Courrier de François Lamy, ministre délégué, chargé de la Ville, aux associations des quartiers : appel à la vigilance pour lutter contre les atteintes à la cohésion sociale.
François Lamy est ministre de la Ville. Il vient d’envoyer aux associations de quartier un courrier qui est un condensé de pensée totalitaire, avec comme toujours un appel à la vigilance, c’est-à-dire à la dénonciation des opinions non conformes. Nous publions ce document à l’état brut, comme preuve supplémentaire de la dérive totalitaire du gouvernement. Cette missive entre tout à fait dans les objectifs de la loi de programmation pour la Ville et la cohésion urbaine qui vient d’être adoptée par le Parlement, « mettant en œuvre une réforme du cadre de la politique de la Ville qui propose de revoir en profondeur les instruments de cette politique en inscrivant pour la première fois le principe fondamental de co-construction avec les habitants… ».
Les lecteurs accéderont à cette lettre, modèle du genre, en cliquant ICI
Polémia, 23/02/2014
http://www.polemia.com/wp-content/uploads/2014/02/Lettre-aux-prefets-31-01-14.pdf
magouille et compagnie - Page 2132
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Dictature socialiste : la doctrine du ministre de la Ville
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Et si la théorie du genre se résumait à un simple recyclage militant ?
Tout ce petit monde y trouve son compte, tout autant que les opposants à l’actuel gouvernement dont les rangs grossissent ainsi sans difficulté.
La théorie du genre exacerbe les passions, mais tous ceux auxquels on reproche de vouloir la propager n’ont de cesse de jurer qu’on se méprend sur leurs intentions, qu’ils ne sont en rien manipulés pour préparer les enfants à devenir des jouets sexuels, qu’il n’a jamais été question de « masculiniser » les filles et pas davantage de « féminiser » les garçons… Alors, quoi ?
Sa définition sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia fait simplement référence à des études du genre dans le cadre d’autres études faites sur les inégalités sociales avec études – encore ! – de la possibilité que les préférences sexuelles seraient définies non par la nature, mais par des contraintes idéologiques, religieuses et bla-bla-bla, bla-bla-bla…
Mais pas un mot sur le fait que cette théorie qui voudrait que l’être humain soit par nature indifféremment femme ou homme et que les différences ne proviennent que de contraintes sociales – soit les notions de « sexe intérieur » et de « bipolarité » des êtres humains – date de l’année 1903 et a été émise par Otto Weininger, jeune homosexuel juif qui haïssait autant sa mère que sa judaïté et trouva toutes les réponses à ses soucis en se suicidant avant l’âge de 25 ans ! (Le Devoir d’insurrection, Bernard Plouvier, L’Æncre, 2013).
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La «Manif pour tous» provoque un vif débat à la Saint-Cyrienne
Un article paru dans le dernier numéro (212, janvier 2014) du Casoar, la revue de la Saint-Cyrienne, suscite de vives réactions parmi les Saint-Cyriens d’hier et d’aujourd’hui. Son auteur, le capitaine Cédric Caillon, à la tête d’un escadron de gendarmerie mobile, y raconte la manière dont il a eu à gérer les actions des Veilleurs, "ce groupe de personnes, majoritairement catholiques (qui) se regroupent devant des lieux symboliques afin de protester contre la loi Taubira".
Place du Palais Royal, il doit “gérer la crise” provoquée par "une cinquantaine de Veilleurs faisant un sit-in”.
Au fil des événements, que l’ancien officier d’artillerie passé dans la Gendarmerie en 2011 retrace dans sa Tribune libre, "l’attitude des Veilleurs, initialement neutre voire bienveillante, devint franchement hostile à notre action". "Beaucoup de Veilleurs demandaient à mes militaires de "désobéir aux ordres injustes”, “d’aller harceler les gens des banlieues plutôt qu’eux”. S’exprimant avec une certaine maladresse, l’officier qualifie le groupe des Veilleurs d’"adverdsaire". [...]
La suite sur Secret Défense
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-provoque-un-vif
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Quand, en septembre 2012, Najat Vallaud-Belkacem ne mentait pas sur la théorie du genre à l’école
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La « Manif pour tous » provoque un vif débat à la Saint-Cyrienne
Un article paru dans le dernier numéro (212, janvier 2014) du Casoar, la revue de la Saint-Cyrienne, suscite de vives réactions parmi les Saint-Cyriens d’hier et d’aujourd’hui. Son auteur, le capitaine Cédric Caillon, à la tête d’un escadron de gendarmerie mobile, y raconte la manière dont il a eu à gérer les actions des Veilleurs, "ce groupe de personnes, majoritairement catholiques (qui) se regroupent devant des lieux symboliques afin de protester contre la loi Taubira".
Place du Palais Royal, il doit “gérer la crise” provoquée par "une cinquantaine de Veilleurs faisant un sit-in”.
Au fil des événements, que l’ancien officier d’artillerie passé dans la Gendarmerie en 2011 retrace dans sa Tribune libre, "l’attitude des Veilleurs, initialement neutre voire bienveillante, devint franchement hostile à notre action". "Beaucoup de Veilleurs demandaient à mes militaires de "désobéir aux ordres injustes”, “d’aller harceler les gens des banlieues plutôt qu’eux”. S’exprimant avec une certaine maladresse, l’officier qualifie le groupe des Veilleurs d’"adverdsaire". [...]
La suite sur Secret Défense
http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-Manif-pour-tous-provoque-un-vif
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Farida Belghoul a pu parler à Marseille malgré les tentatives de censure du Mrap
Les tentatives du Mrap d’obtenir auprès du Préfet de Marseille l’interdiction de la conférence de Farida Belghoul dans la cité phocéenne n’auront pas abouti. Dimanche, c’est devant près de 200 personnes que Farida Belghoul a pris la parole pour mettre en garde les parents quant à cette théorie du genre qui se propage insidieusement dans les écoles.
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Un aéroport à la fois coûteux et inutile : le caprice de M. Ayrault...
La manifestation de samedi à Nantes pour protester contre la construction d’un aéroport international sur le site de Notre-Dame-des-Landes suffira-t-elle pour empêcher le début des travaux, annoncés comme imminents par les partisans de ce projet déjà fort ancien, pensé du temps où Concorde faisait rêver la France ?
Rien n’est sûr, et il faut craindre, sans doute, une tentative prochaine du gouvernement pour imposer ce qui ressemble de plus en plus à un caprice de notables nantais : M. Ayrault, dans cette affaire comme dans celle du redécoupage régional évoqué en janvier par M. Hollande, raisonne petitement, non en homme d’Etat et de hauteur, mais en féodal départemental.
Cela est d’autant plus regrettable que la nécessité économique de cet aéroport est de plus en plus contestée, à l’heure où le TGV relie Nantes à Paris en un peu plus de 2 heures, mais avec la perspective d’une réduction de ce temps de déplacement de plus d’une demi-heure dans les prochaines années grâce à de nouveaux aménagements ferroviaires. Contestée et contestable aussi, car ce projet s’appuie sur une conception de l’économie désormais de plus en plus remise en cause par les limites mêmes de la mondialisation et de la métropolisation qui, pour s’étendre encore, suscitent néanmoins également des réserves vives d’un nombre croissant de citoyens. Le modèle économique dans lequel s’inscrit le projet aéroportuaire de Notre-Dame-des-Landes n’est plus adapté aux temps qui viennent, ceux de la nécessaire sobriété et de la transition énergétique, et il faut aussi penser la fluidité et les communications en termes d’aménagement du territoire à la fois local et national (sans oublier, si possible, l’international), et non seulement sous la forme d’égoïsmes départementaux centrés sur eux-mêmes et persuadés que leur « développement » (véritable utopie contemporaine des milieux urbains…) va résoudre tous les problèmes locaux. [...]
Jean-Philippe Chauvin - La suite sur Nouvelle Chouannerie
Lire également sur Boulevard Voltaire, un entretien sur le sujet avec Nicolas Dupont-Aignan : "L’aéroport Notre-Dame-des-Landes est un non-sens économique"
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-aeroport-a-la-fois-couteux-et
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Angers : la petite recette d'Agit-prop décryptée par Tugdual Derville
"A l’occasion de la conférence que j’ai tenue à l’Université Catholique de l’Ouest (UCO) à Angers, mardi 18 février 2014, sur le thème de l’écologie humaine, une poignée de militants politiques nous a fait une méchante démonstration d’agit-prop, technique éprouvée de manipulation de l’opinion qu’il est utile de décrypter. Cette technique aux relents totalitaires vise à détourner un événement au profit d’une idéologie en tordant autant que nécessaire la vérité.
J’ai relevé une recette aux petits oignons en 4 phases et 8 étapes.
Phase 1 : L’intimidation
1/ Dénigrer
La veille du jour J, via les réseaux sociaux, contester la légitimité d’un orateur annoncé, en l’affublant par avance de toutes sortes de noms d’oiseaux (« intégriste », « obscurantiste »…).
2/ Rameuter
Prévenir qu’on empêchera le dangereux orateur de parler, au nom d’une lutte contre l’extrémisme (« no pasaran »). Appeler à manifester contre lui dans la rue à proximité du lieu, pour faire monter la pression. Provoquer ipso facto la vigilance des organisateurs.
Phase 2 : La perturbation
3/ Infiltrer
Renoncer à la micro-manifestation mais se rendre à la conférence dans l’intention de la perturber au moment favorable. 10 militants suffiront pour passer à l’action dans public paisible de 600 personnes.
4/ Provoquer
S’approcher de la tribune (au moment des questions-réponses écrites) et générer un brouhaha déstabilisateur empêchant progressivement la poursuite de la séquence. Exiger le micro au nom du « débat démocratique », comme s’il s’agissait d’un débat. Provoquer ipso facto la réaction du service d’ordre : se faire expulser de la salle.
Phase 3 : La victimisation
5/ Faire mousserSe rendre à l’hôpital et au commissariat de police. Affirmer avoir été violenté et blessé en coulisses. Même si ces démarches n’aboutissent pas faute de preuves (absence de certificat médical ou certificat vierge, absence de traces des « coups au visage »…), elles augmentent votre chance de manipuler les médias.
6/ Médiatiser
Alerter les journalistes (téléphone, Twitter etc.) en exploitant l’appétit de la presse pour la controverse ; s’imposer comme interlocuteur ; jouer sur « l’égalité de traitement » pour faire parler de vous en ignorant les 600 auditeurs satisfaits… Vous obtiendrez des titres simplificateurs à votre seul avantage (exemple : « Deux étudiants blessés lors d’un débat » ; « La conférence dégénère »). Viser la presse locale d’abord, puis la presse nationale. Elles se copient. Pour assurer le succès de cette phase, il faut vous assoir sur la vérité.
Phase 4 : L’exploitation
7/ Cibler
Oublier le conférencier. Désigner comme bouc-émissaire l’autorité que vous voulez abattre pour déstabiliser une institution. Utiliser sa bienveillance pour l’obliger à vous recevoir. Toute concession sera assimilée à un aveu : vous avez mis le pied dans la porte.
8/ Harceler
Passer au mode hallali en lançant une manifestation de protestation amalgamant les sujets. Utiliser les articles manipulés pour obtenir des ralliements. Réveiller les durs. Anesthésier les mous. Enfin, « médiatiser la médiatisation ». Un seul but: faire craquer votre cible. Au pire, l’affaiblir.
L’agit-prop tire profit d’un événement : elle le parasite et le détourne jusqu’à faire oublier son contenu et même son titre. Spectateurs et orateurs sont utilisés comme des « clowns blancs ». Réduits au silence, ils deviennent le faire-valoir de l’idéologie libertaire.
Peut-on salir le succès d’une conférence en l’associant à l’idée de violence alors qu’elle prônait justement la non-violence ? À court terme, oui. La preuve en est faite.
Mais les centaines d’auditeurs auront entendu le message de protection de la personne humaine porté par le Courant pour une Ecologie Humaine. La paix ne fait pas de bruit. Mais rien ne peut l’empêcher d’avancer… Quant à l’UCO, l’institution attaquée dans cette affaire par quelques-uns de ses étudiants, je souhaite qu’elle ait tous les moyens de préserver et faire fructifier le précieux trésor de son identité."
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Les verts : des camarades pour Mélenchon. - L’écologie politique est bien un gauchisme.
Il y a de multiples formes d’écologie. Certaines, aussi respectables qu’indispensables. Mais il y a une écologie qui occulte toutes les autres, c’est l’écologie politique qui se mêle de tout et qui est un gauchisme radical en tenue de camouflage. Comme le vote écologiste est parfois un complément indispensable, les socialistes font semblant de ne pas le voir.
Le virage très libéral du président hollande rend ce camouflage inopérant. Les verts apparaissent pour ce qu’ils sont, des rouges. Et pourtant le futur ancien premier ministre tente encore de donner le change avec cette hypocrisie de la mollesse politique érigée en mode de gouvernement.
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault a estimé le dimanche 23 février qu'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) devait « sortir de l'ambiguïté » au sujet de son soutien aux opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, au lendemain d'une importante manifestation qui a dégénéré et causé d'importants dégâts à Nantes. Emmanuelle Cosse, numéro un du parti des gauchos écolos, a, elle, rejeté les fondements de l'appel du premier ministre affirmant qu'il n'y avait « aucune ambiguïté ». « On a toujours dénoncé les actes de violence donc les choses sont très simples » a-t-elle déclaré avant de souligner que son parti avait condamné dès samedi soir les violences à Nantes dues à des « éléments perturbateurs ». Voila un bon raisonnement, mais valable pour la droite et le Fn, camarades ? Poser la question, c’est y répondre.
Joie et bonheur pour ceux qui méconnaissent la crise ! :
Quand à Valls on attend au delà des paroles fermes, des décisions de dissolutions des groupuscules gauchistes violents. Qualifiant d'«inadmissible» cette « violence qui vient de l'ultragauche radicalisée », le ministre a renvoyé les organisateurs de la manifestation à leurs responsabilités. C’est un peu court.
Selon Manuel Valls, «un millier d'individus de l'ultra gauche, ainsi que des Black Blocs, très violents, se sont livrés à des exactions et à des violences intolérables : cocktails Molotov, boulons, pavés jetés sur les forces de l'ordre, détruisant des vitrines de magasins, saccageant un certain nombre de commerces, du mobilier urbain ainsi que l'entrée d'un commissariat de police ». Après avoir déploré que « cette manifestation se soit transformée en véritable guérilla urbaine échappant totalement à ses organisateurs », il a rendu hommage « au préfet de la Loire Atlantique, aux forces de l'ordre, qui avec beaucoup de sang froid et de professionnalisme ont contenu cette manifestation ».
« Cette violence venant de cette ultragauche, de ces Black Blocs, qui sont originaires de notre pays mais aussi de pays étrangers, est inadmissible et elle continuera à trouver une réponse particulièrement déterminée de la part de l'Etat », Mais la dissolution et l’interdiction, c’est pour la jeunesse nationaliste, politiquement, c’est plus facile Manu.
Les écologistes eux n’ont pas intérêt avant les municipales a quitter le gouvernement. Jean-Vincent Placé, le chef de file des sénateurs EELV, a estimé samedi qu'un départ des écologistes du gouvernement n'aurait aujourd'hui « strictement aucun sens ». « Il y a un débat très vif au sein du mouvement, la faiblesse des éléments écologiques de la politique menée et les orientations nettement sociales libérales plaisent de moins en moins à nos militants et à nos cadres », a-t-il déclaré sur Europe 1. C’est pourquoi on avale couleuvre après couleuvre.
Un rappel dans le détail du site Boursorama.
Juin 2012 : A peine nommée ministre du Logement, Cécile Duflot, encore secrétaire nationale d'EELV, se déclare le 5 juin, à la radio, favorable à la dépénalisation du cannabis, en rappelant que le parti des Verts défend cette position depuis « très longtemps ». Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, la rappelle à l'ordre en soulignant que « le gouvernement n'a rien dit sur ce sujet ».
Août 2012 : Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls défend une politique de « fermeté » face aux campements illicites de Roms dont il accélère les évacuations. Cécile Duflot estime, pour sa part, que démanteler des campements roms sans les reloger revenait à « mettre les gens dans une précarité encore plus grande ».
Même date : Une petite phrase d'Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, considérant que le nucléaire est « une filière d'avenir », suscite la colère des écologistes. Denis Baupin, vice-président EELV de l'Assemblée nationale, juge qu'il s'agit « d'une profession de foi en décalage total avec la réalité ». « Provocation », dit son collègue Noël Mamère. La ministre Cécile Duflot rassure son camp en laissant entendre que la position d'Arnaud Montebourg ne modifierait pas d'un iota les engagements de François Hollande sur l'abaissement de 75% à 50% de la part du nucléaire en France.
Novembre 2012 : Le 9 novembre, François Hollande juge « possible » un départ des deux ministres écologistes du gouvernement (Cécile Duflot et Pascal Canfin, délégué au Développement) mais « ne le souhaite pas ». Le même jour, face aux « annonces très en faveur des entreprises sans contreparties et sans conversion écologique », Jean-Vincent Placé s'était interrogé sur la participation de son parti au gouvernement Ayrault.
Juillet 2013 : Arnaud Montebourg se prononce en faveur de la création d'une compagnie publique pour exploiter de manière écologique le gaz de schiste. Jean-Vincent Placé estime alors que M. Montebourg est désormais « nuisible à l'écologie, nuisible au gouvernement ».
Septembre 2013 : Le ministre socialiste de l'Ecologie Philippe Martin met le feu aux poudres en affirmant que, dans le prochain budget, le gouvernement ne prévoyait pas de réduire l'avantage fiscal du diesel sur l'essence, un des « marqueurs » des écologistes. Le gouvernement répond qu'aucune décision n'a encore été prise mais finalement le dispositif restera inchangé.
Même date : Cécile Duflot accuse Manuel Valls d'être allé « au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain » avec ses propos sur les Roms. Le ministre de l'Intérieur avait déclaré que seule une minorité de Roms voulait s'intégrer.
22 février 2014 : Cécile Duflot affirme dans un entretien au Monde samedi que si elle n'était pas ministre, elle soutiendrait « plutôt deux fois qu'une » les opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).
À quand la prochaine ? Et qui peut croire que cette alliance n’est pas purement électoraliste et carriériste ? Pas les électeurs tout de même !
Raoul Fougax
Source : Metamag : http://metamag.fr/metamag-1853-Les-verts--des-camarades-pour-Melenchon..html
http://www.voxnr.com/cc/politique/EFAFkVAVyVxXTqkTdm.shtml -
Nantes : les forces de l'ordre n'ont pas reçu de consignes pour faire du zèle
Hugues Moutouh a été conseiller spécial du ministre de l'Intérieur au moment de l'affaire Merah, puis préfet. Il est désormais avocat. Il répond au Figarovox à propos des émeutes à Nantes :
"Compte tenu des liens étroits qui existent entre les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame Les Landes et les milieux extrémistes de l'ultra gauche et de l'anarchisme, je ne suis pas vraiment surpris. Le pire était à craindre. [...] Ma première pensée va aux policiers qui ont été blessés lors des affrontements. Je crois qu'ils ont été la cible de jets de boulons et de pierres, de billes d'acier aussi. Ils ont fait face à des professionnels de la guérilla urbaine que tous les services de police d'Europe connaissent bien. Par facilité de langage on parle de Black Bloc.
Ensuite, je m'interroge un peu. Je sais que les forces de l'ordre ont reçu l'ordre de sécuriser les lieux sensibles de Nantes: préfecture, mairie, etc. Rien d'anormal jusque là. Le bouclage des points stratégiques de la ville à été une réussite puisque les manifestants n'ont pas réussi à les atteindre. Le seul chiffre qui suscite de ma part une certaine incompréhension est la quasi inexistence d'interpellations: cela reste à être confirmé, mais les sources parlent de 14 interpellations. Le moins que l'on puisse dire est que le chiffre est surprenant. Le ministre de l'Intérieur parlait récemment d'un millier de militants d'ultra gauche très violents qui s'opposaient aux forces de l'ordre. Pourquoi n'y a t-il pas eu davantage d'interpellations ? Si il y a une critique à faire, c'est celle là. Les policiers et les gendarmes ont ils reçu des consignes particulières ? Ont ils reçu l'ordre de ne pas aller au contact, afin de ne pas envenimer les choses ? Pourtant les responsables publics devaient s'attendre à la présence dans le cortège des manifestants de ces casseurs professionnels. [...]
La réaction du gouvernement est moins virulente qu'après certains débordements lors des manifestations contre le mariage homosexuel alors même que les dégâts sont nettement plus importants. Comment expliquez-vous ce deux poids deux mesures? Peut-on parler d'ordre républicain à plusieurs vitesses?
Il est évident qu'à la différence des manifestations contre le mariage homosexuel, les forces de l'ordre n'ont pas reçu de consignes particulières pour faire du zèle, interpeller les opposants afin de les déferrer à la justice. À Nantes, on s'est contenté de gérer le maintien de l'ordre public, sans chercher à judiciariser les événements. C'est vraiment regrettable. Cela étant, il est plus simple de mettre la main sur des jeunes bourgeois de province qui manifestent paisiblement que sur des militants anarchistes expérimentés, rompus aux techniques de la guérilla urbaine. [...]"