« Au-delà du cas Leonarda, la «décision» révèle et cristallise la faillite politique d’un quinquennat tout juste commencé »
Si l’on en croit Jean-Vincent Placé, président du groupe des sénateurs EELV, l’affaire Leonarda ne serait pas terminée. En effet, s’appuyant sur les propos de Harlem Désir, il souhaite relancer le mouvement lycéen en faveur de la collégienne qui ne veut pas revenir en France seule. Pour ce qui concerne Polémia, après avoir largement communiqué sur cette lamentable affaire, nous concluons aujourd’hui avec la reprise de l’éditorial du 21 octobre d’Alexis Brézet, directeur des rédactions du « Figaro », et laissons le président Hollande avec l’affaire des écoutes de la NSA et ses probables démêlés « synthétiques » avec son homologue Obama.
Polémia
Dix-huit mois après l’élection de François Hollande, il nous aura donc été donné d’assister à ce naufrage :
– Le président de la République française qui s’abaisse, et abaisse la France avec lui, à consacrer toute affaire cessante une intervention en direct à la télévision à une banale expulsion – parfaitement régulière de surcroît – soudain érigée sous la loupe médiatique en affaire d’État.
– Une gamine de 15 ans qui prend à partie le chef de la cinquième puissance économique mondiale et qui lui fait la leçon avec une insolence confondante. Les parents de cette jeune fille, généreusement logés, nourris et entretenus par la France depuis quatre ans, qui multiplient les provocations avec une acrimonie qui en dit long sur leur volonté d’intégration.
– Et pour finir, ce feu d’artifice de commentaires, souvent plus atterrés que critiques, venus de la droite comme de la gauche, qui sanctionnent l’échec cinglant d’une intervention présidentielle «solennelle», motivée au départ par le souci d’enrayer la colère d’une poignée de lycéens et qui, à l’arrivée, n’aura pas même réussi à convaincre… le premier secrétaire du Parti socialiste.
Consternant ! Où est le courage ? Où est la hauteur de vue ? Où est la force de conviction ? Tout, dans l’épilogue (provisoire ?) de cette affaire lamentable – depuis l’enquête administrative aux attendus subtilement balancés (pas de «faute», mais «un manque de discernement») jusqu’à ce pseudo-jugement de Salomon (la jeune fille peut revenir, mais sans sa famille…) -, tout respire de bout en bout la combine politicienne, le calcul d’apothicaire, la cautèle de maquignon.
François Hollande aurait pu – il aurait dû – affirmer que l’enquête administrative ayant établi la parfaite régularité de la mesure d’éloignement, l’affaire était close et la polémique infondée. Bien sûr, il lui aurait fallu en payer le prix sur sa gauche, du côté des Verts et d’une frange du Parti socialiste. Bien sûr, il y aurait eu du grabuge au gouvernement…
Bien sûr, il aurait exaspéré une partie des militants qui, sur la foi d’un programme ambigu, l’ont porté à l’Élysée. Mais en réaffirmant l’autorité de l’État, c’est la sienne qu’il aurait restaurée. Et, sur ce terrain, il aurait trouvé le soutien de l’opinion…
Mettant la barre à gauche toute, François Hollande aurait pu à l’inverse ordonner, au nom du «devoir d’humanité», l’annulation de la mesure d’éloignement qui frappe toute la famille Dibrani. Sans doute, Manuel Valls aurait claqué la porte. Évidemment, le Front national en eût fait ses choux gras. Mais, au moins, le président aurait remobilisé les plus engagés de ses partisans. Toute considération de fond mise à part, il aurait surtout manifesté qu’il y a un chef, et un cap, à l’Élysée…
Au lieu de quoi, hollandissime jusqu’à la caricature, il biaise, il embrouille, il enfume. Il ménage la chèvre et le chou. Il avance pour mieux reculer. Il ne pose la règle que pour créer l’exception. Il ne fait une concession que pour la reprendre aussitôt. L’expulsion de Leonarda est régulière, donc la jeune fille sera autorisée à rentrer. La générosité exige qu’elle revienne, donc elle sera séparée de sa famille. Comprenne qui pourra…
Pitoyable habileté destinée à ne mécontenter personne et qui réussit in fine à exaspérer tout le monde. Faible dans ce qu’elle a de fort, mesquine dans ce qu’elle a de généreux, la «décision» du président ajoute l’arbitraire à la faiblesse et le sentimentalisme à l’insensibilité. Injustifiable du point de vue du droit comme de celui de la simple humanité, elle fera date, à n’en pas douter. Au-delà du cas Leonarda, elle révèle et cristallise la faillite politique d’un quinquennat tout juste commencé et qui, noyé d’indécision et d’impuissance au sommet, a déjà comme un air de fin de règne.
Alexis Brézet, Directeur des rédactions du Figaro, 21/10/2013
http://www.lefigaro.fr/politique/2013/10/20/01002-20131020ARTFIG00178-faillite-politique.php
via http://www.polemia.com/faillite-politique/
magouille et compagnie - Page 2199
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Faillite politique
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Les Bretons en appellent à la duchesse Anne !
Pas un jour où les taxes ne tombent comme à Gravelotte. Celle, écologique, pour les camions en est un très bel exemple. Cette « écotaxe » imbécile fait réagir les Bretons qui se battent pour que leur région soit épargnée comme elle l’a toujours été.
En effet, lorsque la duchesse Anne de Bretagne s’est mariée avec le roi de France, elle a fait inscrire dans le marbre du contrat de mariage « pas d’octroi sur mes terres ».
Depuis, cette clause a toujours été respectée par les rois, mais aussi par la République. Pas d’autoroute payante en Bretagne, c’est bien connu. Seul bémol : pour punir les Bretons de cette « faveur royale », pas d’autoroutes du tout, mais des routes à quatre voies gratuites et limitées à 110 km/h. C’est bien là que le bât blesse, car notre gouvernement a institué l’écotaxe sur tout le territoire au premier janvier 2014 ; ces routes en font partie. [...]
Patrick Grasnier - La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-Bretons-en-appellent-a-la
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Ambiance… ambiance au Parti socialiste
Sur qui peut encore compter Hollande au sein de son parti ? Affaire Léonarda, primaires socialistes…autant de signes de fébrilité au sein du parti de la majorité !
Dans l’affaire Léonarda, Hollande a été clairement fragilisé par son parti qui l’a sommé de choisir entre Valls et lui. Ce n’est pas la première fois que Valls mécontente les cadors du parti. Il faut remarquer que dans le cas actuel, il n’y est pas pour grand-chose. Il a bien voulu plus naturaliser mais là, ça n’allait vraiment pas. La gauche sait bien le pouvoir que peut avoir une manifestation de lycéens et elle a donc mis la pression sur le Président. Bartolone, le président de l’Assemblée nationale, a demandé de faire une exception. Cela a été jusqu’à la compagne de monsieur Hollande qui a dit son mot sur l’affaire. Hollande se trouvait donc entre le marteau et l’enclume. Permettre le retour de Leonarda, c’était désavouer son ministre et Hollande tient à Valls…il l’a déjà montré de nombreuses fois. La déclaration du Président devra contenter tout le monde mais si les apparences sont sauves vis-à-vis de la majorité….est-ce réellement le cas pour l’ensemble des Français ? Mais ce n’est pas tout…
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"Mariage homosexuel" : rafraîchissons la mémoire de Jean-François Copé
Dans un passé pas si lointain, Jean-François Copé prenait position contre le "mariage" homosexuel, et pas uniquement contre l'adoption, la PMA et la GPA, comme il l'a prétendu hier, lors de l'émission "Des paroles et des actes" :
"Je n'ai jamais eu d'opposition d'aucune sorte à l'idée du mariage homosexuel. (...) Je n’ai, comme personne parmi les Français, pas d’objection de fond contre le mariage homosexuel ».
Quelques citations parmi d'autres, qui pourraient lui raffraîchir la mémoire :
- Interview accordée à L'Union le 12 septembre 2012 :
"A titre personnel, je ne suis pas favorable au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels. Je pense que c'est un débat difficile où les points de vue sont parfois extrêmement tranchés. Je souhaite que ce débat puisse se faire dans le respect mutuel des différentes opinions. Quant au référendum, par nature, je ne suis jamais hostile à ce qui peut permettre d'avoir un débat constructif avec les Français."
- Sur notre blog, le 18 octobre 2012, réponse de Jean-François Copé à des lecteurs :
"Pour ma part je suis opposé au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels. Comme l’avait dit Nicolas Sarkozy pendant la campagne, je pense que le mariage est un cadre destiné à donner une protection aux enfants. Il est intrinsèquement lié à la famille et s’organise autour d’un modèle composé d’un père et d’une mère. Il faut pleinement respecter les familles homoparentales qui existent. Mais cela n’implique pas de changer notre modèle de famille hétérosexuelle."
- Des Paroles et des actes, le 25 octobre 2012 (vidéo à regarder à 00:41:49 puis 01:10:22) :
"Premier point, je voudrais vous dire que je mettrai tout ce que je peux de convictions pour convaincre que cette loi va faire, vraiment... terriblement, de destabilisations dans la société (sic). Si elle devait l'être [votée], à titre personnel, je ne les célèbrerai pas, je délèguerai à tel ou tel de mes adjoints pour le faire. Mais je veux vous dire une chose : elle n'est pas votée à l'heure où je vous parle. Les Français sont en train seulement maintenant de réaliser qu'on est en train de modifer le code civil pour être parent A et parent B. C'est un changement majeur. Et les Français, croyez-moi, quand ils vont réaliser, ils vont pas beaucoup aimer."
- Meeting à Nancy le 2 décembre, repris par un communiqué le 14 décembre 2012
"Parmi les sujets inquiétants que le gouvernement met aujourd’hui sur la table, il y a la question du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe. Le gouvernement refuse un débat national sur cette question cruciale qui concerne pourtant tous les Français et fragilise les fondements mêmes de la famille. Il est donc de notre devoir de permettre aux Français de s’exprimer tout de suite sur cette question, de leur rendre le débat confisqué par la gauche.
C’est pourquoi, je vous invite à participer en masse à la grande manifestation nationale du 13 janvier à Paris."- Prise de parole à l'Assemblée nationale, le 30 janvier 2013 :
"Mais mon objection plus fondamentale est d’une autre nature. Que ce soit dans le cadre du mariage ou hors du cadre du mariage, il existe un socle commun du droit français : la filiation est d’abord biologique. Dans le mariage ou en dehors, vous ne pouvez déclarer une filiation que si vous êtes effectivement le père ou la mère de l’enfant. (...)
Bien sûr, il a existé des civilisations presque aussi tolérantes que la nôtre à l’égard de l’homosexualité. Mais elles n’acceptaient pas le mariage entre personnes du même sexe car aucune n’a cherché à nier l’altérité des sexes dans l’origine de la filiation. C’est cela qui est universel.
Prenez l’exemple de la Rome antique, si tolérante à l’homosexualité. Comme le rappelle le grand historien Paul Veyne, on se gardait bien d’y confondre l’ordre des relations sentimentales ou sexuelles et celui des rapports conjugaux.
C’est bien la question posée par le projet de loi. Souhaitons-nous modifier ce principe essentiel du mariage qui lui donne son sens depuis toujours : fonder la filiation sur la différence des sexes ? C’est ce sujet-là qui est au cœur de tous nos débats. (...)"
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Un shutdown européen ?
La Commission européenne a demandé lundi au Parlement européen d'approuver en urgence un versement de 2,7 milliards d'euros supplémentaires pour le budget 2013 afin d'éviter à l'Union européenne de se retrouver en cessation de paiement à la mi-novembre.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/un-shutdown-europ%C3%A9en-.html
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Washington en tremble déjà
Le gouvernement français a-t-il vraiment découvert par la presse que notre « allié» et «maître» américain » espionnait notre pays ? Il faudrait être bien naïf pour le croire. Un article du Monde, fut-il le fruit de révélations de l’ancien consultant de la NSA (National Security Agency) Edward Snowden, n’est pas nécessaire pour que l’étendue de cette réalité soit perçue par l’Etat français et les politiciens qui feignent ici l’indignation. François Mitterrand lui-même confia à la fin de sa vie que la France était engagée dans « une guerre » impitoyable contre les Etats-Unis. Elle n’a cessé depuis de rendre les armes. Selon M. Snowden, ce programme d’espionnage à l’encontre de la France (nom de code US 985D) aurait permis à la NSA d’intercepter 2 millions de communications par jour en France et 15 millions en Allemagne (programme US 987), à des fins principalement de collectes de renseignement dans les domaines industriel et politique. Un ciblage effectué par numéros appartenant à des personnalités dans le collimateur de la NSA ou en fonction de mots clefs. D’après Le Monde, entre le 10 décembre 2012 et le 8 janvier 2013, 70,3 millions d’enregistrements de données téléphoniques des Français ont été effectués par l’agence de cybersurveillance américaine.
« Après une première vague de révélations, en juin, sur le programme international de surveillance américain Prism » rappelle Les Echos, « le parquet de Paris avait ouvert en juillet une enquête préliminaire sur le programme d’espionnage des communications téléphoniques et internet par la NSA ». « La lutte contre le terrorisme a bon dos ». « Elle sert de prétexte au programme d’écoutes américain dont l’ampleur a suscité hier une protestation des autorités françaises. »
« Une collecte d’une telle ampleur financière et technologique entre pays alliés en temps de paix est inédite, souligne Julien Nocetti, spécialiste de la gouvernance du Web à l’Institut français des relations internationales ».
Autant dire que les «consultations» transatlantiques formalisées cet été et que Laurent Fabius décrivait sans rire comme susceptibles de mettre fin à ce type de comportement de la part de Washington, étaient des leurres grotesques.
Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement Ayrault a donc été contraint de convoquer lundi l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Charles Rivkin. La Maison Blanche a annoncé lundi soir que Barack Obama s’était entretenu au téléphone avec François Hollande pour lui faire part de sa « profonde réprobation à l’égard de ces pratiques, inacceptables entre alliés et amis car portant atteinte à la vie privée des citoyens français ». Dans la soirée, le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en visite à Paris (il rencontre aujourd’hui M. Fabius), a de nouveau passé la pommade en qualifiant la France de « vieil allié »…sur lequel on s’essuie les pieds ?
Ivan Blot, ancien inspecteur général de l’Intérieur, ex député européen FN, relevait sur le site La voix de la Russie la légalité de ces écoutes du point de vue américain, dont le principe a été validé par « une loi du Congrès qui donne des pouvoirs d’espionnage des étrangers aux agences américaines (…).Que le cadre soit légal du point de vue de la loi américaine, c’est vrai ! Mais la loi américaine n’est pas vraiment la loi naturelle ! ».
Il note encore qu’ «il y a (en France) une vieille tradition des socialistes d’être très soumis aux Américains pour des raisons historiques tout à fait évidentes (…). C’est qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Américains ont proposé de l’argent aux socialistes et aux syndicats socialistes français pour lutter contre le communisme. Donc il y a une tradition non seulement entre les Etats-Unis et le PS, mais même un peu de soumission du PS aux exigences des Etats-Unis. »
L’atlantiste Hollande est en effet aussi inféodé à Washington que le fut en son temps Nicolas Sarkozy, accusé en septembre 2006 par un Laurent Fabius alors dans l’opposition d’être « le futur caniche du président des Etats-Unis »…
Nous le rappelions dernièrement sur ce blog , notre pays, comme d’autres pays de l’UE, c’était déjà humilié en refusant, sur ordre de la Maison Blanche comme l’a avoué François Hollande, le survol de notre territoire à l’avion du président bolivien Evo Morales ; au motif que son appareil était soupçonné d’abriter Edward Snowden, alors à la recherche d’un asile politique.
Le quotidien Le Monde relevait alors que « l’autorisation d’accès au territoire national fait partie des droits régaliens des Etats. Mais une interdiction après décollage d’un avion transportant un président et qui a fait approuver son plan de vol au préalable semble sans précédent. »
Depuis le siège du Parlement européen, Bruno Gollnisch s’était «étonné » de ce que ledit Parlement qui se dit soucieux des droits de l’homme, « donne des leçons de non-discrimination à tout le monde », n’ait pas saisi « l’occasion de se racheter » en donnant « l’asile à Edward Snowden -réfugié en Russie au printemps, NDLR- et à Julian Assange ».
Un parlement qui s’était évertué à minimiser le programme de surveillance de la NSA au motif que « tous les pays, finalement, s’espionnent les uns les autres ». Certes notait Bruno, « mais le problème, c’est que tous les pays résistent ! ».
Et « si cela se passait sur le territoire américain, quand cela se passe sur le territoire russe, nous avons une réaction sérieuse de la part des Russes et des Américains. Nous n’avons pas cette espèce de lâcheté visqueuse que nous rencontrons aujourd’hui de la part des européens »… au moment ou nous ouvrons en grand les portes de l’UE aux Etats-Unis, par le biais du catastrophique Grand marché transatlantique.
Une lâcheté que pointe Le Figaro aujourd’hui qui constate que le peu que le gouvernement veut faire pour ne pas perdre la face est déjà de trop pour beaucoup puisque « La France trouve peu d’appuis en Europe lorsqu’elle réclame des comptes à la Maison-Blanche ». « Lundi, il ne s’est trouvé que l’Allemagne pour partager la colère et l’indignation de l’Hexagone face aux écoutes téléphoniques massives lancées par la NSA. »
« Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de candidats en Europe pour aller chercher des noises aux Américains», confesse au Figaro l’eurodéputé Arnaud Danjean, ancien de la DGSE. Et « au bout du compte, tout front européen risque de se briser sur un ultime obstacle: le Royaume-Uni. Les services britanniques de renseignement et le GCHQ, héritier du fameux MI6, travaillent main dans la main avec la NSA ; quand ils ne jouent pas les sous-traitants. Ils ne veulent pas que l’UE vienne mettre son nez dans leurs affaires… ».
Aussi François Hollande «demandera à l’UE de se doter d’un règlement sur la protection des données personnelles», a précisé le ministre des Affaires étrangères. Washington en tremble déjà…
http://www.gollnisch.com/2013/10/22/washington-en-tremble-deja/
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Algérie : la repentance sélective, ça suffit !
Dans les villes de gauche comme Strasbourg, on a remis une couche ces jours-ci sur la prétendue « nécessaire repentance » de la France envers l’Algérie. La capitale européenne inaugurait à son tour une place du 17 octobre 1961, en hommage aux Algériens morts lors de la manifestation organisée ce même jour par le FLN à Paris.
À l’époque, la gauche ne s’en était guère émue, embarrassée par le contexte de la guerre d’Algérie et le souvenir peu glorieux de Guy Mollet qui y avait envoyé le contingent. Dans Le Monde du 19 octobre 1961, Jacques Fauvet se fendit même d’un éditorial remettant les pendules à l’heure. Un constat prémonitoire, quand on le relit à la lumière de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde musulman : « Le FLN ne manquera pas d’exploiter les sanglants incidents de Paris [...]. Pourtant il en porte la responsabilité puisque, ici et là, c’est le terrorisme musulman qui est à l’origine de ces drames ! » [...]
José Meidinger - La suite sur Boulevard Voltaire
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Algerie-la-repentance-selective-ca
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Leonarda pulvérise le mur des « cons »
Les Dibrani : une chance pour la France !
Il fallait bien qu’un jour l’évidence leur explose au visage. A force de vouloir présenter des clandestins, par idéologie médiatico-bobo, dans les informations et feuilletons télévisés en pauvres victimes forcement sympathiques, privées de papiers par de méchants racistes, on devait finir par trouver une caricature de profiteurs à la hauteur du ridicule des humanitaro-gauchistes. Ce sera peut être le mérite de Leonarda et de sa magnifique famille d’avoir ouvert les yeux aux plus aveugles. Car on a dépassé et de loin les limites de la connerie ambiante.
Le président Hollande en grande tenue présidentielle s’occupant du cas Léonarda… cela restera dans les annales. Son amalgame entre les jeunes lycéens politisés et la jeunesse, tout comme son geste de générosité envers l’ingrate adolescente resteront des erreurs politiques majeures. Les journalistes, idiots utiles de l’immigration clandestine, ont immédiatement tendu leurs micros vers Leonarda au Kosovo où ils s’étaient empressés de s’agglutiner pour recevoir la bonne parole. Ils n’ont pas été déçus. Ils ont très vite été horrifiés du comportement du clan, de son arrogance et de son agressivité qui a donné à la France entière une image terrible de certains clandestins. Ils se sont rendu compte qu’ils confortaient les partisans de la rigueur vis a vis de l’immigration clandestine et des abus du droit d’asile utilisé par des profiteurs bien renseignés. Ce sont les pires des clandestins qui ont été médiatisés.
Leonarda en direct affirmant du haut de son importance qu’elle retournera en France, même clandestinement, non pas pour subir la loi d’une république ayant trahi ses valeurs …. mais pour imposer la sienne…. Les journalistes qui lui servaient la soupe en sont restés comme deux ronds de flanc. Certains ont même pris une fuite discrète pour ne pas être inclus dans les images en direct de cette séquence d’anthologie. Ah le direct !
Direct aussi avec la mère incompréhensible dans son langage mais, hystérique dans son comportement et agitant sa nombreuse famille devant les cameras, et le père dans un sabir balkano-italien exprimant sa conception des choses et sa vision de la démocratie. Ces Roms la – sont ils vraiment Roms d’ailleurs – ont fait, grâce au comportement médiatique, la leçon en direct à la France et à son président. Cela valait son pesant d’humiliations de la patrie des droits de l’homme et du clandestin. Car finalement tous ces clandestins devenus de gentils sans papiers que la gauche et la presse veulent régulariser, ils ont de quoi se plaindre de la caricature négative renvoyée d’eux par cette famille si médiatisée.
La presse peut se mordre les doigts d’une manip qui se termine en queue de poisson et même en désastre politique pour le président, Manuel Valls, la gauche et qui ne profite qu’à ceux qui ne veulent pas du retour de Leonarda et sa famille. Car quelle famille tout de même !
Le père de Leonarda a en effet reconnu avoir menti aux autorités françaises pour obtenir le statut de réfugié : ses enfants ne seraient pas kosovares mais italiens. Pour appuyer ses dires, Resat Dibrani a montré des documents à Europe 1. Il s’agit de cinq certificats de naissance, envoyés par l’Italie au ministère de l’Intérieur kosovar. Ces papiers concernent Leonarda, sa sœur et trois de leurs frères. Ils attestent que les enfants sont nés à Fano, une petite ville sur la côte adriatique. La petite dernière serait, elle, née en France en 2011. Quant à la mère de Leonarda, elle n’a aucun papier prouvant son identité. Ces documents ne font néanmoins pas automatiquement de Leonarda et ses frères et sœurs des Italiens ou des Français puisque leurs parents n’ont pas ces nationalités. Les enfants ne sont néanmoins pas apatrides mais pas kosovares non plus car ils ne sont pas nés au Kosovo.
Le maire de Fano, ville italienne où avait résidé la famille durant de nombreuses années, est sorti du silence. Et il décrit un père de famille très difficile à gérer, qui a fui la ville lorsque les autorités de cette ville avaient menacé de retirer la garde des enfants. Quant à l’adolescente on sait qu’elle est une championne de l’absentéisme scolaire et des fugues nocturnes. Et voilà ceux que Leonarda ne veut pas quitter, voila son intégration et son amour de l’école.
Finalement cette manip devrait ouvrir les yeux et les « cons » de Leonarda se retrouver sur le mur des juges du syndicat, forcément émus par son cas si touchant et dans le premier rôle au milieu du très impressionnant casting des arroseurs arrosés.
Raoul Fougax, 20/10/2013
Source : Metamag.fr
http://www.polemia.com/leonarda-pulverise-le-mur-des-cons/ -
Ils veulent faire taire le Salon Beige !
Vendredi 11 octobre, j'étais convoqué au commissariat pour une nouvelle affaire judiciaire: le Salon Beige est accusé de diffamation sur agent public pour cet article. L'agent qui me recevait m'a fait savoir que je serai prochainement mis en examen. Pour avoir dénoncé les arrestations arbitraires ! Pour avoir dénoncé des ordres illégaux !
De toute évidence, l'objectif de ces plaintes absurdes, c'est de nous faire plier : soit en obtenant que nous retirions de nous-mêmes les articles les plus gênants pour le pouvoir arbitraire actuellement en place (mais, là, c'est mal parti !); soit en nous étouffant sous les procédures.
C'est pourquoi nous allons monter d'un cran notre préparation. Sur un certain nombre de fronts, vous comprendrez que je reste discret pour éviter d'informer nos adversaires trop tôt. Pour ce que je peux, d'ores et déjà, annoncer, voici deux actions concrètes:
1) Nous venons de lancer une page Facebook pour défendre la liberté d'expression et nous allons mener, à partir de cette page, un certain nombre d'actions en défense de cette liberté malmenée. Inscrivez-vous y vite et faites inscrire vos amis. Il faut absolument que nous soyons suffisamment nombreux pour empêcher que le pouvoir nous fasse taire - ou, du moins, suffisamment nombreux pour que ses tentatives en ce sens lui coûtent très cher politiquement… Pour ceux qui ne sont pas sur Facebook, vous pouvez laisser votre courriel ci-dessous pour être tenus au courant de ces actions.
2) Vous pouvez toujours nous soutenir financièrement (soit par paypal en cliquant faire un don dans la colonne de gauche, soit par chèque, à envoyer au 3 rue de l'Arrivée 75015 Paris). Cet argent servira à deux choses : d'abord préparer notre défense judiciaire; ensuite développer le Salon Beige, pour qu'il soit encore plus insupportable au pouvoir !
Enfin, même si cela est moins concret et moins facilement mesurable, n'oublions pas que nous sommes catholiques et que l'arme la plus efficace reste la prière. Si vous pouviez prier chaque jour pour la France (je ne serais pas hostile non plus à ce que vous priiez également pour nous, qui en avons bien besoin !), ce pouvoir anti-catholique, anti-français, et même anti-humain pourrait bien s'effondrer aussi soudainement que le mur de Berlin.
En tout cas, tant qu'il nous restera des forces, ON NE LÂCHE RIEN !
Guillaume de Thieulloy
Directeur de la publication -
La presse européenne sans pitié pour Hollande
Le quotidien conservateur allemand Die Welt estime que Leonarda a « plus réfléchi » que le chef de l'État.Le «zigzag du président». En Allemagne, à l'image de Der Spiegel, la presse commente la décision de François Hollande dans l'affaire Leonarda avec sévérité. «À la fin de cette semaine, il est affaibli», conclut le magazine de centre gauche. L'histoire est suivie par tous les journaux. Samedi, beaucoup d'entre eux, comme par exemple le Tagespiegel, reprenaient un terme employé par la gauche française: «Un choix cruel.» La remarque la plus acerbe se trouvait dans Die Welt. «L'affaire pourra servir pour de futurs historiens comme l'exemple même du talent rare de François Hollande pour prendre des décisions et les saper en même temps», écrit le quotidien conservateur. Pour Die Welt, la ligne du chef de l'État manque de cohérence: le journal cite Leonarda, soulevant la question de la scolarisation de ses frères et sœurs. «Cela sonne comme si elle avait plus réfléchi que François Hollande», assène le quotidien.
En Espagne, l'intervention de François Hollande laisse pantois le journal El Pais. «Le président a transformé l'affaire Leonarda en une affaire d'État à l'occasion d'une intervention télévisée qui devait mettre fin à la tempête politique», s'étonne son correspondant en France, de retour de Mitrovica où il s'était déplacé pour couvrir le sujet. Le journaliste qualifie également de «scène inédite» la réaction de l'adolescente, qui «se permet de donner une leçon au chef de l'État français». Le résultat, selon le journal de centre gauche, est «la plus grande crise politique de la présidence de Hollande».
«Gifle à François Hollande. Leonarda bat le président un à zéro» (La Stampa). En Italie aussi, la presse est cinglante. «Hollande mécontente tout le monde», titre le Corriere della Seraqui commente: «À peu de mois du vote européen, avec une popularité au plus bas et le lepénisme en grande ascension, l'affaire Leonarda met en crise le gouvernement de Paris.» «Tornade sur la gaffe de Hollande», renchérit La Repubblica. Relevant la position différente du secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, le grand quotidien de la gauche italienne s'exclame: «Quel embrouillamini!» Les journaux sont stupéfaits de voir une adolescente de 15 ans, «la Rom la plus médiatisée au monde», répondre en direct et défier le président de la République française.
En Grande-Bretagne, The Sunday Times estime que «l'affaire Leonarda devrait rester dans l'Histoire comme un nouvel exemple des tentatives de Hollande de faire plaisir à tous, pour finir par mécontenter tout le monde». Le journal note que «l'ambitieux Valls est accusé par certains de copier Nicolas Sarkozy, qui avait bâti sa popularité et sa base de pouvoir sur une politique agressive». Enfin, il fait remarquer que le gouvernement français doit tenir compte des sondages, qui montrent que «deux tiers des Français ne veulent pas du retour de Leonarda».http://www.oragesdacier.info/2013/10/la-presse-europeenne-sans-pitie-pour.html