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magouille et compagnie - Page 2178

  • Hollande va quémander en Arabie Saoudite

    Ce dimanche, François Hollande commence une visite officielle en Arabie Saoudite. La délégation se compose de quatre ministres, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Nicole Bricq et Jean-Yves Le Drian, ainsi que d’une trentaine de dirigeants d’entreprises, dont ceux d’EDF, d’Areva, d’Alstom et de Thales. On comprend bien donc l’importance économique de cette visite. Les échanges entre les deux pays ont dépassé les 8 milliards d’euros. Il s’agit d’élargir le partenariat…

    On parle bien de quémander car nous sommes plutôt redevables à l’Arabie Saoudite pour les exportations de pétrole. Il semblerait d’ailleurs que pour une fois le président de la République ait fait taire son aversion pour les pays qui ne respectent pas les droits de l’Homme. Récemment, on a appris qu’un blogueur pouvait être condamné à mort pour blasphème. La police religieuse est là pour surveiller que tous les habitants obéissent aux préceptes de l’islam. L’homosexualité est répréhensible. Mais sans doute, François Hollande ignore tout cela, lui qui va boycotter l’ouverture des Jeux Olympiques d’Hiver à Sotchi. Les belles convictions disparaissent devant l’argent…

    http://medias-presse.info/hollande-va-quemander-en-arabie-saoudite/4456

  • S’arranger avec la liberté.

    Dernière idée du gouvernement : interdire Dieudonné de se produire. La bêtise du gouvernement est sans limite. Ce n’est pas que Dieudonné fasse parti de nos amuseurs favoris, nous ne goûtons absolument pas à son genre d’« humour ».

    Utiliser l’antisémitisme pour faire applaudir une salle n’a rien de louable.

    Toutefois, il est une chose qui pourrait nous faire bien rire, si elle n’était poussée à un tel degré, c’est l’indignation à géométrie variable de nos élites bien pensantes. Elle est maintes et maintes fois dénoncée ici ou là. Vous trouverez dans cet article une petite anthologie (largement non exhaustive !) des appels à la liberté d’expression de cette belle gauche, notamment à l’occasion de l’affaire Castellucci. Il ne s’agit pas de louer les débordements parfois violents qui ont eu lieu, seulement montrer que la liberté d’expression n’est pas accordé à tous de la même manière.

    Dans Libé pour commencer :

    « Le ministère de la Culture a condamné samedi les perturbations qui, selon Frédéric Mitterrand, « portent atteinte au principe fondamental de liberté d’expression, protégé par le droit français », rappelant que la justice a débouté l’association Agrif, proche du FN, qui exigeait l’annulation de la pièce. » [1] [...]

    Mathieu Colin - La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?S-arranger-avec-la-liberte

  • Destruction de la famille en 5 actes

    De Jeanne-Emmanuelle Hutin dans Ouest France :

    "Acte 1. La rentrée 2012 donne le ton. « Pour donner la liberté de choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, éthique, social, intellectuel », déclarait le ministre de l'Éducation nationale. Reléguer les familles au rang d'un déterminisme, ne manque pas de porter atteinte à leur autorité morale. S'agit-il de réaliser un « homme nouveau », endoctriné par des théories en tous genres ? Une laïcité qui s'arrogerait le droit d'entrer dans les consciences poserait la question du respect des libertés fondamentales et de l'instrumentalisation de l'État par une croyance laïque.

    Acte 2. Changement de la nature de la filiation, conséquence du mariage homosexuel (printemps 2013). La norme était qu'un enfant ait un père et une mère. Aujourd'hui, il peut légalement avoir deux pères ou deux mères. Ce qui, dans ce cas, le dote d'une filiation fictive !

    Acte 3. À la même occasion, effacement du Code Civil des mots « père et mère », remplacés par « parents », des mots « mari et femme » remplacés par époux. La famille change de nature. Cette disparition juridique annonce-t-elle la marginalisation du rôle social des pères et mères ?

    Acte 4. Hiver 2013 : familles nombreuses dans le collimateur fiscal. La baisse du quotient familial entraînera une hausse d'impôts pour nombre d'entre elles. Or, elles seront déjà les premières pénalisées par l'augmentation de la TVA. « Double peine » !

    Acte 5. Projet de disparition du foyer fiscal : la société reconnaissait la famille comme une unité, déclinée dans la déclaration de revenus commune. Il est question de briser cette unité en chargeant chaque conjoint de remplir la sienne... pour inciter les femmes à travailler. Comme si elles n'étaient pas libres parce qu'elles étaient mariées !"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Non, M. Philippot, défendre la vie n’est pas dépassé

    Alors que le gouvernement espagnol vient d’adopter un avant-projet de loi visant à repénaliser l’avortement et à en finir avec sa reconnaissance comme « droit » par la loi, on ne compte plus à travers le monde occidental les dénonciations médiatiques et politiques de ce « retour en arrière »… vers un peu plus de respect pour la vie. Dénoncer l’avortement, ou même restreindre les cas où il est légal, est aujourd’hui dans l’Union européenne synonyme d’extrémisme, de refus de la démocratie et de la laïcité. A telle enseigne que même le vice-président du Front national, Florian Philippot, s’est bruyamment désolidarisé de toute approbation de la mesure espagnole. Et cela pose des questions politiques fondamentales.

    Lundi matin, le président d’honneur du Front national a salué l’initiative du gouvernement de Mariano Rajoy d’abroger la loi de l’ère Zapatero faisant de l’avortement un droit des femmes jusqu’à 14 semaines de grossesse et le rendant possible sous conditions jusqu’à 22 semaines. L’avant-projet rétablit des conditions de danger pour la santé physique ou psychique de la mère, à vérifier par des médecins indépendants des cliniques d’avortement, ou de viol dénoncé dans les formes, élimine l’avortement pour malformation fœtale et institue une obligation d’information des mères relative aux risques liés à la procédure mais aussi aux aides qui peuvent leur être apportées. Le projet y ajoute une période de réflexion de sept jours avant que l’avortement puisse être exécuté.

    « Le projet de loi espagnol sur l’avortement prouve que l’on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie », tweetait Jean-Marie Le Pen.

    On pouvait s’interroger sur l’emploi du mot « mesure » : quelle est donc cette « mesure » qui permet malgré tout l’élimination des enfants à naître jusqu’à la 22e semaine, fût-ce sous conditions et avec l’espoir de voir reculer, un peu ou beaucoup, le massacre des innocents ? On sait qu’en Grande-Bretagne, où l’avortement n’est pas permis pour des raisons sociales et seulement en cas de danger pour la santé mentale de la mère, 200 000 avortements ont lieu chaque année (depuis 1967, en Angleterre et au Pays de Galles, seules 143 interventions ont eu pour motif le danger pour la vie de la mère).

    Mais le tweet de Le Pen, tout prudent qu’il était, avait du panache et sonnait comme un refus du politiquement correct. Et tout prudent qu’il était, il a été désavoué.

    Mardi, veille de Noël, Florian Philippot a renvoyé le président d’honneur du FN dans ses buts d’un sec : « Oui, c’est son opinion. » Pour poursuivre aussitôt: « Mais je rappelle que la position du Front national n’est pas une restriction, il n’y a aucune restriction du droit à l’avortement dans le projet du Front national, aucune. »

    N’y a-t-il donc pas au moins débat au sein de ce parti ? « Non, il n’y a pas de débat, nous considérons que ce n’est pas une préoccupation du tout des Français, que leurs préoccupations, ce sont le chômage, le pouvoir d’achat, la sécurité, les questions de réindustrialisation, l’Union européenne qui est aujourd’hui une vraie dictature parce qu’elle empêche les démocraties nationales, ça, ce sont les vrais sujets. Mais voilà, on discute du sexe des anges, c’est une vieille technique gouvernementale, mais je crois que les peuples ne sont plus dupes », a déclaré le vice-président du Front national sur RTL.

    A l’heure d’écrire, il n’y a eu aucune mise au point de la part des autres instances dirigeantes du parti, pour plusieurs raisons. Philippot est chargé de la stratégie et de la communication du FN, c’est donc lui qui donne la ligne et qui l’exprime. Par ailleurs, même si Marine Le Pen a fait par le passé des déclarations contre les « avortements de confort » et le remboursement de l’« IVG », elle n’a jamais fait mystère de son refus de revenir sur la loi Veil (aujourd’hui largement dépassée par des mesures encore plus favorables à l’avortement).

    A l’époque de la « dédiabolisation » du FN, qui a effectivement bien fonctionné et qui a rendu ce parti, financé comme les autres sur les fonds publics, omniprésent dans les médias, nous l’écrivions : accepter l’avortement était un « ticket d’entrée » dans le monde politique.

    On savait cependant que des responsables du Front national continuaient d’afficher leur refus de l’avortement légal – ainsi Bruno Gollnisch participait-il aux Marches pour la vie à Paris, entouré d’élus et d’autres figures du parti.

    Mais les déclarations de Florian Philippot balaient – ou voudraient balayer – tout cela. Alors même que la loi proclamant solennellement que l’avortement est un droit – avec pour objectif et conséquence logique de bâillonner toute opposition, d’interdire tout acte visant à avertir les femmes de la vérité sur ce « choix » – n’est même pas encore devant l’Assemblée nationale, il le dit, lui.

    L’avortement n’est-il donc pas un sujet ? L’immigration n’est-elle pas venue compenser, n’est-elle pas présentée comme la seule solution dans un pays où les enfants manquent par millions, sacrifiés sur l’autel infernal du refus de la vie ? Quelle sécurité espérer dans un pays qui sacralise l’égoïsme et le droit d’écraser autrui dans la plus grande violence de toutes, qui permet l’élimination du plus faible des êtres humains par sa mère elle-même ? Sa mère, qui est le plus souvent elle-même victime de ce geste que la société divinise, instrumentalisée au service d’un système qui recherche le mal et la mort ?

    Quelle démocratie, quelle nation ? Une nation est le lieu qui voit chaque jour naître son avenir : aujourd’hui la France permet, encourage, rembourse le génocide de ses enfants. Ce n’est assurément pas le seul « sujet », mais il est au cœur de la crise dont nous savons qu’elle est morale bien avant d’être sociale.

    Et parmi toutes les décisions malfaisantes, les décisions désespérantes qu’aligne le gouvernement socialiste – dans une belle continuité politique par rapport à d’autres formations politiques qui ont payé leur « ticket d’entrée » en sacrifiant à la culture de mort – celles qui portent sur les « sujets de société » sont tout sauf de l’« enfumage ». Elles relèvent d’un choix délibéré qui ancre encore plus profondément la France du côté de la Révolution. Elles délimitent le cadre dans lequel nous vivons, rendant impossible toute réforme de fond qui permette à la France de renouer avec son passé de nation civilisée.

    Et aujourd’hui, miracle ! de plus en plus d’évêques en sont conscients et le disent, jusqu’à Mgr Pontier qui pour être président de la conférence épiscopale n’en est pas moins évêque, a souligné dans son message de Noël que le projet de modification de la loi sur « l’IVG » incite quasiment les femmes « à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ».

    Cette tragédie du génocide français crie vengeance, parce que l’homme ne définit pas sa propre mesure et qu’il n’est pas la fin de toutes choses, et qu’à l’imaginer, il se place dans une posture de révolte fondamentale dont le salaire est la destruction, la tyrannie et la mort.

    Que faire lors des élections prochaines ? En tenir compte. Tous les candidats du FN n’ont pas payé leur « ticket d’entrée ». Pour les autres, se rappeler ce qui s’est fait en Espagne : le mouvement pro-vie a pesé en étant entier et net, en réclamant avec ténacité (et il continue) « l’avortement zéro ». Parce que la vie de la France comme nation en dépend aussi.

    Extrait du n° 8009 de Présent,(Jeanne Smits) du Vendredi 27 décembre 2013

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/non-m-philippot-defendre-la-vie-nest-pas-depasse_94465.html#more-94465

  • A Evry, les habitants paient encore la gestion bien peu rigoureuse de Manuel Valls

    Folles dépenses, dette record, pratiques clientélistes… Mais qu’a donc fait Valls dans sa ville ?

    Dès qu’il s’agit de faire le beau sur ses terres d’Evry, Manuel Valls ne ménage pas les balais-brosses. En mai 2012, il a fait repeindre à la va-vite des murs du quartier de Bois sauvage. « La veille au soir, des équipes étaient encore en train d’effacer des tags », se souvient une habitante. Il ne s’agissait pas de laisser les caméras donner une mauvaise image de la commune d’un futur président de la République…

    Sacré Manuel Valls ! Depuis qu’il a été parachuté dans cette ville nouvelle de l’Essonne il y a douze ans, celui qui était alors simple chargé de presse au cabinet de Lionel Jospin à Matignon est devenu un vrai professionnel de la politique. Non seulement il a appris à policer son langage et à choisir ses cravates pendant ses dix années de mandat, mais il a réussi à faire d’Evry une ville tremplin pour servir ses desseins. « Quand il est arrivé ici, il ne cachait pas son ambition de s’asseoir un jour dans le fauteuil de l’Elysée », confie un ancien de la mairie. Et il voulait faire de sa cité un laboratoire vivant, témoignant de sa gestion dynamique, moderne et rigoureuse.

    Une décennie plus tard, un simple coup d’œil aux finances municipales donne une idée de son bilan : les caisses d’Evry sont vides. « J’ai rarement vu ça, ils n’ont même pas de quoi payer leur dette », s’étonne Claude Jaillet, expert en finances locales. « Du coup, ils sont obligés d’emprunter pour rembourser les échéances ».

    Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait… valser les impôts. Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45,7%. Grâce à quoi la facture moyenne des foyers imposables, qui frôle aujourd’hui les 2 .100 euros annuels, est l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. En dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a pas réussi à boucler ses budgets, et il lui a fallu emprunter à tour de bras. Depuis 2007, son ardoise s’est envolée de 40%, presque autant que celle de l’Etat. Il faut dire que l’ancien maire (Manuel Valls a cédé son fauteuil en 2012, lorsqu’il est devenu ministre) n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance. Dans une ville de 50.000 habitants comme Evry, par exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules «de service»

    Même prodigalité pour les frais de communication, qui ont bondi de 852,6% entre 2001 et 2003, et ne semblent pas avoir diminué depuis. Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ 800.000 euros pour ce poste (dont 110.000 dédiés à la seule édition de catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la moindre précision sur la ligne «divers» située juste au-dessous, dont la dépense est pourtant énorme (400.000 euros). « Vu l’intitulé, ce sont sans doute aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour éviter les questions  », assure Claude Jaillet. D’ailleurs, le département communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls, occupe désormais un étage entier d’une des ailes de la mairie.

    C’est comme ça dans beaucoup d’autres services, et cela n’a rien d’étonnant. Bien qu’une partie des compétences de la municipalité ait été progressivement transférée à la communauté d’agglomération – que Manuel Valls a lui-même dirigée entre 2008 et 2012 – les effectifs n’y ont en effet pas baissé. Certes, Evry n’est pas la seule commune dans ce cas. Mais elle a la particularité d’avoir recruté des chargés de mission à la pelle au profit du cabinet du maire. « Il y en a eu 49 », confie un proche de l’ancien cercle. En observant que, pour essayer de masquer ce déferlement de conseillers, Manuel Valls a longtemps eu recours à une petite astuce : « Au sein de l’organigramme, il faisait passer des chargés de mission pour des standardistes ».

    Pas étonnant que les dépenses en personnel du chef-lieu de l’Essonne crèvent le plafond ! L’an dernier, elles ont représenté 791 euros par habitant, 50 de plus que la moyenne pour ce type de ville. Et ce, bien que les «achats et charges externes», autrement dit le recours à des prestataires extérieurs, soient demeurés exorbitants (416 euros par habitant, soit 55% de plus que la moyenne). Plutôt que de donner des leçons de gestion, comme il l’a fait pendant les primaires socialistes, le ministre de l’Intérieur ferait peut-être bien d’en prendre…

    D’autant que les gaspillages touchent aussi les investissements de sa cité. Manuel Valls, qui préconise aujourd’hui une mutualisation des services de l’administration, s’est en effet montré incapable de s’entendre avec son homologue de Corbeil-Essonnes – le député avionneur Serge Dassault – pour rationaliser et gérer en commun l’épuration de l’eau. Il a donc dû engager seul de lourds investissements pour sa centrale de traitement des eaux usées. Selon la Cour des comptes, ce chacun pour soi aurait coûté 10 millions d’euros aux contribuables, sans compter le 1,1 million de frais de fonctionnement supplémentaire chaque année. « Aucun intervenant n’a été en mesure de faire prévaloir l’intérêt général », ­dénoncent les magistrats.

    Mais la gestion de «Manuel» n’est pas seulement désastreuse, elle est aussi clientéliste. « Il récompense beaucoup les gens en leur offrant des postes », reconnaît l’un de ses proches. Et le recrutement des «fils de» va bon train dans la municipalité. Ainsi Florence Bellamy, la directrice de dynamique Emploi – la structure qui gère la politique de l’emploi local et qui a longtemps été chapeautée par le prétendant à l’Elysée – a-t-elle discrètement recruté son rejeton en ­début d’année parce que, dit-elle, « on avait besoin de quelqu’un comme lui ». L’affaire ayant été ébruitée, Francis Chouat, bras droit du ministre et actuel maire d’Evry, lui a toutefois demandé de le faire ­partir. Question népotisme, ce dernier n’est pourtant pas lui-même blanc-bleu : son propre fils officie actuellement dans une filiale de la Semardel, le principal groupe de traitement des déchets de l’Essonne… qu’il préside depuis le 1er février 2012.

    Si encore ce socialiste moderne, qui assure «  parler autrement aux chefs d’entreprise», avait réussi à développer le tissu économique de sa ville. Mais ses résultats sont plutôt maigres. « Il nous avait promis un plan de développement stratégique avec des moyens pour booster la ville, mais on l’attend toujours », regrette Joseph Nouvellon, un élu UMP d’Evry. De fait, le ministre n’a réussi à attirer dans sa ville aucune nouvelle société d’importance. La crise ne l’a pas aidé, bien sûr. Mais les cités voisines de Corbeil-­Essonnes et de Mennecy ont, elles, réussi à développer des zones d’activité. Pire : plusieurs gros employeurs ont récemment fait leurs valises, comme le Centre national d’études spatiales (Cnes) en 2012, et surtout le siège de Carrefour et ses 2.300 employés. Manuel Valls a eu beau marchander en proposant des bureaux plus étendus avec un loyer 30% moins cher, le géant de la distribution a regroupé tous ses sites à Massy, mieux desservi par les transports. « Finalement, Valls a surtout fonctionnarisé sa ville », sourit le maire d’une commune voisine. Un «réformateur moderne», le chouchou de l’opinion ?

    Des voyages à Dakar aux frais du contribuable

    Officiellement, l’association CDANE, qui finance des projets de coopération de l’agglomération d’Evry Centre ­Essonne avec le Mali et le Sénégal, n’a envoyé personne à ­Dakar cette année. « Il y a bien eu un voyage avec six ou sept personnes de la mairie, mais c’était en 2012 pour une session de formation des fonctionnaires locaux », assure Jean Hartz, l’élu chargé du dossier. Cinq ou six autres séjours sont déjà programmés d’ici la fin 2014 par la CDANE, qui dispose d’un budget annuel de 500.000 euros d’argent public.

    Il faut croire que Jean Hartz a des trous de mémoire car, comme l’atteste cette facture d’un grand hôtel de Dakar, un déplacement a aussi été organisé en avril dernier. « Il y avait neuf personnes de la ville », confirme Ibrahima Diawadoh, chargé de mission à la mairie et conseiller «intégration» de Manuel Valls. Détail troublant : bien que son nom figure sur la facture, ce Mauritanien d’origine n’a rien à voir avec la CDANE. « Comme j’y suis allé une semaine avant pour préparer le voyage, c’était plus simple pour la facture », se justifie-t‑il. Les contribuables d’Evry seront sans doute ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer ce genre de petites virées. Et la formation des agents publics maliens.

    Capital

    http://fortune.fdesouche.com/324110-a-evry-les-habitants-paient-encore-la-gestion-bien-peu-rigoureuse-de-manuel-valls#more-324110

  • Au lieu de gouverner, ils nous bercent !

    On avait autrefois, sous la IVe, l’habitude de railler le président du Conseil, tout juste bon à « inaugurer les chrysanthèmes ». Aujourd’hui, c’est encore mieux : nos politiques ne se contentent pas de les inaugurer, ils les plantent !

    L’État peut tout, l’État est notre mère. À son sein nous tétons, dans ses bras nous pleurons, sur son paillasson nous trépignons… Il y en a même parfois qui font popo dans ses bureaux. Et l’État nous écoute, nous berce et nous console. Les ministres et le Président n’ont plus une minute à eux et plus une minute pour gouverner, happés qu’ils sont par leur course effrénée d’un sinistre à l’autre : une salmonelle dans le pâté de tête ? Le ministre de la Santé est là dans l’instant, sa charlotte sur le crâne. Un accident d’autocar sur l’autoroute ? C’est le Premier ministre en personne qui s’y colle avec le ministre du Tourisme, et si d’aventure un camion de sardines portugaises est de la partie, on voit débarquer le Commerce et les Affaires étrangères. Un malade d’Alzheimer échappé de sa maison de retraite ? C’est le ministre des Personnes âgée qui entreprend les recherches. La tempête en hiver ? Revoilà Manuel Valls.

    C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur a chaussé jeudi ses grandes bottes de caoutchouc pour aller rendre visite aux commerçants de Quimperlé inondés par la grosse vague d’hiver. Il a froncé son sourcil noir et, serrant contre lui le col de son manteau, il a avoué : « Il y a eu sans aucun doute une erreur d’appréciation. » Ben oui, la mer n’avait pas communiqué la hauteur des vagues avant de passer à l’assaut. On nous annonçait 2,40 m, on a eu 2,57 m, dit le maire de Guipry en regardant monter la Vilaine. Résultat : alerte orange et pas alerte rouge. C’est bête, tout de même. Vous voulez mon avis ? Les préfets du Finistère et du Morbihan devraient commencer à faire leurs valises.

    Au moins, à Paris, on avait fermé les parcs et jardins. Des fois que les embruns auraient remonté la Seine. À trois mois des élections municipales, on n’est jamais trop prudent.

    La France a la trouille et le gouvernement a peur de la France. Il y a un paquet d’années que ça dure, et ça ne fait qu’empirer. C’est bien simple, la surenchère émotionnelle est telle qu’on a dû inventer de nouveaux mots. Rien n’est plus émouvant, tout est « émotionnant », mélange de commotion et d’émulsifiant sans doute, pour désigner ce qui nous brasse et nous remue. Comme les paquets d’autrefois, notre pays est « en souffrance », courant de sinistres en cérémonies du souvenir, de repentance en commémorations.
    etat

    La France a le cœur gros comme ça. C’est la raison pour laquelle notre Président nous précipite, sans demander l’avis de quiconque, dans des guerres humanitaires. Et dès qu’un pauvre soldat se fait tirer comme un lapin par un « terroriste » du bout du monde, lorsqu’il tombe au combat non pour son pays mais pour un autre, on lui offre le grand jeu. Défilé sur le pont Alexandre-III et remise de médailles par le Président dans la cour des Invalides. C’est ce que l’on offrait autrefois, à titre d’exception, aux héros de la nation.

    Alors si un jour – Dieu nous en garde – on a même le centième des morts de la guerre de 1914, morts réellement pour la France ceux-là, le Président leur rendra-t-il un à un les honneurs ?

    Marie Delarue dan Boulevard Voltaire
    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/au-lieu-de-gouverner-ils-nous-bercent_94463.html#more-94463

  • Un exemple parfait de convergence des luttes… qu’on a raté en beauté

    Jeudi 7 novembre, les sages-femmes étaient dans la rue, à Paris et dans plusieurs villes de province. Ne pouvant me rendre à l’une d’elle, j’ai dépêché à Paris un envoyé spécial, qui m’a permis de proposer à mes abonnés esbaudis un live-tweet que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
    Ce que ce live-tweet montre, c’est que les sages-femmes n’étaient pas contente, du tout : elles ont forcé la porte du ministère, pour forcer la ministre à les recevoir. Le résultat ? Je ne sais pas, et ce n’est pas pour moi le plus important. Le plus important, c’est que je n’ai entendu parler de cette manifestation que par ma belle-sœur, étudiante sage-femme, et pas par aucun des mouvements de résistance à la loi Taubira et à ce qui s’ensuit. Et c’est très dommage.
    Voyons pourquoi. Pourquoi manifestaient-elles, les sages-femmes ?

     

     

    En gros, elles ont un métier épuisant, autant physiquement (horaires difficiles, activité variable du rien du tout – épuisant – au beaucoup trop…) que nerveusement (énorme responsabilité, événement éprouvant pour les patients et donc pour les sages-femmes…), qui nécessite de longues années d’études, dont une première année de médecine, en même temps que les chirurgien neurologistes et tous les autres métiers médicaux, et quatre autres de formation, avec des stages aux horaires incroyables (12 heures par jour, une fois de jour, une fois de nuit), qui épuisent les étudiantes tout en limitant drastiquement leur vie sociale. Et pour finir, elles ne sont quasiment pas reconnues, sont souvent-sous-exploitées, et ne sont absolument pas payées à hauteur de leurs compétences, et surtout de l’importance fondamentale de leur travail.
    Rien que pour tout ça, il me semble que nous aurions dû nous joindre à elles. discrètement, sans drapeaux ni slogans spécifiques, seulement pour faire acte de présence et les soutenir. Nous défendons la famille et les enfants, nous devrions militer aussi pour que celles qui donnent naissance à nos enfants soient reconnues à leur juste valeur.
    J’en profite pour préciser que les institutrices (non, je ne dirai pas "professeur des écoles") elles aussi ont un Bac+5, et sont payées à peu près la même chose que les sages-femmes. Et accessoirement, leur formation est pitoyable, mais ça n’est pas le sujet. Le sujet, c’est que tous les métiers qui touchent à l’enfance sont logés à la même enseigne, avec mépris.
    Mais il y a plus grave : il y a une raison encore plus pressante de rejoindre le combat des sages-femmes. Vous l’avez sûrement entendu : il semblerait qu’il soit trop difficile aujourd’hui en France d’avorter. Alors que 40% des Françaises ont eu ou auront recours à l’avortement dans leur vie – ce qui prouve d’ailleurs assez que l’avortement est devenu un moyen de contraception à part entière -, notre gouvernement trouve que c’est pas assez. On a déjà eu droit à une offensive sur Internet, mais il est évident que ça n’en restera pas là.
    L’une des raisons de cette difficulté à trouver un avortoir quand on n’a pas été foutu de mettre une capote comme tout le monde, c’est qu’il n’y a pas assez de médecins pour tous les pratiquer. Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femme et les hommes préconise donc "que les avortements les moins risqués puissent se faire dans des maisons médicales et autres centres de santé de proximité par des sages-femmes ou des médecins généralistes" (Source). Sages-femmes qui, rappelons-le, ont déjà énormément de boulot d’une part, et d’autre part ont généralement choisi ce travail pour faire naître des enfants. Vivants, si possible.
    Olivia Déchelette, porte-parole du collectif "Sages-femmes de demain", déclare accueillir cette annonce "avec beaucoup d’inquiétude et de colère. [...] Notre mission est de suivre et d’accompagner les femmes enceintes pendant la grossesse et jusqu’à la naissance, en prenant soin de deux vies. Pratiquer une IVG ne relève ni de nos compétences, ni de notre vocation."
    Pour le moment, les sages-femmes ont droit à l’objection de conscience. Dans les faits, c’est déjà compliqué : si l’une ne veut pas assister un médecin pratiquant un avortement sur ses heures de travail, elle doit s’arranger pour qu’une collègue prenne sa place. "La loi nous permet donc de refuser de participer à ces interruptions médicales de grossesse sous couvert qu’il y ait une collègue pour la prendre en charge", témoignait en 2008 une sage-femme sur LibertéPolitique.com. Cette liberté de conscience est donc garantie en théorie, mais déjà limitée dans la pratique. Il est évident que notre gouvernement n’hésitera pas à aller plus loin, soit en ajoutant d’autres limites à la clause de conscience, soit en la supprimant totalement, comme ils n’ont pas hésité à le faire pour les maires.
    Se battre pour la famille et pour les enfants, aujourd’hui, implique donc de se battre pour et avec les sages-femmes. La prochaine fois qu’elles descendent dans la rue, nous devrons y être avec elles.

     

  • Pas de séparation entre l'Etat et la religion maçonnique

    Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), a été reçu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vendredi 20 décembre pendant un peu plus de 35 minutes. Ils ont notamment évoqué le rapport sur l'intégration et Daniel Keller affirme :

    « Le Premier ministre m’a assuré qu’il était hors de question de revenir sur la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école. »

    Il a confié à Jean-Marc Ayrault son souhait que son obédience soit plus active dans le débat d’idées :

    « Je lui ai dit que nous réfléchissons sur la crise des valeurs de la République. »

    Le 5 décembre, Daniel Keller avait rencontré François Hollande à l’Élysée. En septembre, il s’était entretenu avec Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Et le 28 novembre, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur a invité à déjeuner les dignitaires des cinq principales obédiences.

    Michel Janva

  • La « quenelle » devient une affaire d’Etat, Valls veut interdire Dieudonné de représentation

    Le gouvernement ne craint toujours pas le ridicule, et le voilà qui tremble devant la popularité inexorable de Dieudonné, manifestée par la reprise de son geste fétiche, la « quenelle ».

    Semblant exécuter à la lettre les ordres du CRIF, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi qu’il étudiait les possibilités juridiques d’interdire les spectacles et réunions publiques de Dieudonné, en raison des « propos racistes et antisémites » qui y seraient tenus.
    « Malgré une condamnation pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale, Dieudonné M’Bala M’Bala ne semble plus s’embarrasser de la moindre limite », peut-on lire dans un communiqué du très tyrannique et liberticide Valls.

    « Dans ces conditions, le ministre de l’Intérieur a décidé d’étudier de manière approfondie toutes les voies juridiques permettant d’interdire des réunions publiques qui n’appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent, à chaque nouvelle représentation, à accroître les risques de troubles à l’ordre public », ajoute le ministre de l’Intérieur.

    Il désigne par là les agressions menées par des extrémistes Juifs et des antifas, avec qui il agit objectivement de concert (il leur laisse l’impunité, ils lui donnent les prétextes).

    Ainsi, dimanche, une trentaine de Juifs tentaient de s’en prendre à un employé du restaurant branché lyonnais Mama Shelter, car l’un des serveurs avait été identifié sur une photo, faisant une « quenelle ».
    Quelques heures plus tard, celui-ci était toutefois pris à partie violemment par plusieurs agresseurs dans une rue de Villeurbanne, près de chez lui. Interpellés dans la nuit même et le lendemain des faits, ces six jeunes ont été simplement placés sous contrôle judiciaire… Un traitement de faveur évident.

    BFM, en évoquant les agressions à sens unique de ce week-end, ose écrire « Après les violences entre militants anti-quenelles et sympathisants de Dieudonné qui ont éclaté le week-end dernier à Lyon »…

    http://www.contre-info.com/la-quenelle-devient-une-affaire-detat-valls-veut-interdire-dieudonne-de-representation#more-30712