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magouille et compagnie - Page 2174

  • Ordonnances de la loi Taubira : le mensonge pour tous

    Le délai pour prendre les ordonnances qui devaient permettre d'adapter les codes législatifs à la loi Taubira - notamment en remplaçant les mots "père" et "mère - n'est pas seulement dépassé... Le gouvernement semble bel et bien y avoir renoncé  :

    "Un projet d'ordonnance, adressé au Conseil d'État, a mystérieusement disparu, quelques jours seulement avant l'échéance. (...) Interrogée, la Chancellerie explique que «le gouvernement s'est aperçu que l'article 6-1 du code civil, qui prévoit que «Le mariage et la filiation adoptive emportent les mêmes effets, droits et obligations reconnus par les lois, (…) que les époux ou les parents soient de sexe différent ou de même sexe», est suffisant»: «pas la peine, poursuit-on place Vendôme, de s'embarquer dans des ordonnances compliquées, chaque ministère se chargera lui-même de faire le toilettage nécessaire»."

    Ainsi, le gouvernement aura menti à la fois aux opposants à la loi Taubira... :

    "«L'un des griefs invoqués par les députés et sénateurs lors de leur saisine du Conseil constitutionnel, rappelle Cédric du Rieu, secrétaire général du collectif [des juristes de la Manif pour tous], a été rejeté justement au motif que des ordonnances allaient être prises. Si elles n'avaient pas été prévues, la loi aurait pu être censurée par le Conseil constitutionnel et le débat aurait été à nouveau ouvert, renvoyé au Parlement. Avec encore des mois de contestation de notre part…»"

    ... et à ses partisans :

    "Concrètement, (...) le fait que le code général des impôts ou celui de l'action sociale et des familles ne soient pas encore mis en conformité avec la nouvelle loi n'empêche pas les couples homosexuels de se marier, mais crée pour eux une insécurité juridique. «On a un droit qui n'est plus intelligible, précise Cédric du Rieu. C'est une source de rupture d'égalité du justiciable devant la Loi, puisque cela va laisser aux juges un pouvoir d'appréciation considérable."
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/ordonnances-de-la-loi-taubira-le-mensonge-pour-tous.html
  • Le temps des grands bouleversements

    N’hésitons pas à désigner l’ennemi : les « remplacistes » et les « effacistes ».
    Voici des extraits de la conclusion de Jean-Yves Le Gallou à la XXIXe Université annuelle du Club de l’Horloge consacré au « Cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale ». Il souligne l’épuisement de cycles historiques centennaux et décennaux ; il montre la montée des dissidences numériques, intellectuelles, sociétales et électorales. Pour l’auteur la tectonique des plaques de l’histoire est en marche. La plaque française sera probablement la première concernée car la France reste un pays idéologique, c’est-à-dire un pays qui donne du sens.
    Polémia
    François Hollande bat tous les records d’impopularité pour un président de la Ve République.
    Il y a plusieurs explications à cela :
        - sa personnalité ;
        - la situation dont il a hérité : un déficit budgétaire qui ne peut plus être financé seulement par la dette et qui doit l’être aussi par l’impôt ; d’où la révolte fiscale ;
        - son comportement sectaire et le comportement sectaire de ses ministres sur l’impôt, sur la famille, sur l’école, sur les libertés, qui accroît l’exaspération de l’opinion.
    Mais l’essentiel n’est pas là.
    L’essentiel c’est que Hollande est parvenu au pouvoir alors qu’une série de cycles historiques arrivent à leur terme. Son attitude sectaire apparaît d’autant plus insupportable qu’elle s’appuie sur des tendances en voie d’épuisement.
    Epuisement de cycles historiques décennaux et centennaux
    Nous assistons en effet à l’épuisement de cycles historiques décennaux et centennaux :
        -épuisement du cycle d’alternance politique classique, né en 1980, entre RPR devenu UMP et PS ;
        -épuisement du cycle de révolution sociétale de 1968 car un peu de « chienlit » (De Gaulle), ça va, 45 ans de chienlit, ça lasse ;
        -épuisement du cycle de mondialisation et de libre-échange ouvert en 1962 car, à part les très riches, plus personne ne croit à la « mondialisation heureuse » ;
        -épuisement du cycle de culpabilisation engagé en 1945 et qui conduit à un mea culpa permanent de plus en plus lassant, sur la « Shoah », la colonisation, l’esclavage ;
        -épuisement du cycle de l’Etat-providence quand l’impôt ne rentre plus ;
        -épuisement du cycle de 1914 alors que la crédibilité militaire et financière du mondialisme anglo-saxon (dernier survivant des idéologies nées des ruines de la première guerre mondiale) est mise en doute ;
        -épuisement du cycle des Lumières né au XVIIIe siècle alors que l’arraisonnement utilitaire du monde à la technique et à l’argent rencontre ses limites et que les préoccupations de retour aux sources et à la nature reviennent en force.
    La montée des dissidences numériques, intellectuelles, sociétales, électorales
    La dissidence numérique : La révolution technologique a multiplié les centres de recueil et de diffusion de l’information. La parole unique des médias de l’oligarchie est ainsi battue en brèche par l’explosion de la réinfosphère : sites internet dissidents, blogs, réseaux sociaux sont devenus des acteurs majeurs d’information, de réinformation et de contestation.
    La dissidence intellectuelle : Face aux « experts » des médias dominants qui portent la parole officielle, des intellectuels renâclent et osent prendre en compte les faits et les opinions discordantes. Des philosophes repartent à la quête du sens. Des penseurs annoncent le grand retour des frontières. Des sociologues et des géographes portent un regard critique sur l’immigration. Des économistes réhabilitent le protectionnisme. Les géopoliticiens signent leur grand retour. Le dévoilement de l’art « contemporain », de plus en plus perçu comme un « non-art » progresse. La dénonciation des oligarchies atteint tous les courants intellectuels, des libéraux aux anticapitalistes. Les neurosciences démasquent les méfaits de la télévision et des « pédagogies nouvelles ».
    La dissidence sociétale : En ouverture de son université consacrée au cosmopolitisme idéologie dominante, le Club de l’Horloge posait les bonnes questions : A-t-on le droit de refuser l’immigration ? A-t-on le droit de refuser les excès du libre-échange ? A-t-on le droit de refuser d’admirer le non-art contemporain ? A-t-on le droit de refuser la dénaturation du mariage ? A-t-on le droit de refuser l’excès fiscal et les délires de l’assistanat ? La dissidence sociétale répond oui. Les luttes se multiplient : Manif pour tous contre la loi Taubira, Printemps français contre les excès idéologiques du pouvoir, Pigeons, Bonnets rouges et Bonnets oranges contre le trop-plein fiscal, contestations des délires du non-art contemporain.
    Face à une répression puissante ces manifestants inventent de nouvelles formes d’action, non violentes mais transgressives rendant les déplacements des autorités politiques de plus en plus malaisés.
    La dissidence électorale : Les partis politiques attachés à la bienséance médiatique – Front National compris, parfois – sont très en arrière de la main de ces dissidences numériques, intellectuelles et sociétales. Cela s’explique : ils cherchent à conquérir le maximum d’électeurs et restent donc tributaires pour leur image et leur notoriété des médias traditionnels encore dominants. Ils sont donc, comme eux, un peu dépassés par les événements.
    Pour autant le champ électoral va traduire avec décalage et retard les évolutions en profondeur de la société.
    L’alpha et l’oméga du système c’est l’ouverture des frontières de l’Europe à l’immigration et le transfert de la souveraineté des peuples vers les oligarques de Bruxelles. La dissidence électorale c’est le vote pour une formation politique refusant l’un ou l’autre de ces postulats, souvent les deux.
    Cette situation se rencontre en Norvège, en Suède, en Finlande, au Danemark, en Pologne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Grèce, en Suisse, en Autriche, en Hongrie.
    La tectonique des plaques de l’histoire est en marche
    Reste que le temps des grands bouleversements arrive. Et que cela ne sera pas une « alternance » à la petite semaine ! La perte de crédit de François Hollande n’est que le début d’un processus. L’extension du domaine de la lutte est à l’ordre du jour. La tectonique des plaques de l’histoire est en marche. La plaque française sera probablement la première concernée car la France reste un pays idéologique, c’est-à-dire un pays qui donne du sens.
    Cinq raisons me font croire que le temps des grands changements arrive :
    1-Deux forces se livrent bataille sur le champ de l’opinion : les médias oligarchiques traditionnels, qui défendent le cosmopolitisme, et les médias alternatifs numériques, qui contestent la vue du monde dominante. Les premiers sont encore plus forts que les seconds mais ils déclinent et perdent en crédit, alors que les seconds gagnent chaque année en audience et en qualité de l’information. Les journalistes officiels peuvent encore filtrer les faits mais c’est Twitter et les blogues qui les recensent. Alors, si les médias traditionnels baissent et que les médias alternatifs progressent, ils vont bien finir par se croiser dans l’escalier et, ce jour-là, les pouvoirs établis perdront leur principal support.
    2-Carburants du Politiquement Correct, les impôts rentrent de moins en moins bien.
    -Or les impôts servent socialement à panser les plaies de la mondialisation ;
    -Et ils servent politiquement à nourrir les clientèles associatives et électorales des partis au pouvoir.
    Quand la révolte fiscale gronde, le système politique et idéologique dominant est fragilisé.
    3-Nous assistons à une convergence des mécontentements par-delà les clivages politiques et sociaux. Et c’est toujours par une coagulation de « non » que commencent les grands mouvements historiques.
    4-Les mouvements de contestation sont telluriques, ils viennent des profondeurs. La protestation contre la loi Taubira (et la théorie du genre) repose non seulement sur des fondements religieux mais, au-delà, sur des fondements civilisationnels. La révolte des Bonnets rouges s’enracine dans la longue histoire de la Bretagne. La critique de l’immigration puise sa force dans le refus de plus en plus conscientisé du « grand remplacement ».
    5-Aujourd’hui, contestataire rime avec identitaire. La convergence des mécontentements est donc possible.
    Certes, à coups de manœuvres et d’opérations de diabolisation, le gouvernement tente de diviser ces oppositions. Mais celles-ci pourraient bien converger dimanche 26 janvier, anniversaire de la première grande manifestation contre la loi Taubira, et proclamé « Jour de colère » !
    N’hésitons pas à désigner l’ennemi : les « remplacistes » et les « effacistes ». Ceux qui veulent changer de peuple et ceux qui veulent le priver de sa mémoire sont d’ailleurs les mêmes.
    Face à la superclasse mondiale qui nous impose le cosmopolitisme comme idéologie dominante, luttons pour nos libertés et nos identités, défendons  notre patrie et nos terroirs et retrouvons notre mémoire et nos traditions.
    Jean-Yves Le Gallou, 24/11/2013
    L’intégralité de la communication de Jean-Yves Le Gallou en PDF : cliquer ICI
    http://www.polemia.com/le-temps-des-grands-bouleversements/

  • Immigration : un professeur de l’UOIF enseigne le combat armé [vidéo]

    PARIS (NOVOpress via Islamisation.fr) – Manuel Valls laisse les prédicateurs pro djihadistes de l’UOIF prêcher en toute impunité. Pire, le PS finance certaines de leurs mosquées.

    Hassan Iquioussen, imam de la mosquée d’Escaudain, dans le Nord, est l’un des membres fondateurs des JMF (Jeunes musulmans de France). Il donne des conférences en France depuis près de 20 ans qui sont diffusées en vidéos. Il prodigue ses enseignements dans de nombreuses institutions et associations, et notamment dans le cadre de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France).

    Pour le prédicateur, les bienfaits de la vie après la mort sont liés à l’engagement des musulmans sur cette terre. Dans sa conférence sur le thème de l’engagement, il commence par faire l’éloge des moujahidines (combattants de Dieu) qui ont conquis l’Espagne, l’Italie et la Sicile. La conquête armée de l’Europe est donc louée comme un Jihad positif pour l’expansion de l’Islam.


    L'engagement en islam, par Hassan Iquioussen... par foundiba

    « Yussuf Ibn Tachfin (…) va fonder un empire les Almoravides. Vous savez quel âge il a lorsqu’il débarque en Andalousie avec son armée pour protéger les musulmans (en réalité pour aider les rois arabes des Taifas à lutter contre les troupes chrétiennes de Alphonse VI résistant à leur invasion) ? D’ailleurs s’il n’était pas intervenu ils auraient disparu. C’est grâce à la bataille de Sagrajas en 478 (après hégire) que les musulmans vont rester encore 400 années en Andalousie. Grâce à qui ? Grâce à un homme, Yussuf Ibn Tachfin, qui débarque avec ses moujahidines » avant d’enchaîner sur les conquêtes italiennes…

    La nationalité française n’a guère de signification pour lui : « Nous ne sommes ni marocains ni algériens, nous sommes des musulmans” […] “C’est ça notre identité, c’est ça notre nationalité, c’est ça notre être, c’est ça le plus important. Tout le reste est secondaire ».

    http://fr.novopress.info/146808/immigration-un-professeur-de-luoif-enseigne-le-combat-arme/#more-146808

  • Les Lyonnais sont invités à débattre avec les militants LGBT

    Puisque c'est organisé avec des subventions publiques, il ne serait pas normal que les défenseurs de la famille ne puissent pas s'y faire entendre :

     

    B

    Michel Janva

  • Le Jour de Colère se révèle petit à petit

    Parce que vous attendiez tous avec impatience d’en savoir plus sur le Jour de Colère, Louis Dumont, un des organisateurs, lève un peu le mystère sur ce fameux 26 janvier en répondant aux questions de nos excellents confrères et néanmoins amis de Nouvelles de France.

    Nouvel Arbitre a pu le rencontrer à l’occasion de la rencontre avec Clément Weill-Raynal hier soir. Il invite vivement les lecteurs de votre blog à venir faire part de leur colère et à l’exprimer à Paris. Si vous aussi vous en avez assez de ce mépris d’une caste politico-médiatique qui n’a de cesse de protéger un régime à bout de souffle, partagez et diffusez l’appel autour de vous. [...]

    La suite sur Nouvel Arbitre

    http://www.actionfrancaise.net/craf/

  • Le quart d’heure warholien des félons

    Ces ex-néo-marinistes effarouchés ont cru trouver dans le RBM un tremplin pour occuper des places...

    Ce dimanche, Jean-François Copé confirma une rumeur qui bruissait : l’énième défection d’un candidat Bleu Marine ayant rallié l’UMP… d’où il avait été exclu, en mai dernier, pour avoir fait alliance avec le Front national, en couchant sur sa liste des membres de ce parti.

    L’intéressé, Arnaud Cléré, éleveur de chèvres, tête de liste aux municipales dans la Somme, dont le parcours politique « témoigne d’un comportement erratique » (successivement membre du RPR puis du MPF qu’il quitta pour l’UMP, avant d’en être exclu pour rejoindre le SIEL en mai 2013, puis du FN auquel il a adhéré il y a trois semaines), selon Paul-Marie Coûteaux qui vient de le suspendre du SIEL (Souveraineté, Indépendance Et Libertés, membre avec le FN du Rassemblement Bleu Marine), se justifie de façon assez grotesque, ayant découvert, horresco referens, que le FN était, tout uniment, « non républicain, sectaire, dictateur, homophobe », choqué d’avoir prétendument vu deux personnes « avec des croix nazies sur le bras ». [...]

    La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-quart-d-heure-warholien-des

  • Le député PS Yann Galut mis en examen suite à une plainte du Bloc identitaire

    PARIS (NOVOpress) - Après BHL, le Bloc identitaire fera-t-il condamner le député PS et figure de la Gauche forte (très proche de Christiane Taubira) Yann Galut (photo) ? En tout cas, ce dernier a été mis en examen le 14 novembre dernier. Et ce pour une plainte déposée en mars dernier par le Bloc identitaire.

    À la suite de la Manif pour Tous du 24 mars, Yann Galut, député socialiste du Cher, a accusé par un tweet, le 26 mars, les militants du Bloc Identitaire d’être des “casseurs”.

    http://fr.novopress.info/

  • Marche pour la Vie de Lyon le 30 novembre : J- 4 !

     1382258_663458650366037_1296992424_nReçu par mail :

     

    "Nous sommes à J-4 de la Grande Marche pour la Vie de Lyon !!!

    Voici quelques informations supplémentaires pour ce grand jour... Code couleur : rouge et blanc !

    Les ballons et les T-shirts sont prêts pour le Jour-J : les boutiques seront ouvertes dès 13h, place saint-Jean. La Marche partira de la place saint-Jean à 14h et passera par la place Bellecour; le comptage des participants se fera rue de la Part Dieu !

    Notre marche est soutenue par de nombreuses personnalités dont Cécile Edel, présidente de CHOISIR LA VIE, qui sera présente samedi.

    Monseigneur Barbarin nous fait ce mot de soutien :« Chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. » Matthieu XXV, 40. Voilà une bénédiction du Seigneur pour tous ceux qui participent à cette marche ! Cardinal Philippe Barbarin.

    Si certains hésitent encore à venir, voici un petit aperçu de la Marche : cliquez pour voir la vidéo

    Et pour ceux qui ont peur d'avoir froid samedi, voici la chorégraphie de la marche pour se réchauffer : Cliquez pour voir la vidéo.

    Continuez à diffuser largement l'information : via Facebook, Twitter, les chaînes de mails! 

    Vous trouverez joints à ce mail de nouveaux tracts, n'hésitez pas à les distribuer autour de vous ! Notre site internet est actif, n'hésitez pas à le visiter et à le partager !

    Nous comptons sur vous ! Tout est prêt pour samedi : il ne manque plus que vous !!!

    C'est vous qui donnez le ton !"

    Le Collectif J'aime la Vie

     

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    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Cécile Edel soutient la marche pour la Vie du 30 novembre à Lyon

    Ce

    "Chers amis organisateurs de la Marche pour la Vie de Lyon,
    Je tenais à vous remercier chaleureusement pour l'organisation de cette Marche pour la Vie qui se tiendra samedi à Lyon et vous assure de mon entier soutien.
    Je serai d'ailleurs présente à vos côtés samedi pour défendre la Vie, spécialement la vie du plus fragile d'entre nous : l'embryon.
    Je vous souhaite courage, détermination et espérance dans la poursuite de ce combat si nécéssaire et si urgent.
    A samedi  avec joie!
    Avec toute mon amitié, 
    Cécile EDEL
    Présidente de CHOISIR LA VIE
    Co organisatrice de la Marche pour la Vie de Paris
  • Le wagon turc raccroché au train européen

    Les applaudissements et auto-congratulations ont couvert l'Europe de la satisfaction bruxelloise : le 5 novembre, dans les locaux sans âme des instances européennes, le wagon turc a été raccroché au train européen. « Adhésion », « élargissement » : les hauts fonctionnaires qui ne vivent qu'à travers un vocabulaire très strict, lequel se veut d'ailleurs programmatique, respirent à nouveau.
    Un esprit chagrin pourrait observer qu'il ne s'agit que de l'ouverture d'un nouveau chapitre de négociations. Or, sur les 35 que compte le programme de pourparlers, si quatorze ont déjà été ouverts, un seul a jusqu'ici pu être bouclé. Après quantités de reports et d'interruptions : le dernier chapitre (simplement) ouvert l'a été il y a plus de trois ans ! Alors que, officiellement candidate depuis 1999, la Turquie s'est assise pour la première fois à la table des négociations en 2005.
    C'est d'ailleurs sans doute pour cette raison, et pour éviter trop de difficultés, que les négociateurs ouvrent aujourd'hui le chapitre XXII (pourquoi les prendre dans l'ordre, n'est-ce pas ?) sur la politique régionale. Un sujet relativement simple, et qui ne devrait, à priori, poser que des difficultés économiques, du genre de celles qu'on peut régler facilement en faisant voter par-ci par-là quelque rallonge budgétaire.
    Pourtant, et on vous l'explique par ailleurs, Bruxelles connaît, ces temps-ci, quelques petits soucis d'ordre pécuniaire. Mais, alors qu'on arrive enfin à réunir tout le monde autour de la table, on ne va tout de même pas s'enquiquiner pour de bêtes questions d'argent ! Même si l'on ne sait pas trop bien ce que, en l'espèce, une adhésion de la Turquie pourrait bien apporter aux Européens.
    Accumulations de difficultés
    Il y a pourtant plus ennuyeux. Et aucun des protagonistes en présence n'a pu complètement fermer les yeux sur les délicates questions éthiques et politiques que pose cette réouverture des négociations avec Ankara.
    Il y a d'abord la question de Chypre, qui pousse nombre de partenaires européens, à commencer par Paris et Berlin, à s'interroger sur l'adhésion à l'Union européenne d'un pays qui ne reconnaît pas, du moins dans son intégralité, l'un des leurs. Mais justement, claironne-t-on avec emphase, Turcs et Grecs ont accepté de s'asseoir - là encore... - à la table des négociations. Ou plutôt de s'y ré-asseoir. Et encore n'est-ce qu'une pétition de principe. Car les deux adversaires ont trop souvent claqué la porte des discussions pour que cette éventualité, consentie certes de part et d'autre, donne des assurances sérieuses de résultats.
    Bruxelles, cependant, a manifestement décidé de s'en contenter, faute de repousser la question à des calendes grecques plus problématiques encore que dans l'antiquité.
    Or il y a urgence. Pourquoi ? on ne le sait pas trop. Mais dans son récent rapport annuel, la Commission européenne le martèle : il faut élargir l'Union européenne. On fait donc des risettes à l'Albanie - tout en lui reprochant l'importance de sa corruption et du crime organisé. Et l'on nous ressert la carte turque - sans modification aucune.
    Quelques parlementaires UMP s'en sont tout de même - mais poliment - étranglé, dénonçant une reprise des négociations « en catimini ».
    C'est-à-dire sans que le peuple français en ait été informé, et en ait « souverainement » (si ! si !) décidé.
    Ça fait plaisir à entendre, mais ça prête à rire. Et même jaune... Certes, Nicolas Sarkozy ne cachait pas, lorsqu'il était locataire de l’Élysée, son opposition à l'adhésion turque. Mais, pour le reste, il est tout de même patent que la droite parlementaire ne s'est jamais vraiment opposée à la perte de pans entiers de notre souveraineté face à l'hégémonie européiste.
    Une hégémonie de plus !
    Alors la dénonciation du « scandale », on veut bien. Mais il faudra davantage aux Français, pour y croire, que quelques cris d'orfraies !
    Il y a bien d'autres problèmes à prendre en compte. Par exemple, la récente visite du premier ministre turc Erdogan au Kosovo, où il s'est autorisé un « le Kosovo, c'est la Turquie », qui fait grincer bien des dents - sauf bruxelloises apparemment. À Belgrade, où l'on a des souvenirs (et des motifs) historiques plus précis, on ne décolère pas...
    Il y a encore, sur le sol turc même, toutes les atteintes aux droits de l'homme et à la liberté de la presse, sujets sur lesquels Bruxelles se montre d'ordinaire plus chatouilleuse.
    Le jour même, en effet, où négociateurs turcs et européens se retrouvaient autour d'une table, la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg condamnait la Turquie pour des actes de torture sur un opposant. La veille, un tribunal d'Istanbul avait condamné six journalistes turcs à la prison à vie pour appartenance à un petit parti marxiste interdit. Et on pourrait multiplier les exemples : répression cet été des manifestations de la place Taksim, etc.
    Une attention particulière pour ce qui concerne les Roms...
    C'est vrai, c'est pas bien tout ça. Aussi, quelques jours plus tôt, le Tchèque Stefan Fuie, commissaire européen à l’Élargissement, s'est-il permis quelques très modestes remarques. Invitant notamment Ankara à s'inquiéter davantage de la liberté d'expression et de la protection des minorités. Avec une attention particulière, s'il vous plaît, en ce qui concerne la discrimination des Roms et des homosexuels.
    Ah ! bon, on respire !
    On comprend, avec tout ça, que le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, puisse se féliciter du « tournant » pris dans les relations entre l'Union européenne et la Turquie. Avec le sourire. Et avec satisfaction. Parce que « l'UE a besoin de la Turquie au moins autant que la Turquie a besoin de l'UE ».
    On comprend aussi que Jean-Claude Trichet, rédacteur du traité de Maastricht et ancien patron de la Banque Centrale européenne, s'inquiète du « malaise », et même de la « crise de confiance », que l'Union européenne provoque chez nos concitoyens. Et aussi du « problème de la légitimité démocratique » de l'Europe.
    Ça fait beaucoup, non ?   
    Olivier Figueras monde & vie  12 novembre 2013