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magouille et compagnie - Page 2129

  • Jacques Testart : avec la PMA, les êtres humains sont sélectionnés comme des bovins

    Le "père" du premier "bébé-éprouvette" est "athée et de gauche". Il le rappelle fort opportunément dans son interview parue dans le JDD d'hier. Si cela l'empêche de développer une pensée totalement cohérente, Jacques Testart ne reste pas moins l'un des principaux scientifiques à mettre régulièrement en garde contre les dérives eugénistes qui découlent des progrès techniques, et notamment de sa propre découverte. Quelques extraits :

    • La fécondation in vitro :

    "Presque un tiers des FIV sont pratiquées sans indications médicales et sont donc abusives. À condition d'attendre un peu, beaucoup de couples pourraient fabriquer un enfant dans leur lit. (...) Les FIV coûtent cher car les labos qui commercialisent les hormones de synthèse injectées aux femmes pour booster l'ovulation les facturent à un prix exorbitant pour notre Sécu surendettée."

    • L'insémination artificielle :

    "Au-delà de la détresse de ces enfants sans origine, la médicalisation de l'insémination artificielle a ouvert la porte à l'eugénisme. Cet "appariement des couples reproducteurs", selon les mots de ses promoteurs, rappelle la sélection pratiquée sur les bovins. Dans le secret, sur des critères non transparents, les médecins choisissent le donneur qui convient pour chaque receveuse avec une obsession de la qualité de l'enfant qui rappelle l'eugénisme, une vieille pulsion humaine. Il ne s'agit pas d'une politique d'État, mais d'un eugénisme mou et démocratique, sans souffrance."

    • Le diagnostic préimplantatoire

    "Un jour, vos petits seront choisis pour éviter la myopie", ai-je écrit en 1986 alors que la génétique était balbutiante. La réalité a dépassé mes craintes. Au Royaume-Uni, on peut faire un DPI sur un embryon conçu par FIV pour éviter le strabisme, aux États-Unis pour choisir le sexe de son futur enfant. (...) [En France], on peut désormais éliminer non seulement des embryons porteurs du gène de telle pathologie mais aussi ceux avec des risques statistiques de cancer. Or nous portons tous des facteurs de risque pour plusieurs maladies graves."

    • L'eugénisme ou le clonage social

    "Je suis de gauche et athée. L'embryon n'est pas ma préoccupation. Ce qui m'inquiète, c'est la fabrication à venir d'un enfant sur mesure. Avec de possibles dégâts psychologiques. Comment le meilleur des bébés, bientôt choisi grâce à des calculs de probabilité complexes, pourrait-il ne pas avoir mention très bien au bac ? Plus grave, tous les enfants vont finir par se ressembler puisque leurs génomes seront de plus en plus normalisés. C'est du clonage social. On s'oriente vers une perte de diversité qui peut s'avérer dangereuse à très long terme. Comme l'a montré Darwin, l'espèce ne survit que par la diversité, car il y a toujours des individus capables de résister à un sort malheureux. De plus, certaines pathologies qu'on élimine sont couplées à des gènes de résistance à d'autres maladies. En voulant se prémunir de tout, on va au-devant de catastrophes. Surtout si ce tri est pratiqué à grande échelle quand on disposera d'ovules en abondance."

    • Les risques à venir

    "Les travaux sur les cellules souches reprogrammées permettent de prévoir la création prochaine d'ovules par centaines à partir de cellules de peau. Avec la fin de la pénurie d'ovules, le coût des FIV baissera et leur nombre augmentera. Surtout, il n'y aura plus d'épreuves médicales pénibles pour limiter l'accès à la FIV et au DPI. En prime, les femmes pourront se faire stériliser pour s'affranchir de la contraception… Au moment voulu, il leur suffira de commander au laboratoire un enfant, et pourquoi pas sur mesure, après sélection par les biogénéticiens. Les bébés fabriqués dans des lits seront moins nombreux que ceux issus des éprouvettes."

    Louise Tudy

  • La police : un nid de franc-maçons, un exemple avec le haut gradé et corrompu Jean-Yves Adam,

    Le contrôleur général de la police Jean-Yves Adam a été mis en examen, le 7 février, pour « corruption, violation du secret professionnel, banqueroute et abus de biens sociaux  ». Rien que ça.

    Ayant débuté sa carrière aux renseignements généraux, il fut notamment directeur du premier district de la Direction de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) de la Préfecture de police de Paris (avec 2000 policiers sous ses ordres).
    Comme l‘a indiqué l’Express (7 fév. 2014), « il a pu échapper aux poursuite judiciaires pendant plusieurs années grâce à ses « amitiés fraternelles » . Autrement dit, grâce à des complicités nouées avec des policiers franc-maçons. »
    Immatriculé sous le numéro 59022 à la Grande Loge Nationale Française, ce membre de la loge Les noces de Cana puis de la très secrète Loge zéro, il en était jusqu’à ces jours derniers l’un des puissants dirigeants en tant qu’« Assistant Grand Porte-Glaive de la GLNF » (c’est-à-dire le procureur de la justice maçonnique ! ).

     

    Source Faits & Documents n°372

    http://www.contre-info.com/

  • Délinquance : le préfet de police de Paris a un vrai problème avec les chiffres

    Un rapport secret, dont Europe 1 a pu consulter des extraits, dénonce des années de mauvaises pratiques sur les statistiques de la Préfecture de Police de Paris. Dans un rapport remis en février à Manuel Valls, l’Inspection générale de l’administration (IGA) et l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) détaillent comment les chiffres de la délinquance ont été manipulés pendant des années au sein de la Préfecture de Police de Paris (PP). Une pratique qui a perduré l’année dernière encore, malgré le changement de Préfet et les consignes de transparence du nouveau ministre de l’Intérieur.

    Le rapport fait état de trois méthodes permettant de truquer les données :

    • les policiers font carrément disparaître des faits de la base de données. Ils ne sont donc jamais comptabilisés. Une telle pratique concernerait plus de 16 000 faits non consignés en 2011 et plus de 13 000 en 2012.
    • les policiers arrêtent de compter avant la fin du mois, quand ils ont atteint les objectifs fixés à l’avance. Ensuite, tout ce qui survient après le 23 ou le 25 du mois est reporté sur le mois suivant. A l'été 2012, quand la nouvelle équipe de la PP prend ses fonctions, elle découvre un "stock" de 5 000 faits non comptabilisés sur le premier semestre de l'année.
    • la qualification des faits est tout simplement changée. Ainsi, par exemple, une tentative de cambriolage avérée est comptabilisée comme une simple "dégradation" de porte.

    Ces pratiques semblent exister depuis une dizaine d’années, avec une accélération en 2008. Les responsables de deux arrondissements parisiens ont expliqué qu’ils enregistrent toutes les tentatives de cambriolage en simples dégradations. En banlieue parisienne, un commissaire explique qu’il classe en "dégradations" toutes les tentatives de cambriolages lorsqu’il n’y a pas de préjudice.

    Ces mauvaises pratiques policières ont perduré même après l’arrivée du nouveau préfet de police Bernard Boucault.

    Michel Janva

  • Xavier Kemlin, l’homme qui gagnerait à être connu

    Alors que l’affaire Trierweiler - Hollande – Gayet  n’est plus tellement à la une des médias, les Français semblent oublier ou ignorent peut-être qu’un certain Xavier Kemlin avait déposé en 2013 deux plaintes contre l’ancienne première dame de France. Selon lui, n’étant pas mariée avec le président, elle n’avait pas à profiter ainsi des fonds publics. Au final, il a eu indirectement gain de cause.

    Mais qui est ce Xavier Kemlin? Personne ne le connaît encore très bien. Arrière petit-fils de Geoffroy Guichard, le fondateur du groupe Casino, il s’agit d’un entrepreneur français originaire de Saint-Etienne, un millionnaire, exilé fiscal établi en Suisse depuis 1998. Ayant commencé sa carrière comme simple ouvrier, ce fut ensuite l’un des plus jeunes directeurs de supermarchés en France. Il est aujourd’hui actionnaire de la Société Générale et « Défenseur des Petits Actionnaires ».

    A côté de cela, malgré son statut et sa grosse fortune, il a une vie familiale tout à fait traditionnelle et classique. A 55 ans, il est le père de quatre fils qui le vouvoient; son épouse est très discrète et lui apporte un certain équilibre. Enfin, il est ouvertement contre le « mariage pour tous ». Seul bémol: il est, dit-on,  favorable au droit de vote des immigrés.

    Ce personnage a fait parler de lui à quelques occasions, notamment lors d’une manifestation à Genève en 2011. Il avait alors affirmé: « Je vis avec la caste gouvernante que j’admire lorsqu’elle est exemplaire mais que je ne me gêne pas d’attaquer sinon. » La même année, il avait entamé une grève de la faim pour obtenir la démission du conseil d’administration de Carrefour. En juin 2013, il a annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2017.

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  • Rumeur sur le genre : quand le Pr Money accusait... l'extrême-droite

    Michel Onfray dénonce l'idéologie du genre :

    "Je découvre avec stupéfaction les racines très concrètes de la fumeuse théorie du genre popularisée dans les années 90 aux Etats-Unis par la philosophe Judith Butler qui ne cache pas l’inscription de sa pensée dans la lignée déconstructiviste de Foucault, Deleuze-Guattari et Derrida.

    En 1966, les époux Reimer consultent le docteur John Money (1921-2006), sexologue et psychologue néo-zélandais spécialiste de l’hermaphrodisme à l’université américaine Johns Hopkins. Cet homme affirme depuis 1955 que l’identité sexuelle biologique du mâle ou de la femelle ne suffit pas à constituer le genre sexuel du garçon ou de la fille la thèse cardinale de la Théorie du Genre.  Le problème des Reimer ? La circoncision de David pour des raisons médicales, un phimosis, l’un de leurs jumeaux, a raté : la cautérisation électrique a brûlé le pénis, la verge est calcinée.

    Le Docteur Money saisit l’occasion pour prouver expérimentalement la validité de ses hypothèses théoriques. Il invite les parents à éduquer David comme une fille. David devient Brenda. Il subit un traitement hormonal. Quatorze mois plus tard, on lui retire les testicules. Elle est habillée en fille, traitée comme telle. A six ans, il semble devenu une fille. John Money publie des articles et des livres pour défendre la théorie du genre avec ce qui est devenu dans la littérature spécialisée « le cas John / Joan ».

    Or David/Brenda grandit douloureusement. Sa voix mue à l’adolescence ; il est attiré par les filles. Le médecin veut lui imposer une vaginoplastie ; il refuse. Money contraint les deux jumeaux à simuler des relations sexuelles pour stimuler le désir de David. A treize ans, David menace de se suicider si ses parents continuent à lui imposer les visites à Money. A quinze ans, le jeune homme  arrête son traitement hormonal et se fait prescrire de la testostérone. Il subit une mastectomie et deux opérations de phalloplastie. Ses problèmes identitaires le détruisent. Il boit. Il suit un traitement médical pour schizophrénie.

    Devant sa détresse ses parents lui révèlent enfin la vérité. Brenda redevient ce qu’il était : David. Il épouse une femme. Mais ne trouve ni la paix, ni la sérénité. Il se suicide en 2002 par une overdose de médicaments. Son frère Brian met fin lui aussi à ses jours en 2004. Silence de Money qui avait publié Homme & Femme, Garçon & Fille en 1972 en racontant l’histoire qui prouvait selon lui la validité de ses hypothèses. Précisons qu’il défendait par ailleurs la pédophilie et stigmatisait l’hétérosexualité comme une convention à déconstruire…

    En 1997, Milton Diamond, professeur d’anatomie et de biologie reproductrice de l’université de Hawaï, découvre la falsification et la dénonce. Money réplique et dénonce… une conspiration de l’extrême-droite et des mouvements anti-féministes ! Ses partisans épousent son délire : les vrais souvenirs de David sont présentés comme relevant du « syndrome des faux souvenirs »… Autrement dit : le menteur dit vrai ; l’homme qui dit vrai, ment – mais ne le sait pas ! Effet de l’inconscient… Dénégation du réel une fois de plus chez cet homme qui croyait plus juste ses délires que la réalité qui, si la raison ne l’avait pas déserté, lui prouvait pourtant la nature délirante de ses théories.

    Judith Butler fait le tour du monde en défendant ces délires. La presse de la bienpensance française de gauche lui ouvre largement ses colonnes. De la même façon que le réel a montré les erreurs de Marx & de Lénine, de Freud & de Lacan, mais qu’il y a toujours des marxistes & des freudiens, le réel a montré en 2002 que la théorie du genre était une fiction dangereuse, mais  quantité de gens souscrivent à cette nouvelle déraison – dont Najat Valaud-Belkacem. Un jour viendra où l’on fera le compte des ravages effectués par cette sidérante idéologie post-moderne. Quand ? Et après quels considérables dommages ?"

    Michel Janva

  • Loi Taubira : les médias "chrétiens" pouvaient-ils rester "neutres" ?

    ... en renvoyant dos à dos partisans et opposants au mariage inverti ? Coup de gueule d'un électeur socialiste, lecteur de l'hebdomadaire "La Vie" :

    La Vie 2

    Louise Tudy

  • Le ministre de la rumeur se rend à des travaux du CNRS

    Lu sur Novopress :

    "Le Centre National de la Recherche Scientifique [...] a lancé en 2012, à grand renfort d’acronymes inintelligibles, son « Défi Genre » : « L’InSHS depuis 2010 a placé le genre dans ses priorités thématiques avec des résultats : lancement du RTP Etudes Genre, coloriage [ ! ] de postes de CR ouverts au concours 2011, 2012, 2013 dans 7 sections SHS, mise en place d’un Institut du Genre (GIS) regroupant 35 UMR SHS dans 30 universités et écoles ».

    Ledit Institut du Genre organise lundi 10 mars« une journée consacrée aux “Nouvelles sciences du genre” au siège du CNRS : 3 rue Michel-Ange, 75016 Paris » – les chercheurs, subventionnés, pardon chercheur-e-s subventionné-e-s, luttent contre les « stéréotypes sociaux », mais toujours dans les beaux quartiers. Un cocktail sera offert.

    Pour « préparer » cette journée essentielle, une matinée« Intégrer la dimension du genre dans la recherche » aura lieu vendredi 7 mars, toujours rue Michel-Ange. Y seront présentées les « Perspectives de financements CNRS, nationaux et européens (Horizon 2020) » pour la recherche sur le genre. On notera la participation d’une « Sandra Boehringer, maîtresse de conférences à l’Université de Strasbourg », qui s’était signalée parmi les pétitionnaires alsacienspour l’enseignement du « genre » à l’école maternelle. Elle ne viendra évidemment pas à ses frais.

    La matinée sera conclue par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement."

    Michel Janva

  • Le mythe de la Révolution égalitaire : les biens nationaux

    Avec une très grande lucidité, Napoléon déclarait : « À l’origine de la Révolution il y a la vanité. La liberté n’a été qu’un prétexte. » La vanité et donc l’envie... La Révolution a donné lieu à un énorme transfert de propriétés, le plus important de notre histoire. La confiscation des biens du clergé (10 octobre 1789) puis celle des biens d’émigrés, qui fut de moindre ampleur, ont créé une nouvelle catégorie de propriétaires : les acquéreurs de biens nationaux.
    La finalité de la « nationalisation »
    La confiscation – improprement appelée « nationalisation » car aucune indemnité ne fut versée à l’Église – des biens du clergé visait à combler le déficit des finances de l’État. Ces biens, mis à la disposition de la nation, devaient être vendus et l’argent rentrerait dans les caisses publiques.
    Mais, ce trésor n’était pas immédiatement disponible. Il était formé de forêts, de terres, de bâtiments et non de liquidités. C’est parce que les besoins de l’État étaient pressants et que l’on ne pouvait mettre sur le marché tous ces biens en même temps sous peine de dépréciation, que l’on a émis un papier, l’assignat, gagé sur ces biens et permettant d’anticiper les rentrées prévues.
    Les ventes se sont faites aux enchères. Rien n’a été prévu pour les pauvres : pas de « loi agraire », pas de morcellement à l’origine. Le texte fondamental est du 14 mai 1790. Il classe les biens d’Église en quatre catégories et fixe les évaluations pour la mise à prix : 22 fois le revenu net, d’après les baux en usage pour une terre ou un bois ; pour les immeubles urbains, des estimations par des experts sont prévues.
    Mais, ce qu’il faut surtout retenir, ce sont les longs délais accordés pour le paiement. La vente est au comptant jusqu’à 12% pour les champs. Le surplus est prévu en douze annuités égales, avec un intérêt de 5%. L’achat est dispensé du droit de mutation et soumis à un simple droit fixe peu élevé. Ces délais de paiement ont transformé la vente en une opération extrêmement avantageuse. Car le remboursement s’est fait en assignats ; ceux-ci se dévaluant, l’acquéreur a remboursé en papier sans valeur.
    Les nouveaux propriétaires
    Les acquéreurs des biens nationaux furent de plusieurs catégories. Il y eut des spéculateurs, comme la fameuse « bande noire » qui enlève des enchères à bas prix par la menace : telle abbaye des environs de Périgueux fut vendue 560 000 livres au lieu des 12 millions de l’évaluation ! Viennent ensuite des bourgeois, hommes de loi, négociants, architectes, entrepreneurs, etc. Notons, au passage, que la noblesse et le clergé lui-même n’ont pas boudé ces ventes : le comte de Valence, par exemple, n’hésite pas à se porter acquéreur du château de l’évêque du Mans. En Île-de-France, toutefois, les acquéreurs sont à une écrasante majorité, des bourgeois.
    Les paysans devraient être les premiers intéressés. Mais, ces achats étaient impossibles pour un journalier, sauf s’il s’agissait d’un petit lot. En dehors de gros fermiers, de métayers aisés (il y en a), ce sont plutôt des représentants de catégories les plus élevées du monde rural, aubergistes, marchands, artisans, qui achètent.
    Un instrument politique de fidélisation au régime
    Les biens nationaux ont été un facteur puissant d’enrichissement. Leur succès s’explique par la fureur, la passion de posséder des terres, qui a toujours caractérisé la société française. Grâce à la Révolution, on devient propriétaire. Et ces nouveaux propriétaires ne pourront qu’être attachés à la Révolution. C’était le calcul secret des auteurs de ces confiscations. Secret tout relatif cependant, car Mirabeau vendit la mèche à la Constituante.
    Tout acquéreur de bien national ne peut qu’être hostile à un retour de l’Ancien Régime qui remettait en cause sa propriété. Il ne peut également qu’être hostile aux idées des révolutionnaires extrémistes comme Babeuf. Sous la Révolution, les comportements sont dictés par cet instinct de propriété. C’est ce que comprit Saint-Just quand il fit voter les décrets de Ventôse (février-mars 1793), qui n’eurent cependant qu’une application très limitée, visant la distribution gratuite de terres aux indigents : il fallait atténuer les amertumes, s’attacher les paysans qui n’avaient pu profiter de ces ventes.
    Par la suite, Bonaparte fut porté au pouvoir par les acquéreurs de biens nationaux. Il était leur rempart. Et ils lui furent reconnaissants de faire figurer en bonne place dans les négociations du Concordat de 1801 la reconnaissance par le pape de la vente des biens d’Église. Quant aux acquéreurs des biens des émigrés, il les garantissait contre un retour des Bourbon. Ce « pacte » n’est pas secret. Lorsque Napoléon fut sacré empereur, la cérémonie religieuse expédiée et le pape s’étant retiré, Napoléon 1er assis, la couronne sur la tête, prononça un serment où il jurait de maintenir notamment « l’égalité des droits, la liberté politique et civile et l’irrévocabilité des ventes des biens nationaux ».
    À son tour, Louis XVIII, pour pouvoir succéder à Napoléon, dut s’engager à ne pas revenir sur ces ventes. L’article 9 de la Charte de 1814 énonçait que « toutes les propriétés » étaient « inviolables, sans aucune exception », y compris celles qui étaient appelées « nationales ».
    Jean Tulard, Jean-Pierre Deschodt, Mythes et polémiques de l’histoire
    http://www.oragesdacier.info/2014/03/le-mythe-de-la-revolution-egalitaire.html

  • « Pacte de responsabilité » et chômage : l’enfumage, c’est maintenant

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation)Alors que les chiffres catastrophiques du chômage sont tombés mercredi, les négociations entre partenaires sociaux pour le « pacte de responsabilité » ont débuté hier.

    Le ministère du Travail l’annonçait mercredi : le nombre de demandeurs d’emplois de la catégorie A, c’est‑à‑dire sans aucune activité, a continué de grimper en janvier, avec 8.900 nouveaux inscrits à Pôle emploi, portant leur nombre au niveau record de 3.316.000. En incluant les chômeurs des catégories B et C, c’est‑à‑dire ayant eu une activité réduite (+23.600 en janvier), on recense 4.920.000 demandeurs d’emploi à la fin du mois dernier. Du jamais vu. Et si l’on inclut les départements d’Outre‑mer, on arrive à un total de 5.229.000 demandeurs d’emplois. Il s’agit naturellement des chiffres officiels, après traitement statistique idoine !

    Le gouvernement en est réduit aux formules incantatoires
    Invité de l’émission « Questions d’info » sur LCP, le ministre du Travail Michel Sapin (à gauche sur la photo, avec Jérôme Cahuzac) a pris acte de l’échec du gouvernement. « Tant que ça ne recule pas, c’est que ça ne va pas », a‑t‑il proféré, ajoutant dans la même veine : « On ne peut pas accepter de vivre avec un pays où il y a plus de trois millions de chômeurs (nota bene, monsieur le ministre : c’est “plus de cinq millions” que vous auriez dû dire). Donc, il faut faire reculer (sic) ». Quant au Premier ministre, Jean‑Marc Ayrault, il a estimé : « Qu’il faut encore persévérer sans faiblir pour faire reculer durablement le chômage dans notre pays ».Belle enfilée de lieux communs…

    Ledit « pacte de responsabilité » ne cible aucune des priorités du pays en matière d’emploi
    Ce pacte fait la part belle aux mesures cosmétiques. Ainsi, constatant que la situation des 50 ans et plus continue de se dégrader sérieusement, Michel Sapin prévoit qu’un « contrat de génération » (sic) fera son entrée dans le « pacte de responsabilité ». Lors du débat qui l’a opposé dimanche sur RTL au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, Marine Le Pen a souligné que ce « pacte » a été fait pour les grosses entreprises du CAC 40 et non pour les 97 % d’entreprises françaises réellement productrices d’emploi, à savoir les PME‑PMI. La présidente du Front national a recensé un certain nombre de priorités : établir un impôt progressif sur les sociétés avec remise à plat du système parasite des seuils ; redonner du pouvoir d’achat aux Français ; exiger des banques, que l’Etat a aidées, qu’elles prêtent aux entreprises ; ou encore sortir notre pays de l’euro, une monnaie faite sur mesure pour l’opulente Allemagne.

    Des mesures que Montebourg a balayées d’un revers de main, arguant qu’il était à lui seul en mesure de faire reculer l’Allemagne au sujet de la surévaluation de l’euro. Merkel en rigole encore.

    http://fr.novopress.info/158201/pacte-responsabilite-chomage-lenfumage-cest-maintenant/#more-158201

  • Les Tartuffes qui nous gouvernent nous rejouent La Méprise… En attendant Godot ?

    Le chômage n’est certes pas un sujet de plaisanterie. Le gouvernement parvient cependant à le faire passer de la tragédie à la comédie.
    Le chômage n’est certes pas un sujet de plaisanterie. Le gouvernement parvient cependant à le faire passer de la tragédie, pour ceux qui le subissent, à la comédie pour ceux qui doivent commenter les pitoyables déclarations des ministres, le Premier en tête, comme il se doit.
    On est d’abord chez Molière lorsque les médecins se penchent sur le malade et ne cessent de répéter : « Le pacte de responsabilité, le pacte de responsabilité, vous dis-je », désignant le remède et non la cause de la maladie comme le faisait Toinette dans Le Malade imaginaire. Il est vrai qu’ici, ce sont plutôt les médecins qui sont malades. L’un d’entre eux, Vidalies, vient de découvrir doctement qu’on ne pouvait voir diminuer le chômage qu’à partir de 1,5 % de croissance. Elle a été de 0,3 % sur l’année 2013 ; meilleur que prévu et quasi inespéré. Pourquoi, alors, faire semblant de croire à l’inversion d’une courbe qui, finalement, augmente en ligne droite (+0,3% en janvier) et nous fait atteindre un record ? Comme prévu, le chômage s’accroît chez les seniors et ne diminue plus chez les jeunes.
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