ont commis le crime suprême de vouloirdéfendre le droit des enfants de manière un peu spectaculaire, suspendus à un peine de prison avec sursis pour les uns et 6 mois ferme pour un autre. Ils auraient du plutôt empoisonner des personnes âgées...
C'est une liberté fondamentale qui est retirée aux citoyens qui risquent des peines de prisons simplement pour le fait d'exprimer leur indignation de manière non violente mais jugée un peu trop médiatique par le gouvernement. Le gouvernement a d'ailleurs pris soin de faire tenir ce procès de manière la plus discrète possible et à ce jour aucun article de presse n'est paru pour mentionner ce procès et encore protester contre ce réquisitoire choquant au vue de libertés fondamentales.
Le délibéré est fixé au 23 septembre 2014, soit dans 3 mois.
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Face à Bygmalion, Copé reste de marbre - mais s'en va
Au lendemain des élections européennes, de nouveaux éléments de l'affaire Bygmalion - qu'il finira sans doute par être plus exact d'appeler l'affaire UMP... - sont venus troubler le parti de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Et avec lui, une proportion non négligeable de ses militants. Au point de pousser Jean-François Copé, et toute son équipe dirigeante, à la démission, au profit d'un triumvirat pas totalement désintéressé.
Des fausses factures. Encore. La pratique en est devenue tellement banale qu'on s'étonnerait presque de voir ce nouveau scandale avoir quelque conséquence que ce soit. Et pourtant, ce ne sont pas les responsables socialistes qui sonnent le plus l'hallali. Pour cela, il y a toujours mieux : les amis de (plus ou moins) trente ans !
Curieusement, l'affaire, dont on sait depuis le début de l'année qu'elle a essentiellement consisté à surfacturer des prestations lors de la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, semble n'atteindre que peu l'ancien chef de l’État, toujours assez peu visible.
Jean-François Copé, c'est autre chose. D'abord, le député-maire de Meaux a eu l'extraordinaire indélicatesse de l'emporter sur François Fillon lors de la bataille pour la présidence du parti. Et ensuite, il se trouve être un proche de Guy Alves et Bastien Millot qui, il y a six ans, ont créé l'agence de communication Bygmalion.
Or, le mois dernier, on apprend que, au cours de la campagne présidentielle, l'UMP a payé quelque 20 millions d'euros à ladite agence pour une série d'événements, dont certains n'auraient jamais eu lieu...
Pour sa défense, Bygmalion affirme, par la voix de Me Maisonneuve, s'être vu imposer lesdites factures litigieuses à la demande de la direction de l'UMP. Si on y ajoute la confession télévisée de Jérôme Lavrilleux, directeur de cabinet de Jean-François Copé à l'UMP, mais aussi ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, la concomitance devient plus que gênante. Même si l'homme, visiblement prêt à craquer, avoue un simple dérapage, mais nie toute volonté de détournement. « Il n'y a pas eu d'enrichissement personnel. » La justification mitterrandienne a fait du chemin...
Et c'est ainsi que Jean-François Copé peut encaisser ce qu'il appelle un « choc considérable ». En affirmant à qui veut l'entendre et le lire que son « intégrité est totale ».
Cela dit, il entend prendre ses responsabilités - à moins qu'il ait compris qu'on lui pardonnerait difficilement de ne pas les prendre... - et démissionne. Responsable mais pas coupable. La référence est toujours et encore socialiste...
Magouilleur, menteur ou naïf ?
Si Copé n'a pas menti, c'est presque plus grave aux yeux des militants. Être patron de l'UMP, et n'être pas au courant, c'est pire que d'y avoir trempé les mains. On pardonne éventuellement (assez habituellement en fait) aux politiques d'être des fripouilles ; jamais d'être des naïfs.
Mais peut-être ment-il ? Pour François Fillon, c'est l'évidence. L'ancien premier ministre sonne la charge, profitant de l'assemblée générale de son micro-parti, Force républicaine, pour dénoncer les « turpitudes » de la présidence Copé.
En trois mots, il a tout rasé, détruit : « Problème de leadership, problème de projet politique, problème d'éthique. » Sans oublier un « fond de disputes fratricides et de coups tordus ». Un bilan d'un an et demi qu'il résume en décrivant un parti « en crise et en position de faiblesse ». Et, pour corroborer ses dires et enfoncer le clou, François Fillon assure que la victoire de la droite aux élections municipales n'est pas due tant au travail de Jean-François Copé qu' à la faiblesse de la gauche. C'est dire !
Pas même sûr à ce rythme que, à l'avenir, on confie encore quoi que ce soit à Jean-François Copé. Pas même la tête de liste pour les municipales à Meaux.
En attendant, il convient, affirme l'actuel député» de Paris, de « sauver l’UMP de la disparition », la formule a sans doute le mérite d'avertir tout danger d'un retour du président déchu de l'UMP.
Mais aussi celui de redorer le blason de celui qui avait dû se contenter d'un fauteuil de député, fut-ce de la capitale...
« Sauver l'UMP de la disparition » ? Ça tombe bien, puisqu'il fait partie des trois hommes, trois anciens premiers ministres, avec Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, chargés de constituer le triumvirat en attendant que le congrès, qui ne se réunira pas avant l'automne, décide d'un nouveau président.
Là encore, c'est délicat. Si Fillon et Juppé voient bien Raffarin en Crassus, tout deux rêvent d'être César. Ce qui en définitive pourrait peut-être profiter à Crassus...
Sarkozy en embuscade ?
Enfin, si le triumvirat existe effectivement. Nicolas Sarkozy semble en effet trouver qu'il serait temps de se rappeler au bon souvenir de ces messieurs. Ses proches du moins. Nadine Morano conteste ainsi - et elle n'est pas la seule - la légitimité de ce triumvirat, qui serait contraire aux statuts de l'UMP. Pour les respecter, il convient que ce soit le vice-président qui tienne les rênes jusqu'à la tenue du congrès. À savoir Luc Chatel. Qui, apparemment, n'en demande pas tant.
En attendant, Claude Guéant ou Brice Hortefeux font chorus. Sans s'interroger plus que les autres, sur la volonté réelle de l'ancien président de la République. Faut-il passer par la rue de Vaugirard pour retrouver l'Elysée ? Et faut-il retourner à l'Elysée ?
François Fillon ne veut manifestement pasattendre la réponse à ces questions. Il a décidéd'attaquer frontalement pour que l'ancien chef del'Etat ne lui barre la route ni de l'UMP cetteannée, ni de l'investiture en 2017.
Hugues Dalric monde &vie 11 juin 2014
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Une Manif pour Tous le 5 octobre ?
C'est ce que vient d'annoncer Albéric Dumont à Tours.
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Carnage : Dur, dur d’être un bachelier…
Pauvre Chou passe le Bac, et il n’a pas aimé les maths — ni la physique, au passage. Trop dure, la vie de lycéen de Terminale S ! Comment ! On a osé lui poser des questions inscrites au programme ! Un scandale ! Il a donc protesté sur les réseaux sociaux, qui sont le ventre mou de notre démocratie molle.
Puis il a lancé une pétition, qui a recueilli déjà près de 50 000 signatures — une pétition commode où l’on peut revenir, et où l’on ne vous demande pas confirmation de votre vote. Puis il a protesté auprès du ministère, qui pour le moment lui rétorque que tout était dans les clous — et qui en sous main a sans doute déjà donné des instructions pour que l’on corrige tout ça avec la plus grande bienveillance, en survalorisant les questions faciles, ou en notant sur 26, comme certaines années de grand cru.
Pauvre Chou. II proteste aussi, sur d’autres réseaux sociaux. Il est prof de maths (est-il de ceux qui ont été recrutés avec 4 de moyenne ? Je ne sais…), membre du SGEN ou du SE-UNSA (qui proteste itou) et, affirme-t-il, c’était infaisable — en tout cas, pas par ses élèves. « Si l’Inspection qui a choisi ces sujets nous surprenait en cours à traiter ainsi nos élèves, qu’est-ce qu’ils nous mettraient ! Ils veulent qu’il n’y ait que 50% de reçus ou quoi ? »
Pour ceux qui ne savent pas, les sujets de Bac sont proposés par des enseignants (pas les mêmes, manifestement), vus et revus par les Inspecteurs Pédagogiques Régionaux et les Inspecteurs Généraux au besoin. Et formulés dans un esprit de grande libéralité — on garde en vue l’objectif de faire mieux, chaque année, que l’année précédente. En 2013, les postulants au Bac S ont réussi à 97% — un score stalinien. Imaginez-vous un instant, au coût moyen du redoublant, que l’on puisse sereinement envisager un score inférieur ? [...]
Jean-Paul Brighelli - La suite sur Causeur
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Carnage-Dur-dur-d-etre-un
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BNP Paribas : le fruit amer de la servilité française
Communiqué de Presse de Florian Philippot, Vice-président du Front National
L’accord en passe d’être conclu entre la justice américaine et la banque française BNP Paribas, autour d’un contentieux obscur sur des activités prétendument illégales dans des pays étrangers, est une menace directe et grave contre les intérêts des salariés de la banque mais aussi des déposants français, clients de BNP Paribas.
Cet accord semble en effet prendre les formes du scénario le plus sombre envisagé, soit une amende extravagante supérieure à 8 milliards de dollars, des sanctions contre les dirigeants du groupe et surtout une interdiction temporaire de fait d’exercer sur le territoire américain.
Ces sanctions, si elles devaient se confirmer, démontreraient la soumission totale de notre pays aux États-Unis.
Les dirigeants français ont ainsi été incapables de défendre les intérêts de la France, sur ce dossier comme sur d’autres, et manquent donc gravement à leur devoir de protéger nos concitoyens, en l’occurrence des millions de déposants et les salariés du groupe.
Cela n’étonnera pas vu le degré de servilité de notre pays devant la puissance américaine depuis les présidences Sarkozy et Hollande.
Le Front National demande que le Président de la République prenne ses responsabilités et fasse preuve d’une plus grande fermeté, en condamnant cette parodie de justice et en exerçant à son tour des pressions sur les intérêts économiques américains en France, à commencer par ceux de l’affaire Alstom.http://www.frontnational.com/2014/06/bnp-paribas-le-fruit-amer-de-la-servilite-francaise/
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Mairie de Paris : qui va payer les 400 millions d'euros manquants ?
Le gros mensonge d’Anne Hidalgo n’aura pas résisté longtemps à l’épreuve de la réalité. Quelques semaines après son élection, la nouvelle maire de Paris a été contrainte de reconnaitre publiquement ce qu’elle niait farouchement depuis des mois : la situation financière de la capitale que Bertrand Delanoë lui a laissée en héritage est absolument désastreuse. Selon ses propres aveux, il manquera 400 millions d’euros l’an prochain pour boucler le budget de la ville, un trou colossal comme jamais Paris n’en avait enregistré dans son histoire. Pour donner le change, Julien Bargeton, l’adjoint aux finances a fait mine de découvrir avec stupéfaction cette mauvaise nouvelle, que Capital avait dévoilé dès mars dernier.
Autant dire, que, comme nous l’avions prédit sous les quolibets de la candidate et sur notre réponse publiée sur le site, l’héritière de Bertrand Delanoë va devoir faire valser de toute urgence les impôts des Parisiens, au mépris de ses promesses. De combien au juste ? Une simple règle de trois permet de se faire une idée du coup de massue qui attend les contribuables de la capitale : 400 millions d’euros, cela représente en moyenne 285 euros par foyer fiscal, ou si l’on préfère l’équivalent des deux tiers du produit annuel de la taxe d’habitation versé à la ville. La première magistrate n’a cependant pas encore osé dévoiler ce traitement de choc à ses administrés : elle jure pouvoir régler le problème en louant à l’Etat les locaux et les 130 hectares de terrains (par exemple le zoo de Vincennes) que la municipalité met aujourd’hui gracieusement à sa disposition.
Simple illusion ! Même en mettant les choses au mieux, ces recettes de poches n’atteindront tout au plus que quelques millions d’euros par an, autant dire une goutte d’eau dans le gouffre parisien. Pour boucher le trou laissé par son prédécesseur (et par elle-même, puisqu’elle était sa première adjointe) Anne Hidalgo envisage aussi de vendre une partie du patrimoine foncier de la capitale, comme le terrain Guébriant dans le vingtième arrondissement, qui sert aujourd’hui de parking aux fonctionnaires de la DGSE. Problème, ces rentrées d’argent ne pourront servir qu’une seule fois, alors que les déficits, eux, reviendront tous les ans. Mais à l’Hôtel de ville de Paris, cela fait longtemps qu’on ne s’arrête plus à de tels détails…
http://www.oragesdacier.info/2014/06/mairie-de-paris-qui-va-payer-les-400.html
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"Sauver l'UMP, ce n'est pas gagné"
Après Manuel Valls qui estimait que la gauche peut mourir, voilà qu'Alain Juppédéclare :
"Sauver l'UMP, ce n'est pas gagné. L'UMP est en danger bien entendu, en danger financier et en danger aussi politique avec l'accumulation des scandales".
Me voilà de plus en plus favorable à l'euthanasie. Pour la dignité de la France.
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Des malades étrangers s'organisent pour se faire soigner gratuitement en France
INFOGRAPHIE - La ministre de la Santé a reconnu début juin que ces cas de fraudes faisaient gonfler le nombre de bénéficiaires à l'aide médicale de l'Etat, faisant exploser le budget alloué à cette prestation.
Les fraudes à l'aide médicale de l'Etat préoccupent la ministre de la Santé. Si le phénomène n'est pas nouveau, Marisol Touraine a remis le problème sur le devant de la scène en reconnaissant devant les sénateurs début juin que des filières de patients venus d'ailleurs abusaient de cette aide destinée aux ressortissants en situation irrégulière et précaire. La ministre de la Santé a même admis que ces cas de fraudes gonflaient - en partie - le nombre des bénéficiaires à cette aide, qui a progressé de 35% sur ces deux dernières années. Résultats: le budget alloué à cette prestation a explosé, s'élevant à 744 millions d'euros en 2013 au lieu des 588 prévus au budget, rappelle une enquête du Parisien ce lundi. Pour 2014, le budget de l'AME est prévu en loi de finances à 600 millions d'euros.
Difficiles à identifier, ces cas de fraudes sont très variés: site Internet chinois proposant des cartes AME payantes, médecins escrocs produisant des actes fictifs pour revendre des médicaments à l'étranger, association présentant des copies dossiers AME, sans oublier des réseaux de personnes étrangères qui fraudent pour se faire soigner dans certains hôpitaux français. C'est notamment le cas d'une filière géorgienne, détaillée par Le Parisien dans son édition de lundi.
Le cas des Géorgiens tuberculeux
Ils ont une trentaine d'années et sont hospitalisés à Paris ou dans sa proche banlieue depuis plusieurs mois. A l'origine de leur hospitalisation? Ils sont porteurs d'une forme grave et résistante aux antibiotiques (la forme XDR) de la tuberculose, qui nécessite une prise en charge spécifique (chambre spécialisée à pression négative) et un long traitement (entre 6 et 7 médicaments, pas tous commercialisés en France), écrit le quotidien.
Le problème, c'est qu'ils bénéficient de l'AME alors qu'ils ne l'ont jamais demandée et qu'ils n'y ont pas droit. «Beaucoup arrivent avec un visa de touriste, délivré par l'ambassade de France en Géorgie, et attendent le dernier jour de validité pour débarquer à l'hôpital», explique un médecin au Parisien. Une hospitalisation de dernière minute à moindre frais: quand leur visa n'est plus valide, c'est l'hôpital qui finance ces soins vitaux. Autrement dit, l'aide médicale de l'Etat (AME) prend le relais à partir du 91e jour. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) a répertorié 57 cas. Montant de la facture? Près de 13,7 millions d'euros pour l'ensemble de ces dossiers, affirme Le Parisien, qui évoque aussi le cas d'une filière tchétchène.
Pour autant, ce phénomène est loin d'être massif. Selon Médecins du monde, «seuls 9% des étrangers en situation irrégulière disposent d'une couverture maladie» et «la santé personnelle ne représente que 2,3% des raisons ayant motivé la migration». «Ces chiffres démontrent combien les discours contre les migrants qui viendraient profiter des systèmes de santé européens sont infondés», conclut l'association citée par Le Parisien.
Mieux repérer les fraudes
Pour mieux détecter ces abus, la ministre de la Santé a déclaré début juin qu'elle souhaitait poursuivre les contrôles engagés dans les différentes caisses primaires. «Nous devons évidemment (...) lutter contre les abus qui pourraient être constatés, a-t-elle déclaré. A partir de 2015, nous disposerons de statistiques permettant de comparer les taux d'acceptation ou de refus de l'aide médicale de l'Etat caisse par caisse», afin de savoir s'il existe ou non un recours excessif à ce disposif. Autre possibilité: mieux coopérer avec les pays d'origine pour que ces personnes étrangères aient un meilleur accès aux soins dans leur pays.
Pour limiter la hausse du nombre de bénéficiaires, la gouvernement Fillon avait instauré un droit de timbre fixé à 30 euros en 2011. Ce système, qui avait fait baisser de 20.000 le nombre de bénéficiaires, a été supprimé le 4 juillet 2012, juste après l'élection de François Hollande. Hausse des demandeurs, déparage des dépenses... Le député UMP de Paris, Claude Goasguen avait déjà tiré la sonnette d'alarme fjn 2013. Le rapporteur de la loi de finances 2014 pour le budget de l'aide médicale d'État (AME) avait proposé de «repenser globalement le dispositif» et de recentrer l'AME «sur les besoins urgents, à l'instar des pratiques de nos voisins européens».
Ce qu'il faut savoir sur l'AME
En vigueur depuis janvier 2000 sous le gouvernement de Lionel Jospin, l'aide médicale de l'Etat est destinée aux étrangers en situation irrégulière et précaire. Cette prestation a été crééé dans l'idée d'éviter la propagation de certaines maladies sur le territoire national. Pour en bénéficier, les demandeurs doivent résider de manière stable sur le territoire depuis plus de trois mois et avoir des revenus inférieurs à 8593 euros par an (12.890 euros pour un couple). Tout enfant mineur de parents en situation irrégulière est d'office éligible. L'AME est attribuée sans condition aux mineurs dont les parents sont en situation irrégulière même lorsque ces derniers n'en bénéficient pas encore ou dépassent le plafond de ressources, précise l'Assurance maladie sur son site Internet.
L'AME donne droit à la prise en charge à 100 % des soins médicaux et d'hospitalisation en cas de maladie ou de maternité dans la limite des tarifs de la sécurité sociale, sans avoir à avancer les frais. En revanche, les cures thermales et les actes techniques, examens, médicaments et produits nécessaires à la réalisation d'une aide médicale à la procréation ne sont pas pris en charge.
http://www.oragesdacier.info/2014/06/des-malades-etrangers-sorganisent-pour.html
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Ces élus de Paris qui bénéficient de logements sociaux !
On connaît tous les mésaventures de Frigide Barjot qui a bénéficié des années durant d’un logement social à prix défiant toute concurrence pour elle et son mari dans les plus beaux quartiers de Paris. Quand elle était l’égérie de la manif pour tous, la justice l’avait condamnée à être expulsée, mais, celle-ci étant rentrée dans le rang, il semble que la décision de justice n’ait pas été exécutée et qu’elle continue donc à résider dans son duplex de 173 m², avec terrasse et vue sur la tour Eiffel. Rien de nouveau dans la ripoublique, cette dernière sait récompenser ses agents.
Et Frigide Barjot n’est pas un cas isolé. Les élus parisiens (PS, EELV, Front de Gauche ou UMP) -qui ne cessent de parler d’égalité- profitent eux aussi sans vergogne du logement social en dépit de leurs revenus confortables. Ainsi un article du Point nous apprend que « Antoinette Guhl, adjointe à mairie de Paris et conseillère générale EELV, occupe un appartement géré par la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP) dans le 20e arrondissement. Dans cette résidence, calme et arborée, située à deux pas de Ménilmontant, elle bénéficie de l’un des plus grands appartements, à en croire ses voisins. Mais l’élue a bonne conscience. »
Didier Guillot, conseiller municipal PS du 18e arrondissement vit, quant à lui, depuis 2000 dans un appartement de 113 m², géré par la RIVP, loué 1 900 euros. Dans le privé, il lui en coûterait au minimum 2 500 euros. Chose aggravante, il s’agit là de son deuxième logement social. Didier Guillot avait obtenu le premier en 1997 alors qu’il était salarié du conseil régional d’Ile-de-France.
Conseillère de Paris déléguée à la petite enfance et à l’innovation citoyenne, Anne-Christine Lang bénéficie d’un logement social dans le 13e arrondissement parisien. Obtenu en 1999, lorsqu’elle n’exerçait aucun mandat, cet appartement de 110 m² serait là encore loué à un prix inférieur à celui du marché.
Plus rigolo est la réaction de Raphaëlle Primet (Front de gauche), qui occupe un appartement HLM « de base » dans le 20e arrondissement de Paris. Contactée par Le Point.fr, elle s’en défend : « Ma situation est très particulière. (…) Je dois bientôt passer devant une commission. Il se peut que je sois contrainte de payer un surloyer » se justifie-t-elle. Mais Raphaëlle Primet n’est pas prête à quitter cet appartement obtenu au bout de dix longues années d’attente. Pour elle, partir reviendrait à trahir ses électeurs nous apprend Le Point.
Les élus de gauche ne sont pas les seuls à être présents à la gamelle, ceux de l’UMP ne sont pas en reste. Avec des arguments tout aussi déroutants. Ainsi, Nathalie Fanfant, élue UMP du 20e arrondissement, bénéficie elle aussi d’un logement géré par la RIVP dans le 19e arrondissement. Jointe par Le Point.fr, elle indique être à la recherche d’un bien dans le privé. Mais pour l’heure, elle n’a pas dégoté la perle rare. La faute aux loyers prohibitifs. « Me priver de mon appartement reviendrait à interdire la politique à toutes les personnes gagnant moins de 10 000 euros par mois » réplique-t-elle. Avant de raccrocher, Nathalie Fanfant tient à rappeler « la précarité d’un élu pour qui une réélection n’est jamais assurée. » Elle nous arracherait presque une larme si on ne se rappelait pas que sa précarité politique s’élève à 4 186 euros bruts par mois.
http://www.contre-info.com/ces-elus-de-paris-qui-beneficient-de-logements-sociaux