Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2102

  • Alors islamiste ou djihadiste en Syrie ?

    On peut remarquer ces derniers temps que certains médias font une distinction de plus en plus constante entre islamiste et djihadiste en Syrie. Ainsi, on peut lire sur le site du journal belge Le Soir que:« Les rebelles islamistes ont repoussé un assaut d’insurgés jihadistes contre une ville de l’est de la Syrie… Excédés par les exactions attribuées à l’EIIL (Etat islamique en Irak et au Levant) et sa volonté d’hégémonie, les rebelles islamistes et « modérés » ont retourné début janvier leurs armes contre leurs ex-alliés dans le combat contre le régime de Bachar al-Assad »

    On connaissait bien sûr la distinction entre musulmans et islamistes mais voilà qu’on a un autre niveau de différenciation. Cela va devenir de plus en plus difficile de suivre mais surtout de saisir la différence entre un islamiste et un djihadiste. En tout cas, c’est une preuve de plus que le confit syrien s’est un peu plus complexifié.

    http://medias-presse.info/alors-islamiste-ou-djihadiste-en-syrie/8689

  • Farida Belghoul communique les résultats de la JRE de mars

    Farida Belghoul, porte-parole du mouvement JRE, a communiqué les résultats du Jour de retrait des écoles du mois de mars qui avait notamment reçu le soutien de Civitas.

    31 548 enfants ont été retirés par leurs parents.

    Pour rappel, il y en avait eu en février 17 924.

    La participation progresse donc. Les représailles ont moins d’impact sur les familles. Nous comptions justement sur ce fait qui semble se vérifier : plus le temps passe, au fur et à mesure que se succèdent les JRE, et plus les parents s’habituent aux pressions illégales, inopérantes de l’Education Nationale, et les méprisent. Les mensonges tombent jour après jour.

    lire la suite

  • Quand l’Europe devient le refuge des politiciens recalés en France...

    Ainsi, M. Harlem Désir a été nommé mercredi au poste de secrétaire d’Etat aux Affaires européennes... Doit-on en rire ou en pleurer ? Celui qui fut un absentéiste remarqué au Parlement européen depuis son élection en 2009 est-il le plus crédible pour être nommé à un poste, certes sans réels pouvoirs,...

    ...mais éminemment symbolique, surtout au moment où l’Union européenne, par l’entremise de sa Commission, se fait plus exigeante avec la France ? Il est permis d’en douter...

    Mais ce qui est le plus marquant, c’est que, dans notre pays et parmi sa classe politique dominante, l’Union européenne est considérée comme une sorte de « pantouflage » qui permet de recycler à moindre frais (mais pas à moindre coût pour les contribuables...) ceux qui ne trouvent plus de place dans notre paysage national pour y prouver leur incompétence ou leur inconséquence : drôle de conception de la construction européenne, devenue le radeau des recalés de tous bords alors que nos élites autoproclamées nous la présentent comme le vaisseau amiral de la puissance à venir, toujours promise et apparemment de plus en plus lointaine ! Et tous les partis du « pays légal », à commencer par l’actuel parti gouvernemental, pratiquent ce recyclage, mais sans que cela empêche nombre d’électeurs de continuer à leur accorder crédit et suffrages, ce qui peut sembler un comble, mais n’est que la logique d’un système de reproduction et de reconduction des « élites », système bien plus pervers encore que celui dénoncé jadis par Bourdieu. Misère de la démocratie, et plus exactement de la démocratie représentative, de plus en plus éloignée des peuples qu’elle est censée, pourtant, représenter... Ce qui entraîne cette fatigue démocratique, cette sorte d’épuisement civique des électeurs de moins en moins disposés à participer à cette comédie de la représentation et qui se réfugient, dépités, dans une abstention qui, en définitive, ne sert que les intérêts des grands partis drapés dans la posture facile des croyants de la participation électorale : « Vous ne votez pas ? Eh bien, taisez-vous ! Définitivement ! Nous, députés européens, sommes la vraie démocratie, et vous, misérables abstentionnistes, vous vous en excluez vous-mêmes ! ». C’est ce discours qui, après la petite lamentation rituelle devant les caméras le soir du vote, « légitime » (à la façon de Créon, pas d’Antigone...) l’arrogance « démocratique » des parlementaires d’une « Europe légale » qui, de toute façon, ne se soucie plus vraiment depuis longtemps des taux d’abstention de plus de 70 % des pays d’Europe centrale et orientale, ni des raisons de celle-ci.. [...]

    Jean-Philippe Chauvin - La suite sur Nouvelle Chouannerie

  • TVL : persécutions judiciaires contre Riposte Laïque et le Réseau Identité

  • Le PS et l’UMP dirigeront ensemble la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB)

    Alors que la droite possède une large majorité à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la présidence de la CUB, a décidé de la diriger conjointement avec le Parti socialiste. Les profondes divergences exprimées devant les médias, pendant la campagne des municipales, n’étaient-elles qu’un écran de fumée ?

    Le maire de Bordeaux a donc décidé de réserver 7 des 20 vice-présidences à des élus de gauche (PS, Verts et communistes). Alain Anziani, maire socialiste de Mérignac, s’occupera de la métropolisation et devrait être le premier vice-président de la CUB.

    Cette nouvelle organisation se mettra en place le 18 avril prochain avec l’élection d’Alain Juppé à la présidence de la CUB. Il succèdera au socialiste Vincent Feltesse.

    http://fr.novopress.info/162807/ps-lump-dirigeront-communaute-urbaine-bordeaux-cub/

  • Le gouvernement fait tout pour déloger les Sentinelles de la place Vendôme

    Il semble de plus en plus certain que le gouvernement supporte de moins en moins la présence des Sentinelles, place Vendôme devant le ministère de la Justice. Chaque jour, de nombreux moyens policiers sont déployés soit pour les déloger soit pour les surveiller. Il y a eu plusieurs expulsions hier en fin d’après-midi et en début de soirée sans aucune explication mais cela n’a refroidi aucune sentinelle. On a pu apercevoir un escadron de gendarmerie mobile et cinq camionnettes. Il apparait désormais qu’il y a une course à l’usure entre le gouvernement, les forces de police et les Sentinelles.

    place vendôme

    place vendôme2

    place vendôme3

  • TVL : Interview de Maxime, opposant à la loi Taubira condamné à 6 mois de prison ferme

  • Municipales 2014 : la revanche de la Manif pour tous

    lmpt.jpgLa leçon donnée par ces municipales ne saurait être oubliée au moment où la droite sera confrontée aux grands choix qui détermineront l’après-socialisme, et pas seulement celui de maintenir ou non la loi Taubira...   

    Ce n’est un secret pour personne que la loi Taubira instituant le mariage homosexuel, et surtout officialisant la théorie du genre, aurait eu plus de mal à passer si certaines personnalités de droite n’avaient fait preuve, sur ce sujet, d’une regrettable ambiguïté, en s’abstenant ou en votant de manière plus ou moins ostensible avec la majorité socialiste.

    En démocratie, les actes politiques ne trouvent leur vraie sanction que dans l’épreuve électorale. Le vaste mouvement de la Manif pour tous n’aurait pas pesé bien lourd sur la scène politique, en dépit des centaines de milliers de manifestants qu’il a rassemblés, si les comportements que nous venons d’évoquer n’avaient été sanctionnés par les électeurs.

    Ils l’ont été, et de manière spectaculaire, dans deux cas au moins : Paris et Strasbourg. Le déficit d’image dont a longtemps pâti Nathalie Kosciszko-Morizet au sein de la droite parisienne (et qui a abouti, par exemple, à la dissidence de Charles Beigbeder) n’est pas sans lien avec sa décision de s’abstenir lors du vote de la loi Taubira. Ce déficit lui a d’ailleurs été fatal.

    À Strasbourg, il est probable que Fabienne Keller, candidate de l’UMP, aurait survécu à la triangulaire difficile qui l’a opposée aux candidats du Parti socialiste et du Front national si elle n’avait pas fait partie des quelques sénateurs de droite décidés à voter la loi Taubira (l’a-t-elle fait ? Qui le saura dans le brouhaha à main levée qui a tenu lieu de vote au sein de la haute assemblée, honteuse mascarade de démocratie).

    Lire la suite

  • Une loi peut en remplacer une autre surtout lorsqu’elle est irréaliste et injuste

    Mgr Tony Anatrella, psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, consulteur des Conseils pontificaux pour la famille et pour la santé, publie un nouveau livre « Mariage en tous genres ». Il répond à Zenit :

    "Vous dites que la loi du « mariage pour tous » n’a pas d’avenir. Comment est-ce possible ?

    Les lois civiles ne sont pas intangibles. Une loi peut en remplacer une autre surtout lorsqu’elle est irréaliste et injuste puisqu’elle fausse le sens du mariage et de la famille.Dans la plupart des pays où cette loi est entrée en vigueur, les chiffres du « mariage » entre personnes de même sexe se sont effondrés pour devenir insignifiants. Pendant ce temps-là, on a quand même modifié le Code civil en redéfinissant le couple, le mariage, la famille et la filiation à partir des orientations sexuelles et de l’homosexualité en particulier.Ce qui est une aberration, c’est-à-dire une attitude en dehors des catégories de la raison et de la logique.[...]

    Le mariage pour tous a-t-il quelque chose à voir avec la théorie du genre et le Care ?

    Sans aucun doute. La théorie du genre n’est pas une rumeur et ses concepts ne sont pas neutres.Elle existe. Je décris dans le livre ce que représentent les études desgenresqui étaient au départ un mode d’analyse sociologique des relations entre les hommes et les femmes pour évaluer les inégalités entre-eux et de leur rôle. Mais très vite, sous l’influence de courants philosophiques français, du féminisme et des mouvements homosexuels, elle est devenue une idéologie comme l’ont montré divers auteurs.Cette idéologie est une mosaïque d’idées empruntées à tous ces courants de pensée qui détourne de nombreux concepts pour leur donner une autre signification en faveur de l’identité de genre et des orientations sexuelles comme par exemple la notion psychanalytique de « bisexualité psychique ».Une idéologie du genre qui a été systématisée en séparant l’identité sexuelle de l’orientation sexuelle : cette dernière serait plus vraie que la première alors qu’il n’y a que deux identités sexuelles. Elle a également établi une opposition entre l’homme et la femme qui devrait se réduire grâce à la « parité » qui n’est pas l’égalité. Il s’agit d’une vision comptable de la relation entre-eux et assez conflictuelle. On veut ainsi enseigner à l’école la similitude et amalgamer la personnalité masculine ou féminine avec des rôles sociaux. Brefl’argumentaire tel qu’il se déploie dans les ABCD de l’égalité est très infantile et entretient la confusion des genres et des sexes.

    Et en ce qui concerne le Care ?

    Le Care (qui signifie prendre soin de soi et de l’autre) est une nouvelle perspective qui se développe depuis quelques années aux USA, et qui arrive en France. Certains veulent comprendre leCareà la lumière du bon samaritain de l’Évangile, ce qui n’a rien à voir. Pour résumer la démarche à grands traits disons quece mouvement d’idées part du principe que nous sommes dans une société individualiste et qu’en ce sens la politique doit partir de l’individu et organiser la société selon ses revendications subjectives et ses intérêts particuliers, et non plus selon le bien commun. D’où le « mariage pour tous ».

    Les concepts du genre et ceux du Care s’associent et vont effectivement dans le même sens, ce qui nous éloigne d’un réel personnalisme, et participe ainsi au morcellement justifié de la société en tribus d’individus.

    Comme vous le constaterez ces mouvements d’idées se recommandent de nobles causes relativement acceptées par tous pour en réalité, comme le Cheval de Troie, révéler un autre univers dans lequel ils entraînent la société. Nous sommes dans la logique du chacun pour soi et ensuite pour ne pas se retrouver dans la solitude, on essaie de rattacher socialement l’autre à l’aune du chacun dispose de sa loi en fonction de sa situation. Une façon de conforter les maximes : « c’est ton problème » ou encore « chacun fait ce qu’il veut » ou enfin « il ne faut pas moraliser » ! Cette fausse compassion, est une fracture sociale qui se creuse, comme je l’avais annoncée dans mon livre :Non à la société dépressive(Flammarion), et une défiance à l’égard de la famille pour en appliquer le concept à toutes sortes d’associations affectives.

    On pourrait vous objecter une vision bien pessimiste de l’avenir de l’humanité ?

    Il n’est jamais facile de dresser des constats et d’affronter la réalité etun certain angélisme n’est pas toujours à la hauteur des enjeux qui nous attendent. Mais, bien au contraire, nous sommes dans l’espérance lorsque nous sommes lucides sur les enjeux conceptuels qui entraînent la société dans des impasses.

    Dans l’individualisme régnant, conforté par la « philosophie » duCare, on se complait à voir se multiplier des « modèles » d’associations affectives interprétés comme de la famille. À la confusion des sexes et des genres on ajoute de l’insécurité familiale qui fragilise les personnalités juvéniles. C’est pourquoi, c’est par les chemins de la famille constituée par un homme et une femme, et leurs enfants que nous pouvons humaniser cette société délétère et en souffrance. Qu’on le veuille ou non, le divorce banalisé comme mode de traitement des problèmes conjugaux a fini par dévaloriser le sens du couple et de la famille. Des jeunes finissent par être inhibés et avoir peur de s’engager. D’où la multiplication de relations précaires et de l’adultère dans le concubinage, voire même une nouvelle forme de polygamie qui apparaît. Le brouillage de la figure de l’homme et de la femme, du père et de la mère, du couple et de la famille ne peut que desservir le lien social. [...]"

    Michel Janva