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magouille et compagnie - Page 2143

  • Le « choc de la simplification » c’est ça ?

    « Un clou chasse l’autre, après les galipettes tonitruantes de Dieudonné, les galipettes amoureuses du Président ! » soulignait  Jean-Marie Le Pen samedi lors d’une conférence de presse aux côtés de Bruno Gollnisch et de la tête de liste du FN/RBM aux municipales de Lyon et responsable  rhodanien, Christophe Boudot. Alors que Marine Le Pen passera sa journée le 1er mars dans la capitale des Gaules et la clôturera par une grande réunion publique, le président d’honneur du FN répondait à l’invitation de la fédération du Rhône pour partager avec plus de 600  militants, une galette des rois  à l’Espace Tête d’Or de Villeurbanne. Comme il fit la veille au micro de RTL,  le «Menhir » a relevé que s’il n’avait pas à «soutenir » Dieudonné, «n’en déplaise aux cuistres de l’établissement politico-médiatique, c’est un comédien, un artiste, un créateur ». «L’année commence par une polémique subalterne. Le ministre de l’Intérieur étant incapable de faire face à la montée de l’insécurité, il dérive l’attention sur un comédien qui ne serait pas convenablement placé sur les rails de la pensée unique. Dans notre pays la comédie satirique est de très ancienne extraction ». « C’est (Manuel Valls)  qui (a  lancé) cette affaire afin d’embarquer toute la classe politique française dans une histoire d’antisémitisme, exactement comme son prédécesseur Monsieur Joxe avait essayé de piéger le Front National avec l’histoire de Carpentras ». « Toujours l’antisémitisme, ça mobilise et par conséquent on est considérés comme un nazi, désigné comme tel… On est victimes, voilà la vérité ! ».

    Précisons d’ailleurs que le journaliste politique Denis  Jeambar, consultant pour la chaîne LCP, affirme que c’est   un coup de fil de Jean-François Copé donné courant décembre au ministre de l’Intérieur, qui est à l’origine de ce déchainement. M. Copé aurait demandé à M. Valls de prendre des mesures contre Dieudonné , et le ministre aurait donné son accord en échange d’un soutien de  la « droite » dans cette affaire, qui ne s’est pas démenti depuis.

    Pour Jean-Marie Le Pen, «Dieudonné exerce son talent satirique tous azimuts, mais on sait qu’il y a des cibles qui sont taboues (…).  Il n’incite pas à la haine et à la violence. Il incite à la rigolade. » « Il faut avoir une certaine mauvaise foi pour nier que ce genre satirique a toujours déplu aux puissants ». Ce qui nous invite bien sûr à nous interroger sur les limites d’une  liberté d’expression censée être garantie par une  justice qui  en fait n’est jamais vraiment indépendante du pouvoir politique.

     Liberté d’expression dont Marine Le Pen a rappelé que sa défense était un des fondamentaux du Mouvement qu’elle  préside.  Mais une liberté   qui,  quel que soit le régime en place,  est toujours  encadrée, amputée, amodiée,  en fonction des intérêts des puissants du moment.

    Bref, le vœu de Evelyn Beatrice Hall, attribué de manière synthétique  à Voltaire, «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » (« I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it »), n’est certainement pas une devise socialiste, et encore moins celle d’un ministre de l’Intérieur de la Vème République…

     Les Français ne sont pas dupes de cette diversion  et sont ici de nouveau  en phase avec le FN. Selon le  sondage BVA pour ITele-CQFD paru en fin de semaine, 74 % de nos compatriotes  pensent que le gouvernement parle « trop » de cette affaire, 52 % (contre 46 %) sont hostiles aux interdictions des  spectacles de Dieudonné. Les sympathisants de droite sont plus particulièrement hostiles à ces interdictions (61 %), chiffre qui atteint 77 % pour les sympathisants du Front National.

    Français qui encore une fois, partagent le sentiment de Marine concernant le caractère essentiel de la protection de la vie privée. Un  principe réaffirmé par la présidente du FN lorsqu’elle fut interrogée sur les consternantes  révélations ( ?) sur la vie sentimentale de François Hollande, parues dans le  magazine pipole  Closer.  Selon celles-ci,   le président tromperait sa compagne officielle, Valérie Trierweiler,  hospitalisée ces dernières heures pour « prendre du repos »,  avec l’actrice Julie Gayet.

    Une affaire qui polluera inévitablement la conférence  de presse du chef de l’Etat prévue cet après-midi,  au cours de laquelle il doit présenter les mesures traduisant le  virage social-libéral qu’il entend parait-il  impulser pour la suite de son quinquennat.

    Un autre sondage  paru dans le   JDD  indique que pour   84% des personnes interrogées, l’opinion (elle est de toute manière très majoritairement extrêmement négative eu égard à la politique conduite) qu’elles ont du président n’a pas changé après les «allégations» de Closer ; 77% des sondés estiment qu’il s’agit d’une «affaire privée qui ne concerne que François Hollande».

    Une confirmation de la différence de mentalité  existant entre la France  notamment  et  les pays protestants  anglo-saxons.  Un président des  Etats-Unis ou un Premier ministre britannique,  doivent être exemplaires,  y compris dans leur  vie privée. Une exigence qui a comme corollaire  que les médias de ces pays n’hésitent pas  à exposer, fouiller, explorer leur vie intime et à la livrer en  pâture à l’opinion. Ce n’est pas là notre tradition  française, nos compatriotes  ayant généralement  une indulgence certaine  pour les frasques hors-mariage  de « nos » dirigeants ; il n’est pas nécessaire de remonter à Henri IV (dit le vert-galant)  et ses dizaines de maîtresses officielles, pour s’en convaincre.

    Cette affaire, il est vrai anecdotique au regard des  problèmes autrement plus importants et angoissants qui assaillent la France et les Français, n’en agit pas moins comme un révélateur de la décadence de cette ripoublique là, donneuse de leçons mais dont l’arrière cour est peu ragoutante.

    Certains avancent ainsi que Manuel Valls ne serait pas étranger à ce déballage,  lequel mènerait là aussi la danse à des fins personnelles comme il le fait dans le dossier Dieudonné. L’hebdomadaire Le Point s’interroge:  « comment la police ne pouvait-elle pas être au courant que le président se rendait rue du Cirque dans un appartement prêté à Julie Gayet depuis six mois par une comédienne qui y vivait jusque-là avec Michel Ferracci, ancien du cercle Wagram, réputé proche du gang de la Brise de mer et condamné à dix-huit mois de prison avec sursis ? (…). Manuel Valls a-t-il alors cherché à planter le président ? Ou à devancer ses désirs de séparation ? ».

     « Valérie Trierweiler peut-elle rester à l’Elysée ? » s’interroge la journaliste  Catherine Nay, pour qui  ce psychodrame  aurait une dimension  quasi psychanalytique, en révélant le caractère d’un chef d’Etat pâte molle,  incapable de prendre des décisions.

    Vendredi sur Europe 1,  elle a considéré  que « François Hollande doit être très content »  et évoqué des  « évènements » qu’il a peut être organisé. « Il sait très bien que cette rumeur était connue depuis très longtemps (…) si vous ne voulez pas être pris, il ne faut pas vous rendre au domicile de la dame ». Aussi, M. Hollande aurait cherché à sortir d’une « ambiguïté » qui le rongeait : « cette double vie lui pesait et il avait besoin que les évènements tranchent pour lui » croit savoir Mme Nay.  Ce serait donc cela «  le choc de la simplification » pour M. Hollande ?  On repassera…

    « Comment ne pas déplorer l’atteinte intolérable à l’image de la France, quand le chef de l’Etat, qui n’est pas un citoyen comme les autres, non content d’entretenir aux yeux de la terre entière une relation illégitime à l’Elysée, se fait surprendre casqué et à moto pour des rendez-vous galants, de surcroît entouré de gardes du corps rémunérés sur fonds publics?» a déclaré de son côté le député UMP Georges Fenech. « La liaison de François Hollande affaiblit la fonction présidentielle » a renchéri Jean-François Copé.  Nos deux compères ayant apparemment oublié l’affligeant storytelling sentimental que nous infligea Nicolas Sarkozy dans la première partie de son mandat.

    Car  si le président à le droit au respect de sa vie privée,  à charge pour lui de ne pas mélanger les genres et de sauvegarder  une dignité dans sa vie officielle qu’il doit tout autant aux Français qu’à sa fonction. Non en effet,  le président de la république n’est pas un citoyen normal, comme les autres. Cela est particulièrement vrai  dans un pays comme la France, sous  une Vème République dans laquelle l’esprit monarchique qui a façonné la représentation du pouvoir des Français  a perduré.

    Or,  cette affaire d’un président en scooter, le casque mal  attaché,  un paparazzi à ses basques,  se rendant à ses  rendez-vous amoureux,  poursuit  une pitoyable  évolution  qui a débuté sous la majorité précédente.

    Nous le notions sur ce blog  à la fin du quinquennat du mari de Carla Bruni, citant alors le journaliste François Bousquet,  la vraie rupture sarkozyste a consisté en  la « désacralisation du pouvoir ». « Des deux dimensions de la politique, la sacrée et la profane, Sarkozy a écarté d’emblée la première. C’est  son crime de lèse majesté. Plus rien en lui ne relève de l’éminence monarchique. Dans Les deux corps du Roi, l’historien Ernst Kantorowicz avait montré en quoi le monarque médiéval possédait un double corps : le corps naturel, mortel, et le corps surnaturel, celui qui incarne le principe dynastique et ne meurt pas. Sarkozy a mis fin à tout cela (…). »

    Et  comme nous l’affirmions déjà quelques mois auparavant,  évoquant  également  Kantorowicz,  c’est l’ensemble de la classe politicienne qui sombre à des degrés divers, dans  le dévoiement démagogique, dans la pipolisation, si ce n’est dans une certaine vulgarité,  passant du « du spectacle de la politique à la politique-spectacle ».

     Bruno Gollnisch souligne encore que ce mélange des genres entre la vie privée et la vie publique a été aussi initié  dés le départ par  François Hollande  qui en contradiction totale avec les usages, les règles protocolaires et surtout sans  le moindre respect des contribuables français,  a voulu que sa compagne Valérie Trierweiler l’accompagne dans ses voyages officiels et bénéficie à l’Elysée d’un bureau et de cinq collaborateurs affectés à son service. Les salaires nets de ces derniers    coûtent   officiellement  1 184 520 euros par an aux Français, somme qui n’inclut pas la domesticité et le personnel de sécurité veillant sur Mme Trierweiler.

    Or, rien ne justifie les avantages en  nature accordés  à  Valérie Trierweiler qui  ne bénéficie répétons-le  d’aucun statut officiel, n’est pas chargée d’une mission   ni dépositaire d’aucune autorité publique.

    De la vendetta  de Valls contre  Dieudonné, contraire à l’Etat de droit ,  aux virées  de M. Hollande, les  petits arrangements entre amis, le règne du deux poids deux mesures, le mépris des Français, l’insulte à leur intelligence encore et toujours, sont bien le  même fil conducteur de ce régime épouvantable.

    http://gollnisch.com/2014/01/14/le-choc-de-la-simplification-cest-ca/

  • Après Dieudonné, c’est au tour d’Alain Soral d’être victime d’interdiction

     

     

    Tout le monde sait qu’Alain Soral et Dieudonné sont d’anciens amis. Dans sa vidéo du mois de décembre, Alain Soral avait déclaré avoir très bien compris la manœuvre des médias et des politiques, qui consistait à les séparer pour mieux les attaquer ensuite. Par là-même, il a réitéré son soutien à Dieudonné. C’est donc fort logiquement qu’il s’est retrouvé aussi face à des interdictions.

     

    Hier et aujourd’hui, Alain Soral devait tenir des conférences respectivement à Nice et Marseille. Dans la semaine, le maire de Nice Christian Estrosi avait clairement demandé au préfet des Alpes-Maritimes de tout faire pour l’interdire en s’appuyant sur la circulaire de Valls concernant Dieudonné : « Alors que l’antisémitisme régulier de Monsieur Dieudonné M’bala M’bala est au cœur des débats politiques, Monsieur Alain Soral, essayiste, programme une réunion à Nice et à Marseille. Christian Estrosi, Député – Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, demande à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire cette réunion publique :

     

     Selon le site internet personnel de Monsieur Alain Soral, Egalité et Réconciliation (egaliteetreconciliation.fr), une réunion publique de cette personne est prévue les 11 et 12 janvier à Nice et à Marseille.

     

    Alain Soral, maître à penser de Monsieur M’bala M’bala dont il fut le colistier en 2009 lors des élections européennes, de par ses nombreux ouvrages, est connu pour ses positions révisionnistes et négationnistes depuis de longues années.

     

    Suite à la circulaire du 6 Janvier 2014 du Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, je demande officiellement à Monsieur le Préfet des Alpes-Maritimes d’interdire la réunion publique de Monsieur Soral qui devrait se tenir le 11 ou 12 Janvier 2014 à Nice.

     

    La lutte contre l’antisémitisme et le racisme a toujours été une priorité dans ma vie politique et je ne peux laisser une personne proférer librement des propos antisémites ou incitant à l’antisémitisme dans la ville de Nice.

     

    Sans intervention de l’Etat à travers Monsieur le Préfet, j’utiliserai tous les moyens juridiques en ma possession pour interdire cette réunion politique de propagande antisémite et révisionniste. »

    Lire la suite ...

  • Plainte dans une affaire de GPA en France

    Une première en France, initiée par l'association Juristes pour l'enfance :

    "Des entreprises étrangères agissent sur le territoire français pour mettre en relation des couples avec des mères porteuses, dans le but de conclure des contrats de gestation pour  autrui. C’est notamment le cas de la société américaine Extraordinary Conception, basée en Californie qui, depuis plusieurs années, vend ses services sur le territoire français, au mépris des lois de la République.

    Les Juristes pour l’Enfance, dont l’objet social est la défense de l’intérêt de l’enfant, ont porté plainte en transmettant au Procureur de la République tous les éléments de preuve établissant les faits : vidéos de réunion à Paris, catalogue de mères porteuses, grilles tarifaires…

    Il s’agit de mettre fin à deux violations :

    - La violation de la loi française. La gestation pour autrui est prohibée par la loi, pour protéger tant les femmes que les enfants, et toute personne qui met en relation des personnes à cette fin se rend coupable du délit pénal d’entremise : l’article 227-12 alinéa 3 du Code Pénal réprime le fait, dans un but lucratif, de s’entremettre entre une personne désireuse d’adopter un enfant et un parent désireux d’abandonner son enfant née ou à naître.

    - La violation du droit fondamental de l’enfant de connaître, dans la mesure du possible, son père et sa mère, et d’être éduqué par eux, droit garanti par la convention internationale des droits de l’enfant. Or, la GPA organise et planifie la violation de ce droit.

    Le Conseil Constitutionnel a rappelé, en réponse au risque que des couples soient incités à recourir à l’étranger à la GPA en fraude à la loi française, qu’il appartient aux juridictions compétentes d’empêcher, de priver d’effet et, le cas échéant, de réprimer de telles pratiques (décision 2013-669 du 17 mai 2013).

    Il est inacceptable que des entreprises violent la loi en toute impunité, avec un seul objectif : le profit. Car, sous couvert de prétendues bonnes intentions, ces sociétés utilisent la détresse humaine à des fins financières.

    L’enfant n’est pas une marchandise, la femme non plus. La France ne peut pas d’un côté durcir les sanctions contre la prostitution et, de l’autre côté, laisser des entreprises organiser la marchandisation du corps de la femme et de l’enfant.

    Les Juristes pour l’Enfance demandent que la loi soit respectée et appliquée."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Une liberté d’expression acceptable pour tous

    « Manuel Valls joue un jeu dangereux, cherchant l’opération de communication à tout prix, en véritable consommateur médiatique. »
    En matière d’expression publique, trois événements sans lien apparent sont venus clore l’année 2013, dessinant les tendances lourdes de l’incohérence  du gouvernement actuel.
    Le premier, sur lequel je souhaite obtenir des explications officielles, est la profanation de l’église de la Madeleine à Paris par le mouvement Femen importé d’Ukraine et se revendiquant féministe. Voilà que quelques jours avant Noël, une femme membre du mouvement s’immisce dans une messe, poitrine dénudée, mimant un avortement sur l’autel avec un morceau de viande à la main, dans l’objectif de faire « annuler Noël », insultant de ce fait des millions de chrétiens, dans l’indifférence générale et un silence politico-médiatique assourdissant.
    Interdire les spectacles
    Quelques jours plus tard, le ministre de l’intérieur annonce son intention de faire interdire les spectacles du très controversé Dieudonné par voie de circulaire au nom des limites à la liberté d’expression. Le maire de Marseille demande également, à juste titre, à la préfecture l’annulation du spectacle de Dieudonné au Silo.
    Au nom de la liberté d’expression la plus effrénée, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) rend, à la mi-décembre 2013, un arrêt alarmant sur l’absence de « besoin social impérieux » de condamner le négationnisme du génocide des Arméniens. Tous les génocides, y compris ceux reconnus par la loi, ne seraient donc pas égaux selon la CEDH qui organise ainsi la concurrence des mémoires.
    Entre ces trois événements, où est la cohérence en matière de liberté d’expression ? C’est qu’à l’heure actuelle, la cohérence n’est plus un critère de l’action gouvernementale. Qui décide aujourd’hui de l’admissibilité de l’expression publique et des limites à sa liberté ? Le législateur vote la loi, conformément à son mandat.
    Le Conseil constitutionnel la valide ou l’invalide, conformément à sa mission. Le juge l’interprète et l’applique selon une époque donnée, conformément à sa fonction créatrice de jurisprudence. Et aujourd’hui, l’exécutif l’instrumentalise. Il pioche ce qui l’intéresse, sans aucune vision d’avenir et en mettant en danger sa légitimité.
    Avec ses effets d’annonce, Manuel Valls joue un jeu dangereux, cherchant l’opération de communication à tout prix, en véritable consommateur médiatique. Au regard de la jurisprudence actuelle de la CEDH, extrêmement protectrice de la liberté d’expression, la bataille juridique qui s’engage risque soit d’être courte et décevante, si le juge administratif donne raison à Dieudonné – qui contestera sans doute chacun des arrêtés municipaux qui interdiront son spectacle –, soit longue et dangereuse car le juge de Strasbourg pourrait un jour rendre un « arrêt Dieudonné » dramatique.
    L’ampleur des conséquences juridiques
    Pour l’heure, M. Valls semble ne pas mesurer l’ampleur des conséquences juridiques pouvant découler de sa circulaire, mais la publicité prime aujourd’hui sur l’efficacité, la justice et la morale. Les limites à la liberté d’expression sont déjà fixées par la loi de 1881 ; la circulaire Valls n’est qu’un dangereux coup médiatique surabondant.
    Il est par ailleurs étonnant de constater que les nombreuses sanctions pénales et fiscales prises à l’encontre de Dieudonné ne soient pas appliquées. Peut-être qu’avant de brandir une nouvelle circulaire, le gouvernement devrait d’abord se préoccuper de faire appliquer les lois qui existent dans notre pays. Pourquoi ne pas simplement y avoir recours plutôt que de s’adonner au matraquage médiatique ?
    Cela étant, pour le gouvernement actuel, la réussite ou l’échec n’est plus un paramètre : seul compte l’impact immédiat sur l’opinion publique. Le spectacle d’un pseudo-humoriste qui fait de l’antisémitisme un fonds de commerce mobilise ; l’expression outrancière et haineuse des activistes Femen et leur intrusion dans un lieu de culte conduisant à un dépôt de plainte de la paroisse de la Madeleine ne suscitent paradoxalement aucune réaction de sa part.
    Encore une fois, le deux poids deux mesures qui caractérise l’action du gouvernement actuel sur bien des sujets n’est pas acceptable et choque profondément. Si ces méthodes laissent indifférents les médias et une grande partie de la classe politique, nombreux sont nos concitoyens qui sont scandalisés et expriment leur mécontentement.
    Il ne s’agit pas de tout autoriser ou de tout interdire. La liberté d’expression, comme ses limites, doivent être protégées. La liberté ne s’affranchit pas de la légalité et il appartient au gouvernement de prendre ses responsabilités en autorisant, s’il en est besoin, la représentation nationale à fixer le cadre et les limites de la liberté d’expression. Celle-ci est relative et non absolue et doit respecter les croyances et la mémoire des victimes.
    Le choix fonction de l’impact médiatique
    Le problème réside dans le fait que le choix de l’expression acceptable s’opère désormais en fonction de l’impact médiatique. Hélas, dans cette démarche démagogique, le juge n’est pas tout à fait innocent. Celui de Strasbourg a ainsi cru comprendre que nier le génocide des Arméniens n’avait aucune conséquence, ce qui revient à cautionner une autorisation de causer de la douleur aux victimes. Et là aussi, ni le gouvernement ni même François Hollande, qui s’étaient pourtant engagés à punir la contestation de ce génocide, ne s’en sont émus. Pas un mot !
    Une seule question doit se poser : qui décide de l’expression publique et de ce qu’il est acceptable de dire ou de ne pas dire ? Est-ce l’intérêt immédiat du politique ? Le gouvernement actuel est un consommateur de communication qui n’a aucun problème à afficher son incohérence, jusqu’à ce que les tweets atteignent le seuil d’alarme ou que les réactions de la population le contraignent.
    Ce management attentiste, qui manque cruellement de personnalité et de conviction, n’est que le miroir de la perte de repères dans laquelle s’engouffre la France actuelle.
     Valérie Boyer (Députée UMP des Bouches-du-Rhône)
    et Sévag Torossian (Avocat et écrivain)
    Le Monde.fr, 8/01/2014
    http://www.polemia.com/une-liberte-dexpression-acceptable-pour-tous/

  • Comme d'habitude ...

    Action pénale contre le ministre des cultes pour provocation à la discrimination envers les chrétiens.

    Dans sa directive de ce 6 janvier 2014 adressée aux préfets à propos de Monsieur Dieudonné, Monsieur Manuel Valls, ministre de l’Intérieur et des cultes, donne pour instruction de « susciter, proposer ou valoriser des initiatives de sensibilisation et de pédagogie préventives contre les comportements racistes, antisémites, antimusulmans ou intolérants ».
    On est proprement stupéfait de constater qu’est exclue explicitement de cette directive la prévention du racisme et des actes anti-chrétiens.

    La suite sur le site de l'AGRIF

    http://polemiquepolitique.blogspot.fr/

  • Et si une famille typique d2pensait son argent comme le gouvernement

    Et si une famille typique d2pensait son argent comme le gouvernement

  • La Reprise c’est maintenent !

    En attendant, voici la radicale liste des licenciements de ces deux premières semaines de 2014, et vous verrez qu’il n’y a aucune reprise, embellie, un mieux, etc., ni ici, ni de l’autre côté de l’Atlantique, juste les signes clairs d’une immense déroute économique inévitable à venir.

    - Le repreneur de La Redoute a annoncé qu’il va se débarasser de 1200 postes… sur 4 ans. Mon sentiment est que ce sera sur moins… lire ici FranceTv merci à Mr Laufra

    - chez Mory 3100 personnes virées sans parler des 2000 sous-traitants: “Le transporteur Mory Ducros mis en faillite par son actionnaire principal, Arcoles Industries, est en passe d’être repris par… le même Arcoles Industries. C’est en effet la seule offre de reprise globale parmi celles déposées devant le tribunal de commerce. Mais sur les 5000 salariés, seuls 1900 garderaient leur emploi. Quant aux 2000 travailleurs de la sous-traitance, ils seraient sacrifiés”, lire Lutte Ouvrière

    - L’équipementier automobile Delphi supprime 150 postes (50 à Perigny et 100 à Blois), lire Sud Ouest merci à Mr Kecskemeti

    - “Administration dans le Morbihan : 24 suppressions d’emplois dans les Finances publiques" lire Vannes ma Ville, merci à Mr Marsal

    - A Agen 14 suppressions d’emploi dans les Services Fiscaux lire la Dépêche merci à Mr Marsal - Sitl, ex-Fagor, a été mis en redressement judiciaire, lire ici Le Monde

    - “ Goss International France, qui exploitait une fabrique de rotatives à Montataire, dans le bassin creillois a été liquidée… Près de 250 personnes sont au chômage depuis l’été dernier, et un plan de sauvegarde de l’emploi est en cours." lire le Courrier Picard, merci à Mr Dufrénoy

    - Jabil Circuit (ex-Alcatel) va virer 97 salariés à Brest, en raison “d’un environnement économique dégradé” et d’une “concurrence de plus en plus agressive” lire l’Express, merci à Mr Marsal.

    - Plan social à la papeterie Stora Enso avec 342 personnes virées, lire Le Parisien, merci à Joël

    - Mega licenciements de 320 personnes chez Sodetal, lire les Echos, merci à Mr De la Reberdiere

    - A Lannion, 73 emplois vont sauter avec la fermeture du site AEG de Lannion, merci à Mr Le Du

    - Le quotidien espagnol La Gaceta disparaît des kiosques à journaux. RFI dit: “outre l’aspect financier, le fossé entre les citoyens et la presse ne cesse de s’agrandir" et notre lecteur Indiana ajoute: "A force de désinformer”, lire ici RFI

    - The Economic Collapse nous apprend que 1600 chômeurs américains se sont présentés pour 36 postes disponibles dans une usine de fabrication de crèmes glacées, lire ici pour le coire.

    - la banque immobilière Bbva Compass vire 600 personnes aux US, bonjour la reprise, lire ici American Banker

    - la banque First Niagara vire 170 personnes, bonjour la reprise lire ici le Biz Journal

    - International Paper, papetier US, vire 700 ouvriers, bonjour la reprise, lire ici

    - La super chaîne de grands magasins Macys vire 2500 personnes et ferme 30 magasins !!! C’est autant de Chanel, Dior, YSL, etc., etc qui ne seront pas vendus aux US. Autant pour la reprise qui devait reprendre depuis 2009 grâce aux méga planches à billets

    - Chez nos amis belges, la ville de Huy a le record de hausse de chômage en un mois: 8%…. ça fait réflechir lire ici l’Avenir, merci à ma lectrice

    - Pôle Emploi: des radiations expeéditives: de nombreux chômeurs se plaignent d’avoir été radiés de Pôle emploi sans raisons… Ben oui, c’est comme ça qu’on baisse les chiffres, merci à Gisèle, lire ici la Charente

    - les moteurs Rolls Royce virent 400 personnes aux US, lire ici ABC Indy

    - les aciers Posco virent 690 salariés, bonjour la reprise aux US lire ici Business Times

    - la chaîne de restaurants Ruby en ferme 30 d’un coup aux US… 300 personnes à la porte, bonjour la reprise, lire ABC

    - la chaîne de mega supermarchés Target en ferme 6 d’un coup, bonjour la reprise, lire ici Abc

    - Même les associations déposent le bilan: “Espace Travail en voie de liquidation judiciaire et Roue Libre en cessation de paiement ! Deux associations d’Amiens Nord, emblématiques de la politique de la ville”, lire le Courrier Picard merci à Willy et selon l’Humanité (j’en ai déjà parlé), 40.000 autres associations vont suivre le même chemin en 2014

    - “Nouvelles fermetures en vue pour le raffinage européen" lire ici le Parisien, merci à Indiana.

    Revue de Presse par Pierre Jovanovic

    http://francelibre.tumblr.com/

  • Gayet, Trierweiler, etc. Combien Hollande entretient-il de poules à nos frais ?

    Les photos diffusées par le magazine Closer confirment la rumeur qui court depuis des mois : François Hollande entretient une relation secrète avec l’actrice Julie Gayet.

    Quel succès pour Hollande ! Ce qui se passe parfois dans la tête des femmes étonnera toujours…
    Et on comprend mieux pourquoi Valérie Trierweiler, la maîtresse officielle, semble toujours tirer la gueule…

    Les médias soulèvent la question de la sécurité du président, mis en péril par ses sorties nocturnes quasiment sans escorte (ou même seul, quand il déambule dans l’immeuble où l’attend sa deuxième – ou énième – maîtresse).

    On notera qu’en effet Hollande prend vraiment à la légère sa responsabilité et son rôle de chef officiel de ce qui reste encore une puissance mondiale importante.

    On notera aussi que l’appartement où il retrouve nuitamment l’actrice de 41 ans, rue du Cirque (cela ne s’invente pas !) tout près de l’Elysée,  appartiendrait à un grand patron du CAC 40. Voilà qui fait encore tâche pour François Hollande, qui a fait toute sa campagne électorale en dénonçant la « haute finance » et qui affirmait « je n’aime pas les riches ». Au-delà du ridicule de la situation et de la sécurité du chef de l’Etat, plusieurs questions se posent :
    - à quel titre Valérie Trierweiler accompagne-t-elle très officiellement Hollande, à nos frais, dans ses déplacements officiels internationaux ?

    - pourquoi a-t-elle droit à une fiche biographique sur le site officiel de l’Elysée ? Et pas Julie Gayet ? Ni les autres ?

    - Combien de maîtresses le président qui avait fait sa campagne notamment sur la transparence entretient-il à nos frais ?

    - Trierweiler, qui dispose d’un logement (que fuit donc Hollande régulièrement) pour elle au sein du palais de l’Elysée, va-t-elle continuer à l’occuper sans que cela soit socialement justifié ? Une autre aile va-t-elle être allouée à Gayet, maintenant que la liaison est elle aussi officielle ?

    - alors que la situation française est catastrophique et explosive, où Hollande trouve-t-il le temps et l’énergie pour s’occuper d’un harem ?

    Etc.

    http://www.contre-info.com/

  • Féminisme : les exigences délirantes d’une élue du Front de Gauche

    PARIS (NOVOpress) - L’entretien au magasine le Café francilien (n°28), édité par l’association « Le Café Pédagogique » et consacré à « L’Ecole face au défi de l’égalité filles – garçons », d’Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région Ile-de-France en charge des lycées, peut donner une idée du bourrage de crâne que subisse les enfants, notamment quant au féminisme.

    Cette élue du Front de Gauche, a demandé « au Conseil supérieur des programmes qu’il intègre dans chaque groupe de travail disciplinaire une féministe » afin « que la préoccupation féministe soit inscrite au coeur des programmes » scolaires ! Car « la domination des hommes sur les femmes est quelque chose de socialement construit. Les jeunes répercutent des siècles d’histoire. Il faut donc que l’Education nationale ait le courage de porter cela. Et ce sera plus facile si les manuels scolaires et les programmes intègrent ces questions. C’est un fil qui doit être développé tout au long de la formation. »

    Henriette Zoughebi est, par ailleurs, présidente de l’association « L’égalité, c’est pas sorcier ! », dont « un certain nombre de propositions portées par le réseau ont été adoptées par le Conseil régional d’Île-de-France. »

    http://fr.novopress.info/

  • Vers une République bananière sans témoin ni juge…

    Après avoir étalé sa vie privée sans façon devant les Français et les chefs d’Etat étrangers en leur imposant la présence de sa concubine du moment dans de nombreuses occasions officielles, l’improbable président de la République socialiste se met soudain à brandir le principe du respect de…

    ... sa vie privée, dans l’espoir qu’après le magazine « Closer », aucun autre journal n’évoque l’existence d’une autre maîtresse, issue elle du monde du spectacle.

    Apparemment, cette tentative de protestation arrive un peu tard : désormais, c’est la Presse internationale qui commente cet épisode supplémentaire des aventures de « Moi Président »… Mais celui-ci ignore-t-il ce grand classique du cinéma qu’est l’Arroseur arrosé, révélé par les frères Lumière en 1896 ? Celui qui arrose les autres risque d’être arrosé à son tour, selon une logique implacable. [...]

    Denis Lensel - France Catholique

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-une-Republique-bananiere-sans