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magouille et compagnie - Page 2140

  • Eric Zemmour: sur l'affaire Dieudonné "On ouvre le pas à une dictature"

  • Une Quenelle Magistrale pour Valls en Bretagne ! Préparez vos mouchoirs c’est un spectacle comique qu’est-ce qu’on se marre !

    Et oui, Valls en Bretagne, c’était loin d’être du gâteau. Le 9 janvier, alors donc que l’administration reprenait petit à petit le train-train quotidien avec une feuille de route sillonnée de « sens interdits », le ministre de l’Intérieur émit la volonté de visiter Plérin, une commune située dans le département des Côtes d’Armor et dirigée depuis 2008 par Ronan Kerdraon, membre du PS, secrétaire général du Bureau régional d’étude et d’information socialiste.

    Bien ancré dans son fief, M. Valls devait être parfaitement à l’aise pour « conforter la présence de l’Etat » dans une région qui est déjà socialiste jusqu’à la sève de son dernier arbre. Nantes, Brest, Rennes, Saint-Nazaire, Lorient Quimper, Saint-Brieuc : autant de villes d’imprégnation gauchiste héritières d’un courant de pensée catholique libéral prêchant une version essentiellement pacifiste, voire laxiste des Evangiles. Bref, comme le constatent bien des médias locaux, UMP et FN ont du pain sur la planche pour ce qui est de reconquérir un électorat versé d’abord dans l’héritage ambigu d’un Jaurès, ensuite dans les excellentes intentions du MRP.

    Or, comme nul n’est à l’abri du mauvais sort, voici qu’un groupe de militants issus de l’Adsav ou PPB (Parti du peuple breton) a osé ( !) exhiber le Gwenn ha Du. Exhiber un drapeau aux couleurs de la région, quel affront au centralisme jacobin, quel manque de respect vis-à-vis d’une équipe qui fait tout pour unir les Français autour de la trinité républicaine ! Il a fallu « deux policiers en tenue et deux autres en civil » (cf. Breiz Atao) pour réprimer cet élan de patriotisme régional ostentatoire ainsi que l’éventualité d’une garde à vue collective. Quand on dit A, il faut normalement dire B. C’est ainsi que la mairie elle-même s’est vue dans l’obligation de retirer le pavillon breton qui ornait – quoi de plus logique – sa façade. L’auteur du communiqué a bien fait de s’interroger sur les conséquences d’une démarche analogue en Corse où les militants du mouvement Corsica libera en auraient sans doute fait voir de toutes les couleurs aux acolytes de M. Valls. Mais enfin, il n’y a hélas pas de Méditerranée pour éloigner la Bretagne des foudres ministérielles qui frappent depuis Paris.

    Bafouée sans vergogne, la liberté d’expression, au même titre que le droit à une certaine autonomie identitaire (régionale), n’a plus du tout sa place en France. La domination socialiste lui a lâchement assené le coup de grâce sans comprendre que le diktat intellectuel n’est efficace qu’à court terme. Les Français ne sont pas si dupes qu’on le voudrait, notamment quand ils voient le Ministère de l’Intérieur poursuivre un Dieudonné dont les sorties, parfois contestables, insultent cependant bien moins la mémoire des Juifs déportés que les performances ouvertement christianophobes des Femen n’insultent les croyants et les athées respectueux de cet héritage religieux qui a forgé la France. Un peu de cohérence dans vos actes, M. Valls, voyons !

    Voici maintenant l’éclairage que fait de ces symptômes Yannick Urrien, rédacteur en chef à la Radio bretonne Kernews dont il est par ailleurs le fondateur.

    La VdlR. « Il est établi que Manuel Valls a fait interdire le Gwenn ha Du sur son passage alors qu’il effectuait une tournée à travers une Bretagne majoritairement socialiste. Avait-il le droit, juridiquement parlant, de formuler cet interdit ? Ne s’agit-il pas d’un abus de pouvoir ?

    Yannick Urrien. Tout d’abord, bonjour à vous, bonjour à tous les auditeurs qui nous écoutent dans le monde entier et puis aussi dans cette belle, dans cette sainte Russie. Alors juridiquement, que s’est-il passé ? On ne sait pas vraiment s’il y a eu une interdiction formelle de M. Valls de voir le drapeau breton sur sa route mais il est très clair que certaines personnes qui étaient là, en arborant le drapeau breton, ont été interpellées par la police qui les a directement menacées en disant les amener au commissariat pour vérification d’identité et garde à vue si ces personnes ne rangeaient pas le drapeau breton. Il y a donc plusieurs interrogations. Est-ce l’initiative personnelle des forces de l’ordre pour réprimer toute tentative de contestation de type Bonnets rouges sur le passage du Ministère de l’Intérieur ? Ou alors, y-a-t-il eu réellement une consigne qui vient d’en haut, c’est-à-dire du cabinet de Manuel Valls, pour que le drapeau breton ne soit pas présenté lors de son passage. Ce point d’interrogation étant posé, on peut quand même noter qu’il y a une réelle volonté depuis quelques mois de considérer la Bretagne dans un sens folklorique, culturel, dans le style : vous êtes bien gentils quand vous présentez des photos historiques, quand vous présentez des crêpières, mais n’allez pas plus loin SVP ! Vous n’allez pas revendiquer une quelconque volonté non pas d’indépendance politique mais du moins un peu plus d’autonomie. Cela s’est traduit par la conférence de presse lors de la cérémonie des vœux du Président de la République François Hollande et par les récentes déclarations de Jean-Marc Ayrault alors que lors de son élection, la première fois, le même Ayrault était favorable au rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. On voit là que le pouvoir exécutif socialiste a clairement indiqué qu’il n’était plus question de ce rattachement ! Et on va même plus loin avec quelque chose qui était inimaginable il y a quelques années : c’est la disparition de la Bretagne, puisqu’il est question de créer de très grandes régions en réduisant leur nombre en France. Logiquement, Edouard Balladur, par exemple, lorsqu’il était Premier Ministre, avait travaillé sur un découpage géographique qui intégrait la Loire-Atlantique dans la région Bretagne pour faire une grande région bretonne. Le reste des pays de la Loire aurait été rapproché du Centre pour faire une région Val-de-Loire, quant à la Vendée, elle rejoignait le Poitou-Charentes. Tout cela est cohérent géographiquement, tout cela est cohérent économiquement et historiquement. Et bien non ! On s’aperçoit qu’il y a une réelle volonté de gommer tout ce qui est identité française traditionnelle – la Bretagne fait partie de cette identité, – tout bonnement de la supprimer.

    La VdlR. Ma deuxième question, bien plus délicate, porterait sur le cas de Dieudonné M’bala M’bala dont on sait que la mère est Bretonne. Le lynchage médiatique dont il est devenu l’objet renvoie une fois de plus à ce qu’est devenue la liberté d’expression en France. Que pensez-vous de cette campagne dieudonophobe en somme disproportionnée ?

    Yannick Urrien. La question consiste à savoir si les Français sont mûrs pour être dans une grande démocratie comme peuvent l’être certains grands pays où il est permis de tout dire, même ce que certains peuvent considérer de plis inacceptable ou de plis ignominieux. Peut-on accepter que la liberté de parole aille jusqu’à choquer au plus profond d’eux-mêmes certaines personnes ? Dans certains pays, c’est le cas. La population française n’est visiblement pas totalement prête à cela. Je dis « pas totalement », car les mentalités évoluent. Toutes les enquêtes d’opinion qui ont été montées indiquaient ce paradoxe : les Français dans leur ensemble n’appréciaient pas vraiment les propos de Dieudonné mais, dans l’ensemble, l’interdiction était quand même mal vécue ».

    Commentaire de l’auteur. Le hasard se vengeant parfois de ceux qui le méritent, il a cette fois voulu que la police nationale tombe dans le piège du farouche réseau social Twitter qu’elle ne maîtrise que de piètre façon. Voulant créer des comptes PoliceNationale dans tous les départements, elle s’est contentée de le faire dans seulement plusieurs d’entre eux. Résultat : une poignée d’humoristes ou d’apprenti-Dieudo se sont empressés de combler les lacunes de la police en créant de faux comptes parodiques. C’est ainsi que M. Valls aurait soi-disant souhaité une bonne année 2014 à Dieudo, soutenu en cela par le collectif dieudophile de notre chère police. Ah, le hasard, ah, le mauvais sort …

  • l’enjeu du 26 janvier

    Depuis des années, le Conseil représentatif des Institutions juives en France (CRIF) défend l’immigration en Europe tandis que son bras armé, la LICRA, harcèle tous ceux qui s’opposent à l’invasion. De cette dernière surgissent des monstres comme Fofana ou Mohamed Merah. Aujourd’hui, c’est monsieur Mbala Mbala qui pousse le bouchon trop loin et un roquet en profite pour rétablir la censure en France.
    Les résistants n’ont pas à prendre parti entre deux cliques qui souhaitent le remplacement de notre population, de sa culture et de sa civilisation. Certes, on peut déplorer ce nouvel arbitraire mais, de toute manière, l’état de droit n’existait déjà plus dans notre république bananière. Laissons-les donc s’entredéchirer par le biais de leurs médias et Dieu reconnaîtra les siens.
    Exigeons plutôt la démission de ce président qui a la quenelle en folie. Au moment où tant de Français souffrent, il ne s’intéresse qu’à ses galipettes. Le 26 janvier prochain, avec jour de colère, donnons-lui l’occasion de s’y consacrer à plein temps, en abandonnant des fonctions qu’il a ridiculisées !
    Gerard Pince

  • Les peuples doivent impérativement se réveiller, au premier rang desquels le peuple français.

    Closer plutôt que l’Esprit des Lois
    Pendant que les médias distraient les Français avec les coucheries présidentielles, la séparation des pouvoirs passe à la trappe…

    En droit constitutionnel français, une ordonnance est une mesure prise par le gouvernement dans des matières relevant normalement du domaine de la loi. Cette pratique était appelée “décret-loi” sous les IIIe et IVe Républiques.

    Dans le cadre de la Cinquième République, le gouvernement ne peut prendre des ordonnances que s’il y a été habilité par le Parlement, conformément à l’article 38 de la Constitution (ou autorisé par la Constitution s’agissant de certaines dispositions relatives à l’outre-mer : article 74-1).

    Cet article 38 de la Constitution de 1958 est ainsi rédigé :

    « Le Gouvernement peut, pour l’exécution de son programme, demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. Les ordonnances sont prises en conseil des ministres après avis du Conseil d’État. Elles entrent en vigueur dès leur publication mais deviennent caduques si le projet de loi de ratification n’est pas déposé devant le Parlement avant la date fixée par la loi d’habilitation. Elles ne peuvent être ratifiées que de manière expresse. À l’expiration du délai mentionné au premier alinéa du présent article, les ordonnances ne peuvent plus être modifiées que par la loi dans les matières qui sont du domaine législatif. »

    Ce système des ordonnances est toujours très critiqué par les juristes et les démocrates car il contrevient à l’un des fondamentaux essentiels de la démocratie : le principe de la séparation des pouvoirs (entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire) tel qu’il fut théorisé par Montesquieu dans son célèbre ouvrage, paru en 1748, intitulé L’Esprit des Lois.

    Ce système contestable a été imaginé pour des raisons qui tiennent à l’encombrement de l’ordre du jour législatif, ou à une volonté affichée d’efficacité et de rapidité, mais, beaucoup plus souvent, pour contourner l’impopularité des décisions à prendre. Elles sont notamment utilisées pour transposer en bloc en droit interne les directives européennes et dans des domaines touchant à l’essence du domaine de la loi. Ainsi des ordonnances ont été prises pour rédiger la partie législative de plusieurs Codes (de justice administrative, d’éducation…) ou pour « simplifier » la législation.

    La loi d’habilitation doit fixer les domaines et la durée où le gouvernement pourra prendre des ordonnances, sous peine d’être sanctionnée par le Conseil constitutionnel français pour incompétence négative.

    La première utilisation d’une ordonnance sur le fondement de l’article 38 de la Constitution remonte à la loi du 4 février 1960, qui permettait au Gouvernement de prendre des mesures de maintien de l’ordre en Algérie. C’est toutefois resté longtemps une pratique assez rare. L’ordonnance permettait par exemple à un Gouvernement de faire passer des mesures d’urgence plus rapidement, avec l’accord du parlement.

    Ces périodes d’ordonnance, autorisées par le parlement, sont évidemment plus faciles à obtenir lorsque la majorité parlementaire est de la même couleur que celle de l’exécutif (gouvernement et président de la République). Le délai est fixé par le parlement et ce délai tend à devenir de plus en plus long. Fixés à quelques mois dans les débuts de la Ve République, ils sont désormais scandaleusement longs puisque le dernier délai, fixé en 2010, avait été… de 4 ans. Quatre ans de dessaisissement du Parlement sur des sujets de première importance, quelle dictature fait mieux ?

    La procédure anti-démocratique des ordonnances, qui s’est considérablement accélérée depuis 2000, vient de franchir un nouveau pas en janvier 2014

    Or, non seulement les délais accordés par le parlement à la demande du gouvernement sont devenus de plus en plus longs mais la pratique des ordonnances elle-même s’est considérablement accélérée depuis quelques années.

    De 2000 à 2005, les gouvernements successifs ont ainsi pris 184 ordonnances, dont 83 pour la seule année 2005, contre 102 dans les quarante années précédentes (1960-1999). La plupart des ordonnances prises depuis 2003 avaient pour objet, selon le gouvernement, de “simplifier” la législation dans de nombreux domaines du droit.

    En ce début 2014, un nouveau pas très important est franchi dans la marginalisation complète du Parlement, donc de la démocratie, avec le projet gouvernemental de réforme du Code Civil et du Code du Commerce par la voie d’ordonnances.

    Après que l’Assemblée, dite “nationale”, française a avalisé cette procédure (avalisant la compétence non plus du pouvoir législatif, devenu inutile, mais de l’exécutif), c’est désormais au tour du Sénat de se prononcer : http://www.senat.fr/leg/pjl13-175.html

    Certes, la procédure des ordonnances est ainsi encadrée par la Constitution, et limitée dans le temps. Mais elle  n’en reste pas moins un coup de force du pouvoir exécutif sur le pouvoir législatif. Ce coup de force est d’autant plus caractérisé que la procédure législative accélérée a été mise en œuvre pour faire passer ce texte [1].

    Où exactement se situe l’urgence politique à modifier les lois civiles concernant les contrats ou les voies d’exécution ?

    Une dérive de plus en plus dictatoriale, dans le droit fil des institutions européennes

    Cette manifestation d’autorité, tendant à confier à l’exécutif les pouvoirs du législatif, et à supprimer ainsi le principe même de la séparation des pouvoirs à l’origine de la démocratie, était somme toute prévisible : elle s’inscrit en droite ligne des institutions européennes où la Commission est à la fois détentrice du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif (puisqu’elle détient, seule, l’initiative des lois).

    Les détenteurs du pouvoir exécutif en France ont tous, depuis de nombreuses décennies, grâce aux traités européens successifs, opté pour le dessaisissement de leur propre pouvoir de gouverner qui leur avait été confié par leur peuple. Ils l’ont fait au profit d’instances supranationales non élues, indépendantes des peuples mais pas de l’oligarchie détentrice de l’argent, oligarchie représentée par les grandes entreprises industrielles et commerciales et les grands établissements financiers.

    C’est ainsi que le terme “gouverner” a  insensiblement glissé vers celui, lointain, flou et inconsistant, de “gouvernance”. Le grand Traité transatlantique matérialisera prochainement cette prise de pouvoir des puissances économiques sur les peuples.

    Cette fin annoncée de la séparation des pouvoirs et de la démocratie au profit de la toute puissance de l’oligarchie, se passe en catimini ces jours-ci en France.

    Les esprits sont trop accaparés, par la grâce des médias, à décortiquer les rebondissements nauséabonds des amours en goguette d’un président discrédité, pour avoir le temps de s’intéresser à la fin de la démocratie. Du grand art !

    Le pouvoir politique national se cache ainsi derrière les jeux du « cirque » pour nous faire officieusement, mais de plus en plus réellement, entrer en dictature.

    Les peuples doivent impérativement se réveiller, au premier rang desquels le peuple français.

    Jamais le slogan de l’UPR (“L’union du peuple pour rétablir la démocratie”) ne s’est révélé aussi prémonitoire et aussi urgent.

    Spartacus Gallicus 

    http://francelibre.tumblr.com/post/73670556577/les-peuples-doivent-imperativement-se-reveiller-au#.UtpAoPZKFMM

  • Où sont passés les « intellectuels » mégaphones de la Socialie ?

    Mise à part la récente affaire Dieudonné qui fait intervenir la sphère médiatico-bisounours, il semblerait que les porte-paroles de la désintégration de la société – sous toutes ses formes – aient prolongé leurs vacances de Noël, pardon leurs fêtes de fin d’année, République laïque oblige. Mais que font Pierre Bergé, Caroline Fourest ou encore notre Sartre des bacs à sable, ce cher BHL ?
    Peut-être que tous les thèmes de campagne ont été taris et qu’il n’y a plus besoin d’eux pour le moment. Certes, mais c’est oublier l’euthanasie, la PMA-GPA, les procédures d’adoption à l’étranger, la réforme du divorce par consentement mutuel, ou encore la récente intervention en Centrafrique.
    À cette fin, on peut aussi analyser le fait qu’il y a encore très peu de temps, le gouvernement cherchait à se donner raison par le biais de l’autosuggestion, et pour cela rien de tel que des « intellectuels » pour leur donner raison. Seulement, l’évolution de notre société montre qu’aujourd’hui, ils ne semblent plus avoir besoin de justification ni de légitimation, nous sommes réellement passés à un stade supérieur de la fin de l’État de droit. C’est-à-dire que le politique n’a plus besoin de la sphère intellectuelle pour se donner une légitimité et agit directement. Pierre Bergé et Caroline Fourest, pour la réforme sociétale à venir, on les appellera vraiment quand on en aura besoin, sinon on fait passer les textes en force. La Centrafrique, BHL on l’appellera si vraiment l’intervention devient impopulaire, pour le moment, on attaque un point c’est tout.
    La centralisation administrative et politique a été renforcée en quelques semaines, rassurant notre État jacobin sur ses appréhensions totalitaires. Une réforme sur les peines de prison existe, peu importe, il manifeste de l’autre côté, on lui donne de la prison ferme, alors que les autres condamnés à la même peine attendent toujours d’aller en prison. Les penseurs et toutes les personnes qui suivent ces penseurs de l’opposition ou même qualifiés d’extrémisme, on envoie directement des groupes, des milices, agissant en toute impunité. Nous qui pensions que le temps du SAC était révolu, il semble bien que l’État socialiste s’en soit inspiré pour laisser agir leurs idiots utiles du système. Un humoriste ne plait pas, on l’interdit, et le Conseil d’État d’avaliser la position gouvernementale au risque de respecter autant les droits et libertés fondamentales que sous une République bananière. Peu importe, ils veulent avoir le dernier mot, faisant fi de l’art et la manière. Mais gare à ceux qui, dans l’opposition, agiraient de la même manière !
    Nous ne sommes pas dans un État totalitaire, mais à reprendre la grille de lecture d’Annah Arendt, nous sommes sous un régime qui reprend fortement les caractères des États totalitaires, de la dictature même : contrôle des médias, confusion des pouvoirs, usage intensif des forces de police, censure, justice arbitraire voire expéditive.
    Ah, il y a encore peu, le camp du Bien, de M. Valls et Mme Taubira, aimaient bien dire que le régime de de Gaulle en 1962 était totalitaire. Finalement, ceux qui le critiquent le plus sont peut-être ceux qui s’en inspirent le mieux…
    http://dextra.fr/2014/01/16/ou-sont-passes-les-intellectuels-megaphones-de-la-socialie/

  • JSS News continue de balancer des données personnelles sur le net dans l’indifférence totale

    C’est une mésaventure qui aurait bien pu mal se terminer dont a été victime le fondateur du site Numerama.com : Guillaume Champeau. Il a vu sa photo et son adresse mail diffusée avec sa profession sur le site de JSS News. Il aurait fait une quenelle dans l’ancien quartier juif de Vaison la Romaine devant la plaque « la juiverie »…sauf que ce n’est pas lui, peut-être un homonyme ? Heureusement, pour lui, ça n’a eu aucune incidence mais pour les autres ?

    Cela fait depuis novembre que le fondateur du site JSS News : Jonathan-Simon Sellem  balance des données personnelles en révélant l’identité de personnes effectuant la quenelle. Mieux, il appelle à donner des informations, ce que j’appelle de la délation pure et simple. Bref, il mène sa petite vendetta personnelle. C’est devenu son travail à plein-temps. Adresse mail mais aussi scan du permis de conduire se sont retrouvés sur le net en libre consultation. Mieux, JSS News contacte les employeurs pour réclamer leur licenciement comme s’il pouvait se croire tout permis. Il ne s’agit pas de délation car, à leurs yeux, ils sont coupables donc ils sont dans leur droit. Jonathan-Simon Sellem assure qu’il ne cible que les prioritaires soit 1500 sur 8500 tout en assurant que tous les quenelliers seront identifiés. D’ailleurs, certains, qui ont été dénoncés, faisaient juste une quenelle devant un supermarché ou une banque. Comprenons qu’il agit seul et qu’il n’entend pas passer par la voie de la justice qu’il trouve trop lente. Bien sûr, il se dédouane de tout acte de violence que pourrait commettre la LDJ pour se venger. Il n’est pas responsable. Trop facile !

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  • Béatrice Bourges, porte parole du printemps français revendique la liberté d'expression en France

  • [Édito AF 2878] L’étau se resserre

    Alors que sa conférence de presse, outre les incertitudes pesant sur notre action en Centrafrique, devait être essentiellement technique, dans le dessein de valoriser le « pacte de responsabilité » annoncé lors de ses vœux aux Français le 31 décembre dernier et plébiscité par 69 % d’entre eux, si on en croit un récent sondage,...

    ...François Hollande aura joué de malchance. L’étalement de sa vie privée — qu’il a été le premier à autoriser en désignant sa simple compagne comme « première dame de France », un statut par ailleurs inexistant dans le droit français — a pollué non seulement sa troisième rencontre avec les journalistes mais surtout sa rentrée politique. Pourtant, le pays va mal, notamment sur les plans économique et social. Certes, il convient de rester prudent sur les signes de redémarrage de la zone euro, chaque pays réagissant en fonction des potentialités de son économie et un mieux ne pouvant être assimilé à une sortie d’affaire. Rien ne dit par exemple que les pays du Sud de l’Europe voient enfin le bout du tunnel. Les peuples des Etats les plus éprouvés par les conséquences de la crise financière qui a éclaté en 2007, et que seuls les optimistes béats pensent terminée, ne perçoivent toujours pas les effets de cette amélioration dont on les serine : l’euro freine la relance de la plupart des pays qui l’ont adopté.

    Toutefois, avec un PIB en recul au troisième trimestre de 0,1% et un déficit commercial qui a atteint 5,7 milliards d’euros en novembre, sous l’effet d’un net recul des exportations, alors que l’Allemagne enregistrait dans le même temps un excédent de 17,8 milliards, la France apparaît comme particulièrement mal en point. La Banque de France pratique-t-elle la méthode Coué en refusant de baisser sa prévision de croissance pour le quatrième trimestre de 2013, estimée à 0,5 % ? Nous le saurons sous peu, mais Bruxelles est aux aguets : c’est pourquoi le président de la république se voyait contraint sinon à agir, du moins à en donner l’impression non tant, du reste, aux Français, qu’aux « décideurs » internationaux.

    Le pacte de responsabilité est avant tout de l’ordre de la communication. D’ailleurs, à lui seul, il ne saurait suffire à renverser une situation dont les causes sont structurelles. Qu’un allégement important des cotisations ne puisse nuire aux entreprises, nul n’en disconviendra. Que la promesse d’embauche en contrepartie restera purement verbale, nous en sommes déjà convaincus — une telle promesse a-t-elle d’ailleurs un sens économique ? Ce ne sont pas de slogans que les Français ont besoin : ils n’ont que faire d’un tournant « social-démocrate », voire « social-libéral », tant ces expressions ont perdu de signification dans un pays dont l’économie dépend de facteurs dont il a abandonné pour certains volontairement la maîtrise, ajoutant ainsi à ses faiblesses structurelles propres : monnaie et politique de change, protection raisonnée aux frontières, négociations des traités commerciaux. Comme le note l’économiste Hervé Juvin, le traité de libre-échange transatlantique actuellement discuté par Bruxelles avec les Etats-Unis « risque d’interdire aux Français et aux Européens d’exprimer leurs choix politiques en matière de services publics, de préférence locale ou nationale, de normes sanitaires ou environnementales » [1].

    Oui, le pays va mal, très mal même au plan moral. Si bien qu’ « on peut se demander si, en France, nous ne vivons pas actuellement les prémices d’une guerre civile. » Ce n’est pas nous qui le disons, mais Jacques Sapir, dans un article récent [2]. Et d’ajouter : « L’année 2014 risque fort d’être marquée par une accumulation de mouvements sociaux dont la convergence mettrait directement en cause le pouvoir ».

    Ce ne sont pas les résultats de la dernière enquête du CEVIPOF sur la confiance politique, dévoilés le 13 janvier, qui lui donneront tort. L’écart entre les Français et le pays légal se creuse à tel point que Pascal Perrineau, le directeur du CEVIPOF, a déclaré au Figaro le jour même : « Nous atteignons des niveaux vertigineux que nous n’avons jamais connus », observant l’apparition d’un sentiment inédit, mais clairement exprimé, « de dégoût [...]. Il y a deux exutoires possibles : soit le retrait boudeur sous la forme d’une abstention qui ne devra pas être perçue comme une forme d’indifférence mais comme une sorte de bras d’honneur, soit une protestation pure et simple de gens qui iront voter uniquement pour pousser un coup de gueule. »

    Notre politologue, contrairement à Jacques Sapir qui, lui, n’exclut pas « un tour violent », se place dans la perspective rassurante, pour le pays légal, d’une récupération par les urnes de la colère du pays réel — il y a en 2014 deux échéances électorales importantes. Se fait-il des illusions, alors que, selon la même enquête, la seule institution que les Français plébiscitent encore (à 62 %) reste l’institution communale ? C’est-à-dire la seule où le pays légal — en l’occurrence la municipalité — est encore perçu comme susceptible d’être à l’écoute du pays réel ? La majorité en profitera-t-elle ?

    Il faut comprendre au sens large du terme les « mouvements sociaux » évoqués par Jacques Sapir — La Manif pour tous était lui aussi un mouvement social au sens d’un mouvement de fond de la société. Ce dégoût, qui atteint le régime dans sa légitimité, n’est qu’une réaction immédiate au spectacle du pays légal, qui, dans sa volonté de division et de récupération, mériterait, à coup sûr, d’être censuré. Le pays réel s’en chargera-t-il ? La référence aux années 1930 vise surtout à diaboliser toute opposition véritable. Malgré la crise économique qui frappait alors et la pourriture du régime, les fondements de la société étaient encore solides. Aujourd’hui, aux causes du sursaut patriotique de l’époque, s’ajoutent les fissures d’une société minée dans sa cohésion — destruction légale du mariage et de la famille, immigration, communautarisme, insécurité. Quant au pays légal, il va jusqu’à discréditer de son propre fait les institutions de la république. Il en est ainsi du Conseil économique, social et environnemental dont, l’hiver dernier, la plupart de nos concitoyens ont appris en même temps l’existence et l’inutilité, du Conseil constitutionnel après « son inénarrable jurisprudence du 17 mai 2013 relative au mariage pour tous [3] » ou, désormais, du Conseil d’Etat, qui ne semble plus rien devoir refuser au ministre de l’intérieur.

    La Ve République ne serait-elle plus qu’un champ de ruines ? Elle qui a été la première à inscrire le rôle des partis politiques dans la Constitution est emportée par leur rejet viscéral auprès du pays réel, ce qui devrait, d’ailleurs, faire réfléchir le FN, parfois tenté par une normalisation qui brouille son message et risque, à terme, de décevoir.

    C’est que les Français veulent désormais autre chose : sortir de l’impasse dans laquelle la République les a plongés. Ils ne sont plus attachés au régime, mais plusieurs générations d’endoctrinement leur interdisent encore de renverser le système qui les opprime. L’Action française continuera avec d’autant plus d’ardeur à leur ouvrir les yeux que les événements lui donnent raison.

    François Marcilhac - L’AF 2878

    [1] Entretien dans Causeur de janvier 2014- [-2] « La Guerre civile froide », daté du 12 janvier 2014, sur http://russeurope.hypotheses.org/1907 - [3] dixit le constitutionnaliste Frédéric Rouvillois - http://www.causeur.fr/les-voeux-pas...

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-AF-2878-L-etau-se-resserre

  • Souriez : ce n’est pas la crise pour tous ! par Pieter KERSTENS

    Les résultats de la vente aux enchères le 12 novembre 2013 chez Christie’s à New York se sont élevés à plusieurs centaines de  millions d’euros.
    Quel particulier, société, association ou administration publique peut aujourd’hui encore se permettre de débourser 142 millions de dollars pour un triptyque de Francis Bacon, intitulé « Trois études de Lucian Freud » ? Ou 83 millions $ pour un diamant rose de 59 carats, adjugé chez Sotheby’s ?
    La crise financière et bancaire visiblement n’a pas affecté tout le monde avec la même rigueur.
    Christie’s, encore, a proposé aux enchères 443 fûts (228 litres/pièce) lors de la 153ème vente des Hospices de Beaune, dont les prix ont augmenté de 20% par rapport au record historique de 2012.
    Selon le dernier rapport annuel sur la richesse mondiale publié par Capgemini, le « club des millionnaires » (en dollars), qui avait perdu 2 millions de ses membres, pour ne plus compter que 8.600.000 d’élus à fin 2008,  s’est étoffé à 12 millions dans le monde à fin 2012.
    Concernant les « riches » (plus de 30 millions de dollars), ils sont passés de 78.000 à 111.000 entre  2008 et 2012 (soit + 50% !). À eux seuls, ils détiennent maintenant 35% des richesses de la planète…
    Retenons que si les avoirs des 8,6 millions de millionnaires (en dollars) avaient fondu de 20% en 2008 et ne s’élevaient plus qu’à 41.000 milliards de dollars, ceux-ci se chiffrent à 46.200 milliards $  à fin 2012, soit quand même 12% de mieux pour les 12 millions de nantis. Et 2013 se présente comme un cru exceptionnel pour le club des milliardaires qui aurait engrangé des plus-values fantastiques.
    Alors que la secte des affairistes de la charité harcèle sans cesse notre portefeuille pour une aide financière en faveur des sinistrés, des affamés, des nécessiteux et des oubliés du monde entier, une seule ponction de 1% sur les avoirs ci-dessus (462 milliards $) éradiquerait la famine en Afrique ou règlerait le problème des laissés pour compte en Haïti, ou des populations déplacées en Jordanie, en Turquie ou en RDC et ce, pour les décennies à venir.
    En s’adressant aux 1.426 milliardaires qui possèdent 5.400 milliards de dollars, on pourrait régler une fois pour toutes les effets mortels du paludisme et du choléra au niveau de la planète, par exemple.
    L’Afrique compte quant à elle 55 milliardaires (dont 55 au Nigéria, 9 en Afrique du Sud et 8 en Egypte) pour un total de 144 milliards $…mais on n’en parle pas trop.
    La Chine  (qui compte quand même 400.000 millionnaires)  dispose de réserves de change considérables, outre son matelas de près de 1.400 milliards de dollars d’obligations américaines, accumulées depuis le début du 21ème siècle.
    Ce pays, (tel que cela avait été confirmé par un article de J.Stroupe, dans l’Asian Times du 19/3/2009), se déleste toujours en douce de ses dollars, les transfère discrètement à des fonds ou des sociétés d’État, pour acheter, depuis plusieurs années, des ressources minières et pétrolières, des entreprises agro-alimentaires sur tous les continents et des terres arables essentiellement en Amérique du Sud et en Afrique.
    Précisons aussi que les Fils du Ciel, raflent des matières premières stratégiques à tour de bras, partout dans le monde, et constituent des stocks en prévision du futur… comme des écureuils. L’objectif de Pékin étant de réduire massivement son exposition au cours du dollar à  un an au plus.
    Erik Berglof – chef économiste à la BERD - avait estimé le 15 juin 2009, que « le pire de la récession est à venir », ce à quoi Nelly Kroes – commissaire européenne à la concurrence- en a rajouté une couche en déclarant que « les banquiers réalisent qu’il y a toujours quelque chose de pourri dans le placard » et que « l’on n’était pas au bout des conséquences de cette récession ! ».
    Fin 2013, on n’a toujours pas vu le bout du tunnel en Europe et  2014 s’annonce assez lugubre.
    C’est pourquoi les riches achètent des œuvres d’art uniques et les chinois des mines de cobalt en Afrique ou des vignobles en France !

    http://www.francepresseinfos.com/2014/01/souriez-ce-nest-pas-la-crise-pour-tous.html