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magouille et compagnie - Page 2272

  • Une gay pride au bout de l'illégalité, par Éric MUTH

    « Il est plus désirable de cultiver le respect du bien que le respect de la loi ». Cet axiome du célèbre philosophe Henry David Thoreau illustre à merveille cette décadence programmée de la France de nos ancêtres. Mais cette désobéissance civile est obligatoire, afin de ne pas sombrer.
    Cette loi Taubira, il faut l'abroger au plus vite, elle est nuisible avec la conscience de notre pays. Cette marche des fiertés 2013, ce samedi 29 Juin à Paris n'est qu'une mascarade, une incitation à la violence, une plaie pour la survie de nos enfants.
    L'ouverture de la PMA aux lesbiennes, promise par le gouvernement, dans un premier temps pour mars, puis reportée, ne doit pas voir le jour. Il faut résister face à ce pouvoir tyrannique, résister à Dominique Bertinotti, qui avait dans un premier temps plaidé pour l'inclusion de la PMA dans la loi sur le mariage. Qui a dit : « Il faut rassurer les gens et faire un travail de pédagogie. Sinon, le début risquerait de partir sur de mauvaises bases ».
    C’est une insulte faite aux Français qui exigent de ce gouvernement une conduite digne et humaine. Cette fausse ministre de toutes les familles est une honte.

     Et Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des Femmes ? Mais de quelles femmes parle-t-on ? Si la Femme n'est qu'un objet à ses yeux, un assemblage monstrueux de choses  incomparables »…. Alors où allons-nous ?

    La plupart des instigateurs de cette marche forcée, esclaves de leurs débauches, ne sont en fait que les destructeurs de notre mémoire, ces gauchistes décadents veulent mener notre pays au désastre. Mais nous avons encore quelque chose à construire et non à oublier, ces délinquants héritiers d'une pensée unique n'auront jamais le dernier mot.
    Quittons le chemin de mort de l'homosexualité et l'homme retrouvera son désir de vivre.
    « Il n'est pas facile de changer de peau, c'est vrai. Mais il y a en nous plus que  de la matière, plus qu'un peu de poussière. Au plus intime de nous une voix murmure: lève-toi et marche. Et tant mieux si la vie n'est pas une route droite et rapide. Suis ton chemin pas à pas. Reviens à la source... Pour y faire ton âme ».
    Ce conseil d'Amédée Besset est peut-être notre seul chemin salvateur
  • Les « veilleurs debout » irritent fort notre gouvernement

    Le dimanche 23 juin, à l’issue des manifestations de soutien à Nicolas, les abus des forces de l’ordre ont soufflé sur les braises de la Résistance française : gazage et matraquage sans sommation en tout genre, Police Politique pour tous !

    Merci donc pour ces gardés à vue, car il faut l’avouer, nous manquions cruellement d’actualité… Fort heureusement, les suppôts de Valls ont volé à notre secours pour nous permettre de (re)bondir sur eux !

    N’ayons pas peur des mots : nos dirigeants se donnent beaucoup de mal pour que La France devienne lentement mais sûrement la honte des droits de l’homme, le berceau du néo-communisme, la larve du totalitarisme. [...]

    Isabelle Surply - La suite sur Boulevard Voltaire

    www.actionfrancaise.net

  • Halte à l’inquisition sauvage !…

    Chronique de Robert Redeker.
    Il y a moins d’un mois, Polémia publiait une chronique de Robert Redeker, le philosophe libre penseur bien connu. Observateur des transformations vécues par notre société, il réagit d’une façon ultra personnelle et surtout très inattendue. Dans sa chronique du 26 juin, reproduite par metapoinfos.hautefort.com, à l’occasion de l’affaire Méric, il s’en prend cette fois aux antifascistes et à leurs méthodes. Polémia la met à la disposition de ses lecteurs, en la reproduisant à son tour.
    Polémia

    Une bonne pratique de Facebook permet d’approcher des militants antifascistes et de dégager quelques aspects, fort antipathiques, de leur psychologie. La propension à la délation – devant un hypothétique tribunal du peuple, essence philosophique des sinistres tribunaux révolutionnaires qui de 1793 à la fin du communisme sacrifièrent toujours la vérité au fanatisme – en figure le trait le plus frappant. Comme son ancêtre terroriste robespierriste, le militant antifasciste contemporain ne respire qu’à travers la délation. Elle seule lui procure le sentiment d’exister. A travers elle, l’air de l’histoire entre dans ses poumons. Il s’agit de livrer au lynchage numérique toute personne qui est soupçonnée d’appartenir de près ou de loin au diable, « l’extrême-droite ». Bien entendu, les antifascistes ne savent pas plus que la plupart des journalistes ce que signifie « extrême-droite ». Ils usent de cette catégorie avec une licence dénuée de vergogne. Si l’on peut classer dans cette catégorie les contre-révolutionnaires et les antimodernes, Joseph de Maistre et Louis de Bonald, deux penseurs qui font mon bonheur, il s’avère faux d’y classer Mussolini, et donc le fascisme, qui, progressistes (adeptes de la religion du Progrès), révolutionnaires,  appartiennent en bonne partie aussi au socialisme.
    Le mot « extrême-droite », sous leur plume ou dans leur bouche, devient, curieusement, synonyme de Satan. Il est le paradigme du Mal. Il en est aussi la réserve. Le Mal futur se tient en réserve dans « l’extrême-droite ». Ce mot désigne une sorte de lieu métapolitique maudit. C’est bien à de la pensée magique que nous avons affaire : l’« extrême-droite », indéfinissable, évanescente, aux contours flous, est ce qu’il faut éloigner par des cérémonies d’exorcismes. Grands clercs et petits internautes s’y pressent.
    Ainsi Dominique Venner, l’historien qui mit fin à ses jours à Notre-Dame, fut-il condamné par ceux qui ne l’avaient pas lu sous le prétexte qu’il faisait partie de l’ « extrême-droite ».  Son départ volontaire et spectaculaire de la scène du monde mérite pourtant réflexion, il appelle à prêter attention à ses livres. Mais non ! Venner est un des démons envoyés par le diable pour préparer le retour dezheureslesplussombresdenotrehistoire !  S’ils pouvaient dresser des autodafés, comme cela arriva dans l’Allemagne nazie, où l’on jeta au feu force livres d’auteurs juifs, dont ceux signés par Freud, entre autres, nos antifascistes s’y appliqueraient, et les livres de Dominique Venner, comme ceux d’ailleurs de Renaud Camus, y connaîtraient le sort des flammes, sans autre forme de procès. C’est négativement que les antifascistes révèlent la structure de leur foi : ils accusent les uns et les autres de dédiaboliser le fascisme, ou, à tout le moins, le Front national, rangé, sans autre forme d’examen, parmi les organisations fascistes. J’insiste: dédiaboliser est un terme révélateur. Seul celui qui croit au diable, qui en a peur, peut employer ce verbe. Les antifascistes contemporains, dont j’ai signalé la dimension parodique ici hier ou avant-hier, ont donc bel et bien réinventé le diable ! Et avec force  obscurantisme puisque le terme d’extrême-droite est une auberge espagnole aux frontières élastiques dans laquelle ils parquent tous ceux qui leur déplaisent. Obscurantisme confirmé par l’érection d’autodafés symboliques! La réinvention du diable, en effet, les autorise à des pratiques inquisitoriales. Notre pays souffre d’une inquisition sauvage, qui s’étale dans l’internet et dans la presse, dont les antifascistes sont les petits soldats .
    Robert Redeker
    Quand Redeker eut les cinquante-neuf ans, metapoinfos.hautefort.com,
    26 juin 2013) http://www.polemia.com

  • Marche des veilleurs du 10 au 31 aout

    Lu ici :

     

    "Voilà maintenant plusieurs semaines que le murmure mystérieux d'une Marche des Veilleurs résonne dune oreille à l'autre. Nous avons la joie de vous annoncer que le murmure s'est fait projet, et que le projet prend corps : oui, du 10 au 31 août prochain, une grande Marche rassemblera les Veilleurs de toute la France ! Il est désormais temps de publier cet événement national afin de lui permettre de devenir réalité et, nous l'espérons, d'entrer dans l'Histoire.

    Les veillées longeront la côte atlantique et auront lieu chaque soir dans un lieu différent. Les trois derniers jours de la Marche (« Le Grand Paris des Veilleurs ») se dérouleront à Paris et dans sa banlieue : nous ferons le tour de la couronne parisienne avant de clôturer la Marche par une grande Veillée, le samedi 31 août, en plein cœur de la capitale.

    La Marche des Veilleurs ne prendra pas la forme d'un périple touristique, modelé par les savants conseils de guides divers et variés, et évitant avec soin les paysages qui ne rempliraient pas les critères pittoresques ou hédonistes requis. Elle n'a pas non plus pour but de fédérer les Veilleurs entre eux. Il s'agit d'abord et avant tout d'une démarche citoyenne, motivée par l'engagement qui nous unit tous, au service de notre Cité, de nos concitoyens et de l'Homme, et destinée à lancer un signal vibrant et fort à notre pays et aux personnes qui le dirigent, en vue d'un réveil national des consciences.

    La Marche des Veilleurs doit ainsi être l'occasion de partir à la rencontre des Français à travers les réalités diverses qui tissent leur quotidien : économiques, sociétales, culturelles, environnementales, etc. Aussi les lieux de veillées choisis permettront-ils de toucher les Français, de les inviter à vivre l'expérience des Veilleurs avec nous et de les sensibiliser aux enjeux qui nous préoccupent tous.

    A vous maintenant de relayer au maximum la nouvelle de cette Marche autour de vous ! Un site web officiel des Veilleurs sera lancé dans le courant du mois de juillet. D'ici là, les informations pratiques, les lieux et dates des veillées seront publiés sur la page Facebook des Veilleurs dans les jours qui viennent. Pour rester dans les principes fondateurs des Veilleurs, chaque personne est libre de rejoindre et de quitter la Marche quand elle le souhaite, dans une démarche personnelle, libre et citoyenne, sous son entière responsabilité, pour la durée de son choix. Chacun est donc invité à se prendre en charge au maximum."

    Michel Janva   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Affaire Méric : la police a-t-elle cherché un effet Carpentras ?

    Le 5 juin dernier, Clément Méric, brillant étudiant à Sciences Po et militant antifasciste, âgé de dix-neuf ans, succombait aux coups que lui avait portés au cours d’une bagarre de rue un jeune homme d’un an son aîné, Esteban Morillo, membre du groupe d’extrême droite Troisième voie.

    Au lendemain de ce drame, des manifestations se déroulaient un peu partout en France aux cris de « Pas de fachos dans les quartiers, pas de quartier pour les fachos » et le Premier ministre en personne déclarait dès le 8 juin devant l’Assemblée nationale qu’il entamait une procédure d’interdiction contre Troisième voie et leur bras armé, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Samedi dernier, les « antifa » rendaient de nouveau hommage à leur mort et des casseurs infiltrés dans leur sillage en profitaient pour vandaliser une fois de plus quelques magasins qui n’en pouvaient mais.

    À suivre ici

  • "Affaire" du Lys Noir : un coup monté ?

    L’Action Française l’avait immédiatement subodoré...

    Une future purge anti-catho dans l’armée ? Par Franck Vinrech

    PARIS (NOVOpress) - Connaissez-vous l’affaire du Lys Noir ? Non ce n’est pas un roman, ni le titre d’un film d’espionnage yankee, mais bien une histoire franco-française de coup d’état, de machiavélisme et peut-être de canular.

    A l’origine de l’affaire, un article publié dans “La revue de l’arsenal” de juin 2013 , revue du groupe d’extrême-droite le Lys Noir et dont les lecteurs sont en majorité des militaires. L’article explique que rien ne va plus chez les officiers de l’armée française, et plus particulièrement chez les cathos, chez qui l’on envisagerait sérieusement un coup d’état. Il nous explique que l’idée du putsch suit son petit bonhomme de chemin et que les brutalités policières et arrestations abusives lors des manifs pour tous a profondément renforcé l’indignation et la colère (des centaines d’enfants d’officiers chez les victimes de gardes à vue…).

    Et de donner des noms de futurs officiers potentiellement putschistes et pas n’importe lesquels : Benoît Puga, Pierre de Villiers et Bruno Dary. Pour les néophytes, le premier est le chef d’état-major particulier du président himself, le second est général d’armée, le troisième l’ancien gouverneur militaire de Paris. Le gratin de la grande muette. [...]

    La suite sur Novopress

    http://www.actionfrancaise.net

  • La mobilisation contre la Loi Taubira se poursuit en France vue de Rome

    L’Osservatore romano déplore le matraquage médiatique qui a entouré aux Etats-Unis la décision de la Cour suprême sur le mariage entre personnes de même sexe. Le quotidien du Vatican ironise sur ces pseudos victoires de la liberté qui sont en fait le fruit de campagnes idéologiques qui ne respectent pas ceux qui ne sont pas d’accord. Les adversaires sont considérés comme illégitimes et réduits au silence alors que l’opinion publique est soumise à un véritable conditionnement. Dans le climat de soi-disant nouvelles libertés qui bousculent les fondements anthropologiques de toute société humaine, le débat est devenu impossible – s’indigne le journal.

    En France le mouvement contre la loi Taubira ne faiblit pas malgré la répression policière. A Lyon, comme à Lille, et dans toute la France, des Veilleurs debout manifestent depuis quelques jours dans le calme, sans bruit, sans mouvement, pour dire leur attachement au mariage entre un homme et une femme et leur indignation contre l’emprisonnement du jeune Nicolas, un des leurs, condamné à deux mois de prison ferme. Ils se relaient spontanément pour une protestation immobile.

    Le mouvement ne s'arrête pas

    Le principe est inspiré d’un protestataire turc devenu célèbre. Mardi, à Paris, ils ont été dispersés par la police sans avoir pourtant enfreint le code pénal ni troublé l’ordre public. Ils ont l’impression que les moyens démocratiques leur sont de plus en plus fermés. Selon eux, le nombre des participants est toujours minimisé et les violences exagérées à outrance. Mercredi, deux veillées importantes ont eu lieu à Paris et Strasbourg, signe que le mouvement n’est pas prêt de s’éteindre.

    Le Conseil de l’Europe a lancé un avertissement à la France contre l’usage disproportionné de la force contre les manifestants. En Grande-Bretagne, les manifestants occupent régulièrement le trottoir face à la résidence du premier ministre arborant des pancartes et criant des slogans. Aux Etats-Unis, les manifestations devant la Maison Blanche sont également régulières.

     

    Sources ici

    Lois Spalwer   http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Hommen à la gaypride...

    Pour protester contre la dictature d'une minorité, les Hommen ravissent la vedette aux gays obscènes, en déployant une énorme banderole sur le parcours de la gaypride parisienne au lendemain du coup de force par le gouvernement sur le Mariage Pour Tous contre la volonté de la grande majorité du peuple. Samedi 29 mai 2013.


    Hommen à la gaypride... par actuclip

    http://www.oragesdacier.info/

  • Expulsion ordinaire

    Mercredi 26 juin. 13h, pause déjeuner. Ne travaillant pas très loin, je file Place Vendôme me sustenter là-bas et apporter une galette et un petit pot de beurre aux veilleurs debout qui s’y trouvent déjà.

    Las… c’était sans compter sur la diligente bravoure des agents de la maréchaussée, toujours prêts à transcender leur noble travail par des actes forts et qui ont du sens. En arrivant sur place, je vois un cordon de policiers entourant une douzaine de civils près de la colonne. L’habitude aidant, plus besoin de se poser des questions quant à la nature du dialogue entre les deux groupes. Je m’approche tout de même, histoire de prendre quelques photos.

    « Veuillez vous rassembler, pour votre sécurité ». Tiens, encore cette éternelle sécurité… ça me rappelle un bouquin de Tocqueville qui traîne dans ma bibliothèque.

    De loin, j’entends un homme lisant à haute voix les articles du Code Pénal relatifs à la liberté de circulation et à l’obéissance aux ordres illégaux (art 432.4, art 122.4). Aux alentours, quelques témoins déjà au courant de l’affaire expliquent aux passants de quoi il retourne.

    Après quelques minutes, les policiers (plus nombreux que les veilleurs) expulsent tout ce beau monde de la place, direction rue de la Paix. Les interpellés n’opposent aucune résistance. À quelque distance, je filme la scène.

     

    Soudain, un policier s’approche de moi. Ce foudre de guerre a du remarquer quelque chose de pas bien citoyen dans mon activité. S’ensuit le dialogue suivant :

    «  Monsieur, vous filmez ?
    -          Je filmais. Ca se voit, non ?
    -          Tout à fait. Veuillez me suivre maintenant.
    -          Non. Pourquoi donc ?
    -          Veuillez me suivre sans discuter, on va rejoindre le groupe.
    -          Je n’ai rien fait. Vous pouvez m’indiquer la raison ?
    -          Monsieur rangez votre appareil et venez avec le groupe
    -          Ça c’est une destination, ce n’est pas une raison.

    [je finis par le suivre]

    -          Vous ne m’avez toujours pas donné de raison, c’est manifestement illégal vous savez.
    -          On vous la notifiera plus tard.
    -          Plus tard ??? Vous n’avez pas le sentiment que c’est un peu particulier comme procédure ?
    -          Vous aviez l’air très intéressé par ce groupe alors on va les rejoindre
    -          Je suis moins intéressé par « leur » groupe que par le vôtre.
    -          Je ne suis pas un groupe, je suis seul
    -          Ah oui, et moi j’étais combien alors ? Et vos collègues ?
    -          Bon ne faites pas d’histoire, allez hop rentrez dans le cercle.

    Bref, je rentre sans faire trop d’esbrouffe. La plupart de mes désormais camarades sont plutôt des adultes, hommes d’affaires, moins de jeunes qu’en soirée. On patiente un peu, quelques-uns continuent de mettre les policiers face à leurs responsabilités, sans grand espoir et sans succès, évidemment, puisqu’ils n’écoutent pas. On échange quelques coordonnées, pour porter plainte en bonne et due forme.

    Finalement, le verdict tombe : « Messieurs-dames, vous allez être autorisés à vous disperser (« aaaaaaaah ») mais uniquement par petits groupes de deux, et direction Opéra. Pas vers la place ». Voilà voilà, entrave à la liberté de circulation, patin couffin, on ne va pas jouer les naïfs indignés avec emphase dans les colonnes du blog, on est un peu habitué. La reprise du boulot approche, j’ai le sentiment que personne parmi nous n’est vraiment très en avance sur l’horaire. Deux par deux, on se quitte bons amis.

    On vit une époque formidable.

    Par Camille http://latableronde.wordpress.com

  • Les Politiques mentent : Oui, il est possible d’abroger la loi Taubira. Parole d'Experts

    Oui, il est possible d’abroger la loi Taubira. Le problème est seulement politique

    On entend souvent dire qu’il serait trop compliqué d’abroger la loi Taubira. J’ai voulu en avoir le cœur net.

    J’ai interrogé une vingtaine de professeurs de droit. Leurs réponses sont unanimes. Il n’y a pas d’obstacle juridico-technique à une abrogation de cette loi : oui, il est possible d’abroger la loi Taubira.  Le problème est seulement politique.

    Il n'y a aucun obstacle juridique à ce qu'une nouvelle majorité abroge la loi Taubira. Il suffit de ne pas demander la rétro-activité de la loi, par application du principe de non-rétroactivité qui est encore en vigueur dans notre pays (sauf semble-t-il pour les lois fiscales, mais ceci est un autre débat…).

    Si la loi est abrogée, les couples homosexuelles ne pourront plus se marier ni adopter des enfants. En revanche les mariages et adoptions homosexuels prononcés entre le promulgation et l’abrogation de la loi demeureront. Il y aura donc coexistence de différents régimes.

    Sur ce point, les mécanismes législatifs, jurisprudentiels et même maintenant constitutionnels, de modulation des effets dans le temps des décisions de justice pour préserver les situations particulières, permettraient parfaitement de sécuriser les situations matrimoniales créées entre 2013 et 2018. Ce ne serait pas le premier exemple de régimes juridiques dérogatoires et même un peu particuliers, l'outre-mer en ayant donné quantité par le passé.

    Par ailleurs, en cas d’abrogation de la loi Taubira, rien n’empêchera d’améliorer la loi sur le PACS, quitte à lui donner un autre titre ne comportant pas le terme « mariage ».

    Mais alors, où est le problème ?

    Il y en a deux.

    L’aspect institutionnel juridique
    Le premier problème reste d’ordre juridique. Deux institutions pourraient s’opposer (de façon non démocratique) à cette abrogation si elle était décidée par une nouvelle majorité.

    La première de ces institutions est le Conseil Constitutionnel. En effet, pour reprendre les termes d’un des professeurs de droit que j’ai interrogés « Sous des dehors d'impartialité, les décisions du Conseil Constitutionnel peuvent être en réalité très politiques... Le Conseil a considéré que le droit naturel n'existait pas pour ne pas sanctionner la loi Taubira, alors même que le droit naturel est au fondement des droits de l'homme qu'il est censé appliquer ! Bref, sa jurisprudence est à géométrie variable et ce faisant difficilement prévisible. »

    La seconde de ces institutions est la Cour Européenne des Droits de l’Homme (rappelons que cette Cour n’a rien à voir avec l’Union Européenne, voir ce lien).

    Bien qu’elle ne l’ait pas fait jusqu’à présent, cette Cour pourrait affirmer un beau jour le droit au mariage pour les homosexuels. Il sera impossible à la loi française de s'y opposer.

    (Ici, le béotien que je suis s’interroge. Comment est-il possible d’arriver à une situation où une institution étrangère, auto-nommée, lointaine, puisse s'arroger un droit sur notre droit, en l'espèce en appliquant un principe assez flou (la non-discrimination) à un terrain qui lui est totalement étranger (la structure familiale) ? Et que peut-on faire contre cette situation absurde ? La question reste ouverte.)

    L’aspect politique
    Le second problème est le plus inquiétant pour le fonctionnement de notre pays. C’est l’aspect dit "politique".

    Tous les juristes interrogés disent que la question sera d’ordre politique. Et ils sont tous sceptiques sur l’existence d’une volonté politique future dans les structures traditionnelles d’alternance de notre pays pour abroger cette loi : ce dernier point étant simplement une opinion personnelle et non une position technique. Je cite un des juristes interrogés « La ritournelle sur l'impossibilité de l'abrogation repose sur la spéculation politique que personne ne VOUDRA le faire, ce qui me semble le cas étant données les positions, comme toujours ambiguës, de l'UMP... ». Il faut donc entendre ici « politique» par « jugé par les candidats aux fonctions électives comme non conforme à leurs intérêts, électoraux ou autres. »

    Cette idée est malheureusement assez répandue, comme chacun peut s’en rendre compte autour de lui. 

    Dit en d’autres termes : les gens (entenez : les citoyens ou les électeurs)  sont convaincus que la plupart des politiques actuels n’auront ni le courage, ni la vision de se prononcer clairement sur cette question, qu’ils jugeront comme non susceptible de faciliter leur élection (cf. l’exemple très emblématique de Madame Nathalie K.-Morizet).

    En résumé
    Il n'y a aucune impossibilité technique ou juridique à ce qu'une nouvelle majorité vote l'abrogation de la loi Taubira. Affirmer le contraire est soit parler de ce que l'on ne connaît pas, soit mentir.

    Il y a cependant deux obstacles potentiels institutionnels et non démocratiques à la mise en place éventuelle de cette abrogation.

    L'existence de ces obstacles ne doit pas dispenser de se battre pour l'abrogation de cette loi. Mais cette abrogation nécessite une volonté politique, au sens ci-dessus.

    Le double constat de la nécessité d’une volonté politique et de la suspicion de son inexistence conduit à des propositions pratiques. Celles-ci sont développées dans l’article voisin.

    http://www.diatala.org

    Source: http://mariagehomo.eklablog.com/l-abrogation-de-la-loi-taubira-ne-pose-pas-de-difficulte-juridique-a93018733