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magouille et compagnie - Page 2239

  • Iran : après avoir interdit à la France d’y vendre des voitures, les Etats-Unis réattaquent le marché !

    C’est aussi énorme que pitoyable.

    La France, réduite à l’état de larbin des Etats-Unis autant sous Hollande que sous Sarközy, a sacrifié une partie de son économie et de ses ouvriers sur consigne de Washington :

    « Le président Obama a donné l’ordre de cesser l’activité en Iran, on n’a pas le choix », avait déclaré le 26 juillet, Carlos Tavares, directeur délégué de Renault, avec une certaine amertume. Faute de quoi, l’alliance Renault-Nissan aurait été interdite de vente sur le marché américain.

    Auparavant, en 2012, c’est Peugeot qui avait fait les frais de la politique américaine et de la lâcheté française, avec des conséquences terribles : en quittant l’Iran, PSA avait du renoncer à son premier marché à l’international. Dans la foulée, Peugeot avait annoncé la suppression de 8 000 postes et la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois…
    « Pour le premier semestre 2012, on a constaté une baisse des ventes de 240 000 véhicules par rapport à 2011 », avait rapporté le délégué CGT d’Aulnay, avant d’ajouter que « ce chiffre comprenait les 200 000 véhicules que Peugeot aurait dû vendre en Iran. »

    Et voilà qu’anticipant un dégel entre Washington et Téhéran, les entreprises américaines ont discrètement repris pied en Iran, vaste marché de 80 millions de consommateurs. «La plupart des secteurs de l’économie américaine, y compris des sociétés cotées au Nasdaq, ont envoyé ces derniers mois des émissaires en Iran», affirme un industriel français, familier de la République islamique, au Figaro.

    La filière automobile iranienne est particulièrement courtisée par General Motors. Le géant américain est entré en contact avec Iran Khodro, qui travaillait jusqu’en 2012 avec Peugeot pour fabriquer des modèles 206 et 405 que le groupe français a cessé de livrer à l’Iran à cause des sanctions occidentales imposées à Téhéran… «Depuis au moins six mois que les émissaires de General Motors se rendent en Iran, ils n’en sont plus au simple repérage du marché», avertit l’industriel.

    Avec un ton menaçant (décret Executive Order Act 13645 signé le 3 juin dernier par Barack Obama), les Etats-Unis ont « fait le ménage » sur le marché iranien, et maintenant prennent le relais.
    Les gouvernements de trahison français ont obéi au doigt à l’oeil et ont même devancé les exigences américaines, quitte à sacrifier les ouvriers français et mettre à mal l’économie… Pour le résultat que l’on sait.

    http://www.contre-info.com/

  • La confiscation de l’épargne devient une tendance mondiale

    « Maintenant que le « bail-in » (c’est-à-dire le sauvetage d’une banque effectué en mettant les déposants à contribution, comme cela a été fait à Chypre, ndlr) est devenu une pratique acceptée tout autour de la planète, aucun compte bancaire et aucun fonds de pension ne sera plus jamais en sécurité à 100% », écrit Michael Snyder sur « The Economic collapse ».

    Il cite des exemples qui indiquent que cette pratique s’est en effet généralisée dans le monde au cours des derniers mois :
    Pologne : Reuters rapporte que le gouvernement polonais a annoncé mercredi dernier qu’il allait transférer à l’Etat plusieurs actifs détenus par des fonds de pension privés pour réduire la dette nationale. L’association des fonds de pension polonais a jugé que cette décision était inconstitutionnelle parce que le gouvernement s’est emparé de certains de leurs actifs privés sans leur proposer la moindre compensation.

    Islande. Ce pays a été salué pour sa gestion de la crise financière. Cependant, le ministère des Finances vient de proposer de limiter la garantie des dépôts bancaires à 100.000 euros. Cette mesure ne manque pas de rappeler que l’Europe a érigé la solution adoptée à Chypre (c’est-à-dire la mise à contribution forcée des déposants détenant plus de 100.000 euros en compte) en « modèle », d’autant qu’en parallèle, des contrôles de capitaux ont été mis en place, qui ont permis de limiter les sorties de capitaux à 6 milliards d’euros.

    Europe. Jeudi dernier, les ministres des Finances de la zone euro ont approuvé un plan qui promeut la méthode du « bail-in » comme la méthode type pour porter secours aux banques « too big to fail » à l’avenir. Ce plan prévoit que les clients titulaires de dépôts supérieurs à 100.000 euros seront les premiers à subir des pertes en cas de tombée en faillite de la banque. Les contribuables ne seront plus mis à contribution qu’en dernier ressort.

    Italie. Un « bail-in » est actuellement organisé pour la banque Monte dei Paschi, la plus ancienne banque italienne. En clair, la banque ne paiera plus d’intérêt sur 481 millions d’obligations hybrides. Ces titres ont été choisis en particulier, parce qu’ils n’offrent aucune protection ni aucun recours à leur détenteur. Les clauses de leur règlement prévoient que l’absence de paiement des intérêts de l’emprunt ne sera pas considérée comme un défaut de paiement. Il ne semble pas que ce sauvetage devrait concerner d’autres titulaires de comptes privés, mais cela montre que les officiels européens sont déterminés à appliquer la solution du « bail-in » en cas de chute d’une banque.

    Nouvelle-Zélande. Bill English, le ministre néo-zélandais des Finances est favorable à la solution chypriote pour porter secours aux banques en difficultés, qu’il a adaptée à la Nouvelle Zélande avec l’Open Bank Resolution (OBR). L’OBR prévoit qu’en cas de faillite d’une banque, tous les déposants subiront une ponction immédiate sur leur épargne pour financer le plan de secours de la banque.

    Canada. Le Canada est également en train de proposer la méthode du « bail-in » dans le cadre de la préparation du budget du gouvernement. Le nouveau budget propose de mettre en place un régime de « bail-in » pour les banques du Canada d’une importance systémique. Cette proposition est datée du 21 mars, ce qui implique qu’elle est antérieure à la mise au point de la solution chypriote.

    « Cela signifie que les gouvernements du monde considèrent désormais que notre argent constitue une partie de la solution en cas de faillite future de grandes banques », écrit Snyder.

    Il n’y a plus d’endroit offrant une garantie totale pour placer son argent. Plus que jamais, il est impératif de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, et de répartir ses actifs sur différentes sortes de supports au sein de plusieurs banques/institutions financières. Ceux qui s’en abstiendront et qui placeront toute leur fortune dans une seule banque ne devront pas se montrer surpris si un jour une grande partie venait à disparaître à la suite d’une décision officielle.

    Express.be

    http://fortune.fdesouche.com/326565-la-confiscation-de-lepargne-devient-une-tendance-mondiale#more-326565

  • Directive Bolkenstein et bas salaires : vive Bruxelles !

  • L'utopique unité gouvernementale

    L’affrontement médiatique entre le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, et le ministre du Logement, Cécile Duflot, autour de la question de l’accueil de la population Roms aura visiblement été la goutte d’eau qui aura fait déborder le vase de l’exécutif français.

    Dernier couac d’une série quasi-quotidienne, elle a eu pour conséquence un rappel à l’ordre des outrecuidants par le Premier ministre lui-même, doublé d’une fameuse punition : « Toute demande d’interview de ministre devra d’abord recevoir le feu vert de Matignon », dixit Jérôme Batout, chef du pôle stratégie, médias et communication de Matignon.

    A l’heure de la communication tous-azimuts, l’enjeu est de taille : préserver l’unité gouvernementale et la décence de la fonction ministérielle, celles-ci réclamant en préalable l’indispensable effacement de l’ego des ministres devant leur mission, la mise en « silence » de leur égotisme devant les responsabilités qu’induit le poste obtenu. Finis les coups bas et les phrases assassines, finis les incartades individualistes et les coups de communications solitaires : l’union fait la force, et c’est peu dire qu’en ce moment, le gouvernement en manque cruellement...[...]

    Augustin Debecker - La suite sur Politique Magazine

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-utopique-unite-gouvernementale

  • Xavier Darcos se rallie à Vincent Peillon

    De l'un de nos lecteurs :

    "On croit rêver, mais c’est ainsi. Xavier Darcos, qui fut ministre UMP de l’Éducation Nationale de mai 2007 à juin 2009, a cru bon lors d’une interview récemment donnée à un média d’information continue destinée à promouvoir son nouveau livre sur Oscar Wilde d’approuver mutatis mutandis la politique de Vincent Peillon, qui ne lui rend pas la pareille.

    Il applaudit la réforme des rythmes scolaires tout en déplorant le manque de moyens. Il n’a pas dit pas un mot sur les attaques de Peillon contre le catholicisme, que ce dernier a toujours dit vouloir éradiquer, et contre la famille.

    Il ajoute être favorable à la loi Taubira sur le mariage gay, qui n’est pour lui que l’homologation législative de l’évolution des mœurs.

    Il oublie son passé de ministre catholique et papiste.

    Voici un triste politicien de plus, encore un adepte de la fausse droite ou de la droite molle, qui ne craint pas de trahir sa parole et des convictions jadis affichées.

    N’est-il pas membre d’honneur de l’Observatoire du Patrimoine Religieux ? Cela signifie-t-il quelque chose ?

    N’a-t-il pas été élu à l’Académie Française en juin 2013 ? Triste institution !

    Dans ces conditions la meilleure réaction des catholiques n’est-elle pas de boycotter ses œuvres et celles des académiciens, qui ont porté leurs suffrages sur lui ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/xavier-darcos-se-rallie-%C3%A0-vincent-peillon.html

  • Des gauchistes agressent des manifestants pacifiques

    Ces manifestants avaient commis le "crime" de montrer leur opposition à l'avortement, samedi matin près de la maternité de Port-Royal, qui pratique des avortements. Ils étaient une dizaine de SOS Tout-Petits. Une vingtaine de militants du Front de gauche sont arrivés. Les CRS étaient présents.

    Les manifestants pro-vie :

    0
    Les gauchistes aux prises avec les CRS :

    1

    Michel Janva

  • Olivier Delamarche : "Les syndicats ont envie de détruire l'économie"

  • Comment le gouvernement détourne les fonds pour les personnes dépendantes

    Pour la deuxième année consécutive, le gouvernement Ayrault réaffecte une partie des fonds prévus pour les personnes dépendantes vers un autre usage. Des députés de la majorité le regrettent et vont tenter de modifier cette mesure, inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2014. Les professionnels de l’action médico-sociale, eux, sont vent debout contre ce “détournement“, qui nie, d’après eux, les engagements pris fin 2012 par l’exécutif.

    Il y a un an, le gouvernement avait mis en place une nouvelle taxe pour contribuer au financement de la future loi sur l’adaptation de la société au vieillissement, promise par François Hollande. Prélevée depuis le 1er avril à hauteur de 0,3% des pensions de retraite des plus aisés, cette “contribution additionnelle” (CASA) alimente le budget de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

    Mais l’instauration de ce prélèvement s’était accompagné d’un tour de passe-passe : les recettes de la CNSA – issues de la contribution sociale généralisée (CSG) –, avaient diminué d’un montant équivalent à celui de la CASA – soit environ 450 millions d’euros, qui ont été reversés au Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Ce fonds, qui n’a aucun lien avec les problèmes de dépendance, finance en particulier le minimum vieillesse. Pour justifier ce transfert de recettes, le gouvernement avait alors mis en avant le fait que la CNSA n’avait pas encore besoin de tout cet argent puisque la loi sur la dépendance ne devait être examinée qu’en 2014.

    Aujourd’hui, c’est le même mécanisme qui est reconduit dans le PLFSS 2014 : une partie du produit de la CSG, qui devait être attribué à la CNSA, va atterrir dans les caisses du FSV (soit un peu plus de 600 millions d’euros pour 2014). La réforme sur l’autonomie étant, en principe, adoptée en 2014, les besoins de financement liés à sa mise en œuvre seront relativement limités l’an prochain, plaide-t-on à Bercy, en soulignant que la CNSA dispose déjà de réserves substantielles, qui “devraient dépasser 200 millions d’euros en fin d’année“.

    Cette disposition étonne Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne et auteur d’un livre qui vient de paraître, Plaidoyer pour les vieux (Jean-Claude Gawsewitch, 224 p., 16.90€). “Je ne peux pas croire que le gouvernement ait oublié (…) les engagements pris (…) et propose en 2014 de continuer à détourner cette CASA de son but initial et légitime“, écrit-il sur son blog. Sollicité par Le Monde, il ajoute : “Je trouve que c’est un signal qui n’est pas idéal.” “Je pense que l’on aurait pu laisser un peu plus de grain à moudre pour le secteur médico-social“, complète Gérard Bapt, député PS de Haute-Garonne et rapporteur du PLFSS.

    Le ton est nettement plus vif dans le secteur médico-social. “Il s’agit du plus grand détournement commis au détriment de la CNSA depuis qu’elle existe, tonne Pascal Champvert, président de l’Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA). C’est extrêmement grave et inacceptable.” Dans un communiqué diffusé mardi 1er octobre, la Fédération hospitalière de France s’élève contre cette décision qui interroge sur “la volonté du gouvernement de mener à bien une réforme de la perte d’autonomie à la hauteur des enjeux“.

    Cette situation “n’a pas vocation à perdurer“, tempère Christian Paul, député PS de la Nièvre. Il précise que des discussions vont s’ouvrir entre le gouvernement et la majorité pour identifier des actions à financer, à court terme. Deux pistes pourraient être explorées : d’une part, une “amélioration” de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et des services d’aides à domicile ; d’autre part, un plan “exceptionnel” de modernisation des établissements d’hébergement pour les personnes âgées dépendantes (EHPAD).

    Le Monde

     http://fortune.fdesouche.com/326457-comment-le-gouvernement-detourne-les-fonds-pour-les-personnes-dependantes#more-326457

  • En marche vers le néo-totalitarisme

    En ce printemps 2013, alors que l’autoritarisme étatique impose une loi destructrice de civilisation tendant à l’indifférenciation sexuelle et à la négation de la Nature, il est désormais clair que le Parti socialiste est à la pointe de l’oppression sociale et politique.

    Ce parti et ses forces supplétives (medias de propagande et groupuscules ou associations gauchistes) agissent d’une part pour renforcer  l’oppression économique des Français par leur mise en esclavage, grâce à une dette artificielle, d’autre part pour accélérer l’oppression psychologique, par le biais d’un projet chargé d’inhiber la construction de l’individu autonome. La loi de dénaturation du mariage est en effet un élément-clef d’une stratégie d’organisation d’un chaos global, portant atteinte à la subjectivité individuelle. Passivité, déracinement, perte de repères, tendance à la dépression, liens sociaux et familiaux fragilisés sont les objectifs d’une oligarchie qui souhaite sécuriser son pouvoir sur le long terme. Pour parvenir à ses fins, elle dispose désormais de la technologie et des medias de masse à un niveau de développement tel qu’elle ne peut résister à la tentation d’une oppression renforcée. Pour ces néo-totalitaires, l’individu conscient et capable d’esprit critique, nouant librement des liens avec sa collectivité, représente l’ennemi à abattre, l’éternel opposant potentiel dont il faut empêcher la naissance.

    Les totalitarismes du XXème siècle ne renaîtront pas. Ils seraient désormais d’une totale inefficacité, et seule l’imbécillité gauchiste entretenue peut encore dénoncer la fiction de leur menace, passant dès lors à côté de la nouvelle forme de totalitarisme qui se met en place insidieusement, mais implacablement. Désormais, le néo-totalitarisme vise à reprogrammer l’individu de manière à le contrôler de la naissance à la mort en altérant efficacement son individualité par l’analphabétisme, l’abrutissement médiatique, le pseudo-divertissement décérébrant, le déracinement, ou encore la perte de l’origine biologique. Le projet d’artificialisation de l’existence individuelle entame sa marche déshumanisante, de la conception par le laboratoire à la disparition par le suicide assisté et l’euthanasie. Le contrôle social totalitaire décrit par Aldous Huxley dans son « Meilleur des mondes » n’est plus du seul ressort de la fiction littéraire, mais devient progressivement réalité. De plus, ce projet d’asservissement se pare de mots et de concepts falsifiés et vidés de leur sens, comme la liberté, l’égalité, l’amour et l’épanouissement individuel. L’utilisation à outrance d’un langage dénaturé permet ainsi d’accélérer l’invasion des consciences. L’infantile « jouir sans entraves » récupéré par la publicité et les medias est revisité par l’Etat moderne et s’avère même d’une grande utilité pour ces oppresseurs d’un type nouveau.

    La société néo-totalitaire, reflet de la dictature de l’Economie sur les hommes, ne peut tolérer que la réalité objective d’une Nature persiste à lui échapper dans un quelconque secteur. La falsification s’est donc imposée partout, de la nourriture de masse à l’air que l’on respire, de la culture muséifiée à l’aménagement de l’espace et, désormais, jusqu’à la possibilité de rencontre et à la sexualité. Tout doit passer sous les fourches caudines du profit et de la marchandisation, y compris l’identité biologique et sexuelle des individus. En effet, au supermarché des pseudo-choix des êtres atomisés de l’avenir, il sera possible de choisir son sexe et d’en changer avec enthousiasme selon l’opportunité offerte par les rendez-vous festifs imposés par le Pouvoir.

    Le meilleur moyen de fabriquer en série des individus soumis consiste à leur retirer toute possibilité d’identification à une culture, à une langue, à une histoire, à un territoire, à une origine biologique avec père et mère identifiés, et même à un sexe défini. L’homme nomade vanté par un Attali, sans attaches, dénué de passé et d’avenir, socialement fragilisé, est sciemment planifié. Toujours plus en déshérence, il sera livré à son seul narcissisme, à la consommation d’images, de flux sonores en continu et d’antidépresseurs. La culture « hors sol et hors sexe » du néo-individu répond à une feuille de route rédigée par ces totalitaires d’un genre nouveau, qui se parent des attraits usés d’un hédonisme de bazar et d’une apologie de l’amour estampillé par l’Etat.

    Longtemps cible de la critique et de l’opposition aux pouvoirs en place, la famille fut perçue par certains comme l’unité de base de l’oppression, garante d’un ordre moral honni. C’est sans doute l’une des erreurs les plus absurdes des mouvements critiques du XXème siècle, et cet acharnement sur la famille constituait finalement l’expression d’une vision bornée, signe de reconnaissance pour des « petits-bourgeois » à la recherche d’une posture de révolté.  Pourtant, la famille, base naturelle de la vie en société, demeure l’unité la plus apte à protéger l’individu. En effet, malgré sa fragilisation par le divorce et l’immixtion massive du spectacle médiatique et du divertissement de masse en son sein, elle est un obstacle à l’avancée du Marché et à la formation des profits. Par conséquent, la famille doit être dénaturée, voire détruite, transformée en de nouvelles formules d’associations, microgroupes à durée de vie réduite, ersatz appauvris et dégradés de la famille originelle. Le Pouvoir, ayant bien compris que le désordre moral et le relativisme nihiliste représentaient des outils de contrôle social particulièrement efficaces, a donc tout naturellement fait de la famille sa cible privilégiée. Le projet de déconstruction va s’accélérant, élément-clef sur lequel  aucun recul n’est envisageable. Dans l’optique de tétaniser les foules placées devant le fait accompli, la production d’irréversibilité est devenue une technique de gouvernement.

    Ce projet, le Parti Socialiste est le mieux à même de le mettre en pratique, à la différence des partis de droite, qui partagent, certes, les mêmes choix économiques ultra-libéraux, mais sont encore bridés par un électorat rétif aux bouleversements nihilistes du « tout se vaut » et à la destruction programmée de toute common decency chère à George Orwell.  La Gauche use, quant à elle, d’une remise en question permanente des mœurs afin d’occulter la question sociale. Elle rencontre toujours  une complicité insolente et puérile à l’extrême-gauche, dont l’absence totale de culture politique reste la caractéristique principale. Le gauchisme des années 70, qui manifestait déjà à cette époque son incompréhension complète de l’oppression moderne, a logiquement engendré des successeurs toujours plus dérisoires, enfants du festivisme, de la banalisation des drogues et d’un relativisme libertaire de salon, aboutissant à un stade encore plus avancé d’inconscience politique et de bêtise individuelle.

    Face à cette nouvelle oppression totalitaire qui fonctionne à partir d’ingrédients tels qu’une fausse liberté sexuelle mortifère, la banalisation des drogues, le relativisme moral et la jouissance marchande instantanée, le « peuple de gauche » se retrouve totalement démuni. Gavé à l’idéologie festive pendant trois décennies, il est incapable d’opposer la moindre résistance au rouleau compresseur relativiste du politiquement correct le plus autoritaire. Alors, dans une France en décomposition, en ce printemps 2013, les familles catholiques, toutes générations confondues, solidement ancrées sur l’exigence de dignité humaine, ou encore l’ensemble des individus plutôt orientés idéologiquement à droite composent l’immense majorité des rangs  d’un mouvement de résistance lucide aux projets liberticides actuels. Si l’on ne peut que s’en féliciter, il faut espérer que cette population, d’habitude silencieuse et oubliée des medias, identifie le véritable moteur du néo-totalitarisme en marche : la marchandisation forcée de l’ensemble de la vie humaine, à des fins lucratives et répressives, de la naissance à la mort, jusqu’à l’intimité biologique et psychologique des individus.

    Le « meilleur des mondes », ce cauchemar déshumanisant actuellement en progression, peut être vaincu. Mais cette victoire suppose la perception préalable de la complémentarité étroite qui lie deux domaines en apparence séparés : d’une part l’oppression politique et économique du Capital mondialisé devenu nihiliste, d’autre part l’oppression psychologique et spirituelle qui œuvre à la dénaturation globale des mœurs et au recul de l’intelligence moyenne.

    Dette des Etats, destruction des enseignements à l’école et théorie du genre appartiennent à la même feuille de route.

    L’espoir d’un monde qui préserve la dignité humaine et s’oppose à la réification, pour le bien des générations futures, réside dans notre aptitude à saisir toutes les composantes du projet de l’adversaire afin de déjouer l’avenir funeste conçu par une oligarchie dénuée de tout scrupule.

    Peuple de France résistant, encore un effort pour devenir révolutionnaire !

    Alexandre Dunois http://www.printempsfrancais.fr/3650/en-marche-vers-le-neo-totalitarisme/

  • Paris : obligation de déclarer les regroupements de 2 vélos

    La préfecture de police de Paris refait parler d'elle

    "Comme l'appel au rassemblement (sans volonté de bloquer la circulation) n'était pas déclaré en Préfecture (il aurait sans doute été refusé), les responsables de l'association Vélorution ont été convoqués mercredi 2 octobre à la Préfecture de Police de Paris. Vélorution nous a indiqué s'être vu rappelé à l'ordre pour avoir "organiser des 'randonnées' sans les déclarer au préalable auprès de la Préfecture".

    Et pourtant, Camille Carnoz de Vélorution dénonce : "Il n'y a pas de désobéissance, car nous respectons le Code de la route. Au contraire, nous cherchons à démontrer toute notre légitimité à circuler sur cet espace public. Notre action est légale : nous avons le même droit que les voitures à constituer le trafic routier en ville".

    Du coup, l'association a demandé des précisions sur la définition exacte d'une randonnée, d'un groupe de cyclistes et les obligations de déclaration d'un parcours.

    Ils sont eu la réponse suivante :

    • une unité constituée de cyclistes commence à partir de deux
    • toute unité constituée de cycliste est une randonnée
    • toute randonnée doit faire l'objet d'une délaration préalable.

    "C'est évidemment absurde" s'insurge Camille Carnoz de Vélorution.

    Cela signifie, qu'en théorie, tout regroupement qui compte au moins deux cyclistes devrait faire l'objet d'une déclaration préalable en Préfecture..."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/